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 Apprendre et, peut-être, se comprendre

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Milena Kayser
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MessageSujet: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyVen 17 Nov 2023 - 15:06



APPRENDRE ET, PEUT-ÊTRE, SE COMPRENDRE
16.12.24 AVEC @Stephen Strange


« Il faut apprendre pour connaître, connaître pour comprendre, comprendre pour juger. » Nârada



Son arrivée, le 7 novembre dernier, avait été portée par un coeur plein d’espoir, qui avait cependant rapidement déchanté, heurté par la réalité du quotidien qu’elle s’était, peut-être naïvement, imaginé auprès de son nouveau mentor : les rouages des relations humaines relèvent parfois d’un curieux essor, et malgré toute la bonne volonté du monde, deux âmes peuvent s’étourdir dans des malentendus et des incompréhensions terribles, ternissant et salissant ce que l’un et l’autre auraient pu s’apporter.  
Mais incomber l’entière responsabilité de ces incompréhensions au Sorcier Suprême serait un odieux mensonge, car le caractère entêté et irrévérencieux de son apprentie n’est un secret pour personne l’ayant côtoyée : même Jericho, qui s’est épris de quelques bons sentiments d’amitié à son égard, a également fait les frais de son tempérament de feu.

Renvoyée à Kamar-Taj, donc, pour y finir son apprentissage, Milena n’avait pas demandé son reste avant de plier bagage à la vitesse de l’éclair : la perspective de retrouver son refuge, l’endroit où elle se sent le mieux, là où elle a pu se reconstruire après avoir perdu l’usage de la parole, là où elle a retrouvé l’envie de vivre après avoir été laissée pour morte par la personne en qui elle avait le plus confiance, l’avait emplit d’une telle joie que, en partant, elle avait oublié de faire ses adieux aux quelques personnes rencontrées durant son court séjour ; Jericho, Sam, Aaron et Rajeev. Mais puisque l’Anneau de Téléportation lui permet de vagabonder dans le monde à loisir, elle était partie sans se retourner, laissant seulement un petit mot pour Dominique, dont le caractère insolent allait de paire avec le sien.

Et voilà quelques jours, donc, qu’elle arpente de nouveau les murs de Kamar-Taj, retrouvant bien rapidement les habitudes et les gestes du quotidien ; dérober des livres en fait bien évidemment partie. La question de son retour posant le plus de questions, parmi ses pairs elle a délivré sa version des choses, sans accabler outre mesure le Sorcier Suprême : elle aurait volontiers utiliser l’adage de Dominique pour le décrire « vieux et con mais pas vieux con » mais, ne voulant pas enterrer un homme déjà submergé par les critiques, elle s’est abstenue d’émettre ce commentaire.

Manifestant néanmoins une volonté d’arrondir les angles, elle admet néanmoins ne pas avoir fait d’effort pour arranger la situation : mauvais caractère, oui, mauvaise foi, non. Pas vraiment fière, mais pas honteuse non plus, elle mordille l’intérieur de sa joue en attendant que son ancien mentor fasse son entrée dans la cour déserte de Kamar-Taj ; la plupart des disciples sont à l’étude, alors ils auront peut-être le temps d’échanger quelques mots avant d’entamer une séance d’entraînement, loin du Sanctuaire de New-York, loin d’être un lieu de neutralité. Qui sait, elle y retournera peut-être, si les choses progressent vers la voie de l’apaisement ?



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyDim 3 Déc 2023 - 19:10




Apprendre et, peut-être, se comprendre

Lundi 16 Décembre 2024 - 09 : 09am (New York) & 07 : 54pm (Katmandou)

Chacun, à son échelle, est un gros poisson dans une petite marre. Kayser l’était à Kamar-Taj et a été transvasée chez moi. Je le suis dans les arts mystiques et m’effondre dès qu’il est question d’art astral ou de télépathie.  Je comprends les tourments qu’elle a pu avoir à New York et j’ai essayé de régler son problème comme j’essais de régler le mien. Désormais, Kayser sait ce qu’il adviendra d’elle si elle recommence à être ingérable pour d’autres Maîtres des Arts Mystiques : moi. En attendant, j’ai vu avec ceux-ci pour qu’ils lui donnent une seconde chance. Comme dans une école, les élèves ingérables vont chez le proviseur pour qu’il les remette en place. Il n’a pas forcément besoin de les renvoyer ou de les coller. Notre deal peut donc se résumer en ces quelques mots : "retournes-y et comportes-toi bien sinon tu reviens". Sachant que j’allais surveiller. Non seulement auprès de son Maître mais aussi auprès d’elle-même. Après tout, j’ai donné ma parole sur le fait que je l’aiderai à apprendre d’autres arts que l’Eldritch et je suis quelqu’un de parole. Le fait que je n’ai pas envie d’avoir d’apprenti, qu’il s’agisse de Dominique ou de Kayser, ne m’empêche pas d’agir pour eux. A ma façon, certes, mais tout de même.

J’ai approfondi mes connaissances dans le culte des mystères qu’est l’art tellurique et j’ai vu avec un Disciple pratiquant cet art pour qu’il prenne Kayser sous son aile. Elle apprend vite mais chaotiquement, ce qui doit encore plus gêner pour un culte à mystère basé sur l’initiation, ainsi reste-je attentif aux difficultés qu’elle pourrait avoir avec son seul fonctionnement. Ma pratique de l’art tellurique s’est faite de façon autodidacte et chaotique également, m’amenant à maitriser les tendriles d’énergie tellurique pure avant même d’en avoir l’usage au travers des autres canalisations. D’un autre côté, je ne suis guère intéressé par lesdites canalisations : je ne pense pas que les animaux aient une meilleure conversation que les humains qui m’agacent déjà suffisamment et faire croitre ou se mouvoir les plantes est plus du domaine du jardinage que de la protection de la Terre ; chose qui reste ma charge. La guérison accélérée et la métamorphose sont bien plus intéressantes mais mes mains me sont douloureuses dans la pratique de la première et je déprécie franchement le fait de devoir tuer un animal afin d’en adopter la forme ; sans parler du fait que des Reliques apportent similaires capacités ou des variantes liées aux humains. Et se transformer en végétal, quelle utilité ? Je n’ai pas besoin d’être une belle plante ni de jouer les fougères. Sarcasme mis à part, tous les arts ont leurs utilités, leur culture et leur communauté ainsi n’irais-je pas dénigrer ainsi celui propre à notre planète. D’autant que Dame Nature est une entité avec laquelle on ne plaisante pas ; dans tous les sens du terme.

New York City et Katmandou ont 10h45 de décalage horaire. Lorsque je termine de me préparer à 9am, il est 07:45pm à Kamar-Taj. Soit une heure après la fin des entrainements de l’après-midi et une autre avant le repas du soir. Le temps idéal pour visiter le tuteur de Kayser puis celle-ci. Quelques cercles de mains et deux cercles d’étincelle plus tard, je me tiens face à elle. Le portail étincelant n’est pas très grand, de la taille d’un miroir montrant visage et haut de buste, mais suffisant à avoir une discussion digne d’une visioconférence. Derrière moi, les bibliothèques de mon bureau. Sur moi, ma tenue habituelle de Sorcier Suprême. Face à moi, la seule à pouvoir se prétendre "mon ancienne apprentie".

« Kayser, la salue-je avec un signe de tête. Comment se passent vos apprentissages ? »

Je lui dirais bien "comment allez-vous" mais c’est sous-entendu : si elle ne va pas bien, ses apprentissages s’en ressentiront dans un sens ou dans l’autre. Reste à savoir aussi si elle voudrait en parler et, surtout, avec moi.



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyMar 5 Déc 2023 - 22:01



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16.12.24 AVEC @Stephen Strange


« Il faut apprendre pour connaître, connaître pour comprendre, comprendre pour juger. » Nârada



Debout dans la cour de Kamar-Taj, la Sorcière attend patiemment que son ancien mentor fasse son apparition, contemplant le décor si familier qui l’apaise irrémédiablement ; cet endroit a un effet prodigieux sur ses angoisses, ne les faisant pas totalement disparaître mais produisant comme un voile opaque, un baume suffisamment épais pour faire taire toutes les mauvaises voix qui, lorsqu’une brèche se forme dans l’esprit, s’y engouffrent en hurlant à plein poumons, rendant toutes pensées obsolètes et dérisoires.

Seule, elle ferme ses yeux en prenant une fine inspiration, prenant le temps de réfléchir calmement à l’entrevue qui s’annonce : dire qu’elle ne ressent pas une réelle appréhension serait mentir, mais puisqu’elle a décidé d’être en paix, cela commence par la faire avec les autres.

Maître Strange — même s’il ne veut point être nommé ainsi,  finit par faire son apparition dans la cour silencieuse et déserte : le portail de téléportation laisse entrevoir le haut de son corps, de son crâne jusqu’au milieu de son buste, avec pour second-plan, les étagères remplie de livres de son bureau. Elle pose un regard neutre sur son ancien mentor, sans rancoeur ni colère, mais n’exulte pas d’une joie enhardie qui serait hypocrite ; hypocrite, elle ne l’est point. « Doctor Strange. » Répond-t-elle simplement à sa première prise de parole, lui rendant même son hochement de tête, plus par mimétisme qu’autre chose.

Ses apprentissages. Elle joint ses mains l’une devant l’autre vers le bas de son corps en regardant sur les côtés, prenant un air tout à fait innocent — de manière inconsciente, pour répondre, l’air de rien : « Ça se passe bien. » Est-ce qu’elle a vérifié qu’il n’y avait personne dans son dos pour que personne, justement, ne puisse la contredire ? Est-ce qu’il va remarquer qu’elle ne bégaye plus ? Son œil frise un peu sous le mensonge éhonté, et elle finit par hausser très brièvement ses épaules en déclarant : « Je ne comprends toujours pas qu’on ne puisse pas accéder à certains livres de la bibliothèque. C’est un désaccord mutuel. »  Est-ce que ça veut dire quelque chose ? Sûrement, puisqu’elle l’a dit, et si elle l’a dit, c’est que c’est vrai. « Il paraît que je suis chiante. » Appuyant une main sur sa hanche, elle fixe un point immobile durant quelques secondes avant de pousser ses lèvres en avant dans une sorte de petite moue, avant de déclarer : « Ça aussi, c’est un désaccord mutuel. » Elle n’est pas chiante. Du moins, pas tout le temps ; il y a des moments où elle fait des pauses.

Mais puisque même les chieuses ont mauvaise conscience, elle tord sa bouche dans une grimace avant de dire, pas fière mais pas tellement honteuse non plus, puisqu’elle considère ne pas avoir tous les torts dans cette histoire : « Je reconnais que je n’ai pas toujours été… sympa. » Comme la fois où il a ordonné qu’elle aille préparer du thé et qu’elle s’est barrée par la fenêtre ; euphémisme ou pas, ce n’était pas sympa et ça lui arrache presque la langue de le reconnaître. Mais comme sa langue est toujours bien en place, et pour ne pas qu’on s’attarde sur les excuses largement déguisées qu’elle vient de prononcer, elle reprend, toujours l’air de rien : « Et vous, tout va bien à New-York ? »



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyLun 25 Déc 2023 - 14:38




Apprendre et, peut-être, se comprendre

Derrière Kayser, la cour de Kamar-Taj. Sur Kayser, l’impassibilité. Peut-être l’indifférence. Les deux me vont. La respectueuse salutation également, me laissant considérer la première des hypothèses précédentes. Je vois qu’elle bouge mais ce n’est guère clair en quoi, puisque la vision est limitée. Je vois bien qu’elle prend un air innocent signifiant bien l’inverse lorsqu’elle me répond que les choses se passent bien et que nous n’avons rien à nous dire de plus. Au moins l’a-t-elle dit avec aisance. Je ne l’ai et ne l’aurais jamais jugée sur son bégaiement : c’est un handicap et nous avons chacun le nôtre. Qu’elle l’outrepasse est sans doute positif pour elle. Une preuve de progression. Les choses sont toujours en mouvement, d’où l’importance de chercher l’harmonie à travers le chaos et non de forcément combattre se chaos pour lui forcer une harmonie autre que celle qu’il cache. Après, je comprends que certains préfèrent la seconde méthode. Kayser en fait parti et, en cela, nous sommes complémentaires.

« Je ne comprends toujours pas qu’on ne puisse pas accéder à certains livres de la bibliothèque, dit-elle après un haussement d’épaule léger, renvoyant à un problème de discipline que nous avons tous les deux. C’est un désaccord mutuel.

- Tous sont accessibles sur accord du Sorcier Suprême,
rappelle-je avec simplicité. Et si je vous estime incapable de manipuler les savoirs de l’un d’eux, au moins vous expliquerais-je pourquoi. Si vous demandez. »

C’est là le plus compliqué, surement. Demander. Ne pas faire ce qu’on le veut comme on le veut, au mépris des conséquences. Il n’y a aucun reproche là non plus : j’en ai fait de même. Désormais, je sais qu’il est tant question de protéger les savoirs des gens que les gens des savoirs. Le Darkhold tâche de me corrompre alors que je n’en ai lu qu’une page et que je suis parfaitement conscient de sa véritable nature. Il pourrait être une solution à mes problèmes mais le prix est trop grand. Je dois m’accrocher à cela. Et il est une source de corruption bien plus flagrante que les venins du Dieu Serpent ou les nombreux pactes que j’ai fait avec de toutes aussi nombreuses entités cherchant avant tout leur profit. Comme des adolescents, nous ne voyons que les interdictions. Devenir adulte c’est comprendre pourquoi il y a de telles interdictions. Cela ne signifie pas qu’on les respectera, certes, mais au moins qu’on saura en user. Pas simplement les braver.

« Il paraît que je suis chiante, reprend-t-elle avant de se repositionner.

- C’est vrai, confirme-je sans agressivité aucune, pour ne pas dire qu’il y a une pointe de complicité dans ce constat.

- Ça aussi, c’est un désaccord mutuel.

- C’est la différence entre nous,
assure-je avec sincérité. J’ai l’expérience pour savoir que je suis un vieux con et que ça filtre les gens autour de moi. »

Dans le positif comme dans le négatif. Il est positif de ne pas avoir à s’embarrasser de tous les individus trop superficiels pour essayer de voir au-delà du vieux con et pour être incapables de m’accepter comme je suis ou de trouver des compromis. Dans le négatif de ne pas pouvoir aider correctement les profils les plus standards et de devoir me retrouver avec des "déviants", avec des chaotiques et des indociles à mon instar, pour que les "défenses" du caractère ne soient pas un problème. Accepter le chaos et chercher l’harmonie dans son sein plutôt que de le rejeter et de chercher à lui imposer une harmonie prédéterminée. Kayser a abandonné le Sanctuaire de New York, pour ne pas dire Kayser m’a fui, avant que l’on en arrive à ce point. Est-ce que cela sera fait ici ? Peut-être. Peut-être pas. Elle a besoin d’être la chaotique parmi les sages, pas parmi ses homologues.

« Je reconnais que je n’ai pas toujours été… sympa.

- Plus que la réciproque,
dis-je puisqu’il est déjà reconnu pour ma part que je sois un vieux con, j’insiste sur le fait que je m’en foutais. Ne soyez pas sympa avec moi si ça vous permet d’avoir la paix en vous. Aucun souci de mon côté. »

Jericho Drumm est l’un des membres de l’ordre que j’estime le plus et le simple fait qu’il se tienne en ma présence le rend aussi coopératif qu’un adolescent. Je sais néanmoins que cela vient du fait qu’il n’est pas en paix avec le décès de son frère et le fait qu’il me déteste pour cela lui permet un équilibre. Alors j’accepte d’être ainsi détesté. Je ne lui en veux pas et je ne veux pas changer cela. Qui sait ce qu’il arrivera à Drumm cadet s’il cesse de me détester pour la mort de Drumm ainé ? Est-ce qu’il se détestera lui-même ? Je ne lui souhaite pas. Alors qu’il me déteste. Cela ne nous empêchera pas de travailler ensemble, j’y veillerais par la pratique.

« Et vous, tout va bien à New-York ? »

J’ai un petit sourire, bref.

« Dominique et Maître Drumm sont égaux à eux-mêmes : aussi adolescent qu’ils l’ont toujours été, dis-je en sachant qu’il n’y aura pas de retour à Kamar-Taj pour lui, tant personne ici ne peut plus le supporter et le déprécie presqu’autant qu’il se hait lui-même. Le gamin que vous avez croisé n’a toujours pas fini dans le coma à cause de l’incarnation des cauchemars qui le visitait, donc je pense qu’on tient le bon bout. »

J’acquiesce en conclusion. Je n’ai pas trahi l’identité secrète de Parker ainsi suppose-je que Kayser ignore qu’il est Spiderman. En revanche, parler des entités astrales et de Cauchemar n’est pas un secret : le Le Livre des Esperitz est en accès libre. Cela peut pousser à la paranoïa de savoir que le moindre de nos rêves nous lie à une entité qui se nourrit des émotions que l’on y vit et qui peut s’y balader librement comme nous empêcher de nous réveiller, sachant que cette entité a été appelée Cauchemar puisque les rêves dans lesquels on a le plus d’émotions sont les cauchemars et que c’est dans ceux-ci qu’elle se nourrit le mieux, mais c’est le prix du savoir. Et Cauchemar n’est pas la créature la plus effrayante que l’on puisse découvrir dans les libres tout public de Kamar-Taj, à mon sens. Je crains bien plus des Dieux Anciens, comme Cthon et le Dieu Serpent, ou des entités démoniaques, comme Mephisto ou Suma-Gorath. Cauchemar est un produit de l’Humanité : il a besoin qu’elle survive pour exister. Les autres, pas tellement. Et en parlant de saloperies d’une échelle qui nous dépasse…

« J’ai récemment rencontré une gamine qui se pense créatrice d’un monde entier. Je ne partage pas cet avis mais, si j’ai tort, elle serait la plus puissante mutante que jamais découverte ; ou l’incarnation de quelque chose de plus ancien encore. »

Dieux Anciens, Principats, Primordiaux, l’univers ne manque pas de désignation pour parler des Démiurges et autres créatures de cette échelle ; sachant que toutes n’ont pas le bon sens d’appartenir à la même espèce, comme les Célestes. Inutile de développer sur ce sujet cependant, Kayser a probablement suffisamment lu à propos des différents mondes et arts mystiques pour avoir une bonne idée d’à quel point on en sait peu sur les vastes échelons des formes de vie supérieures au sein de notre univers. Plus on apprend et plus on découvre qu’on en sait peu, toujours.

« Que j’ai raison ou tort, elle est surtout paumée dans sa vie. Si je me débrouille bien, elle sera peut-être parmi nous pour le solstice d’hiver. »

Un petit sourire se dessine sur mes lèvres.

« Et si je me débrouille très bien, elle trouvera une maison, continue-je avant de laisser un temps durant lequel mon sourire disparait et mes sourcils se relèvent… même si je ne pense pas qu’ils la supporteront ici. Elle aussi fait de son mieux pour ne pas être très sympa. »

J’hausse les épaules : ce n’est pas grave. Saoulant voire usant oui mais pas grave. Magik est tout ce que Kamar-Taj déprécie : chaotique, irrévérencieuse, tête de mule… Je ne suis pas certain qu’il y ait quiconque d’autre que moi pour réussir à supporter son caractère et à m’intégrer à son chaos afin d’en dévoiler ce qui se trouve sous cette carapace forgée par la vie. Je n’étais pas la bonne personne pour Kayser mais je pense pouvoir l’être pour Magik. L’important reste qu’il y ait quelqu’un.

« Voilà pour New York. »

Impossible pour moi de savoir que dans quatre jours se déroulerait l’émergence d’un pouvoir mutant et la dévastation conséquente d’un centre commercial du Queens. Elle sera néanmoins l’épiphanie pour Dominique, dont la douleur intérieure rencontrera celle des autres et commencera à lui rappeler qu’il n’est pas le seul à souffrir dans le monde. Nous n’en sommes cependant pas encore à la révélation qui amènera un nouveau Maître des Arts Mystiques à naitre, comme cela avait été le cas pour moi il y a quelques années.



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyJeu 28 Déc 2023 - 0:21



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16.12.24 AVEC @Stephen Strange


« Il faut apprendre pour connaître, connaître pour comprendre, comprendre pour juger. » Nârada



L’ancien mentor et l’ancienne apprentie se font face ; Doctor Strange face à celle que l’on nommera bientôt Maître Kayser. Cela est une fierté, bien évidemment, bien que l’on puisse discuter de la légitimité d’un tel nom : celui de parents maltraitants, qui abusaient des médicaments pour la rendre malade et, ainsi, s’attirer la sympathie et la pitié de leurs voisins. Elle a été légalement adoptée, et n’ayant aucune information pour retrouver sa famille biologique, elle ne peut s’en détacher ; elle s’y habituera, se dit-elle. Il y a bien pire dans la vie.

La conversation s’engage, avec une cordialité proche de l’impassibilité pour l’un d’eux, qui n’est en rien défait par la réponse obtenue. « Tous sont accessibles sur accord du Sorcier Suprême. Et si je vous estime incapable de manipuler les savoirs de l’un d’eux, au moins vous expliquerais-je pourquoi. Si vous demandez. » Elle ne demandera pas parce que son avis l’indiffère ; il ne peut décemment pas juger de ce qu’elle est capable de manipuler ou non, ne l’ayant côtoyé qu’un mois tout au plus. Elle a davantage progressé ici ces derniers jours que lorsqu’elle vivait au Sanctuaire, d’ailleurs. Mais comme Maître Satrinava oeuvre à leur réconciliation et que celle-ci lui a explicitement demandé de mettre la cave à vin dans son pichet d’eau, elle fait des efforts et se mord la langue pour ne pas lui répondre. Que c’est dur, de se taire ; même en bégayant elle n’y parvenait pas, c’est dire.

Maître Satrinava peut les entendre ? Elle sent comme un empressement à faire ce qu’on l’a encouragé à faire : à savoir, tâcher d’apaiser les choses. Alors, non pas de mauvaise foi mais sans grande joie non plus, puisque son tempérament de feu n’admet que rarement le tiède, elle s’élance : elle aborde le fait qu’elle est chiante, c’est un bon début. Du moins pour elle parce que… « C’est vrai. » Non mais… Elle ne lui a pas demandé son avis et elle n’a pas fini de parler ; bon dieu ce qu’il est agaçant. Il ne lui facilite pas vraiment les choses. Un sourcil relevé, le regard impassible mais les lèvres pincées avec agacement, elle prend une fine inspiration pour se calmer… Non pas qu’elle soit particulièrement énervée mais elle pourrait vite perdre patience. « Ça aussi, c’est un désaccord mutuel. » De son point de vue, elle n’est pas chiante : elle sait ce qu’elle veut et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. « C’est la différence entre nous. J’ai l’expérience pour savoir que je suis un vieux con et que ça filtre les gens autour de moi. » Sur ça, elle ne peut pas le contredire : le point positif est qu’il est au moins conscient d’être ce que Dominique ne veut pas prononcer comme tel.

Il a fait un effort là, non ? Elle n’en est pas sûre mais elle préfère penser que oui. Alors, le chat en elle se donne un coup de patte pour poursuivre, non sans avoir haussé ses sourcils bien haut tout en commençant à parler : elle admet de ne pas avoir été tout le temps sympa, ce qui implique que, parfois, elle l’a été. « Plus que la réciproque. » C’est pas faux. Elle tord sa bouche en hochant son menton de haut en bas, assez d’accord avec lui, pour le coup. « J’insiste sur le fait que je m’en foutais. Ne soyez pas sympa avec moi si ça vous permet d’avoir la paix en vous. Aucun souci de mon côté. » Elle ne sait pas vraiment quoi lui répondre, puisque le sentiment est mitigé : elle ne peut s’empêcher de se demander s’il est détaché pour ne pas s’engager dans des relations qui pourraient le faire souffrir, ou s’il manque à ce point d’empathie envers les autres.

Elle passe la pointe de sa langue sur ses dents, lèvres closes, en déviant finalement de sujet pour savoir comment cela se passe à New-York ; un sujet neutre, peut-être, avant de revenir à quelque chose de plus personnelle. S’il devine ses intentions de fuite (encore), au moins lui accorde-t-il le confort de poursuivre la conversation dans son sens, sans rien laisser sous-entendre : « Dominique et Maître Drumm sont égaux à eux-mêmes : aussi adolescent qu’ils l’ont toujours été. » La mention des deux hommes la fait sourire avec tendresse sans même qu’elle ne s’en rende compte, bien qu’ils soient un peu dénigrés dans la bouche du Sorcier Suprême. Qu’importe ; Dominique a allégé son passage au Sanctuaire et Jericho a su gagner son coeur et sa confiance, bien que le départ entre les deux a été maladroit. « Le gamin que vous avez croisé n’a toujours pas fini dans le coma à cause de l’incarnation des cauchemars qui le visitait, donc je pense qu’on tient le bon bout. » Le thé non-apporté ; elle n’en est toujours pas honteuse et hoche d’ailleurs son menton de haut en bas pour signifier qu’elle a compris, bien qu’elle ne se pense pas en mesure de poser la moindre question à ce sujet, puisqu’elle n’est pas encore qualifiée de Maître. Bientôt, elle l’espère, mais pas encore.

« J’ai récemment rencontré une gamine qui se pense créatrice d’un monde entier. Je ne partage pas cet avis mais, si j’ai tort, elle serait la plus puissante mutante que jamais découverte ; ou l’incarnation de quelque chose de plus ancien encore. » Cette rencontre l’intrigue, et Milena arque l’un de ses sourcils en écoutant parler son ancien mentor, ne sachant pas tellement si cette demoiselle doit la fasciner ou l’inquiéter. Dans le doute, elle choisit les deux. « J’imagine qu’elle est la source de certaines inquiétudes. » Dit-elle sobrement, sans moquerie aucune, énonçant seulement ce qu’elle pense être un fait. « Que j’ai raison ou tort, elle est surtout paumée dans sa vie. Si je me débrouille bien, elle sera peut-être parmi nous pour le solstice d’hiver. » Il sourit, et elle fronce légèrement le nez en se demandant pourquoi il sourit alors que le portrait dépeint est plutôt triste. La pauvre gamine est paumée dans sa vie, il va falloir l’aider à trouver un équilibre… « Et si je me débrouille très bien, elle trouvera une maison, même si je ne pense pas qu’ils la supporteront ici. Elle aussi fait de son mieux pour ne pas être très sympa. » Il hausse les épaules et elle hausse les sourcils, avec une lueur pétillante dans le regard, une lueur presque amusée. « On pourrait bien s’entendre. » Conclue-t-elle dans une note positive, avec un petit sourire pendu aux lèvres.

Il conclue également, n’ayant plus rien à dire sur New-York, et elle presse ses lippes l’une contre l’autre en haussant à son tour ses épaules, imposant quelques secondes de silence avant de dire, à son tour, revenant à la première question qu’il lui a posé, les mains appuyées sur ses hanches : « D’après Maître Satrinava, j’ai presque achevé ma formation. Je devrais être nommée Maître, à mon tour, d’ici quelques jours. » C’est une bonne nouvelle, mais le sourire qu’elle affiche est simple, mesuré, et néanmoins sincère et joyeux. « Je me suis passionnée pour les Arts Telluriques, j’ai beaucoup progressé en quelques jours dans ce domaine. » Son regard et son sourire s’illuminent soudainement à cette mention, et elle lie ses mains dans son dos en relevant le menton vers Strange. « Mais je dois me perfectionner, bien sûr. » Elle n’est pas douée pour faire la conversation et elle a moins de choses à raconter : la preuve, elle a déjà fait le tour.



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyLun 1 Jan 2024 - 17:54




Apprendre et, peut-être, se comprendre

Le mépris de Kayser face au besoin de mon autorisation pour consulter certains livres ne m’étonne en rien. Il est décevant de savoir qu’il faut quelqu’un derrière elle pour la forcer à avoir ces interactions, comme Minoru avec Drumm deux, alors que je restais disponible pour elle au cas où elle ait besoin d’aide, conscient qu’elle progresse plus vite que la plupart de ses professeures lorsqu’elle se décide à le faire. Heureusement, je m’en indiffère. Je l’agace, comme avec la majorité des gens. Tant que cela l’aide à vivre avec elle-même et, dans le cas présent, de remettre en perspective les problèmes qu’elle peut avoir avec Kamar-Taj et les Maîtres des Arts Mystiques… on est bons.

La discussion actuelle n’est guère différente de la plupart de celles que je peux avoir, de mon point de vue. Franche et expéditive, ne faisant pas cas de ce qu’on peut penser de moi mais le faisant de ce dont les autres ont besoin, qu’ils le sachent ou non. Je vais plus vite que les autres et, si je sais prendre le temps lorsque cela est nécessaire, aller à mon rythme n’est pas un signe de mépris. Juste de mon naturel, non travesti pour la bienséance ou l’hypocrisie. Qu’on le tolère ou pas, on l’apprend en me cotoyant.

Parler de deux hommes trentenaires comme des adolescents n’est pas sympa mais c’est un constat considérant leurs comportements et il est même partagé par Kayser, qui sourit face à la réplique. Elle tient à eux. Elle le montre à sa façon. Le fait de refuser de laisser l’un s’autodétruire jusqu’au bout et d’encourager l’autre à me haïr pour ne pas se haïr lui-même est ma façon de tenir à eux ; quoi que mon attachement à Drumm deux soit principalement un respect tacite voire enterré, donc discutable en tant qu’attachement. Ma propre compagnie me va.

Refuser de faire un thé à une personne dans le besoin lorsque c’est demandé n’est pas sympa non plus et cela convient parfaitement à Kayser comme à moi. Son acquiescement signifie-t-elle qu’elle a appris ou qu’elle ne veut pas apprendre de cette expérience ? Je dirais le second mais seul le temps nous le dira, si nous nous côtoyons suffisamment pour que similaire situation se reproduise.

Accompagner une adolescente perdue malgré les tribulations et les rejets qu’elle inflige pour se défendre pourrait être sympa mais on pourrait y rajouter le comportement se faisant qui contredit la définition habituelle de la sympathie. Lorsque l’on définie son axe sur une telle valeur, beaucoup de relations superficielles voire hypocrites peuvent être mise en valeur et tout autant de relations conflictuelles voire profondes peuvent connaitre une dévalorisation proportionnelle. J’axe mes choix sur le besoin et l’utilité. C’est un choix.

« On pourrait bien s’entendre, conclue Kayser avec un petit sourire pendu au coin des lèvres.

- Je ne pense pas, réponds-je franchement, même si ce n’est pas la chose la plus sympa à faire. Elle fait de son mieux pour être comme moi et je vous insupporte. Elle vous insupportera moins mais le fera tout de même. »

Il faut apprendre pour connaitre et c’est là le souci qu’il y a eu avec le Sanctuaire de New York. J’ose espérer que ce n’est pas spécifiquement dirigé contre moi mais qu’il s’agit de mon type de caractère, partagé par Magik, sinon je me poserais une question. Peut-être ai-je tort et qu’elles deviendront les meilleures amies du monde dans leur rébellion contre celui-ci puisqu’il les a tant faites souffrir. Après, surtout considérant que je m’apprête à la promouvoir, Kayser fera parti des autorités et du monde que Magik défie et rejette ; ce qui, lorsqu’on y pense, permettra à Kayser de subir l’autre côté de ce qu’elle a infligé à ses propres professeurs au point qu’ils l’envoient chez moi. Le principe de karma m’amènerait presque à sourire.

« D’après Maître Satrinava, j’ai presque achevé ma formation, reprend Kayser en prenant une posture de puissance visible à ses épaules comme son port de buste. Je devrais être nommée Maître, à mon tour, d’ici quelques jours.

- Je sais, je suis celui qui décide.

- Je me suis passionnée pour les Arts Telluriques, j’ai beaucoup progressé en quelques jours dans ce domaine.
»

Plus vite que moi, c’est certain. Le fait qu’il s’agisse d’une société initiatique, chose qui pose problème à mon autodidactisme, et qu’il soit très lié au cycle naturel vie-reproduction-mort me posent quelques soucis. Aucun jugement là-dessus, simplement que je n’ai pas l’intention d’aller tuer des animaux pour prendre leur forme ou de pratiquer des rituels impliquant la copulation entre les représentants de la Grande Déesse et du Dieu Cornu. Je m’y suis intéressé au-delà de la canalisation brute des énergies de Gaea afin de pouvoir aider Kayser mais elle n’en a manifestement pas besoin ainsi n’ai-je rien à dire sur le sujet et juste à reconnaitre. M’écarter de son chemin, en somme.

« Mais je dois me perfectionner, bien sûr, me dit-elle en relevant le menton vers mon visage, me laissant envisager que j’ai tort.

- "Maître" est un titre honorifique pour tous les membres de l’ordre, explique-je avec tranquillité. Chaque Apprenti a son Maître mais chaque Maître est Disciple du Sorcier Suprême. Comme celui-ci reste explorateur des Arts Mystiques et élève des Vishantis. »

Les Vishantis sont les responsables de la création des Maitres des Arts Mystiques. Le premier d’entre eux est Agamotto, dont l’Œil est le symbole de l’Ordre et qui en a été le premier Sorcier Suprême il y a de cela des millénaires. La seconde est la Déesse Céleste, un Dieu Ancien faisant parti du quatuor lié à la Terre avec la Grande Déesse, le Dieu Serpent et le Dieu Cornu ; souvent appelés respectivement Oshtur, Gaea, Set et Cthon. Le dernier et plus mystérieux des trois est Hoggoth le Chenu, dont l’apparence de tigre me laissera toujours perplexe mais dont l’aide m’a permis de transformer un trou noir en bulles papillonnantes ; ce qui fait que je l’aime beaucoup.

« Trouver sa place dans le chaos de l’univers, continue-je en haussant une épaule, satisfait, avant d’entreprendre de la saluer. Si on ne se revoit pas d’ici là, à dans quelques jours. »

Une fois les salutations rendues, je ferme le cercle étincelant. Kayser aura-t-elle besoin de moi pour autre chose que passer Disciple ? Je ne me formaliserais d’aucun des cas. Je ne suis pas Wong, je ne demande pas de s’incliner devant moi.



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyJeu 21 Mar 2024 - 16:03



APPRENDRE ET, PEUT-ÊTRE, SE COMPRENDRE
16.12.24 AVEC @Stephen Strange


« Il faut apprendre pour connaître, connaître pour comprendre, comprendre pour juger. » Nârada



« On pourrait bien s’entendre. » Fusent les mots sur sa langue dont le train est de nouveau sur les rails, en ameutant même le wagon d’un sourire mutin, qui n’est point défait par la réponse qu’elle reçoit. « Je ne pense pas, » dit-il en premier lieu pour tempérer, peut-être, l’enthousiasme de son ancienne élève. En vain puisque le sourire et l’expression mutine perdurent tous deux, forts d’une conviction qu’elle préfère nourrir avec espoir. « Elle fait de son mieux pour être comme moi et je vous insupporte. » Milena se demande comment la gamine peut vouloir ressembler à Strange tout en trouvant, silencieusement, qu’il exagère dans la dernière formulation : il ne l’insupporte pas, mais il ne lui inspire que trop peu de sympathie, plutôt. La nuance est maigre c’est clair, mais elle existe. « Elle vous insupportera moins mais le fera tout de même. » Elle hausse les épaules, non pas avec un air fataliste mais sonnant plutôt comme un ‘’nous verrons bien’’ qui n’est en rien une provocation dirigée contre lui, considérant plutôt qu’il lui faut se faire son propre avis sur la question plutôt que de partir avec un mauvais apriori sur quelqu’un qu’elle n’a jamais rencontré. Après tout, en arrivant au Sanctuaire de New-York, elle était vierge de tout point de vue le concernant, alors qu’elle avait été l’oreille de témoignages peu élogieux à son égard — même si, dans son cas précis, ça s’est effectivement confirmé. Il ne s’aide pas à redorer son image, mais elle n’a pas besoin de lui dire : il le sait.

Son sourire s’agrandit quelque peu lorsqu’elle évoque sa nomination prochaine, qu’elle attend ardemment sans pouvoir s’empêcher de redouter de quitter le confort de celle qui s’éduque encore : on pardonne plus aisément une erreur à celui qui apprend qu’à celui qui est censé savoir. « Je sais, je suis celui qui décide. » Et alors, elle peut s’en vanter quand même. Non pas qu’elle en soit fière mais, quand même. Un peu. « "Maître" est un titre honorifique pour tous les membres de l’ordre. Chaque Apprenti a son Maître mais chaque Maître est Disciple du Sorcier Suprême. Comme celui-ci reste explorateur des Arts Mystiques et élève des Vishantis. » Une façon comme une autre de rappeler qu’il est le Grand Manitou… Derrière ses lèvres closes, la pointe de sa langue vient se loger derrière ses dents de devant, tandis qu’elle hoche simplement son menton de haut en bas, ne comprenant pas réellement pourquoi il tend à appuyer autant sur le fait qu’il est au sommet ; mais peut-être n’est-elle pas tout à fait objective sur la question, bien trop la défensive pour entrevoir la simplicité dans un échange apaisé. « Trouver sa place dans le chaos de l’univers. » - « J’ai trouvé la mienne. » Affirme-t-elle avec une détermination résolue, avant de joindre ses mains sur le devant de son corps dans une posture aussi digne que respectueuse. « Si on ne se revoit pas d’ici là, à dans quelques jours. » Tout aussi poliment, la brune hoche son menton en s’affublant d’un petit sourire sincère, qui précèdent quelques mots : « À dans quelques jours. » Elle attend patiemment que le cercle brillant disparaisse avant de s’en détourner, dans un soupir qu’elle ne peut déchiffrer ; relâche-t-elle son angoisse ou est-elle soulagée que la conversation se soit relativement bien passée ?

*
**

18 décembre 2024,
Une salle d’entraînement de Kamar-Taj


« Concentre toi, Milena. Tu l’as déjà fait. » La voix de Maître Satrinava, dans son dos, lui fait lentement froncer les sourcils tandis qu’elle s’applique à mettre en usage les leçons inculquées ; ce n’est pas la première fois qu’elle s’adonne à ce genre d’exercices mais, comme à l’ordinaire, la première tentative est toujours la plus hésitante et la plus incertaine, comme si elle craignait tant la défaite que cela l’entravait cruellement dans la réussite. « J’essaie. » Les sourcils se relâchent tandis qu’elle ferme les yeux pour tenter de faire le vide dans son esprit, chassant avec acharnement les pensées intrusives pour ne laisser que cette pleine conscience de la vie qui sommeille en cette plante minuscule, son besoin en eau, de lumière et de chaleur, les transposant à ses propres nécessités pour profondément tisser un lien avec celle-ci. Pour se défaire de ses liens, il lui faut éparpiller les chaînes qui la retiennent en arrière, accepter d’être indépendante et non plus sous la tutelle de cette femme qui n’est que douceur à son égard, et qui l’accompagne sans fendre la patience qu’elle lui alloue. Craint-elle cette vie en solitaire ? Redoute-t-elle de rejoindre New-York, de quitter Kamar-Taj, où elle se sent si bien ?

Ses lèvres jointes se séparent pour mettre à un petit souffle anxieux de s’extirper de sa gorge, tandis que ses mains se soulèvent au-dessus de la terre humide, produisant, au bout de quelques secondes, l’apparition d’une plante verte qui s’extirpe du sol pour se tendre, ligne verte miraculeuse étendue entre ses paumes offertes. « C’est très bien. » La voix est sobre, non pas à l’image d’une mère qui couve mais plutôt sous la satisfaction que cette réussite procure, en sachant fort bien que son élève peut mieux faire, mais qu’il lui faudrait définitivement se séparer de ses derniers démons pour explorer son potentiel. « Recommence. » Sans la regarder, puisque Maître Satrinava est dans son dos, Milena hoche son menton de haut en bas avant d’abandonner sa création pour en ériger une autre juste à côté, absorbée à la tâche et ne voyant pas que leur entraînement reçoit une visite inattendue… Du moins, elle, ne s’attend pas à ce qu’il vienne.



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptySam 6 Avr 2024 - 17:14




Apprendre et, peut-être, se comprendre

Le fait d’énoncer ce que je pense renforce Kayser dans sa pensée du contraire. A loisir : nous constaterons qui d’elle ou de moi avait raison lorsque le temps sera venu. Elle est peut-être plus rapide que la moyenne mais je reste plus rapide encore. Et plus expérimenté. Plus vieux, en somme. Nous sommes tacitement d’accord sur le fait que nous verrons et pouvons donc passer à autre chose.

« Trouver sa place dans le chaos de l’univers.

- J’ai trouvé la mienne,
m’interrompt-elle avec détermination, sans pour autant m’empêcher de la saluer et qu’elle me rende le salut des mains là où ma tête est la principale à s’exprimer.

- Si on ne se revoit pas d’ici là, à dans quelques jours, conclus-je avant que Kayser n’acquiesce à son tour et n’en fasse de même.

- À dans quelques jours. »

***
Mercredi 18 Décembre 2024
09:33am

Le temps des apprentissages se fait de 09 à 11am. Quand cet horaire se fait à Katmandou, il est entre 11:15pm et 01:15am à New York. L’un des temps où je poursuis mes études sous forme astrale, accompagnant mes compétences de prodige des Arts Mystiques avec une capacité à soutenir une charge horaire désormais surhumaine. L’art astral est l’un des plus complexes et des plus difficiles, même s’il est aussi l’un des plus dangereux, et j’ai réussi à en maitriser une base croisée avec l’art tellurique et l’art invocatoire avec des années d’avance afin d’apprendre encore plus vite. Personne avant moi n’a jamais pensé à utiliser les rêves lucides pour séparer sa forme astrale de sa forme physique endormie et continuer à étudier. J’encourage vivement mes apprentis à le faire, la projection du corps astral comme la résistance astrale étant deux compétences nécessaires à mes yeux. Kayser n’est pas restée assez longtemps pour en bénéficier tandis que Dominique est égal à lui-même et absolument pas intéressé par travailler lorsqu’il dort donc aucun n’en est capable mais les encouragements ont été là. A ma façon.

Arriver sur ce qui me semble être une erreur de copie sur l’un des ouvrages contenus dans ma bibliothèque au Sanctuaire de New York m’a néanmoins amené à me réveiller pour aller vérifier ce qu’il en est à Kamar-Taj. Le livre original en main, j’avance dans les jardins puisque toits et salles sont occupés de Disciples accompagnant leurs Apprentis voire des Novices dans des études différentes. C’est, d’une certaine façon, ce hasard de vouloir éviter les gens qui m’amène à remarquer Kayser et la Maître qui l’a envoyée auprès de moi avant de la récupérer après moi, Satrinava. Quand la Disciple a eu besoin de mon aide, je la lui ai fournie. J’espère que ce n’est plus le cas désormais que Kayser connait l’alternative à être une apprentie correcte envers sa professeure. Professeure qui ne le sera plus longtemps, d’ailleurs.

Je regarde la scène et la réussite qui consiste à faire s’extirper une plante de l’hiver himalayen. C’est la pire saison pour ainsi réclamer l’effort que représente la croissance accélérée mais c’est donc un exercice d’une difficulté supérieure à ce qui sera généralement requis. Tout comme maintenir la plante en vie prochainement. Lorsque j’observe cela, je m’interroge sur le fait que Kayser soit réellement prête ou s’il s’agit simplement d’une nouvelle méthode pour l’envoyer ailleurs. Je me méfie toujours des gens qui ne sont que douceur car il est difficile de déterminer s’ils sont réellement gentils ou s’ils n’osent simplement pas être méchants et cultivent la rancœur en secret. Ainsi ma préférence ira-t-elle toujours à des gens comme Maître Minoru qui poussent leurs Apprentis vers ce qui est bon pour eux sans la moindre délicatesse, au point d’en être parfois contreproductifs puisque lesdits Apprentis se braquent. Il faut également reconnaitre que je fais clairement parti de cette catégorie et que je préfère les caractères qui me tiendront tête plutôt que de me fuir.

J’échange un regard avec Maître Satrinava, qui se tient dans le dos de son Apprentie en galère. Cela se voit : mains vers la terre, à côté de la plante, en une canalisation qui se concentre sur le geste. J’ai été ainsi aussi jusqu’à ce que l’Ancienne demande à Maître Hamir de me montrer que le geste n’est pas le plus important, réalisant une construction de lumière solide malgré l’absence d’une de ses mains. Dois-je intervenir ? Il serait aisé de penser que la réussite, l’échec et les difficultés de Kayser ne sont plus mon problème puisque c’est la demande que celle-ci a exprimé. Concrètement, c’est le cas. Aucun n’a jamais changé quoi que ce soit à mon existence mais c’était ma charge lorsqu’elle était sous ma tutelle de l’aider au mieux. Maintenant, c’est celle de Satrinava. Néanmoins, je suis comme je suis. Pour le meilleur et pour le pire.

Je soupire.

« Arrêtez de vous concentrer sur la plante, conseille-je alors que je remet le nez dans mon livre pour reprendre mon enregistrement eidétique des passages à corriger dans la copie qui se trouve au Sanctum Sanctorum. Rappelez-vous l’art Eldritch : ressentez votre environnement. Pas la chaleur de la lumière, non, mais les pulsations qui se trouvent sous vos pieds. »

Les courants telluriques exploités par l’art mystique du même qualificatif sont considérés comme l’énergie de la Terre, de la Grande Déesse, présente dans toute forme de vie comme dans ce qui ne vit pas. Pour moi, ils sont le courant électrique qui circule dans la croûte terrestre comme celui qui se trouve au sein des êtres vivants. La question, comme pour l’art astral qui transforme ce courant en onde pour l’exporter chez autrui, est donc de réussir à le transporter de la Terre à l’être vivant.

« Ecoutez les pulsations du sang de la Grande Déesse, dis-je avec un vocabulaire sans doute plus approprié à une pratiquante de l’art tellurique. Trouvez celles qui sont auprès de vous et guidez-les vers la plante. La plante n’est pas celle qui doit faire l’effort. Vous êtes celle qui doit lui donner l’opportunité. Ne demandez pas, accompagnez. »

Maître Satrinava, comme Maître Minoru d’ailleurs, demandent. Moi non. J’accompagne. C’est sans doute pour cela que je n’arrive à rien avec Dominique ; sauf si l’on inclut les tâches ménagères. Néanmoins, Dominique est loin du talent de Kayser tout comme celle-ci est loin de l’ancienneté de celui-ci. De plus, leur souffrance intérieure est différente.

Je laisse une éventuelle joie, ou toute autre réaction, extérieure m’avertir de si mes conseils sont utiles. J’ai appris l’art tellurique à partir de cette approche utilisée en art Eldritch et selon la philosophie que j’appliquais à l’art astral. C’est inhabituel mais j’ai maitrisé l’énergie tellurique et ces tentacules glacés, modélisation la plus pure de cet art, en moins de temps que n’importe qui d’autre. Peut-être que cela conviendra. Peut-être pas. A Kayser de trouver le moyen de se développer à partir des voies offertes par différentes personnes, reprenant des éléments chez chacun pour créer sa propre méthodologie de progression. Je pense que c’est cela qui détermine un vrai Disciple. La capacité à savoir comment apprendre, non chez qui apprendre. Voyons donc si Kayser s’approche de ma définition.



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyMer 10 Avr 2024 - 15:04



APPRENDRE ET, PEUT-ÊTRE, SE COMPRENDRE
16.12.24 AVEC @Stephen Strange


« Il faut apprendre pour connaître, connaître pour comprendre, comprendre pour juger. » Nârada



Concentrée à la tâche, Milena alloue toute son attention sur l’exercice demandée par Maître Satrinava qui, elle, remarque bien l’arrivée du Sorcier Suprême, qu’elle salue d’un hochement de menton respectueux avant d’en revenir à son apprentie, qui a les sourcils froncés et l’oeil acéré sur la plante qui s’extirpe péniblement de la terre pour s’épanouir timidement entre ses mains suspendues au-dessus d’elle, écartées d’une façon à ce que les doigts n’entravent point la croissance de la dite plante. « Arrêtez de vous concentrer sur la plante » fait une voix bien trop familière pour qu’elle ne puisse pas la reconnaître, guidant son menton en sa direction en espaçant ses lèvres de quelques degrés sous la surprise, permettant également à ses mentons de lever ses sourcils sous la même réaction. « Doctor Strange. » Le salue-t-elle à son tour d’une voix calme, en ne pouvant s’empêcher de se demander depuis combien de temps est-il là ? « Rappelez-vous l’art Eldritch : ressentez votre environnement. Pas la chaleur de la lumière, non, mais les pulsations qui se trouvent sous vos pieds. » Les mains sur ses genoux, la brune hoche son menton de haut en bas en ravalant sa salive, sentant sa nuque douloureusement engourdie, qui crispe jusqu’à ses épaules. Elle ferme d’abord les yeux durant quelques secondes, pour se concentrer de nouveau sur la tâche qu’il lui faut accomplir, en se positionnant dans l’angle de réflexion soufflée par le Sorcier Suprême : le geste n’est pas le plus important, il lui faut surtout se plonger dans l’écho des dites pulsations évoquées, et qui lui viennent, par vague, de plus en plus limpides, comme les battements d’un coeur dissimulé. « Ecoutez les pulsations du sang de la Grande Déesse. » Elle les écoute et les entend, ces pulsations qui viennent battre comme un flux sanguin porteur de vie. « Trouvez celles qui sont auprès de vous et guidez-les vers la plante. La plante n’est pas celle qui doit faire l’effort. Vous êtes celle qui doit lui donner l’opportunité. » Le courant des pulsations sous ses yeux, il lui faut l’apprivoiser, le visualiser, pour en capturer l’essence et le guider sur un autre chemin : celui de la plante qui se trouve devant elle, et qui pointe à peine le bout de son nez vert. « Ne demandez pas, accompagnez. » Les mots du Sorcier Suprême semblent trouver justesse et raison dans l’esprit de la Sorcière puisque, tandis qu’elle s’adonne aux conseils qu’il lui a offert, elle se penche de nouveau au-dessus de la terre pour y suspendre ses deux mains aux doigts longs et fins, guidant les courants de l’énergie  requise vers la plante qui, à une vitesse prodigieuse, grandit en faisant éclore quelques bourgeons.

Elle a réussi, grâce à lui, mais c’est la plante qu’elle observe durant un long moment, un sourire de fierté venant fleurir sur ses lèvres propres lèvres en se rendant peut-être compte de la prouesse qu’elle vient d’accomplir. Se remettant sur ses jambes, elle hoche son menton en direction des deux Maîtres — bien que l’homme ne veuille pas être nommé ainsi, sans perdre le sourire qui rehausse l’éclat mutin de sa figure. « Je vous remercie, tous deux. » Maître Satrinava répondant à son sourire, elle se retourne ensuite vers le Sorcier Suprême. « Merci de votre intervention, » dit-elle sans fausseté aucune, avant de poursuivre avec une réelle curiosité dans la voix, ses deux mains se joignant au niveau de son ventre plat. « Elle progresse vite. »



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MessageSujet: Re: Apprendre et, peut-être, se comprendre Apprendre et, peut-être, se comprendre EmptyMer 1 Mai 2024 - 17:32




Apprendre et, peut-être, se comprendre

Le nez dans le livre m’empêche de voir la réaction de Kayser mais j’entends ses salutations après l’instant qu’il leur faut pour venir. Docteur, parfait : je n’aime pas le titre de Maître. Je suis meilleur médecin que professeur. J’accompagne plus que j’enseigne et je le fais pour la future Disciple.

Le silence qui s’en suit m’amène à relever les yeux de mon intérêt primaire. Un coup d’œil pour voir une plante nouvelle et une Kayser souriante qui se redresse. Parfait, c’est fait. J’entreprends de reprendre ma marche avec le livre.

« Je vous remercie, commence l’Apprentie, tous deux.

- Merci de votre intervention,
continue la Disciple.

- Ce n’est rien, conclus-je alors que je m’éloigne, sincère.

- Elle progresse vite, est suffisant à me faire sourire en coin et m’arrêter dans ma marche, sans pour autant quitter mon livre des yeux.

- Je suis un bon épouvantail. »

Kayser progresse plus vite avec Maître Satrinava qu’elle ne l’a fait avec moi ou avec ladite Maître la première fois. Il faut souvent perdre les choses pour réellement comprendre leur valeur ainsi perdre la douceur de Satrinava au profit de mon expéditif a remis les choses en place et permis un nouveau départ plus adéquat. Comme avec la plante : ne pas forcer. Comprendre et guider. Comprendre que si cela bloque avec nous, il faut guider vers un ailleurs. Maître Satrinava l’a fait et lorsque j’en ai fait de même les choses se sont arrangées pour elle. Tout est bien qui fini bien et je m’en vais sur cette conclusion.

« Bonne journée. »

Ayant fini de mémoriser le reste du chapitre problématique dans la retranscription, je renvoie le livre à sa place d’un geste de main alors que l’autre s’en va à mon Anneau de Téléportation pour me permettre de rouvrir un portail et de retourner à la nuit newyorkaise.

***
Vendredi 21 Décembre 2024
03:00pm (Katmandou)
05:15am (New York)

Le réveil a sonné bien plus tôt cette nuit que les autres jours. Je n’avais pas mon corps astral de libre pour étudier. La journée précédente a été trop éprouvante. Ma conscience avait besoin de repos. D’oubli. Elle les a eus. Moyennant les cauchemars.

Les études en médecine m’ont habitué au manque de sommeil. Puis les stages ont réclamé encore plus, ayant été faits aux urgences du Metro General. Je suis rarement aussi fatigué mais j’ai déjà été plus : quatre heures est un bon nombre pour une nuit de sommeil. Le minimum.

Je n’ai pas réveillé Dominique. Il a eu son épiphanie hier et j’attends de voir comment il réagira aujourd’hui. Les événements ont été éprouvants pour lui aussi. Il n’estime pas avoir sa place au sein des Maîtres des Arts Mystiques ainsi ne lui imposerais-je pas d’être présent à la célébration du Solstice d’Hiver au sein de Kamar-Taj. Il a à se remettre également.

Mon portail de téléportation m’a amené de la fin de nuit newyorkaise au zénith passé de Katmandou, avec un bon quart d’heure d’avance sur l’heure du solstice. Cela m’offre le temps de marcher au sein de la Maison de la Sagesse pour me réveiller correctement. Les festivités sont déjà en cours. Elles le seront toute la journée. Les horaires habituels des entrainements et des repas sont abolis en ce jour de fête. Tout le monde va manger et s’exercer à son rythme. Même ceux qui ne sont pas pratiquant de l’art Eldritch et suivent d’autres cultures, comme les wiccans avec l’art tellurique ou les bokors et les houngans de l’art vaudou, sont invités à être présents. Tous ne sauraient être ici mais beaucoup le sont tout de même. Pour ma part, j’y suis.

Les températures de Katmandou sont plus agréables que celles de New York, surtout en plein hiver. Le mois de décembre s’accompagne de moyennes de 10°C, avec des minimales à 7 et des maximales à 15. C’est aussi le mois où il pleut le moins mais le taux d’humidité de 76% environ fait sentir la température plus basse qu’elle ne l’est réellement. C’est toujours plus haut que les 0,5°C de moyenne newyorkaise, janvier et février étant les moins les plus froids avec des écarts entre -2 le matin et +5 au zénith. Les robes des Maîtres des Arts Mystiques sont plus adaptées à Kamar-Taj qu’à Manhattan, je peux en témoigner.

Au cours de mes pérégrinations, les salutations sont nombreuses et la plus surprenante de toutes est celle de Kayser.

« Iriez-vous quelque part ? »



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