Spy in disguise

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Ft.  @Helmut Zemo

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu de mission personnelle. Je ne voulais pas perdre la main et j'avais beaucoup entendu parler de Bucky Barnes, super-soldat de son état. Cele m'intriquait au plus haut point à sachant que Steve Rogers, alias Captain America, avait lui aussi été transformé grâce à un sérum. Mais personne n'avait entendu parler de ce sérum depuis.

J'avais fait pas mal de recherche et pris contact avec des informateurs qui travaillaient avec Hydra. Je payais bien, donc les informations étaient de qualités, et tout le monde savait que lady Omega pouvait tuer si les informations s'avéraient douteuses ou infondées. Mais cette fois, les informations étaient sûres.

On m'avait raconté l'histoire de Bucky, que son ami d'enfance voulait sauver des griffes d'Hydra, qui avait été transformé par les russes en super-soldat docile et obéissant grâce à un conditionnement depuis inexistant grâce au séjour qu'il avait passé au Wakanda. Mais je ne désespérais pas mettre la main sur le sérum ou le moyen de le reproduire. Il ne pouvait pas avoir complètement disparu. Il devait bien y avoir des traces, des écrits, des expériences, que sais-je ? Mais je voulais mettre la main dessus.

Il fallait commencé quelque part. Alors je me disais que le baron Zemo serait un bon début. Il avait pu atteindre Bucky Barnes et l'utiliser pour ses propres dessins. Je devait donc essayer de le retrouver. J'avais donc fait de nombreuses recherches. Il n'était pas facile de le trouver. Il ne souhaitait d'ailleurs pas l'être. Mais j'avais des photos, je savais qu'il avait un majordome, des gens travaillant pour lui. Ce Sokovien ne pourrait pas m'échapper bien longtemps.

Le hasard allait m'être favorable...


Il faisait particulièrement froid ce matin. Mais j'allais faire mon jogging comme chaque matin. Je garais donc ma voiture près du parc et je prenais mes écouteurs et mes clés de voiture pour commencer à courir. J'avais une tenue lycra doublée en polaire pour me protéger du froid limite polaire, un bonnet et des gants et c'était parti.

Au bout de peut-être une heure, je faisais une petite pause pour boire. J'allais au kiosque pour prendre une boisson vitaminée. Et je fut surprise de voir une silhouette familière. Je ne disais rien mais le regardais de loin, m'étant éloignée pour ne pas être repérée. Quelle surprise de tomber par hasard sur Oeznik, le majordome de Zemo. Quelle heureux hasard !

Un sourire en coin, je ne cachais pas mon contentement. J'avais sans le vouloir mis la main sur celui que je cherchais indirectement. Il semblait être friand de café. Mais peut-être n'était-ce pas pour lui. Je ne devais pas le quitter, mais il me fallait un vêtement plus chaud pour le surveiller. Cela tombait bien, ma voiture était garée à deux pas. Je récupérais mon manteau et je verrouillais en revenant prendre une boisson chaude, toujours avec Oeznik en ligne de mire. Je restais à bonne distance. Je marchais lentement ou me posais sur un banc. Je ne lâchais pas le vieil homme du regard en espérant que son maître se  montre.

Malice

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Ft.  @Helmut Zemo

Les pas du vieil homme faisaient crisser la neige, ce qui le fit ralentir. Il ne voulait pas glisser, ce serait idiot de tomber alors qu'il avait le temps de rejoindre son maitre. Au moment où l'évènement s'est produit, Oeznik, venait d'acheter un café bouillant. Il savait que cet amer breuvage était mon petit pêché mignon et il ne manquait pas de soit m'en préparer, soit en acheter dés que l'occasion se présentait. Il restait le plus discret possible, allant jusqu'à parfois se déguiser pour passer inaperçu, or, aujourd'hui, il n'avait pas mis de perruque ou de fausse barbe, mais juste une chemise à carreaux et des bottes de pluie, avec un vieux manteau et un béret.

Il avait remarqué cette jeune femme, qui marchait derrière lui. Habitué à devoir faire attention, le vieil homme se montrait plus attentif, plus prudent, plus observateur. Il regardait chaque visage qu'il croisait, essayant de remarquer un détail qui pourrait confondre un éventuel membre du SHIELD ou un de mes ennemis. La jeune femme n'avait rien de particulier, si ce n'est un style vestimentaire assez remarquable, voilà pourquoi il la gardait à l'oeil. Au bout d'un moment, il s'était arrêté et avait pris son téléphone. Il m'appela, me disant simplement en Sokovien : Je vous ai pris votre thé. C'était notre code. Comme je ne bois jamais de thé, ce serait alors le signe qu'Oeznik a un problème. Je lui ai répondu que j'avais compris et j'avais pris la route pour le rejoindre.

Au bout d'un moment, dissimulé dans l'ombre d'une ruelle, j'attends de l'avoir dans mon champs de vision. Je remarque la fille. Elle ne parait pas dangereuse, pas plus que cela, mais je me méfie des apparences. Je fais volontairement sonner le téléphone de mon majordome et raccroche dans la foulée afin de lui signaler ma présence. Si Oeznik est en danger, j'interviendrais. Il se retourna alors, rassuré mais attentif, appelant la jeune femme derrière lui : Mademoiselle, auriez vous l'heure s'il vous plait ? Je crains que mon téléphone ne soit déréglé.... En feignant d'être un papy sénile, Oeznik me permets d'étudier la jeune femme à distance, jugeant ainsi la nécessité d'intervenir ou non.

Malice

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@"Dina Rainston " &  @Helmut Zemo

Il faisait froid, je frottais mes mains l'uns contre l'autre, malgré mes gants, j'avais froid. Je ne voulais pas rester statique trop longtemps, mais je ne voulais pas manquer une occasion de croiser celui que cherchais. Les informations qu'ils détenaient sûrement et qui pouvaient m'aider étaient ma seule vraie motivation. Alors je restais un certain temps à scruter, proche du vieil homme qui servait le maître que je souhaitais ardemment rencontrer.

Je pensais être aussi invisible que possible, mais on ne pouvais jamais être sûre de rien. Pourtant, j'avais toujours le vieil homme à quelques pas, et je guettais l'arrivée peut-être imminente de ma proie réelle.

Je suis à quelques pas, avec une boisson chaude qui refroidit vite à mes côtes. Je reprend le gobelet en main pour me réchauffer. Et je scrute la scène. Un téléphone qui sonne, mais pas de réponse. La scène me semble un peu douteuse, mais bon, je me dit que c'est peut-être ma méfiance maladive qui me joue des tours. Et il se tourne pour demander l'heure. Je connais le vieillard, il est tout sauf sénile. Je dois comprendre que son maître n'est pas loin et qu'ils s'envoient des codes dissimulés par le biais du portable. Je commence soudain à avoir un peu peur de n'avoir pas été assez invisible que ça. Alors me vient une idée...

Je m'approche lentement de là ou se trouve le vieux majordome. Je fais mine de me prendre le pied dans le sol, un caillou, une souche, que sais-je, mais je renverse le gobelet presque vide de mon café à peine tiède sur lui. La manœuvre ne passera pas inaperçue si je pense que le maître surveille de loin la scène. Cela le forcera peut-être à se montrer. Mais je dois faire attention, il sera sûrement armé et risque de me prendre en otage. Cela en vaut-il la peine, peut-être bien que oui, surtout que je suis à même de le désarmer, mais cela peut me permettre de lui parler.

- Je suis vraiment navrée. Laissez moi...

Je sors à la hâte un paquet de mouchoir en papier de ma poche et me met à éponger le reste de café sur la veste en trench épais du vieil homme. Jetant un œil furtif pour voir du mouvement suspect. Ce n'est pas bien prudent, je dévoile à peine ma ruse. Mais c'est nécessaire si je veux faire sortir Zemo de sa cachette parce que je pense qu'il nous observe.

- Je suis terriblement maladroite. Veuillez m'excuser.

Le vieil homme ne montre pas de mépris, juste de la surprise. Mais je sens que le geste fera réagir celui que je traque réellement. Je souhaite maintenant qu'il se montre.

Malice

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Ft.  @Helmut Zemo

Ce n'est pas bon.

Où la femme sait qui est Oeznik, ou vraiment elle est maladroite. Qui peut arriver à chuter et renverser du café sur un vieillard quand le trottoir est aussi large qu'un camion benne ? Elle aurait pu au moins faire en sorte de l'esquiver mais non, comme par hasard, elle vient renverser son café sur la tenue de mon majordome. Cela rends les choses d'autant plus bizarre. Elle le suit et maintenant ça ? Je ne suis pas serein, je ne suis pas rassuré. J'ai beau être en cavale, Oeznik est comme un père pour moi. Même s'il est à mon service il est hors de question que je le laisse dans cette situation potentiellement dangereuse. Qui sait ce que cette femme lui veut.

Elle veut peut être que je me montre. Très bien. Je fais vibrer le téléphone de mon majordome. C'est un signal pour lui dire de s'éloigner de quelques pas. Il resta stoïque et répondit à la jeune femme : C'est à moi de m'excuser. Je... Il recula de quelques pas et se plaça pile au coin d'une ruelle. Cela me laisse le champs libre. Je prends volontairement le sens inverse, et, après un détour que j'effectue au pas de course, je parviens à me glisser dans la fameuse ruelle où se trouve Oeznik. Il est en train de discuter avec la jeune fille, jouant à merveille le rôle du papy perdu qui est bien heureux d'avoir une discussion. Je ne me trouve qu'à quelques pas de lui, dissimulé par le coin de la ruelle. Seul Oeznik peut me voir. Il ne me trahit pas, gardant son regard sur la jeune fille quand soudain, il dit avec un sourire, changeant carrément de sujet : Mais peut être souhaitez vous le rencontrer Lui ?

A ses mots, je jaillis, attrape la fille par le bras et l'entraine d'un mouvement vif dans la ruelle. Je la plaque au mur et place le canon de mon arme sous son menton. Le regard aussi froid qu'un iceberg, je lui souffle : Fini les plaisanteries. Qu'est ce que vous voulez ? Oeznik se plaça de manière à cacher la fille, afin que notre discussion paraisse tout à fait normale. Je lui demande, en sokovien : Ca va ? Il hocha la tête et je reprends, en anglais, pour la fille : Vous croyez que nous n'avons pas remarqué votre petit manège ? Suivre un vieillard comme vous l'avez fait relève d'un amateurisme flagrant. Répondez maintenant, où je n'hésiterais pas à tirer.

Malice

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@"Dina Rainston " &  @Helmut Zemo

Je n'étais pas une as de l'espionnage, mais je savais rester discrète. Les conditions n'étaient pas vraiment non plus réunis pour faire une bonne filature. J'étais tombée plus ou moins par hasard sur le majordome et je ne devais pas laisser passer cette occasion. Je ne voulais pas nécessairement être discrète trop non plus pour attirer celui que cherchait en réalité. Je me doutais qu'il allait montrer le bout de son nez à un moment donné. Je voulais qu'il sorte de son trou. Je le savais difficile à atteindre, mais je voulais le rencontrer plus que tout depuis longtemps. J'avais enfin une occasion et je ne devais pas la manquer.

Je ne l'attendais pas qu'il soit déjà dans les parages. Il ne lui fallait pas donc pas longtemps pour qu'il sorte de son trou pour venir en découdre. Le pseudo piège avait donc fonctionné. Et lorsqu'il agrippait mon bras pour m'éloigner, demandant surement à son majordome si tout allait comme il voulait, je comprenais qu'il l'espionnait, qu'il avait donc un œil sur lui, de loin.

Dans la ruelle proche, il ma plaquait contre le mur, un pistolet à la main braqué sous mon menton. Et il me demandait bien évidemment des comptes. Le regard froid, le souffle court, les yeux droits dans les miens, dans un souffle, il me demandes quelles sont mes intentions. Et je réponds avec un sourire en coin.

- Je devais me douter que vous seriez dans les envirions. Je ne vous veux aucun mal. Je pourrais aisément me défaire de votre emprise, même armé, je n'ai pas peur de vous. Je n'ai même pas peur de mourir. Alors que diriez vous d'ne parler. Je suis sûre que vous vous posez des questions et que vous ne m'éliminerez pas avant de savoir.

L'homme, l'être humain était ainsi fait, si prévisible qu'il était facile de deviner. J'aurais pu me tromper, mais mon expérience me disait le contraire. Je faisais toujours confiance à mon instinct qui ne me trompais que rarement. Nous allions sûrement bouger dans un environnement qu'il pouvait contrôler. Normal ! Je le laissais faire.

- Vous n'avez pas besoin de me menacer. Je vous suivrais où vous le souhaitez et je répondrais à vos questions.

Je n'allais pas lui faire de confidences tout de suite sur mes réelles intentions. Je voulais le laisser contrôler la situation et voir ce qu'il pourrait faire avant d'agir. Il nous fallait d'abord faire connaissance avant d'aller plus loin dans la discussion.

Malice

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Ft.  @Helmut Zemo

La femme ne se laisse visiblement pas intimider.

Loin de là. Elle se permets même de me sourire. Je fronce les sourcils et hésite à m'en aller, à la laisser ici et à retourner chez moi avec Oeznik. Elle veut me voir ? Je ne ferais même pas l'honneur de répondre à ses questions si elle ne me témoigne pas plus de respect. Je suis Baron, bon sang, pas un simple pleutre qui l'accoste comme ça. Je reste sérieux, attendant d'entendre ses explications, de voir sa réaction même si, pour le moment, la situation ne me plait pas. Et la suite ne fut pas mieux. Elle se vanta de ne pas avoir peur de moi, de pouvoir se défaire de mon emprise dés qu'elle le voulait, que la mort ne l'effrayait pas. Elle osa même prétendre que je ne la tuerais pas avant de savoir ce qu'elle me voulait. Je fronce les sourcils.

Elle me dit que je n'avais pas besoin de la menacer, qu'elle me suivrait où j'irais. Je réponds, sur un ton froid : Ce n'est pas votre arrogance qui vous sauvera, sachez le. Soit, je ne vous tuerais pas, mais pas parce que je respecte vos capacités, loin de là, mais parce que vous ne m'êtes d'aucun intérêt. Restez loin de moi, de mon majordome, et tout ira bien. Je range mon arme et me détourne d'elle. Je commence à marcher et, tout en m'éloignant, je lui dis : Je me fiche de ce que vous avez à me dire, mais, si vous tenez tant à me parlez, prouvez d'abord votre valeur. Sachez que vous êtes déjà très mal partie, mais je sais être magnanime. Je souris et agite la main avant de commencer à m'éloigner. A voir ce qu'elle me prévoie. Oeznik hésita un instant et emboita le pas.

Je suis tout de même un peu curieux, je dois l'avouer, car si elle a réussi à m'attirer ici en suivant Oeznik, c'est qu'elle doit avoir une sacrée volonté. Je me demande cependant ce qu'elle me veut. Est elle une criminelle, une membre des forces de l'ordre ? Je le verrais bien. Au pire des cas, je sais comment disparaitre, je suis confiant, je ne vais pas me laisser attraper comme ça. Je lâche un soupir. Allez savoir pourquoi, mais son tempérament me fait penser à celui de ma chère compagne. Azilys... Je vais aller la voir tiens, sans doute ce soir, ou demain, elle me manque.

Malice

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@"Dina Rainston " &  @Helmut Zemo

Piqué au vif, il ne me témoigne pas beaucoup d'intérêt, mais je sais que sa curiosité n'est pas absente. Il souhaite partir, soit, mais il ne m'a pas encore écouté. Je serais d'un un intérêt quelconque ? Je ne le pense pas. Il ne me connais pas. Il ne sait donc pas qui je suis. Une des rares personnes qui ne connaisse pas mes talents. Ce n'est pas grave, il ne tiens qu'à moi de lui parler un peu de moi. Même si je n'aime pas le faire. Mais face au Baron Zemo, il faut apparemment jouer cartes sur table, alors allons-y.

- Je suis certaine que vous avez déjà entendu parlé de Lady Omega...

J'allais tout de suite voir si elle piquerait un peu plus sa curiosité. Je n'allais pas lui dire tout de suite que j'étais celle-ci. Je voulais vraiment attiré sa curiosité un peu plus jusqu'à obtenir la faveur attendue. Une conversation. J'étais persuadée que nous avions des intérêts communs. Je recherchais un moyen de pression, un moyen de vraiment jouer avec le SHIELD ou encore les Avengers le jour venu.

- Il y a quelques années de cela, vous rêviez de voir les Avengers couler, je me trompe. Cela vous a valu un petit séjour tout frais payés par l'état il me semble.

Ce n'était pas très intelligent de joué avec son orgueil, mais utile. Le temps où il souhaitait voir la fin des Avengers était révolu, mais il n'aimait pas le SHIELD pour autant. Et même si celui-ci le cherchait encore, ils avaient des plus gros poissons à ferrer s'ils le laissaient tranquille. Un ennemi de l'état comme il avait pu l'être ne devait pas toujours avoir l'esprit tranquille. Mais l'homme était intelligent, et savait se jouer de ses adversaires. Je le savais aussi.

Je l'amenais doucement à vouloir vraiment savoir ce que je voulais. Il allait vouloir savoir comment je connaissais Lady Omega... ou peut-être pas. Mais je pouvais peut-être lui offrir quelque chose qu'il souhaitait en échange. Je marchais donc pas à pas dans cette direction en essayant de retenir son intérêt.

Malice

spy in disguise

Ft.  @Helmut Zemo

Ma petite méthode a visiblement fonctionné. Feignant le désintérêt (même si celui ci était vraiment pensé) la jeune femme finit enfin par me dévoiler une information quelque peu intéressante. Je m'arrête, lui tournant toujours le dos. Oeznik me lança un regard en coin et hocha la tête. Lui aussi avait pensé à la même chose. Le nom de Lady Omega ne m'étais pas inconnu, bien évidemment, mais je n'y avais pas prêté une grande attention. Je l'avais cependant noté, dans un coin de ma tête, sachant pertinemment que cela allait me servir un jour. Et voilà que ce fameux jour arrivait, seulement avec le détail près que ce n'était pas moi qui venait à Lady Omega, mais elle qui venait à moi. Ce n'est pas plus mal, cela m'évite des efforts de recherche inutiles. Je tourne la tête vers elle, sans un mot. Elle pourrait m'être utile, seulement, je dois connaitre ses motivations. Pourquoi cherche t'elle à me rencontrer ? Pourquoi tant d'acharnement pour retrouver un homme recherché par toutes les autorités du pays et du monde ?

Elle me rappela ensuite mes actions d'il y a plus de neuf ans. Je fronce les sourcils. Voilà qui est peu judicieux. Me piquer au vif en évoquant mon échec ne l'aidera pas à attirer mes faveurs. Tout le monde savait que le Baron Zemo avait été arrêté et enfermé pour avoir fait exploser les nations unies et pour avoir notamment tué le Roi du Wakanda. Ce n'était donc pas un secret pour personne et je ne comprenais pas tellement pourquoi elle évoquait cela. Je mis cela sur le fait qu'elle voulait attirer mon attention, qu'elle voulait en venir au fait de ce qu'elle me voulait plus tard, que c'était une sorte d'introduction. Bon sang, Helmut, à vouloir lui chercher des excuses voilà que tu rentres dans son jeu. Je lâche un soupir. Oeznik, elle, m'aida à prendre une décision. Il dit : Ne restons pas là. Allons dans un endroit plus sur. J'hoche la tête et dis à la jeune femme : Venez. Nous connaissons un endroit où nous serons à l'abri des regards et des écoutes. Vous vous expliquerez une fois là bas. Je vous préviens cependant. Un faux pas et vous n'aurez de moi qu'une balle entre les deux yeux.

Je l'invite à me suivre et Oeznik nous mena quelques ruelles plus loin, dans une sorte de cave où j'entrepose du matériel comme des bidons d'essence, des munitions et surtout quelques dossiers sur la pègre de cette ville. Oeznik déplia des chaises de camping et nous nous assîmes. Je dis ensuite : Vous avez intérêt à être convaincante. Vous n'avez jusque là pas marqué beaucoup de points, sachez le.

Malice

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@"Dina Rainston " &  @Helmut Zemo

Le moins que je puisse était que j'avais piqué sa curiosité. Même si j'avais ajouté le fait qu'il avait échoué mais pas complètement dans son exercice. Il avait tout de même débarrasser d'un danger certains avec certains super soldats qui auraient pu faire beaucoup de mal. L'info m'était parvenu, court circuité par certaines sources.

Il n'était pas de bon ton d'en dire davantage aux yeux et aux oreilles de tous. Un endroit plus calme et contrôlé était plus adapté en effet. Je le sentais agacé, piqué, mais c'était évidemment pour le titiller un peu. J'étais à même de me défendre. Mais je ne souhaitais pas en venir jusque là évidemment. Mais la ruse avait eu son effet et je les suivais dans un endroit plus à l'écart, plus sombre aussi, et encombré.

Nous en venions au vif du sujet. J'avais raison, il n'avait pas vraiment le rappel à son échec.

- Vous n'avez complètement échoué dans votre tâche il me semble. Des super soldats ont été éliminé. Je regrette que vous n'ayez pas eu l'opportunité de terminer votre tâche. Et je suis sincère à ce sujet. Avec une alliée telle que moi, peut-être auriez vous eu plus de chance. Mais j'ai cru comprendre que vous préférez travailler seul. C'est peut-être votre problème.

C'était peut-être un peu prétentieux, mais c'était pourtant vrai. On ne demandait pas forcément de devenir amis, mais d'avoir des alliés qui pouvaient se montrer utiles. Mais le sujet des supersoldats allait pouvoir me permettre d'enchainer. Je marchais lentement, d'un côté et de l'autre, frottant mes mains engourdies par le froid. Et je commençais mon speech.

- Je sais que vous chercher à anéantir ce projet pour de bon. J'ai eu quelques informations. Elles pourraient vous être utiles.  Je cherche moi aussi à y gagner avec ce projet. Le sérum notamment. J'ai entendu dire que certaines personnes cherchaient à le reproduire. Et je sais que vous cherchez à le détruire pour de bon. Moi, je ne cherche que la formule.

Je pensais qu'on pouvait allier nos forces pour récupérer ce que nous souhaitions si les informations étaient vraies. Je souhaitais la formule et lui voulait à tout pris détruire ce sérum, enfin, je l'espérais. Peut-être avait-il abandonné cette idée finalement.

spy in disguise

Ft.  @Helmut Zemo

Nous voilà installé, en sécurité, nous pouvons parler tranquillement. Même si, je l'avoue, je n'aime pas vraiment la façon de procéder de cette jeune femme, je dois reconnaître que son audace et son ambition sont admirable. Elle est également courageuse, ou suicidaire, à voir ce que vous préférez, pour approcher le Baron Zemo seule, sans aucune défense. Je doute cependant qu'elle soit si désarmée que cela. Elle doit sûrement être une mutante, ou, à défaut, avoir quelqu'un qui la couvre depuis les hauteurs. Je lance un regard à Oeznik, lui aussi semble comprendre et secoue la tête. Il n'a remarqué personne, du moins, pas derrière ou devant nous. Rien n'empêche que la personne susceptible de protéger la femme soit cachée quelque part dans les bâtiments qui nous entourent.

Je rappelle à la femme qu'elle n'a marqué que tres peu de points et qu'elle allait devoir se montrer convaincante si elle voulait obtenir mon attention. Elle commença par me complimenter sur le fait que j'avais abattu les supers soldats qui étaient sagement cryogénisés. Elle regretta le fait que je n'ai pu terminer le travail et ajouta que c'était sûrement du au fait que j'étais seul. Oeznik hocha la tête. Il était d'accord avec elle. Il y a neuf ans, il est vrai que je n'ai même pas fait appel à lui, préférant le maintinir à l'écart par sécurité. Il m'en a voulu, mais c'est désormais du passé. Je rétorque donc : J'ai changé mes méthodes. Je ne travaille plus seul désormais. J'ai même une taupe au sein du Shield, il faut savoir évoluer avec son temps..' J'ai dis cela sur un ton mesquin avant de soupirer et de reprendre : Mais je reconnais qu'avoir été seul a sans doute été ma plus grave erreur dans cette affaire..

Elle évoqua donc ce qui l'intéressait. Le serum qui pouvait transformer un homme en super soldat. Je lève un sourcil, me penchant vers elle, intéressé. Je l'écoute attentivement. Je lui demande alors, prenant malgré tout conscience qu'elle avait bien ferré le poisson : Et que voulez vous faire avec la formule ? Je veux détruire le sérum, formule comprise. Cette abomination doit être éliminée de la surface de la terre. Et comment comptez vous m'aider à ce sujet ? J'ai déjà le moyen de retrouver les personnes créant ce sérum, en quoi pouvez vous alors m'être utile ? Comprenez que, si je ne gagne pas plus que ce que j'ai déjà dans cette affaire, vous me seriez inutile, et je n'aime pas les poids morts.

Malice