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 not even they can stop us now

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Alison Blaire
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MessageSujet: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyMer 13 Mar 2024 - 19:51


not even they can stop us now


lundi 10.02.25
@Johnny Stormtenue


« T’as pris ta décision concernant Balmain ? Ils attendent toujours ta réponse. » Le nez tourné vers la vitre, derrière laquelle défile le paysage new-yorkais, Alison presse ses lèvres l’une contre l’autre en levant légèrement le menton avec mépris, visiblement irritée que son attaché-de-presse la brusque aussi soudainement dans pareille réjouissance ; n’est-elle pas en route pour commencer sa carrière d’actrice, éblouir le monde de son talent jugé indéniable et pourtant pas encore éprouvé ? Est-ce le moment de l’importuner avec des sottises aussi profondes qu’une campagne pour un parfum grotesque ? Alors que la voiture de luxe s’immobilise à un feu-rouge, elle appuie son coude contre la portière, son bras fléchi en arc-de-cercle tandis qu’elle tourne lentement — trop lentement, sa figure maquillée vers le pauvre Rhett, en caressant sa propre chevelure blonde d’une main distraite. « Eh bien, ils vont attendre encore. Je n’ai pas décidé, sinon je te l’aurais fait savoir. Tu as mon thé matcha j’espère ? » Ce n’est pas une demande mais une mise en demeure : il sait que s’il n’a pas la boisson de la star, il risque d’être expulsé de la banquette sans aucune autre forme de procès, abandonné sur le trottoir où la pluie ruisselle. « J’ai. Tiens. » Il lui tend la boisson verte, contenue dans un gobelet en plastique qui finit entre les mains manucurées de la diva, qui s’empresse de capturer la paille entre ses lippes pour en aspirer une longue gorgée. « D’accord Ali, prends le temps d’y réfléchir si tu veux mais… » Sans parler, elle ferme sa main libre en forme de poing pour ne laisser lever que son index, qui se dresse en direction de Rhett afin de le faire taire : autant vous dire qu’il obéit, le malheureux. « Ravale ta salive, je ne veux rien entendre parce que j’en ai rien à foutre. » Croyez-le ou non mais, pendant qu’elle sirotait tranquillement sa boisson en scrollant sur son téléphone portable, riant parfois aux publications croisées sur son feed, il n’a plus pipé mot durant tout le trajet.

Une fois arrivée aux studios, escortée par des hommes vêtus de costumes noirs qui la suivent comme son ombre en scrutant les alentours pour palier à la moindre menace, Alison est accueillie par les éloges et les sourires qui semblent dus : il n’y a, visiblement, aucune autre façon de célébrer sa venue en ces lieux, et elle ne s’étonne guère du traitement glorifiant qu’on lui accorde. Se fardant d’un sourire chaleureux — qui est de façade pour les bonnes relations avec ses pairs, la blonde se prête volontiers aux présentations et discutions éphémères qui accompagnent son passage dans les couloirs, en essayant de dissimuler au mieux l’excitation que la situation lui cause. Mais quand bien même tient-elle à figer son masque indifférent, puisqu’elle pense sincèrement mériter ce qui lui arrive malgré son absence d’expérience en la matière, beaucoup de signaux la trahissent : tout d’abord, même si elle est perchée sur des talons vertigineux, elle avance d’une démarche rapide, bien trop pressée pour être naturelle, et celle qu’on ne peut qualifier de plaisante se prête pourtant à afficher un air enjoué depuis quelques minutes déjà, sans que cela ne soit feint. Du moins, pas totalement. « Soyez la bienvenue, Mademoiselle Blaire. C’est un plaisir de vous avoir avec nous. » D’un geste coquet, elle retire ses lunettes de soleil pour poser ses opales émeraudes sur le visage de son interlocuteur, aussi bedonnant que chauve. « Je n’en doute pas. » Rehaussant ses épaules de quelques degrés durant un court instant, elle élève ses sourcils en même temps que son sourire s’agrandit sur sa bouche rosée, juste avant qu’elle ne soit invitée à pénétrer dans la salle pour rejoindre les autres acteurs, déjà rassemblés autour d’une longue table rectangulaire, tous assis à une chaise derrière un pupitre avec leur nom de scène, ainsi que le nom de leur personnage. « Venez avec moi. » Le chauve, pensant ce jour être béni, lui intime une main dans le bas du dos pour l’aider à avancer en direction de la chaise qui lui est destinée, et sur laquelle elle prend place d’un mouvement souple. Caressant l’assemblée d’un regard vaporeux, elle maintient son joli minois charmeur en croisant ses jambes d’une manière tout à fait élégante, en émettant un petit soupir aigu : ah, la chance qu’ils ont de respirer le même air qu’elle, quand même.

« Maintenant que nous sommes au complet, nous pouvons commencer. Monsieur Storm, voici votre partenaire à l’écran pour ce film… Mademoiselle Blaire, vous connaissez déjà monsieur Storm ici présent ? » Le chauve taillé dans un costume gris se penche en sa direction tandis qu’elle noue ses deux mains autour du genou qui domine l’autre, tournant son menton en direction du dénommé dans un battement de cils. Elle l’examine alors durant quelques frêles secondes — mignon dans son genre, n’ayant guère besoin de poursuivre son observation pour déclarer, d’une voix toujours enjouée et totalement décomplexée, le regard porté sur le chauve ayant une main appuyée sur le dossier de sa chaise : « Pas du tout. » Une chance, pense alors son attaché-de-presse, débout dans un coin de la pièce : voilà quelqu’un qu’elle n’a pas encore eu l’occasion de vexer. Plus pour longtemps, peut-être.
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyJeu 14 Mar 2024 - 15:57

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Je roulais des yeux en laissant échapper un très, mais très long soupir. Le genre de soupir où les joues sont rondes, gonflées et pleines d’un air qu’on laisse échapper doucement, lentement afin de bien faire comprendre à son interlocuteur que l’on est blasé. Après avoir fixé le plafond de la berline, je portais un regard tendre, enfantin et sur lequel je misais absolument tout. C’était mon dernier espoir, ma dernière cartouche pour faire comprendre à Helen que non, je n’avais pas envie de poser pour cette marque. Enfin, poser était un bien grand mot puisque pour être tout à fait honnête, il s’agissait de tourner dans un spot publicitaire pour une boisson énergisante, celle avec un taureau.
J’insistais donc un peu plus sur la manière dont je regardais Helen, agrandissais ce regard d’animal blessé, meurtri et me pinçais timidement les lèvres. J’étais au max, je ne pouvais pas faire plus. Si Helen ne cédait pas face à ma prestation de chaton apeuré, c’était fini. Je la regardais pianoter sur son Ipad, m’ignorer royalement pendant de longues secondes jusqu’à ce qu’elle daigne enfin scruter dans ma direction, haussant un sourcil désabusé.

« Sérieusement ?
- Ca marche pas ?
- Tu vas dire oui de toute manière.
- Jamais de la vie !
- Y aura Max Verstappen.
- On commence quand ? »

Gigotant dans tous les sens sur mon siège, manifestant ma joie les poings fermés en agitant frénétiquement les bras devant moi, je criais un yes silencieux…avant de soudainement m’arrêter, sous le regard outré et excessivement accusateur d’Helen. Est-ce que je m’étais emporté ? Peut-être un peu, oui. Mais bordel, j’allais enfin rencontrer Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, qu’est-ce que je pouvais demander de plus franchement ? J’avais déjà fait connaissance avec Leclerc, Ricciardo, Vettel, Raikonen (pas très causant, pas vraiment fun) et Lewis, qui était devenu un très bon ami cela dit en passant. Même s’il y avait évidemment d’autres pilotes que j’avais envie de rencontrer, avec qui j’avais envie de sympathiser, quoi de mieux que de voir le patron du game en personne ? Enfin, le patron actuel parce que Lewis restait mon préféré, de loin.
Je stoppais donc –avec énormément de regrets, ma danse de la victoire et soufflait une nouvelle fois face au manque d’entrain montré par Helen. Cependant, je notais qu’une fois de plus, elle savait comment me faire plaisir et surtout, comment me convaincre. En même temps, sur ce coup, ça n’avait pas été compliqué. La berline se gara devant les studios, j’en descendais en trottinant et en saluant les quelques fans qui semblaient avoir campé de l’autre côté de la rue. C’était toujours cool de les entendre crier mon nom. Relevant la manche de ma veste, je jetais un coup d’œil à ma montre, ne tardant pas à afficher un sourire victorieux.

« Tu vois, on est pas en retard ! »

Helen ne répondit pas, elle secoua simplement la tête et m’indiqua la marche en suivre en entrant dans les gigantesques bâtiments. Je laissais échapper un pff retentissant, chaussais mes lunettes de soleil et lui engageais le pas. Ce n’était évidemment pas la première fois que je me rendais aux studios New-Yorkais, puisque j’avais été là il y avait seulement deux ou trois mois, pour faire quelques retouches sur un mon dernier film. Je connaissais les lieux, je connaissais l’agencement et évidemment, je connaissais déjà toutes les têtes que je croisais sur le chemin de cette salle où d’autres acteurs et actrices étaient déjà installés. Eux par contre, je ne les connaissais pas. J’en déduisais donc que c’était les seconds rôles et qu’ils n’auraient pas trop de boulot sur ce film…dont je ne connaissais même pas le scénario.
Alors si, j’étais censé le connaitre, Helen m’en avait parlé, m’avait une fois de plus convaincu de me lancer mais…est-ce que je l’avais écouté ? Non, comme d’habitude. Helen parlait trop, je l’aimais bien, mais elle parlait trop. J’entrais dans la salle, prenais le temps de saluer tout le monde et attrapais deux cafés qui étaient posés sur plateau. J’en donnais un à Helen –il lui fallait bien ça pour me supporter, gardais l’autre pour moi et allais m’installer en face d’un écriteau portant mon nom, ainsi que le nom de mon personnage, que je ne pris pas le temps de lire, évidemment.

Chaise sur deux pieds, les miens croisés sur la table pendant que je sirotais mon café –sans avoir retiré mes lunettes, je haussais un sourcil en regardant la dernière personne arriver. Une petite blonde, plutôt mignonne au demeurant, avec un air à compenser la taille par un caractère de merde. Ma longue observation me valut un coup de pied d’Helen –assise derrière moi, qui manqua de faire tomber à la renverse. Le chauve qui l’accompagnait et dont j’avais oublié le nom prit la parole, j’en profitais pour me pencher un peu plus en arrière et murmurer à Helen.

« C’est qui la blonde ?
- Je te l’ai déjà dit deux fois, c’est Alison Blaire.
- C’est qui Alison Blaire ?
- Oh mon…Don’t start now, Johnny. Tu sais, la fois où tu étais un peu éméché et que tu as dansé, à moitié à poil sur une table en plein gala…
- Oh… »

Avec quelques détails et un peu de précision, je comprenais donc qui était le modèle réduit. Le chauve venait de finir les présentations et joignant l’index et le majeur sur ma tempe, j’adressais un petit salut à Blaire. Je reportais ensuite mon attention sur le maitre de lieu, comprenant d’un nouveau coup de pied dans ma chaise qu’il était l’heure d’être attentif.

« Nous sommes donc réunis pour vous révéler le script final de Remind me to forget. Comme vous pourrez le voir dans les livrets qui sont juste en face de vous, il s’agit d’un film romantique. Je dis film, parce que ce n’est pas une comédie, c’est une tragédie sur plusieurs vies. On suivra l’histoire de de Christian –Johnny et, Gail –Alison, qui sont deux âmes sœurs…sur l’intégralité de leurs vies ! Comme vous pouvez le lire, ils se rencontrent jeunes, blablabla, se retrouvent et se séparent, blablabla, se retrouvent et font le bilan de leurs vies, blablabla, se retrouvent et PAF ! Ils prennent conscience qu’ils sont fait l’un pour l’autre, s’engagent ensemble et blablabla. Tout ça avec les épreuves de la vie qui vont amener tout un drama, pathos, etc etc. »

Sourcils froncés, je n’écoutais plus parler le chauve. Je jetais un bref coup d’œil à Tom Pouce avant de tourner mon visage sur le côté et de me balancer un peu plus en arrière pour capter l’attention d’Helen.

« J’ai signé pour ça ?
- Alors, mot pour mot, Johnny. Tu as dit : je m’en tape du scénar tant que ma partenaire est mignonne.
- Merde…et toi t’as rien dit ?!
- J’ai…euh… »

Je tournais encore plus la tête, essayant d’apercevoir le visage d’Helen avant de me rendre compte que le silence s’était installé autour de nous et que toute l’assemblée avait ses yeux braqués sur nous. Rien d’alarmant, Helen et moi venions de chuchoter. Néanmoins, je passais nerveusement la main sur ma nuque avant d’interroger le chauve du regard, me demandant ce qu’il attendait de moi.

« Monsieur Storm, des questions ?
- Des questions non, des doutes oui. Alors si, peut-être…enfin, j’me disais, les noms de persos sont négociables ? Parce que franchement, je crois pas vraiment avoir une tête de Christian…et elle a clairement pas une tête de Gail ! »
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:55


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lundi 10.02.25
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« Nous sommes donc réunis pour vous révéler le script final de Remind me to forget. Comme vous pourrez le voir dans les livrets qui sont juste en face de vous, il s’agit d’un film romantique. » Ses doigts aux ongles manucurés et légèrement espacés s’avancent pour saisir le dit livret, qu’elle ouvre près de son visage, juste à la hauteur de son nez. « Je dis film, parce que ce n’est pas une comédie, c’est une tragédie sur plusieurs vies. On suivra l’histoire de de Christian –Johnny et, Gail –Alison, qui sont deux âmes sœurs…sur l’intégralité de leurs vies ! » Elle ne peut s’empêcher de grimacer en remontant le coin de sa lèvre supérieure, ses yeux furetant en direction de celui qui fait entendre sa voix. « Original. » Marmonne-t-elle d’une voix basse, juste avant qu’il ne reprenne la parole. « Comme vous pouvez le lire, ils se rencontrent jeunes, blablabla, se retrouvent et se séparent, blablabla, se retrouvent et font le bilan de leurs vies, blablabla, se retrouvent et PAF ! » Elle lui fout une gifle ? C’est pour ça le PAF ? « Ils prennent conscience qu’ils sont fait l’un pour l’autre, s’engagent ensemble et blablabla. » Ah non, pas de gifle. Dommage. Alison est douée pour en donner : elle n’aurait pas eu besoin de jouer la comédie. « Tout ça avec les épreuves de la vie qui vont amener tout un drama, pathos, etc etc. » Ses sourcils rehaussés sur son front plissé — non, ce ne sont pas des rides n’essayez même pas de penser à ça, elle referme le livret en le déposant sur le coin de table devant elle, pas vraiment convaincue de l’histoire qu’on lui vend. C’est un truc mièvre comme une série d’adolescentes en mal d’amour. Encore. Il n’y en avait pas assez ?

Lorsque la perche blonde et la gueuse qui l’accompagne échangent des messes basses, tout le monde se tourne vers eux progressivement, et un silence respectueux se fait ; respectueux pour la plupart puisque, Alison, elle, tend l’oreille d’une manière tout à fait curieuse, ayant à coeur de se tenir informée de ce qui se passe. Nul doute que si le chant ne lui avait pas tendu les bras, elle aurait fait une excellente journaliste. « Monsieur Storm, des questions ? » Il n’a pas la tête de quelqu’un qui veut poser des questions, mais elle voudrait bien lui en poser, elle, à commencer par : où et quand ? « Des questions non, des doutes oui. Alors si, peut-être…enfin, j’me disais, les noms de persos sont négociables ? Parce que franchement, je crois pas vraiment avoir une tête de Christian…et elle a clairement pas une tête de Gail ! » L’ayant observé parler, elle ondule légèrement son menton de gauche à droite en pressant ses lippes maquillées dans une moue gourmande, si bien qu’elle ne tarde pas à rétorquer, d’une voix qui l’est tout autant : « Moi je t’appellerai bien… Daddy. » Le dernier mot a été mimé sans voix, avant qu’elle ne rentre ses épaules vers l’intérieur sous la malice. Fronçant son petit nez droit sous son sourire mutin, elle n’attend pour surenchérir derrière lui : « Je rejoins totalement Tommy, » « Johnny. » Souffle quelqu’un à travers la pièce, la perturbant quelque peu dans son récit, si bien qu’elle  agite mollement sa main dans le vide avant de basculer sa nuque en arrière pour balayer la salle d’un regard mauvais. « C’est ce que je viens de dire. » Elle n’a pas la mémoire des noms et des visages, principalement parce que sa mémoire s’en fout. Revenant en direction du chauve, elle se targue de nouveau d’un sourire charmeur pour reprendre, comme si de rien n’était. « Je le trouve un peu bancal, ce scénario… » Grimaçant sans perdre son sourire, elle allonge ses avant-bras sur la table tout en joignant ses mains, collant la pulpe de ses doigts les unes aux autres. « Si j’ai bien compris, ils se tournent autour pendant mille ans et s’envoient en l’air seulement quand ils sont fripés ? » Les sourcils légèrement froncés, elle impose une petite pause pour que tout le monde comprenne la gravité de la situation. « Ça fait rêver qui, exactement ? » Pas elle, visiblement, puisque ses avant-bras glissent sur la table pour s’en retirer, alors qu’elle appuie son dos au fond de sa chaise tout en déposant ses fines mains sur les accoudoirs, levant le menton pour interpeller le chauve. « Vous voyez ce que je veux dire ? » Elle ne sait pas s’il est réceptif à son discours mais, puisqu’il a le nez plongé dans son décolleté, il doit y voir quelque chose d’agréable. « C’est pas la terre promise mon chou, pas la peine de regarder comme ça. » Elle ne s’en offusque pas vraiment, étant même plutôt flattée bien qu’elle soit habituée à ce que les hommes se délectent de son physique. Elle ne le vit ni comme une oppression ni comme une quelconque vulgarité : ils ont des yeux, elle a de quoi être admirée. Chacun y trouve son compte, finalement.

« Essayons de nous calmer… » En geste d’apaisement, le chauve tend ses deux mains au-dessus de la table, la contournant pour s’éloigner de la blonde, qui le suit des yeux. « On peut modifier les prénoms si vous le souhaitez, monsieur Storm. Mais l’histoire restera la même, et je puis vous assurer que le film aura un franc succès. » « Auprès des vieux. Ou des puceaux. » Les jambes croisées, elle tend l’une de ses mains pour attraper le livret qui devient un éventail puisqu’elle l’agite près de son visage afin de ventiler. « Il fait chaud ici, non ? » Sans se retourner vers lui, Alison lève sa main libre pour claquer des doigts, obligeant Rhett à réduire l’espace entre les deux corps pour se rapprocher, se penchant au-dessus de son épaule pour entendre sa requête. « Sois un amour Rhett, va me chercher un soda. » Il hoche son menton et se redresse, mais elle le retient par une demande supplémentaire : « Avec une paille. J’ai du gloss. » Une fois Rhett sorti à la conquête d’un soda, elle offre un sourire à toutes les personnes que ses yeux émeraudes croisent, finissant par le blondinet, et la brune à côté qui la regarde avec un drôle d’air. « Qu’est-ce qu’elle veut ? » La question est adressée à Johnny puisque, de toute évidence, Alison ne traite pas avec le petit personnel des autres, le sien lui suffit largement.
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyVen 15 Mar 2024 - 11:22

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Helen était mal à l’aise, ça se voyait. Elle commençait à se ronger les ongles d’une main pendant que je donnais mon avis éclairé au chauve -que je n’arrivais pas à remettre, et les doigts de son autre main tapotait frénétiquement contre l’écran de son Ipad. Helen détestait être le centre de l’attention et lorsque tous les regards s’étaient tournés vers nous, lorsque la pièce s’était tue elle avait instantanément rougi. Pas rosi, rougi. Ses joues s’étaient empourprées, son cou était devenu un emballage de Kit-Kat et sans croiser le moindre regard, elle avait baissé le sien en passant une main nerveuse dans ses cheveux. Helen était une fille magnifique qui avait un peu moins de trente ans -impossible de me souvenir de son âge exact, elle avait de longs cheveux bruns qu’elle coiffait toujours dans une sorte de chignon ; tiré le matin, ébouriffé après une journée avec moi.
Ce qui était vraiment cool avec Helen, c’était que je ne lui faisais pas le moindre effet, elle était complètement imperméable à mes charmes et aussi surprenant que cela puisse paraitre, c’était réciproque. Sans réellement savoir pourquoi, je l’avais toujours considéré comme une sorte de petite sœur, même si évidemment, elle s’occupait mieux de moi que l’inverse. Mais j’adorais cette fille, je la rendais complètement folle, elle piquait des crises incroyables, elle n’arrêtait pas de me donner des ordres et de me diriger, mais je l’aimais bien. Vraiment.

Alors, sans vraiment porter plus d’attention que nécessaire à la boule qui m’avait posé une question, je lui répondais en me tournant vers Helen. Finissant mon explication en désignant passe-partout du pouce -outré par ces noms de personnages, je terminais mon mouvement pour demander silencieusement à Helen si ça allait. Elle hocha timidement la tête, toujours entrain de se remettre de ce mauvais moment qu’elle venait de passer et déjà, les couleurs sur ses joues s’estompaient. Je lui adressais un clin d’œil complice que je souhaitais rassurant, tapotais gentiment le genou qui était à ma portée et me retournais.

« Moi je t’appellerai bien…Daddy. »

Le dernier mot mimé du bout des lèvres pour que je le sois seul à comprendre, l’expression sur son visage, tout cela n’était rien comparé au sourire que je lui renvoyais, avenant et séducteur au possible, mixé avec un levé de sourcils significatif. Elle reprenait la parole et je n’écoutais que d’une oreille, puisque j’étais à nouveau tourné vers Helen qui me fixait avec des yeux ronds comme des billes, visiblement, elle savait aussi lire sur les lèvres.

« Elle a chaud sa pote ? »

Murmurais-je à Helen en désignant d’un mouvement de menton le petit chi…le type avec lequel elle était entrée quelques instants plus tôt. Le visage d’Helen s’illumina, ses lèvres s’étirèrent automatiquement alors qu’elle s’efforçait de retenir un rire.

« Concentre-toi, Johnny. »

Encore un truc de chuchoter et si d’habitude elle savait donner des ordres là, elle masquait son sourire d’une main et il s’agissait d’une simple demande. Parce qu’Helen me connaissait très, trop bien. Et elle savait qu’en cet instant, avec cette première question, j’étais prêt à surenchérir, à balancer toutes les vannes que j’étais entrain de préparer. Je levais les yeux au ciel, faussement déçu par la réponse d’Helen et je reprenais position -pieds sur la table et bras croisés sur le torse, pendant que mini-pouce avait prit le relai et donnait un avis très éclairé.
Je l’observais du coin de l’œil sans me départir du sourire amusé qui venait de naitre au coin de mes lèvres. Si je prêtais attention aux apparences et surtout à celles que je renvoyais, je devais avouer que j’avais trouvé une équivalence, voir même meilleure que moi. Cette fille était maquillée comme jamais –pas dans l’excès non plus, mais tout sur son visage indiquait que c’était du millimétré et, fronçant les sourcils, j’en venais à me demander combien de temps elle avait passé devant la glace ce matin…ou combien de personnes étaient nécessaires pour réaliser tout ce boulot.

« Ca fait rêver qui exactement ?
- La ménopausée qui fait son repassage. »

Coup de pied dans ma chaise. Tiens, y avait longtemps. Haussant les épaules sans réellement me soucier de ce que je venais de dire, je soutenais chaque regard –outré ou non, tourné vers moi.

« Bah quoi ?! Elle a pas tort, niveau public visé c’est pas dingue…et franchement, j’ai pas vraiment envie d’avoir une étiquette.
- Tu as déjà une étiquette, Johnny.
- J’aimais bien Tommy aussi.
- Pfff…je…
- Essayons de nous calmer…On peut modifier les prénoms si vous le souhaitez, monsieur Storm. Mais…
- Appelez-moi Tommy.
- Johnny !
- Mais l’histoire restera la même, et je puis vous assurer que le film aura un franc succès.
- Auprès des vieux. Ou des puceaux.
- Ou des ménopausées qui font du repassage !
- Ok. Stop. On fait une pause. »

Sérieusement ? On venait à peine de commencer et oui, pour être honnête, j’en avais déjà marre. Surtout que pour le coup, le projet ne m’emballait pas vraiment et même si j’avais signé –un contrat que je n’avais absolument pas pris le temps de lire, j’avais envie de partir. Comme ma voisine d’en face, j’attrapais le livret mais moi, c’était pour le feuilleter. Aller, au bas mot, je passais quatre secondes dessus. Le temps nécessaire pour faire glisser l’intégralité des pages entre mes doigts, de survoler quelques lignes, de me rendre que c’était trop long. Je soupirais en le jetant d’un revers de main sur la table.

« Il faut chaud ici, non ?
- On devrait aller boire un verre, ou deux…Mommy. »

Retour à l’envoyeuse, le dernier mot avait simplement été mimé pour qu’elle seule le comprenne. Et je manquais de perdre l’équilibre alors qu’Helen venait encore et toujours de frapper cette pauvre chaise. Je me rattrapais à la table pendant que la petite blonde parlait à son petit chi…à son assistant et lui faisait part de ses requêtes, bien précises, bien…diva. Damn, celui-là avait été murmuré un peu plus fort que d’habitude et j’écarquillais les yeux en me retournant vers Helen qui fixait intensément Alison.

« Qu’est-ce qu’elle veut ? »

Je pivotais une nouvelle fois sur moi-même –ce qui était gentiment entrain de me faire monter, pour croiser le regard de la blonde. Mes yeux se plissèrent alors que je cherchais à comprendre si le ton employé était celui d’une simple question, ou relevait plus d’une sorte de menace.

« Elle, s’appelle Helen. C’était la marque du gloss, c’est ça ?
- Oui…oui, c’est ça. C’était pour ne pas l’…
- …ne pas te déranger. Helen est timide. »

Marrant comme les rôles étaient soudainement inversés entre Helen et moi. Parce que si elle n’avait pas arrêté de taper dans ma chaise, je me retournais une dernière fois pour lui jeter un regard noir et qu’il était temps d’arrêter. Si j’étais capable de tenir tête à la diva de poche, ce n’était probablement pas le cas de mon assistante. Comme je l’aimais bien, je souhaitais la préserver. Un prêté pour un rendu quelque part, avec tout ce qu’elle faisait pour moi, c’était normal d’agir ainsi. Le fameux Rhett faisait son grand retour dans la pièce, trottinant comme le bon petit toutou qu’il était avec soda et paille entre les mains. Je jetais un bref coup d’œil au chauve qui était entrain de se prendre la tête –pas de s’arracher les cheveux clairement, en pleine discussion avec deux autres personnes et revenait à la blonde. Souriant, fier d’avoir évité le pire, j’allongeais mes avant-bras sur la table qui nous séparait et me penchais complètement dessus.

« Les pailles, c’est pas écolo…ceci étant dit, tu fais quoi ce soir ? »
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyVen 15 Mar 2024 - 17:32


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« Elle a chaud sa pote ? » Elle a l’ouïe suffisamment fine pour l’entendre : bien sûr qu’elle a chaud ! Ils ont mis le chauffage comme s’ils comptaient ouvrir un sauna dans le bâtiment, et malgré la jupe courte qui dévoile ses cuisses jusqu’à ses genoux, on ne peut pas dire qu’elle ressente le moindre frisson. Preuve en est, pendant que le chauve tente de temporiser la conversation, elle se départit de son perfecto en cuir marron, libérant ainsi ses bras  frêles et dévoilant son t-shirt blanc qui met parfaitement en valeur sa poitrine. Enfin, c’est à son tour de parler, et cela tombe bien car elle a des tas de choses à dire — comme d’habitude, oui. « Ça fait rêver qui exactement ? » « La ménopausée qui fait son repassage. » Elle grimace d’un air tout à fait désespéré, puisque autant le dire tout de suite : ce n’est pas son public cible. Et cela ne semble pas être celui de Gary non plus. Gary ? Tommy ? Jerry ? Bref. « Bah quoi ?! Elle a pas tort, niveau public visé c’est pas dingue…et franchement, j’ai pas vraiment envie d’avoir une étiquette. » « Tu as déjà une étiquette, Johnny. » JOHNNY ! Voilà. Putain, ça l’arrangerait qu’il en porte une, d’étiquette. Avec son prénom dessus. « Appelez-moi Tommy. » Rehaussant l’un de ses sourcils avec un air à la fois provocateur et amusé, elle ne peut s’empêcher de lui lancer un sourire qui se veut aussi complice que charmeur. Il est joueur. Elle aime jouer. Voyons qui joue le mieux ? « Johnny ! » Quelle rabat-joie, celle-là. « Tommy lui va très bien. » Sans nul doute désireux de recentrer la conversation sur le vrai sujet qui les concerne, le chauve parle d’une voix un peu plus forte que précédemment : « Mais l’histoire restera la même, et je puis vous assurer que le film aura un franc succès. » Ils n’ont peut-être pas la même définition de ‘’succès’’ ? Quelqu’un a un dictionnaire ? « Auprès des vieux. Ou des puceaux. » Quoique, les deux ne sont pas incompatibles, pense-t-elle sans avoir le temps de le préciser. « Ou des ménopausées qui font du repassage ! » « Elles ne comptent pas dans la catégorie « vieux » ? » Les deux enfants terribles usant bien rapidement de la patience du chauve, ce dernier passe ses mains sur son visage froissé en décrétant qu’il est l’heure de faire une pause, sans nul doute pour son propre bien. « Déjà ? » Si elle n’est pas emballée par le scénario du film proposé, force est d’admettre que faire tourner le chauve en bourrique l’amuse beaucoup et qu’elle est presque déçue de le voir se faufiler auprès de ses assistants, pour une discussion privée.

« On devrait aller boire un verre, ou deux…Mommy. » Oh. Daddy, c’est sensuel, affriolant, excitant. Mommy, c’est… Tout l’inverse. Dommage. Il était mignon avant d’ouvrir la bouche. Malheureusement, il n’a pas le loisir de voir son froncement de sourcils perplexe puisqu’il manque de perdre l’équilibre sur sa chaise, aidé dans cette bousculade par la brune qui se tient à côté de lui. Est-elle jalouse, celle-dont-elle-a-oublié-le-prénom ? Si Alison comprend pourquoi — elle est incroyablement sexy c’est une évidence, elle ne peut s’empêcher de lancer un regard dédaigneux en direction de Tommy. Draguer une autre femme devant la sienne… men are trash, depuis le temps qu’on le dit. « Tocard. » Marmonne-t-elle en relevant l’une de ses mains par-dessus son épaule pour accueillir sa canette fraiche sertie d’une paille, qu’elle capture presque aussitôt entre ses lippes rosées afin d’en boire quelques bienheureuses gorgées.

Mais si le mini-modèle détourne ses yeux du blond, la brune à ses côtés n’en démord pas et la fixe avec une persistance qui finit par l’agacer ; questionnant cette examination prolongée, elle est forcée de retrouver les opales de l’acteur car c’est ce dernier qui lui répond. « Elle, s’appelle Helen. C’était la marque du gloss, c’est ça ? » « Oui…oui, c’est ça. C’était pour ne pas l’… » Pourquoi elle bégaye, la cocue de service ? « …ne pas te déranger. Helen est timide. »  Que c’est chou. Chou et ennuyant. Alison espère qu’elle est moins timide au lit, sinon elle comprend pourquoi le blond va chercher fortune et aventure ailleurs. Libérant la paille, Alison incline son menton sur le côté pour que sa joue touche presque son épaule, tandis qu’elle affiche une moue tout à fait attendrie ; est-elle sincère ? Devinez. « Bichette. » En prévision d’une future réponse concernant le fameux gloss, Alison reprend une gorgée de son soda, sans voir venir le grand dadais qui allonge ses avant-bras sur la table afin de se pencher au-dessus de celle-ci, se rapprochant par la même occasion de sa personne. « Les pailles, c’est pas écolo… » Elle le toise en aspirant une longue rasade de son soda, mordant la paille entre ses dents blanches comme pour le faire chier. Non, en réalité, pour le faire chier tout court. « …ceci étant dit, tu fais quoi ce soir ? » Restant quelques secondes silencieuse et immobile face au culot de celui qu’elle pense être en couple, se contentant de plonger ses yeux charmeurs dans les siens, elle finit par passer la pointe de sa langue autour du sommet de la paille collée contre sa lippe inférieure, d’un geste très équivoque qui ne la fait point rougir, bien au contraire. « Ce soir… » Murmure-t-elle d’un ton lascif, abandonnant sa boisson sur le côté pour se redresser à son tour, se rapprochant alors du blond sans le quitter des yeux, ses iris verts passant d’un orbe bleuté à l’autre avant de descendre sur les lèvres de ce dernier, qu’elle dévore presque de son regard mais… « Je vais acheter un gloss avec Karen. » Détournant son corps au dernier moment, c’est en direction de la dénommée (ou presque) qu’Alison se penche, allongeant ses avant-bras face à la brune en courbant ses reins dans une posture pour le moins alléchante, qui met en valeur son fessier agréablement rebondi. « N’est-ce pas ? » « Euh… Moi c’est Helen… » Helen, Karen, Suzanne, quelle est la différence ? Lui octroyant un sourire gracieux malgré tout, Alison attrape un stylo qui se trouve sur la table tout en venant saisir très délicatement la main de la brune, sur laquelle elle inscrit le nom du fameux gloss qu’elle porte sur ses lippes délicieusement rosées, qui restent espacées lorsqu’elle écrit. « Je suis sûre qu’il t’ira super bien, chérie. » Se redressant très lentement, elle tourne son menton en direction de son futur partenaire pour le gratifier d’un sourire provoquant sans ajouter quoique ce soit avant de retourner à sa place, tout aussi sagement qu’elle est venue. Ou presque.
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyVen 15 Mar 2024 - 20:07

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Vraiment mignonne cette diva miniature. Sur le plan purement physique tout du moins. À mesure que les échanges fusaient, mon regard vagabondait dans la pièce. Je m’arrêtais sur chaque personne présente, sur chaque acteur, sur chaque actrice et franchement, personne ne lui arrivait à la cheville. Elle semblait tout droit sortie d’un de ces emballages de Barbie, fraichement démoulée et physiquement proche de ce qui se faisait de mieux. Y avait forcément anguille sous roche, une fille pouvait pas être aussi parfaite, c’était obligatoirement un piège tendu pour que je tombe dedans. Blonde ou brune, ce n’était pas mon problème, je ne m’étais jamais penché sur la question. Pour être franc, elle ne se posait même pas. Moi, tant qu’il s’agissait d’une femme, tous les voyants s’allumaient sur le tableau de bord et c’était la casse moteur. En gros et même si les apparences étaient trompeuses, surtout dans mon cas, je débranchais le cerveau et le posais sur un coin de table.
Mais elle, la petite Ali’, il y avait un truc qui me dérangeait, un truc qui me faisait dire que non, fallait swipper parce qu’il n’y aurait clairement pas match. Sauf que j’étais moi-même et que c’était une femme. Alors Johnny faisait du Johnny. Je répondais à ces sourires en surenchérissant, je répliquais à ses œillades en l’imitant parce que dans le fond, soyons honnête, ce n’était pas son caractère qui m’intéressait. La terre promise elle par contre…

J’avais donc essayé de la brancher, en adaptant les paroles de ses propres dires. Impossible de savoir ce qu’elle avait dit ou fait, puisqu’une fois de plus Helen m’avait arraché à l’instant présent. Incroyable comme cette fille me contrôlait. En parlant de ça, avais-je des mommy issues ? Nope. C’était une expression comme une autre, un moyen de lui rendre la pareille. Parce que franchement, aller, encore une fois, soyons honnête. Appeler son mec ou un mec daddy…J’avais beau être ouvert, c’était clairement pas mon kink. Alors oui, y avait un truc qui disait que les filles reportaient ce qu’elles savaient de leur père pour trouver un mec, comparer, etc. Non, pas mon délire du tout. Creepy même. L’espace d’un instant, mon esprit tordu me fit visualiser une scène -plutôt intime dirons-nous, ou une de mes conquêtes dont j’avais zappé le nom, m’appelait daddy. En plein échange avec Helen, je grimaçais et senti même un frisson répugnant parcourir mon échine. Bah, il fallait de tout non ?

La discussion dériva, pris une tournure qui ne me plaisait pas vraiment mais, me permettait de sortir ce kink dégueulasse de mon esprit. Voilà, on y était. Dans son murmure, Helen avait vu juste et à présent, alors qu’un stare contest de niveau international se profilait entre mon assistante et la diva de poche, je comprenais. Je mettais enfin le doigt sur ce qui me dérangeait même si, soyons franc, il y avait quand même eu un très très gros indice avec le traitement réservé à Rhett. Rhett ? Sérieux, c’était quoi ce prénom foireux ? Pas étonnant que ce type soit une victime. Mais oui donc, je comprenais ce qui n’allait pas et pourquoi la petite blonde était plus proche de Denethor (si si, l’intendant du Gondor) que de Barbie.
Caractère de merde (bien trempé en version polie), énorme estime de soi, peu d’intérêt pour les autres (heureusement qu’elle n’avait pas d’enfants appelé Boromir et Faramir) et putain, cette arrogance. Anguille sous roche ? Merde clairement pas, cette fille était une arnaque et j’anticipais déjà en me disant que non, ça ne collerait pas. Mais…c’était une femme et le petit jeu de la paille était entrain de capter toute mon attention alors que j’étais vautré sur cette table. Logique donc que je lui demande ce qu’elle faisait ce soir ? C’était purement dans l’objectif d’apprendre à le connaitre…Elle s’apprêtait à reprendre la parole, mon téléphone sonna.

« Ce soir…
- Shhh… »

Avais-je murmuré en m’étirant à mon maximum pour venir coller mon index sur ses lèvres afin qu’elle se taise. Je pinçais les lèvres en prenant un air désolé, haussait les sourcils histoire d’en rajouter un peu et galérais un petit moment avant d’arriver à sortir mon téléphone.

« Yeup ? Oh, hey, Harry, ça va poto ? »

L’index toujours appuyé sur les lèvres glossées (terme inventé pour les besoins de mes explications), je jetais un coup d’œil à la mini-diva…qui avait l’air plutôt furax.

« Pas le prince hein, le chanteur…euh…Just stop your crying, it's a sign of the times, c’est ça bro’ ? »

Avais-je chantonné, toujours à l’adresse qui s’était écartée pour finir sa phrase et s’adresser à Helen. Bof, pas d’importance tant qu’elle ne lui rentrait pas dedans. Je récupérais donc mon index et tout ce qui allait avec, en jetant un coup d’œil et en affichant une moue dégoûtée alors que je voyais le gloss déposé sur mon doigt. Le type à côté de moi étant en pleine discussion, j’essuyais discrètement le…le truc sur sa veste. Collant, brillant, répugnant.

« Là ? Eh…c’est que je suis en plein milieu d’un truc ultra important et…Miley aussi ? Tu sais, je dis souvent que dans la vie, il faut toujours prioriser. Je suis là dans vingt minutes.
- Quoi ? Non, tu restes Johnny !
- Naaah, regarde ! Ils ont pas besoin de moi et puis, ta nouvelle pote à l’air ultra cool.
- Johnny, tu n’iras nul p…
- Watch me. »

Je rangeais le téléphone dans une poche de mon jean en me levant, me penchais ensuite vers Helen en lui adressant mon plus beau sourire, mon plus beau regard et lui tendais mon plus beau poing. Je la fixais, intensément alors que dans mon dos, j’entendais la voix du chauve qui essayait de m’interpeller, ne comprenant pas ce que je faisais debout. Rien à faire, j’avais quelqu’un à faire céder. Je plongeais dans l’âme d’Helen, je la torturais, je voyais son passé, ce qu’elle avait fait et ce qu’elle rêvait de faire, j’approchais de ses pensées les plus profondes…non je déconne. Je la regardais juste, jusqu’à ce qu’elle cède. Ce qu’elle fit en levant les yeux au ciel…et en me checkant, comme convenu.

« Tu as un tournage de spot demain, ne déconne pas s’il te plait, ok ?
- Ah, Helen. Que serais-je sans toi et ton sens du sacrifice ? »

Je me tournais finalement vers mini-pouce, qui ne devait certainement rien comprendre à ce qui se passait, comme le chauve qui n’arrêtait pas de hurler mon nom. Incroyable comme j’étais capable de faire abstraction de certaines choses. J’adressais un clin d’œil à la petite blonde et contre toute attente, je portais mon index à ma bouche et goûtais ce qu’il restait de gloss dessus.

« Bwah…sérieusement ? Cerise ? C’est dégueulasse ! J’te voyais comme une pizza et ce…ça, c’est de l’ananas. Helen ? N’achète jamais cette merde ou je te vire. Non je déconne. Mais quand même ! »

Et sur ces mots, l’enfant turbulent que j’étais quittait la pièce en adressant un vulgaire salut militaire à tous les participants…sans oublier d’envoyer un baiser soufflé à la petite Barbie. Pas de stress, Helen me ferait un topo de ce qui avait été dit et je reverrais tout ce joli petit monde pour le premier jour de tournage.
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyVen 15 Mar 2024 - 20:56


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lundi 10.02.25
@Johnny Stormtenue


« Shhh… » Si elle supporte déjà mal qu’on ose lui couper la parole — alors qu’elle ne se prive jamais de le faire quand l’envie lui prend, le doigt qui vient entraver ses lèvres maquillées l’oblige à émettre une grimace de dégoût, qui déforme jusqu’aux traits de son visage pendant quelques secondes. Quoique le geste soit hautement grossier, l’attitude qui suit n’est guère plus élogieuse, si bien que la colère monte rapidement et qu’elle attrape le poignet du blond pour l’éloigner de sa figure, le considérant avec une colère brutale qui ne lui ressemble pas. « Yeup ? Oh, hey, Harry, ça va poto ? » Pendant qu’il joue au con — un rôle qui lui sied à la perfection au passage, elle s’avance d’un pas pour lui adresser quelques mots, sans s’interrompre malgré le fait qu’il parle également, puisqu’elle sait qu’il l’écoute malgré son faux-air grandement occupé. Il joue mal la comédie, ça promet pour la suite. « Ose reposer ta main sur moi et tu ne pourras plus jamais t’en servir pour t’astiquer le manche. Ce serait dommage que tu doives trouver autre chose pour occuper tes samedis soirs. » Un demi-sourire prenant place sur ses lèvres, elle incline légèrement le menton sur le côté avant de le contourner, lui ayant lancé un dernier regard dédaigneux avant de se pencher vers la brune, toute intimidée et repliée sur elle-même.

Mais comme il l’énerve, à parler dans son dos, elle ne se prive pas d’utiliser ses pouvoirs pour lui imposer un silence complet au milieu de ses phrases, si bien qu’il doive probablement s’y reprendre à plusieurs reprises pour formuler sa pensée, attirant, de ce fait, des regards interloqués en sa direction. « Je crois que notre ami a besoin d’une orthophoniste. » Dit-elle en retournant sagement à sa place, décidant au dernier moment de s’asseoir au bord de la table, les jambes croisées et arborant un air victorieux au visage. « Johnny ? Ça va ? » Soucieux des nouveaux troubles langagiers de sa tête d’affiche, le chauve traverse la salle pour le rejoindre avec un visage blême, sans que la blonde ne perde une miette de ce spectacle. Si sa mutation est de notoriété publique, personne ne sait que son pouvoir lui permet une telle chose : ce qu’on sait, seulement, c’est qu’elle transforme les sons en lumières. Normal, elle en est une, me direz-vous. « Oui, Johnny, est-ce que tout va bien ? » Son coude appuyé sur sa cuisse, elle vient loger son menton dans la paume de sa main tandis que le blond décide de décamper, avant même la fin de la réunion… Mauvais acteur dans tous les sens du terme, donc. « Bwah…sérieusement ? Cerise ? C’est dégueulasse ! J’te voyais comme une pizza et ce…ça, c’est de l’ananas. » Est-ce qu’il vient réellement de la comparer à une pizza ? Mince, elle qui croyait qu’il n’y avait plus que les beaufs qui tenaient ce genre de réflexion… Ah, bah, tout s’explique. « Helen ? N’achète jamais cette merde ou je te vire. Non je déconne. Mais quand même ! » Et aucun goût par-dessus le marché. Mais puisqu’elle est suffisamment imbue de sa personne pour se passer de l’avis du beauf qui vient de quitter la salle, elle se contente de lui adresser son majeur relevé lorsqu’il lui souffle un baiser aérien, un sourire parvenant ensuite à Helen avant que la réunion ne reprenne, le chauve restant sous l’inquiétude provoquée par le langage haché de sa vedette…

*
**

Quelques jours plus tard,

« J’espère que tu as compris ! Je veux de l’amour, de la passion, vous devez vous regarder comme si… Comme si… » Pendant qu’on lui tamponne le visage avec un pinceau, la blonde arque l’un de ses sourcils, regardant le chauve grâce au reflet du grand miroir de sa loge. Promis, cette fois ce n’est pas de sa faute si l’homme ne parle plus. « Comme si ? » Il va accoucher ou il compte le garder à l’intérieur ? « Comme si vous n’aviez pas envie de vous étriper. » « C’est pas le cas. » Sa réponse semble le soulager, si bien qu’il se permet un sourire réjoui qui, malheureusement, ne s’éternise pas. « Il ne vaut pas la peine que je salisse mes vêtements. » Le ton de sa voix ne permet aucun doute : Johnny ne lui inspire rien de plus que de l’indifférence, et elle tient trop à s’illustrer dans l’art du cinéma pour refuser ce rôle, quand bien même ne peut-elle pas encadrer son partenaire. Après tous, les acteurs de Dirty Dancing ne pouvaient pas s’entendre, et cela n’empêche nullement le film d’être encore grandement populaire aujourd’hui. « Elle est prête. » La maquilleuse lui souriant dans son reflet, elle s’admire quelques secondes en se rapprochant du miroir, avant de se redresser sur ses jambes pour observer sa tenue, composée d’une petite robe blanche aux manches courtes, qui recouvre jusqu’à ses genoux. « C’est une robe de nonne ça, non ? » « C’est un film romantique, Ali. » Considérant sa robe, elle soupire en passant ses deux mains dans sa nuque pour replacer correctement ses cheveux, ne pouvant s’empêcher de marmonner : « Je comprends mieux pourquoi ils ne baisent pas. » Le chauve lui renvoie un regard tellement dépité qu’elle se sent obligée d’hausser ses épaules, ne voyant pas trop ce qu’elle a dit de mal, encore. « Suis-moi, Johnny nous attend sur le plateau. D’ailleurs, tu seras ravie d’apprendre qu’il n’a plus de problème pour s’exprimer ! » Le suivant à travers les couloirs, elle hausse ses sourcils avec dédain et répond avec une voix laconique : « Ohlalala, oui, ça va m’aider à mieux dormir cette nuit même. » Il émet un grognement agacé, si bien qu'il ne dit plus un mot pour le reste du trajet, jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin dans la salle de tournage pour les premières prises : la rencontre entre les deux protagonistes de l'histoire.
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyDim 17 Mar 2024 - 17:38

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Quelques jours plus tôt, j’avais quitté cette réunion merdique. D’une, parce que ça ne m’intéressait pas. Discuter de tous ces trucs futiles, d’un scénario qu’on ne pouvait pas changer, de noms de personnages nazes au possible et, si on avait le temps en l’envie, on avait même la chance de lire quelques lignes du script pour tester l’alchimie entre les acteurs. Bordel, j’avais failli tomber dans le piège, heureusement que Harry m’avait passé un coup de fil sinon…Eh. Est-ce que je m’en voulais ? Peut-être. Est-ce que j’étais vexé comme un pou, touché dans mon orgueil ? Putain ouais.
Blondie m’avait fait un truc, je l’avais senti. Helen avait beau me dire que non, que c’était certainement le stress ou je sais pas quoi, pour la citer…Nah. Nah nah nah. Elle m’avait fait un truc et comme le monde entier savait qu’elle était une mutante, elle avait forcément utilisé son pouvoir sur moi. Impossible de savoir ce qu’elle avait exactement fait, mais une chose était sûre : Johnny Storm ne stressait pas. Est-ce que j’étais rancunier ? Ahah. Pauvre Blondie, elle n’était clairement pas prête pour la suite.

Si j’avais fait mon deuil de ce tragique événement en quittant la pièce, je n’oubliais pas ce qu’elle avait fait…même si sur le coup, j’avais passé une soirée exceptionnelle avec des amis, des connaissances et…Miley. Bah quoi ? C’était la seule raison pour laquelle j’avais fait le déplacement et je n’allais pas m’étendre sur le sujet, ni sur les relations que j’entretenais avec Harry ; mais quel accent de merde ! Et il n’avait pas le physique de Miley…ni sa voix de robot séparatiste prêt à envahir Naboo. C’était autant le petit côté exotique que dérangeant après, soyons francs, il y avait des moments dans la vie où la voix, c’était clairement pas ce qu’il y avait de plus important.

« Johnny ? T’es habillé ? Je peux entrer ?
- Devine ? »

Même à travers la porte de la loge, j’entendis le long soupire d’Helen. Le fait de réussir à la faire rire lors de la réunion pré-tournage avait franchement été un exploit, un one-shot que je n’étais pas encore capable de réitérer. Un défi de plus que je relèverai en temps voulu. Cependant, alors que la jeune femme venait d’entrer dans la pièce et que je terminais d’enfiler ce t-shirt couleur rouille bien répugnant, je fronçais les sourcils en me rendant compte qu’un lourd silence s’était installé. Une expression interloquée s’afficha sur mon visage, après un bref mouvement de recul. Je me retournais en remontant la fermeture éclair du pantalon et mes mains s’afférèrent à boucler la ceinture pendant que j’interrogeais d’abord Helen du regard, avant de finalement prendre la parole.

« T’étais entrain de mater.
- QUOI ?! Non mais Johnny je…
- Ouais, t’étais entrain de mater !
- Mais jamais de la vie !
- T’as kiffé ?
- Oh bordel Johnny, stop ! Plateau, maintenant ! Tout est en place. »

Je lançais un dernier haussement de sourcils aussi significatif qu’amusé à Helen et quittait la pièce en lui emboitant le pas, direction le plateau donc. L’heure était grave, j’allais enfin retrouver mini-pouce. Je rejoignais donc la zone dédiée au tournage, non sans jeter un coup d’œil au décor qui m’attendait. Vu la gueule du truc, on devait jouer les scènes en extérieur. Quoi ? Oui j’avais lu le script et en plus, je connaissais même mes lignes ! C’est juste que je ne me souvenais pas vraiment de l’ordre des scènes où à quoi correspondaient les décors. En tout cas, là, c’était une rue qui avait été reconstituée, style quartier pavillonnaire avec pas mal de voitures garées et l’espace d’une seconde, je me demandais pourquoi on allait pas jouer les scènes en extérieur…en extérieur en fait ? Bref, si je me souvenais bien…ah non, je ne me souvenais pas. Eh.
En toute logique, j’allais m’asseoir sur le capot d’une voiture en ayant pris au préalable le soin d’arracher des mains de je ne sais qui, une pomme. Je commençais donc à grignoter tranquillement, confortablement installé et remarqué du coin de l’œil que Blaire arrivait, accompagnée de ce chauve dont le nom ne me revenait toujours pas. J’attendais qu’ils arrivent à ma hauteur…pour ne pas descendre de mon perchoir et continuer à grignoter ma pomme sans quitter mini-pouce du regard.

« Ok donc. Extérieur, fin d’après-midi, proche de la résidence où habite Kyle. Olivia et Kyle se sont déjà croisés quelques fois, il y a quelque chose entre eux, ils le savent etc etc. Là, c’est le jour où ils se l’avouent. Comme je l’ai déjà dit à Mademoiselle Blaire, c’est une scène passionnée. Vous devez transpirer l’amour et le désir que vous éprouver l’un pour l’autre d’accord ? Il faut que ça crève les yeux, qu’on voit que vous puez l’amour et l’envie de vous sauter dessus, ok ? Ok. On commence la scène sur Kyle qui va rentrer chez lui, Olivia débarque et elle lance le truc, c’est bon pour tout le monde ? Ok, ok, ok. En place ! »

Je regardais le chauve s’éloigner en croquant dans un dernier morceau de cette pomme et en reportant mon regard sur la mini-diva. Il avait dit transpirer l’amour ? Exceptionnel, magnifique, il n’en fallait pas plus pour obtenir l’idée de ma vengeance. J’affichais alors un sourire on ne peut plus provocateur et mauvais à Blaire et descendait habilement du capot de ce SUV…en brûlant totalement le reste de pomme dans ma main. Une flamme jaillit subitement, le fruit s’embrasa aussitôt…et ne devint un vulgaire tas de cendre que je laissais tomber au sol. Je suivais Blondie du regard alors qu’elle rejoignait son emplacement, en profitais-je pour admirer un instant ses fesses ? Peut-être. Même dans la vengeance, il fallait être pragmatique.  

« Hey, Blaire ! T’as entendu, faut transpirer l’amour. Tu sais ce que c’est où je t’explique avant qu’on commence ?
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyLun 18 Mar 2024 - 14:11


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jeudi 13.02.25
@Johnny Stormtenue


La blonde trottine sur ses talons derrière le chauve qui n’avance pas assez vite, le nez plongé dans quelques feuilles retranscrivant les décors pour les premières prises, comme s’il ne pouvait pas s’occuper de la paperasse avant ; oui, Alison croit suffisamment que le monde tourne autour d’elle pour qu’on s’organise à sa convenance : en l’occurrence, actuellement, la marche ralentit de son guide l’incommode au plus haut point. Derrière lui, une main appuyée sur sa hanche pour que son bras soit arqué, elle considère son crâne dégarni avec un air blasé, venant coller la pointe de sa langue derrière l’écart minime de ses premières dents, sans pouvoir s’empêcher de se demander s’il ne décollerait pas plus vite si, par mégarde, elle lui enfonçait son talon aiguille dans le derrière. « Vous êtes prêts ? » Ignorant parfaitement son partenaire, sans volonté formelle de le nier mais simplement parce qu’il n’éveille en elle aucun intérêt, la blonde passe délicatement ses mains sur les plis de sa robe blanche, en étant curieusement à l’écoute des indications qu’on lui donne : quoique dotée d’un mauvais caractère, elle est toujours appliquée et sérieuse quand il s’agit de son travail. Une qualité — au moins une, qui ne semble pas être partagée par son partenaire.

« Ok donc. Extérieur, fin d’après-midi, proche de la résidence où habite Kyle. Olivia et Kyle se sont déjà croisés quelques fois, il y a quelque chose entre eux, ils le savent etc etc. » Ses yeux roulent dans leurs orbites pour témoigner du profond désintérêt que cette romance mièvre lui procure ; elle aurait préféré jouer un film d’action où l’héroïne casse les genoux du vilain. Ça, au moins, c’est classe. « Là, c’est le jour où ils se l’avouent. Comme je l’ai déjà dit à Mademoiselle Blaire, c’est une scène passionnée. Vous devez transpirer l’amour et le désir que vous éprouver l’un pour l’autre d’accord ? » Il n’y en a qu’un qui transpire ici et c’est le blond qui mange une pomme comme un bouseux de la campagne Elle arque l’un de ses sourcils, fixant son regard sur un point invisible dans le faux décor qui l’entoure, s’ennuyant déjà. C’est bien moins excitant que ce qu’elle s’était imaginée. « Il faut que ça crève les yeux, » Les yeux de qui ? Faut préciser, c’est pas clair. « …qu’on voit que vous puez l’amour et l’envie de vous sauter dessus, ok ? » Elle crève d’envie de lui sauter dessus pour lui en coller une, ça compte ? « Ok. On commence la scène sur Kyle qui va rentrer chez lui, Olivia débarque et elle lance le truc, c’est bon pour tout le monde ? Ok, ok, ok. En place ! » Évidemment que c’est Olivia qui lance le truc : il n’y a que les femmes pour avoir l’audace d’une telle déclaration, les hommes ne sont que des bons à rien et celui qui lui fait face n’échappe pas à cette règle d’or.

Le chauve s’éloigne et, après avoir passé ses fines mains dans sa nuque pour replacer correctement ses cheveux qui tombent en cascade dorée dans son dos, elle s’active à rejoindre sa position de départ : puisqu’elle doit rejoindre le con de l’autre jour, il faut qu’elle parte du coin de la fausse ruelle, où elle se place en essayant de détendre la nervosité de ses épaules… C’est la première fois qu’elle va devoir jouer un rôle, et surtout un qu’elle ne connait pas. L’amoureuse. Qu’est-ce que c’est con, cette histoire. « Hey, Blaire ! » Le regard indifférent qu’elle porte à son encontre témoigne à quel point elle n’a pas envie de l’écouter. « T’as entendu, faut transpirer l’amour. Tu sais ce que c’est où je t’explique avant qu’on commence ? » Quel con. Croyant qu’il se moque d’elle en faisant référence à son manque d’expérience en matière d’acting, elle prend une fine inspiration en laissant un étrange sourire prendre possession de ses lèvres, puisqu’il ne serait pas le premier à la sous-estimer. La main toujours appliquée sur sa hanche, elle penche son menton sur le côté jusqu’à ce que sa joue frôle son épaule, ce qui lui donne un air ingénu tout à fait charmant, bien que le ton sarcastique de sa voix ne laisse planer aucun doute sur le fait qu'elle se fout ouvertement de sa gueule, aussi belle soit-elle. « Je rêve d’entendre tes conseils, ô grand Tommy. »
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HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
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Johnny Storm
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MessageSujet: Re: not even they can stop us now not even they can stop us now EmptyDim 24 Mar 2024 - 19:37

NOT EVEN THEY
CAN STOP US NOW


Je l’avais suivi du regard, quand elle était arrivée derrière le chauve, comme lorsqu’elle rejoignait l’emplacement où elle censée se trouver avant le début de la scène. J’avais scruté ses mouvements en grignotant cette pomme qui avait une saveur si particulière. Déjà, elle goûtait la gratuité et ça, c’était un excellent début. Ensuite, elle avait goûté la vengeance. Est-ce que j’étais rancunier ? Ah bordel, pas qu’un peu. Je n’avais pas digéré ce qu’elle m’avait il y avait quelque jour, j’avais toujours son petit tour en travers de la gorge et j’en avais fini avec le vocabulaire de la nourriture. Non vraiment, ça ne passait pas. Je pouvais supporter beaucoup de choses, mais être quasiment humilié devant toute la pièce, me faire passer pendant quelques secondes pour un type incapable d’aligner trois mots, c’était trop.
En l’espace d’un battement cil, cette fille était passée de quelqu’un de potentiellement intéressant à…à pas grand-chose, on n’allait pas se mentir. Pourtant, je la suivais en gardant mes yeux fixés sur elle alors qu’elle approchait avec le chauve. Est-ce que cela m’énervait ou me touchait qu’elle ne me regarde pas ? Non, bien au contraire. J’aurais même osé dire que c’était encore mieux ainsi. L’indifférence ne me faisait pas grand-chose, j’avais été excellement bien entrainé par Helen qui était vraiment au top niveau.

Le chauve était à présent entrain de nous expliquer la scène que nous devions jouer. Je plissais les yeux pour mieux fixer la mini-diva, écoutant quand même le type d’une oreille absolument pas attentive. En la regardant écouter le chauve comme s’il annonçait la meilleure des prophéties, j’affichais un sourire en coin. Merde, elle prenait vraiment ça au sérieux ? J’étais vraiment tombé sur une pépite. Un petit diamant brut, rien que pour moi, quel putain de pied. Mini-pouce devait certainement penser que c’était un monde sérieux où il fallait montrer qu’on était attentif, impliqué, corporate au possible…Pour certain, ça marchait. Pour beaucoup ? Ils se faisaient bouffer, parce que personne ne voulait d’un bon petit chien sur un plateau de tournage.
Elle était vraiment trop mignonne à agir de cette manière. Trop mignonne dans le sens petit chat sur le dos à donner des coups de papattes. Enfin, un petit chat pourri de l’intérieur. J’étais un déconneur, un type qui poussait les limites et n’en faisait qu’à sa tête, ok. J’avais aussi des qualités. Mais elle, son attitude, la manière dont elle regardait le chauve en donnant l’impression de juger le moindre des mots qu’il expulsait, ça me donnait envie de la faire redescendre. Patience Johnny, ça viendra. Une seule petite remarque pour le moment, alors qu’elle s’éloignait pour prendre place.

« Je rêve d’entendre tes conseils, ô grand Tommy.
- Ça me va bien hein ?! Pour ce qui est des conseils, chérie, je doute que tu sois capable d’en recevoir. »

Je lui emboitais le pas, la suivant sur une courte distance afin de me positionner à mon tour, quelques mètres devant elle. J’avais juste à marcher un peu afin de rejoindre le perron de cette maison reconstitué, là où le personnage de la diva en devenir était censé m’interpeller. Passant une main dans mes cheveux pour les remettre en place, je fermais un court instant les yeux pour me préparer et également entrer dans mon rôle. Pourtant, une partie de ma concentration était focalisée sur Alison et sur ce que j’avais préparé pour elle.
Et même si j’étais dos à elle, même si au loin j’entendais que la scène était lancée et que je pouvais donc commencer à marcher en direction de cette maison factice, je me concentrais plutôt sur le corps de la blonde, que je visualisais. Alors oui, dit de cette manière, ça pouvait réellement porter à confusion sur mes intentions mais, wait a minute.

Si j’étais autant focus sur elle à marcher le long de ce trottoir, les mains dans les poches, c’était uniquement pour élever la température de son corps. Rien de bien méchant, un peu moins d’un demi-degré pour commencer, juste de quoi lui faire ressentir une sensation de chaleur pas forcément agréable. Souvenons-nous de cet instant, où j’ai dit, pour commencer.

À présent, place à Kyle qui revenait du travail. Epuisé après une journée passée à travailler dans une boite de trade sans importance, à faire un boulot qui ne l’intéressait pas et qui le rendait plus malheureux qu’autre chose. Kyle marchait donc la tête baissée, perdu dans des pensées bien trop obscures pour un type de son âge, un type qui avait toute la vie devant lui. Sauf que dans cette vie qui attendait Kyle, il manquait forcément quelque chose, quelqu’un plutôt. Mais il était trop pris par son imagination, par son esprit qui faisait défiler des images de ses choix devant ses yeux absents. Il était beaucoup trop pris à repenser à cette vie gâchée, à cette fille avec qui il aurait voulu aller plus loin, faire plus. Cette fille marchait dans son dos, le rattrapait et pourtant, Kyle n’entendait rien.  

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