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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: Zugzwang Zugzwang EmptyJeu 7 Mar 2024 - 13:06


ZUGZWANG


mercredi 19.02.25, Little Italy
@Hector Messnertenue


Aux Échecs, le terme zugzwang, qui signifie ‘’être contraint de bouger’’, désigne une situation où un joueur est obligé de jouer un coup qui entraînera inévitablement sa chute : tous les coups qu’il peut jouer lui sont cruellement défavorables, et qu’importe son choix, sa position s’en retrouvera affaiblit. La méthode est utilisée comme une réelle stratégie afin de forcer l’adversaire à commettre une erreur : on le pousse à provoquer sa propre défaite.

Les Italiens veulent récupérer la pizzeria, voyons l’établissement comme leur Roi, noir. On suppose que les blancs, les russes, ont le trait : il y a une égalité matérielle harmonieuse entre les deux mafias, mais l’équilibre est aussi précaire qu’illusoire. Les russes ont abandonné la pizzeria il y a peu, déplaçant leur propre Roi. C’est aux noirs d’avoir le trait, ils sont alors dans l’obligation de déplacer leur Roi pour réinvestir les lieux : n’est-ce pas l’occasion, pour les blancs, de le capturer ?

Ezekiel a cédé. Du moins, en apparence. La maudite pizzeria tant convoitée des Gallo, offerte sur un plateau d’argent par Aurelio pour tenter de racheter ses méfaits et dûment réclamée par les italiens en perdition, a été restituée à ses propriétaires. À ceux qui disent qu’il se ramollit après avoir failli frôler la mort, qu’il courbe l’échine devant ses rivaux qui profite de cette prétendue faiblesse, le russe ne répond rien : il n’en a pas besoin, puisque les mots sont bien dérisoires. Sa réponse ne tardera pas à venir, et il n’aura nullement besoin de faire entendre sa voix pour qu’elle soit entendue.
      Les reproches et les sous-entendus dénigrants, durant ces derniers jours, ont glissé sur sa peau sans véritablement l’effleurer : le Maître des Échecs a pris son mal en patience, sans rougir ou s’énerver, sans délier le moindre indice permettant de soupçonner la fourberie derrière son calme déployée. Regard fixe, mains jointes, lèvres closes, l’indifférence et l’impassibilité ont accompagné chacune de ses expressions : seule sa jumelle a été dans la confidence de ce qu’il préparait.

Et pourtant, ce n’est pas à Azael qu’il a donné rendez-vous en cette fin de matinée, dans un café huppé et bien caché du quartier de Little Italy. Le lieu est niché au quatrième étage d’un immeuble moderne, dans une décoration hautement épurée et chic, offrant, grâce à la terrasse abritée, une vue plongeante sur la rue juste en-dessous et dans laquelle, par un curieux hasard, se trouve la pizzeria des Gallo. Celle-ci n’est pas parfaitement visible puisque se trouvant au bout de l’allée mais, pour le spectacle qu’il est venu admirer, c’est largement suffisant. Mais afin qu’on ne puisse pas retracer sa position, il a laissé son téléphone chez lui — en demandant à Hector d’en faire de même, et ne s’est pas rendu sur les lieux grâce à son chauffeur, mais en usant plutôt d’une téléportation.  Habitué des lieux, puisque le gérant est un ami qui se charge toujours d’effacer les preuves de sa venue, il salue simplement l’hôtesse en passant le pas de la porte, avant de rejoindre sa table habituelle, la plus isolée de la terrasse.

Lunettes de soleil sur le nez, ses longs cheveux bouclés attachés en un chignon bas dans sa nuque, il se saisit de la carte qu’on lui tend sans l’ouvrir, puisqu’il sait déjà ce qu’il va prendre, mais qu’il souhaite attendre l’arrivée de son acolyte avant de commander. Celui-ci ne devrait plus tarder mais, en patientant calmement, il appuie son coude sur le bord de la table tout en lançant des regards en direction de la ruelle, encore calme. Pour l’instant.
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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyJeu 7 Mar 2024 - 15:51

Les portes s’ouvrirent sur un imposant personnage, faisant un mètre quatre-vingt, la carrure large, engouffrer dans une veste en cuir de marque et masqué d’une épaisse paire de lunettes de soleils. Son arrivé ne manqua pas de se faire remarquer par ces quelques visiteurs huppés, qui se rassuraient en voyant ces vêtements hors de prix et la montre dorée à son poignet, qu’ils le prirent pour un des leurs plus excentrique et l’oublièrent aussi tôt.

Le colosse ne prit même pas un instant pour découvrir ce café chic qui dominait de manière obséquieuses les bas quartiers plus bas. Il traversa l’espace comme s’il était un habitué des lieux, accordant à peine son intention à l’agent d’accueil, lui faisant juste un signe de la main pour dire bonjour ou bien je sais ce qu’il me faut déjà.

De ce pas assuré, le colosse se dirigeait directement sur la terrasse, voyant du coin de ses lunettes noires, la table qu’il désirait. Table déjà occupée par un premier individu, mais ca, c’était prévu. Sans cérémonies Hector écarta une des chaises pour s’installer ici et tenir compagnie à Ezekiel.

-C'est plus calme et chic qu'au Devil's.

Disait-il en premier alors qu’il posait son fessier sur la chaise et de s’y caler de manière décontracter dessus.

-Mais ca manque d’âme et d’ambiance, pas mon truc.

Un peu pour se rattraper et éviter de trop critiquer l’établissement que tenait son ami et occasionnellement employeur. Mais il est vrai que Messner n’était pas très fan des lieux huppés et friqué. Déjà cet accoutrement, il avait prit du très haut de gamme pour passer plus inaperçu et ne pas paraitre pour un plouc arrivant chez les pompeux. Sinon on le verrait dans des tenus plus populaires et ne coutant pas une maison.

Néanmoins Hector savait pourquoi ils étaient là, du moins en très grande partie. Si les deux hommes appréciaient de se retrouver entre amis, ici se préparait une affaire. Un boulot important, et que d’ici on avait une belle vue sur le quartier. On voyait toutes ces rues illuminées, ces voitures qui défilaient, brillant comme de gros insectes luminescent. Et ces quelques passants qui marchaient de manières presques discrètes , ignorant ce monde privilégié qui les regardait de haut.


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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyJeu 7 Mar 2024 - 16:42


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mercredi 19.02.25, Little Italy
@Hector Messnertenue


« C’est plus calme et chic qu'au Devil’s. » Le ton grave le détourne de sa contemplation pensive, et c’est dans un rapide clignement de cils qu’il dépose son regard, dissimulé derrière des lunettes de soleil, sur son allié et ami, qui prend place sur sa chaise sans grand égard pour les bonnes manières pourtant requises en ces lieux. Ezekiel ne s’en froisse pas vraiment, égayant plutôt ses lippes d’un sourire amusé tandis qu’il vient nicher le coin de son menton dans la paume de sa main. « Mais ca manque d’âme et d’ambiance, pas mon truc. » Par-dessus les verres teintés, on peut voir que les sourcils du bouclé se rehaussent. « Tu m’as fait peur. » entame-t-il à dire pendant qu’il dépose son autre avant-bras sur la table, la pulpe de ses doigts venant jouer avec le pied de son verre encore vide. « J’ai cru que tu étais en train de critiquer mon bébé. » Orientant légèrement son menton sur le côté, il relève ensuite ses lunettes sur le haut de son crâne, en tournant son visage vers le serveur qui, un torchon d’un blanc pur sur son bras plié contre son torse, vient en leur direction d’un pas tranquille. « Qu’est-ce que tu veux boire ? » N’ayant nullement besoin de consulter la carte pour définir son propre choix, il laisse tout le soin à Messner de la parcourir s’il le souhaite, en profitant pour annoncer : « Un Kvas. » Le serveur ne prend pas la peine de griffonner quoique ce soit, et se contente d’hocher son menton de haut en bas dans un sourire mesuré, avant de se retourner vers Hector pour le questionner silencieusement. Lorsque le colosse manifeste également son choix, le serveur lui octroie la même réponse silencieuse et polie avant de tourner les talons pour rejoindre la salle principale.

« Je me suis dit que ce serait agréable de changer de décor, pour une fois. » Non pas qu’il se lasse des murs de son bureau, ni de son night-club, mais il aspire, aujourd’hui, à un tout autre paysage. « Et, en plus, nous n’avons pas pu échanger après… La mission, que je t’ai confié. » Nul besoin de préciser exactement quel sujet est abordé ici : Hector est suffisamment malin pour comprendre que le leader du Devil’s parle d’Auden Mallow, dont le cadavre doit pourrir quelque part depuis plusieurs jours déjà. Après que Felicia soit venue lui raconter tous les méfaits de ce dernier, Ezekiel n’a pas hésité à missionner Hector, le seul ayant suffisamment sa confiance pour un tel crime, afin qu’il l’élimine purement et simplement. Ezekiel n’a rien imposé, pas de méthode, pas de particularité mais une seule exigence : que cette vermine se retrouve six pieds sous terre. « Tout s’est bien passé ? » Demande-t-il, l’air de rien, en levant légèrement le menton pour profiter d’un rayon de soleil venu caresser son visage. Il ne doute pas de la réussite de Messner — sinon il ne lui aurait jamais demandé d’accomplir un tel acte, mais il souhaite entendre, concrètement, que Mallow ne pourra plus s’en prendre à sa protégée.

Mais le colosse doit attendre avant de répondre puisque, armé d’un petit plateau en argent, le serveur revient déposé les boissons avec une gestuelle aussi minutieuse que délicate, effectuant ensuite une phrase de politesse avant de s’éloigner à nouveau. Prenant alors son verre entre ses doigts fins, il le lève pour le porter à ses lèvres afin d’en boire une gorgée, ne pouvant s’empêcher de regarder, parfois, en direction de la pizzeria. « Shufen s’est chargé de transférer l’argent, en tout cas. »
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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyMar 12 Mar 2024 - 9:12

-Tu m’as fait peur. J’ai cru que tu étais en train de critiquer mon bébé.
-Jamais de la vie voyons. Répondait-il sur un ton ironique.

Critiquer le Devil, pourquoi pas. Hector n’était pas du genre à cacher ce qu’il pensait et flatter quand ce n’était pas mérité. Quand quelque chose n’allait pas, soit il le disait soit il se taisait, mais il ne viendrait pas à mentir pour faire plaisir. Ou bien avec un ton fort ironique pour bien faire comprendre le message, et ca il le faisait avec tout le monde, amis, employeurs ou étranger. Mais bon, ils n’étaient pas la pour discuter de la déco des bars, il y avait plus important à gérer.

-Qu’est-ce que tu veux boire ?
-Un whisky. Ca ira avant de retourner bosser.

Le serveur recevant les commandes, acquiesça sans mot dit et s’en alla pour leur chercher les boissons, laissant les deux « mafieux » entre eux pour discuter travail. Hector voyait ses activités refleurir depuis qu’Ezekiel avait gravit les échelons dans la pègre. Grâce à lui, Messner arrivait à trouver bien plus de contrats et pouvait se montrer plus sélective. Il ne l’aurait jamais imaginer cette nuit, quand il la aidé à se tirer de cette mauvaise affaire dans ces rues malfamés de New-York entre mutants qui se livraient à des combats clandestins, et les flics. Il était fière de ce que son ami était devenu, même s’il avait parfois peur que ce dernier devienne un vrai gros criminel. Enfin il l’était dans un sens, mais loin du parrain dangereux et psychopathe qu’Hector combattait.

- Et, en plus, nous n’avons pas pu échanger après… La mission, que je t’ai confié.

Oui, il voyait très bien de quoi il voulait parler. Du dernier en date, une simple élimination. Ca n’avait rien à voir avec un gros pègres, politicien ou chef de guerre, juste une petite raclure haineuse. Peut-être qu’Hector aurait put se sentir humilié de s’occuper de ce cas de figure, mais en réalité, c’était bien plus personnel, c’était venger la protégée d’Ezekiel, et ça Hector l’aurait fait gratuitement. Faut dire qu’à un moment, il avait cru ne pas le faire quand il avait enquêter sur ce Mallow. Quand il avait découvert qu’il avait des parents et des proches, il eut un moment d’hésitation, mais quand il découvrit que ce n’était qu’un Haineux, issu de classes privilégiait déversant sa haine sur tout le monde… Il eut moins de scrupules.

- Tout s’est bien passé ?
-Oui le programme écologie et recyclage à était lancé. Pouvait-on faire plus fort en sous entendu ?

Leur boisson servit, chacun la goûta, comme vouloir profiter d’un instant au soleil en été. Mais ils n’étaient pas la pour des vacances, quoi qu’Hector ne dirait pas non a une semaine ou deux, comme la fois où tous les deux se sont envolé pour l’Inde, même avec tout ce qui c’était passé.

-Shufen s’est chargé de transférer l’argent, en tout cas.
-Je ne m’inquiète pas pour ca.

Si Hector surveillait scupuleusement le financement de ses services, il se montrait beaucoup plus confiant avec les Ranevskaia. Tous les deux se connaissaient, se faisaient mutuellement confiance et ne supporterait pas de trahir un ami, sachant en plus que ce serait la chose la plus stupide à faire. Et puis ca faisait du bien à Messner d’avoir pleinement confiance en quelqu’un pendant le boulot.
Parlant travail, il serait bon d’en savoir plus sur ce qui attendait le mercenaire. Ce dernier était bien tenter de lancer la discussion dessus. Mais se connaissant, une fois fait, il restera focalisé sur la mission, ce serait comme passer d’une personnalité à une autre et qu’il ne pourrait plus aborder avant la fin, un autre sujet qui le préoccupait. Donc, décidant d’attendre encore un peu avant la prochaine étape, il vint s’enquérir d’autre chose qui lui paraissait bien plus important.

-Et pour toi boy ? Comment ca va depuis… Vladimir ?

Boy étant un terme affectueux qu’il lui avait donner depuis leur rencontre. Il s’inquiétait de comment allait Ezekiel depuis son kidnapping, ayant fini à l’hôpital et que beaucoup de ses amis se sont retrouvés blessés à cause de son géniteur. Il est vrai que tous deux n’en on pas parler depuis sa libération, Hector voulant lui laisser le temps pour lui et se retrouver avec sa famille de sang. Maintenant qu’ils étaient seuls, il pouvait bien demander.


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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyMer 13 Mar 2024 - 2:24


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« Oui le programme écologie et recyclage à était lancé. » La formule le fait sourire, si bien qu’il comprime ses lèvres pour retenir un rire rendu silencieux qui secoue son torse durant quelques secondes, avant qu’il n’oscille son menton de gauche à droite en ne pouvant s’empêcher de trouver la comparaison infructueuse : ce Mallow était de la mauvaise herbe, de la pire espèce qui soit. Rien qui puisse être recyclé le concernant, tant tout ce qui constituait sa personne était pourrie.  Homme d’affaires véreux, mari abusif et violent, politicien corrompu jusqu’à l’os… Briller devant les caméras pour être une enflure de première en coulisse. Au moins, maintenant, il ne pourra plus faire le moindre mal. « Tant mieux. Au moins une bonne nouvelle. » En apportant son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée, il ne peut s’empêcher de se murmurer que la deuxième ne va pas tarder. Mais, pour l’heure, Hector ne sait rien de ce qui se trame pourtant sous son nez, tout juste de l’autre côté de la ruelle. Sait-il, au moins, que la pizzeria des Gallo se trouve ici ? Sait-il qu’Ezekiel a fait semblant de la céder aux italiens pour avoir la paix ? Dans les faits, seule Azael est dans la confidentialité mais, il y a fort à parier que son ami le connaît suffisamment bien pour soupçonner que, derrière cette soudaine conciliation, il y a une imposture dès plus fourbe.

L’argent n’est pas un problème entre eux, puisque les Ranevskaia ont toujours honoré les dettes dues au Colosse, et que les versements mensuels arrivent toujours en temps et en heures, en plus des ajouts complémentaires lorsque cela est nécessaire. « Je ne m’inquiète pas pour ca. » « Je sais, mais je préfère le dire quand même. » Les bons comptes font les bons amis, dirait-il s’il n’était pas autant accaparé par l’attente de voir sa vengeance être accomplie, si bien qu’il lui faut prendre une inspiration nasale pour mesurer son impatience et revenir à la discussion avec son ami, qui aborde une conversation tout à fait périlleuse, qui lui fait perdre aussitôt son sourire. « Et pour toi boy ? Comment ca va depuis… Vladimir ? » Parle-t-il du fait que son père a voulu le tuer ou que son père est mort ? Les veines de son cou se tendent tandis qu’il resserre ses doigts autour de son verre, mordant le coin de sa lèvre en baissant un instant les yeux sur la table, comme s’il cherchait une réponse adéquate. Il ne veut pas dire la vérité, car il lui est toujours difficile d’exposer aussi crument ses émotions, de peur qu’on ne les utilise ensuite comme une arme retournée contre lui, mais ne fait-il pas confiance à Hector ? Il a confiance en lui, autant qu’il fait confiance à sa propre soeur, mais des années d’éducation stricte et masculiniste ont raison de ce qu’il considère acceptable le concernant, et la fragilité n’en est pas une. « Ce n’était pas la première fois que mon père tentait de me tuer, alors ça va. » Ça va, même s’il est obligé de doubler les doses de médicaments et d’alcools pour dormir. Ça va, même s’il n’arrive plus à dormir et que ses songes sont peuplés de cauchemars lorsque c’est le cas. Ça va, mais ça ne va pas. Mais il ne le dit pas. Il ne peut pas le dire. Les hommes n’ont pas le droit d’être faibles, tout le monde le disait chez lui. « Je ne sais pas si je t’ai remercié, d’ailleurs… D’être venu. » On pourrait croire qu’il cherche à détourner la conversation, et c’est peut-être un peu le cas, mais il est sincère : il ne s’en souvient pas. Dans le doute : « Merci, Hector. Tu n’étais pas obligé de le faire. »
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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyVen 22 Mar 2024 - 9:37

Il y avait un jeu de mots bien plus sadique encore. Mallow s’était présenté comme un grand écologiste soucieux du bien de la planète tout ca tout ca. Mais qui s’accoquinait avec de grands industrielles, et les projets écologiques qu’il mettait en avant servaient surtout à couvrir des méfaits. Blanchiment d’argent, cacher des actes de ses copains etc. Bref de la politique pure. Maintenant il faisait vraiment quelque chose de bien pour la planète. Messner dormira bien cette nuit ca c’était sûr. Enfin voila, Messner se doutait que s’il était attendu ici, ce n’était pas pour faire son rapport sur sa précédente mission. Il l’aurait put le faire au Devil’s pour ca.
Non, s’ils étaient présent là, c’était pour une raison particulière, restait à savoir quoi. Ezekiel comptait-il racheté de bar de luxe ? Hector aurait-il une part à y jouer ? Ou une seconde cible dangereuse se trouvait au milieu des clients ou du personnel ? Il n’allait sans doute pas tarder à le savoir et à dire vrai, Messner ne pouvait s’empêcher de se sentir comme un gamin à qui on allait annoncer une surprise. Mais toute future joie mise de côté, le mutant pensa surtout au bien être de son ami.

Il n’avait eut vraiment l’occasion d’en parler avant. Mais quand on tenait à quelqu’un, on essayait un minimum de s’en quérir de son état, surtout après un enlèvement et une tentative de meurtre. Alors il s’inquiétait de l’impact que ce genre d’expérience pouvait avoir sur lui. Hector avait vu ce que la mort, la destruction, la torture pouvait faire même sur le plus solide des hommes. Il avait vu des compagnons d’armes transformer et l’inquiété. Ezekiel était un mutant accoutumer à la violence aussi, mais il restait humain comme tout le monde. Cela se voyait car le fait de le mentionner assombrissait le russe, qui baissa les yeux en se remémorant cette horrible histoire.

-Ce n’était pas la première fois que mon père tentait de me tuer, alors ça va.
-Oui mais la il y est aller beaucoup plus loin. Il a même faillit y arriver.

Hector connaissait assez bien l’histoire entre le père et le fils. Et il savait que jamais ils ne s’offriront de cadeaux, si ce n’était du poison ou une bombe. Vladimir avait un plan et il était à ca de le réaliser en ayant capturer et enfermer comme un chien son propre fils. Si Messner était à la place d’Ezekiel, il voudrait le tuer aussi. Déjà qu’il ne pardonnait pas à son propre père sa trahison, alors si en plus il tenterait de le tuer alors la, le mutant serait sans pitié. Il aimerait pourtant qu’Ezekiel se confie davantage, mais il comprenait que ce n’était pas évident pour le jeune homme, alors il ne le brusqua pas.

-Je ne sais pas si je t’ai remercié, d’ailleurs… D’être venu.

Hector sourit, plein de compassions. Il n’avait pas souvenir d’un remerciement à l’époque, mais ce n’était pas grave, il y avait plus urgent à gérer surtout.

-Ce n’est pas la peine.
-Merci, Hector. Tu n’étais pas obligé de le faire.
-Tu plaisantes ? Tu sais bien qu’au besoin, je traverserais la planète pour te sauver les miches. Je démolirais des immeubles ou des montagnes. Dès que Shufen à demandait de l’aide, j’ai pas hésité. Aucun de nous n’a hésité.

Ezekiel était… Ezekiel avait ses qualités et ses NOMBREUX défauts. Mais il avait des amis et une famille sur qui comptait. Même Hector ne s’attendait pas à voir son ami bénéficiait d’autant de soutien, même de cet ENFOIRE de Thomas qui à fait foirait la mission. Alors oui, Hector ferait n’importe quoi pour ceux qu’il aimait aussi, surtout pour Ezekiel qu’il considérait comme un de ses amis les plus proches et intimes. Il lui posa une main réconfortante sur l’épaule d’ailleurs, signe pour montrer qu’il sera toujours la pour lui.


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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptySam 23 Mar 2024 - 16:29


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Évoquer Vladimir le perturbe davantage qu’il ne le voudrait, et Ezekiel ne sait pas ce qui l’agace le plus dans cette histoire ; être troublé par l’évocation de son père ou que le tourment soit suffisamment fort pour qu’il ne puisse le dissimuler derrière le faux-semblant de l’indifférence. Sa nuque se tend en même temps qu’il serre les dents pour déglutir, son regard s’éparpillant sur le côté pour balayer la façade de l’immeuble en face, sans trop s’attarder sur les silhouettes qui se dessinent dans le carré des fenêtres ouvertes. « Oui mais la il y est aller beaucoup plus loin. Il a même faillit y arriver. » Mais pouvait-il attendre autre chose d’un homme ayant tué sa propre femme parce qu’elle refusait de se plier ses exigences ? Le même ayant enfermé des gamins dans des cages pour constituer un vivier de pouvoirs mis à sa disposition ? Probablement pas, et quoique la blessure soit encore lancinante, il s’efforce de ne pas accorder trop d’importance à celle-ci, puisque c’est un art dans lequel il excelle, Ezekiel. Faire semblant.
      Préférant plutôt hausser les épaules avec nonchalance, il reporte son regard vert sur le visage de son ami, auquel il alloue une confiance tout à fait particulière. « Je suis comme la mauvaise herbe : difficile à éliminer. Tu en sais quelque chose, tu m’as sauvé la vie plusieurs fois ! » Si le ton de sa voix est amusé, ses yeux, eux, se teintent d’une auréole tout à fait attendrie… Hector est un ami précieux, qui a toujours été là pour s’assurer que ses conneries ne le conduisaient pas tout droit dans la tombe : autant dire que la mission n’a jamais été facile pour le Colosse. « J’ai une cicatrice qui prouve que j’ai échappé au pire grâce à toi. » Est-ce que Hector se souvient de cette nuit, sur le toit du Casino ? Cette même nuit où il a conduit le russe dans sa cachette pour le soigner après qu’il ait été blessé par balle ? Oui, assurément, depuis leur rencontre dans un entrepôt accueillant des combats clandestins en passant par leur voyage en Inde, ils en avaient fait du chemin.

C’est peut-être l’évocation de tous ces précieux souvenirs qui l’assouplit suffisamment qu’il démontre la gratitude et l’affection qu’il nourrit envers son ami, si bien qu’il s’emploie, avec plus ou moins d’hésitation car il n’est pas habitué à se dévoiler sous cette facette apaisée, à lui témoigner combien il lui est redevable pour son engagement maintes fois démontré. « Ce n’est pas la peine. » Hector balaye sa gratitude avec désinvolture, sans que sa réaction ne surprenne réellement le plus jeune : qu’importe, Ezekiel n’abandonne pas et réitère ses éloges et remerciements, largement mérités par le Colosse. « Tu plaisantes ? Tu sais bien qu’au besoin, je traverserais la planète pour te sauver les miches. Je démolirais des immeubles ou des montagnes. Dès que Shufen à demandait de l’aide, j’ai pas hésité. Aucun de nous n’a hésité. » Les paroles, qu’il reçoit sans s’y attendre, l’obligent à papillonner des cils durant quelques secondes en comprimant ses lèvres dans un sourire ému, qu’on ne voit que trop rarement sur son visage. « Merci Hector, ça me touche beaucoup. »

Esquissant un sourire doucereux, il attrape son verre afin d’en boire une gorgée au moment même où, dans le dos du colosse, au bout de la ruelle qu’ils surplombent grâce à la terrasse, une forte déflagration se fait entendre : la pizzeria des Gallo, tout récemment réinvesti par les italiens, vient de subir une explosion qui a fait éclater sa façade en verre, propulsant des flammes gigantesques depuis l’intérieur. Un vent de panique secoue la rue en contre-bas, les passants commençant à courir dans tous les sens tandis que des cris se font entendre, sans que ce vacarme ne vienne secouer le russe, toujours assis sur sa chaise, son verre entre les mains. « Nous y voilà. » Marmonne-t-il d’une voix satisfaite, en finissant son verre d’une seule traite. N’ayant pas perdu une miette du spectacle, il reste ainsi quelques secondes avant de reporter son regard sur son ami, dont il guette la réaction et qu’il gratifie d’un sourire curieusement enjoué : « Je t’avais dit que ça valait le coup de venir. »
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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyJeu 28 Mar 2024 - 10:20

Hector eut connu aussi son petit lot de tentative de meurtre. Souvent c’était au cours d’un mission, rien de personnel… Mais des fois si et certains ont bien faillit y arriver. Ces derniers cas, Messner pouvait comprendre l’impact que cela pouvait avoir. Quand on frôlait la mort, quand on a connu l’humiliation et la douleur la plus extrême. Hector voyait Ezekiel comme quelqu’un aimant rire de la mort, se téléportant ou jouant à Matrix pour esquiver les balles qu’il a lui-même provoqué et pouvait s’en vanter après à un diner. Mais là, c’était autre chose. C’était son père qui a tenté à sa vie, son propre géniteur qui la fait enfermer pour le vider de ses pouvoirs ou un truc comme ca. Pas Jojo du coin de la rue qui a eut un coup de sang.

- Je suis comme la mauvaise herbe : difficile à éliminer. Tu en sais quelque chose, tu m’as sauvé la vie plusieurs fois !

Oui justement il y pensait. Des fois il se demandait si Ezekiel n’en abusait pas. A se rappeler ce voyage en Inde. Mais Hector savait dans quoi il s’était embarquer alors… Et surtout cette nuit ou un contrat à était mit sur la tête du russe et que le mercenaire à risquer sa carrière pour lui.

-J’ai une cicatrice qui prouve que j’ai échappé au pire grâce à toi.

Oh que oui il s’en souvenait. D’ailleurs, il ne pouvait pas s’empêcher de lâcher un sourire. « Quand on y repensera, on rigolera » ben voila. En tout cas, si c’était à refaire, Hector était certain de refaire la même chose. Il n’avait aucun regret et assumait pleinement ce qu’il avait fait.

-Mais j'aimerais t'éviter aussi de finir recouvert de cicatrices. Et de membres ou d'organes en moins. Pour être honnête, même si je comptais réduire cet entrepôt en cendre... J'avais des doutes d'arriver à te sauver.

Vladimir n’était pas un ennemi comme les autres. C’était un mutant d’une très grande puissance qui eut une longueur d’avance sur eux. Le vaincre ne fut pas évident même avec tout un groupe de mutant super désorganisé et indiscipliné. Mais la plus grande frayeur pour Hector cette nuit la, était d’arriver trop tard et découvrir le corps d’Ezekiel découpé en morceaux. Heureusement, Vlad avait besoin de son enfant en vie.

En tout cas, cet instant privé entre eux deux leur permit d’exprimer leurs sentiments, leur attachements et reconnaissances. Hector se montra sincère en rappelant à quel point il tenait à cet impétueux Ezekiel qui lui, visiblement n’était pas insensible à l’affection de son ami en se montrant ému. C’était rare de voir son employeur et ami russe ainsi, Hector savait qu’il ne le reverra plus comme ca pendant un bon moment, alors il en profita avec un large sourire, heureux de cet instant de sincérité entre eux.

Soudain une forte explosion se fit entendre et ressentir, le colosse eut un moment de surprise en se retournant pour voir, la main prête à dégainer une arme cacher. Toujours rester armer, règle de survie. Voyant d’où provenait la déflagration, Hector cru reconnaitre l’ancienne pizzeria qu’Ezekiel aurait cédé à la mafia Italienne. La réaction d’Ezekiel indiquait sans faute son lien avec cette destruction. Il était le seul à ne pas réagir sous le coup de la surprise, c’était drôle à voire.

- Je t’avais dit que ça valait le coup de venir.

Hector se mit à siffler.

-J’avoue. Beau feu artifice. De quoi couronner la journée en beauté.

Hector savait que l’heure choisit pour cette destruction était faite sur l’absence de toute personne présente dans la pizzeria. Ezekiel avait des principes aussi et il connaissait ceux de son complice. Le mercenaire trinqua alors, prenant son verre pour contempler le chaos en face comme s’il regardait un film au cinéma, alors que le reste des clients s’était agglutiner contre le rebord pour regard soit choqué ou bien filmer ce qu’il se passait. Ezekiel s’était accorder une belle petite vengeance sur les Italiens, et Hector devait avouer que ce fut savoureux pour lui aussi de regarder, il savait que son ami réservait quelque chose à ses ennemis et était heureux d’assister aux premières loges.

-Merci de l’honneur que tu me fais en m’invitant à assister dans les gradins au spectacle.

Disait-il de manière en jouer en levant son verre vers son ami.

-Magnifique. Sinon, as-tu besoin de moi pour autre chose après ?


On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.

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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptyVen 5 Avr 2024 - 17:09


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mercredi 19.02.25, Little Italy
@Hector Messnertenue


Certains amis se retrouvent pour évoquer des souvenirs bienheureux, des moments festifs et insouciants, mais Hector et Ezekiel se remémorent les soirées durant lesquelles ils ont failli se faire tuer, et celles-ci sont trop nombreuses pour que le dernier ne s’en rende pas compte. « Est-ce qu’on a déjà passé une soirée sans se faire tirer dessus ? » Il pose la question en affichant une mine bien trop mutine pour que celle-ci puisse être qualifiée de sérieuse, si bien qu’il fronce le mieux de son nez avant d’attraper sa boisson pour en avaler une gorgée. « l’Inde, ça ne compte pas, c’était ailleurs ! » Un petit rire emportant ses lèvres, il repose son verre sans le quitter des doigts, faisant tourner ses phalanges autour du pied en verre, sans quitter le colosse des yeux. « Mais j'aimerais t'éviter aussi de finir recouvert de cicatrices. Et de membres ou d'organes en moins. » C’est une vaste mission qu’il se donne, il faut bien l’avouer, mais l’attention l’attendrit car il sait que la bienveillance de son complice est sincère, dénuée de toute forme de fausseté, et c’est suffisamment rare dans son entourage pour qu’il sache à quel point c’est précieux. « Pour être honnête, même si je comptais réduire cet entrepôt en cendre... J'avais des doutes d'arriver à te sauver. » S’il délaisse l’espièglerie, c’est uniquement parce qu’il sent poindre, sur le visage de son ami, une inquiétude terrible, à laquelle il ne s’attendait peut-être pas. Il ne garde que trop peu de souvenir des instants passés dans l’entrepôt, les images étant aussi confuses que son esprit durant les dernières heures, mais les sentiments étaient suffisamment douloureux pour perdurer. « Je suis désolé que tu aies eu à vivre ça à cause de moi. » Ce n’est pas souvent qu’il s’excuse alors autant dire que cet instant est à graver dans le marbre. Cependant, puisque depuis leur rencontre Hector s’est considérablement efforcé de lui prouver sa loyauté et son amitié, le russe au caractère emmêlé de fierté lui doit bien cette marque d’amitié. En tout cas, pour lui, ça l’est. « Pour être parfaitement honnête, j’ai cru que j’allais y passer aussi. Je veux dire… Ce n’était pas la première fois qu’on me menaçait, ni même qu’on me passait à tabac, mais… » Mais quoi ? C’était plus difficile parce que l’agresseur n’étant pas un inconnu ? Parce que cette fois, c’était son propre père qui voulait sa mort ? « Cette fois, c’était différent. » Il hausse les épaules d’un air (faussement) indifférent en rehaussant le coin de ses lèvres dans un sourire factice, qui allège peut-être un peu la lourdeur des mots qu’il prononce. Il n’a pas envie d’être faible. Il ne peut pas être faible. Il n’est pas faible.

Mais alors qu’ils partagent leur attachement mutuel, cette amitié liée depuis suffisamment longtemps pour que la confiance soit aussi solide que réciproque, une explosion détonne dans le dos d’Hector, provoquant une vague de panique dans la rue en contre-bas. Tout le monde réagit  avec surprise, sauf Ezekiel qui conserve un calme étonnant, se contentant d’apporter son verre à ses lèvres pour en boire une nouvelle gorgée, profitant allègrement du spectacle dont il est secrètement l’auteur. Juste des dégâts matériels, certes, mais au moins il en tirait une satisfaction personnelle à avoir été contraint de la céder : certains diront qu’il réagit comme un gamin capricieux, d’autres qu’il s’acharne pour pas grand-chose, et la vérité est sans doute quelque part à mi-chemin. « J’avoue. Beau feu artifice. De quoi couronner la journée en beauté. » Il lève son verre en même temps que son sourcil, appréciant grandement la formule employée son ami. « J’étais sûr que ça te plairait. » Inclinant son menton sur le côté, il jette une oeillade en direction de la pizzeria, de laquelle s’échappe une épaisse fumée noire, en précisant : « Il n’y a personne à l’intérieur. » Il ne le dit pas, mais le message laisse clairement entendre qu’il s’est assuré du fait qu’il n’y aurait aucune perte humaine : un excès de bonté, ça lui arrive. « Merci de l’honneur que tu me fais en m’invitant à assister dans les gradins au spectacle. » Le sourire d’Ezekiel s’accentue encore plus, et il ne résiste pas à l’envie de venir gentiment cogner son verre contre le sien tout en se rapprochant sur la table, jusqu’à pouvoir déposer sa seconde main sur celle-ci. « J’espère que ça leur plaît autant qu’à nous. » Ce n’est pas difficile de deviner de qui il parle, si bien qu’il se contente de faire danser ses sourcils sur son front en se disant que son complice le sait déjà. « Magnifique. Sinon, as-tu besoin de moi pour autre chose après ? » - « Tu es pressé ? » Il penche son menton sur le côté, n’attendant guère la réponse avant de se reculer sur sa chaise pour demander, de nouveau sérieux malgré l’agitation houleuse dans la ruelle, et les sirènes de pompiers qu’on peut entendre au loin. « Qu’est-ce que tu penses de Caïn ? » Oui, la question sort de nulle part : il le sait.
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MessageSujet: Re: Zugzwang Zugzwang EmptySam 20 Avr 2024 - 9:48

-Est-ce qu’on a déjà passé une soirée sans se faire tirer dessus ?

Hector eut un petit sourire amusé. Se faire tirer dessus à chaque fois peut-être pas, mais il est vrai que chacune de leur sortie était épicé, surtout à cause des espiègleries d’Ezekiel. A croire que profiter d’une soirée détente comme tout le monde était impossible pour eux tant que le russe restait dans les parages. Mais il fallait croire que Messner n’en était pas déranger, sinon il ne resterait pas avec lui. Et qui sait, l’australien devait préféré ces moments de détentes mouvementé qu’à ceux où il ne se passait rien. Dans un sens, on pouvait dire qu’ils s’étaient bien trouvés ces deux la.

-L’Inde, ça ne compte pas, c’était ailleurs !
-Ici ou ailleurs, on se retrouve toujours sous les balles et les menaces, je ne voie pas ce que ca change. Même dans le pays le plus pacifiste ca finirait pareil je paris.

C’était comme si Ezekiel avait un autre pouvoir, celui de provoquer les catastrophes et rendre rageux et violent les saints. Même Messner avait des envies de meurtre, mais il supportait son compagnon. Mais la on parlait de franche-camaraderie, car d’autres eux avaient pour dessins de vraiment envoyé Ezekiel dix pieds sous terre et leur dernière « aventure » ensemble avait bien faillit finir ainsi.

-Je suis désolé que tu aies eu à vivre ça à cause de moi.

Entendre Ezekiel s’excuser était assez surprenant, Hector avait envie d’y plaisanter mais il serait stupide de gâcher ce moment où l’un et l’autre s’ouvrait en toute confiance, parlant de cet épisode qui a bien faillit les brisé.

-Pour être parfaitement honnête, j’ai cru que j’allais y passer aussi. Je veux dire… Ce n’était pas la première fois qu’on me menaçait, ni même qu’on me passait à tabac, mais… Cette fois, c’était différent.

Et comment. C’était son père qui cherchait sa mort, qui voulait se servir de son propre fils comme réserve de « pouvoirs », ayant kidnapper son propre petit fils. Sans compter qu’il avait tuer ou fait tuer son épouse et mère d’Ezekiel. Un homme déterminé sans scrupule ni âme.

-Tout ca reste la faute de ton père. Rien ne l’obligeait à faire ce qu’il a fait et n’a eut que ce qu’il méritait.

Ce n’était ni Ezekiel ni Hector qui avait donner le coup de grâce, mais si l’occasion s’était offerte, le mercenaire aurait anéantis complétement le super mutant russe. Il se serait montrer plus impitoyable que le Punisher même.
Ce moment touchant fut interrompue par l’explosion en face qui surprenait tout le monde, sauf Hector qui s’était à peine dresser, et Ezekiel qui gardait un calme olympien trahissant aux yeux du mercenaire, son implication dans ce chaos. Minotaure se montra impressionner par la détonation. La pizzeria n’était plus qu’une grosse boule de feu qui se consumait elle-même en contre bas. La nuit ca devait être bien plus impressionnant. Ezekiel précisa qu’il n’y avait personne à l’intérieur, chose inutile de mentionner car Hector faisait confiance en son ami qui savait que faire tuer des innocents ne serait au gout du mercenaire.

Les deux amis trinquèrent devant ce spectacle d’où on entendait déjà les sirènes de pompiers et de police qui se perdaient dans le quartier.

- J’espère que ça leur plaît autant qu’à nous.
-Un feu d’artifice personnel, évidemment.

Le spectacle allait prendre fin, et Hector risquait d’être prit. Mais avant il voulait s’assurer qu’Ezekiel n’avait pas besoin de lui encore.

- Tu es pressé ?

Hector se contentait de dandiner la tête pour donner une réponse vague, car tout dépendrait de ce que Ezéchiel avait en tête. A moins que ce soit quelque chose de futile et vraiment vraiment ennuyeux, Hector avait peu de chance de refuser quoi que ce soit au russe.

- Qu’est-ce que tu penses de Caïn ?

La question semblait sortir de nulle part, de quoi surprendre. Caïn ? Hector leva un sourcil interrogateur, se demandant où Ezekiel voulait en venir.

-Ca depend du quel. Du biblique ou bien d’un gars en particulier ?


On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.

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