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 [Terminé] Un air de déjà-vu

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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyMar 25 Avr 2023 - 16:59



Un air de déjà-vu
22.10.24 AVEC @Lynda Mac Taggert


« Ohana » signifie « famille ». Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. » LILO & STITCH



Le nez plongé dans son dépliant, Jean s’empresse de traverser le long couloir qui conduit à la salle de conférence mais, en cette fin de matinée, les allées de l’université sont particulièrement bondées : les étudiants affamés se pressent en groupes vers le réfectoire et la sortie, faisant barrage à la petite rousse qui, décoiffée et maladroite, se cogne inévitablement à leurs épaules. Heureusement, personne ne semble véritablement y faire attention, bien trop obnubilés par l’estomac qui gronde famine…
D’ailleurs, avec tout ça, elle a oublié de déjeuner, elle. Ou plutôt, elle a volontairement oublié par manque de temps : elle avait cours jusqu’à maintenant et la conférence va durer environ deux heures donc elle ira manger après. Et si son ventre gargouille pendant la conférence ? Elle a tout prévu : elle a un paquet de biscuits (des cookies évidemment) et un jus de fruits au fond de son sac.

Ainsi parée, équipée, déterminée, elle se fraye tant bien que mal un chemin à travers l’université pour rejoindre la grande salle de conférence, devant laquelle d’éminentes figures élégamment habillées discutent. Ils sont tous habillés en tailleurs, costumes et talons aiguilles pour les dames, ce qui lui fait amèrement regretter son jean et son chemisier blanc, ainsi que ses baskets… Gênée de son accoutrement qui paraît « négligée » par rapport aux autres, elle baisse légèrement le menton et se faufile jusqu’à une rangée de chaises vers le milieu, prenant le dernier siège au fond de la rangée en faisant malencontreusement grincer les pieds de sa chaise ; maladroite, elle l’est, elle l’a toujours été et elle le sera toujours.

Attachant ses cheveux en un chignon brouillon — quitte à paraître négligée, autant le faire jusqu’au bout, balayant la salle du regard avant de plonger sa main dans son paquet de biscuits pour en dévorer un. Elle a déjà faim.
Replongeant son nez dans le dépliant pour suivre le programme, elle lance un regard à l’horloge pour noter que la conférence va commencer d’ici quelques minutes. Elle n’est pas sûre de tout comprendre de ce qui va être dit car elle n’est pas aussi scientifique que Charles — bien qu’elle se débrouille en ce domaine, mais elle est prête à prendre des notes sur le petit calepin qu’elle a apporté avec elle, et qui trône sur ses genoux pliés. Poursuivant sa lecture en dévorant un deuxième biscuit, elle ne voit pas la silhouette presque familière qui s’approche du siège à côté du sien…



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Dernière édition par Jean Grey le Ven 2 Juin 2023 - 21:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyDim 14 Mai 2023 - 21:16


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« On mesure l'union d'une famille à sa capacité à traverser ensemble les étapes difficiles. » - Clément Auray
22 octobre 2024, après-midi, amphithéâtre de l’université de Columbia
Assister à une conférence n’est pas un rendez-vous si anodin pour Lynda. Au contraire, dès lors que les thèmes abordés sont les sciences, la génétique humaine et/ou animale, les mutations ou bien encore les découvertes technologiques, la médecin n’est jamais bien loin. Outre le fait que ces thèmes la passionne, elle a à cœur de se tenir informer pour elle-même mais également pour ses pairs.  Une fois n’est donc pas coutume, elle se trouve alors à l’université – où se passe bon nombre de conférences sur le sujet. Prenant le temps d’aller saluer une professeure qui est une ancienne de son refuge, elle arrive à la limite du temps impartie pour s’installer dans la salle ou la conférence se prépare.

Les intervenants sont déjà là et même si elle ne les connait pas personnellement l’un d’eux a déjà été vu à plusieurs reprises par la mutante qui se rend souvent à ses conférences. Un sourire entendu est échangé avec que Lynda ne regarde l’assemblée d’ores et déjà installée pour trouver sa place. C’est alors qu’elle aperçoit un visage familier qui lui donne aussitôt un sourire aux lèvres. Non forcément surprise de la trouver là, elle est surtout ravie de constater que la fille de cœur de son compagnon s’intéresse également à ce genre de conférence.

Ouvrant sa veste de tailleur pour se sentir plus à son aise, Lynda commença alors à gravir les marches pour se rendre jusqu’au rang où était assise Jean. Ne voulant pas s’imposer, elle ne s’assis pas tout de suite et se contenta de s’éclaircir la voix pour s’annoncer à elle, un sourire chaleureux sur le visage avant de la saluer :

« Bonjour Jean… Je suis contente de voir un visage familier… Est-ce que… Est-ce que cela t’embête si je m’installe à côté de toi ? »

Lynda a alors un petit rire tendre en songeant à Jean et en faisant le parallèle avec sa propre fille :

« Tu as le droit de me dire non tu sais. Ma fille me dirait surement non. »

@Jean Grey
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyVen 2 Juin 2023 - 21:19



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22.10.24 AVEC @Lynda Mac Taggert


« Ohana » signifie « famille ». Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. » LILO & STITCH



Le nez plongé dans le dépliant relatant le programme de la conférence, une main plongée dans son paquet de biscuits qu’elle dévore petit bout par petit bout, comme pour ne pas éveiller les soupçons sur sa faim qui commence à se manifester par quelques gargouillements, Jean est presque dans un sous-marin opaque : les silhouettes qui passent devant elle, les voix qui commencent à produire un brouhaha de fond, elle n’y prête aucunement attention. Jusqu’à… « Bonjour Jean… Je suis contente de voir un visage familier… » Surprise d’entendre son prénom dans une voix qu’elle ne reconnaît pas, de prime, Jean lève le nez de son dépliant en finissant de croquer dans son biscuit au chocolat, sans véritablement réagir les premières secondes, le temps de remettre un nom et une identité sur ce visage qui, lui, est familier.

Lynda. La compagne de son père adoptif, qu’elle a aidé à sauver à la fin de l’été, et dont Soraya dit tant de bien. « Est-ce que… Est-ce que cela t’embête si je m’installe à côté de toi ? » Redressant soudainement ses épaules, signe chaleureux et ouvert, la rousse frotte avec énergie ses mains l’une contre l’autre pour en faire tomber les miettes, avant de la tendre machinalement vers Lynda, bien qu’elle se sente immédiatement bête et maladroite de ce geste irréfléchi : peut-être ont-elles dépassé le stade des froides politesses, maintenant que Jean connait le secret qui a hanté Lynda durant des années. « Euh… Oui ! » Se rendant compte que le message peut être mal interprété, et qu’elle est aussi maladroite dans ses gestes que dans ses paroles, elle reprend immédiatement en ouvrant grand les yeux : « Enfin, je veux dire, non ça ne me dérange pas. Oui, tu… Vous pouvez vous installer ici. Avec plaisir. » À ce stade, il faudrait peut-être arrêter de parler…

Mais sans trop savoir pourquoi, Jean a envie de lui plaire, de bien s’entendre avec celle qui fait le bonheur de son père : peut-être craint-elle d’être évincée de la vie de Charles si Lynda ne l’aime pas ? L’orpheline n’est jamais bien loin quand il s’agit des sentiments de Jean…

Rangeant à la hâte les quelques affaires qu’elle avait déballé, Jean lui adresse un sourire jovial tout en lui répondant, en espérant ne pas paraître trop empotée : « Jessy, c’est ça ? J’ai hâte de la rencontrer. Enfin, quand… Quand vous serez d’accord. » Pressant ses lèvres l’une contre l’autre, elle resserre machinalement ses doigts autour de son sac, un peu stressée : et si Lynda ne l’aimait pas ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyJeu 22 Juin 2023 - 22:16


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22 octobre 2024, après-midi, amphithéâtre de l’université de Columbia
Le sourire aux lèvres de la médecin est assez significatif de son humeur. Elle est agréablement surprise de voir Jean dans cet amphithéâtre et été d’autant plus ravie d’avoir un instant privilégié avec elle. Depuis que Jean et Charles l’avait sortie de ses cauchemars, les deux femmes n’avaient pas eu l’occasion de se parler. Lynda voyait déjà en Jean, une jeune femme même si elle faisait parfois le parallèle avec Jessy. Cependant, la mutante n’aurait, pour rien au monde, voulu mettre mal à l’aise la jeune étudiante. Aussi, elle attrapa sa main délicatement, le sourire toujours visé sur le visage. Elle hausse un sourcil devant l’hésitation de Jean mais l’instant fut bref car la demoiselle se reprit aussitôt pour se faire comprendre. Tout en s’asseyant à ses côtés, Lynda ne put s’empêcher de s’en vouloir de la mettre mal à l’aise. Son action d’aller à sa rencontre n’était pas du tout dans cette optique, bien au contraire. Elle y voyait une occasion de faire la connaissance d’une jeune femme extraordinaire :

« Merci, c’est très gentil de ta part. »

Lynda n’avait pas pris de quoi prendre des notes ou même de quoi enregistrer la conférence. Cela pouvait paraître comme une impression de nonchalance mais en réalité elle aimait simplement écouter les conférenciers pour se faire son avis avant de peut-être faire la demande d’un compte rendu écrit par la suite. C’est ainsi qu’elle avait toujours fonctionné puisque parfois, même si cela été rare, il lui arrivait tout de même de ne pas être en accord avec ce qui a été dit. Ce fut les paroles de Jean qui l’ôta de ses pensées pour que celle-ci tourne la tête dans sa direction :

« Oh oui, j’aimerais beaucoup. J’en ai déjà parlé à Jessy et elle a hâte également… Même si je crois qu’elle risque de faire passer un véritable interrogatoire à Charles … »

Prenant son téléphone rapidement pour le mettre en vibreur en prévision du début de la conférence elle ajouta cependant à Jean avec bienveillance :

« Tu sais, tu peux me tutoyer. L’on sera amené à se côtoyer toutes les deux et j’aimerais beaucoup que l’on apprenne à se connaître… Enfin si tu es d’accord ? »

Lynda reporta son regard sur Jean à la fin de sa phrase en espérant secrètement une réponse positive de la part de la fille adoptive de Charles. Cependant, avant même que celle-ci ne puisse répondre, Lynda ajouta quelques mots comme pour s’expliquer ou se justifier :

« Je ne suis pas là pour prendre la place de qui que ce soit, je ne me le permettrait jamais, seulement tu comptes pour Charles et cela me tient à cœur de faire ta connaissance et que l’on puisse s’entendre… Et puis… »

Elle prit une profonde inspiration pour avoir le courage de s’exprimer à cœur ouvert à Jean :

« Et puis, je me dois aussi de te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi quand j’étais dans le coma. Sans toi, je serais peut-être toujours coincée dans mes angoisses alors… Merci Jean. Je te dois beaucoup. »

Lynda avait pris soin de choisir ses mots étant donné que les deux femmes se trouvaient dans un lieu public mais elle avait besoin aussi de se libérer de ce qu’elle avait sur le cœur.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyMar 4 Juil 2023 - 21:20



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Pourquoi est-elle si stressée ? Elle a l’impression que la jeune femme, quoique réputée pour sa bienveillance et sa tendresse, est en train de se faire une idée précise et inaltérable de sa personne : ce n’est pas le moment de dire une bêtise, bien qu’elle sache trop maladroite pour l’éviter. Elle songe, à présent, à sa coiffure et à sa tenue : peut-être aurait-elle dû mieux soigner son apparence, pour donner une meilleure image de sa personne ? Est-ce qu’elle doit s’aventurer dans son esprit pour vérifier que Lynda ne la considère pas comme une pauvre idiote ? Non, non… Elle ne doit pas céder à cette idée.

La belle Lynda prend place à ses côtés, et Jean esquisse un sourire maladroit mais sincère en glissant ses deux mains auprès de sa longue chevelure rousse, comme pour les remettre correctement en place — non pas qu’ils étaient désordonnés, mais tout de même, sait-on jamais…

Puis, dans un élan toujours maladroit mais sincère et souriant, elle se met à parler pour lui signifier son envie de rencontrer Jessy, dont elle a seulement entendu parler : la brune accueille la nouvelle avec bonheur, ce qui rassure la plus jeune. Elle ne voudrait pas en faire trop, ni même précipiter les choses, puisqu’elle ignore à quel point Lynda veut s’impliquer… Non pas auprès de Charles, mais auprès d’elle : peut-être que la belle brune ne veut pas s’encombrer d’une enfant illégitime ?

Elles peuvent se tutoyer… Elle est aussi gentille que belle, songe-t-elle en lui adressant un sourire emplit de douceur, non pas intimidée mais soudainement touchée : elles seront amenées à se côtoyer. Ainsi, elle ne la considère peut-être pas totalement comme d’un détail superflu qu’on peut gommer. « Je suis d’accord, je te remercie. » Son sourire s’agrandît avant qu’elle ne remette de l’ordre dans ses affaires, faisant glisser son sac à ses pieds avant de redresser ses épaules, reprenant un peu de contenance sous l’attitude doucereuse de Lynda. Charles a choisi une femme aussi belle que brillante, ainsi que bienveillante.

La rousse reste cependant un peu surprise des paroles qui suivirent, parce que la place désormais occupée par Lynda avait été, jusqu’ici, vacante : de mémoire, la rousse ne parvenait pas à se souvenir d’une quelconque idylle dans la vie de son père. Les lèvres entrouvertes, Jean grossit légèrement ses yeux tout en secouant son menton, lui répondant alors d’une voix douce, qui se voulait rassurante : « Tu ne prends la place de personne, Lynda. Je suis très heureuse pour Charles, et pour toi. Je le ressens plus heureux depuis que tu es dans sa vie, et je trouve que tu as l’air d’une personne formidable. » En somme, ils s’étaient bien trouvés, les deux.

Son sourire s’attardant sur ses lèvres, elle retrouve un air plus sérieux et teinté de tristesse lorsque Lynda évoque son sauvetage, juste avant qu’elle-même ne retrouve le chemin de la conscience… C’est une période éprouvante que la rousse préférerait oublier, mais elle reçoit les mots de Lynda avec beaucoup de tendresse : pour preuve, elle se permet de déposer brièvement sa main sur la sienne en disant, sur le même ton : « Tu ne me dois rien. Je suis heureuse d’avoir pu t’aider… C’est la seule de bien que j’ai faite à cette période. » Pressant ses lèvres l’une contre l’autre, elle retire sa main pour la reposer sur son propre poignet en demandant, d’une voix hésitante, ne sachant pas tellement si la scientifique voudrait aborder un sujet aussi personnel et sensible avec elle : « Est-ce que… Est-ce que ça va mieux, depuis ? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyMar 18 Juil 2023 - 20:07


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22 octobre 2024, après-midi, amphithéâtre de l’université de Columbia
Être amené à se côtoyer, c’était une façon comme une autre de dire qu’elles faisaient désormais parties en quelques sortes de la même famille et Lynda ne voulait pas que Jean se sente mise de côté tout comme Jessy. Alors oui, se tutoyer était une évidence mais surtout une façon comme une autre pour la médecin de se sentir un peu plus proche et un peu plus à l’aise face à la fille de Charles. Si Jean n’était pas sa fille biologique c’était tout comme, et pout Charles, et pour Lynda.

Pour autant, Lynda tenait à rester totalement transparente avec la mutante. Déjà parce qu’elle était télépathe, comme Charles et qu’elle pourrait savoir facilement un fait qui n’était pas sincère mais d’autant plus qu’elle voulait vraiment créer cette notion de confiance. Les mots de Jean la touchaient alors profondément. Avoir l’air d’être une personne formidable était déjà beau et percevoir le bonheur de Charles et en être satisfaite c’était là une parfaite réponse.

« Merci Jean. Je n’aspire qu’à son bonheur et au tien par extension. »

L’instant du sauvetage fut alors évoqué et même si le sourire de Lynda disparut de ses lèvres, la gratitude était toujours omniprésente dans la conversation. Cependant les mots de Jean, teintés d’une pointe de triste, ne purent la laisser indifférente. Posant doucement une main sur la sienne par compassion, la mutante observa la jeune adulte avec bienveillance :

« Je suis certaine que non. Et même si cela été une période plus sombre pour toi, tu resplendis aujourd’hui alors ne conserve que le positif. »

Un fin sourire sur le visage malgré la suite de la question qui n’était pas des plus évidentes mais là encore, par pudeur mais également par protection, Lynda se voulait rassurante, comme elle l’avait été avec sa fille :

« Ce n’est pas facile tous les jours mais j’ai la chance d’être entourée et d’être aimée. Pour le reste, le temps fera son œuvre, comme il l’a toujours fait. »

Lynda se redressa alors que le conférencier commença à s’exprimer au micro pour signaler que l’audit allait bientôt commencer. Un dernier regard complice à Jean et Lynda se plongea dans la conférence en silence. Regardant de temps en temps la demoiselle à ses côtés pour observer ses réactions et attentions.

La première partie de la conférence se passa sans encombre et finalement lorsque la lumière se ralluma pour un interlude que 30 minutes, Lynda s’étira tout en entendant le grondement du ventre de Jean. Un sourire sur les lèvres elle s’exclama :

« Je crois que c'est un ventre très affamé… Tu veux que l’on sorte grignoter quelque chose ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyMar 24 Oct 2023 - 15:09



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Une bienveillance naturelle, sans fausseté ni exagération aucune, émanait de cette femme qui avait su conquérir le coeur de Charles ; assurément, Jean comprenait pourquoi. Cela ne faisait que quelques minutes qu’elles bavardaient mais, déjà, il lui semblait qu’ils étaient similaires sur quelques points, ayant le ton juste et sincère, mais aussi d’une grande douceur, ce qui ne pouvait que la conforter dans l’idée que Lynda était la personne parfaite pour son père. Quelques secondes, elle ne put s’empêcher de penser à Soraya, qui lui avait déjà parlé de Lynda… Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus eu de ses nouvelles, et espérait qu’elle allait bien.

Rappelée à la réalité par la voix de Lynda, la rousse lui adresse un sourire un peu nébuleux avant de lui répondre, d’une voix basse pour ne pas déranger les personnes autour d’elles, qui remplissaient les sièges en vue de la conférence imminente : « Je ne doute pas du fait que vous serez heureux, tous les deux. » Et vous le méritez, aurait-elle voulu ajouter, mais sans trop savoir pourquoi, elle avait songé que c’était peut-être déplacé. L’envie de bien faire était omni-présent, mais lui conférait une grande pression : et si elle commettait une maladresse, qu’est-ce que la compagne de Charles allait bien pouvoir penser d’elle ?

Lorsque le sauvetage de Lynda fut abordé, car première rencontre entre les deux femmes, Jean confia, à demi-mots, sa culpabilité encore vivace, qu’elle ne parvenait pas à effacer ; la compagne de Charles fit une nouvelle fois preuve d’une grande bienveillance à son égard, essayant d’éteindre le brasier tortueux qui ne cessait de gronder à l’intérieur de sa tête. Un doux sourire aux lèvres, elle avait hoché son menton de haut en bas en affirmant, sincère : « Je vais essayer, promis. » Soucieuse, mais également désireuse d’éviter de s’attarder sur ce sujet ô combien sensible, elle se permit de lui demander si elle se sentait mieux depuis ; dans la tourmente, elle avait été contrainte de revivre inlassablement un épisode ô combien tragique de sa vie, et Jean ne comprenait que trop bien les sentiments qui devaient perdurer. « Nous avons été toutes deux victimes de notre mémoire, finalement… » Souffle-t-elle en faisant des ronds sur sa feuille blanche, à l’aide de son crayon à papier. « Mais c’est une vision très sage des choses, et tu as raison. Il nous faut du temps. » Un dernier sourire, un dernier regard, et la conversation s’achève sous une voix inconnue qui annonce le début de la conférence.

Instinctivement, Jean se redresse en prenant une position adéquate pour sa prise de notes, qu’elle suit assidument, en étant cependant pas tout à fait sûre de tout comprendre. Néanmoins, c’était intéressant ! Pas assez pour la décider de changer de cursus pour un domaine scientifique mais… C’était intéressant.

Son ventre ayant d’autres priorités, il se met à gargouiller quand elle commence à ranger ses affaires dans son sac, ce qui n’échappe pas à sa comparse : un petit rire étirant les lèvres de Jean, elle lui lance un regard amusé avant de se redresser, bien joyeuse. « Avec plaisir, mais à une condition. » Accrochant son sac à son épaule, elle rétorque, enjouée : « Je t’invite ! Allez, viens, allons vite à la cafétéria avant qu’il ne reste plus de cookies. »

Ne lui laissant pas le temps de refuser, la rouquine s’empresse de l’embarquer en direction de la dite cafétéria, peu fréquentée en cette heure de cours. Quand elle arrive dans la file d’attente, Jean penche sa nuque sur le côté pour s’assurer qu’il reste des cookies dans la vitrine — c’est le cas heureusement, avant de revenir auprès de Lynda. « C’est intéressant mais il y a beaucoup de trucs scientifiques que je ne comprends pas. » Plaisante-t-elle en sortant son porte-monnaie de son sac, bien décidée à payer.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyJeu 7 Déc 2023 - 9:19


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C’est doux et agréable à entendre que la fille de Charles souhaitait que Lynda et ce dernier soient heureux ensemble. Qu’elle veuille le bonheur de son père d’adoption, c'était normal et légitime, mais qu’elle désire le bonheur de la compagne de celui-ci, c’était une preuve de gentillesse pure et cela toucha profondément Lynda qui conserva sur les lèvres un sourire délicat et sincère.

Justement avant que la conférence ne débute, les deux femmes engagèrent une conversation plus sérieuse sur la douloureuse période de Jean et les souvenirs cauchemardesques de Lynda. Cette dernière tenta de faire comprendre à l’étudiante que malgré tout, elle avait accompli des bonnes choses – même pendant cette période plus délicate. Et lorsque le sujet dévia sur Lynda, celle-ci tenta de trouver une excuse positive et surtout celle qui savait qu’elle allait fonctionner : Le temps. Parce que oui, pour Lynda le temps était le meilleur des baumes calmants aux blessures les plus profondes.

« Disons que lorsque Jack est mort, j'avais déjà dû passer par là, donc même si cela m’a fait du mal de revivre cela, je sais que j’ai déjà vaincu la douleur de cette perte par le passé. »

Cependant, ce qu’elle omit, c'est que la première fois, elle s’était sentie très seule alors que désormais Jessy était plus âgée et il y avait Charles également qui avait vu ce qu’elle avait vécu et qui pouvait l’écouter et la comprendre.

La conférence commença et les deux femmes se montrèrent relativement attentives puisque celle-ci était particulièrement intéressante. Lorsque la pause arriva et Lynda – en entendant le ventre de Jean qui gargouillait – proposa d’aller manger quelque chose avant la reprise de la conférence. Jean accepta, mais à condition de payer… Lynda commença à rétorquer, mais elle se heurta à un mur qu’était la télépathe :

« Non, mais, c’est moi qui … »

Mais voyant la détermination de Jean, elle se laissa entraîner avant de reprendre :

« Bon d’accord, mais une prochaine fois, c’est toi qui viens manger à la maison. D’accord ? »

Une fois le marché conclu, les deux femmes s’engouffrent dans la cafétéria et Lynda regarde le menu tandis que Jean se tordait pour voir plus loin avant de revenir à une conversation qui reprenait le contenu de la conférence :

« C’est vrai que le conférencier a utilisé des termes assez techniques pour des étudiants à mon sens. Personnellement, je crois que j’ai presque tout compris, même si on ne va pas se mentir, je ne suis pas certaine de tout retenir … »

Un petit éclat de rire et toutes les deux remplirent leur plateau. Voyant que Jean avait hâte de prendre les fameux cookies, Lynda en prit un également avec la ferme intention de lui donner par la suite. Elle faisait souvent cela avec Jessy – prendre le même dessert pour lui donner ensuite – et sachant que cela faisait plaisir à sa fille, elle se doutait que cela pourrait faire également plaisir à la jeune femme à ses côtés. À la caisse, Lynda proposa à nouveau de régler au moins son plateau, mais Jean refusa et Lynda sourit devant une telle obstination. D’une certaine manière, elle voyait Charles à travers Jean et cela avait le don de la toucher.

Quelques minutes plus tard, les deux femmes étaient installées et Lynda commença à évoquer différents détails de la conférence en expliquant avec des termes sensiblement plus compréhensibles… Elle se doutait que Jean pourrait avoir des interrogations et se permit alors d’orienter son argumentation pour reprendre les termes du conférencier, mais d’une autre manière. Et puis quand le sujet de la conférence fut bien avancé, Lynda se montra plus curieuse :

« Mais du coup, tu es dans le cursus politique toi, c'est ça ? Cela te plait ? Tu étudies quelque chose en particulier en ce moment ? »

Montrant un intérêt volontaire aux études de Jean, Lynda avait à cœur de connaitre le monde dans lequel Jean était en train d’évoluer. Peut-être dans l’objectif de faire une carrière de médiation entre mutants et humains, qui sait ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyJeu 7 Déc 2023 - 23:17



Un air de déjà-vu
22.10.24 AVEC @Lynda Mac Taggert


« Ohana » signifie « famille ». Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. » LILO & STITCH



Après un conversation pour le moins doucereuse, à coeur ouverts sur le traumatisme qu’elles avaient vécu en parallèle, les deux femmes se replacent correctement sur leurs sièges respectifs avant de suivre le début de la conférence qui commence avec le discours d’un éminent chercheur, qui sert d’ailleurs de tête d’affiche à cette réunion ; il évoque quelques souvenirs de son époque — non pas qu’il soit si vieux mais, tout de même il affiche quelques rides bien creusées, fait quelques blagues que la rousse ne comprend pas vraiment, avant que les différents participants ne se succèdent, chacun remerciant leur prédécesseur et expliquant, avec des exemples et des anecdotes à l’appui, l’avancée de leurs recherches et les répercussions positives pour l’avenir.

La conférence étant passionnante, véritablement, mais la rousse n’est pas assez éduquée sur le sujet pour assimiler toutes les informations qui sont énoncées : elle lance parfois des regards intrigués et perplexes Lynda mais la belle brune, dans son environnement, semble parfaitement à l’aise dans ce domaine scientifique : encore un point commun, s’il en fallait un de plus, avec Charles. Pourquoi cela l’attendrît autant ? C’est curieux mais, elle trouve que Lynda est la personne parfaite pour accompagner son père sur le chemin de la vie. Et leur vie, elle le souhaite du plus profond de son coeur, sera belle, cela ne fait aucun doute.

Enfin, après un moment qui semble terriblement long à la jeune étudiante, la pause est annoncée : son ventre gargouille, alarmant peut-être l’esprit de la mère qui, siégeant à côté d’elle, a déjà des élans bienveillants à son égard. Pour preuve : la belle brune lui propose d’aller manger un bout et, sans aucune hésitation, la rousse accepte : à condition que ce soit elle qui invite. Lynda tente de négocier mais têtue, la rouquine impose une décision qu’on ne peut contester : alors les négociations de la belle médecin prennent un autre chemin. « Bon d’accord, mais une prochaine fois, c’est toi qui viens manger à la maison. D’accord ? » Un grand sourire illuminant alors ses lèvres, tandis qu’elle récupère son sac pour l’accrocher à son épaule, elle demande, pleine d’espoir : « Et je pourrais rencontrer Jessy? »

Les termes de l’accord étant conclus, elles prennent la direction de la cafétéria, d’un pas pressé car Jean ne joue pas sa vie mais presque : il faut qu’elle ait un cookie. Heureusement, dans la foule d’attente, elle constate qu’il en reste quelques-uns alors, elle se retourne vers Lynda en riant de bon coeur, tenant son porte-monnaie dans sa main. « Je veux bien te croire ! Il n’y a que Charles qui puisse retenir tout ça. Ou Hank. » Le Fauve étant un homme aussi brillant que bienveillant, nul doute qu’il aurait adoré cette conférence : non pas en visiteur mais bien en orateur. Il en aurait eu des choses à dire, et d’une manière bien plus pédagogue, d’ailleurs.

Après avoir réglé leurs deux plateaux, et noté que Lynda avait fait l’excellent choix de prendre un cookie comme elle — elle a bon goût, les deux femmes se dirigent vers une table libre dans la cafétéria pour s’y installer. Faisant fi des autres personnes, elles entament une conversation fort intéressante où Lynda prend le temps de vulgariser les termes de la conférence, afin que Jean puisse mieux appréhender et comprendre ce dont il ressort : elle hoche son menton de haut en bas, l’écoutant attentivement et posant parfois des questions pertinentes pour être sûre d’avoir véritablement tout compris. Puis, une fois ce sujet de conversation bien entamée, Lynda prit une déviation : « Mais du coup, tu es dans le cursus politique toi, c'est ça ? Cela te plait ? Tu étudies quelque chose en particulier en ce moment ? » Terminant son chocolat chaud, et son cookie par la même occasion, elle hausse ses sourcils en frottant ses mains l’une contre l’autre sous la table, répondant alors : « Pas encore… J’hésite. Je suis actuellement en sciences humaines mais j’avoue que ça ne me plait pas… » Comme ce n’est pas vraiment le terme qui convient, elle prend une fine inspiration en reprenant, trouvant peut-être une oreille attentive et neutre en la personne de Lynda : « Enfin, ça me plait, c’est intéressant mais… J’ai l’impression que ce n’est pas ce que je dois faire. J’ai envie de nous aider. » Par ‘’nous’’, elle veut dire les mutants, mais elle ne veut pas que des oreilles curieuses puissent l’entendre avec tout ce qu’il se passe, et elle est sûre que Lynda pourra comprendre sans mal. « J’aimerais m’engager en politique, oui. » Être utile aux mutants, comme Charles. Quelque part, inconsciemment, elle suit les traces de son père.



THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un air de déjà-vu [Terminé] Un air de déjà-vu EmptyMer 14 Fév 2024 - 10:43


Un air de déjà-vu
« On mesure l'union d'une famille à sa capacité à traverser ensemble les étapes difficiles. » - Clément Auray
22 octobre 2024, après-midi, amphithéâtre de l’université de Columbia
Le repas et l’entente entre les deux femmes se passait assez bien. Une fois la négociation du repas faite, Lynda acquiesça à la requête de Jean par rapport à Jessy en souriant. Après tout, Jean et Jessy seraient forcément amenés à se voir par la relation Charles/Lynda.
Après s’être l’une comme l’autre penchée sur le détail de la conférence, ce qui est était bon ou non à retenir, ce qui était important, ce qui mériterait quelques recherches supplémentaires, etc. Lynda s’intéressa aux études de Jean. Le fait est que la mutante n’avait jamais vraiment pu aborder ce genre de sujet avec elle et que Lynda s’intéressait véritablement à la fille adoptive de Charles donc elle se devait de connaitre son quotidien, ses aspirations, ses envies.

Tout en attendant la réponse de Jean, Lynda pris le cookie de son plateau et le déposa dans celui de l’étudiante en face d’elle, un sourire aux lèvres. Pas besoin de paroles pour comprendre qu’elle lui donnait son dessert après avoir remarqué l’engouement de la jeune Jean pour les cookies.
Puis le sujet devint plus sérieux lorsque Jean évoqua ses difficultés à s’orienter sur son avenir. Lynda tenta de conserver une position impartiale malgré le fait qu’elle ne l’était pas vraiment étant donné son point de vue en faveur de la cause mutante :

« C’est très noble de ta part de vouloir autant aider à la cause mais… Il ne faut pas te perdre en route. Il faut avant tout faire quelque chose que tu aimes. Que cela soit en sciences humaines ou en politique, tu auras tout à fait l’occasion d’aider à la cause. »

Lynda choisissait ses mots avec soins, elle inspira lentement et après un regard autour d’elles assez discret pour voir que chacun vaquait à ses propres conversations, elle ajouta :

« Tu sais, les gens comme nous, l’on se défend depuis bien des décennies pour une cause qui a encore du mal à perdurer, mais je suis intimement persuadée que cela évolue dans le bon sens. Preuve à l’appui, je parviens à travailler dans un lieu public comme l’hôpital et j’utilise mes facultés presque tous les jours, que cela soit pour sauver des personnes comme nous que des personnes qui n’ont pas le gène X… Ceux qui disent avoir peur de nous sont ceux qui ne nous connaissent pas, c’est pour cela qu’ils ont peur… Nous aider comme tu le dis, c’est avant tout leur montrer que nous ne sommes pas une menace pour eux… et c’est un long chemin à parcourir… Il faut que tu en aies conscience Jean. »

Lynda ne voulait pas être pessimiste ou intrusive, en l’occurrence, elle se voulait plus protectrice envers la fille de Charles :

« Je ne te dis pas de ne pas le faire, attention… Je te mets simplement en garde sur cette voie, tu auras un bon nombre d’obstacles et je ne voudrais pas que tu en souffres. »

Malgré l’importance de la conversation, le repas touchait à sa fin et il faudrait bientôt retourner à l’amphithéâtre pour la suite de la conférence.

@Jean Grey
code par Sholarimas


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