Samedi 12 octobre 2024, Staten Island, New-York, 10:30AM
Les adolescents et leurs téléphones portables. Laura ne comprendrait jamais cette génération. Ils prennaient tout en photos et ne semblaient pas prendre le temps de regarder ce qui se passaient dans cette photo. Hector lui dit alors que les jeunes avaient la vie devant eux, mais ils n’en profitaient pas. Laura ne pouvait être que d’accord. Ils vivaient dans un monde pas facile du tout, mais ce n’était pas une raison de pas en profiter... Ils parlèrent par la suite du snap de Thanos et du fait qu’ils avaient tous les deux été snapés. Hector en était désolé, lui même avait fait partis des victimes. Laura lui fit un petit sourire avant de lui répondre :
“Nous commençons tout juste à s’en remettre, mais il s’est passé d’autres choses sans importances entre temps. Disons que nous vivons en essayant de vivre dans le positif... Je dois vous avouez que ce n’est pas toujours facile, mais on essaye.”
C’était son mantra depuis des années. Il y avait toujours quelque chose de positif dans une situation négative. Hector lui dit alors que Clint devait avoir un travail important et très prenant, dans les affaires peut-être ? Laura eut un petit rire. Imaginer Clint dans les affaires, c’était un peu comique oui.
“Oh non ! Il est dans le gouvernement.”
Ce n’était qu’à moitié la vérité. Le S.H.I.E.L.D était indépendant, mais Laura n’avait pas envie d’entrer dans les détails. Elle ne connaissait pas Hector au fond. Elle changea de sujet en lui demanda s’il était à New-York de passage ou pas. Il lui répondit que New-York avait occupé une bonne partie de sa vie, ses parents étaient venus y vivre, laissant leur Australie natale. Il y avait passé une bonne partie de sa vie avant de voyager aux quatre coins du monde pour affaires.
“Oh vous êtes dans les affaires ? Quelles genres d’affaires ?”
Le Snap resta un traumatisme. Déjà, se voir désintégré était une sensation étrange et désagréable. On se sentait littéralement partir, monter en soit l’angoisse de la mort. Fort heureusement, on n’y ressentait rien, du moins Messner n’avait pas souvenir d’avoir souffert durant son effacement. Juste de l’incompréhension et de la peur. Et puis d’un coup, on était revenu. Le choc d’apprendre qu’on avait perdu cinq années. La, le mutant n’avait ressentit que rage comme s’il fut en réalité conscient du temps passé et qu’il n’avait rien put faire. C’était difficile à expliquer. Tout le monde devait avoir un ressentit différend. Messner était curieux de connaitre celui de Laura, mais l’expérience étant si traumatisante, qu’il préférait s’abstenir de toute curiosité sur le sujet.
"Vous avez raison, il faut positivé. Après tout, nous sommes à nouveau en vie et pouvons profiter de nos proches comme ca. Pour ma part, j'essaye de reprendre ma vie la où je l'avais laisser et faire comme si de rien était."
Il était mercenaire avant, et il est rester mercenaire aujourd’hui. Sans doute était-ce la solution, reprendre sa vie comme avant. C’était une façon de montrer qu’on était plus fort, que cet épisode ne nous avait pas battu, que la vie gagnerait toujours. Une philosophie que se répétait Hector ne voulant pas laisser cette « mort » l’abattre. Sinon, à quoi bon avoir cette seconde chance de la vie ?
Le mercenaire fut curieux de connaitre l’occupation de son mari. L’entendre dire qu’il se déplaçait tout ca l’avait intriguer. La jeune femme expliqua qu’il était dans le gouvernement en réalité, et Messner opina de la tête. Il s’attendait presque à ce qu’elle lui révèle qu’en réalité il était employé dans la Poste ou quelque chose du genre.
Et voila que cette idée lui revenait en pleine face. La photographe était curieuse à son tour de savoir dans quelles affaires travaillait le colosse. Bien que Hector n’éprouvait pas de honte de sa profession, il avait apprit depuis qu’on ne pouvait pas dire à n’importe qui qu’on était mercenaire. Souvent il leur venait cette image négative d’hommes ou de femmes violents et psychotiques tuant n’importe qui pour de l’argent, ce qui n’était pas faux car toute légende avait un fond de vérité.
"Un peu de tout vous savez. De l’import-export, je m’occupe par exemple de la sécurisation de marchandises. De la sécurité de personnes, de la mise en relation entre le client et ses nombreux besoins." Une vision très épurés et alléger de ses activités. Mais bon, une jeune femme comme elle, ne se sentirait pas aussi en sécurité en découvrant toutes les activités plus ou loin légale que se serait donner le mutant. Et ce dernier ne voulait pas gâcher cette jolie rencontre.
"Tout cela à mon compte. Ce qui me permet d’avoir le temps libre que je veux." Tentait-il un brin d’humour.
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
Samedi 12 octobre 2024, Staten Island, New-York, 10:30AM
Positivé. C’était toujours le mantra de Laura depuis des années et cela continuait de l’être. Elle avait toujours eu cette joie de vivre et de faire les choses pour que tout soit positif. Même dans les moments les plus durs de sa vie, elle n’avait jamais perdu espoir ou n’avait jamais penser qu’elle n’y arrivait pas. Même lorsque la Sorcière Rouge s’en était prit à eux, Laura avait toujours trouver des excuses à Wanda. Elle faisait presque partie de la famille même si elle ne la voyait pas souvent. C’était la protégée de Clint... Hector lui dit alors qu’elle avait raison, qu’il fait positivé. Qu’ils étaient revenus en vie et qu’ils pouvaient profiter de leurs proches. Lui-même essayait de reprendre sa vie là où il l’avait laissé et de faire comme si de rien n’était. Laura hocha doucement la tête avant de dire :
“Vous avez raison aussi, mais parfois, quand nous perdons quelqu’un pendant ces cinq années, ce n’est pas facile de se reconstruire. Pour ma part, je n’ai perdu personne, mais j’ai des amies qui ont été snaper et qui ont perdu des gens aimés pendant ces cinq ans.”
Laura parla ensuite du fait que Clint était au gouvernement, mais n’entra pas dans les détails. Elle ne savait pas qui était Hector au final et elle ne pouvait se permettre de lui donner des informations. Elle resta vague et lui-même resta vague sur ses activités car il lui dit qu’il faisait de l’import-export, dans la sécurisation de marchandises. De la sécurité de personne et de la mise en relation entre le client et ses besoins. Il n’entrait pas dans les détails et Laura n’allait pas en demander plus. Il rajouta qu’il était à son compte ce qui lui permettait d’avoir du temps libre quand il le voulait. Laura eu un petit sourire avant de lui dire :
“Avez-vous vraiment du temps libre dans ce genre de travail ? Non pas que j’en doute, mais cela doit être prenant non ?”
Laura s’intéressait à tout, curieuse de nature et de part son ancien métier. Et pour une fois, elle ne parlait pas de sa propre vie !
En tout cas il était sûr qu’on ne verrait pas Hector prostrer dans un coin à pleurer sur son sort. Depuis toujours, il fut connu comme un combattant, un vrai guerrier. Une seule fois le désespoir l’avait pousser à commettre l’irréparable. Et c’était son instinct de survie qui avait prit forme physique sous les traits d’une effroyable bête, qu’il s’était accrocher à la vie. Mise à part ce sombre moment dans son existence, Messner s’était toujours battu tant qu’il se tenait debout ou tant il respirait. Baisser les bras ne faisait pas partie de son caractère et même ce Claps qui avait changer la face de l’univers ne le décourageait pas à continuer sa course.
Après, cinq ans de vie perdus restait difficile. Cinq ans qu’on nous a voler, cinq années où on a perdu quelqu’un comme le disait si bien Laura. Pour l’un comme pour l’autre, c’était une rupture, une forme de deuil douloureux. Un décalage, car ceux ayant survécus on tenter sans doute de refaire leur vie, et quand leur proche revenait, il y avait du temps à rattraper, ou parfois, risquait de se voir remplacer. Bref, les possibilités pouvant rendre ce genre de situation restaient nombreuses. Heureusement Messner n’avait pas à se soucier réellement de tout cela.
"Oui. Par chance aussi, je n’ai pas eu de réels proches à qui manquer et qui m’auraient manquer. Ma réadaptation fut plutôt facile j’en ai conscience."
Pas d’amis intimes, ni de famille ou bien d’amour. Sa vie sociale se remplissait de connaissances plus ou moins bonne. Mais Hector savait que si un jour il devrait disparaitre pour de bon, finir dans une grosse boite en bois, peu de monde serait au courant et encore moins viendrait verser une larme pour lui. Déjà quand il était revenu, Messner n’avait vu personne venir lui sauter au coup pour exprimer sa joie de le revoir. Il ne s’emplaignait pas, c’était les conséquences pour la vie qu’il menait. C’était sans doute mieux ainsi. Hector n’aura pas à souffrir de la perte de quelqu’un mais ne voulait faire souffrir personne de sa propre disparition.
"Oh parfois oui j’en conviens !" Le milieu était très demander. Transports, vols, assassina, protection, on pouvait bien être souvent demander. Encore, Messner était un mercenaire très doué, mais il n’était pas le meilleur pour autant. Cependant, Minotaure bénéficiait d’une assez bonne réputation lui valant d’être assez souvent demander. "A son compte présente aussi ses désavantages, vous êtes plus souvent sollicité et peu importe la période. Ce n’est pas vraiment moi qui décide, mais les demandes se font justement très nombreuses en ce moment."
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
Samedi 12 octobre 2024, Staten Island, New-York, 10:30AM
Le retour de cinq années d’absence avait été dur pour plusieurs personnes. Certaines s’en étaient mieux sorties que d’autres. Laura avait eu de la chance, elle avait retrouvé Clint et les enfants et elle avait pu se reconstruire, rattraper tout ce qu’elle avait raté en cinq années. Certaines choses n’avaient pas changé, d’autres oui, mais Laura avait eu les bonnes personnes à ses cotés. Hectoir venait de lui dire qu’il avait eu de la chance parce qu’il n’avait pas de réels proches à qui manquer et qu’ils lui auraient manqué. Il s’était vite rédapter. Laura lui fit un petit sourire. Elle trouvait que c’était un peu triste quand même, de disparaitre et de revenir sans que personne n’y prête vraiment attention...
“Vous avez eu de la chance oui, mais n’est-ce pas un peu triste quand même d’être seul ? Peut-être que c’est dans votre tempérament et que moi, je suis trop sociable pour vivre seule.”
Elle dévia ensuite le sujet sur les temps libres. Au vu de son métier, Hector ne semblait pas avoir beaucoup de temps pour lui, ce qui se comprenait. Parce que le milieu du transport était toujours très demander, il ne devait pas être chez lui très souvent. Il lui dit qu’être à son compte, ça avait quelques désavantages, qu’il était souvent solicité, peu importait la période et sans doute l’heure de la journée. Il rajouta que ce n’était pas vraiment lui qui décidait et que les demandes étaient déjà très nombreuses en ce moment.
“J’ai donc de la chance de vous croiser sans que vous soyez occuper !”
Laura eut un petit rire avant de regarder sa montre. Elle allait devoir rentrer pour les enfants. Elle s’était absentée depuis un long moment, ses voisins allaient sans doute se demander où elle était passée. Depuis qu’elle était arrivée à New-York, il faut dire qu’elle était plus souvent chez elle que dehors. Elle leva les yeux vers Hector et lui dit :
“Cette discussion était vraiment très intéressante Hector, mais je vais devoir vous laisser. Mes enfants ne vont pas tarder à rentrer et je vais devoir nourrir trois petits affamés. Je suis contente de vous avoir rencontrer. Peut-être que nous allons nous recroiser un jour ?”
Après avoir entendu sa réponse, Laura lui fit un petit signe de la main et partie dans la direction opposée. Elle était loin de se douter que Clint avait déjà rencontrer cet homme et qu’il était tout sauf dans la sécurité et le transport. Mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir. Laura aimait bien croire au bien chez les gens...
Non, personne pour pleurer Hector. Aucun amour, aucune amitié. Cela pouvait parait bien déprimant sans doute, mais le mercenaire trouvait cela mieux ainsi. La peur de s’attacher peut-être. Quoi qu’en réalité, l’australien avait plus peur de faire souffrir l’autre que de sa propre douleur. Il n’aimerait pas imaginer quelqu’un de proche souffrir à cause de lui, et avec la vie qu’il menait… Cela risquait fortement d’arriver. Dans son entourage, Minotaure pouvait sans doute déjà compter Ezekiel, ce voleur à la langue bien tendu dont il s’est vite entiché. Mais le colosse ne se faisait pas d’idée, du moins il ne pensait pas que le russe pouvait autant tenir que lui. Sans doute mieux ainsi aussi.
"Sans doute oui. Mais c'est peut-être préférable. Personne à faire souffrir, personne qui ne nous fait souffrir non plus. Enfin, je ne parle la que pour mon propre cas, pour d'autre c'est sans doute préférable qu'ils aient des liens." Pad facile de se confier sans risquer de tout dévoilé. D’ailleurs, il pouvait rajouter : "Après avec mon boulot, je suis souvent en déplacement donc pas le temps de réellement m’attacher. Et je pleins d’avance la pauvre femme qui devra m’attendre après une longue absence telle Pénélope attendant le retour de son Ulysse pour ne profiter de lui qu’un court moment." Un argument qui se tenait bien.
D’ailleurs, Hector précisa à quel point il pouvait être demander, que la notion de vacances paraissait presque un mythe pour lui. Mais il fallait bien. Etre mercenaire pouvait rapporter gros, mais pouvait aussi vous privé de la liberté de vous reposer. Les clients voulaient quelqu’un de disponible de suite et quelqu’un qui était régulièrement en vacances ne donnait pas envie de faire appel à lui plus tard. En réalité c’était comme dans tous les métiers libéraux.
"Haha oui ! En ce moment c’est un peu l’accalmie. Mais ce soir en rentrant je peux découvrir une dizaine ou plus de mail où je serais sollicité." D’un côté ca le rassurait, cela montrait qu’il restait toujours efficaces et que sa publicité fonctionnait.
Visiblement c’était l’heure des séparations justement. Le temps s’écoulait et Messner n’aurait penser discuter autant. Ce qui n’était pas désagréable. Mais chacun devait avoir ses obligations et le temps de pause prenait fin. Laura fut celle qui signala que cet échange devait prendre fin avec toute l’amabilité du monde. Hector lui rendit son sourire et s’inclina légèrement en avant comme un bon gentleman sans pour autant quitter ses yeux.
"Plaisir partager madame. Qui sait ce dont l’avenir est fait, ce sera avec joie."
Après ces aurevoirs, chacun se sépara reprenant sa route. Une simple rencontre et une bonne discussion suffisait à illuminait la journée, même pour Hector qui appréciait ce genre de petite chose. Il était loin de se douter que Laura était la tendre épouse de l’archer violet. Leur histoire c’était plutôt bien terminer, mais rien ne garantissait qu’ils s’entendront le jour où ils devront se recroiser. Mais ca, il y avait peu de chance que Laura et lui découvrent ce lien indirect qui les unissait… Pas vrai ?
HRP:
Merci à toi aussi, c'était super comme rp, bien reposant et plaisant
On se bat tous pour quelque chose, surtout pour ce qui nous manque.
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