Ses réactions ne semblaient pas étonner Peter. Ils étaient en symbiose pouvait-on dire. Ils semblaient sentir ce dont l’autre avait besoin sans même qu’il ait besoin de l’exprimer. Les gestes s’enchaînaient, les corps dansaient l’un avec l’autre en un ballet sensuel et passionné. Gamora avait l’étrange sensation de retrouver un homme qu’elle avait toujours connu. C’était perturbant. Ils avaient basculé sur le lit l’un sur l’autre et Gamora s’était retrouvée au-dessus de Peter. Elle s’était rapidement installée à califourchon sur lui, savourant la douceur de sa peau en parcourant son torse de ses mains, déposant des baisers fiévreux sur ses lèvres, descendant le long de son cou, courant sur ses pectoraux et continuant ses baisers sur son ventre. Elle voyait la peau de Peter se hérisser de frissons, preuve que ses caresses enflammaient ses sens. Les mains de Peter se perdaient sur ses cuisses et elles provoquaient des contractions involontaires dans son bassin, la plaquant davantage contre lui.
Leurs regards se cherchaient tandis qu’elle le priait de s’unir à elle. Elle s’écarta de son oreille, se redressant et avançant son bassin en avant. Posant doucement ses mains sur son ventre, elle oscillant lentement son bassin d’avant en arrière, avec douceur et sensualité, frottant leurs intimités l’une contre l’autre. Elle sentait le désir monter, doucement et enserra de ses cuisses les hanches de Peter. Le souffle de la jeune femme s’accélérait tandis que son bassin suivait le rythme. Mais elle ne put continuer bien longtemps. Peter l’avait prise au mot et avait bloqué sa jambe avec la sienne.
La main de Quill se posa sur sa hanche et il la fit basculer dos au lit, se retrouvant au-dessus d’elle. Gamora ne quittait pas Peter des yeux, ses mains parcourant son dos, pour arriver sur ses hanches et l’attirer à elle. Elle sentit le corps du jeune homme se cambrer, leurs bassins s’unissant en un mouvement lent. Lorsque Peter fut là, en elle, une vague de chaleur irradiait ses reins. C’était comme une onde de chaleur qui venait la caresser de l’intérieur, avec une tendresse et une douceur inaltérable. Elle conserva quelques secondes le regard dans celui de Peter, se perdant dans ses iris. Tandis qu’il se glissait avec une extrême lenteur au fond d’elle, la bouche de Gamora s’ouvrait de plaisir, un gémissement lui échappant. Impossible pour elle de le réfréner. La sensation était tellement intense et douce à la fois.
Pendant un temps que Gamora aurait été incapable d’évaluer (un quart de seconde ? dix minutes ? une heure ?), Peter resta là, en elle, leurs regards fondus l’un dans l’autre. Le sentir ainsi, comme une chaude couverture la recouvrant entièrement fit déborder le cœur de la jeune femme. Elle referma ses jambes sur ses hanches, posant ses pieds sur les fesses de Peter, le bloquant, l’empêchant de s’écarter. Elle voulait qu’il reste ainsi, au moins quelques secondes. Savourer cette sensation qu’elle découvrait pour la première fois avec lui.
Elle relâcha légèrement son étreinte, laissant Peter commencer des mouvements lents. Accompagnant ses gestes, elle ferma également les yeux, ses mains agrippées à ses épaules. Son cœur battait extrêmement vite mais le corps de Peter contre le sien ne lui permettait plus de savoir si ce cœur qu’elle percevait était le sien ou celui de son amant. Elle captura ses lèvres à nouveau tandis que leurs mouvements se répondaient, se complétaient et faisaient monter davantage le plaisir. Il la rendait folle. En cet instant, elle savait pourquoi elle était revenue. Elle était revenue pour lui.
J'avais enfin retrouvé l'harmonie qui me manquait depuis si longtemps. Même si j'avais voulu essayer de refaire ma vie, je n'avais jamais su retrouver ce qui me manquait avec Gamora. Notre complicité, notre union était telle que personne n'aurait jamais pu rivaliser. Et en cet instant, je retrouvais ce qui avait été mon bonheur, ma joie et mon existence. Elle faisait de moi moi à nouveau un homme comblé. Mais qu'adviendrait-il si elle s'était trompé ? Que se passerait-il si elle s'apercevait qu'elle avait fait une énorme bétise ? Je ne voulais pas y croire, et je ne voulais même pas y penser. Pour le moment je voulais juste retrouver ce sentiment si fort qui me rendait si heureux.
Je ressentais chaque mouvement, je ressentais chaque réaction. Je retrouvais ce qui m'unissait à elle et s'était un bonheur incroyable de retrouver ses moments qui m'avaient tant manqué. En m'unissant à elle, je retrouvais mon âme sœur, mon amour, ma moitié. Je prenais conscience qu'elle représentait tout. Et je pouvais lui offrir tout ce que j'avais.
Le mouvement lent s'accéléra. Les sensations se firent plus intenses, plus profondes. Je pouvais ressentir ses réactions à chaque coup de reins. Rien de violent, mais une cadence tenue qui faisait réagir celle que j'aimais. je m'enivrais des sons qu'elle produisait, gémissant doucement, les yeux mi-clos. Les mains glissant sur ma peau, agrippant parfois mes hanches pour forcer la cadence. Je suivais le rythme qu'elle imposait et j'y prenais maintenant du plaisir à mon tour.
Nous avions toujours su partager ce genre de moment. Nous étions à l'unisson, profitant chacun des réactions de l'autre. Je me fondais en elle et la sensation unique de ne faire plus qu'un se faisait réellement ressentir. je pouvais presque sentir son cœur battre au même rythme que je mien. Son corps chavirer au rythme du mien, qui glissait sur elle. Nous ne faisions qu'un, comme nous l'avions toujours été auparavant. Sauf que pour elle, le sensation était nouvelle alors que moi je la retrouvais et ne voulais plus jamais m'en débarrasser.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Le temps des questions viendrait plus tard. Pour le moment, il y avait uniquement le plaisir, le désir, l’ivresse. Gamora avait oublié la peur, oublié ses doutes et ses questionnements. Seul Peter comptait. Jamais elle n’avait ressenti pareils sentiments, pareilles sensations. Ils étaient tellement complémentaires, tellement liés l’un à l’autre. C’était troublant, enivrant, au-delà de tout ce qu’elle avait pu imaginer. Elle se sentait enfin elle-même, abaissant ses défenses, se libérant de tout, se donnant entièrement à lui. Elle se laissait aller, sans aucune réserve et c’était certainement la seule fois dans sa vie que cela lui arrivait. Les mains de Peter couraient sur son corps, lui arrachant des gémissements de plaisir. Il semblait un musicien faisant chanter un instrument.
Chaque mouvement de Peter faisait naître une vague de plaisir qui l’enveloppait. Gamora tendit la tête en arrière, offrant sa gorge aux baisers fiévreux de Peter. Ses mains agrippaient plus férocement les épaules, ses ongles s’enfonçant légèrement dans la peau de Quill. Ses gémissements résonnaient sans discontinuer à présent et elle percevait l’écho de ceux de Peter. Le plaisir les isolait du reste du monde. Gamora n’avait plus aucunement conscience de la présence des autres Gardiens dans la pièce d’à côté. Ses gémissements gagnaient en intensité mais elle ne parvenait pas à se contrôler. Tout avait disparu à part Peter.
Ses mouvements s’accéléraient, le plaisir s’intensifiant. Gamora suivait ses mouvements, son corps se plaquant plus étroitement contre le sien. Elle glissa ses mains dans la nuque de Peter, nichant son visage dans son cou et mordant sa peau. Elle murmura :
Peter… Oui…
Sa voix s’éteignit en un soupir. Chaque coup de rein les rapprochait de l’extase. Elle aurait voulu que ce moment ne termine jamais. Elle sentait son ventre se coller au sien, la sueur perler de son front. Les réactions de Peter faisaient écho aux siennes. Elle avait l’impression qu’ils étaient un seul être, vibrant à l’unisson. La sensation était nouvelle pour Gamora mais c’était étrange, c’était comme si elle l’avait toujours connu. Cependant, elle restait une femme de caractère. Alors que les mouvements de Peter s’intensifiaient, elle sourit et enserra fermement ses jambes autour de ses hanches, le stoppant dans son mouvement. Dun coup de bassin, elle pivota, le poussant sur le dos.
De nouveau à califourchon sur lui, ce fut elle qui reprit le rythme, son bassin ondulant sur lui. Fermant les yeux, elle resta un long moment le haut du corps droit avant de s’étendre et de coller son torse au sien, nichant son visage dans son cou, ses mouvements s’accélérant de plus en plus. Le plaisir montait. L’odeur de Peter l’enveloppait, son cœur accélérait davantage. Soudain, elle se sentit basculer dans le vide. Elle s’agrippa à Peter, son bassin se contractant violemment puis ce fut son corps entier qui se contracta sous l’effet du plaisir poussé à son paroxysme. Un cri lui échappa tandis que son corps se relâchait et qu’elle mordait la peau du cou de Peter. Elle murmura à son oreille :
Les lois de l'univers pouvaient être bien cruelles. Mais parfois elles pouvaient aussi apporter du bonheur. Dans ce cas précis, je me réjouissais qu'elles ne me jouent pas un sale tour. Je retrouvais celle dont j'étais éperdument amoureux en gardant à l'esprit que je ne devais rien attendre de ce moment en particulier. Je profitais juste du rapprochement en espérant que je n'étais pas seulement une passade. Mais tout le laissait pensée que ce ne le serait pas. Pourtant, les esprit plus vifs, le lendemain matin allait forcément nous ramener à une dure réalité.
Peu importait pour le moment. Je ne voulais pas gâcher ce moment en pensées parasites. Je profitais pleinement du moment offert. Je me laissais emporter par ses caresses, ses baisers, ses attentions un peu plus viriles. La guerrière semblait vouloir maintenant prendre le contrôle et dans un geste proche d'une prise de combattantes, me faisait basculer. Elle se retrouvais bien vite sur moi de nouveau. Et se redressait. Tout mon être réagissait et laissait échapper un gémissement de contentement. Je me sentais tout entier en elle et cette sensation était incroyable. Je m'agrippais un instant à ses hanches pour le ressentir plus encore.
Elle s'agitais en cadence, plaquant ses mains sur mon torse. Je glissais mes mains le long de ses cuisses remontant jusqu'à ses fesses et les plaçant de nouveau sur ses hanches. Je me cambrais quand elle donnait un coup de reins. L'effet était indescriptible. Je n'allais pas tenir bien longtemps sentant déjà une vague intense m'envahir à chacun de ses déhanchement.
Nous étions à l'unisson, dansant sur les mêmes accord, comme des notes glissant sur une partition de musique. Nos accords étaient parfait, synchronisés. Notre balais était gracieux et audacieux. Les réactions se faisant plus marquées un peu plus sonores. Mais la musique et les conversations couvraient tout ceci. Pourtant, je ne les entendaient pas, je n'y prêtait plus attention, perdu dans ma bulle.
Dans un dernier coup de rein je me laissais aller en elle en laissant échapper une gémissement, les yeux clos et les mains fermement fermées sur ses hanches. Elle se déhanchait encore un moment, plus doucement avant de se laisser tomber sur moi. Nous étions épuisés et conquis. Je glissais doucement mes mains dans son dos alors qu'elle se dégageait pour se blottir contre moi. J'étais heureux et serein. Je ne voulais pas perdre ce moment et espérais que ce ne serait pas le dernier.
- Moi aussi, je t'aime.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
La chaleur s’était accrue dans la chambre malgré la période de l’année. Ils n’avaient aucune couverture sur eux et pourtant on ne pouvait pas dire qu’ils avaient froid. Gamora aurait voulu que ce moment ne finisse jamais mais elle sentait bien le plaisir grandir, grandir. Elle ne tiendrait plus longtemps. De quoi serait fait demain, elle l’ignorait. Est-ce que Quill et elle parviendrait à avoir une relation stable ? Le moment des questionnements viendrait bien assez vite. Pour l’heure, elle ne voulait que lui, que son corps, que leurs âmes s’unissent. Ils se répondaient, chaque caresse de l’un excitant davantage l’autre. Les respirations saccadées se calaient sur le même rythme. C’était extraordinaire. La tension était extrême, les corps se répondaient, les muscles se contractant.
Il était là, niché au creux d’elle et elle était enfin entière. Elle avait entendu parler d’une légende terranienne qui affirmait que les hommes et les femmes venaient d’un même être légendaire qui aurait été puni par les dieux en étant coupé en deux, créant ainsi les hommes et les femmes. Cette déchirure l’aurait conduit toute sa vie à chercher son autre moitié pour se sentir enfin entier. C’était exactement ce que ressentait Gamora en cet instant. Elle avait enfin trouvé son autre moitié. Sentir Quill entre ses cuisses, sa peau frottant contre la sienne, était à la fois tellement doux et tellement puissant. Elle s’agrippait à lui, le poussant davantage en elle. Puis, elle finit par le faire basculer dos au lit et se retrouva sur lui. Son regard se plongea dans celui de Peter, tout son corps parcouru de frissons.
Ses hanches bougeaient sans même qu’elle en ait conscience. Elle ne voulait pas que cela s’arrête. En cet instant, le monde aurait pu s’écrouler, plus rien ne comptait que lui. Son bassin ondulait sur celui de Quill, et elle gémit lorsqu’elle sentit les mains du jeune homme remonter le long de ses cuisses puis s’attarder un bref instant sur ses fesses. Elle se cambra dans un mouvement réflexe, le poussant plus avant en elle. Le rythme de ses coups de rein s’accélérait, Peter accompagnant ses mouvements, les augmentant en s’agrippant à ses hanches. Ils ne tiendraient plus longtemps, ni elle ni lui. La chaleur qu’elle sentait dans son bas-ventre se diffusait à tout son corps et elle sentait les sensations augmenter d’intensité.
Alors que ses mouvements continuaient à un rythme devenu effréné, Gamora sentit soudain la vague la saisir, la bringuebaler sans qu’elle ne puisse rien n’y faire. Un hurlement s’échappa de sa gorge tandis que son corps entier se contractait sous l’effet du plaisir. Elle s’agrippait à Peter comme si elle craignait de sombrer. Elle sentit alors, au même instant où elle atteignait l’orgasme, les contractions de Quill en elle et ses gémissements furent la plus douce des musiques à son oreille. Elle le sentit venir en elle et c’était délicieux. Leurs bassins ondulaient encore lentement tandis que le plaisir refluait, les laissant haletant. Gamora resta étendue sur Quill quelques instants, savourant le contact de son torse contre son ventre, son front posé contre celui de Peter.
Il glissa ses mains le long du dos de Gamora, lui arrachant un frisson. S’écartant presque à regret, elle ressentit comme un abandon lorsqu’elle se dégagea de lui. Mais elle resta la tête posée sur sur son torse, une cuisse remontée sur son ventre. Le silence s’installa un bref instant. Gamora sentait son cœur ralentir doucement. Et les questions revenir assaillir son cerveau baignant dans l’euphorie. Qu’avaient-ils fait ? Etaient-ils prêts pour ça ? Non. Définitivement non.