« La famille de bon exemple est celle où l’on s’entraide et s’entr’aime, où jeunes et vieux cheminent dans la bonne voie en se donnant la main. C’est un milieu salutaire où l’on s’épanouit doucement. » Henri-Frédéric Amiel
Le discours d’Emma quant à ce que va penser sa mère du fait qu’elle travaille dans un night-club alors qu’elle est, précisément, en ce moment même, en train de se faire tatouer sans l’accord parental mais avec la complicité de son oncle supposé disparu… Il commence par gonfler ses poumons d’air en écarquillant légèrement les yeux, finissant par pencher son visage sur le côté en levant son index pour mettre une emphase sur ses futures paroles, disant d’ailleurs, d’un ton mi-amusé et mi-déprimé de la situation : « Tu marques un point. » Secouant son visage de gauche à droite, il mord le coin de sa lèvre en balançant sa nuque en arrière, oubliant presqu’il se trouve dans un salon de tatouage avec un inconnu qui les entend et, s’il les écoute, doit se dire qu’il est tombé sur une sacrée famille dysfonctionnelle.
Il n’aurait pas tort.
Cela va finir par lui donner la migraine. Il va bien falloir, à un moment, qu’il renoue avec sa soeur… Enfin, maintenant qu’il vient de taguer sa fille avec une encre indélébile, pas sûr qu’elle veuille toujours lui parler. « Ta mère va me tuer. » Il ne semble pas regretter son cadeau, bien au contraire, et il ne peut d’ailleurs s’empêcher de rire avec gaieté en se redressant sur son sofa, alors que le tatoueur, imperturbable, continue son oeuvre une gardant un air concentré au visage. Heureusement, il ne doit pas trop comprendre ce qu’ils disent. « Bon, bon… » Est-ce qu’il serait seulement capable de lui refuser quelque chose ? « On peut faire un essai ce weekend, si tu veux. Serveuse ? » Hors de question de la placer à un poste qui pourrait potentiellement la mettre en danger alors, dans le doute, il veut l’avoir à l’oeil.
Entre Alice, Thomas et Emma, il va devoir s’acheter des yeux supplémentaires, du coup.
TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE ᭸ I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
I think your mother is going to kill me.Si tu as un roi pour oncle, il te traitera comme une princesse.Ezekiel fait une suite de petites mimic qui me font dire que j’ai raison quand je lui dis que ces paroles ne sont pas vraiment logiques.Il finit même par dire que je marque un point. Cela me fait d’ailleurs penser que quand maman va le savoir, je risque de me prendre une sacré engueulade mais je ne regrette pas ce que je suis en train de faire. Je ne sais même pas comment maman va réagir quand elle va savoir que je traine avec son frère jumeau et que je fais pas mal de conneries avec lui. Il me dit même que maman va le tuer et je rigole avec lui suite à cette phrase.
“Je ne la laisserais pas faire voyons, enfin si j’arrive à l'arrêter.” J’avais des pouvoirs puissant mais maman savait se battre et avait appris à tuer alors elle restait une redoutable combattante malgré tout. Il finit par accepter, me disant que l’on pourrait faire un essai ce week-end ou je bosserais en serveuse. Je n’en croyais pas mes oreilles.
“C’est vrai? Trop cool, j'ai trop hâte!”
Avais- je dit tout excité en faisant mon possible pour ne pas bouger et ne pas déranger le tatoueur qui avait presque fini son œuvre. J’avais hâte de pouvoir bosser là- bas et faire la connaissance de ces amis et collègues. Et pouvoir découvrir son monde qui m’attire de plus en plus même si je sens Ezekiel réticent à ce que ça arrive.️ 2981 12289 0
Ezekiel Ranevskaia The Master Of Chess Leader du Devil's Club
« La famille de bon exemple est celle où l’on s’entraide et s’entr’aime, où jeunes et vieux cheminent dans la bonne voie en se donnant la main. C’est un milieu salutaire où l’on s’épanouit doucement. » Henri-Frédéric Amiel
D’autres pourraient dire qu’il se laisse trop facilement attendrir par cette adolescente qui le mène déjà par le bout du nez, et on pourrait effectivement constater qu’il fait de l’excès de zèle la connaissant mais, venant à peine de la découvrir et apprenant encore à la connaître, n’a-t-il pas le droit de la gâter et de céder à ses demandes ? Il n’a aucunement l’envie d’être le tonton chiant qui se fait voir par sa sévérité : c’est un rôle qui ne lui irait pas du tout, de toute façon.
Ce qui n’empêchera sans doute pas sa soeur de vouloir le tuer ; Emma et lui en rigolent, mais peut-être font-ils les malins sans se soucier de la colère d’Azael ? « Merci, ça me rassure beaucoup tiens ! » Ironise-t-il en balançant sa tête de gauche à droite, tout en tapotant légèrement du pied pendant quelques secondes, preuve que cela le stresse quand même un petit peu. Pas d’être tué par sa soeur — bonne chance pour attraper quelqu’un capable de se téléporter, mais plutôt de la revoir. Comment va-t-elle réagir ? Il préfère ne pas y penser. Pas pour l’instant.
« Je ne suis pas sûre que tu prennes un plaisir immense à servir des boissons toute la soirée, tu sais. » Il hausse légèrement ses sourcils d’un air taquin, mais néanmoins réaliste. Elle s’extasie devant un job que beaucoup font par nécessité, mais elle a l’innocence de sa jeunesse, alors il ne peut que s’attendrir. Comme toujours avec elle.
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
I think your mother is going to kill me.Si tu as un roi pour oncle, il te traitera comme une princesse.Ezekiel me répond ironiquement que cela le rassure beaucoup et je rigole un peu même si je remarque quand même son pied qui tapote. Je sais que maman ne lui fera rien et elle connaissait mes envies de tatouages alors cela devrait aller mieux que l’on ne pense. Maman sera sûrement plus contente de le retrouver qu’énervé que je sois tatouée mais moi par contre je risque de me prendre une soufflante pendant quelque temps.
“Je n’ai jamais travailler alors juste pouvoir travailler me fait envie et si c'est la ou tu travaille ce sera forcément bien.”
C’est plus être dans son environnement et son monde que de servir à boire qui me fait envie mais ça ne doit pas être si horrible de servir des verres dans un club comme le devil’s. La tatoueur se relève et nous annonce avoir fini.Ça fait une trentaine de minutes mais je ne pensais pas ça si court, remarque ce n’est que des prénoms sur des branches de cicatrice alors c’est déjà plus rapide que de faire des dessins complexes. Il se lève pour m’apporter un miroir grande taille pour que je puisse admirer son travail et en profite pour me lever pendant qu’il apporte le miroir. La séance a été douloureuse mais moins que je n’aurais pensé, mes prochains tatouages le seront plus je pense par contre.
Il met le miroir en face de moi et j’admire les quatres prénoms qu’il y a marqués, je les vois à l'envers mais ils sont beaux même à l'envers. Je me tourne vers Ezekiel avec un sourire plus que ravie.
« La famille de bon exemple est celle où l’on s’entraide et s’entr’aime, où jeunes et vieux cheminent dans la bonne voie en se donnant la main. C’est un milieu salutaire où l’on s’épanouit doucement. » Henri-Frédéric Amiel
« Tu as déjà été dans un établissement comme le mien, Emma ? » Demande-t-il d’un ton amusé, mais sans reproche ou jugement ; il craint juste qu’elle n’idéalise un lieu comme le Devil’s, qui est loin d’être de tout repos, surtout pour une serveuse qui débute. « Le bruit, le monde… Ça risque de te faire un choc. » Elle est bien trop jeune pour accéder aux salles souterraines, alors elle restera dans le night-club : pas sûr qu’elle apprécie.
Néanmoins, comme il ne sait pas lui dire non, il ne revient pas sur le fait qu’il ait accepté qu’elle vienne travailler là-bas : la conversation tourne rapidement court, car le tatoueur redresse son dos et sa nuque en s’étirant avec soulagement, avant de reposer son aiguille sur le petit plateau posé à côté de lui. « Déjà ? » Demande Ezekiel en se redressant légèrement, surpris de voir que ce fut bien rapide. Le tatoueur se lève de son tabouret à roulettes pour aller chercher un miroir, pendant que l’oncle admire le travail : cela embellit les cicatrices, à n’en pas s’en dire. Voir le prénom de sa jumelle le rend un instant nostalgique mais il retrouve rapidement le sourire en voyant son propre prénom : c’est bien évidemment le plus réussi. « J’aime beaucoup. » Touché d’être ainsi présent sur la peau de sa nièce, il plisse son petit nez dans un sourire avant de se lever du sofa, pendant que le tatoueur recouvre son oeuvre d’un crème cicatrisante et d’une protection, avant de retourner derrière son comptoir. « Je vais payer, je t’attends dehors. »
La laissant se rhabiller, Ezekiel rejoint le tatoueur pour le dédommager, le remerciant au passage d’avoir pu se libérer aussi rapidement — bien qu’il y ait une coquette somme en compensation. Après quoi, il sort du salon de tatouage pour retrouver l’air frais, attendant que sa nièce le rejoigne pour la suite de cette journée, qui promet d’être riche en émotions…
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Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
I think your mother is going to kill me.Si tu as un roi pour oncle, il te traitera comme une princesse.Il me demanda si j’avais été dans un établissement comme le tien, la réponse était bien évidemment non mais rien ne pouvait me faire perdre l’envie d’y aller. Il continua en disant que le bruit et le monde risquerait de me faire un choc mais j’avais le bruit et le monde à l'institut alors ça irait. Il aurait pu me parler de n’importe quoi que ça n’aurait pas enlever mon envie d’y être de toute façon.
Ezekiel semble assez surpris que cela ait duré si peu de temps mais ce ne sont que des prénoms après tout. Je lui demande ce qu’il en pense et il sourit en lisant les prénoms sur mon corps. Il me dit qu’il aime beaucoup et je suis super contente. Je ne regrette rien et j’ai hâte d’en faire d'autres. Il me dit qu’il va payer et qu’il m’attend. Je m’admire encore un peu dans la glace, le sourire aux lèvres et je me rhabille. Je sors de la salle privée et me dirige vers la sortie en saluant le tatoueur et en lui adressant un sourire. Je sors dehors et le rejoint, toujours avec le sourire.
“C’était génial, merci beaucoup. J’espère que ma surprise te plaira autant que la mienne m’a plu.”
Je pris mon sac de mon dos et sortais une photo encadrée de nous deux. Je lui tendis la photo avec un grand sourire.️ 2981 12289 0
Ezekiel Ranevskaia The Master Of Chess Leader du Devil's Club
« La famille de bon exemple est celle où l’on s’entraide et s’entr’aime, où jeunes et vieux cheminent dans la bonne voie en se donnant la main. C’est un milieu salutaire où l’on s’épanouit doucement. » Henri-Frédéric Amiel
Les mains appuyées sur la canne, il attend patiemment que sa nièce le rejoigne à l’extérieur du salon de tatouage ; elle a l’air plutôt heureuse et satisfaite de celui qu’elle vient d’obtenir, alors il en éprouve les mêmes sensations. D’ailleurs, lorsqu’elle le rejoint enfin, elle peut constater qu’il arbore un sourire suave, qui ne veut pas quitter ses lèvres. « J’espère que tu n’as rien prévu de la journée, car j’ai préparé quelque chose… » Rien d’illégal, pour une fois. Déjà qu’il vient de lui permettre de se faire tatouer sans l’autorisation parentale…
Mais la petite cachotière a également une surprise pour lui, et il ne peut cacher son étonnement : il hausse légèrement ses sourcils tout en espaçant ses lèvres de quelques degrés, surpris mais agréablement touché. Son sourire s’élargit sur ses lèvres tandis qu’il se saisit du cadre, qui arbore une des premières photos qu’ils ont pris ensemble. « Je l’adore… » Dit-il en étant ému de la symbolique de ce cadeau, et qui lui permet de passer à la seconde partie de la journée. « Cela tombe bien que tu m’offres cela, car… » Déposant sa main libre sur l’épaule d’Alice, il l’emporte dans une téléportation pour se retrouver dans son salon, un duplex situé à Manhattan. C'est la première fois que l'adolescente voit l'appartement de son oncle.
L’appartement, composé de deux étages, est immensément grand et ouvert sur l’extérieur, dans une décoration élégante, arborant des teintes neutres, grises et beiges principalement. « Bienvenue chez moi. » Un sourire aux lèvres, il dépose le cadre sur un petit meuble à côté de lui. « Je crois que c’est vraiment la touche finale parfaite. »
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