Un départ n'est pas chose facile mais parfois nécessaire. ft @Jean GreyRetrouver mon jumeau m’avait fait ouvrir les yeux sur ce que j’avais manqué et ce que je voulais retrouver. Ma vie était avec lui et même si j’aimais cette école ainsi que ses habitants, notre place n’était plus ici. J’en avais discuté avec Emma et elle voulait vivre avec Ezekiel sûrement autant que moi alors la décision fut dure mais prise. J’avais préparé la plupart de mes affaires et Emma finissait de faire ses valises quand je partais pour essayer de trouver le professeur. Je tombais sur la petite Jean et je décida de lui demander plutôt que de faire la moitié de l’école pour le trouver. Je lui fis un signe de la main et discuta avec elle directement dans sa tête, me doutant que cela ne la dérangerait car elle avait l’habitude.
“Bonjour, est ce que tu saurais où est le professeur Xavier, il faut que je lui parle d’un truc important?”
Je ne savais pas quelle serait sa réaction et s' ils n'essayaient pas de m’y dissuader mais je savais que personne ne pourrait me convaincre de ne pas y aller. Mon jumeau est devenu la chose la plus importante avec ma famille. Il fait partie de nouveau de ma famille même si il ne l’a jamais quitté j’ai maintenant la possibilité d’être avec lui alors je ne compte pas gâcher ça.️ 2981 12289 0
Des livres sous le bras, un sac accroché à son épaule, la rousse passe les portes du manoir en essuyant ses bottes pleines de neige sur le tapis de l’entrée, se réchauffant en frottant ses mains l’une contre l’autre, son souffle s’extirpant de ses lèvres en une fumée blanche, tandis qu’elle se réconforte de l’atmosphère chaleureuse qui règne à l’intérieur. Elle porte deux pulls, un sous-pull thermique, un manteau épais et une écharpe qui l’est tout autant, et pourtant elle est littéralement frigorifiée !
Elle rêve d’une tasse de lait chaud et de cookies, si bien qu’elle abandonne toutes ses affaires — y compris son manteau et son écharpe, aux pieds des escaliers, filant en direction de la cuisine mais n’ayant pas le temps de l’atteindre car, en chemin, elle croise l’infirmière de l’Institut, à laquelle elle adresse un fin sourire. (Bonjour !) Lui dit-elle en affichant une mine réjouie, les joues encore rouges du vent froid venus les titiller. « Bonjour, est ce que tu saurais où est le professeur Xavier, il faut que je lui parle d’un truc important ? » Euh… Elle presse ses lèvres l’une contre l’autre en secouant lentement son menton de gauche à droite, lui répondant presque aussitôt : (Dans son bureau ou en train de donner cours, pourquoi ?) Ne perdant pas son sourire, elle penche son visage sur le côté en demandant, quelque peu soucieuse de l’état de celle qu’elle considère avec gentillesse et dévouement. (Il y a un problème ?) Si Charles n’est pas disponible dans l’immédiat, peut-être peut-elle être utile en attendant.
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Un départ n'est pas chose facile mais parfois nécessaire. ft @Jean GreyJean m’adresse un sourire et je remarque à ses joues qu’elle vient de rentrer. Elle me dit bonjour et me répond que le professeur doit être dans son bureau ou en train de donner un cours. Il doit être assez occupé et je ne sais pas si je devrais le déranger ou pas. Je sourit à Jean et je me demande quoi faire.
“Merci c’est très gentil de ta part. Tu m’évite de faire le tour de l’école pour le chercher.”
Je réfléchi à quoi faire quand elle me demande si il y a un problème et je me dis que même si ce n’est pas le professeur, elle peut au moins servir de messagère et qu’elle mérite bien d’être au courant. C’est une amie et une fille très gentille qui mérite que je lui disent de vive esprit.
“Non aucun problème mais comment dire ça.” Je m’arrête un instant puis reprends.” Emma et moi quittons l’institut. Cette décision n’a rien à voir avec vous ni personne ici mais on a décidé avec Emma et c’est le meilleur choix pour nous.”
Je me demande bien quelle sera sa réaction et si elle essaierait peut être nous en dissuadé aussi. J’en doute fortement mais la dernière personne qui est partie a été un choc pour tout le monde.️ 2981 12289 0
Debout face à l’infirmière de l’Institut, la rouquine observe son interlocutrice sans lui souriant toujours avec amabilité, n’étant nullement gênée par la conversation télépathique car, c’est presque aussi naturel que parler oralement pour elle ; elle arrive même à isoler la conversation de ses pensées, pour que la belle brune ne reçoive que ses réponses et non pas des pensées parasites. (Merci c’est très gentil de ta part. Tu m’évite de faire le tour de l’école pour le chercher.) Son sourire s’accentue tandis qu’elle tire machinalement sur les manches de son pull, questionnant l’état de la demoiselle ; quand bien même ne se connaissent-elles pas personnellement, elle espère qu’il n’y ait pas de problème grave la concernant.
(Non aucun problème mais comment dire ça.) Elle hésite, et Jean fronce légèrement ses sourcils, en attendant la suite. (Je peux faire quelque chose ?) Affable, la jeune fille ne la quitte pas des yeux, sans changer l’expression de son visage : elle est en positon d’écoute et d’accueil. (Emma et moi quittons l’institut. Cette décision n’a rien à voir avec vous ni personne ici mais on a décidé avec Emma et c’est le meilleur choix pour nous.) Oh… Elle ne s’y attend pas. Et l’étonnement se lit d’ailleurs sur son visage car elle hausse ses sourcils en même temps qu’elle relève son menton, ayant toujours du mal avec les départs. (J’espère que ce n’est pas parce que vous êtes mal ici…) Jean a bien entendu que l’Institut n’est pas un problème mais, sait-on jamais ; elle ne saurait laisser partir les gens de son entourage sans essayer de comprendre. Les blessures de l’abandon, sans doute. (Charles, dès que tu peux, viens dans le salon s’il te plaît.) Envoie-t-elle télépathiquement à son père, sans que Azael puisse l’entendre, tout en invitant son interlocutrice à la suivre en direction du dit salon, pour qu’elles puissent s’asseoir en attendant que le maître des lieux soit disponible. (Chales est en train de donner un cours, il nous rejoindra dès que possible.) dit-elle en prenant place sur le grand canapé, croisant les jambes et entourant son genou dominant de ses deux mains. (Pourquoi vous partez ? Emma n’a pas fini ses études ici…)
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Un départ n'est pas chose facile mais parfois nécessaire. ft @Jean GreyJean est un ange, elle s’inquiète pour moi et demande même si elle peut faire quelque chose lorsque je ne sais pas comment annoncer la chose. Je finis par lui dire et l’étonnement peut se lire sur son visage. Je savais qu’annoncer une telle chose serait dur et surtout depuis qu’Ororo était partie pendant quelque semaines avant de revenir. Pour ma part, je ne pense pas revenir mais je ne peux pas parler au nom d’Emma. Elle veut partir aussi mais rien ne l’empêchera un jour de revenir si l’envie lui prend.
“Oh non, notre décision est purement personnelle et même si cela nous peine, on doit partir et on veut partir.”
Elle m’invita à venir s'asseoir dans le salon pour être un peu plus à l'aise pour pouvoir en parler. Je la suivis et m’assis avec elle pour continuer notre conversation.
“Je le sais mais j’ai demandé à Emma si elle veut partir et si cela ne l’embête pas de ne pas finir ses études mais elle veut venir. Comme dit, la raison n’a rien à voir avec l’institut. Dernièrement, on a retrouvé un famille que l’on pensait perdue et cette famille nous a invité à vivre avec eux. J’ai retrouvé mon jumeau que je n’avais pas vu depuis mon adolescence et j’ai appris que j’avais encore plus de famille que je ne pensais et de par ce fait Emma aussi et elle en est ravie."️ 2981 12289 0
L’annonce du départ ne peut que la surprendre, car elle ne s’y attendait pas ; sa première réaction est donc de rester interdite, les sourcils hauts et les lèvres espacées de quelques degrés, avant qu’elle ne réagisse en demandant si la fuite est motivée par un malaise lié à l’Institut, ce qu’elle n’espère pas mais qui permettrait de les retenir : ce manoir est le lieu de vie de tellement de personnes qu’il est habituel de faire des ajustements pour que tout le monde s’y sente bien. (Oh non, notre décision est purement personnelle et même si cela nous peine, on doit partir et on veut partir.) Comprenant qu’elle ne pourra point la faire changer d’avis, la rousse hoche son menton de haut en bas en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, semblant tout de même un peu peinée d’apprendre ce départ. « Je vois… Allons nous installer au salon en attendant Charles. » Puisqu’elles peuvent partir si elles en éprouvent l’envie ou le besoin, mais il faut tout de même faire les choses dans l’ordre des choses : cela implique de prévenir le directeur des lieux.
Une fois assise dans le canapé, et après avoir prévenu télépathiquement Charles de les rejoindre dès que possible, la conversation reprend, notamment à propos des études de la plus jeune du duo. (Je le sais mais j’ai demandé à Emma si elle veut partir et si cela ne l’embête pas de ne pas finir ses études mais elle veut venir.) Soit, que cela ne l’embête pas est parfaitement compréhensible mais… Que va-t-elle faire ensuite, sans avoir fini ses études ? Les écoles classiques ne sont pas vraiment adaptées pour les mutants, surtout par les temps qui courent. Néanmoins, elle ne pense pas être la personne la mieux placée pour aborder ce sujet scolaire, donc elle se contente d’un fin sourire sans l’interrompre. (Comme dit, la raison n’a rien à voir avec l’institut. Dernièrement, on a retrouvé un famille que l’on pensait perdue et cette famille nous a invité à vivre avec eux. J’ai retrouvé mon jumeau que je n’avais pas vu depuis mon adolescence et j’ai appris que j’avais encore plus de famille que je ne pensais et de par ce fait Emma aussi et elle en est ravie.) Elle prend une fine inspiration nasale en haussant de nouveau ses sourcils, toujours de surprise ; en effet, c’est un véritablement bouleversement de vie. (Je comprends mieux pourquoi vous partez, dans ce cas…) Son sourire s’adoucit tandis que ses yeux se plissent avec tendresse, quand elle reprend, véritablement heureuse pour elles : (J’imagine que c’est un grand bonheur… Vous vous pensiez seules et vous avez retrouvé une famille, c’est tout ce qui compte. Vous partez de New-York ?)
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Un départ n'est pas chose facile mais parfois nécessaire. ft @Jean GreyOn s’était installé dans le salon pour pouvoir discuter le temps que le professeur Xavier nous rejoigne et parler un peu me ferait du bien. Jean est très attentive et attend que j’ai fini pour me dire qu’elle comprend mieux notre départ. Ces prochaines paroles sont tout à fait vraies. Se rendre compte que l’on était pas seule dans notre famille nous avait ravie comme on ne pouvait imaginer. Depuis que l’on avait appris tout cela, la décision était déjà prise et cela nous semblait une évidence.
“Non on ne part pas de New York. On a découvert à quel point une ville pouvait être grande quand notre famille était dans la même ville mais que nous ne le savions pas.”
En parler me donnait le sourire aux lèvres car je repensais à ce que je venais de recouvrir. Une famille et la chance de pouvoir montrer à Emma ce qu’est une Ranevskaia et ce que cette famille a à offrir.
“Je sais que tu te demandes pourquoi quitter l’institut si je reste à New York. Et j’y ai pensé mais je ne saurais ce que l’avenir nous réserve et on voudrait voir ou cela nous mènerait. Ce départ nous permettra aussi de pouvoir vivre avec ma femme et la tante d’Emma."️ 2981 12289 0
L’explication donnée par Azael justifie, à elle seule, le départ de l’Institut : puisque les origines russes de la demoiselle ne sont un secret pour personne, elle s’imagine que la mère et la fille vont quitter les États-Unis pour aller s’installer en Europe de l’Est, mais… (Non on ne part pas de New York.) Étonnée, ne comprenant plus vraiment pourquoi un départ précipité est si urgent, elle fronce ses sourcils avant de les hausser, sans toutefois interrompre la belle brune. (On a découvert à quel point une ville pouvait être grande quand notre famille était dans la même ville mais que nous ne le savions pas.) Donc le frère jumeau et le reste de la troupe habitent aussi New-York ?
Un peu perdue dans cette histoire, elle entrouvre ses lèvres sans parler, bien que la conversation soit uniquement télépathique, mais cette mimique retransmet bien toute sa perplexité. Elle a un peu de mal à comprendre pourquoi, si Emma et Azael restent à New-York, elles doivent quitter l’Institut. (Dans ce cas…) (Je sais que tu te demandes pourquoi quitter l’institut si je reste à New York.) C’est tout à fait ça, oui. Elle hoche son menton de haut en bas, en plissant légèrement ses paupières comme pour se concentrer — après une journée de cours, c’est pas facile parce que ses neurones sont un peu fatigués. (Et j’y ai pensé mais je ne saurais ce que l’avenir nous réserve et on voudrait voir ou cela nous mènerait. Ce départ nous permettra aussi de pouvoir vivre avec ma femme et la tante d’Emma.) Sa…. HEIN ? Elle a une femme ? Elle a une femme. (Je vois.) Elle reste quelques secondes surprise avant de finalement balayer l’information inattendue, réapparaissant avec un doux sourire au visage. (En tous cas j’en suis très contente pour vous, je n’imagine même pas à quel point cela doit être inespéré de retrouver la famille qu’on croyait avoir perdu à tout jamais…) C’est une chance qu’elle ne connaîtra jamais mais, heureusement, dans son malheur, elle a eu le bonheur de croiser la route de Charles. (Je vous souhaite beaucoup de bonheur, à touts les deux.)
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Un départ n'est pas chose facile mais parfois nécessaire. ft @Jean GreyJe comprend que Jean ne comprenne pas que je quitte l’institut si ceux que je veux retrouvé se trouve dans la même ville que moi mais comment parler des activités criminelles sans attirer la foudre sur Ezekiel ou sur l’institut en y restant. Malgré qu’elle ne comprenne pas forcément, elle me dit qu’elle est contente pour moi et que ça doit être bien de retrouver un famille qu’on ne pensait jamais revoir. Elle n’avait que trop raison et je ne pouvais pas rêver mieux. J’étais déjà contente de ma vie mais pouvoir revivre avec mon jumeau et a temps pleins avec ma femme et ma famille me comblait.
“Merci, tes mots me font beaucoup plaisir et j’espère que tu trouveras le même bonheur que moi peu importe avec qui ou comment.”
Jean était une jeune femme très gentille qui méritait de trouver quelqu’un de bien et de pouvoir être heureuse alors j’espèrais qu’elle puisse un jour trouver le bonheur dans lequel moi et Emma sommes. Je savais que tout le monde ne serait pas forcément aussi compréhensible que Jean mais j’avais surtout peur de la réaction d’Ororo ou du professeur Xavier. Il voudrait des explications et même si je ne voulais pas lui mentir j’en serais malheureusement obligé. Même si je ne sais pas si cela est utile face à lui.️ 2981 12289 0
Un départ n'est pas chose facile mais parfois nécessaire
Azael, Jean et Charles (caméo)
Le professeur donnait parfois quelques cours, dans ses domaines de compétence, ou dans des domaines plus variés tels que la philosophie, l'éducation civique voire même la littérature. C'était le cas en cette froide journée du mois de janvier, où il discutait avec ses élèves de l'œuvre du grand poète américain Walt Whitman. Mais alors qu'il était en pleine analyse de l'un de ses poèmes, il perçut dans son esprit l'appel de Jean, qui lui demandait de venir dès que possible dans le salon.
Pour qu'elle le contacte, cela devait être important. Inquiet, comme toujours lorsque l'un de ses proches lui lançait ainsi un appel, il porta donc une partie de son attention sur Jean et son environnement immédiat, percevant alors la présence d'Azael, et les mots de Jean. Emma et sa mère adoptive étaient donc sur le point de partir… Mais pourquoi ? Il écouta la conversation télépathique entre les deux jeunes femmes et ne s'en sentit qu'en partie rassuré.
Le premier point positif était que cela n'avait rien à voir avec l'Institut. Le second était qu'Azael avait retrouvé son frère jumeau et partait pour se rapprocher de sa famille, elle qui n'avait connu que la solitude et une famille de cœur, notamment via l'adoption d'Emma. Le point inquiétant était que Charles savait qu'Azael avait fui quelque chose, ou quelqu'un, même s'il n'avait jamais su ce que c'était. Il ne l'avait jamais demandé. Il espérait donc que ce départ n'était pas lié à ses vieux démons et qu'elle n'allait pas se mettre en danger, ou mettre en danger Emma.
Jean accueillit la nouvelle avec surprise et joie pour les deux femmes. Peut-être n'y avait-il pas lieu de s'inquiéter après tout. Elles ne seraient pas loin, leur famille étant à New York, et elles pourraient également retrouver la femme d'Azael et la tante d'Emma. Elles auraient du monde pour veiller sur elles. Charles éprouva un petit pincement au cœur en percevant Jean évoquer la chance de retrouver une famille que l'on pensait perdue. Même s'il se considérait comme son père adoptif, et que ce lien était réciproque, il ne pourrait jamais pleinement remplacer ses parents… Mais ce n'était pas le sujet.
Comme il sentait que la conversation entre Jean et Azael touchait à son terme et qu'il ne voulait surtout pas manquer le départ de celle qui avait si bien veillé sur ses élèves en tant qu'infirmière, il se résolut à interrompre son cours, expliquant à sa classe qu'il devait s'absenter quelques minutes, et leur indiquant un texte à lire pendant son absence. Puis il envoya un message télépathique à Jean :
« J'ai entendu. J'arrive. »
Quelques instants plus tard, il arrivait dans le petit salon. Il adressa à Azael son habituel sourire doux et bienveillant et lui dit par télépathie, en prenant soin que Jean puisse l'entendre également :
Il lui signifiait ainsi qu'il ne lui serait pas nécessaire de se répéter. Il approcha son fauteuil d'elle et lui prit doucement la main, pour la rassurer et lui signifier son soutien.
« Tout comme Jean, je vous souhaite beaucoup de bonheur, à toi et ta famille. Je te remercie de nous avoir prévenus de votre départ. Vous nous manquerez, c'est certain. »
La décision d'Azael était prise et il n'avait pas à la contester, ni à la questionner davantage. Si elle n'avait jamais voulu lui faire part de ses problèmes, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle le ferait. Cela n'empêcherait pas le professeur de s'inquiéter pour elle et pour Emma, il ajouta d'ailleurs :
« Mes portes vous seront toujours ouvertes, et tu sais comment me contacter, si jamais… si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider. »
L'Institut n'était pas une prison, mais un refuge. Il était heureux d'avoir pu aider Azael et Emma, pour le temps où elles avaient eu besoin de son aide. Mais à présent une nouvelle vie s'offrait à elles, et il espérait de tout cœur que tout se passerait pour le mieux pour elles. Et que si malheureusement ce n'était pas le cas, elles sauraient au besoin revenir vers lui.
« Je dois retourner en classe. Bonne chance pour votre nouvelle vie à toutes les deux. Tu embrasseras Emma pour moi. »
S'efforçant de ne pas trop se montrer inquiet, il serra la main d'Azael en guise d'au revoir, lui adressa un dernier sourire, puis un autre à Jean, et repartit s'occuper de ses élèves.
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