Est ce Malady que j'aperçois au loin, seule , dans l'une des nacelles de la Grande Roue ?
Je dirais bien que oui, elle est facilement reconnaissable, sans vouloir me montrer offensant... Non, ce ne serait pas une insulte, mais plutôt un compliment... Elle est impressionnante, et je lui dois la vie. Dommage... Elle risque très bientôt de devenir une ennemie, comme tous les membres du SHIELD, comme les Héros, comme la plupart des Mutants qui soutiennent la cause des Avengers. Je cache encore mon jeu, jouant de mes sourires et restant le plus discret possible. Pour l'heure, le SHIELD a avalé mon histoire, croyant que mes migraines de plus en plus fortes sont la cause de la désactivation quotidienne de mon œil cybernétique. Loki, Zemo, Hydra... Je commence à jouer à un jeu très dangereux, mais cela en vaut la peine, quand je vois le sourire de mon fils, quand je sais qu'à présent je pourrais le protéger sans avoir besoin de l'aide de plus puissant que moi.
Je reconnais également Emy, de loin, qui se promène avec son chien. Je sais qu'elle a emménagé assez récemment non loin de chez moi, et je n'ai pas encore pensé à lui souhaiter la bienvenue. Non pas que je ne veuille pas la voir... Mais disons plutôt que le temps m'a manqué. De plus, la revoir me rappelle a quel point j'ai échoué lors de notre dernière mission. C'est douloureux, je le concède, et j'ai encore besoin de temps pour guérir, pour grandir et enfin pour agir selon mon plan. Je lève la tête en entendant la voix de l'homme qui dirige les opérations. Un deuxième tour de Roue est offert à ceux qui se trouvent déjà à l'intérieur. Je souris en imaginant l'allégresse de mon fils, qui pourra sans doute faire les yeux doux un peu plus longtemps à sa camarade de classe... Il grandit si vite...
Roue qui tourne ne rouille pasEventAu geste de la main, un sourire fut offert en réponse. Heureuse d'avoir pu revoir l'agent Argos, Malady passa cependant rapidement à autre chose.
Sa nacelle venait de commencer son ascension.
Celle-ci fut lente et la reine alien observa le public disparaitre lentement, alors qu'elle s'élevait toujours plus haut, au-dessus même des bâtiments. La vue était imprenable. Bien qu'elle ne connaissait pas les noms des rues et des monuments l'entourant, elle put néanmoins profiter pleinement de la qualité de l'architecture Midgardienne. De sa diversité.
Alors que sa nacelle atteignit le point culminant de sa course, Malady observa les étoiles.
Son peuple lui manquait terriblement. Sa terre natale aussi. Lentement, une larme coula le long de sa joue. Une main tendue vers les étoiles, la reine de Svartalfheim offra une promesse silencieuse à ceux qui étaient restés en arrière. Elle allait les sortir de là.
Et ce n'était pas là une promesse en l'air. Elle avait un plan - mais pour cela, elle devait faciliter une rencontre qui ne serait ironiquement pas aisée à organiser. Mais ce ne serait pas un Thor bis. Non, elle ressortirait victorieuse. Il le fallait.
La nacelle commença à redescendre et l'émotivité ressentie au pic s'atténua. Quelle expérience unique. Elle doutait fortement que l'idée plaise sur sa planète natale mais avec une alliance digne de ce nom, ces sujets pourraient profiter eux aussi de ses expériences sur Midgard.
Son regard s'attarda sur la foule diverse. Sur les enfants dans la nacelle en-dessous de la sienne. Se concentrer sur la vie, la joie qui l'entourait plutôt que l'incertitude et le mal de pays qui la submergeait par moment. Elle pouvait y arriver.
L'attraction finit enfin sa course en bas de l'oeil et, alors que Malady s'apprêtait à ressortir, l'homme à l'entrée offrit un autre tour. Elle éclata d'un rire franc, ravie de l'opportunité :
- Merci bien, maitre de l’œil !
Son regard tourné vers les cieux, elle garda un grand sourire sur son visage, alors que sa nacelle recommença sa lente ascension. Qui sait, les pensées qui l'attendaient au sommet seraient peut-être plus joyeuses cette fois-ci ? Enfin, si le destin ne lui réservait pas de surprises.
Cette roue procure divers sentiments à nos très chers protagonistes. Un sentiment d'apaisement pour certains, un sentiment de tristesse pour d'autres et également un sentiment d'enthousiasme pour ce duo d'enfants contemplant les hauteurs de la ville. Cependant, c'est bel et bien sur la terre ferme qu'il fallait se concentrer. Un homme regardait au loin, un homme avait les yeux rivés sur Ethan Roll qui avait accordé un deuxième tour par générosité. Son visage était assombri par sa capuche et il s'était placé de manière à ne faire qu'un avec la foule. Ses yeux se posèrent lentement sur les deux personnes avec le chien, puis sur le maître de cérémonie qui semble regarder en l'air et enfin vers l'équipe techniques qui décidèrent de s'éloigner un peu afin de profiter d'un hot-dog sans doute. Ce mystérieux personnage avait été patient et avec un sens de l'analyse et de la dissimulation non négligeable. Il était temps de frapper. Tournant la tête à gauche, puis à droite il commença à contourner par la foule afin de rejoindre l'arrière, là où était le moteur qui permettait la rotation de la grande roue.
"Alors, chers amis ! La vue est belle de là-haut, hein ?"
Son visage se tourne vers le promoteur et créateur de cette grande roue qui est à bonne distance. L'abruti, il semble subjugué par la soi-disant réussite de son œuvre et il ne se concentre pas suffisamment sur l'essentiel. L'homme qui avait depuis le début les mains dans les poches se met à sortir une clef à molette et commence à dévisser lentement certains boulons qui étaient sur les appuis. Il se permet de jeter de temps en temps un petit coup d'œil pour voir si personne ne l'observe. Tout va bien, l'équipe technique est dans le stand de sandwich. Il continue son sombre projet et se dirige ensuite vers le moteur qu'il ouvre. Il est étonnant d'observer quand les personnes sont prises dans leurs pensées et que leur attention n'est pas en alerte. Cela permet de tromper son monde. Il place la clef à molette dans le moteur et referme brusquement le boitier. D'un déplacement vif et discret il décide de s'en aller, se mêlant à nouveau aux citoyens. Le moteur ne semble pas apprécier ce geste et disjoncte d'un seul coup. La roue s'arrête alors brusquement.
"Hein, mais…"Ethan se retourne alors en observant derrière lui et voyant cet homme capuchonné accélérer le pas. "HEY, MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ?!"
Le maître de l’œil, comme dirait l’elfe noir, souhaiterait poursuivre le saboteur, mais il ne peut s’empêcher de s’arrêter lorsqu’il entend un bruit léger. Avec l’arrêt brutal de la grande roue, les soutiens ont commencé à trembler légèrement. Ce n’est pas bon signe. Bon sang, mais qu’est-ce qui se passe dans cette fête foraine à la fin ?!
KoalaVolant
HRP:
@Azilys Dulac , @Malady Malekithdóttir et Cirth sont dans des nacelles qui sont face à face l'une d'entre elles. Vous êtes tout en haut de la grande roue et vous pouvez déjà ressentir de légères secousses. @Emy R. Carthew et @Aiden J. Walsh , vous êtes sur la terre ferme et vous êtes spectateur de ce qui est en train de se passer, à voir ce que vous pouvez faire du coup
Presque personne n'a pu observer ce mystérieux personnage en capuche. Peut-être @Aemon Baskerville , mais ton fils est dans la grande roue. Il faudra donc faire un choix entre ton fils ou la poursuite du vilain. Nous te laissons le choix.
N'essayez pas de toute régler en une action non plus, les choses vont évoluer lentement, mais surement
Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à contacter @PNJ
Pour ce tour ci, Azilys délaissa le paysage de la ville vue d’en haut pour s’intéresser à ses contemporains. En premier lieu, et surtout parce qu’elle préférait le garder à l’oeil, même s’il ne paraissait pas l’avoir remarqué, cet agent du SHIELD. Elle attendit que la roue est pris un peu de hauteur pour scruter la foule à sa recherche, et ne tarda pas à le trouver. Il ne s’était pas éloigné. Quel parent l’aurait fait après avoir laissé son enfant monter dans une des nacelles.
Suivant le fil de ses pensés, elle dirigea son regard vers la nacelle où il avait pris place, avec une enfant d’un age similaire. Ils papotaient, chahutaient un peu, même si, au fur et à mesure que la roue montait, elle remarqua que la petite fille serrait un peu plus fort la barre du garde fou. Elle remarqua aussi l’attitude vaguement empoté du petit garçon quand sa compagne se tournait vers lui en souriant. Elle avait toujours été douée pour déceler les petits signes qui accompagne un coup de cœurs. Enfin, elle avait toujours été douée pour les déceler chez les autres. Elle sourit, attendrit avant de continuer le tour d’horizon des nacelles.
Son regard venait de s’arrêter sur un être au physique particulier, se demandant d’où elle pouvait être originaire et ce qu’elle était venu faire aussi loin de chez elle, lorsque la roue s’immobilisa brusquement, l’obligeant à se rattraper à la barre pour ne pas la heurter. Elle entendit un petit cri perçant venu de la nacelle où les enfants avait pris place et tourna la tête dans leur direction. Elle croisa le regard apeuré de la petite fille, et lui sourit pour tenter de la rassurer et remarqua que le petit garçon avait posé sa main sur la sienne. Un petit geste de réconfort, mais pour elle, ou pour lui ? Même s’il restait calme, elle voyait bien à son regard qui fouillait la foule qu’il aurait préféré que son père soit près de lui.
D’ailleurs, en parlant de son père… Elle ramena son regard au pied de la roue. Maintenant que la nacelle était à nouveau à son apogée, elle avait du mal à le distinguer au milieu des autres fourmis. Par contre, ce qu’elle devinait parfaitement au mouvement de la foule, c’est qu’il se passait quelque chose d’anormal. Même le personnel et notamment le Monsieur Loyal semblait ne plus savoir quoi faire.
Un léger accoup fit frémir les nacelle. L’espace d’une seconde elle eut l’espoir que s’était le redémarrage, mais les nacelles se contentèrent de se balancer, sans reprendre leur révolution. L’arrêt brutal combiné à l’affolement qui régnait au pied de l’attraction, et les léger tremblement n’était pas pour la rassurer. Il se passait quelque chose d’anormal. Elle qui était venu pour se changer les idées et tenter de lutter contre ses angoisses, c’était raté.
Un petit sanglot lui parvint depuis la nacelle des enfants. La petite fille luttait contre sa peur, mais elle peinait à retenir ses larmes. Le petit garçon, s’était rapproché d’elle, un bras posé sur son épaule et lui parlait doucement, mais Lys voyait bien qu’il était loin d’être rassuré.
A nouveau elle regarda vers le bas et cette fois, vit Baskerville le nez en l’air. Elle se demanda si à cette distance il la reconnaîtrait. A nouveau elle tourna les yeux vers la nacelle des enfants et les interpellas. Même si le vent leur apportait le brouhaha de la foule, elle espérait que sa voix porterait jusqu’à eux.
« Ce n’est rien. Probablement quelqu’un qui a raté la marche en descendant de sa nacelle.» dit-elle pour les rassurer, et tenter de ce convaincre elle-même qu’il devait s’agir d’un incident mineur et que tout rentrerait dans l’ordre d’ici quelques minutes.
Emy regardait les personnes dans la grande roue lorsqu’un jeune homme s’approcha d’elle avec un petit sourire lui disant que Pico était joli et lui demandant son âge. Le chien ne semblant pas le danger, se mit à remuer la queue lorsqu’il s’approcha, rajouta qu’il ne pourrait sans doute pas monter sur la Grande Roue. Emy eut un petit sourire et répondit :
“Je n’avais pas l’intention de monter dans ce truc de toute façon... Il a trois ans environ. Je l’ai adopté quand j’ai eu une période de ma vie où je n’étais pas très bien... Et lui aussi avait besoin de quelqu’un dans sa vie.”
Elle vit le jeune homme s’agenouiller devant Pico en demandant son prénom et en caressant le chien qui ne demandait que ça. Emy continuait de sourire. Les chiens avaient toujours cette magnifique capacité d’attirer les gens vers eux et de les rendre heureux.
“Il s’appelle Pico... Je sais, ce n’est pas très original, mais c’est comme ça. Je l’adore. Je pense qu’il m’a beaucoup apporté depuis ces quelques mois où il est avec moi... Et je vois toujours les gens sourire lorsqu’ils le croisent... un peu comme vous.”
Elle continue de sourire avant de sentir un regard sur elle. Elle lève les yeux et voit qu’il y a Argos pas très loin. Elle savait qu’il habitait pas très loin de chez elle, mais elle ne l’avait jamais vu dans les parages. Peut-être était-il là avec quelqu’un d’autre. Elle lui fit un signe de la tête avant de se reconcentrer sur Pico et le jeune homme. Elle se doute que pour Argos, leur dernière mission ne s’était pas passé comme prévu et qu’il devait encore y penser... Elle y pensait aussi alors qu’elle n’était pas la dirigeante de l’opération...
Pendant qu’elle discute avec le jeune homme en face d’elle, Emy ne voit pas l’autre homme qui semble chercher quelque chose ou du moins, qui semble chercher à ne pas se faire remarquer. Ce qui ramène à la réalité Emy, c’est le bruit de la grande roue qui se stoppe brusquement. Elle lève la tête vers la grande roue et voit les nacelles se balancées furieusement à cause de l’arrêt brutal. Elle entend aussi des cris plus haut. Emy fronce les sourcils et cherche ce qui se passe. Le maitre des opérations cri quelque chose et Emy se tourne vers lui. Il semble voir quelqu’un, mais elle ne le voit pas. Elle se tourne vers Aiden et lui dit :
“Quelque chose ne va pas... Vous voyez comme la grande roue s’est arrêté ?”
Emy cherche des yeux Argos. Peut-être que de son point de vue, il a vu quelque chose...
Alors que je rêvasse en regardant la Grande Roue, je me surprends à me dire que l'Angleterre me manque terriblement.
Je n'y suis pas retourné depuis que j'ai déménagé aux Etats Unis avec mes parents. Je n'étais qu'un enfant, mais je savais que l'Angleterre restait mon pays natal, mon véritable chez moi, là où se trouvaient mes racines et celles de mes ancêtres. Je n'y ai jamais remis les pieds depuis mon enfance, et je pensais encore jusqu'à aujourd'hui que tout cela était derrière moi. Je lâche un soupir. Si je survis à ce projet tant ambitieux dans ma vie, si je m'en sors sans trop de conséquences, j'emmènerais ma famille en vacances en Angleterre. Qui sait, je pourrais essayer de renouer avec ma famille éloignée, des cousins ou arrières cousins, cela pourrait être l'occasion non ?
Alors que je rêvasse, je croise le regard d'Emy et nous échangeons un signe de tête en guise de salut. Nous nous sommes pas reparlés depuis la mission, et je me dis que je devrais faire le premier pas. Après tout, elle a été plus qu'exemplaire. De nous tous, elle fait partie de ceux qui doivent être les plus remerciés et récompensés pour acte de bravoure. Pour ma part, à part prendre des flèches dans le buffet... Qu'ai je fais de bien ? Je me reproche chaque jour ce qu'il s'est passé, et la mort de Goode me pèse de plus en plus. Malgré le fait que Hill m'ait dit qu'il n'y avait au final pas tant à reprocher, je suis toujours d'accord sur le fait que c'était un fiasco total.
Soudain, le silence me sort de ma rêverie. Je me relève et remarque alors que la Grande Roue s'est arrêtée. Réglant mon œil, je cherche la nacelle de mon fils et pâlit en constatant qu'il se trouve tout en haut de l'attraction. Les nacelles tremblent à cause du vent. Bon sang, qu'attendent ils pour relancer la machine ? Ou pour évacuer les personnes à l'intérieur, je sais pas, mais faites quelques chose. Je prends mon téléphone et compose le numéro de mon fils. Il me réponds et je lui dis, tout en observant les autres nacelles des yeux : Reste calme mon garçon. La roue va redémarrer, je vais voir avec...
C'est alors que je remarque cet homme qui s'en va en courant. Mon instinct me pousse à faire un pas dans sa direction mais la voix de mon fils dans le téléphone m'arrête net. Je dois faire un choix. Cirth, l'homme louche, Cirth, l'homme louche. Entre passer pour un mauvais père ou un mauvais agent, mon choix est vite fait. Je me détourne de l'homme et court vers le guichet de la roue, je demande au responsable : Qu'est il arrivé ? Mon fils est là haut et... Mon œil cybernétique remarque les soutiens qui tremblent légèrement. Oh non. Ce n'est pas bon du tout. Je reprends mon fils au téléphone, qui me parle d'une dame à ses côtés. Je recule et observe avec mon œil... Dulac ? Est ce la compagne de Zemo que je vois là haut ? Je ne peux m'empêcher d'être légèrement rassuré. Avec elle et Malady, mon fils n'est finalement pas seul dans cette galère. A moi de le sauver maintenant...
“Je n’avais pas l’intention de monter dans ce truc de toute façon... Il a trois ans environ. Je l’ai adopté quand j’ai eu une période de ma vie où je n’étais pas très bien... Et lui aussi avait besoin de quelqu’un dans sa vie.”
« Ah oui ?! Le vertige peut-être ?! » se questionna Aiden, tout en regardant la jeune femme en se redressant vers elle et écoutant la suite. « Oui... Parfois, c'est bien mieux de partager sa vie avec une petite boule de poils, qu'une personne qui nous ressemble... Les animaux sont bien plus intelligent qu'on le pense ! » dit simplement le professeur de Biologie, avant que la jeune femme ne reprenne.
“Il s’appelle Pico... Je sais, ce n’est pas très original, mais c’est comme ça. Je l’adore. Je pense qu’il m’a beaucoup apporté depuis ces quelques mois où il est avec moi... Et je vois toujours les gens sourire lorsqu’ils le croisent... un peu comme vous.”
« Pico ?! Non... Vraiment, j'aime beaucoup ! Ca lui va bien, et il a l'air d'apprécié, alors je pense que c'est le principal. » il sourit à nouveau en entendant la suite de la phrase de la jeune femme. « Comment ne pas sourire quand on voit une petite peluche comme ça ?! » Aiden caresse une nouvelle fois le chien, en s'adressant à lui « Et bien, ravi de faire ta connaissance Pico, moi je suis Aiden... » lance le jeune homme naturellement.
Tout en continuant de caresser Pico, AJ regarde machinalement vers la jeune femme, cette dernière avait les yeux rivés vers une personne au loin, un homme. Il s'agissait d'Aemon Baskerville, le père de Earwen Baskerville, Aiden ne le connaissait pas personnellement, mais il l'avait déjà croisé à l'Institut en rapport avec sa fille évidemment. Aiden se permet de lui faire un petit signe de la tête en guise de bonjour, avant de reprendre la parole « Oh... Vous connaissez monsieur Baskerville ?! » demanda simplement le professeur à la jeune femme. Question peut-être indiscrète sur le moment, mais c'est sorti tout seul de la bouche du professeur.
Puis quelques secondes après, la roue se stoppe brutalement ! Le regard de la jeune femme en dit long, surtout quand Aiden se redresse voyant les nacelles vaciller brusquement. Des personnes dans la roue commence à être apeurer. Instinctivement son regard se tourne vers Ethan Roll, étant donné qu'il en est le créateur, et il s'aperçoit que l'homme crie vers un autre... Aiden utilise alors son hyper-sens de la vue, mais l'homme qui court est masqué, impossible pour Aiden d'en voir davantage sur lui. AJ fronce des sourcils, regardant à présent vers Aemon Baskerville, ce dernier est au téléphone. Aiden utilise son hyper-sens de l'ouïe pour entendre la conversation, mais il y a beaucoup de brouhaha, malgré tout il comprend que ce dernier discute avec son fils en haut de la roue, qui est donc le frère d'Earwen et à cet instant, Aiden a un petit coup de panique... « Naan... » lâche nerveusement Aiden-John dans sa barbe avant que la jeune femme à ses côtés ne le fasse revenir à lui, en lui posant une question.
“Quelque chose ne va pas... Vous voyez comme la grande roue s’est arrêté ?”
« Avec l'arrêt brutal de la grande roue, il y a moyen que les soutiens lâchent ! Et si c'est le cas, alors la roue va tomber... » explique rapidement le professeur de biologie à la jeune femme. « Faut pas rester là ! Il faut faire évacuer toutes ces personnes au cas où ! » rajoute Aiden avant de s'écrier « Reculez !!! Reculez vite... !!! » Mais les gens sont nombreux...
Roue qui tourne ne rouille pasEventLe deuxième tour fut moins mélancolique et plus orienté sur l'appréciation du paysage qui l'entourait dans son ensemble. Adossée à la nacelle, Malady avait un grand sourire sur les lèvres.
Celui-ci disparut bien vite avec l'arrêt brutal de la roue.
Surprise, l'elfe noire se pencha pour regarder le bas de l'attraction, pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. Il lui sembla voir un bref instant d'agitation, mais la hauteur l'empêchait de saisir la situation correctement. Cela ne pouvait être qu'une simple avarie du moteur et - bien que pénible - ne serait qu'un laborieux moment à passer pour pouvoir descendre.
Elle jeta un rapide coup d’œil autour d'elle. Les nacelles semblaient composées de personnes interloquées sans pour autant être inquiètes, à l'exception de celle des enfants qu'elle avait aperçu un peu plus tôt. Rien ne semblait justifier de paniquer, mais Malady préféra tout de même envisager le pire.
Descendre de la roue seule ne lui semblait pas bien compliqué. Elle portait des vêtements qui devraient pouvoir la protéger un minimum de la structure ferreuse et les rayons lui permettaient de glisser ou de descendre comme à la corde sans trop de difficulté. Non, le réel problème pour elle venait du fait qu'elle ne pouvait pas laisser tout ce beau monde en haut de la roue.
Il lui serait possible de sauter d'assez haut et de survivre, mais toute personne qu'elle porterait serait instantanément broyée contre elle. Elle devrait donc porter quelqu'un, de préférence sur le dos. Ce qui n'était pas compatible avec des enfants, susceptibles de paniquer et/ou de lâcher. Il fallait trouver mieux.
La voix d'une femme rousse présente sur la nacelle à côté des enfants - cette dernière se trouvait entre elle et cette inconnue - s'éleva pour tenter de les rassurer. Une très bonne idée à laquelle elle aurait dut penser avant toute chose.
- Je suis sûre que madame a raison.
Elle leur offrit un grand sourire, alors même qu'elle sentait de légères secousses se propager. Bien, le pire donc. Pour ne pas faire paniquer les enfants, Malady préféra envoyer un sms à une des hotlines du Shield en cas d'urgence pour ses agents plutôt que de passer un appel. - Situation en cours à la roue de New-York, Staten Island. Elle est à l'arrêt et commence à trembler. Avez-vous eu des retours ? Si ce n'est pas le cas, possible scénario grave. Je vous tiens à jour si la situation le permet.
Heureusement pour elle, la reine de Svartalfheim avait eu le temps de s'habituer aux formes de communication midgardiennes dès son arrivée sur la planète. Il lui avait fallu rester en contact avec le Shield en tant qu'invitée et maintenant en temps qu'agente.
Et manifestement, son temps libre venait juste de se finir.
Pour se rassurer et éviter d'envisager le pire des scénarios, l'esprit tente d'apaiser les choses en atténuant l'impact du danger et en essayant de s'auto persuader que la situation n'est pas si grave que cela. Un réflexe presque mécanique dans le cerveau humain. Beaucoup de personnes qui sont actuellement piégés dans cette attraction tentent de se rassurer et il en va de même pour la belle rouquine qui en profite pour tenter de protéger les enfants d'une potentielle panique, l'elfe noir se joint à elle pour accentuer cette protection. Un geste louable, certes, mais qui tiendra encore pour combien de temps ? Attiré par cette chaleureuse attention, la demoiselle qui se tenait au côté du garçon attend alors que les choses se règlent par elles-mêmes. Pourtant, les bruits de ferraille tout autour de la structure qui semble émettre un son de « décrochage » non rien pour calmer ses angoisses et qui pourrait réellement l'en blâmer ?
" Je… Je pense qu’il s’agit là d’un simple problème technique. Il n’y a pas à avoir peur, monsieur. "
Le patriarche qui avait été alerté par le danger qui guettait son fils avait décidé de venir vers le guichet pour prévenir d'un problème. Comme d'habitude le guichetier se voulait être rassurant. Cependant, il y en avait un qui n'était pas dupe de la situation. Les animaux ont un instinct à toute épreuve et alors qu'il se laissait caresser bien volontiers, Pico décide de se redresser et commence à lentement grogner vers la direction de la grande roue, celui qui était en train de s'amuser avec le chien aussi semblait être sur le qui-vive. Il voulait évacuer la zone, que tout le monde recule, recule et vite ! Il ne croyait pas si bien dire… Sans crier garde, la roue se penche violemment sur le côté et est retenue dans sa chute totale par miracle, les derniers soutient métalliques qui semblaient encore tenir bon peut-être… Une vision catastrophique vient alors à tous, la petite fille avait glissée et était passée par-dessus bord au niveau de la nacelle. Par un réflexe de survie elle avait réussi à agripper la barre au dernier moment et elle était au-dessus du gouffre.
" Ciirth ! J’ai peur ! "
La barre est glissante et elle va… Lâcher ? Non ! Au dernier moment et avec un geste héroïque le jeune Baskerville vient saisir le poignet de son amie et cela de toute ses forces. Son visage se crispe et tire en arrière avec toute sa fougue. Une graine de héros à n’en pas douter, mais combien de temps son acte tiendra-t-il avant qu’il ne finisse par lâcher prise lui aussi ? Pourtant, tout semblait se passer comme sur des roulettes, les choses vont si vite de nos jours.
KoalaVolant
HRP:
@Emy R. Carthew et @Aemon Baskerville Si vous avez le moindre soucis avec l'utilisation de vos PNJ, n'hésitez pas à nous en faire part afin que l'on puisse éventuellement corriger le tir !
La discussion bat son plein avec le jeune homme qui se trouve devant elle. Emy adore faire de nouvelles rencontres et clairement, s’en était une. Peut-être qu’ils pourraient passer une partie de la soirée ensemble ? De plus, le jeune homme semble avoir prit d’affection Pico. Ce dernier se laisse caresser avec plaisir. Emy dit alors qu’elle n’avait pas l’intention de monter dans la Grande Roue et le jeune homme pense tout de suite au vertige. Elle rigole légèrement et lui dit :
“Non, pas le vertige, mais une légère peur des pannes mécaniques de ces engins.”
Bien que les accidents soient rares, Emy n’était pas du tout rassurer. Par la suite, ils parlent du fait que parfois, il vaut mieux partager sa vie avec un animal qu’un humain. Les boules de poils sont souvent plus intelligents qu’on ne le pense. Emy hoche la tête pour approuver. Elle pouvait toujours faire confiance à Pico dans n’importe quelle situation. D’ailleurs, à l’invocation du nom du chien, le jeune homme lui dit qu’il aime bien le nom et que cela lui va à merveille. La jeune femme sourit encore plus quand il lui dit qu’il est impossible de ne pas sourire devant cette boule de poils. Il se présenta au chien par la suite et le regard d’Emy se perdit dans la foule pour tomber sur celui d’Argos. Ils se saluèrent de la tête, mais sans plus. Aiden lui demanda alors si elle connaissait Monsieur Baskerville. Elle se concentra sur Aiden et lui répondit :
“Oui, nous sommes voisins. J’ai déménégé il n’y a pas longtemps sur Staten Island.”
Pour retrouver la paix intérieur qu’elle n’avait plus depuis longtemps. Elle se retient bien de dire qu’elle était aussi une collègue de travail de Argos. Ce n’était pas une information classée, mais ce n’était pas la peine de le crier sous tous les toits.
Puis tout se passa rapidement. Quelque chose n’allait pas. La grande roue s’arrêta brusquement et dans un grand bruit. Emy sentit la peur des gens sur la roue transpercée son bouclier mental. Elle leva les yeux vers le ciel. Il fallait faire quelque chose. Aiden semble chercher quelque chose. Supers pouvoirs ? Ce n’était pas le moment de se poser des questions. Elle vit Aemon au téléphone, sans doute avec l’un de ses enfants. Aiden lui dit alors qu’avec l’arrêt brutal de la grande roue, il y avait des chances que les soutiens lâchent et que la grande roue tombe. Alors, il lui dit qu’il fallait évacuer. Et il cria qu’il fallait évacuer. Emy était d’accord. Resserrant sa poigne sur la lasse de Pico, la jeune femme aida Aiden a évacué les gens.
“Partez tous ! Vite, il faut évacué !”
Est-ce que tout le monde allait suivre le mouvement avant le moment fatidique ? Pico se met alors à grogner doucement en direction de la roue. Emy se retourne vivement lorsqu’elle ressent la peur des gens avant même le basculement de la grande roue d’un coup.
“Non !”
Emy ressent une peur, plus forte que les autres. Une petite fille a glissé et est passé par dessus bord, mais par miracle, elle se tient à une barre mais va-t-elle tenir longtemps ? Emy tient toujours la lasse de Pico dans ses mains, son bouclier mental est levée et elle ressent les émotions de tout le monde. Une main sur le coté de la tête, elle se concentre sur la petite fille qui est rattraper par un jeune homme. Il vient de sauver la vie de cette jeune femme. Levant de nouveau son bouclier, Emy se tourne vers Aiden et lui dit :
“A tout hasard, vous n’avez pas un super pouvoir qui pourrait arranger les choses ?”
Elle se doute bien qu’il y a des mutants sur cette fête foraine. Elle lève les yeux vers la grande roue désormais sur presque le coté... La situation était plus que tendue...
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