[Terminé] Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours

Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours

Mon réveil sonne. Il s'éteint automatiquement et j'en profite pour fermer les yeux à nouveau l'espace de cinq minutes. Il sonne à nouveau. Un grognement vient s'échapper de ma bouche et je commence à l'éteindre manuellement pour avoir la paix. Pourquoi est-ce que je l'avais activé à cette heure-ci déjà ? Meeerde… C'est le jour où je dois passer ma visite médicale. Je me lève en trombe et je me dirige vers la douche pour faire ma toilette. Il ne faut pas que je prenne de petit déjeuner aujourd'hui, Azael m'a demandé de venir à jeun ce matin. Je prends donc le temps de m'habiller et de re penser à mon retour dans ce manoir. J'avais pris le temps de ramener mes affaires personnelles de New-York jusqu'à l'institut et j'avais également pris un moment pour ranger à nouveau ma chambre. Il n'y avait pas grand-chose à faire pour dire la vérité. Jean s'en était occupé patiemment pendant mon absence. C'est comme si elle avait toujours su que j'allais revenir.

Je termine de m’habiller et je lâche un dernier bâillement avant de sortir de la chambre.

J'ai toujours eu de bons rapports avec l'infirmière de cette école. La communication avec elle est particulière. En effet, la parole doit se faire de manière télépathique avec elle, car elle souffre de mutisme. Je ne connais presque rien de son passé et pour dire la vérité je n'ai jamais spécialement souhaité en connaître davantage. Je sais simplement qu'elle est en couple avec une femme qu'elle décrit comme étant formidable et qu'elle a une fille qui étudie à l'institut. Emma partage les mêmes pouvoirs d'électricité que feu Shane, mon ancien élève. Apparemment, elle éprouve une intense douleur à utiliser la foudre. Elle fait partie de ces mutants qui n'arrivent pas à s'accorder avec leurs pouvoirs. Je suis sûr qu'elle trouvera un moyen de grandir et d'évoluer dans son apprentissage, cette gamine est très débrouillarde. J'arrive devant la porte du bureau de Azael et j'en profite pour toquer. Question de politesse. J'entre ensuite.

Elle est là et elle est toujours aussi rayonnante. D’un air malicieux j’exprime avec l’aide de la langue des signes un « Salut toi ».

C'est la seule phrase que j'arrive à exprimer en langage des signes. Je suis légèrement en retard par rapport à l'heure à laquelle elle m'avait demandé de me présenter. J'espère qu'elle n'en tiendra pas trop rigueur. L'infirmière a toujours été d'une douceur naturelle avec moi et d'une gentillesse sans égale avant mon départ. Le fait que je m'en sois allé l'a sans doute affecté plus ou moins et j'ai toujours eu peur de lui faire de la peine. Il faut que j'arrive à m'adapter à nouveau avec sa façon de communiquer. Le fait qu'elle soit sourde et muette doit sans aucun doute l'isolé au niveau du dialogue. Heureusement, sa télépathie permet d'entrer en contact avec elle. Il faut que je me rappelle… Je dois prendre le temps de synthétiser mes pensées, d'être compréhensible dans mes messages cérébraux. Je suis encore et toujours en train d'essayer de reprendre le rythme de cette vie d'enseignante autant envers le personnel de l'institut et aussi avec les élèves et ce n'est pas toujours évident.

« Désolé pour le retard… J'ai traînée à me préparer. »

Voilà. Mon esprit doit être fluide. Il s'agit à d'une visite médicale. Je crois que je devais la faire avant, mais j'étais parti à l'étranger à ce moment-là. Ce sera aussi l'occasion de rattraper le temps perdu avec elle. De savoir comment elle se porte. Comment sa fille se porte également. Azael fait partie des personnes qui m'ont profondément manqué lors de ma longue absence. Je tiens à recoller les morceaux de nos liens qui sont importants pour moi.

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Attend une seconde… Est-ce que je viens réellement de toquer à la porte tout en sachant qu'elle ne peut pas entendre ? Bon sang, j'ai vraiment perdu la main sur la communication à avoir avec elle. Dans tous les cas, toquer à la porte est plus perçu comme une marque de politesse pour ma part que de signifier totalement ma présence. D'ordinaire, il aurait fallu que je me présente de manière psychique à elle. Enfin… Ce qui est fait est fait. Elle ne me tient aucune rigueur pour mon léger retard et c'était à prévoir. Je n'ai jamais vu Azael être sévère pour le plaisir d'être simplement sévère. Elle pardonne souvent et passe rapidement à autre chose. Je vois un peu de Jean Grey en elle par moment. Elle m'indique la chaise où je dois m'asseoir et c'est avec un sourire que je prends bonne note de sa demande et je m'exécute. La décoration de son bureau n'a pas beaucoup changé depuis les mois où je n'étais pas là.

« Je devais passer ma visite médicale avec toi de base. Mais bon, il y a eu quelques complications comme tu t’en doutes… Tu m’as manqué en tout cas, sache-le. »

Apparemment, je ne suis pas la seule en qui le manque c'est fait ressentir. La douce infirmière affirme que cela a été le cas pour elle, mais également pour Emma. La jeune électrokinésiste a compris cette absence et les raisons, mais elle a toujours été triste par rapport à cela et il semblerait que cela a également été le cas pour la mère. Azael espère que je ne m'éclipse pas une nouvelle fois, cela lui ferait très mal. À défaut de moi-même, c'est mon sourire qui s'en va légèrement. Mince. Est-ce que j'aurais perdu sa confiance en m'éloignant de l'institut ? Cela serait énormément douloureux pour moi, mais je comprendrais son point de vue. Est-ce que l'on peut réellement avoir de la confiance pour quelqu'un qui a pris ses valises sans rien dire à personne ? La confiance est quelque chose qui se construit petit à petit et qui est très dur à solidifier avec le temps. D'ailleurs il est plus facile de briser la confiance que de la construire.

« Azael je… » Je me rends compte que je suis à nouveau en train de parler à voix haute. Je me concentre à nouveau et je communique par l’esprit. « Je ne vais pas repartir et surtout, je ne veux pas repartir. J’ai simplement eu un moment de faiblesse. J’suis vraiment navrée si mon départ a pu vous faire souffrir toi et Emma. Ce n’était pas mon intention, loin de là. »

Ce que je peux me promettre à ce moment précis. C'est de redorer cette confiance qu'elle avait en moi et qui a sans doute dû s'effriter avec le temps. Je me gratte l'arrière de la tête. Comme un tic montrant un certain gène face à mon départ. Selon Azael, il suffit de parler du passé pour le moment. Elle demande de mes nouvelles, histoire presque de balayer ce léger moment de gène qui était en train de s'installer entre nous. C'est mon lot quotidien je dirais. Donner des nouvelles à ceux qui n'en avaient pas. Ce n'est pas que ça me dérange, au contraire, je dois donner le maximum d'explications que je peux. Cependant, ça m'oblige à reparler de mon absence et de mon abandon de post. Je lui souris à nouveau en tentant de faire bonne figure. Elle qui a eu de fortes incompréhensions sans doute sur mon départ ou en tout cas une surprise face à cette nouvelle. Elle mérite bien que je lui décrive la nature de mon voyage dans l'humanitaire.

« Je vais… Mieux je dirais. Si tu veux tout savoir j’étais partie au Kenya dans une association d’aide humanitaire durant mon absence. Du coup je me sens un peu plus en paix avec moi-même et avec le monde qui m’entoure. »

Après la mort de Shane, j'étais totalement déboussolé. J'avais pris cette mort comme une faute professionnelle et personnelle. Désormais, je me sens un peu plus légère vis-à-vis de tout ça, même s'il y a toujours des cicatrices ouvertes. La discussion avec Raven, Jean et le professeur Xavier en octobre a sans doute aidé dans tout cet apaisement.

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Lui expliquer mon voyage à l'étranger me faisait un certain bien. Non seulement par rapport à moi, mais également par rapport à elle. Il ne fallait pas qu'elle pense que j'avais broyé du noir pendant tous ces mois. Elle m'explique qu'elle n'a pas eu une vie facile et Emma non plus, nous n'avions jamais eu l'occasion d'en parler vraiment. Par pudeur en premier lieu. Ce qui était personnel devait rester dans le cadre du personnel. Cependant, le fait qu'elles ont vécu des choses si désagréables ont fait en sorte qu'Azael pouvait comprendre ma détresse à ce moment-là. Les gens de cet institut étaient compréhensifs. Même lorsqu'ils n'étaient pas d'accord avec mes choix, ce qui était le cas de Raven par exemple, ils savaient me pardonner et passer à autre chose. C'est une qualité que j'admirais chez eux. D'un geste de tendresse, elle prend ma main pour calmer mes doutes et mes angoisses. Je
lui souriais à nouveau.

« Merci de toujours me comprendre et d’être toujours aussi attentionnée. »

Au final elle était contente pour moi, de mon voyage et de ce bol d’air que j’ai pris. Elle espère que cela ira de mieux en mieux. Je l’espère également. Je vais tout faire pour en tout cas. Dépasser ce chagrin et aller de l’avant. Je l’ai promis au professeur Xavier et je compte tenir cette promesse. C’est alors à son tour d’être hésitante sur un sujet. Même si je ne suis pas télépathe, j’arrive à le percevoir je ne sais pas trop comment… Le but de cette visite est bien sûr d’ordre médicale, mais j’ai cet étrange sentiment qu’elle souhaite me demander quelque chose, une faveur particulière ? En effet, elle a besoin de moi et c’est au sujet de Emma. Hein ? Est-ce que sa fille va bien ? Cela fait émerger en moi des questions et je dois l’avouer un soupçon d’inquiétude. D’aussi loin que je me souvienne, la manipulatrice de foudre était plutôt timide dans mes cours de géographie. Après, je peux sans doute me tromper. Dans tous les cas, j’essaie d’en savoir un peu plus.

« Bien entendu, tu sais que tu peux tout me demander voyons ! »

Je tente bien de faire passer cela dans une pointe d'humour, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'observer l'infirmière plutôt préoccupé par rapport à son enfant. Est-ce que quelque chose de grave serait arrivé ? Rhaa, stop ! Si je commence à me faire du sang d'encre pour tout et n'importe quoi sans écouter ce qu'Azael veut me dire je ne m'en sortirais pas. J'ose simplement espérer qu'il n'y a pas un malaise chez la jeune adulte. Moi qui la voyais plutôt timide sans vraiment avoir pu dialoguer plus en profondeur avec elle me pose une certaine réflexion. Qui plus est, la mère semble bien occupée par son travail et par son emploi du temps qui semble assez chargé tout de même. Il y avait des moments où je ne la voyais même pas dans l'enceinte du manoir. J'espère simplement qu'elle a l'occasion de passer du temps avec sa fille et que son quotidien ne l'empêche pas d'avoir ses moments de bonheur qu'elle mérite. Elle et Emma d'ailleurs.

« De l’aide pour Emma tu me dis ? J’espères qu’elle n’a pas d’ennuis... »

Le but était de faire une visite médicale. Néanmoins, rien ne m’empêche de prendre du temps pour venir en aide à une amie. C’est le moins que je puisse faire pour elle. S’il y a quoique ce soit que je puisse faire alors ce sera avec grand plaisir. Je continue d’écouter attentivement la télépathe en attendant de savoir quel est le cœur du problème.

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Je prenais le temps d'écouter attentivement les inquiétudes de l'infirmière. Je savais déjà qu'Emma était capable de manipuler la foudre tout comme moi. Néanmoins, je n'avais jamais véritablement entendu parler du contrecoup de sa mutation, son revers de la médaille. Je fronçais les sourcils d'interrogation lorsque Azael me dévoila les souffrances de sa fille. L'utilisation de son pouvoir semble avoir un impact clair sur son corps et cela rend d'autant plus dangereux l'utilisation de la foudre pour elle, mais également pour son environnement autour. C'est la première fois que j'entends parler d'un phénomène comme celui-ci. Selon mes connaissances, le corps d'un utilisateur d'énergie mutant ne devrait pas être affecté par ses propres pouvoirs. Les cellules devraient être suffisamment résistantes pour pouvoir protéger de l'impact. Non… Mon savoir est limité sur ce sujet. Je n'ai pas le cerveau de Hank ni même les études du professeur Xavier à ce sujet.

« Oh… Je vois. »

Mais qu'est-ce que je raconte ? Je n'y vois rien du tout ! Là tout de suite je ne serais incapable d'apporter la moindre solution. La figure de Lichtenberg… J'ai déjà vu cela dans mes études météorologiques et notamment sur les éclairs, dans des bouquins notamment. Cela se manifeste par des symboles semblables à une branche et divers traits se reliant les uns avec les autres. Cela s'appelle d'ailleurs l'arborescence électrique. De ce que je m'en souviens c'est causé par la répartition des mouvements des charges dans l'espace. L'impact de l'ionisation électrique peut se produire sur pas mal de matière. Le bois, la terre et sur le corps. Je ne me souviens plus si les cicatrices sont réversibles ou non, je sais simplement que cela laisse une vilaine trace. Je ne savais pas qu'Emma en possédait sur son propre corps et encore moins à cause de ses propres capacités. J'aimerais vraiment l'aider. De tout mon cœur. Mais, le problème est que…

« Si je pouvais lui apporter quoique ce soit je t'assure que je le ferais. » Je prends une pause mentale pour prendre le temps de réfléchir. « Le problème c'est que j'ai enseigné également à Shane… Regarde où ça l'a mené. Je ne sais pas si je pourrais lui apporter l'aide qu'elle aurait tant besoin. »

C'est presque inconscient chez moi, mais j'en reviens toujours à la même chose. Est-ce que je serais capable de tirer la jeune Emma vers le haut ? Le fait qu'elle possède en partie les mêmes pouvoirs que mon défunt élève me perturbe. C'est presque comme si j'avais un sentiment de déjà-vu. En même temps je ne peux pas la laisser sans rien et sans tenter quoique ce soit… Il faudrait que je puisse réfléchir à la question encore un peu et il faudrait à l'occasion avoir un professeur de maniement des pouvoirs au sein de l'institut Xavier. Malheureusement, la situation au sujet de la jeune Ranevskaia demande de la réactivité et je ne peux pas me contenter de botter en touche. Il s'agissait là d'une simple visite médicale pourtant. Ce fichu complexe d'infériorité… Cette fichue barrière que je me mets moi-même. Je voudrais accélérer les choses pour arriver à m'en défaire… Dans tous les cas, il faudrait que j'en sache un peu plus. Il faut que je lui pose quelques questions avant d'envisager quoique ce soit.

« Tu saurais me dire quand est-ce qu'elle a utilisé son pouvoir de foudre pour la dernière fois ? Est-ce que les conséquences ont été graves ? »

Je dois prendre la température et être attentive aux informations qu’elle va me donner. La moindre erreur d’apprentissage pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour Emma. Qui plus est, il faut que je prenne la décision d’accepter d’accompagner Emma ou non. Fichu dilemme que le mien.

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Le cas de Emma est complexe pour moi. C'est clair et net… En même temps, je me sentirais horriblement mal de laisser Azael et sa fille dans un mal être constant. Ses explications sont hésitantes. Elle m'affirme tout d'abord qu'elle ne sait, ou en tout cas, qu'elle ne se rappelle pas de la dernière fois ou sa fille a utilisé ses pouvoirs. De ce que je comprends, cela varie au niveau de la puissance. Plus c'est fort, plus la douleur est présente. Est-ce qu'Emma sait gérer la quantité suffisante de ses pouvoirs ou est-ce que cela dépend de son émotivité ? Je viens placer mon pouce et mon index vers mon menton en essayant de comprendre tout ce qu'il y a à savoir. La pauvre infirmière semble limitée dans les connaissances qu'elle a au niveau de sa fille. Le mieux serait d'aller voir la principale intéressée pour en savoir un petit peu plus. Bon… Lorsqu'il faut y aller, il faut y aller. Ma réponse devrait satisfaire mon amie télépathe.

« J'irais la voir… Je verrais ce que je peux faire avec elle. »

Je venais d'accepter sa demande. Comme j'avais accepté d'enseigner à Earwen. Cela devrait soulager Azael de savoir sa fille entre les mains d'une personne de confiance. Cependant, j'espère pouvoir faire quelque chose de concret… Apaiser sa douleur et la cicatrisation de son corps devrait être l'étape ultime des enseignements que je vais lui transmettre. Malheureusement, je n'y vois pas encore très clair sur la situation. Il faudrait sans doute que j'arrive à préparer quelque chose… Non. J'ai toujours été douée pour agir avec instinct sur ce genre d'enseignement en tout cas. Je me demande si sa mère lui a appris deux ou trois trucs sur le contrôle de ses pouvoirs ou si la compagne de Azael a déjà entraîné la jeune Emma. Dans tous les cas, je vais essayer de faire en sorte que ses facultés ne soient plus une corvée à utiliser. Enfin, ça se serait l'idéal. Je ne suis pas sûr de pouvoir l'aider à cent pour cent et ça il faudra que l'infirmière puisse s'y résoudre.

« En revanche, je ne te garantis rien. Il faudra sans doute t’attendre à ce que le chemin soit long pour Emma. »

Moi qui pensais que les cours particuliers avec Earwen étaient difficiles à mettre en place… Me voici avec un challenge plutôt relevé encore une fois. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir et après réflexion, pas simplement parce que c'est la fille d'Azael, mais également parce que cette enfant risque d'être perdue dans des pouvoirs qu'elle ne maîtrise pas. Il faudrait que j'arrête de simplement penser qu'à mes proches et simplement envers mon petit centre d'intérêt. Il doit y avoir des mutants qui ont besoin d'aide et pas que… Venir en aide aux autres est tout aussi important que de venir en aide aux siens. Avant cela, je n'arrivais pas bien à me le mettre dans le crâne… Les humains me repoussaient et par instinct je les repoussais en retour. Cependant, depuis mon exile au Kenya et ma reprise au sein de l'institut, cela m'a permis d'avoir un autre point de vue sur le monde. C'est comme si… Si l'idéal du professeur Xavier faisait son petit bonhomme de chemin dans mon âme. Une paix durable entre tous. Pour cela il faudrait que chacun puisse avoir la maîtrise de ses actes et de ses facultés et c'est en cela que je dois venir en aide à la jeune électro kinésiste.

« Tout ce que je peux te promettre. C'est que je ferais tout ce qui est possible pour alléger le fardeau de ta fille. Tu as ma parole là-dessus. »

Je ne voulais pas que ce soit une parole en l’air. C’est vrai. Même si je ne suis pas sûr de moi sur ce coup, je mettrais tous les moyens à disposition pour dépasser mes doutes et venir en aide à la jeune Ranevskaia. Je me le suis dit plus de mille et une fois. Ce n’est plus le temps de douter. Il est temps d’avancer.

Codage par Libella sur Graphiorum