The Devil's Industry † Sam

♱ The Devil's Industry ♱

Personne à qui dire je t'aime, tout le monde sur qui cracher ma haine. - M.M

28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Ça tirait vers les étages inférieurs, j’ignorais si l’agitation était entendue que de moi où des autres, les humains me donnaient l’impression des sourds. Du moins, un son qui était à l’évidence perceptible, ne l’était pas pour eux, si bien que j’avais tendance à les considérer tout aussi handicapé que ceux qui l’étaient de leur point de vue. Et ce n’était pas une blague. Aveugle dans le noir là où bien des espèces pouvaient percevoir le monde, même parmi les créatures herbivores. Incapable de sentir l’odeur qui pouvait nuire à leur santé comme certains produits chimiques et toxiques qui, pour eux, était inodore. Incapable d’entendre si ce n’est qu’à quelques mètres d’eux. Ça devait être éprouvant de vivre avec autant de handicape et par conséquent, d’incertitude. Même avec de la prudence, face au danger de la faune, est-ce qu’un humain serait en mesure de survivre sans ses outils.  
       Je fixais les chaînes que me restreignait, symbole de l’ingéniosité humaine. Par la force de leurs cellules grises et de leurs fameux outils, ils avaient réussi à annihiler ce qui en soit, me rendant plus dangereuse que je paraissais l’être en l'état. Mais sans cela, aurais-je été aussi vulnérable face à ceux qui me traînaient vers cet escalier où des coups de feux semblaient déjà faire résonner le mur, dans des échos douloureux ? Aucunement. Le Sultan fut nous rejoignit finalement assez rapidement, il était accompagné de sa petite et armée personne, vêtu de l'habituel costard et cravate noire, lunette de soleil bien que pour eux, ce n’était pas aussi légitime que pour mes yeux. Je les fixais, un peu étonné. D’où venaient les armes qu’ils avaient sur eux ? J’étais persuadée qu’ils avaient fait en sorte que les invités ne viennent pas armés. Mais à quoi s’attendre dans ce genre d’événement organisé par la pègre.

       J’entendis une voix me parvenir et j’étais certaine que cela devait venir de la pièce principale où étaient réunis tous les invités. Car quand il commença à parler, les invités s’étaient tu.  

 

     Lady Chi observait la scène avec sourcil lever, c’était le Falcon, l’un des Avengers. Elle le connaissait de réputation et pourtant, elle avait l’impression que sa voix et les traits de son visage lui étaient familiers. Elle s’étonna même que ce dernier lui rappelait Smiling Tiger qui, très suspicieusement, n’était désormais plus présent dans la pièce. Sa petite démonstration de force ne l’avait aucunement fait un quelque effet, se contentant de retirer simplement ses gants. Ne voyant aucune raison de ne pas faire usage du pouvoir résidant dans ses mains. Le cow-boy se contenta pour sa part d’observer le Falcon sans pour autant être inquiété de cette soudaine interruption. Fous étaient ceux qui pensaient organiser une soirée d’une telle envergure sans imaginer la possibilité que les autorités réussiraient par un moyen ou un autre, d’intervenir. Ils avaient fait le nécessaire pour garantir la difficulté pour les autorités de capturer ses clients et surtout, lui-même.  
        L’immeuble vibra soudainement sur plusieurs étages, suite à un choc reconnaissable. Comme si une bombe venait d'exploser quelque part aux étages inférieurs. Et ce, avant que les lumières se coupent dans tout l’immeuble. La nuit étant tombée depuis un moment, la visibilité était désormais très difficile. Les hommes du cow-bow  sortie leur lunette à vision nocturne pour commencer à évacuer avec leur chef et les clients les plus importants. Lady Chi, toutefois, s’était déjà éclipsée avec ses hommes au moment où les lumières s’étaient éteintes.    
       

THE DEVIL'S INDUSTRY

ft. @Morticia Montoya

On aurait du se douter que ma venu en tant que Falcon ne surprendrait personne vraiment. Ils se doutaient peut-être que je ferais une apparition. Mais peu importait, ma venue n'était que dans le but premier de récupérer surtout les artéfacts Shitauri qu'on ne voulait pas tomber entre de mauvaises mains. Si nous pouvions arrêter dans le même temps des membres de la pègre au passage, soit ! Et sauver quelques vie innocentes. Je pensais à cette pauvre jeune fille vendu un peu plus tôt et embarquer par les hommes d'un richissime mania du pétrole en mal de trouver des créature extraordinaires à mettre à son tableau de chasse...

L'assaut était lancer depuis les étages les plus bas et remontant pour coincés tout le monde sur le toit. Mais on savant souvent, des éléments perturbateurs, mutants ou armé malgré le fait qu'on avait interdit les armes à la soirée, que des gens passeraient entre les mailles du filet. Alors il fallait se préparer à tout. D'ailleurs une détonation se faisait entendre. Un rapide coup d'œil à mon bracelet et je détectais une explosion dans les étages les plus bas, coupant le courant et plongeant l'hôtel dans le noir.

- On passe en vision nocturne. Va y avoir du sport. Méfiez vous, ils y a sûrement des gens armés. Ne vous mettez pas en danger. Nous sommes venus pour les artefacts. Le reste ce sera que du bonus.

Je lançais Aile rouge en appuis pour fureter dans la zone et voir d'éventuels assaillants cachés. Je pouvais voir qu'ils étaient équipés, eux aussi.

- Instrus équipés de vison nocturne, méfiez vous.

Un hélicoptère arrivait la minute suivante et déposait quelques hommes sur le toit en appuis pur protéger les artefacts. Deux d'entre eux avançaient une male pour sécuriser les éléments et les embarquer. Je tenais en respect les hommes de Lady Chi présent, en sachant que celle-ci s'était éclipsée, comme la moitié des gros manias. Seuls les plus loyaux sujets restaient mais ne risquait pas leur vie. Ils seraient arrêtés sauf s'il essayait de se défendre. Dans se cas, ils seraient neutralisés.

Je donnais des informations aux équipes dans les étages au fur et à mesure qu'Aile rouge avançait et repérait les intrus. On ne pourrait pas arrêter tout le monde, mais je voulais essayer de sauver la jeune fille vendu si je le pouvais. Je laissais les équipes présentes gérer nos amis sur le toit et j'avançais pour aider dans les étages. Les ailes repliées, je ne pourrais sans doute pas les déployer complètement, mais elle serviraient tout même à me protéger et à frapper.

- Neutralisez le premier qui bouge un petit doigt. Je vais aider dans les étages.

Je commençais à courrir et j'avançais, dans le noir, mes lunettes étaient basculées en visions nocturne et repérant les intrus. Un tir passait un quelque centimètre de mon épaule. Le reflex était instantané et je prenais un élan, propulsé par mon pack et je le bousculais contre le mur, l'assommant d'un coup de point. Et je continuais d'avancer. et je me rapprochais de deux hommes protégeant un cortège. Le jeune fille était avec eux.

- Salut les gars !

En deux temps trois mouvement, je faisais une pirouette et déployait les ailes pour envoyer le premier homme contre le mur avec violence. Je reprenais position, accroupi, les ailes revenues dans le pack et j'envoyais une impulsion du pack pour me remettre debout et envoyez un coup pied latéral pour le désarmer et m'approcher pour éviter un coup de poing et prendre son bras pour lui faire un clé de bras et le coller contre le mur. Il tente de se dégager, mais un autre type arrive et tire. Je me sers du corps de mon prisonnier, le faisant pivoter pour le placer devant moi. Il prend les trois balles et s'effondre. J'ai le temps de prendre de l'élan encore et de placer une aile devant moi pour me protéger des deux prochaines balles. Un demi tour rapide et mon autre aile vient le frapper avec force. Il tombe. Le dernier lâche sa prisonnière et s'enfuit. Je suis maintenant seule avec la jeune prisonnière.

- Venez avec moi. Les autres vont s'enfuir, j'ai ce que je venait chercher. Je vais vous évacuer. L'immeuble est pratiquement sous contrôle.

J'espérais pouvoir la libérer de ses chaines, mais le plus urgent était de revenir ou on pouvait avoir de la lumière.

- Accrochez vous à mon bras. Aile rouge, couvre nous.

Le petit drône revenait vers nous et surveillait nos arrière le temps qu'on remonte sur la Terrace. Les hommes prisonniers avaient été pratiquement tous évacués. Il ne restait plus qu'à attendre le retour de l'hélico pour nous récupérer. Nous avions les artéfacts et la jeune fille était avec moi.

- Tendez vos main, Aile rouge va vous libérer. Aile rouge, ouvre les chaines.

Un faible rayon laser fondait la serrure maintenant les chaines enroulées autour des ses poignets. Elle était maintenant libre.

- Est-ce que tout va bien ? Ils ne vous ont pas fait de mal au moins ?

malice

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28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Violence, vice et vampire. Ce sont souvent les trois types de V que l’on retrouve dans les œuvres dédiées aux buveurs de sang. Comme si la créature en lui-même ne pouvait prospérer ou raconter quelque chose sans passé par ce genre d’étape, finalement bien cruel. L’on pourrait penser que ce n’était que le rythme donner par les auteurs pour une cible prédéfinie de lecteur, que cela ne correspondait pas la réalité qui était la nôtre. Pourtant, la violence avait toujours fait partie de ma vie, elle prenait ici une bien nouvelle forme et elle était accompagnée du vice qui en avait gangrené les lieux. Et que dire du dernier V, j’étais le vampire. Ironiquement, un vampire qui se démenait du mieux qu’elle le pouvait pour faire preuve d’un contrôle de soi, alors même qu'à côté tous se laissait aller à leurs travers et ambition criminelle.
         Je n’ai jamais vraiment compris les humains... Qu’est-ce qui les poussait à agir de la sorte ? Mais au fond, je ne comprenais pas non plus l’inspiration des héros... Oui, sans doute que la société en elle-même me dépassait tout simplement. Au milieu du chaos, mon esprit se perdait dans une réflexion qui n’avait pas lieu d’être au vu, justement, de la situation. Des hommes se tiraient dessus dans le but de tuer, d’autre dans le but de neutraliser. La tension qui régnait, m’était à l’instant bien étrangère. Je l’observais tout cela comme une spectatrice extérieure à l’action, comme si rien de tout cela ne m’affecter. Et finalement, même si ces chaînes restreignaient ma liberté, même si mon corps était entre les mains d’un autre, mon esprit restait bien mien. C’était d’ailleurs même cet esprit qui me permettait aujourd’hui de ne pas écouter la pulsion.  

       À un certain moment, quand l’odeur du sang se diffusait à travers les différentes pièces et étages, laissant peu à peu l’étreinte de la soif se resserrer autour de mon cou, je ne pouvais que me concentrer sur cette pulsion. L’éloigner, la repousser, afin de rester lucide. Et la concentration était tel, que je ne remarquais même pas l’intervention de l’homme, du justicier dont l’odeur ne m’était pas inconnue. Pourtant, j’en étais persuadée, je ne l’avais jamais rencontré auparavant. Mon regard carmin se pose sur lui sans vraiment comprendre ce qu’il cherchait à me dire, sa voix ne parvenait pas... Ses battements de cœur étaient affreusement forts en cet instant, comme une note de musique destiné à séduire mes sens, corrompre ma raison. Ceci fut accompagné du doux parfum salé de sa sueur, car oui, il transpirait l’effort, autant qu’il puait la bravoure. Puanteur délicieuse.  
       Perdre le contrôle serait une délivrance, après tout pourquoi s’efforcer à la retenue quand il y avait déjà ces chaînes qui me sevraient de l’essence de la liberté ? Mais perdre le contrôle ferait de moi l'objet d'un dégoût du commun des mortels, ainsi que celui de mon propre subconscient. Car j’étais aussi celle qui risquait de ne plus voir de la beauté dans mon propre reflet si j'abandonnais l'humanité pour cette bête irraisonnable. Je le suivais silencieusement, plus par mimétisme issu de la résignation, qu’une réelle motivation à suivre les instructions. Puisqu’au final, j’avais quasi déjà presque débranché mon cerveau dès lors que j’avais été forcée de suivre ceux qui m’avaient acheté. L’obscurité était si paisible, un élément que j’appréciais véritable. Le calme, le fait que personne ne pouvait me voir, hormis cet homme. Je me demandais d’ailleurs comme il faisait, je pensais les humains incapables de discerner dans le noir.  

          Pour sûr, les hommes du Sultan avaient perdu toute confidence dès lors que les lumières s’étaient éteintes, se comportant comme des enfants apeurés et tâtant le mur pour s’y retrouver un tant soit peu. De toute évidence, guère averti de ce que projeter de faire les hommes du Cow-Boy. Est-ce que c’était en rapport avec les lunettes qu’il portait ? Ou bien, comme moi, il était nyctalope ? Nous avions quitté l’obscurité du bâtiment pour regagner alors la terrasse. L’air extérieur était libérateur. Le verrou de mes chaînes avait détruit. Ce n’était sans doute qu’à ce moment-là que la voix de l’homme me parvint clairement. Mais à sa dernière question, je restais silencieuse, le détaillant un peu plus. Me concentrant plus sur ses effluves corporels et sa carrure. « Smiling Tiger. » Dis-je alors simplement en le fixant, c’était l’homme au visage brillant. Mais cette fois, son visage ne brillait plus.   
       

THE DEVIL'S INDUSTRY

ft. @Morticia Montoya

L'agitation ambiante est bruyante, colorées de lumières au fur et à mesure que les équipes avancent. Seul mon communicateur est témoins des phrases échangées. Je dois savoir si les choses se passent bien. Des blessés, on en a, mais pour le moment, aucun mort. C'est un franc succès. Mais certains connaissaient les lieux bien mieux que nous, et d'autres avaient des pouvoirs mutants pour les aider. On avait prévu ce détails, et si nous pouvions attraper des malfrats au passage, soit. Mais la priorité n'était pas la capture de membres de la pègre d'ici ou de Madripoor, ou d'ailleurs.

Je regardais autour de moi en voyant les prisonniers s'agglutiner, mains sur la tête, sur la Terrace, tenus en respect par les équipes d'intervention. Les artefacts misent en males étaient déjà évacuées par les airs. J'attendais le feut vert de Joaquin pour me faire savoir que l'endroit était "clear". En attendant je tentais de rassurée la jeune fille que j'avais réussi à récupérer. Elle était curieusement silencieuse. Perdue ? Ca n'en avait l'air. Mais son regard semblait absent.

Ces chaine retirée, elle semblait émerger d'une sorte de transe. Ces entraves avaient-elles eu un effet sur elle ? Etrange, elles ne semblaient pas avoir d'effet particulier. Mais son regard en lui même était intriguant...

- Les étages sont sous contrôle, on va évacués les prisonniers.

Je pousse sur le communicateur dans mon oreille pour répondre à Joaquin et donner les instructions d'évacuation.

- Merci... Evacuation des prisonniers. Faites avancer les forgons. Chargement évacué. Est-ce que les secours ont été prévenu ? Des civils sont à prendre en charge.

Joaquin répond à l'affirmative. Je peux enfin me concentrer sur la jeune femme. Je lève mes lunettes et je peux la regarder pour lui parler. Je tente de reprendre son attention.

- L'endroit est sous contrôle, vous êtes entre de bonne mains. Vous êtes sûre que ça va.

Son regard, sans les lunettes est intriguant. Une couleur bordeaux, un rouge qui fait penser au vin, plus encore au sang... Mais elle est aussi étrangement pâle. Serait-elle froide au toucher... "Sam, qui ne peut pas penser une chose pareil !" Mais elle me fait penser à ces films regardés sur les vampires... "On va rester professionnel, c'est tout..." Mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser.

C'est une opération plus que positive. Les artefact ont été récupérés et évacués. On a quelques prisonniers pour récupérer si possible des informations et on a empêcher une jeune fille de finir dans dieu sait quel trafic. Bilan positif. Il ne reste plus qu'à rentrer au QG, et faire un rapport. Mais dans l'immédiat, je m'assure que notre petite victime soit cette fois entre de bonnes mains. Elle est safe, c'est tout ce qui compte pour moi. Je n'aurais pas été complètement satisfait si elle m'avait échappé...

malice

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Personne à qui dire je t'aime, tout le monde sur qui cracher ma haine. - M.M

28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       C’était fini, les chaînes tombant au sol, je les fixais avec perplexité. Est-que le nombre de victimes avait été conséquente ? Je n’en avais pas la moindre idée, mais l’air était gonflé de parfum d’hémoglobine. Assurément, le sang avait malgré tout coulé entre ses murs. Pour autant, j’avais su garder pour moi mes plus sombres travers. Qui sait dans quelle situation je me serais involontairement jeté si la pulsion avait pris le dessus sur la raison. En effet, alors même que je n'étais capable de rien face à ses chaînes qui avaient sans mal su neutraliser ma force. Mais cette fin me semblait étrangement bien trop prématurée, comme si une déception m’habitait, bien que ma liberté eût failli voler en éclats en l’espace d’une soirée. Mais c’était sans doute tout le problème dans cette malheureuse petite histoire. Est-ce qu’au fond, j’avais réellement envie d’être libre ?

Ma liberté actuelle, n’était pas bien grandiose ? Seule et abandonnée à la rue, livrée à ses nombreux dangers sur lesquels les New-Yorkais préféraient fermer les yeux. Car pour sûr, chaque jour que Dieu faisait, il n’y avait pas une occasion pour eux de manquer d’être témoin d'une ado quémandant un peu de sous ne serait que pour se vêtir plus chaudement. Mais combien préférait passer leur chemin devant cette main tendu vers eux, comme si je n’étais devenue qu’un être d'outre-tombe, invisible à l’œil nue. Combien réagissait avec mépris et dégoût lorsqu'on essayait de créer à même un contact physique pour briser cette séparation malheureuse du visible et de l'invisible. Grosse erreur, l’on devient une sorte de menace brisant l’illusion d’utopie dans laquelle s’enferme ses gens, on n’était alors que cette étrangeté de la nature qui avait eu l’audace de pénétrer leur espace personnel fondé sur une hypocrite image du monde.

Alors au fond, même si j'avais l'image en horreur d'être le produit d'un désir impie, peut-être aurait-il mieux fallu que je finisse en concubine. Ma vie aurait certainement gagné à être meilleure que celle actuelle. C’était une pensée bien triste, mais réaliste. Ce monde était cruel pour les gens comme moi, la moralité de certains, était parfois fondé sur des notions plus destructrices que c'est d'un pauvre malfrat, ou tyran, car ce que les héros pouvaient croire eux-mêmes n'était pas forcément sans conséquence. Ce qui est bien pour eux, est parfois et très certainement, cruel pour d’autres. Puisqu’au fond, le bien et le mal n’étaient qu’une question de perception qui n’était jamais la même d'un individu à l’autre ou d’une culture à une autre. Mais la vérité, c’était que dans quelques heures, je retournerais à mes égouts, rejoindre mes junkies, mon unique source de nourriture. Et lui, ce héros, il n’en saura rien et comme tous les autres, il ne cherchera pas à voir plus loin que les actions réalisées aujourd’hui. Car sa mission était après tout terminée, ma survie quant à elle, ne faisait que reprendre de plus belle.