Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

Partagez
 

 [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Auteur & Message

Membre du Devil's Club
Thomas V. Anderson
Thomas V. Anderson
Membre du Devil's Club

Messages : 172
Crédits : Coffee time, Astra

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 12:14

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
La panique qui coule dans mes veines. L’impression que ma vie me glisse entre les doigts, que je suis en train de perdre pied, de me perdre moi-même. Il s’est passé beaucoup de choses ces derniers mois, et si j’ai généralement la tête dans le guidon à essayer d’oublier à coup d’alcool ou de traces d’héroïne, parfois, tout me revient à la tronche sans prévenir. C’est un peu comme…un élastique trop tendu, qui finit par lâcher et laisser une belle trace rouge là où il frappe. Sauf que mon élastique à moi revient suffisamment souvent et avec suffisamment de force pour que la plaie créée commence à suinter, à pourrir et à me rendre malade. Est-ce que je peux faire quelque chose contre ça ? Je l’ignore. Non, en vérité, je crois que c’est tout simplement impossible.

Depuis que je travaille pour Ezekiel, les traumas remontent de plus en plus souvent et me rappellent que je n’ai jamais fait en sorte de les faire disparaître. Combien de fois mon cher Rick apparaît devant mes yeux, comme un fantôme du passé venu me rappeler mes devoirs ? Combien de fois ai-je fini par entendre des voix en fin de soirée, lorsque je rentre enfin chez moi pour me défoncer dans mon coin ? Si je ne le fais pas chez mon ami…ou directement dans les vestiaires du club, au milieu de mes collègues qui n’en ont strictement rien à foutre. Ah, je dois avouer que ça fait quelque chose de ne pas avoir à se cacher. Cependant au lieu de me sauver, j’ai l’impression que cela enfonce ma tête sous l’eau. Est-ce que je pourrai guérir un jour ?

La panique raccourcit mon souffle, fait battre mon coeur rapidement et de manière irrégulière. Est-ce que je pourrais mourir d’une crise cardiaque là, dans la rue ? Pourtant, la drogue qui coule dans mes veines m’aide normalement à me calmer. Dans quel état serais-je si je n’avais pas ça pour me raccrocher à la réalité ! Je prends une grande inspiration et chancelle sur place, me rattrape sur un mur. Un coup d’oeil devant moi m’apprend que je suis presque arrivé à destination. Mais est-ce que j’ai vraiment envie d’y aller ? Je ne veux pas être seul. J’ai terriblement besoin de lui.

“Pitié, ne me repousse pas.”

Je reprends ma marche, mon ascension vers l’immeuble de Jun qui me surplombe de toute sa hauteur. J’ai l’impression d’être un petit microbe là, un moustique qu’on va écraser du bout du doigt parce qu’il est trop emmerdant pour avoir gagné le droit de vivre. Et pourtant, je continue à avancer vers son appartement. Je continue à me rapprocher, alors que je suis persuadé qu’il va m’écraser. Nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps, je lui ai laissé quelques mots…nous nous sommes tout juste croisés, entre ma vie chaotique et son travail. Mais j’ai besoin de lui.

Je frappe à sa porte. J’ai l’impression de ne faire que de faibles petits coups, mais je crois que j’ai tambouriné avec tant de violence que j’en ai fait trembler le panneau. La mâchoire serrée - la faute à certaines pilules que je n’avais pas pris depuis plusieurs années - je tente de rester un minimum sur mes jambes. D’un coup, ça ne me paraît pas être une très bonne idée de venir là. Je devrais partir, je devrais…

Il ouvre la porte, et toutes mes résolutions disparaissent immédiatement. Ses yeux en amande m’hypnotisent, j’ai l’impression de m’y noyer. Je cherche mes mots, me demande quoi dire à cet instant. “Désolé de ne pas être venu plus tôt” ? “Désolé de ne pas avoir prévenu” ? “Désolé d’être dans cet état” ?

“Hum…hey.”

Bordel, je suis une pauvre merde. On a pas idée de parler comme ça à son mec !

Staten Island - Domicile de Jun


Why am I this way?
Stupid medicine, not doin' anything
What thе hell is fucking wrong with me?
I guess thеre's no remedy. I'm so terribly lost

BMTH - LosT


Bon de réduction:
Revenir en haut Aller en bas

Civil
Jun Goodfellow
Jun Goodfellow
Civil

Messages : 261
Crédits : awonaa (code signature) coffee time (avatar)

Feuille de personnage
Pouvoirs:

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 12:51

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Lamour qui met du baume au cœur, l'impression d'être aimé et apprécié, chéri même par un autre être. C'est un sentiment agréable qui habite Jun depuis plusieurs semaines désormais, bien que Thomas ne soit pas le plus présent des amants. Mais il comprend, le jeune mutant : il a son propre planning, ses propres choses à gérer et il ne le laisse pas non plus sans nouvelles. Jun qui a eu des petits mots dans sa boîte aux lettres, quelques visites surprises. L'autre n'ayant pas de portable, la communication est un brin difficile par moments. Jun aimerait lui envoyer quelques messages de temps à autres, mais se contente des mots glissés dans sa boîte aux lettre. ça a un petit côté romantique et pittoresque pour lui, qui trouve cette manière de faire charmante, différente.
Tom n'est pas comme les autres, Jun le sait depuis le premier jour et l'a accepté ainsi sans chercher à le changer ni à poser trop de questions à ce sujet. Il n'est pas comme tout le monde, et c'est ce qui fait tout son charme aux yeux de son nouveau petit ami.

Jun qui a toujours sa vie relativement bien rangée, qui continue de vivre sa routine bien huilée. Métro, boulot, dodo et silence radio autant que possible, n'utilisant toujours pas sa voix. Il ne parle jamais vraiment à ses collègues, ça n'a donc rien de bien surprenant qu'il n'annonce pas avoir eu quelques dates et avoir concrétiser avec une nouvelle personne lors des pauses à la machine à café. Jun qui reste discret, toujours.

Aujourd'hui, c'est le 16 décembre. Un jour qui n'a rien de particulier pour la plupart des gens, à part peut-être pour ceux et celles qui sont nés ce jour-là. Pour Jun, bien que ce ne soit pas son anniversaire qui est déjà passé, c'est tout de même une date qu'il aimerait célébrer. Il espère, en rentrant du bureau trouver un mot dans sa boîte aux lettres en bas des marches. Mais hormis sa facture d'eau, il n'y a rien. Bien. Peut-être que Thomas passeras directement en personne, alors ? Le jeune homme sait que son amant ne travaille plus au même endroit, s'est cassé les dents un jour en venant prendre un café et en constatant qu'il n'était pas là. Tom qui l'a ensuite prévenu qu'il s'était fait viré. Oh, ça ne l'a pas beaucoup surpris. Il sait que l'autre n'aimais vraiment pas ce travail, qu'il valait mieux qu'il change pour quelque chose qui lui conviendrait mieux.

Travailler dans le service client n'est jamais une chose facile, encore moins quand comme le British, on a la langue bien pendue et une tendance à envoyer bouler facilement. Alors... Tant mieux pour lui, s'il ne travaille plus là-bas. Le fait qu'il ait retrouvé rapidement un emploi l'a tout de même rassuré. A priori, il est désormais avec l'un de ses amis, barman ou serveur dans un nightclub, quelque chose du genre. Le type d'endroit que lui ne fréquente pas et évite comme la peste. Pour la simple et bonne raison qu'il faut parler fort, presque crier pour se faire entendre par dessus la musique assourdissante.

Soudainement, le tatoué sursaute en entendant sa porte se faire marteler. Un brin effrayé il regarde rapidement et ouvre en constatant qu'il connaît le visage de la personne qui se trouve derrière le panneau en bois.

S'il connait la personne, Jun est un brin inquiet en le voyant tituber ainsi. L'attrapant au vol pour le soutenir afin qu'il ne tombe pas, un brin perturbé, le mutant le conduit jusqu'à son capané pour qu'il s'y avachisse un peu lourdement. Oh, il n'est pas dans un état normal. Pas besoin d'être un génie pour le savoir. Il court dans sa cuisine chercher un verre d'eau, lui ramène et essuie son front d'un geste pour en décoller les mèches trempées de sueur.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive, Tom?. »

Staten Island - Domicile de Jun


Spoiler:


crawl into your
soul


♥:
Revenir en haut Aller en bas

Membre du Devil's Club
Thomas V. Anderson
Thomas V. Anderson
Membre du Devil's Club

Messages : 172
Crédits : Coffee time, Astra

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 13:30

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Sa douceur. Sa putain de douceur qui m’avait tant manqué, à force de le voir en coup de vent. Ma vision floue, je me sens porté à demi par mon petit ami qui me laisse entrer chez lui sans aucune condition. Est-ce qu’il ne devrait pas être un peu plus prudent avec les inconnus ? Ah, mais qu’est-ce que je raconte moi ? Nous ne sommes plus des inconnus depuis le temps ! Nous avons baisé ensemble, non ? Super, très classe, Tomtom. Comme si finir dans le même lit était une assurance que l’autre soit une bonne personne.

Je suis là, mais pas vraiment là en même temps. J’ai des black out de quelques secondes à peine, suffisamment pour avoir l’impression de me téléporter du pas de sa porte à son canapé. J’ai des sueurs froides, des frissons qui parcourent tout mon corps comme si j’avais chopé la crève. Est-ce que c’est le manque ? Non, certainement pas. Ce serait plutôt un bad trip. Ca fait longtemps que je n’en ai pas fait, mais je ne suis pas immunisé. Cette paranoïa grandissante dans mon coeur, ces mains qui tremblent, cette impression que l’air est étouffant et que je risque d’en mourir…ouais, c’est un sacré bad trip. Au moins, je suis presque certain de ne pas faire une overdose.

Je prends une grande inspiration, et fixe le plafond du regard, profitant de ses petites attentions. Le verre en main, je n’ai même pas la force de le lever vers mon visage. D’ailleurs, il ne tarde pas à m’échapper ; j’ai du mal à agripper les choses, et c’est uniquement en entendant le bruit de verre brisé que je comprends à quel point je suis un déchet.

“Merde…pardon.”

Je marmonne dans ma barbe et tente de ramasser les morceaux de verre. Quelque chose en moi a peur de me couper ; mais je me souviens vite que ma peau ne peut être abîmée par un tel machin, et c’est donc sans aucune précaution que je les rassemble tous, en brisant quelques uns avec une simple poigne. C’est qu’il n’est pas très résistant, son verre. M’enfin.

“T’inquiètes, je peux pas me couper. Ca marche pas.”

Un premier secret dévoilé, et je sens comme une légère pression en moins sur mon coeur. Je n’ai pas pour habitude de raconter ma vie autour de moi, de peur d’être retrouvé. Alors Jun…disons qu’il ne sait que pour mes oreilles pour le moment. Je lui tends le verre pour le jeter à la poubelle, mais peine à effectuer cette simple action. Bordel…je suis dans un état lamentable, et j’ose venir le voir. Il va me haïr.

“Me vire pas de chez toi Jun, s’il te plaît…me repousse pas. T’en vas pas. Reste avec moi. Je t’en supplie, reste avec moi.”

Ma main droite se referme sur son poignet. J’ai peur que si je le lâche, il disparaisse comme un fantôme. J’ai peur qu’il appelle les flics, qu’il me fasse enfermer quelque part parce que je suis un peu trop collant. Parce que je lui fais peur. Je ne veux pas lui faire peur. Je veux juste…ah, putain, je sais même plus. Ma vue se trouble, les larmes me montent aux yeux et coulent sur mes joues sans que je les sente. La panique revient encore, elle qui s’était calmée en le voyant. J’ai peur de le perdre.

Staten Island - Domicile de Jun


Why am I this way?
Stupid medicine, not doin' anything
What thе hell is fucking wrong with me?
I guess thеre's no remedy. I'm so terribly lost

BMTH - LosT


Bon de réduction:


Dernière édition par Thomas V. Anderson le Mer 22 Nov - 18:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Civil
Jun Goodfellow
Jun Goodfellow
Civil

Messages : 261
Crédits : awonaa (code signature) coffee time (avatar)

Feuille de personnage
Pouvoirs:

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 13:45

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Le verre qui se casse, confirmant bien qu'il n'est pas dans un état normal. Jun qui soudainement panique lui aussi de le voir si mal. Il n'a pas besoin d'avoir beaucoup de connaissances pour savoir ce qu'il se passe. Ce n'est pas l'alcool, c'est probablement de la drogue. Comment Tom en a pris ? Est-ce qu'on lui a mis quelque chose dans son verre au club ? Depuis hier soir, les effets devraient avoir disparu non ? Il doute qu'une boite de nuit soit ouverte si tôt en début de soirée. Puis, ses collègues auraient appelé une ambulance en le voyant si mal d'un coup, non ?

Jun qui cherche des explications logiques sans vraiment en trouver, tout pour essayer de se convaincre que Tom n'a rien pris volontairement. Tout pour ignorer l'éléphant dans la pièce. Sa balayette à la main, il repousse délicatement celle de Thomas qui ramasse les bouts de verre à mains nues. Oh, il lui dit qu'il ne peut pas se couper, mais le jeune homme croit à un nouveau délire lié à son état. Qu'il se pense peut être inatteignable ou quelque chose comme ça.

« Ne dis pas de bêtises... Attention, Tom. »

Il s'en fiche bien du verre et de l'eau sur son sol, ce qui l'inquiète particulièrement, plus qu'un truc pété de son placard, c'est l'état de son petit ami. Thomas qui le supplie d'une voix brisée de ne pas le repousser. Il en est certain, il a compris que ça ne va pas, sans savoir exactement pourquoi ni ce qui cause ce mal être soudain chez lui. Jun qui délicatement, l'allonge dans le canapé, à genoux sur le sol à côté de lui. Jun qui le recouvre d'un plaid et caresse avec tendresse ses cheveux humides pour l'aider à se détendre.

« SShh... tout va bien, calme toi. »

S'il déteste ça, sent son ventre se nouer à cette idée, le mutant décide tout de même de faire une chose qu'il ne fait pas habituellement. Sans le moindre geste brusque, il retire ses appareils à Tom qu'il dépose proprement sur la table basse. Le borde de nouveau, s'installe mieux sur le sol à ses côtés. Jun anxieux, qui se racle la gorge, avant d'entamer la chanson d'une berceuse pour retirer les émotions visiblement trop fortes et douloureuses de son amant. Lui qui n'utilise jamais sa voix, qui s'y refuse par peur de son propre pouvoir le voilà qui l'utilise pour apaiser les maux. Sa main qui ne s'arrête pas dans les caresses, ses yeux qui observent le visage de l'autre se détendre au fur et à mesure sous l'effet de sa voix. Merde. Lui qui ne voulait pas en arriver là...

Il se penche vers lui, plus près de son visage. Dépose un tendre baiser sur sa joue avant de murmurer tout prés de son oreille :

« Reposes toi, Tom. Tout va bien. Tu es en sécurité ici avec moi. Mais tu as besoin de dormir. »

Il n'en sait rien finalement. Il n'y connait pas grand chose à la drogue. Mais ça lui semble être la meilleure solution pour qu'il se calme et s'en remette. Un peu comme un cuite, sa seule référence dans le domaine. Sans se douter que c'est en réalité bien plus grave, sans savoir qu'il a peut-être bien fait une énorme bêtise en lui retirant ses aides auditives.


Staten Island - Domicile de Jun


Spoiler:


crawl into your
soul


♥:
Revenir en haut Aller en bas

Membre du Devil's Club
Thomas V. Anderson
Thomas V. Anderson
Membre du Devil's Club

Messages : 172
Crédits : Coffee time, Astra

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 14:27

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Il ne comprend pas. Ne veut pas comprendre peut-être. Mais j’ai besoin qu’il le sache, j’ai besoin de m’ouvrir à lui. Mes larmes se transforment en véritable flots, je ne sais même plus où j’en suis. Sa voix si douce, ses gestes lents et précautionneux qui me manipulent avec tant d’aisance, moi qui suis une véritable boule de nerfs…est-ce qu’il fait ça pour mieux me trahir ensuite ? Est-ce qu’il veut me livrer aux autorités ? Qu’il veut m’envoyer au labo ? Non, il en serait incapable ! Jun est adorable. C’est un mec bien sous tout rapport, il ne ferait pas ça, même à quelqu’un comme moi. Et pourtant…

“Non…”

Ma voix est faible et je n’arrive pas à bouger pour l’empêcher d’agir une fois que je comprends ce qu’il est sur le point de faire. Mon coeur bat la chamade, et alors qu’il retire mes appareils, j’ai l’impression d’être piégé. Je le fixe du regard, paralysé par la terreur et la douleur d’entendre d’un seul coup tout ce qu’il se passe. J’entends son sang circuler dans ses veines, son coeur battre peut-être un peu trop vite pour la normale. J’entends les murmures de ses voisins, l’électricité dans ses murs. J’entends l’air circuler par la ventilation, la vie à l’extérieur, l’eau couler dans les canalisations. Et soudain, plus rien de tout ça n’a d’importance.

Mon corps se détend immédiatement dès qu’il ouvre la bouche. Sa voix si agréable à entendre s’insinue dans mes veines et remplace le poison qui y circule. Mon cerveau semble s’arrêter un instant, à l’image de mon coeur qui prend un rythme bien plus posé. Je le dévore du regard mes yeux toujours embués de larmes, mon corps toujours parcouru de spasmes qui pourtant sont de plus en plus espacés. Ma jolie sirène a une emprise totale sur moi, et ça aussi, ça devrait me faire peur. Pourtant, je me sens particulièrement bien d’un coup, mieux que j’aie jamais ressenti.

“Jun…”

Un simple murmure avant de sombrer. Mes paupières sont lourdes, et je comprends un peu trop tard que je suis en train de plonger dans le sommeil. Il ne faut pas…non, ce n’est pas le moment ! La panique tente de refaire une percée dans mon esprit, mais finit par être dévorée par cette nouvelle drogue qu’est la voix de mon petit ami. Petit à petit, le noir m’engloutit.

Je ne dois pas avoir dormi très longtemps, quelques minutes tout au plus. Les sons divers aux alentours me font gémir de douleur, et c’est par réflexe que je porte mes mains aux oreilles. En comprenant que je n’ai toujours pas remis mes appareils - en même temps, quand aurais-je pu le faire ? - me voilà à paniquer de nouveau. Les deux mains plaquées dessus, je me recroqueville sur place en gardant les paupières closes.

“Jun…rends-les moi. S’il te plaît.”

Est-ce qu’il essaye de me torturer ? Pourquoi ferait-il une chose pareille ? Est-ce qu’il travaille pour l’ennemi ? Nouveau gémissement de ma part, lorsqu’une voiture à l’extérieur lance un coup de klaxon. Sursaut en entendant la dispute des voisins éclater, deux étages plus loin. Mes muscles sont bandés, ma respiration difficile.

“Rends-les moi ou chante à nouveau, s’il te plaît. Drogue-moi.”

Staten Island - Domicile de Jun


Why am I this way?
Stupid medicine, not doin' anything
What thе hell is fucking wrong with me?
I guess thеre's no remedy. I'm so terribly lost

BMTH - LosT


Bon de réduction:


Dernière édition par Thomas V. Anderson le Mer 22 Nov - 18:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Civil
Jun Goodfellow
Jun Goodfellow
Civil

Messages : 261
Crédits : awonaa (code signature) coffee time (avatar)

Feuille de personnage
Pouvoirs:

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 15:21

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
L'état de Thomas est inquiétant, très inquiétant même. Jun qui n'est pas certain de savoir trop quoi faire dans cette histoire, qui décide d'essayer de l'aider à stoper la crise avec une chanson semblant fonctionner. Qui hésite un instant à l'envoyer à l'hôpital avant de se dire que ce n'est peut-être pas une si bonne idée. Qu'il risquerait d'avoir des problèmes pour venir avec des symptômes liés à la drogue, que dans le meilleur des cas ce sera juste incroyable gênant pour lui. Alors il l'appaise avec sa voix, l'endort calmement pour qu'il puisse se reposer. Profite de son sommeil pour éponger l'eau et finir de nettoyer les dégats. Toujours peu concerné par cette casse matérielle, bien trop préoccupé par l'état de son amant mal en point.

Si le jeune homme a naïvement cru que sa berceuse allait l'aider à dormir jusqu'à ce qu'il aille mieux, un cri attire son attention et lui glace le sang. Thomas qui supplie qu'on lui rende ses appareils, Jun trop perturbé qui les lui rend les mains tremblantes, l'aide même à les remettre en place. Est-ce qu'il a fait une bêtise en les lui retirant ? Il semblerait bien que oui. Il sait que Tom entend bien, il le lui a dit, lui a avoué ne pas être totalement humain lui non plus lros de leur rencontre. Ils se sont rapidement livrés l'un à l'autre sur leur spécificités génétiques, étrangement complémentaires : lui entend trop bien, Jun attire avec sa voix. Entend il si bien que ça ? Est-ce que c'est réellement handicapant au point de le rendre dingue s'il n'a pas ses appareils pour étouffer un minimum le bruit ?

Affreusement perturbé à l'idée d'avoir causé du tord à l'autre alors qu'il n'en avait clairement pas besoin, il se mord la lèvre et le berce de nouveau avec quelques caresses en fredonnant un air apaisant pour lui. Avec ses appareils... une chanson... ça devrait l'aider à trouver le repos dont il a besoin. A aucun moment Jun n'aurait imaginé passer leur premier anniversaire ainsi. 1 mois de relation à fêter, s'il s'attendait à ce que Thomas passe le voir dans un geste romantique, il ne croyais pas que ça finirait comme ça. Avec un anglais visiblement en plein bad trip sur son canapé, qu'il se retrouve obligé de calmer. Avec qui il use de son pouvoir, alors qu'il s'y refuse généralement.

« ça va aller, pardon... Je te les enlèverais plus. Désolé, Tom... »

La fièvre et les spasmes semblent d'être calmés. Une serviette humide qu'il passe sur son visage pour l'aider à recouvrer un minimum ses esprits, le plaid bordé pour le remettre convenablement après sa crise de panique. Jun, il n'est clairement pas en mesure de savoir gérer ce genre de choses. N'a jamais connu qui que ce soit qui prenne plus qu'un petit joint de temps en temps. S'il n'y connait rien, il devine pourtant facilement que ce n'est sans doute pas qu'un peu d'herbe... Mais quoi ?


Staten Island - Domicile de Jun


Spoiler:


crawl into your
soul


♥:
Revenir en haut Aller en bas

Membre du Devil's Club
Thomas V. Anderson
Thomas V. Anderson
Membre du Devil's Club

Messages : 172
Crédits : Coffee time, Astra

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 15:42

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Une fois encore, sa voix me calme suffisamment pour que je puisse reprendre conscience de ce qui m’entoure. Ma respiration est toujours difficile, mon sang bat à mes oreilles, mais je supporte enfin les sons environnants. Je m’autorise même à esquisser un pâle sourire à son attention, les doigts crispés sur son plaid comme s’il s’agissait de ma propre vie. Je commence à retrouver mes esprits, et parviens à marmonner un “t’inquiètes” en réponse à ses excuses. Il ne pouvait pas savoir. Ce n’était pas volontaire. C’est ma faute. Je lui ai caché trop de choses…

“J’suis complètement fucké, Jun.”

Je ris à mes propres paroles, d’un rire jaune et sans aucune joie. Parce que c’est vrai, en un sens. J’ai toujours été niqué de la tête, mais avant, c’était encore gérable. Là ? Rien ne va, et j’ai même l’impression que ça empire. Je soupire et attrape sa main, pour m’assurer qu’il reste bien là. J’ai besoin de sa présence, de son amour. De l’autre, je désigne mon oreille protégée par mes sacro-saints appareils.

“Ca, c’est ce qui m’empêche de devenir taré. C’est pas efficace à cent pour cent, mais ça aide.”

Avec un pouvoir qui ne cesse de grandir, il y a fort à parier qu’ils deviendront bientôt obsolètes. Et à ce moment-là ? Comment est-ce que je pourrais faire ? J’ai pensé à me percer les tympans tout seul, mais…c’est littéralement impossible. Ils sont bien trop résistants.

“Jun…je suis un putain de déchet. Mais je veux pas que tu me repousses. Tu vois, t’es comme ma bouée de sauvetage. Je te connais depuis genre…un mois…et déjà tu comptes autant pour moi. Alors je pourrais pas supporter…que…que tu me vires. Mais je suis une pauvre merde, Jun…”

Une fois encore, la panique afflue dans mes veines. Ca commence à devenir une habitude, cette merde. Je cherche mes mots, cherche de l’air comme si je n’arrivais pas à réfléchir correctement - ce qui est vrai. Ma main se crispe sur la sienne, et enfin, je lâche une bombe.

“Je suis pas clean, Jun. Je suis pas clean parce que ma vie est un putain d’enfer. Alors je cope. J’essaye de fonctionner comme monsieur tout le monde. Mais c’est dur, Jun. C’est même putain d’impossible. Parce qu’il me manque une case. ‘fin c’est ce qu’un type normal dirait de moi.”

Mais lui, il sait comment me faire du bien. Sa voix a été aussi puissante qu’un shot d’héroïne, elle m’a fait ressentir tant de choses que je n’aurais jamais imaginé pouvoir ressentir de nouveau. Elle a apaisé ce que j’ai craint comme étant une overdose, elle pourrait apaiser le manque. Même si je n’avais pas mes appareils, d’un coup, le reste ne comptait plus. Il n’y avait que sa voix pour me sortir de l’enfer.

“Bébé…j’ai besoin de toi.”

Staten Island - Domicile de Jun


Why am I this way?
Stupid medicine, not doin' anything
What thе hell is fucking wrong with me?
I guess thеre's no remedy. I'm so terribly lost

BMTH - LosT


Bon de réduction:


Dernière édition par Thomas V. Anderson le Mer 22 Nov - 18:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Civil
Jun Goodfellow
Jun Goodfellow
Civil

Messages : 261
Crédits : awonaa (code signature) coffee time (avatar)

Feuille de personnage
Pouvoirs:

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyLun 20 Nov - 19:19

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Si le coeur de Jun bat encore fort, la faut de la peur que lui cause l'état de Thomas qui semble aller si mal, il est néanmoins assez calme pour l'écouter sagement. Il semble avoir réussi à se calmer, enfin, maintenant que ses appareils ont retrouvé leur place pour le protéger du bruit. Jun qui hoche donc la tête et serre ensuite un peu plus fort sa main lorsqu'il se livre.

Parle de l'éléphant dans la pièce pour le sortir du déni lui qui aurait tout compte fait préféré rester ignorant. Mais il ne lui lâche pas la main. N'esquisse pas de gestes de recul et acquiesce simplement à ses paroles, comprenant qu'il y a une part sombre chez son amant. Que Thomas a un problème d'addiction évident, à quelque chose. A quoi ? Jun n'est pas certain de vouloir plus de détails, mais puisqu'il a commencé ? Probablement des opioïdes, il a vu un reportage sur le fentanyl qui fait des ravages au sein du contient Nord Américain. Quelque chose pour l'endormir sans doute puisque ses appareils ne suffisant pas à totalement camoufler les bruits ambiants. Que Jun a clairement vu qu'il avait mal, lorsqu'il a du faire sans un court instant en se réveillant de sa sieste.

Le mutant qui se mord la lèvre, les larmes aux yeux et l'estomac noué. Sait très bien qu'il ne peut pas l'aider, surement pas le convaincre d'arrêter. Parce que c'est la triste vérité sur les addictions, une thérapie ça ne fonctionne vraiment que si la personne en a envie. La drogue, quelle qu'elle soit, fait partie de la vie de Tom. La came était là avant lui, mais les paroles de l'autre le rassurent sur un point. Lui donnent un brin d'espoir qui lui permet d'esquisser un sourire triste.

« Je ne te laisserais pas. »

S'il l'aime tant, peut-être qu'il pourra le convaincre de se faire aider. De trouver une solution médicale plus saine à ses problèmes de sur audition, si tant est qu'il y en ait une. Ou peut-être de partager le rêve que Jun a depuis quelques années. Il renifle, pitoyablement, pour ne pas pleurer à son tour, garde la main de Thomas dans la sienne et l'autre sur sa joue qu'il caresse :

« Tu sais, j'ai un rêve Tom. Et tu pourrais apprécier. »

Il essaye de trouver une solution, pour au mins apaiser la situation actuelle. Réfléchit en même temps, en se disant que sa voix serait une sorte de solution de secours pour Thomas aussi. Il se concentrerait dessus et oublierait le reste des bruits parasites instantanément... Mais... Jun ne peut pas parler en continu. Ce serait remplacer une addiction par une autre, ça n'aurait rien de sain et il le sait. Alors mieux vaut partager une vision idéaliste de la vie qu'il envisage d'avoir, un jour.

« J'aimerai bien aller vivre à la campagne. Au milieu de nulle part, dans les bois ou dans une ferme pour profiter du calme. J'imaginais que j'irais y vivre seul, sans doute avec une armée de chats pour m'accompagner. Mais maintenant, j'envisage ça avec toi. On partirais, tout les deux, loin de New York pour se mettre au vert, avoir une vie paisible. T'aurais que le chant des oiseaux ou le bruit de la rivière pour te perturber là-bas, tu serais heureux toi aussi. Puis tu m'apprendras à faire pousser mes propres légumes aussi, t'en dis quoi ? Ce serait bien, ce futur ensemble, non ? »




Staten Island - Domicile de Jun


Spoiler:


crawl into your
soul


♥:
Revenir en haut Aller en bas

Membre du Devil's Club
Thomas V. Anderson
Thomas V. Anderson
Membre du Devil's Club

Messages : 172
Crédits : Coffee time, Astra

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyMer 22 Nov - 18:53

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Je sais ce qu’il pense, Jun. J’en suis persuadé. “Je n’ai rien à faire avec un déchet pareil !” Voilà ce qui doit tourner dans son esprit. Est-ce que j’ai le droit de lui en vouloir pour ça ? Non, ce n’est pas ma place. C’est moi qui fais des conneries, moi qui en prime lui ai caché ça dès le premier jour. Un mois que nous sommes ensemble, et j’attends cet instant pour lui dire que je suis dans un état lamentable. Bravo, Thomas. Tu as réussi à gâcher la seule relation stable que tu aies pu construire en deux ans de temps, plus encore si on compte ma vie en Angleterre.

Ma main se crispe sur la sienne, et je m’attends à tout moment à ce qu’il me repousse. Qu’il me demande de quitter son appartement, qu’il me vire d’ici pour ne plus jamais me revoir. Les paupières closes pour ne pas craquer, je l’entends respirer…et prononcer des mots que je n’osais pas espérer. Il…il veut que je reste ? Il me dit qu’il ne me laissera pas, et Jun ne m’a jamais menti jusque là. Alors c’est…c’est qu’il est sincère, n’est-ce pas ? Il compte vraiment me garder à ses côtés, ne pas m’abandonner ? J’en ai les larmes aux yeux, lorsque je pose enfin le regard sur lui. J’ai si honte de ce que je suis…pourtant, cette honte n’existait pas, avant de le rencontrer. C’est peut-être parce qu’il est si normal, moi qui mène une vie si chaotique à côté. Toutes mes connaissances, mes amis, sont aussi perdus et éclatés que moi. Alors avoir quelqu’un comme Jun est un pied dans la réalité, et c’est peut-être ce qui me fait le plus mal.

Il partage son rêve avec moi, de sa voix si douce qui calme les palpitations de mon coeur. Et je dois avouer qu’il est beau, ce rêve. C’est la paix qu’il désire plus que tout au monde. Malgré les spasmes, la fièvre et l’envie de vomir, j’esquisse un faible sourire. Vivre dans la nature comme ça, loin de la civilisation, en totale autarcie…c’est plus que je désire, dans la vie. Parfois, je suis si fatigué de me battre contre tout un système ! Le capitalisme est la raison pour laquelle j’ai perdu la vie, à l’origine. Alors lui faire un pied de nez en partant comme ça, hors du reste du monde, ce serait merveilleux.

“Il est si beau, ton rêve…”

Mais la réalité me rattrape, comme un obstacle insurmontable, et mon sourire se fane petit à petit. J’aimerais rêver comme lui…malheureusement, cet enfer m’en empêcher. Je soupire longuement, et porte sa main à mon visage pour l’embrasser.

“Mais je ne pourrais pas le vivre. Je ne peux pas…fuir…cette maudite ville.”

Il ne peut pas comprendre pourquoi, et je ne peux pas lui expliquer. Il vient tout juste d’apprendre que je suis un junkie, alors je ne vais pas non plus lui raconter que je bosse pour la mafia ! Là, pour le coup, il me repousserait à coup sûr. Je ferme de nouveau les yeux, pose sa main sur mon front en profitant simplement de sa présence. Si je n’étais pas si faible, je pourrais l’enlacer. L’embrasser. Lui dire à quel point je l’aime, à quel point il compte pour moi. Mais tout ce que je peux faire, c’est prier pour ne pas redécorer le sol de son appart.

“Jun…imaginons que…tu rencontres un type un peu cassé. Tu l’aimes bien, il est rigolo, pis il fait bien l’amour aussi. Mais ce type, en fait…c’est un peu un clandestin. Est-ce que tu le dénoncerais aux flics ?”

Là, on touche du doigt le coeur du problème. En fonction de sa réponse, je devrai agir, quoi qu’il décide. Lui dire la vérité, ou…fuir, encore. Le laisser en arrière pour me protéger. Parce que je ne peux pas me permettre de retourner au laboratoire, parce que rien que d’imaginer ce retour, je sens la panique remonter en moi et il me faut faire d’énormes efforts pour me calmer.

Staten Island - Domicile de Jun


Why am I this way?
Stupid medicine, not doin' anything
What thе hell is fucking wrong with me?
I guess thеre's no remedy. I'm so terribly lost

BMTH - LosT


Bon de réduction:
Revenir en haut Aller en bas

Civil
Jun Goodfellow
Jun Goodfellow
Civil

Messages : 261
Crédits : awonaa (code signature) coffee time (avatar)

Feuille de personnage
Pouvoirs:

[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow EmptyJeu 21 Déc - 19:21

  • Thomas Anderson
  • Jun Goodfellow
Break me down, break me down,
make me get better
Il n'est pas facile pour Jun, de faire appel à son pouvoir. Mais c'est encore plus difficile pour lui de voir Thomas dans un état pareil. Alors il prend sur lui. Se mord la lèvre pour retenir ses larmes et être fort pour deux, ne lâche pas la main de l'autre et s'assure de lui murmurer des paroles les plus réconfortantes possibles. Il caresse ses cheveux, s'assure que son amant comprenne qu'il est bel et bien présent pour lui, pour eux.

Et il finit par parler. Présente la chose comme une hypothèses, mais il comprend bien le jeune mutant, qu'en réalité il parle de lui. Il y a un frisson d'effroi qui le parcours le long de son dos lorsqu'il entend tout ces problèmes qu'on lui expose. Mais ça ne doit pas être facile pour Thomas non plus. Alors une fois de plus, il se penche vers lui pour déposer un baiser sur son front. Il est dans la merde. Dans une merde sans nom. Mais il sourit, s'efforce de garder bonne contenance. Parce que c'est tout ce qu'il peut faire pour le moment, Jun.

« Non, j'irais pas te dénoncer Thomas. »

Pas de papiers. Des problèmes de drogue évident, même s'il ne veut pas le voir en face. Les signaux négatifs s'accumulent. Mais il est déjà trop tard pour la sirène. Incapable de se dépêtrer des filets de l'Anglais, c'est arrivé très vite, mais c'est fort ce qu'ils ont tous les deux. C'est l'arroseur arrosé, Goodfellow qui est normalement celui pour qui l'on a tendance à ressentir une attirance obsessionnelle, le voilà de l'autre côté du miroir.

« Mais je ne peux pas t'aider, si tu ne me dis pas tout. »

Doit-il de nouveau user de son pouvoir pour lui tirer les vers du nez ? Il se dandine, un peu maladroitement. Joue avec les doigts encrés de l'autre en réfléchissant un instant. Il a la gorge nouée, soudainement mais ça ne l'empêche pas de chantonner doucement :

« So don't hesitate to tell me the truth
The last thing that I'd ever do is judge you so
Even if it's fuck ups
I still wanna know about it
Whoa-oh-oh, tell me all your secrets...
»



Un air enjoué, joyeux et une vieille chanson qu'il a entendu il y a un moment maintenant.
Staten Island - Domicile de Jun


Spoiler:


crawl into your
soul


♥:
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow [Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Terminé] Break me down, break me down, make me get better ft. Jun Goodfellow
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel World :: New York :: Staten Island :: Logements-
Sauter vers: