The Devil's Industry † Sam

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Personne à qui dire je t'aime, tout le monde sur qui cracher ma haine. - M.M

3 septembre 2024, Le Caire, Egypte...  

        Un échange houleux a lieu entre deux individus, depuis maintenant quelques petite minutes. Et ce, sous le regard tranquillement caché par des verres sombres, d’un homme dans un costard à l’allure modeste, mais que l’on devinait hors de prix. Assis, les jambes croisées avec une élégance maîtrisée et humble, il dévorait quelques cacahuètes, loin d'être perturbé. Lui et les deux gorilles à ses côtés, contrastaient avec le paysage oriental de par leur couleur de peau, mais surtout par le chapeau qu’il portait... Ce dernier ne laissant aucun doute quant à ses origines probablement Texanes. Ou peut-être se donnait-il simplement un style, personne ne saurait le dire. Mais tout dans son comportement rappeler un bon vieux américain roulant en pur-sang... L’on n'avait aucun mal à l’imaginer jouer de la guitare et chanter du Country, comme un obscur artiste de bar de Nashville, la charmante capitale du Tennessee.    
        Son chapeau de Cow-boy, baisser pour éviter les coups de soleil au visage et éviter l’éblouissement malgré ses lunettes de soleil. La dispute, s’arrêta enfin... L’un des hommes a un regard rassuré, mais gêné, sans doute très soucieux quant à l’attente que cette affaire à engendrer auprès de son client. Les mains rassemblées comme s’il s’apprêtait à les frotter, à l’image d’un commerçant véreux aux idées douteuses, il invita l'estimé à le rejoindre. L’Américain se releva, rattachant son costard, qui ne laissait paraître aucun pli. D’un pas assuré, il approcha les deux autres hommes, toujours suivi de ses gorilles qui veillaient au grain autour d’eux. « Par ici, Monsieur... » Annonça le natif en se penchant respectueusement, indiquant d’un geste de la main l’intérieur de l’entrepôt qui s’élevait derrière lui et son camarade, dont la tenue et l’attitude étaient beaucoup moins soignées.  

         Crachant discrètement dans sa langue que ces Occidentaux ne pouvaient s’empêcher d'empiéter dans leur affaire, ce qui lui attira le regard courroucé de son partenaire, pour sa part, prêt à se plier en quatre afin de faire une bonne affaire aujourd'hui. À l’intérieur, plusieurs ouvriers semblaient afférés leurs besognes, c'était une poissonnerie tout ce qu’il y avait de plus ordinaire, mais d’une chaîne assez importante au vu de la taille de l’entreprise. Une simple couverture, l’argent du trafic qui avait lieu ici devait être blanchi par un moyen qui ne mettrait aucunement en doute leur crédibilité aux yeux de l’état égyptien. Deux des ouvriers rejoignaient le groupe rassemblé autour d’un bassin de poissons plongé dans de la glace. Une simple bassine facilement soulevée par ces derniers pour révéler une caisse où se trouvait à l'intérieur un objet non-identifié, sa simple présence toutefois suffi à faire naître un sourire sur le visage de l'Américain resté jusqu’à présent sans expression.

26 décembre 2024, Bronx, New York...    

        La puissance des billets verts, il n’y avait pas plus convaincant comme argument pour mettre en rang quelques pauvres filles, pioché à l’arrache dans la rue. C’était en soit, une idée brillante que de faire miroiter une meilleure vie quand l’état les avaient longtemps abandonnées dans cette crasse misérable qui leur servait de vie, où le seul toit qui les préservait de la pluie, était l’un des nombreux ponts new-yorkais. Et que leur seule source de chaleur, c’étaient plusieurs pages de journaux trouvés dans les poubelles et jetés dans l’un de ses barils métalliques aspergé d’essence, parfois alimentés par le bois et le charbon. Les promesses étaient belles, trois jours loger et nourris gratuitement, la promesse d’une somme qui leur paraissait colossale, bien qu’en réalité tristement risible. Mais quand on était à la rue depuis aussi longtemps que ces pauvres filles, qu’on n’avait perdu toute notion financière, ainsi que l’estime que l’on pourrait se porter à soi-même, tout paraissait extraordinaire au fond.  
        Je faisais partie de ces filles-là... L’on m’avait trouvé en train de rôder près d’une poubelle, j’étais misérablement à la recherche d’un nouvel objet de collection. Les miens étaient des bandes dessinées, car fascinée par les petites cases racontant une histoire. Je n’étais pas capable de comprendre ce qui était écrit dans les bulles, mais j’aimais suivre au moins ce que racontaient les cases par leurs dessins, les expressions des visages des personnages, leurs actions. Une voiture s’était arrêtée près de moi, elle n’avait pas l’allure des véhicules qui traînaient habituellement dans un des quartiers par très favorisé du Bronx. Un homme sorti pour me faire sa proposition, comme si depuis le début la cible de son intérêt, était une pauvre conne pouilleuse, à la recherche d’un sandwich pas trop rongé par les vers à l’intérieur d’une poubelle. Je n’avais pas tellement d’intérêt à être logé et nourri, le froid ne me serait jamais véritablement mortel, bien que douloureux et je ne pouvais manger ce que les humains mangeaient.

         Pourtant, et bien que je fusse consciente que c’était le genre d’histoire qui pouvait facilement me pourrir la vie, dans le sens, "jeune vierge vendu à un vieux dégueulasse". Qui n’avait pas regardé “Taken”, après tout... Cependant, que voulez-vous ? La promesse de recevoir une jolie somme après service rendu, avait enterré le peu de raison et de prudence qu’il me restait.  

28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Deux jours de préparation, c’était ce qu’il leur avait suffi pour que nous, vue comme leurs filles, puissions faire ce pourquoi nous avions été ramassées à la rue. Le premier jour, dès notre recrutement au noir, nous avions été déshabillés de force et nettoyer comme si nous étions des filles retenues dans un centre de détention, d’un pays qui n’avait aucun respect pour les droits humains. L’humiliation était à son paroxysme alors même que nous n'avions guère le droit à une quelconque forme de pudeur. Je n’étais même pas certain qu'ils avaient eu conscience de mon âge, mais est-ce que cela aurait changé quelque chose si, en premier lieu, ils ne nous voyaient que comme des animaux à discipliner, domestiquer rapidement ? Pour les plus sales d’entre nous, elles étaient douchées contre leurs gré, savonnées par les mains d’une ou d’un autre...
       Nos dents furent passées aux cribles, nettoyées, blanchies... L’on découvrit que les miens étaient anormales, canines beaucoup plus longue que la moyenne. L’on se doutait qu'avec mes yeux couleur carmin, j’étais une sorte de mutante, mais ça ne changeait foutrement rien à leur business. Il avait déjà dépensé leur fortune à me rendre potable, pas question de revenir en arrière. Nos cheveux avaient été coiffés ou bien coupés et stylisés, sans notre consentement. Les miens étaient toujours long cela dit. Le 27, ce fut la journée dédiée à l’apprentissage rapide de ce que nous devions faire. Nous n’avions pas à parler, pas à penser... Juste marcher entre les tables en se mettant nos charmes en valeur, remplir avec le sourire les coupes de champagnes des importants clients qui seront présents le jour J, et même rester près d'eux si c'était ce qu'ils désiraient. L’on avait apparemment le choix de renoncer, mais aucune ne voulait cracher sur ce qui se présentait pour elle, comme une opportunité... Moi y compris.

         Le 28, le jour J, était arrivé... La soirée se passait au sommet de l'un de ses gratte-ciel que j’ai toujours observé depuis l’extérieur, sans jamais songer à pouvoir un jour y poser les pieds. Nous étions à ciel découvert, sur une large terrasse qui donnait sur pièce intérieure immense. J’étais dans une tenue qui me faisait réaliser, Ô combien, je n'avais pas pris conscience du fait que mon corps n’était plus celui d’une enfant de neuf ans. Levant le regard, vers la grande salle surplomber d’une scène éclairée qui n'attendait que d'être animée par son animateur. La clientèle arriva peu à peu, entrant à tour de rôle dans la grande salle, alors que la nuit menaçait de recouvrir la ville de son voile nocturne. C’est ici que ma mission commençait... Plateau de coupe de champagne en main, je commençais à déambuler pour servir les clients.  
       

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ft. @Morticia Montoya

Il était encore tôt. Je venais de me lever, je passais dans la cuisine pour me faire un café. Je pensais déjà aux fêtes de Noël. Je n'avais pas encore de projets précis. Et la veille J'avais appris que je serais sûrement seul. Nous avions des informations importante d'arrivage diverses comme quoi quelque chose se préparait. Je devais donc rester sur New York. Rien n'était encore certains, mais beaucoup de mouvements venaient bouleverser mes plans. Au départ du moyen orient, on savait que des choses se préparaient, mais pas avec exactitude. Je me rappelais du coup de téléphone de Johaquin : "Il semble que de la technologie Chitauri ait été détectée. Il se pourrait que des mouvements bancaires prouvent que celle-ci sera vendu. On sait qu'elle va quitter le territoire. Elle devrait être vendue, mais on ne sait pas encore où. Je vous tiens au courant."

Le jeune Johaquin avait des informations fiables. Il avait des connections un peu partout et malgré ses lacunes en arabes, je pouvais lui traduire les documents circulants et qui traitait de ces articles détenues entre de mauvaises mains. On savait que le pègre de Nesw York aurait sûrement des vue sur ceux-ci. Cela voulait dire que quelque chose se préparait en effet.

J'avais de mon côté eu vent de mouvement d'argent suspects au sein de la pègre. Mais je pensais que s'il la technologie quittait le moyen orient, elle serait sûrement transitée quelque part en Asie ou encore par Madripoor avant de venir éventuellement à New York, mais nous n'avions aucune certitude à ce moment précis.



"C'est confirmé Sam, il y aura bien une vente de prévue à New York." Johaquin confirmait par la même que le chargement qui avait quitté le Caire et qui avait séjourné par Madripoor comme prévu était maintenant en chemin vers New York. J'avais pris mes dispositions pour que le chargement arrive sans encombre et que tout se passe comme prévu.

Le plan avait été développé avec le concours du SHIELD. Ils avaient suivi toutes les dispositions que nous avions prises pour suivre les technologie encore en circulation. Depuis la fin de l'attaque de New York, beaucoup de gens avaient entendu parler de la possible intégration de partie technologique Chitauri pour faire des armes ou d'autre technologie hybrides. Nous n'avions jamais été sûrs d'avoir récupéré tout ce qui avait été laissé lors de la fermeture du portail. Et depuis, la chasse avait été longue et périlleuse pour récupérer chaque centimètre carré de cette foutue technologie encore disponible et qui n'était pas entre nous mains.

Il était temps de mettre en place la récupération et le démantèlement du Cartel responsable de cette circulation frauduleuse. Mais cela demandait de travailler de l'intérieur. Et en sachant qu'une soirée de Gala avait été organisée par la pègre et le cartel pour la négociation de cette technologie et de ses implications hybrides, il nous fallait identifier tous les responsable et surtout tous les intéressés.



Nous y étions. Après de nombreux échanges et récoltes d'informations, il nous fallait mettre en place notre plan d'action, avec les d'éventuels ajustements de dernière minutes en cas de problèmes. Mais j'en avais l'habitude, les plans de dernières minutes étaient une de mes secondes natures. J'avais cette capacité d'adaptation qui permettait de réussir dans la plupart des cas. Il nous fallait aussi prévoir une solution de replis si les choses tournaient mal.

Ce 28 au matin, tout le monde était là. Nous devions parler de tout ce qui devait être fait le lendemain. Le lieu était difficile d'accès, mais j'avais prévu tout pour récupérer mon matériel le moment venu.

- Bonjour messieurs, installez-vous. On va commencer.

Nous étions dans une salle de conférence. Tous les responsables des services requis étaient là. Armée, Swat, SHIELD... Il fallait maintenant mettre en place le déroulement de la soirée et comment agir. Je serais évidemment en première ligne. Tout dépendrait de mon feu vert. J'avais évidemment besoin de quelques outils comme le masque holographique qui me permettrait de prendre une apparence moins reconnaissable. Le Falcon était bien trop connu, il me fallait arboré mon déguisement pour agir. Mais il y aurait un un drone qui porterait également mon costume, pour que je puisse le récupérer, avec le bouclier. Nous avions de plus prévu de protéger le drone pour qu'il ne soit pas une cible facile. Le drone et le contenu aurait donc des occulteurs comme sur les héliporteurs. Silencieux et maniable depuis un smartphone, je pourrais même le piloter moi même. Nous avions donc étudié toutes les options, nous connaissions les lieux par cœur et nous devions juste nous mettre en place dès le lendemain. Des véhicules seraient cachés, parqués un peu partout dans les environs proches. Du matériels comme des brouilleurs et des impulseurs magnétiques laissant passer nos fréquences, pour ne pas brouiller notre matériel et des repérages réguliers pour voir les mouvements et si la marchandise arrivait comme prévu.


Il n'y avait pas à dire, ils avaient bon goût nos amis malfrats ! Un luxueux endroit de Manhattan, avec un magnifique Roof-top spacieux ouvert depuis une salle de conférence qui servait souvent pour des mariage. Le lieu avait été habillé et préparé pour une somptueuse réception. Une vente se préparait, que le gratin de la pègre internationale. Je devais me faire passer pour l'un d'eux. J'avais donc récupéré un smoking pour l'occasion, mais celui-ci avait des ajustement pour me permettre de me changer rapidement. Je n'avais pas à modifier beaucoup mon apparence. J'allais me faire passer pour un membre de la pègre de Madripoor qui me ressemblait presque trait pour trait : un certain Smiling Tiger. Cela arrangeait bien mes affaire qu'il me ressemble presque trait pour trait. Mais le masque modifiait un peu mes trait pour ne pas être reconnu.

J'avais des yeux et des oreilles installer au quatre coins du bâtiment, faux employés pour la plupart. Tout l'immeuble était infiltré et le drone qui devait m'amener mon costume et le bouclier était près. Il était temps de faire son entrée. Un dernier regard dans le miroir et l'illusion paraissait parfaite, jusqu'aux lunette légèrement fumée, petit bijou de technologie qui me servait pour scanner les gens présents sur place. J'avais loué un chauffeur, comme si Smiling Tiger arrivait en ville, incognito. J'entrais dans l'immeuble et me dirigeais vers les ascenseurs. Je montrais la chevalière dont on avait fait soigneusement une copie, et qui devait montrer que j'étais celui que je prétendais être. Nous avions fait tout pour que celui-ci soit invité bien évidemment, mais en nous assurant pour qu'il ne soit pas dans les environs. Celui-ci étant absent même Madripoor et sous surveillance, le subterfuge ferait parfaite illusion. Je rejoignais le dernier étage. Un comité d'accueil était évidemment présent. Les armes étaient exclus et les portables également, j'avais donc du camouflé le portable qui commanderais le costume dans un sac de faraday pour ne pas qu'il soit détecté. Le détecteur ne le verrait ainsi pas.

J'étais dans la place. Je pouvais enfin scanner gentiment les lieux et voir qui pouvait déjà se trouver sur place. Il avait du beau monde en tout cas, des gens divers et même des personnalités de la ville classées véreuses. Je pouvais réaliser un plan mental et scan de la salle et de la terrasse. La surprises étaient les nombreuses jeunes personnes plutôt légèrement vêtues qui passaient parmi la foule. Elles n'étaient là que pour égayer le paysage. Peut-être charmer la l'assistance et les faire boire et manger. La vente ne commencerait tout de suite.

malice

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28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Les regards étaient posés sur moi... Ce n’était pas ma tenue qui attirait la curiosité ou charmait, comme pour les autres filles. Non. C’était l’aspect de mes yeux, rouge sanguin. Cela impressionnait, attirait un sentiment d’étrangeté fascinant, autant que celui qui répugnait et effrayait. Davantage lorsqu’ils s’apercevaient qu’en plus de ma couleur particulière, mes yeux reflétaient par moment la luminosité, comme les pupilles dilatées d’un chat dans l’obscurité, ou les yeux de ce bon vieux Riddick. Bientôt, j’étais pointé du doigt, les conversations autour de moi étaient complètement audibles, même lorsque chacun chuchotait à leur partenaire pour paraître discret. Je devais garder le menton levé, mais la pièce baignait dans une trop grande luminosité qui épuisait mes yeux... Au moins, même s'il faisait encore légèrement jour, le soleil avait déjà disparu à l'horizon. J'y verrais déjà mieux. Je n’avais pas eu le droit de garder mes lunettes de soudage sur les yeux, il paraît que ce n'était pas très esthétique et plutôt moche.
     Je n’avais jamais compris cette obsession de la beauté, mais je n’étais pas un très bon exemple pour comprendre le physique des gens. Tout ce qui m’intéressait dans le corps humain, c’était l’hémoglobine qui coulait à travers les veines de tant de gens dans cette pièce. J’imagine que c’était aussi un peu mon problème. Comment pouvais-je être capable d’être attirée par la beauté physique humaine quand je voyais justement les humains, comme rien de plus qu’une espèce de cheeseburger ? Et j’étais loin d’être le genre de fille à avoir envie de faire un défilé de mode avec un sandwich saupoudré de poivrons et de Ketchup. Il paraît que j'étais en âge de comprendre le sex, mais voilà... Ma libido était inexistante, complètement étouffée par la bestialité que je devais m’efforçait de tenir en laisser, autrement, des monticules de corps auraient déjà commencer à s’empiler ici même, à travers une soirée dont je ne comprenais aucunement l’utilité.

       Merde. J’avais mal à la tête... Depuis un petit moment, maintenant, j’entendais un son continu dont j’ignorais la provenance, c’était extrêmement pénible et douloureux. Un flux ininterrompu, réellement agaçant. Ce qui ne m’empêche pas d'entendre l’énième commentaire à mon encontre, provenant de la voix d’une femme d’âge mûr. « Une mutante, te dis-je... Tu penses qu’ils nous la vendront ? Elle ferait une excellente domestique. » Est-ce que les organisateurs nous considéraient comme de la marchandise ? Ce n’était pas ce qu’il nous avait promis, mais nous n’avions signé aucune sorte de contrat. De plus, leur manière de nous traiter avait été extrêmement bizarre. J’ai dû m'y prendre discrètement pour quitter leur local et partir me nourrir hier, autrement, je m’en serais pris à mes camarades sous le poids de la soif.  
     Et malgré les précautions, bien que je prétendais avoir été aux toilettes, mon absence avait alerté les hommes chargés de nous surveiller qui semblait veiller au grain me concernant. C’était bizarre. C’était comme si nous étions, au final, retenues contre notre gré, ce qui n’était pas le cas. Du moins, c’était ce que je croyais. Je ne voulais pas être vendue. Même si la rue n'avait rien à m’offrir, je savais que c’était dangereux si l’on venait à découvrir ce qu’était ma mutation. On voudra sans doute me tuer et très franchement, je ne voulais pas mourir. Je m’arrêtais vers un homme, je savais pertinemment que je n’avais pas le droit de dévisager les gens, mais celui-là était spécial. Je fixais rapidement les autres gens autour de nous, mais il était le seul avec cette particularité sur son visage. Je ne savais pas si c’était dû aux différents spectres de couleur que ma nyctalopie me permettait de percevoir, mais... Son visage brillait.  

       C’était étrange, c’était comme si sa peau reflétait la lumière, brillante à la manière d’un objet fait de plusieurs facettes à l’image d’un diamant. Oui, comme la scène d’Edward Cullen s’exposant au soleil devant sa petite Bella. Je regardais à nouveau autour de moi, étais-je vraiment la seule à voir ce que je voyais ? « Hey ! » L’un des hommes de main qui me remarqua immobile, m’attrapa par le bras, me rappelant à mes obligations. « Fais ton taff ! » Chuchota-t-il, avant de reprendre un sourire et de s’éloigner comme si de rien n’était. Je me dirigeais vers l’homme que je fixais, lui proposant le plateau contenant les coupes de champagne. Au même moment, une voix s'éleva à l’intention de l’homme au visage brillant. « Tiens donc... Mais n’est-ce pas là, notre cher ami Smiling Tiger ? » Une femme asiatique approcha, portant des gangs à ses mains, elle m’indiqua d’approche d’un simple geste de la main.  
       Avant de reporter son attention sur l’homme. « Cette soirée, n’est-elle pas un peu trop distinguée pour une personne de votre... statut ? » Difficile de passer à côté de la présence de Lady Chi, l’une des leaders du Clan Fei, l’une des branches de la Triades, de la mafia chinoises. Elle prit la coupe du plateau que je portais, mais sans le porter à sa bouche pour autant, le gardant en main tout en dévisageant l’homme de la tête aux pieds.   
       

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Il fallait se douter que des personnes dans l'assemblée reconnaîtrait Smiling Tiger. J'avais plutôt bien étudié le personnage et je devais jouer le jeu. Donc lorsque une certaine Lady Chi se présentait à moi, il fallait trouver une bonne excuse pour justifier sa présence.

- Je pourrais vous poser la même question. Nous sommes visiblement là pour les mêmes raisons. Et comment vont les affaires ?

Tout en faisant la conversation, je jette un coup d'œil ça et là. Je dois m'assurer de scanner le maximum de personnes. Je prend une coupe mais la sirote plus que je ne la boit. Au moins ici, on ne me proposera pas le cocktail bizarre que l'individu que j'incarne boit habituellement. Que du champagne ou des cocktails sans alcool et des petits fours. J'attendais surtout de savoir si les objets recherchés seraient de la vente. Cela pouvait être un sacré coup de filet. Mais le temps était encore au repérage.

Un coup d'œil rapide à la jeune fille qui se fait remonter les bretelles pas loin. Elle semble particulière. Mais je ne fait pas vraiment attention dans un premier temps. Les filles présentes semblaient très jeunes et très légèrement vêtues pour leur âge présumé. C'était perturbant. Si on pouvait du même coup essayer de stopper un éventuel trafic d'être humain, ce qui me semblait être le cas, je disais qu'on pouvait faire d'une pierre deux coup.

La jeune fille particulière passait près de moi avec son plateau. Je déposait mon verre à moitié vide. Elle avait un regard perturbant. J'étais vraiment étonné de voir des yeux rouge. Une chevelure brune tombant sur ses épaules et dans son dos. Elle avait le teint plutôt pâle. Je pensais à une mutante, mais comment en être sûre. Elle avait un petit quelque chose qui me gênait, mais je n'aurais pas su dire quoi. Mais je devais resté concentré sur ma tâche.

Je sentais pourtant son regard interrogateur sur moi. Y avait-il quelque chose qui clochait ? Il ne me semblait pas. Mais cela m'intriquait. J'espérais que tout se passerait comme prévu. L'opération avait été préparée et j'avais pris soin de ne rien laisser au hasard.


Changement de décor, on avançaient sur la terrasse et on allait visiblement passer aux choses sérieuses. Cela voulait dire que j'aurais la confirmation de ce qui se trouverais dans la vente d'aujourd'hui. Tout le monde prenait place sur un siège avec son carton numéroté. La vente allait bientôt démarrer.

malice

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28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Face à la réponse de l’homme, la dénommer Lady Chi se contenta de porter son verre à sa bouche, d’une gorge tout aussi distinguée que le reste de sa manière d’être et de se mouvoir. « Si nous sommes ici pour les mêmes raisons, qu'est-ce qui vous pousse à croire, que je vous laisserai avoir l’objet en question ? » Annonça-t-elle avec une pointe d’arrogance, un sourire mesquin se dessinant légèrement sur les traits de son visage délicats. « M’enfin, nous verrons bien qui de nous deux auras les moyens de surenchérir le moment venu, n’est-ce pas ? » Ajouta-t-elle cette fois, en finissant son verre qu’elle déposa immédiatement sur le plateau que je tenais toujours près d'elle. Elle avança vers l’homme, presque intimement. « Quant à nos affaires, je crois bien savoir que nous avons toujours une négation en cours, concernant l’accès un l’un de vos quais. J’espère pour vous que vous n’avez pas l’intention de revenir sur cet accord. »  
     Elle s’écarta légèrement pour revenir à une place plus cordiale. Alors que je m’apprêtais à m'éloigner pour servir d'autres clients, le geste de Lady Chi m’indiqua rapidement qu’elle était sur le point de reprendre un autre vers. Me poussant à revenir vers elle, d’un quart de détour sur moi-même. Elle attrapa de sa main libre et toujours gantelée, ma mâchoire, comme si elle avait besoin de m’ausculter. Elle se tourna vers l’un de ses hommes. « Wǒ xiǎng yào, qù gàosù tā de zhǔrén wǒ yāomǎi. Ràng tāmen gěi wǒ tāmen de jiàgé ! »* Elle me lâcha, l’homme en question me fixa un instant avant de se contenter de s’incliner et de s’éclipser dans une direction. Je m’éloignais par la suite, mais je sentais tout de même le regard de cette femme sur moi ce qui suffisait à faire naître une certaine angoisse. Qu’avait-elle pu dire dans cette langue ? Qu’avais-je pu commettre pour que son attention se porte sur moi ?

Trad:

   

       La soirée se poursuivit, je faisais plusieurs tournées, jusqu’à ce que l’on vienne me chercher. Mes employeurs étaient perplexes, m’observant de la tête aux pieds dans la loge du personnel. « Nous ne savons pas ce qu’est sa mutation et les filles disent qu’elle n’a pas dit un mot depuis son arrivée. Muette, peut-être ? » Comment ça l’un deux homme qui tourna autour de moi, comme s’il observa la pièce d’un musée, il rajouta. « En l’état, je ne peux pas garantir un prix... Combien de clients, dis-tu, qui la veulent ? » Le second homme, plus jeune, avait sorti un carnet, se léchant le bout de son doigt pour en tourner les pages. « Cinq de nos estimés clients désirent la posséder, dont la plus importante, Lady Chi. Ils sont prêts à mettre le prix. » Le plus âgé, celui qui possédait un chapeau de cow-boy, prit le temps de la réflexion avant de reprendre la parole. « Très bien, dis aux filles de la vêtir de quelque chose de plus convenable et place-là parmi les objets du lot. On les laissera choisir de sa valeur entre eux. Ah... Et fais venir Suzi, je veux qu’elle utilise sa clairvoyance mutante sur elle, qu’elle nous détermine au moins sa mutation. »

 

      Tous diriger vers la grande terrasse où se trouvait la scène principale. Un homme avec un chapeau de cow-boy monta sur la scène, son allure et sa confidence, laissait d'ores et déjà comprendre qu’il était l’organisateur de la soirée. « Merci à tous et toutes d’être venu ce soir pour cette nouvelle vente que nous espérons salutaire pour chacun d’entre-nous. Nous avons fait l’acquisition de remarquables produits ces dernières années et vous avez toujours été au rendez-vous pour les acquérir. Nous espérons que les marchandises de ce soir puissent convenir à chacun d'entre vous. Avant de commencer avec nos articles de la soirée... » Rejoignant ses mains, il regarda dans une direction. Le geste suffisant pour inciter ses hommes à me tirer vers la scène. Des chaînes extrêmement solides m'empêcher de bouger, de les casser. « J’ai cru comprendre au cours de ce début de soirée, que l’un de nos objets hors ventes avait attiré l’attention de bon nombre d’entre vous. Elle est âgée entre 14 et 16 ans, en bonne santé, vierge, mais muette cela dit. Sa mutation est physique et lui confère une force relativement élevée, à l’image de ses sens. Sa limite reste à déterminer, mais elle dépasse, selon nos estimations, la force de Captain America lui-même. D'où les chaînes en vibranium. Son prix de départ est donc au minimum à 200 milles dollars. »
     Une première pancarte s’éleva « Lady Chi, un honneur de vous avoir ici... 200 milles une fois pour Lady Chi, 200 milles deux fois... » Une autre pancarte s’éleva, il s’agissait d’un des élites de l’Arabie Saoudite, ce dernier se faisait personnellement surnommer le Sultan Ahmed. « 400 milles dollars, voilà qui rend les affaires intéressantes, venant de notre Sultan rien de plus nor... » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, que plusieurs autres pancartes s’éleva, venant de toute part de l'assembler. Surenchérissant à tour de rôle, et ce, pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que Lady Chi double le tout. « Si je m’attendais ça... Nous sommes désormais 2 millions de dollars. » Pour autant, Lady Chi était ici pour un tout autre objet, elle ne pouvait se permettre de faire un achat trop élève sur un élément extérieur à la raison de sa venue sur le sol américain, même si acquérir une mutante encore si jeune était une opportunité sur laquelle elle ne pouvait cracher. C’était son dernier prix. Une pancarte s’éleva de plus belle et qui, cette fois, avait découragé l’ensemble de l’assemblée, dont Lady Chi elle-même. Le Sultan, fier, avait exagéré sa proposition de remise. Sans doute pour montrer que l’on ne pouvait lutter d’égal à égal avec l’élite de l’Arabie Saoudite.

        « 4... 400 millions de dollars une fois... 400 millions de dollars deux fois... Eh bien, adjugé, vendu, félicitations au Sultan Ahmed. »    
       

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ft. @Morticia Montoya

Je me doute qu'on ne verra pas la marchandise que j'attend tout de suite. Et puis notre cher Lady Chi s'amuse avec moi. Alors je fais la conversation, mine de rien. J'ai les infos nécessaires pour répondre de toute façon. Donc je savais très bien quand on me menait en bateau, me testait, ou même jouait avec moi. Alors quand il fallait répondre à des attaques venant de la jeune chinoise.

- Je ne tente pas de voler votre marchandise. Nous n'avons pas les même centre d'intérêt. Mais je suis aussi dur en affaire que vous l'êtes cher Lady. Donc ne croyez pas que je vous laisserais emporter ce que je recherche ardemment.

Et en ce qui concernait les accords entre Lady Chi et Tiger, il était certains que chaqun d'eux avait une parole. Donc je pouvais lui assurer que les accords seraient respectés tant qu'elle ne chercherait pas à le doubler.

- Vous savez très bien que je n'ai qu'une parole. Tant que vous respectez nos accords, je respecterais ma parole.

Je soutenais son regard intense. Elle ne cillait pas et je ne cillais pas non plus, soutenant son regard et serrant les dents. Je méprisais la pègre plus que tout au monde, mais je ne pouvais pas me permettre de griller ma couverture tant que je n'étais pas sûr de voir le type de marchandise présentée. Celle que j'attendais.


En guise d'amuse bouche, on nous servait une marchandise plutôt épique mais qui laissait craindre ce que je pensais en voyant ces jeunes filles dans l'assistance et servant les boissons et les petits fours. Je serrais les dent encore plus fort, assis à ma place. Ce serait une raison de plus pour arrêter tout ce beau monde. Les vidéos prise par mes lunettes serviraient de preuves pour la justice. Même si nous savions tous que certains allaient s'en sortir en négociant. Ce serait un bon coup de pied dans la fourmilière

Je devais me faire violence en voyant cette vente immonde de cette pauvre jeune fille brune vu et croisée plus tôt dans la soirée, cette jeune fille brune aux yeux Carmen. J'avais un goût amer qui ne quittait pas ma bouche. C'était écœurant de voir ces vermines se battre pour avoir cette pauvre créature. Je continuait à identifier les dernières personnes présentes. Les équipe se mettaient en place, mais n'attendaient que mon feu vert pour agir. Il me faudrait d'abord récupérer mon matériel avant. Une fois la présentation de la fille et la vente terminée, j'espérais vraiment voir ce que j'attendais. Par bonheur, ce n'étais la seule jeune fille à être vendu ce soir. Et les festivité allaient s'enchainer enfin pour des ventes plus technologiques.

Une boite ouverte, avec un fond de velours noir mettant en valeur la lumière pourpre qu'elle dégageait. On avait là une partie des monstres qui avaient attaqué New York. Des blocs luminescents qui émettaient une lumière tamisée mais qui semblait pulser légèrement. Ce bloc était actif. Je n'arrivais pas à définir ce que c'était, mais je savais que c'était ce que nous cherchions. Il était temps de simuler un devoir naturel pour m'éclipser et aller m'appareiller. Je tentais par la même de savoir où serait emmené la jeune fille si je pouvais le faire sans trop éveiller les soupçons. Sinon, je scannerait le bâtiment à la recherche de signe de vie ou autre pour la voir et la trouver.

malice

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Personne à qui dire je t'aime, tout le monde sur qui cracher ma haine. - M.M

28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Comment ils ont su pour mes capacités physiques ? C’était ce qui m’intriguait alors même que ses chaînes m'avait été installée peu de temps après que cette femme m’avait touché le bras. Je me demandais ce qui m’avait échappé et ce qui avait été compris par ces derniers. Est-ce que ma vie n’était plus la mienne ? Est-ce que j’allais appartenir à l’homme qui venait de proposer un chiffre qui, semble-t-il, avait mis tout le monde d’accord. J’étais à nouveau tirée hors de la scène pour être conduite à l'intérieur de l'immeuble. Je me laissais faire, lutter me semblait grandement dérisoire. Je n’avais pas l’impression que le force était supérieure à la mienne. Cependant, s’il était capable de me priver de ma force avec du matériel de qualité, j’avais assez de jugeote pour comprendre qu’ils pouvaient aisément me neutraliser avec des moyens plus létaux.  
     Et au fond, je marchais avec l’esprit résolu à ma situation. Puisqu’on fond, le pire qui pouvait m’arriver en dehors du fait que je me retrouve de nouveau à la rue. C’était que je puisse potentiellement tomber sur un tortionnaire. Au fond, même tomber sur un pervers me faisait moins peur que d’être découpée en morceaux par un second chasseur de Tête. Vivre. Je voulais vivre plus que tout, c’était franchement la seule chose qui m’importait. Mon corps pouvait bien être l'objet de désir d'un autre, mon esprit resterait mien. Et qu’on ne me fasse pas croire qu’un homme déterminer à dépenser une somme aussi importante, l’avait fait uniquement pour obtenir les capacités d’une mutante. Alors qu’il était assez puissant financièrement pour se passer de mon existence. Le délicat parfum de ses hormones et son adrénaline le trahissaient, c’était ce que dégageait les mâles humains qui avaient besoin d'ensemencer leurs femelles. Je m'imaginais toutefois, très mal l'idée de porter sa progéniture...  

       Arrivée dans la pièce, les hommes du chapeau de Cow-boy échangèrent quelques modalités avec les hommes du sultan qui était quelque peu enrobé, mais pas trop. Son sang avait une odeur saine, il ne mangeait pas des cochonneries comme bon nombre d’Américains. Il parlait une langue que je n’avais pas beaucoup l’occasion d’entendre. À défaut de ne pas pouvoir comprendre, je me forçais à en apprécier le son finalement si nouveau. L’arabe était une belle langue, il était presque triste que cette dernière puisse sortir de la bouche d’un homme qui avait nulle autre intention que de m’écarter un jour ou l'autre les cuisses. Je ne savais au final pas quoi réellement penser. D’un côté, l'idée ne provoquait rien de particulièrement appréciable, dépourvu de libido... D’un autre, il était bien le seul humain à ne pas défaillir et continuer à me désirer malgré ma mutation. Mais d'ailleurs... Savait-il vraiment ce qu'était ma mutation ? M’avait-il vraiment acheté en sachant tout sur moi, notamment le fait que je pouvais bien le dévorer en cas de perte de contrôle ?  
     Dû à la barrière du langage, je n’ai pas bien suivi ce qui avait pu être dit sur moi au moment des enchères, sur scène. J’ai bien compris qu’on avait mentionné ma force, mais le reste. Avait-on mis au courant cet acheteur que j’étais une sorte de vampire et que j’étais sans doute un danger pour lui ? Il approcha, m’observa, ses yeux s’attardèrent au niveau de mes hanches. Il échangea à nouveau avec ses hommes et l'un d'eux approcha pour observer ma dentition. Les canines l’avaient surpris, me lâchant subitement. Sans doute, pensait-il que j’allais le mordre. Pas vrai ? Puisqu'il savait que j'étais une vampire, n'est-ce pas ? Il parla alors soudainement espagnol, pour me demander quelle était ma religion. « Si tu te plies à nos coutumes rapidement, tu pourras devenir l’une des épouses du Sultan à ta majorité. » Avait-il poursuivi en anglais voyant que je ne répondais pas en espagnol. J’étais étonnée par tout ce qu’il venait de dire. L’une de ses épouses, ma majorité. Un homme polygame de principe ? Je gardais mon mutisme. C'était préférable.   
       

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ft. @Morticia Montoya

La jeune fille a disparu aux mains de gars qui ne lui veulent pas forcément du bien. Je suis sur les dents. Mais je ne peux pas encore agir. Pourquoi ? Parce que je suis venu pour une chose précise. Et la chose en question s'avère à mes yeux. Des reliques des monstres venu attaquer New York plus de dix ans auparavant. Des objets utilisés pour faire des armes, pour faire de la rétro ingénierie. Pour faire être bien ou mal utilisées. Ces choses ne devaient pas tomber entre de mauvaises mains.

Par chance le bar se situait dans le grand hall, la salle de ball en l'occurrence. Et les toilettes au fond sur la gauche, donnant sur les couloirs de service. Il ne fallait pas perdre une seconde de plus. Nous avions confirmation de ce qui se passait ici et il était temps de quitter ce costume ridicule pour enfiler mes atours de héros et récupérer les technologies.

- Joaguin, est-ce tu peux voir s'il ait possible aussi de récupérer la fille. On aura fait d'une pierre deux coup ?

Ce n'était pas vraiment pourquoi nous étions venu, mais je voulais donner une chance à cette demoiselle de ne pas finir au menu de pervers fortunés qui voulait faire dieu savait quoi d'elle. Et comme nous allions arrêter un certains nombre de personnes ce soir, ce serait une bonne occasion, au passage de faire une bonne action. Joaquin avait donc compris qu'il temps de livrer le colis - mon costume, déposé par un drone indétectable.

J'avais fait en sorte qu'on ne me voit pas. J'avais retourné ma veste - réversible pour l'occasion - pour passer pour un gars du service d'étage. J'avais épinglé un badge et j'avais repéré un chariot pas loin. La chance me direz vous, mais je n'étais pas mécontent qu'il se trouve là. Cela me permettait de rejoindre la cage d'escalier qui menait au toit et prenait mes affaires livrées par le drone comme prévu. Je m'équipais rapidement et revoyait rapidement le plan...

Le bâtiment était cernés, plusieurs équipe prête à agir, prenant toutes les sorties et remontant jusqu'à la terrace.
Des équipements lourds, pour pouvoir se défendre.
De quoi neutraliser les mutants s'il y en avait, mais sans leur faire de mal évidemment.
Des armes non léthal. Mais aussi du léthal si vraiment besoin était. Mais le but était de ne tuer le moins de personnes.

On ne voulait la mort de personne, mais si des vies étaient menacées, on pouvait s'adapter. Il fallait évoluer rapidement dans les étages et ne pas laisser échapper le moindre trafiquant. Des drones incapacitants envoyant des ondes pour neutraliser les mutants suivaient les groupes. Et ils avaient des grenades incapacitantes, des tazers entre autre.


Je me tiens sur le toit, au bord du vide et j'attend le feu vert de Joaquin, qui se concentre sur les équipes et confirme la mise en place. Cela prend à peine dix minutes. Et je peux enfin enfiler mes lunettes et prendre mon envol.

malice

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28 décembre 2024, Manhattan, New York...  

       Ils n’avaient pas l’intention de me détacher, déjà prêt à me mettre avec le reste des trophées. Toutefois, le Sultan semblait vouloir retourner aux enchères, c’était en tout cas ce que son attitude laissait supposer alors qu'il reprit la direction de la grande salle. On me tira pour m’emmener vers l’ascenseur. J’étais de nouveaux assez proche du hall principal pour entendre de nouveau le nom de Lady Chi qui était déjà apparemment à 20 millions de dollars pour un article, une pièce rare tout droit venue de la bataille de New York, celle qui avait eu lieu en 2012... J’entendais les enchères monter, Lady Chi s’empressant de faire connaître sa voix quant à cet article. Effectivement, elle n’avait pas l’intention de dépenser plus de 2 millions pour moi, tout simplement parce qu’il y avait un article qui l’intéressait davantage plus. La technologie Chitauri était une ressource qui intéressait le monde de la pègre.  

Il y eut des applaudissements au moment où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Mais les hommes du Cow-bow sortirent de l’ascenseur en question, l’un d’eux levant le bras en direction d’un des hommes du Sultan. Incitant tout le monde à ne plus bouger. Quelque chose n’allait pas, des informations arrivaient dans son talkie-walkie. La surveillance avait détecté des mouvements suspects à l'extérieur de l'immeuble... Je ne comprenais toutefois pas tout ce qui était dit. Tout ce que j’ai compris, c’était qu’il fallait prévenir le patron et l’ensemble des invités. J’étais réticente à tenter de tester à nouveau la solidité de mes chaînes, alors que les hommes devenaient de plus en plus nerveux et en colère. L'un deux s'empresse d'exprimer le fait qu'il fallait récupérer le sultan, ils étaient désormais armés et tout le monde était un peu plus agité, non sans vraiment comprendre qui était l’ennemi. Mais l’immeuble était assurément cerné, beaucoup allait devoir se battre.    

Mais de quel genre de bataille parlait-on ? J’espérais ne pas être prise entre deux feux ennemis. Que me serait-il possible d’entreprendre quand les hostilités auront commencé ? Allais-je pouvoir me cacher parce que les hommes du Sultan seront bien plus préoccupés à protéger leur patron en question ? Je ne saurais le dire... Je valais apparemment 400 millions de dollars à présent.    
       

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ft. @Morticia Montoya

Ca va aller vite maintenant. Les équipe se déploient et on va devoir faire tous les étages. Pas d'exception. Il faut couvrir tous les accès sans exception. Nous avons des drones en appuis pour éliminer l'ennemi si besoin. On va tenter de faire le moins de blesser possible, mais le risque zéro n'existant pas, il va falloir se défendre. Je redoute que certaines personnes soient armées. Et ça va tirer dans tous les coins. Je dois m'assurer que là haut, quand les équipes arriveront, on pourra concentrer nos efforts sur tous les gros bonnets de la pègre présents.

Il est temps de me montrer. Je me laisse tomber et je déploies mes ailes. Tel le faucon des hauteurs de New York, je vais fondre sur mes proies et tenter de garde tout ce petit monde sur le toit. Je me pose délicatement sur la terrasse et là je lis sur les visages la stupéfaction.

- Mesdames et Messieurs, il serait déplorable de risquer vos vies. Rester bien sages et tout se passera bien. La bâtiment est cerné et à été pris d'assaut. Vous n'aurez aucune échappatoire.

Je replis mes ailes et avance pour faire face à mon assistance, sur l'estrade. Je peux déjà entendre de l'agitation et des tirs feutrés. Sûrement dans les étages. Un petit message à Joaquin pour savoir où ils en sont. La progression se passe pas trop mal. Il y a déjà des blessés, mais pas encore de morts à déplorer. Bien !

J'aperçois les premières cagoules avancer. Mais il y a aussi des agents privés de sécurité et les tirs se rapproches dangereusement. Il va falloir leur montrer que je ne plaisantais. Je laisse un homme s'approcher. Il sort un pistolet automatique mais n'aura pas le temps de tirer. Je pivote et déploies mes ailes. Il va être propulsé sur le mur et tomber.

- Mauvaise idée ! Encore des volontaires ?

J'ai tout juste le temps de terminer ma phrases que deux sbires sorte un pistolet mitrailleur et tir. Mais je replis mes ailes sur moi et je prend ensuite mon envol pour slalomer entre les rafales. Les ailes dévient les tirs. Je fonce sur le premier et le frappe au visage, envoyant valdinguer son arme sur la terrasse et je me retourne, ailes déployées sur le deuxième pour l'envoyer voler dans la salle de bal. Je vol vers lui et le propulse encore vers le fond de la pièce. Le reste de l'assistance va bien sagement déposer les armes alors que les forces arrivent enfin.

- Merci de votre coopération. Maintenant on va pouvoir discuter.

Un appel rapide vers Joaquin pour avoir des nouvelles des filles. Mais il semble qu'ils aient quelque soucis. Elles ont été regroupées dans une large pièce et sont retenues en otages. Je dois intervenir. Il y a une fenêtre extérieure. Génial !

Deux petite minutes plus tard, je fonce de la terrasse pour faire les trois quart du tour de l'immeuble pour accéder aux filles. Un scan rapide à rayon X d'ailes rouge que j'ai déployé me dit qu'il y a une dizaine de filles et deux masses qui les tiens en respect. On va synchroniser l'attaque et je vais arriver pour me placer devant les filles et les protéger. Je brise la vitre en repliant mes ailes rapidement, puis je les ouvre de nouveau et les met en bouclier devant le groupe. Je sors un de mes pistolets mitrailleurs et je tire dans leur direction. Ils se sauvent. J'envois un message pour les forces. Ils seront maitriser par une équipe en déploiement sur l'étage.

Je ne vois pas la demoiselle vendue. Elle doit avoir été amené et peut-être évacuée. Merde ! Il faut que je sage où elle se trouve. Personne ne doit sortir d'ici ! Je scan l'étage mais ne trouve rien. Mais des tirs résonne plus bas. visiblement, dans la radio d'un des assaillant, au sol. Une cage d'escalier... Ils essayent de contourner le dispositif. Mais je dois agir de l'extérieur. j'aurais plus de marge de manœuvre. Alors je préviens l'équipe en place de les laisser sortir, pour que je puisse les atteindre et agir.

- Aile rouge, va scanner la zone.

J'ai besoin de connaître avec exactitude la zone pour prévoir mon attaque et surtout limiter la casse. Une équipe surveillera les alentours pour éloigner les badauds et je pourrais agir au mieux. On sauve tout le monde, pas question qu'ils se sauvent avec la fille ! Elle a de la valeur ? Je m'en contre fiche, elle restera en vie et ne sera pas la proie d'un sultan en mal de nouveauté.

malice