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 not even they can stop us now

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Alison Blaire
Alison Blaire
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not even they can stop us now - Page 2 0m7m


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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now - Page 2 EmptyMar 26 Mar 2024 - 0:25


not even they can stop us now


jeudi 13.02.25
@Johnny Stormtenue


mais qu’est-ce qu’il me veut celui-là ? Elle n’a pas le temps pour ses conneries, Ali, puisque contrairement à lui, elle est capable de se concentrer plus de deux secondes sur ce qu’on lui demande de faire. Des défauts, elle en a à la pelle et elle ne s’emploie nullement à les corriger certes, en revanche, lorsqu’elle s’engage dans un projet, elle met un point d’honneur à respecter le contrat qui est le sien et la raison pour laquelle on lui fait confiance : parce qu’elle met toute son énergie dans son rôle, qu’on lui demande de chanter ou de faire l’actrice — même si elle maîtrise davantage le premier que le second, c’est clair. Alors, elle ne cache nullement l’agacement que cette intervention pour le moins stérile lui procure puisque, si elle tend une oreille désintéressée à son partenaire, c’est pour mieux entendre l’affligeante banalité et incohérence de son esprit qui peine à raccorder les deux bouts. « Ça me va bien hein ?! Pour ce qui est des conseils, chérie, je doute que tu sois capable d’en recevoir. » c’est pas le poisson qui nage le plus vite dans la rivière, celui-là Un peu perplexe d’avoir été dérangée pour ….rien, la blonde fronce les sourcils pour considérer avec mépris son interlocuteur qui ferait mieux de fermer sa gueule, avant de faire rouler ses billes verdâtres en haussant ses sourcils. Il l’interpelle pour lui dire qu’il n’a rien à dire… Brillant de bêtise mais rien de surprenant aux yeux de la chanteuse qui ne prend même pas la peine de lui répondre.

Elle a plus intéressant et plus important à faire, puisque Alison doit laisser place à Olivia : prenant une fine inspiration pour reprendre sa posture neutre, elle réajuste son port de tête en secouant légèrement ses mains dans le vide, à l’image de son rituel lorsqu’elle doit monter sur scène ; quoique ce soit devenue son quotidien, elle éprouve la même sensation euphorique et grisante chaque fois qu’elle rejoint son public. Pour l’instant, elle ne ressent rien de semblable… être actrice est beaucoup moins drôle que ce qu’elle s’imaginait. « C’est parti. » dit-elle avec un demi-sourire tandis qu’on vient, une dernière fois, pigmenter de nouveau la couleur de ses lèvres, juste avant qu’on ne sonne le début de la première prise !
      Et pas n’importe laquelle. La déclaration d’amour entre deux idiots incapables de se rendre compte de ce qu’il y a juste sous leurs nez. Elle trouve ça con, Ali, mais elle s’est engagée alors elle ne va pas décamper même si le scénario ne la fait pas rêver. Son partenaire non plus, d’ailleurs.

La caméra est alors orientée vers la silhouette de Kyle, qui avance le long de la ruelle de sa démarche lassée et fatiguée, alourdie par le poids d’une vie qu’il n’a pas désiré, et dont il est prisonnier. De l’autre côté, la blonde attend qu’on lui fasse signe avant de s’élancer à sa suite d’un pas pressé, ses yeux émeraudes ne quittant pas le dos de son pseudo-bien-aimé tandis qu’elle mord le coeur de ses lippes déclinées en un sourire tendre. Elle joue bien les amoureuses, Ali ! Il faudrait qu’elle essaye, un jour. Mais pas trop tôt non plus. « Kyle ! » Tente-t-elle de l’interpeller, sans succès puisque l’homme est plongé dans ses pensées, ce qui n’empêche point l’amoureuse de poursuivre son périple, jusqu’à ce qu’elle puisse déposer sa fine main aux ongles élégants sur son épaule, afin de l’interrompre dans sa marche. Olivia le contourne alors sans le quitter des yeux, guidant ses pas jusqu’à se poser devant lui et, par la magie inexplicable du scénario, un vent vient souffler ses cheveux en avant, distillant son parfum féminin agréable. « J’avais peur de te rater… » Souffle-t-elle d’une voix douce, son sourire prenant de plus en plus de place sur ses lèvres avant qu’elle ne baisse les yeux quelques secondes, dans une timidité qui ne lui ressemble assurément pas mais, force est de constater qu’on y croit. « Kyle, je… Il y a quelque chose dont je voudrais te parler… » Comme écrit dans ce putain de scripte à la con, elle mordille le coin de sa lèvre avant de lever un oeil hésitant en sa direction, attendant qu’il lui donne la réplique. Qu’il se grouille, elle n’a pas son temps.
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HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now - Page 2 EmptyMar 2 Avr 2024 - 19:59

NOT EVEN THEY
CAN STOP US NOW


C’était la première fois que les choses se déroulaient ainsi sur un plateau de tournage. Enfin, c’était la première fois pour moi. Je savais que mon comportement posait  souvent problème, que j’avais tendance à agir…à ma manière disons et que parfois, ça dérangeait les gens. Est-ce que j’en avais quelque chose à foutre ? Non clairement, parce que jusqu’ici en fait, je n’avais jamais rencontré quelqu’un capable de me dire les choses en face. Avant, tout le monde se taisait, parlait dans mon dos où allait se plaindre à Helen. Et c’était elle qui venait me voir, qui tentait toujours d’arrondir les angles malgré son franc parlé et Helen était la seule personne que j’écoutais, parce que je l’adorais, parce qu’elle était la seule capable de me supporter.
C’était donc la première fois qu’il y avait une ambiance aussi électrique, que la tension était presque palpable parce que la mini-diva en face n’en faisait qu’à sa tête. Parce qu’elle avait un caractère de merde, parce qu’elle était égocentrée et qu’elle se fichait complètement de la manière dont le monde tournait, tant qu’il tournait autour d’elle. Quelque part, je devais le reconnaitre, on avait quelques similitudes dans notre manière de faire…mais putain, elle me sortait par les yeux.

Sauf que l’heure n’était pas au procès de la blonde dont l’égo compensait largement la taille, non là, il fallait que j’entre dans mon rôle alors que je déambulais dans cette rue reconstituée. Au fond, j’en voulais à Helen et je m’en voulais d’avoir accepté cette daube. Parce que c’était une daube, il ne fallait pas avoir peur des mots. Je ne comprenais toujours pas ce que je faisais ici, pourquoi j’avais accepté ça. Moi qui sortais d’un film que l’on pourrait qualifier d’historique, je me retrouvais sur un truc à l’eau de rose qui visait un public soit âgé, soit trop jeune. Et le pire, c’était que je risquais d’avoir une étiquette bien foireuse à cause de ce tournage.
Et là, pour le tout début, on commençait par une scène où elle devait avouer ses sentiments. Honnêtement, je doutais qu’elle sache à quoi elle avait affaire. Elle n’était pas du genre à avoir des sentiments. D’ailleurs, est-ce qu’elle ressentait quelque chose mis à part de l’estime pour sa petite personne ? Un sourire naquit sur mes lèvres suite à cette pensée et je continuais à marcher, lentement, dans la peau de ce pauvre type qu’était Kyle.

Enfin, j’entendis sa voix dans mon dos. Si moi, Johnny, j’avais envie de l’ignorer, il y en a un qui ne pouvait pas en faire autant. Pourtant, Kyle avançait encore de quelques mètres, probablement perdu dans ses pensées. Comme à l’accoutumée, il était entrain de refaire sa vie, d’imaginer ce qu’elle aurait pu être s’il s’était donné une chance, s’il avait fait certaines choses autrement. Fourrant une main dans la poche de son pantalon à l’approche du perron de sa maison, il fut stoppé dans son avancée par cette main qui venait de se poser sur son épaule. Il fut arraché à ses pensées, releva précipitamment la tête et son regard tomba aussitôt sur cette femme, Olivia.

« J’avais peur de te rater… »

Comme prévu, cet abruti de Kyle resta silencieux, complètement interdit face à cette femme qui avait toujours fait battre son cœur. Il l’avait aimé, il l’aimait encore et il continuerait de l’aimer, mais sans qu’elle le sache. Parce que Kyle était une petite victime incapable d’assumer les choses et encore moins capable de dire à Olivia qu’il la désirait depuis la nuit des temps. Si ça avait été moi…Bref, moi j’avais autre chose à faire. Comme continuer à élever la température du corps d’Alison, histoire que cela commence à être inconfortable. Mais inconfortable dans le sens bouffée de chaleur et transpiration abondante et là, là je pourrais estimer que ma vengeance serait parfaitement accomplie.

« Kyle, je… Il y a quelque chose dont je voudrais te parler… »

Time to act. Kyle croisait finalement le regard de celle qu’il avait toujours aimé…mais qu’il avait accepté de laisser partir, pour son travail, pour la vie dont elle avait toujours rêvé et dont il ne pouvait pas faire partie. Kyle était le genre de type capable de sacrifier pour celle qu’il aimait, pas moi. C’était beau, j’en avais rien à foutre. Kyle soupira, pinça ses lèvres, arborant une expression à la limite de la compréhension et de la souffrance. Putain, j’étais vraiment bon.

« Olivia. Ça fait des années qu’on se rate, qu’on se croise sans jamais se trouver. Je sais de quoi tu veux me parler, je sais ce que tu veux me dire. Je sais, je sais et c’est la raison pour laquelle je ne veux pas l’entendre… Ça fait quoi ? Deux ans que tu es partie ? Il n’y a pas eu un jour où je n’ai pas pensé à toi. Pas un. Et même si…même si tu es là, même si j’ai rêvé plus d’une fois de te revoir, que tu sois là, juste en face de moi…S’il te plait, ne me fait pas espérer…Je ne veux plus avoir à souffrir de tout ça. »

Bordel, ce script était répugnant. Non vraiment, j’avais envie de vomir à chaque mot face à toutes ces mièvreries et pourtant, j’étais parfait dans mon rôle. Blessé, torturé, les larmes aux yeux, passant une main dans mes cheveux parfaitement coiffés comme pour me donner du courage. Ouais, on pouvait vraiment me donner n’importe quel rôle, j’excellais.  


I'm better this way, my way. No, I won't turn away
Pando


cuz i'm a hustler
I ain't afraid of the pressure when it comes on stronger, 'cause I'm always pushing through you, always going harder, when everyone is through, i’ll be here longer. ▬ yeah i'm a hustler
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now - Page 2 EmptyVen 5 Avr 2024 - 17:24


not even they can stop us now


jeudi 13.02.25
@Johnny Stormtenue


Pourquoi il fait si chaud ? Ce n’est pas la question qu’elle devrait se poser mais c’est pourtant la seule chose qui tourne dans son esprit, qui s’efforce de rester concentré malgré la désagréable sensation de canicule qui s’étale à l’intérieur de son corps. Habituée au fait d’être sous le feu des projecteurs — au sens propre comme au sens figuré, Ali ne comprend pas pourquoi, tout à coup, elle a l’impression d’être en train de bronzer au bord d’une villa en plein mois d’août après s’être enduite d’huile de monoï. Est-ce que c’est le stress de la première fois ? Après tout, elle n’a jamais tourné dans un film avant aujourd’hui alors… Oui, c’est sûrement ça.

Sur cette pensée légitime, convaincante et rassurante, Ali tente d’ignorer la chaleur de sa peau pour se fondre dans son rôle, et s’élance à la poursuite de son partenaire pour l’intercepter dans sa marche, donnant l’impression qu’ils sont seuls au monde alors que, autour d’eux, s’anime une batterie de réalisateurs, assistants et équipe de tournage. La magie et le secret du cinéma, auxquels Ali n’est pas encore habituée ; elle est plusieurs fois tentée de tourner son menton lorsque les personnes de l’autre côté de la caméra circule mais, restant dans son rôle malgré les difficultés, elle est suffisamment persuasive pour que le tournage continue.
      Kyle pince ses lèvres sous l’amorce d’Olivia, exprimant toute la souffrance accumulée durant ces années ; bien qu’il l’horripile au plus haut point, Ali est forcée de reconnaître que l’asperge blonde est un acteur remarquable, quand il veut bien se concentrer. Forcée de lever le menton pour le regarder — puisque cette demeurée d’Olivia ne prend pas la peine de porter des talons dignes de ce nom, la blonde observe chacune de ses expressions sans suivre le script, réellement admirative de sa capacité à mimer une expression qui, elle le pense, n’a jamais dû l’effleurer. Il est facile d’y croire quand on ne connaît pas l’acteur : il est bon mais aussi incroyablement con d’après elle. « Olivia. Ça fait des années qu’on se rate, qu’on se croise sans jamais se trouver. » Que c’est poétique. Et putain qu’elle a chaud. « Je sais, je sais et c’est la raison pour laquelle je ne veux pas l’entendre… » Personne pour lui faire du vent ? « Ça fait quoi ? Deux ans que tu es partie ? Il n’y a pas eu un jour où je n’ai pas pensé à toi. » Elle a soif. De l’eau. Fraiche. « Pas un. Et même si…même si tu es là, même si j’ai rêvé plus d’une fois de te revoir, que tu sois là, juste en face de moi… » De l’eau avec des glaçons. Oh, oui, elle en rêve. « S’il te plait, ne me fait pas espérer…Je ne veux plus avoir à souffrir de tout ça. » Quelle couille molle passe dans son esprit en même temps que la chaleur éparpillée dans son corps, si bien qu’elle prend une fine inspiration en papillonnant des cils, ce qui est cohérent avec le discours : elle ne s’y attendait pas. Il est mou du bulbe, Kyle.

Levant de nouveau le menton vers lui pour que leurs regards se croisent, elle plisse ses sourcils d’un air contrit en disant, d’une voix curieusement douce : « C’était le boulot de mes rêves, Kyle. Et je pensais sincèrement être heureuse en partant pour poursuivre ma carrière, mais… » Une petite pause comme c’était écrit. Puis elle reprend. « En réalité, c’était toi, mon rêve… » Puisqu’Olivia est la plus courageuse des deux, elle s’avance d’un pas afin de réduire l’espace entre leurs deux corps, comme c’était écrit ; elle incarne la femme forte et indépendante qui prend les devants et ne se laisse pas guider par l’homme, blablablablabla. Il fait toujours chaud sur un plateau de tournage ? « Ne me dis pas qu’il est trop tard, Kyle… » Olivia attend, puisque Kyle ne donne pas la réponse tout de suite afin de faire durer le suspens chez le spectateur. Mais alors qu’elle doit agripper le tissu de son haut afin de l’attirer contre elle et l’embrasser, Alison se détourne plutôt pour faire face à l’équipe de tournage, s’excusant en disant, d’une voix essoufflée : « Je suis désolée, j’ai horriblement chaud… » Tandis qu’elle se laisse retomber sur une chaise, on se précipite à son encontre pour lui donner une bouteille d’eau et tamponner son visage afin d’effacer les petites perles de sueur sur son front, en s’étonnant de sa température corporelle puisque, même sa peau est brûlante, si bien qu’on se questionne sur une possible fièvre. Mais qu’est-ce qui se passe ?
crédits/aiwenore



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