[Terminé] Les amants d'autrefois

Plus tôt dans la journée, alors que Toad et d'autres personne étaient en train d'installer des fenêtres et diverses choses comme l'électricité dans les habitations, je mettais mis à la tâche de trier certains dossiers que j'avais moi-même remplis. Les dossiers concernaient les profils de certains mutants qui venaient d'arriver ou de ceux qui étaient partis. Il y était référé leurs noms, leurs profils, leurs pouvoirs et les membres de leurs familles. Un dossier représentant une famille, donc certain dossier étaient bien plus remplit que d'autres. Car oui, ils y avaient des familles ici, pas seulement des guerriers. Certain était même humain, c'était dans ces cas-là, des parents qui ne voulait abandonner leurs enfants dans un monde où ils seraient rejetés. C'était aussi sans doute, la seule chose que j'avais faite en honneur à Charles, accepter des humains sur l'île. D'ailleurs certains habitants n'acceptaient pas que des humains vivent ici, mais tant que je serais le leader de la confrérie, rien ne leur arriveraient, j'y veillerais personnellement. 

Tant que leurs intentions n'allaient pas à l'encontre des règles de l'île, tout se passerait bien, que ce soit pour les humains ou les mutants qui y vivent. Je devais rester impartial et juste quand il fallait exécuter nos lois. Pour ça, j'avais chargé quelques confrères à cette tâche, de veillée au bon fonctionnement des quelques lois. Bien que Creed faisait partis de mes plus fidèles acolytes, il ne faisait pas office de "shérif" lui faisait plutôt office d'exécuteur ou de chasseur. Mais c'était tout de même un excellent "soldat" en quelques sortes. Nan, Psylocke était plus qu'indiquer pour ce rôle, elle aussi avait toute ma confiance et était une excellente juge. Après je ne les voyaient pas comme des soldats ou comme des larbins, la confrérie étaient, des amis, des frères et des soeurs, une famille...

Je refusais de laisser des mutants abandonner à leur sort, j'avais trop perdu avec les années qui c'était écoulé, Angel, Emma, Riptide, Azazel, ma mère... Je lâchais alors un instant les dossiers que je tenais dans les mains en les remettant dans le tiroir de mon bureau et me levais m'avançant jusqu'à la fenêtre. Je contemplais l'extérieur, ce que j'avais bâti avec un peu de temps et de la patience. Ceux qui travaillaient afin de bâtir un rêve que j'avais fait, les plus jeunes qui jouaient et couraient, riant aux éclats, certains avait une mutation qui se voyait physiquement, mais qu'importe, c'était juste des enfants heureux qui s'amusaient, un sourire se dessinait sur mon visage, ne remarquant même pas mon propre reflet sur la vitre qui pendant un instant, dessinait le visage d'un homme en paix avec lui-même et avec le monde. 

Je voyais aussi Lorna, ma fille, elle semblait heureuse elle aussi. Ses cheveux d'un vert éclatant brillaient sous un soleil d'été, elle avait grandi ici, depuis ses onze ans, semblant avoir oublié son passé et ses parents qui l'avaient abandonné. Elle riait, semblait être en paix elle aussi. Puis je m'apercevais qu'elle semblait s'être rapprochée d'un garçon de son âge, mon sourire s'effaçait alors et je plissais un peu les yeux, pour mieux voir qui était ce garçon, était-ce Pyro ou Avalanche, les deux garçons avaient 17 ans, puis je reconnus ce garçon, châtain clair avec des pointes blanches, c'était Pyro..."Saint-John Allerdyce, petit salopard" Ils, se tenaient la main et riait ensemble... Je tournais les talons et m'éloignais de la fenêtre, la mine renfrognée. Je m'approchais de mon bureau et je me réinstallais sur la chaise et allumai la radio.

J'étais vêtue d'une chemise d'été blanche, avec un bermuda en jean clair et je dois dire que pendant cette période de l'année dans des bâtisses faites de métal, il avait tendance à faire assez chaud, d'où les fenêtres aux deux extrémités que j'ouvrais à l'aide de mes pouvoirs, d'un mouvement de la main. Ce qui créa un petit courant d'air, bien apprécié. J'ouvrais les deux premiers boutons de ma chemise pour aérer tout ça. Après quelques minutes, quelqu'un vint à frapper à la porte, je l'invitais à entrer et vis que c'était un des confréristes, chargés d'amener les mutants de la ville, jusqu'à l'île. 

Alors, que je contemplais d'autres dossiers, l'homme m'expliquait qu'il m'amenait une nouvelle mutante qui selon lui, pourrait m'intéresser. Enfin, il n'y avait pas vraiment de profils recherché pour avoir son ticket d'entrée, mais quand il m'expliquait ce don elle était capable, j'eus directement un déclic, je levais les yeux vers lui et répétais ces mots " Une métamorphe, tu dis?!" Il acquiesça, en commençant à décrire la mutante " Elle est blonde..." Je le coupa donc rapidement, ayant sans doute deviné qui il m'amenait " C'est bon fait la entrer", je me levais de ma chaise sans perdre de temps, alors qu'il allait la chercher. Je sentais mon rythme cardiaque s'accélérer, excité et impatient de voir celle que j'avais attendu tout ce temps, sans jamais avoir eu de nouvelles depuis Apocalypse... 

Amesure ou elle avançait vers moi, je pus enfin croiser son regard, mon cœur semblait vouloir sortir de ma cage thoracique "Raven..."

Elle s'avançait vers moi, si proche que ses lèvres étaient qu'à quelques centimètres des miennes, je n'avais qu'à m'avancer un peu, pour l'embrasser, mais bien que l'envie soudaine aurait pu avoir lieu, je me contenais. Je devais tout de même rester un minimum galant, je n'étais pas l'un de ses animaux, près à tout pour sauter sur une proie. Si j'avais eu un doute sur l'identité de la personne qui était devant moi, ce qu'elle fit aurait tout de suite mis fin à mes doutes. Mais ce n'était pas le cas, il n'y avait qu'une seule femme comme elle, une seule mutante aussi parfaite.

Elle s'éloigna de moi de quelques pas et sortie une arme à feu, pour la placer sous mon menton, puis prononça quelques mots qui me firent tilt directement, un souvenir du passé... "Si je vois quelques choses qui bouge, la moindre vis qui tourne..." Mon regard perçant le siens, j'eus un petit rictus, comprenant la ou elle voulait en venir "Tu me feras plus que de me percer la gorge" avais-je dit avec un brin d'humour, a l'époque elle tenait un couteau ou un tournevis, voir un pic à glace, la c'était une arme à feu, autrement dit, elle repeindrait les murs si l'envie lui prenait d'appuyer sur la gâchette "Tu n'a pas changée..." Aussi bien physiquement que dans son attitude, elle n'avait pas changée, alors que moi, que voulez vous les années me rattrapais. Je contemplais ses yeux, sa beauté, elle était restée la même que dans mes souvenirs. Je ne bougeais pas, elle savait que j'avais la connaissance des armes à feu et je savais qu'elle aussi, j'étais persuadé qu'elle ne me tirerais pas dessus, bien que je porte encore la cicatrice de la balle qu'elle m'avait tirée dans la gorge, la même année ou elle et moi, avions eu cette discussion dans cette cabine téléphonique.

C'était une sorte de flashback du passés, je comprenais alors, qu'elle voulait simplement s'assurer que c'était bien moi et non pas, une illusion. Contrairement à elle, je n'avais pas le pouvoir de changer d'apparence. Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui faire croire que je n'étais pas réellement là, elle avait dû avoir quelques problèmes, avant de se retrouver ici, mais cette question, je la lui poserais le moment venu. "Où étais-tu passée?!" Était la question qui m'importais le plus, je l'avais cherchée pendant un moment, j'avais même demandé conseil à Charles, mais avec ce qu'il m'avait dit à l'époque, je pensais qu'elle préférait simplement m'éviter. Je savais aussi que le jour ou elle voudrait me retrouver, elle finirait par y arriver, du manière ou d'une autre. Mais là, il semblerait que c'était plus, qu'une simple coïncidence. Une heureuse coïncidence. 

Ces quelques mots que j'avais prononcés, avaient eu l'effet escompté. Celle qui avait été autrefois, une élève, une amie, une amante, venait de relâcher le revolver qu'elle tenait en joug, le canon collé froid collé sous mon menton. Elle le posa donc sur le bureau. Je voyais son regard changé, elle semblait soulager, plus détendue alors qu'elle posait ses doigts sur mon visage, fin d'en analyser tous les traits. Tandis qu'elle me scrutait, je ne bougeais pas d'un pouce, je la dévisageais juste calmement. 

Il fallait dire que j'étais soulagé de la revoir, alors je l'admirais aussi, scrutant tout comme elle chaque parcelle de son visage. Elle n'avait clairement pas changé, elle avait gardé les mêmes traits que quand je l'avais rencontré, comme un diamant, la perfection à l'état brut. Elle était sous forme humaine, c'était peut-être pour ça que je ne voyais pas la différence, puis avec son pouvoir, elle pouvait se rajeunir ou se vieillir, mais j'étais sur d'une chose, même sous sa forme bleue naturelle, elle serait toujours aussi resplendissante. 

Je lui souriais quand elle me disait, que malgré mes quelques années en plus et ce qui était venue avec, les rides et tout ce qui s'en suit, je voyais dans son regard que malgré les années qui étaient passées, on avait toujours ce lien fort qui nous unissait à chaque fois, cet amour indélébile. On en venait à se poser la tête, l'une contre l'autre, front à front, nos lèvres n'était qu'à quelques centimètres, l'envie de l'embrasser était palpable, mais du temps était passés depuis notre dernière rencontre, était-ce raisonnable d'en arriver là aussi vite, que pensait-elle et que ferait-elle à ma place, que pouvait-elle se dire malgré tout ce qui nous était arrivés?! Allais-je oser ou devais-je me contenir. 

Sa voix se fit plus douce, alors qu'elle me racontait ce qui lui était arrivé après l'épisode d'Apocalypse et de Thanos. Puis alors qu'elle se blottissait contre moi et que je la serrais dans mes bras, je passais ma tête sur le côté de manière à avoir le menton posé sur son épaule, ma joue contre la sienne. Et à mesure ou elle me contait son récit, j'ouvrais les yeux étonnés, ne bougeant plus. Je fixais, le mur derrière, elle en me repassant, certaines scènes en tête, don le passage où j'étais venue à l'institut pour découvrir que Charles était revenu parmi les vivants tout comme une partie du monde. Tout ce temps, elle était là, en sécurités près de Charles. Pourquoi ne m'a t-il rien dit, alors que je lui avais demandé des nouvelles d'elle. Pourquoi me l'avoir caché, était-ce pour ne pas qu'elle revienne à mes côtés?! Félicitation Charles, ta parfaitement réussis ton objectif, de la protéger. À un tel point, quelle est revenue à moi sans ton aide.

La manie qu'il avait d'entraver ses précieux x-men et de leur enlever tout libre-arbitre, comme des monstres que l'on mettrait en cage. J'étais profondément attristé par cette révélation ou plutôt déçu et en colère. Comment aurait-il pu se dire, je vais lui cacher la vérité, c'est une bonne idée. Mais passons, c'était Charles, le contraire m'aurait étonné. Quand elle termina son récit, je me dégageais délicatement en reculant d'un pas et la fixais dans les yeux et lui dit calmement "Oh et bien, il m'a bel et bien retrouvé, grâce au cérébro, et j'étais bien en vie. Il m'a caché de toi, comme il t'a cachée de moi..." Je m'arrêtais quelques secondes, puis repris " Je suis venue jusqu'au manoir pour le rencontrer, alors que les nôtres se faisaient Kidnapper par un humain complètement givré, tu as dû en entendre parler... J'ai même fait partie de l'équipe qui a intervenue pour les sauver. Une intervention bien courte en ce qui me concerne..." Je m'arrêtais une nouvelle fois quelques secondes et repris à nouveau " Tu étais au manoir tout ce temps?! Pourquoi Charles a-t-il tout fait pour nous éloigner loin de l'autre?! Si j'avais su..." Ce qu'elle m'avait dit, était une révélation assez difficile à entendre pour moi. Je posais ma main sur sa joue, la caressant avec le pouce alors que je balayais son visage du regard.

Ainsi Charles avait tout fait pour l'éloigner du bunker du chasseur de tête, pour l'éloigner de moi... Il devait se douter que ce jour finisse par arriver, que de l'emprisonner dans une cage, n'était pas fait pour elle, qu'elle finirait par la brisée. Tous les choix qu'il faisait, finissaient de se retourner contre lui. C'était la cause et l'effet, de vouloir empêcher que ses précieux étudiants ne grandissent et qu'ils restent de simple enfant. Ça a toujours été le point faible de Charles. 

Je profitais de ces petits moments de tendresse que me donnait Raven, ses petits baisés qu'elle me donnait, trahissant son envie de m'embrasser comme avant, comme-ci qu'elle attendait ce moment depuis longtemps. Alors, elle finissait par m'embrasser sur les lèvres, son désir et le mien, que j'avais tenté de camoufler, en essayant de ne pas succomber à ses appels, mais alors que ses lèvres se posaient sur les miennes, je ne pus contenir ce désir qui éclatait en moi. Je posais alors ma main sur sa nuque et profitais de ce moment. 

Tout le stresse que j'avais pu emmagasiner depuis la fin d'Apocalypse, s'estompa tout à coup. Relâchant cette pression, alors que je resserrais un peu plus l'étreinte de nos corps. Mes mains venaient à descendre le long de son corps, jusqu'au bas de ses fesses, je la soulevais alors du sol et la portais pour venir l'asseoir sur mon bureau. " Tu m'as manqué..." Lui chuchotait à l'oreille avant, de l'embrassé à mon tour. J'espérais, que rien ni personne n'interrompe ce moment. C'était le premier moment agréable que je passais depuis Apocalypse, un vrai moment de détente... Un moment qui me rappelait certain souvenir que j'avais passé avec elle. 

Dehors, il commençait à se faire tard et le soleil allait bientôt ce coucher. Cela voulait dire aussi, que les gens finiraient par rentrer chez eux. Tout comme ma fille, j'aimerais vraiment pouvoir la lui présenter... si seulement pour une fois, elle pouvait désobéir au couvre-feu que je lui avais imposé.

Je profitais de cet agréable moment avec Raven. À mesure où l'on s'embrassait, je sentais l'envie et l'excitation que me donnaient ces baisers. Je voulais que ce moment dure éternellement, mais que voulez vous quand on passait un bon moment le temps passait si vite, alors qu'au contraire, quand on passait un mauvais moment, le temps semblait se ralentir. Raven me couvrait donc de baiser et de caresses, elle déboutonnait ma chemise, presque à la déchirer. Après l'avoir posée sur mon bureau ou elle avait dégagé tout objets qui pouvait la gêner. Mes mains qui étaient toujours posées au niveau de ses fesses, je les faisais glisser en remontant, passant mes mains sous son haut, afin d'y caresser sa peau, remontant jusqu'au niveau de son buste, pour effleurer les côtés de sa poitrine. Voyant son empressement, alors qu'elle me déboutonnait ma chemise, je commençais alors, à sentir l'envie monter et attrapais sa taille pour commencer à lui déboutonner son jeans. Je savais qu'il me restait très peu de temps et j'étais prêt à tout donner maintenant. Je savais que l'heure tournait et que Lorna, allait rentrer d'une minute à l'autre.

B iensur ma "maison" si on pouvait l'appeler comme ça, était sur deux étages, le rez-de-chaussée ou était, salon, cuisine, chambre, toilette et Chambre, bureau, toilettes au premier étage. C'était un petit lotissement, comme tous les lotissements sur l'île. Donc pour que Lorna, puisse nous surprendre, il fallait qu'elle entre, puis qu'elle monte l'étage, c'était bête pour moi de penser à ça, sur le moment, mais pour moi, c'était du temps bonus pour profiter du moment que je passais avec Raven. Du coup, j'aidais Raven à déboutonner ma chemise, en l'enlevant complètement et la prenais dans mes bras, pour aller l'allonger sur mon lit. La, je pouvais continuer de l'embrasser avec encore plus d'envie à mesure ou l'excitation augmentais au fur et à mesure. Je lui enlevais son jean et m'allongeais sur elle. Je commençais donc de l'embrasser sur la bouche et descendait petit à petit le long de son corps, continuant de l'embrasser tout en descendant encore et encore...

Alors que je l'embrassais langoureusement tout en bas. Je finis par lui enlever complètement ces sous-vêtements. Dans l'empressement et l'envie irréductible, j'enlevais aussi tous mes vêtements, afin de finir moi-même nue comme un ver. Je m'allongeais alors sur elle. Nos corps s'entrelaçaient, dans un mouvement de, va et vien de mon bassin. Je pouvais en quelques sortes lui démontrer que je n'avais rien perdu de ma vivacité et de mon énergie. Je profitais de ce doux moment, car c'était une femme que j'aimais vraiment et le plaisir s'en décuplait. La chaleur de nos corps décuplait aussi la sensation de plaisir.

Il y avait longtemps que je n'avais pas fait ce genre de chose, ma dernière fois était à l'époque d'avant la guerre contre Thanos, à l'époque où je vivais encore avec ma femme. Biensur, elle fut tuée par les soldats en même temps que ma fille Nina...De l'eau avait coulé sous les ponts depuis, puis je profitais du moment que je passais avec Raven. Je continuais dans mon élan, l'embrassant sur la bouche et dans le cou à mesure ou nos corps s'entrelaçaient toujours, la chaleur, notre transpiration, le mouvement du bassin qui s'accelerait par moment et était plus lent par d'autres... Ravivant cette flamme brulante qui était éteinte depuis longtemps...