Le réveillon de Noël était magique. Et Gamora pesait ses mots. C’était la meilleure soirée qu’elle ait passé de sa vie. Tout le monde était heureux de se retrouver, l’alcool aidait à dénouer les tensions potentielles qui pouvaient toujours naître parmi les Gardiens. Les cadeaux avaient été distribués et la nourriture avalée. Gamora avait apprécié les boissons alcoolisées qui l’avaient désinhibées sans la soûler pour autant. Suivant les instructions de Quill, elle s’était arrêtée de boire quand les effets commençaient à devenir trop importants. Greasy avait eu une super idée avec son feu de cheminée qui n’en était pas vraiment un. Peter avait tenté de lui expliquer lors de la soirée ce qu’était un vrai feu de cheminée et Gamora avait été assez curieuse.
Retrouver les Gardiens avait eu un effet important sur Gamora mais cette soirée était l’apothéose. Elle réalisait pleinement le chemin qu’elle était en train de parcourir. Sûrement le même, ou un chemin assez proche de ce que son autre elle-même avait fait. Tout le monde l’avait accueilli les bras ouverts, sans lui faire aucun reproche ou presque. C’était une bande complètement disparate où on s’engueulait sans discontinuer mais où on pouvait compter les uns sur les autres. Une famille. Et Gamora, même si elle avait passé peu de temps avec eux lorsqu’elle était arrivée, l’avait très rapidement perçue sans le savoir. C’était avec cette année de césure qu’elle avait pleinement pris conscience que chacun de ses membres avait réussi à entrer dans son cœur de glace.
Gamora trouvait l’effet de l’alcool assez drôle. Elle avait un tout petit peu de mal à prononcer correctement les mots et ses gestes étaient un peu ralentis. Rien de trop violent mais suffisant pour que les Gardiens se moquent gentiment d’elle. Elle avait mangé divers plats terraniens qui lui avaient semblé soit très bons soit proprement ignobles. La buche lui avait gelé les gencives mais Greasy était tellement content qu’elle n’en dit rien. La nuit était bien entamée, les cadeaux avaient déjà été distribués et elle avait été très émue qu’ils aient tous pensé à elle. La lame que Greasy lui avait offert était magnifique.
S’échappant un bref instant, un verre d’elle ne savait quel alcool à la main, elle parcourut le couloir et alla se rafraichir le visage à la salle de bains. En revenant, elle fit une pause dans la chambre d’amis. Il était prévu qu’ils dorment ici de toute façon mais Gamora ressentait le besoin de s’isoler un instant. Toute cette douceur, cette joie, cette camaraderie lui était étrangère. Si certains Gardiens pouvaient avoir l’illusion de retrouver la Gamora qu’ils connaissaient, elle ne partageait pas leur passé. C’était pour elle une des premières soirées qu’elle passait en leur compagnie. Et elle sentait qu’elle était touchée. Bien plus qu’elle n’aurait voulu l’admettre ou cru la chose possible. Elle s’assit sur le seul matelas qui se trouvait dans le cadre de lit. Ses pensées dérivèrent sur chaque Gardien et finirent par s’arrêter sur Quill. Où en était-elle à présent ? Elle ne le savait pas trop. Cela faisait 15 jours qu’elle était revenue et elle sentait bien un petit quelque chose pour Peter. Quoi ? Il était énervant, beau parleur mais tellement attachant, elle devait bien l’admettre. Et en le connaissant mieux, elle savait que c’était quelqu’un de bien.
Elle était dans ses pensées, sirotant son verre lorsqu’elle entendit du bruit. Levant le regard, elle vit Peter dans l’embrasure de la porte. Elle lui adressa un sourire doux et l’invita à entrer d’un signe de la main.
J’avais besoin de quelques instants de tranquillité.
Elle tapota la place à ses côtés sur le lit et trinqua avec Quill quand il s’assit.
A nos retrouvailles.
Elle n’avait pas précisé s’il s’agissait des retrouvailles des Gardiens ou des leurs à tous les deux.
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Dernière édition par Gamora le Sam 28 Oct 2023 - 17:00, édité 2 fois
Ce Noël tous ensemble sur Terre était réussi. Je n'aurais pas pu rêver mieux que ça. L'ambiance était détendue. Greasy avait vraiment fait tout ce qu'il avait pu pour rendre le moment magique. Je ne pouvais que le féliciter. Il avait fait un décoration magnifique, colorées de vert, de rouge et d'or. Les lumière, le feux de chemin, même factice, faisaient que tout était réellement parfait.
Tous autour de la table, à parler de tout et de rien, de rire, de chanter, de partager. C'était la vraie magie de Noël : prendre le temps de partager du temps avec des gens qu'on aime et leur faire des cadeaux. Et sur ce point, nous avions tous été gâtés. Sans hésitations, je pouvais dire que chacun avait apprécié ses cadeaux.
La plus belle surprise avait été pour moi à n'en pas douter. Je n'aurais pas rêvé avoir une surprise plus belle venant de Mantis. C'était une surprise et cela n'avait pas du être facile pour elle. Mais je n'aurais jamais imaginer apprendre un jour que j'avais de la famille là où je ne l'attendais pas. Elle avait toujours eu si peur de m'en parler. Peur de se voir rejeter parce que ej n'accepterais pas cette filiation. Mais elle se trompait, c'était le plus beau cadeau que le vie pouvait me faire.
J'étais limite euphorique, guilleret, rien n'aurait su m'atteindre ce soir, même pas les pics de Graeasy ou ses blagues douteuses. J'étais heureux, vrailment heureux. C'était le moment dont je rêvais gamins, réunir ma famille - même si ce n'était pas ma famille biologique - pour partager et surtout donner. Et pour le coup j'avais été vraiment gâté.
Après le dessert, il était temps pour la fête. Les boissons et la musique allaient nous tourner la tête. Greasy avait donc pensé nous loger pour la nuit. C'était très généreux de sa part. Au moins, nous pouvions tous profiter de la soirée et nous amuser. Nous dansions et chantions, le verre à la main la plupart du temps. Même si je voulais restait raisonnable, il y aurait bien un moment où il faudrait s'arrêter. Mais il fallait profiter de ce temps précieux passé ensemble.
Gamora n'était plus dans mon champ de vision. Je laissais Mantis un moment, la danse terminée. Je devais m'assurer que tout allait bien. Cela faisait beaucoup sans doute pour elle en peu de temps. Peut-être n'appréciait-elle pas cette fête autant que nous. Je devais m'assurer qu'elle se sente bien. Malgré tout ce qu'on pouvait dire de notre relation - on essayait du mieux qu'on pouvait de trouver ce que nous étions maintenant l'un pour l'autre - et cela demandait du temps. Mais surtout beaucoup de compromis pour Gamora. Bien plus que pour nous.
Je la trouvais dans une des chambres, assise sur le lit, son verre à la main. Un air nostalgique sur le visage. Je m'appuyais dans l'embrasure de la porte et elle m'expliquait qu'elle devait s'isoler. C'était ce que je craignais, c'était difficile pour elle. Elle devait gérer tout un tas de nouvelles choses qui lui étaient complètement étrangère. Les sensations, les sentiments, des choses qu'elle n'avait pas encore connu et qui devait faire vraiment beaucoup de choses à gérer.
Elle m'invitait à venir près d'elle en tapotant sur le lit, à côté d'elle. Que devais-je faire ? Sûrement. Qu'avais à craindre ? Rien vraiment. Alors je fermais la porte pour un peu d'intimité et m'avançais. Je prenais ensuite place à côté d'elle, mon verre à la main aussi. Je sentais qu'elle allait se confier. Je me devais de l'écouter. D'autre révélations sans doute, mais allaient-elles être aussi joyeuses ? Je ne le savais pas, mais j'appréhendais. Mais elle ne faisait que trinquer dans un premier temps. Je trinquait avec elle à nos retrouvailles. J'aurais pu dire celle des Gardiens, mais aussi les nôtres. Alors la curiosité était la plus forte et je ne pouvais m'empêcher de poser la question.
- A nos retrouvailles... Je sens bien qu'il y a autre chose. Est-ce que tu souhaites en parler ?
Je savais qu'elle était capable de se confier si elle le souhaitait. Avec l'autre Gamora, il nous arrivait de nous confier. J'étais persuadé que même si elle n'était pas celle que j'avais connu, elle avait cette même capacité à l'empathie. Elle nous avait rejoins après tout. Elle voulait se rapprocher de nous. Alors même si nous avions convenus de rester amis, dans un premier temps, rien ne nous empêchait de nous confier l'un à l'autre. Et j'espérais vraiment qu'elle le ferait.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Gamora n’avait jamais passé de réveillon de Noël. Elle ne connaissait pas la coutume terrienne en dehors de ce que Quill lui avait expliqué. Et elle avait été agréablement surprise. Les Gardiens étaient tous joyeux, détendus. La musique avait mis tout de suite l’ambiance et la nourriture avait été une expérience très amusante, surtout quand les autres avaient vu sa tête en goûtant certains plats. Le temps avait filé et la nuit était déjà bien entamée. L’heure filait et ils étaient tous alcoolisés. Drax avait décidé de chanter à tue-tête, dansant avec Mantis. Gamora avait participé mais avec les heures, elle avait commencé par se rassoir avec un verre à la main. Elle avait observé chacun des membres de cette famille unique, son regard s’attardant parfois sur Peter. Souvent même. Et les questions affluaient dans son esprit. Que ressentait-elle pour lui ? Ce n’était pas clair du tout. Elle sentait bien son cœur accélérer douloureusement lorsqu’elle le voyait sourire. Elle devait bien admettre qu’il avait un charme certain. Enervant oui, mais certain tout de même.
Elle avait donc quitté le salon et avait trouvé refuge dans la chambre d’invités. Les matelas par terre étaient installés pour permettre à tous de dormir sur place. Elle avait choisi de s’assoir sur le lit. Son verre toujours à la main, elle réfléchissait. C’était perturbant. Elle se retrouvait enfin avec une famille, elle qui avait souffert de la mort de ses parents et surtout d’avoir été élevée par le meurtrier de ses parents. Etait-ce le rapprochement avec les Gardiens qui abaissaient ses défenses ? Etait-ce pour cela qu’elle commençait à ressentir des choses étranges pour Peter ?
Gamora était une femme au physique avantageux. Elle avait eu des relations physiques avec des mâles sur différentes planètes mais elle ne s’était jamais laissé aller aux sentiments. Ce n’était pas dans son tempérament et c’était même dangereux pour elle de ressentir des choses. Quand on ressentait des choses, on devenait faible. On devenait capable de tout pour la personne qui nous faisait ressentir ce genre d’émotions. Elle qui avait dissimulé à Thanos pendant des années la haine qu’elle ressentait pour lui avait intégré cette façon de réfléchir.
Elle entendit un bruit et releva la tête. Peter était venu la retrouver. Elle lui adressa un sourire et ne put s’empêcher de le détailler. Elle se rendait compte que son visage était agréable, ses yeux pétillaient et ses lèvres étaient d’une finesse délicate. Gamora sentit son cœur accélérer ses battements et elle ne comprenait toujours pas pourquoi la proximité de Peter provoquait cela chez elle. Intellectuellement, elle savait très bien ce que cela signifiait. Mais cela la perturbait au plus haut point. D’autant que l’année passée, elle avait été surtout agacée par le comportement rentre-dedans de Peter. Pourquoi tout avait soudainement changé chez elle ? En réalité, ce n’était pas soudain. Elle avait passé un an sans Peter. Un an à se rendre compte que son esprit pensait à lui. Et ce qu’elle ressentait aujourd’hui n’était que l’aboutissement de toute cette année.
Elle avait convié Peter à s’assoir près d’elle. Il avait fermé la porte, puis s’était assis à côté d’elle. Elle sentit la chaleur de sa cuisse contre la sienne, ce qui, bien malgré elle, lui arracha un frémissement. Ils trinquèrent et Peter lui demanda ce qui n’allait pas. Elle poussa un soupir, ne le regardant pas, fixant un point lointain devant elle.
Je suis perdue, Peter. Enfin… Perdue n’est peut-être pas le mot adéquat. Toute ma vie, j’ai caché mes véritables sentiments. J’ai tué bon nombre de personnes sur ordre de Thanos. Je m’en veux et je m’en voudrais toute ma vie pour ça. J’ai dû rester aux côtés du meurtrier de mes parents qui m’a torturé pour faire de moi l’arme que je suis aujourd’hui. Je… L’année dernière, je vous ai rejoint, j’ai appris que vous aviez une autre Gamora parmi vous. Qu’elle faisait partie de votre famille. Alors, vous m’avez accueilli. Mais je n’étais pas prête encore. Pas prête à m’ouvrir. Pendant un an, j’ai parcouru la galaxie avec Carol Danvers et je me suis rendue compte…. Que j’avais trouvé une famille. Quelque chose que je n’ai jamais eu.
Sa voix se brisa. Surprise, elle se rendit compte que des larmes montaient à ses yeux. Mais qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver ?! Malgré tout, elle continua.
Je me suis rendue compte que je pensais à vous. Je pensais aux imbécilités de Drax, à la gentillesse de Mantis, au génie de Rocket et au langage obscur de Groot. Et je… Je pensais à toi, Peter. A tes blagues. A ton sourire. A ton regard.
Elle se tut, ne pouvant continuer. Elle posa son verre par terre et elle passa ses deux mains sur son visage, effaçant les larmes qui y avaient coulées.
Je suis perdue, Peter. Je sens bien que quelque chose se passe quand je suis avec toi. Mais je ne sais pas ce que c’est, je n’ai jamais ressenti cela. Et je… J’ai peur.
Elle, la guerrière qui avait affronté tant de monstres intergalactiques, tant d’ennemis mortels, reconnaissait avoir peur. C’était clairement une mise à nue de sa part. Les larmes reperlèrent à ses yeux mais elle tenta vaillamment de les empêcher de rouler sur ses joues.
Assis auprès d'elle me ramenait des mois en arrière. Le souvenir de sa présence, de la présente de celle que j'aimais, avait marqué mon cœur au fer rouge. Personne n'avait jamais compté autant moi. Alors voir celle qui me rappelait tant de souvenirs heureux en sachant que la mienne n'était plus était déroutant. S'était elle, mais sans l'être. La confusion était telle que j'en avait le tournis parfois en sa présence. Les choses changeaient pour elle, mais elle revenaient à ce que j'avais toujours connu. Les regards furtifs, les sourires, les réactions... tant de choses qui n'avaient jamais vraiment quitté mes pensées. Et même si j'avais pu, à un moment, refaire ma vie, sa présence demeurait.
L'heure était à la confidence. Etait-ce parce que l'alcool faisait effet, mais Gamora semblait d'humeur à parler, à ouvrir son cœur. Pourquoi maintenant, je n'en avais pas la moindre idée, mais elle semblait vouloir clarifier certaines choses. Je n'aurais pas été un bon ami si j'avais refusé de l'écouter. L'alcool avait également agi sur moi. Mais je n'en oubliais pas quelle personne se trouvais avec moi, assis sur ce lit, prête à me faire des révélations. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais je l'écoutais.
Elle était perdue... bon sang, mais comme je connaissais ce sentiment ! Il ne me quittait plus depuis son retour. Même si je savais qu'elle n'avait rien eu de commun avec celle que j'avais aimé quand nous nous étions retrouvé, la première fois, sur ce champ de bataille. Mais les choses étaient en train de changer. C'était elle à présent qui avait des doutes, des questions sur ce qui se passait en elle.
Je n'étais même pas capable de lui répondre. Je ne faisais que la regarder et l'écouter. Je me revoyais, parlant de mes malheurs à qui voulait l'entendre. De mon chagrin, mais pire encore de mes incertitudes, mes doutes. Cela m'avait conduit à une déprime si intense que j'en avais limite perdu l'esprit. Je comprenais mieux que personne ses doutes. Je savais exactement ce qui se passait en elle pour l'avoir vécu moi même. Mais elle n'avait pas ma personnalité, elle était une guerrière et une guerrière ne pouvait pas aimer. Balivernes ! Qu'on dise ça à d'autres, elle était en train de tomber amoureuse et je le savais très bien. Mais pour elle, c'était un sentiment qu'on lui avait interdit et qui l'effrayait. Quoi de plus normal.
Je ne pouvais m'empêcher de prendre sa main en m'approchant d'elle. Je glissais mon autre main sur sa joue. Ce contact était une onde chaude qui glissait en moi et réchauffait mon cœur. Je savais que je risquais encore de le regretter, je risquais même de me prendre un coup ou autre, mais ça m'était bien égal. Je devais tenter. L'alcool me donnait cette force et peut-être qu'elle me laisserait le temps de lui faire comprendre la force de mes propres sentiments. Peut-être était-il trop tôt, peut-être était-ce stupide, mais je voulais seulement retrouver la sensation perdues depuis si longtemps. Et il me semblait qu'elle ne me repousserait pas.
Je glissais mon autre main sur sa joue et approchait doucement mon visage. Les yeux fermés déjà, tout près, je collais doucement mes lèvres sur les siennes. Je naviguais en plein rêve, en plein souvenir. La sensation était indescriptible. Mais c'était comme si tous les moments passés ensemble revenaient d'une seule fois en mémoire pour m'assaillir d'une force incroyable.
Mais qu'étais-je en train de faire ? Je n'aurais pas du aller si vite. Je reculais d'un geste rapide mais sans violence.
- Je m'excuse, je ne sais pas pourquoi... je n'aurais pas du.
Quelque chose en moi me disait qu'il était trop tôt. Que je devais encore prendre le temps de connaître ses intentions. Mais mon cœur ne s'y trompait pas, c'était celle qu'il avait toujours désiré. Pourtant ma raison, pour une fois, me faisait prendre une décision que je n'aurais jamais prise auparavant, la prudence devenait maîtresse de mon corps et je reprenais mes esprits. Je ne devais pas me perdre de nouveau. Il me fallait être sûr avant de ne pas me jeter à corps perdu dans mon désir le plus insensé.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Quill était assis à ses côtés et sa présence était à la fois un bonheur et une torture. Etait-ce cela l’amour ? Elle l’ignorait. Personne ne l’avait jamais aimé. Malgré ce que Thanos avait voulu lui faire croire, elle était persuadée qu’il ne l’avait jamais aimé. Même quand Nebula lui avait raconté l’épisode de Vormir, elle avait eu du mal à croire qu’elle était l’être auquel leur père tenait le plus. Ce n’était pas ce qu’il lui avait montré durant toutes ces années. Aussi n’avait-elle eu personne à aimer, pas même sa sœur Nebula qu’elle avait été contrainte de combattre semaine après semaine sur ordre de leur père. Gamora sentait la cuisse de Peter contre la sienne et cela lui donnait des décharges électriques autant que cela l’apaisait. Elle était perdue dans ses pensées, engluée dans des sentiments qu’elle ne connaissait pas. Dans un passé qui n’était pas le sien. Cela aurait-il pu l’influencer à ce point ? Etait-ce parce que Nebula lui avait raconté la passion qui avait poussé l’autre Gamora dans les bras de Peter qu’elle suivait inconsciemment le même chemin ? Elle ignorait la réponse. Et au fond, était-ce si important ?
L’alcool aidant, elle s’était confiée à Peter, lui ouvrant son cœur. Il était sûrement le mieux placé pour comprendre ce qu’elle traversait. Après tout, il avait séduit l’autre Gamora. Elle ne savait pas tout ce qui s’était passé. Mais Quill lui avait clairement dit que cela avait été une souffrance atroce lorsque sa Gamora était morte. L’émotion était palpable dans la pièce à mesure que la guerrière parlait. Peter restait silencieux mais elle voyait parfaitement dans son champ de vision qu’il ne la lâchait pas des yeux. C’était étrange, mais elle sentait qu’il la comprenait, au-delà des mots, au-delà de tout. Il avait déjà vécu cela, n’est-ce pas ? Et lui en parler la soulageait confusément, sans qu’elle sache l’expliquer.
Les larmes qui montaient à ses yeux lui faisaient voir flou. Elle les chassa d’un revers de main, furieuse contre elle-même de tant de faiblesse. Retrouver des êtres chers créait clairement une faiblesse en elle, une fragilité qui lui faisait peur et qui l’énervait également. Elle s’était construite dans la souffrance, se forgeant une carapace dure et rigide. Et il semblait que la douceur et la tendresse fissurait cette carapace, la laissant sans défense. Abaisser ses défenses, c’était risqué de souffrir. Et son esprit luttait contre son cœur, créant ce trouble terrible en elle.
Cependant, un contact chaud sur sa main puis sur sa joue lui fit tourner la tête en direction de Peter. C’était lui. Il avait pris sa main et avait caressé sa joue. Gamora plongea son regard dans le sien, encore plus troublée de ce contact. C’était doux, agréable, chaud. Un frisson lui remonta toute la colonne vertébrale. Le temps semblait suspendu, arrêté. Il glissa son autre main sur sa joue et elle sentit son visage se rapprocher. Gamora était immobile, continuant de l’observer se rapprocher inexorablement. En un réflexe, elle ferma les yeux et soudain, elle sentit les lèvres de Peter se poser sur les siennes. Une vague de sensations explosa en elle. La douceur de ses lèvres était un délicieux supplice. Surprise, elle n’eut même pas la présence d’esprit de poser sa main sur la nuque du jeune homme et resta les bras ballants. Leurs lèvres se mêlaient avec douceur en un baiser sensuel. Le cœur de Gamora accéléra à toute vitesse tandis qu’une chaleur intense se répandait dans tout son corps.
Le baiser ne dura qu’une fraction de seconde car Quill s’écarta doucement, s’excusant pour le baiser. Gamora resta silencieuse, rouvrant les yeux et conservant son regard dans celui de l’humain. Et soudain, elle sentit une émotion la submerger. Comme si une digue se rompait. Elle avait envie de lui. Elle le désirait. Même si elle ne parvenait pas à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, ce désir submergeait tout. Un quart de seconde et elle fit un mouvement en avant, beaucoup plus passionné. Ses lèvres capturèrent à leur tour celles de Quill. Cette fois, ses mains étaient tout sauf immobiles et se glissèrent toutes les deux le long du cou de Peter pour se nicher sur sa nuque et se glisser dans ses cheveux. Ses lèvres s’entrouvrirent, se mêlant avec passion à celles de Peter. Les yeux fermés, elle sentait son cœur accélérer à nouveau. Sa langue se glissa entre les dents de Peter, cherchant sa consoeur en un ballet endiablé.
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Dernière édition par Gamora le Sam 28 Oct 2023 - 19:47, édité 1 fois
Plus on voulait se refreiner et moins on résistait. Le premier contact avait laissé un manque immédiat que je ne pouvais nier. On pouvait difficilement aller contre ses désirs parfois et l'alcool, là encore, nous rendaient plus faibles. Le regard de Gamora se voulait tendre et insistant. Et c'était comme si j'avais pu voir ce qui allait suivre clairement. Je ne voulais même pas penser que je puisse encore la repousser si elle le désirait vraiment. C'était après tout ce que j'avais toujours souhaité, de voir cette Gamora m'aimer comme "ma" Gamora avait pu m'aimer.
Le geste venait d'elle cette fois et je ne me sentais pas capable de la refuser. Elle se faisait douceur et posait de nouveau sa bouche sur la mienne. C'était comme si un mur était tombé, nous laissant tout le loisir de laisser exploser la passion. Je retrouvais enfin tout ce qui m'avait unis à Gamora, celle que je connaissais si bien et que je retrouvais en elle à cet instant précis. Ses mains se faisaient plus sûres se glissant autour de mon cou, caressant ma nuque, me donnant des frissons et ses doigts glissant dans ma chevelure. Je retrouvais toutes ces sensations di familières.
La passion nous emportait sans retenue et je glissais une mains sur sa nuque à mon tour, retenant son visage contre le mien alors qu'elle cherchait ma langue. Ce baiser avait déclenché une réaction en chaîne que rien n'aurait su arrêter en moi. Je ne voulais plus me retenir. Je glissais donc mes mains sur elle, essayant de trouver à l'aveuglette les vêtements qui faisaient obstacle. Je dégageais lentement une épaule que je caressais avec douceur. Rien n'aurait su m'arrêter. Même pas les autres qui dormait dans la pièce voisine. Je me croyais seul au monde avec elle et rien n'aurait pu m'interrompre.
Je laissais sa bouche un moment pour glisser mes lèvres le long de son cou, essayant désespérément de la déshabiller à l'aveuglette. J'avais alors retrouver tout ce qui faisait que je l'aimais du plus profond de mon être. Au diable les questions, je ne voulais plus m'en poser et profiter de ce moment tant espéré. Je glissais mes lèvres doucement à son oreille avant de remonter vers sa bouche et lui susurrait :
- Je t'aime, Gamora...
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
La porte était fermée, ils étaient seuls dans la chambre. Mais ils semblaient également seuls sur la surface de la Terre. En cet instant, rien ne comptait qu’eux. Le monde pouvait brûler, Gamora n’en aurait eu absolument rien à faire. Le contact de Peter contre elle venait de rompre une barrière que toute son éducation avait érigée autour d’elle. En cet instant, l’homme qui faisait battre son cœur était son univers. Son alpha et son omega. Il y avait bien une toute petite partie d’elle-même qui tentait de la réfréner mais plus elle l’entendait, moins elle pouvait s’arrêter. Le premier baiser de Quill lui avait laissé un goût de trop peu. Elle voulait s’enivrer de lui, de son odeur, goûter sa peau encore. Tout son être protestait d’être ainsi séparé brutalement de Peter. Elle ne put résister et ce fut elle qui se rapprocha de lui, capturant ses lèvres.
Elle avait fermé les yeux, se laissant aller totalement, sa langue caressant celle de Quill, ce qui enflamma davantage ses sens. Ses mains glissant le long de sa nuque, glissant dans ses cheveux et les agrippant légèrement sous l’effet du désir. La main de Peter se plaça sur la nuque de la jeune femme, exerçant une pression comme s’il voulait l’empêcher d’arrêter le baiser. Mais elle n’en avait aucunement l’intention. Elle continuait de l’embrasser, ses lèvres appuyant sur les siennes, ses dents mordillant les lèvres de Peter. Elle sentait sa respiration s’accélérer en même temps que son rythme cardiaque.
Elle sentit les mains de Quill se glisser sur elle, cherchant les fermetures de ses vêtements pour les ouvrir. Sa veste glissa puis sa tunique, dévoilant une épaule. La main de Peter s’égara sur sa peau, allumant une flamme de désir plus intense chez la jeune femme. Gamora laissa elle aussi glisser ses mains sur les attaches de vêtements de Peter, les défaisant avec maladresse et empressement. La folie. La folie les avait saisis. La folie de la passion qui les dévorait à présent, balayant les inquiétudes, balayant les angoisses et les questionnements. Elle parvint à lui retirer sa veste ainsi que son t-shirt mais il quitta alors ses lèvres pour nicher sa bouche le long de son cou. Sentir la peau fine de ses lèvres parcourir son cou arracha un gémissement de plaisir à Gamora. Elle se mordit la lèvre, tentant de reprendre contrôle sur elle-même mais Quill la rendait folle. Elle sentait qu’elle perdait pied, qu’elle n’avait plus aucune maîtrise et qu’elle s’abandonnait entièrement.
Elle sentit les vêtements tomber les uns après les autres jusqu’à se retrouver entièrement nue. Mais elle ne comptait pas laisser Quill prendre les rênes totalement. Elle se battit contre diverses fermetures et boutons pour finir par déshabiller Peter entièrement. Alors qu’ils étaient tous deux nus, Peter remonta vers son oreille, murmurant quatre petits mots. Quatre petits mots qui eurent l’effet d’un ouragan. Gamora en réponse se rapprocha de Peter. Son corps se colla à celui du jeune homme, l’ensemble de sa peau épousant celle de Peter. Sans qu’elle puisse le contrôler, ses hanches se cambrèrent, cherchant avec avidité le contact avec le bassin de son partenaire. Elle enserra de ses bras les épaules de Peter, sa poitrine se pressant contre son torse.
Glissant ses mains sur ses épaules, elle les fit descendre le long de son dos, effleurant le haut de ses fesses, et remontant ses mains qu’elle logea sur ses hanches. Elle se pressa contre lui, sentant clairement sa virilité plaquée contre elle et nicha son visage dans le cou de Quill, un murmure lui échappant :
Je t’aime, Peter…
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Dernière édition par Gamora le Sam 28 Oct 2023 - 19:48, édité 1 fois
Je n'aurais jamais su oublier ce qui nous avais unis. Ces sensations qui enveloppaient mon cœur de nouveau était un délice sans nom. Comment résister alors que tout chez m'appelait. Peu m'importait désormais de savoir si c'était ma Gamora. Elle était celle que j'aimais et cela me suffisait. C'était une chance que je ne voulais désormais plus laisser filer.
Elle semblait comme possédée, se lassant emporter par sa propre passion. Rien ne nous arrêterait plus. Je ne la freinais pas quand elle se battait avec mes vêtements. Je profitais de nos rapprochement pour la toucher, retrouvant toute les parties de sa peau que je connaissais par cœur et que je pouvait de nouveau sentir sous mes doigts et sur ma propre peau. Les baisers se succédaient avec toujours plus de passion et de tendresse entremêlées. Je me laissais faire comme elle se laissais également faire. Les gestes étaient précis, comme si nous avions été destinés l'un à l'autre.
Il ne fallait pas longtemps pour qu'on se retrouve à présent nus, l'un en face de l'autre retrouvant ces moments qui me semblait avoir encore eu lieu dans un passe proche. J'oubliais mes errances de l'avoir perdu une fois. A ce moment précis, je ne l'avais jamais perdue. Nous étions proches, les jambes entrecroisées à découvrir des sensations presque oubliées. Je ne savais qu'avait pu être ses propres expériences passées, mais elle semblait bien maîtriser son sujet. Je retrouvais celle que j'avais toujours connue, dans ses geste, dans ses caresses, dans ses réactions à peine dissimulées. Nous étions seuls au monde, seuls dans la bulle que nous venions de nous entourer.
Le frisson de sa peau contre la mienne, de ses mains sur mon corps me rendaient fou. Je n'avais jamais imaginé retrouver tous ses sentiments que j'avais eu tant de mal à oublier après sa disparition. J'espérais vraiment retrouver pleinement la volupté que nous savions partager. Mon cœur s'était de nouveau ouvert à elle sans restrictions. Et lorsqu'elle me regardait un moment s'écartant de moi à peine pour me dire "Je t'aime, Peter", mon âme se consumait définitivement sous l'émotion. Je reprenais ses lèvres de plus belle. Rien n'aurait su désormais nous arrêter.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Les sensations que Gamora éprouvaient étaient réellement nouvelles pour elle. Cette intensité, cette douceur mêlée de passion, elle n’avait jamais connu cela. Elle se doutait que la Gamora de Quill avait vécu cela avec lui, avait sûrement dû le découvrir avec lui. Et à présent, c’était elle qui s’abandonnait dans ses bras, qui s’abîmait dans les affres de la passion. Tout cela était indescriptible pour elle. Une fièvre s’emparait d’elle. La guerrière, elle qui avait toujours tout contrôlé, autant que possible, n’avait plus de prise sur rien en cet instant. Etait-ce cela, l’amour ? Sans aucun doute. L’avait-elle déjà connu ? Non, pas elle. Elle n’était certainement pas en état d’y penser en cet instant mais en réalité, cette année passée loin de Quill n’avait fait que lui montrer qu’elle avait commencé à s’attacher à lui. Et son retour n’avait fait que confirmer cela. Confirmer qu’elle commençait doucement mais sûrement à tomber amoureuse de lui.
Peter semblait ému, ardent. Ce qui surprenait également Gamora, c’était qu’il semblait connaître déjà son corps par cœur. Il savait caresser sa peau de façon à lui arracher des gémissements. Il savait comment l’embrasser, comment la mordiller dans les endroits les plus sensibles. De son côté, elle découvrait son corps, admirant ses muscles dessinés, le parcourant de ses doigts. Quill, lui, était en terrain connu. Un corps qu’il avait déjà parcouru et qu’il semblait retrouvé avec passion, avec bonheur. Une vague de sentiments les saisissait tous les deux et en cet instant, plus rien ne pouvait arrêter leur rapprochement.
Les mains se promenaient sur les peaux nues, les souffles se mêlaient avec leurs lèvres. Ils avaient faim l’un de l’autre, avaient besoin l’un de l’autre. Gamora ne pensait qu’à lui, ne ressentait que lui. Tout ce qu’elle avait traversé disparaissait, Thanos, les douleurs, les crimes. Il était réellement devenu son monde. Son odeur enivrait ses sens, cette odeur musquée de sueur bourrée de phéromones, le goût de sa peau sur sa langue, celle de ses lèvres l’enivrait bien plus que l’alcool bu pendant la soirée.
Leurs corps nus se rapprochaient, se retrouvaient, leurs jambes étant emmelées et rapprochant leurs intimités dangereusement l’une de l’autre. La déclaration de Quill avait appelé la réponse de Gamora et lorsqu’elle avait approché ses lèvres de l’oreille de Quill pour lui avouer qu’elle aussi l’aimait, il avait semblé perdre toute raison. Il s’empara avec une passion renouvelée de ses lèvres, l’embrassant avec force. Gamora ferma les yeux, serrant Peter contre elle, répondant à son étreinte et à son désir. Ils étaient debout, nus, entrelacés et Peter sembla faire un mouvement qui les entraîna tous les deux à basculer en arrière, tombant sur le lit ensemble, sans relâcher pour autant ni leur étreinte ni leur baiser.
Gamora se retrouvait sur Quill, elle continua de l’embrasser, ses mains passèrent sur son torse, caressant sa peau et glissant le long de son ventre, suivant la ligne de poils qui menait à son bas-ventre. Ses mains s’écartèrent et repartirent sur ses flancs tandis qu’elle s’asseyait à califourchon sur lui, ses jambes étendues de chaque côté des siennes. Fermant toujours les yeux et l’embrassant avec passion, elle sentit parfaitement sa virilité tendue de désir se plaquer contre sa féminité et cela enflamma ses sens, la rendant folle. Elle rompit le baiser, mordillant délicatement la peau du cou et murmurant à son oreille :
Je veux te sentir Peter. Je veux te sentir te perdre en moi.
Ce n’était que l’expression de la vérité. Ne faire qu’un, lui et elle. Basculer ensemble dans le plaisir et l’ivresse.
Les enchaînements étaient fluide, comme si nous avions toujours été ensemble. Elle réagissait comme je l'avais toujours connu. Je me trouvais avec celle que j'avais toujours connu. Il était donc naturel qu'elle réagisse comme je l'avais connu. Alors le jeu de séduction était terminé et on passait aux choses sérieuses.
Basculant sur le lit ensemble, je me trouvais allongé et Gamora me chevauchait, profitant encore de tout monde corps, laissant glisser ses mains et me faisant frissonner. Le regard complice entre deux baisers, je sentais que nous nous étions enfin trouvés et j'avais retrouvé celle que j'avais perdu. Mon âme était de nouveau en paix, mon cœur explosait de bonheur.
Il ne faisait aucun doute que nous avions, en ce moment, très envie de nous unir. D'ailleurs les intention de Gamora étaient clair. Les miennes l'étaient tout autant. Elle devait le sentir. Mon désir était à son paroxysme et je n'allais pas me faire prier quand Gamora me priait de me fondre en elle. Je ne pensais plus qu'à ça.
En bloquant une de mes jambes sous une des siennes, je tenais son bassin et la faisait basculer. Elle se trouvait maintenant à ma merci. Je n'allais faire qu'une bouchée d'elle. J'avais si souvent revécu en rêve ce moment qu'il était inscrit au plus profond de ma chair. Je ne désirais plus que m'unir à elle et retrouver toutes ces sensations déjà partagées, mais qu'elle allait de nouveau vivre comme une première fois. Je ne me faisais pas prier lorsqu'elle glissais ses mains sur mes hanches, le corps légèrement cambré, la tête légèrement basculée en arrière, ivre de désir. Le premier mouvement de bassin était doux. Je ne voulais que la faire chavirer, pas de brutalité, toute en sensualité. Mais la sensation était tout de suite revenue comme une vague de plaisir qui glissait le long de mon échine pour remonter jusqu'à mon cœur. Les yeux clos, je me laissais emporter. Je retrouvais son sein et je me glissais en elle comme une vague glissant sur le sable. Je me voulais caresse pour commencer pour ensuite trouver nitre vitesse de croisière. Mais le vas et viens se voulait tendre pour profiter de cette retrouvaille intense. Je me languissait de sa réaction. Puis je me plierait à ses désirs. Mais pour le moment, je profitais de la sensation si longtemps perdue.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !