[Terminé] La vérité n'est rien à l'homme sans sa découverte

Namor ne supportait pas rester enfermer à ne rien faire dans cette attente qui était longue. Il était tenter de penser qu’on se moquait de lui, qu’on ne prenne pas au sérieux la demande d’entretient avec un jeune prince, représentant d’une nation grande et puissante. Mais de ce qu’il a entendu, ce « président » était un vieillard moqué pas son propre peuple, ce qui n’arrangeait rien du tout. L’atlante désirait, pour échapper à cet enfermement, faire quelques sorties pour visiter la ville. Mais même ses excursions étaient d’un ennui.

Namor n’arrivait à profiter de ces visites dans les rues, tant sa concentration était focus sur ces chiens de gardes qui ne le lâchaient jamais. Et cela n’aidait pas à passer inaperçu, car voir un homme à demi-nu entourer d’hommes en noirs et armés, avait de quoi attirer l’attention de la foule qui regardaient avec des yeux de merlans fris ce prince venu des mers. Leurs regards incessant et leurs tentatives indécentes de le toucher comme s’il était un saint de curiosité l’énervait au plus haut point.

Malgré cette protection opaque que créait cette meute de protecteurs, quelqu’un semblait réussir à passer au travers et percuté le prince des mers. Ce dernier fit à peine attention que quelqu’un lui était rentrer dedans, ayant à peine sentit l’impact. Son regard se tourna vers la jeune femme. Elle avait des cheveux blanc et arborait une coiffure étrange ayant la peau d’ébène. La créature terrestre se confondis en excuse pour cet incident avant d’être tirer sur le côté par les gardiens de Namor.

"Vous n'êtes pas si efficace pour assurer une protection si vous laissez une enfant me toucher." Provoqua Namor. Il ne supportait pas ses gardes du corps qui ressemblaient plus à des gardiens de prisonniers pour lui, et donc ne se priva pas pour les rabaisser, veillant à ne pas franchir une certaine limite.

L’humaine à la peau d’ébène s’excusa à nouveau, gagnant ainsi sa liberté de la part du garde du corps qui la retenait. Tout le monde semblait s’attendre à une réaction de la part du prince. Une peur qu’il pique une crise, qu’il s’emporte et vienne à menacer. Ce serait logique avec Namor, l’atlante qui avait le sang-chaud. Mais il n’était pas aussi sanguin que cela en vrai, surtout envers une personne qu’il jugea plus faible et moins dangereuse que ceux qui l’entouraient armés.

"Très bien alors." Se contait-il de dire, mains croisés dans le dos comme un général. "Vous avez des jambes pour marcher, regardez donc où vous allez dans ce cas."

Marcher ou nager, ce n’était pas la même chose. Enfin, Namor était sans doute un des plus conciliant de la famille. Certains de ses cousins par exemple, n’aurait pas supporter cette affront et auraient exiger un exemple pour tous. Mais même si Namor était radicale parfois aussi, il n’oublia pas qu’il n’était pas chez lui et ne pouvait exiger ce genre de chose. Sans doute l’aurait-il aimé si la nature de l’agression fut plus grave encore.

Caractérielle, la jeune femme haussa le ton, n’ayant guère apprécier la réplique du prince. Ce dernier fronça les sourcils, n’appréciant pas non plus qu’on s’adresse à lui sur ce ton comme s’il n’était qu’un vulgaire mendiant frapper de démence qui vous aurez fait un croche patte. Namor se sentait insulter depuis le jour où il avait fouler le pied de ce monde. Il se contenait, prenait sur lui, mais à tout instant, il sentait que cela pouvait exploser. Ses remarques étaient comme ces nouvelles cheminés d’un volcan qui se créaient, afin de lâcher un peu la pression avant que la principale n’explose et provoque une scène apocalyptique. Si ses « gardes » n’étaient pas intervenus, sans doute que le prince des mers aurait calmer à sa manière l’impudente qui osait venir le défier. Comme quoi, ils étaient parfois utile et ne servaient pas qu’à le garder en laisse.

On écarta les deux mutants et on encouragea chacun à reprendre sa route. Namor avait le sang chaud, mais était assez sage pour juger qu’il serait bon de continuer oui son chemin et d’oublier cet incident. Pour Namor, ce n’était qu’une humaine impolie comme il y en avait tant d’autres à la surface. Dans son royaume, les sujets de son grands pères s’adressaient à lui avec respect et en retour, le prince en fit autant éprouvant un attachement aux gens de son peuple. Ici, on recevait mal ses invités de marques, laissant la plèbe sauvage s’en prendre à eux.
La fille n’en démordait pas, chaque fois qu’elle fut repousser, elle revenait à la charge, provoquant de plus belle. Les gens de ce monde ne connaissaient pas la notion de respect. Agissaient-ils de même avec leur dignitaires ? Namor voulait bien faire des efforts, mais à chaque fois, les dirigeants de ce monde semblaient faibles et leurs sujets dégénérés. N’appréciant pas son ton, le prince de l’Atlantide foudroya l’impudente avec des yeux perçant comme s’ils pouvaient lancer des lances électriques. Il se tenait toujours droit, comme un haut gradé militaire. Son ton resta posé, mais il était froid et autoritaire.

"Comment osez-vous parler sur ce ton à un membre de la famille royale ? En temps normal, j'aurais demander qu'on fasse de vous un exemple. Mais je ne rapporterais pas votre comportement à vos dirigeants."

Si ce pays voulait ouvrir de bonnes relations avec la puissante Atlantide, ils pourraient sanctionner gravement la jeune femme afin d’éviter un incident diplomatique. Et ainsi prouver qu’ils avaient de l’autorité sur leurs sujets. Dans le cas contraire, ce serait une insulte faite contre tout un peuple, et les conséquences seraient fâcheuses, même Namor ne pourrait pas les empêcher.

Le prince des mers eut comme un sourire mauvais, moqueur même. Il n’allait pas la ménager. C’était une homme de guerre après tout, la diplomatie n’était pas vraiment dans ses compétences et courber la tête pour éviter un conflit était un signe de lâcheté pour lui. Donc, si la « petite » voulait se battre, alors elle aura la bagarre et ce sera violent. A espérer qu’elle n’entrainera pas d’innocents dans son entêtement.

"Vingt-trois ans… Et pourtant vous vous comportez comme une enfant ayant dix ou douze maximum. Si vous voulez être adulte, grandissez."

Et si elle savait, Namor était largement plus vieux qu’elle, pouvant être son grand-père. Il avait la force et l’expérience accumulées depuis des décennies. Il en avait vu de toutes les couleurs et ce ne sera pas une inconnue venue de nulle part qui allait lui faire peur et courber l’échine. Ou bien, tout n’était que manigance. Mais peu importe. Si ce monde voulait la guerre, alors il l’aura. Sa mère aura beau appeler à tous les arguments qu’elle voudrait, à un moment, cela suffit.

Namor devait se faire une raison, cette enfant, car oui, il la considérait comme telle, ne deviendra pas protocolaire d’un claquement de doigt. Cette société manquait cruellement d’éducation. Sur Atlantis, Namor n’avait pas besoin de hausser le ton pour exiger le respect. Tous reconnaissaient le sang royale qui coulaient dans ses veines et en retour, le prince risquait sa vie pour protégé son peuple. Un simple « Mes respects votre altesse » vous apportait protection et longue vie. C’était un excellent marché non ? Ici, les choses semblaient différentes. Les protecteurs veillaient sur une société dégénérative pour d’obscures raisons. Les dirigeants de ce monde voulaient-ils garder leurs sujets bêtes comme des thons pour mieux les contrôler ?

"Oui... Atlantis." Grogna tout de même sa seigneurie, supportant de moins en moins le comportement puéril de la jeune femme.

La déclaration qui était anodine pour lui, eut l’effet d’une bombe sur la foule d’humains autour de lui. Namor ne comprenait pas leur réaction, et en réalité, il ne voulait plus chercher à comprendre. Ces humains paraissaient encore plus stupide que les derniers vue en date, il y a quelques décennies. Qu’ils y croient ou non, ils avaient quelque chose à se mettre sous la dent pour leur réseau sociaux. Les gardes du corps tentèrent de garder tout le monde à l’écart. En un rien de temps, Namor devenait une célébrité qui allait être connue dans le pays. L’un de ses protecteurs se permit de toucher le bras du prince pour lui dire qu’il valait mieux partir. Namor pardonna volontiers ce geste, mais la sauvageonne n’en avait pas finit avec lui. Elle voulue en savoir plus sur sa présence, et pensant avoir deviner, se présenta comme la princesse du quartier. Namor leva un sourcil, sceptique, jugeant l’individue devant lui.

"Une princesse vraiment ? Votre quartier est-il celui des mendiants alors ?" C’était méchant, mais vue l’allure de l’inconnue et sa façon de se comporter, elle n’avait rien d’aussi royale que Namor.

Elle se proposa comme guide pour la ville, du moins cette partie de la cité qu’on nommait Brooklyn. Elle rappelait ces enfants mendiants, qui voulaient pour quelques pièces, vous faire découvrir la ville et qui parfois, avec des complices, vous font dépouiller de manière douce ou violente. Très honnêtement, Namor n’était pas tenter. Il n’avait aucune confiance, aucune sympathie pour Ororo et vu comment leur rencontre s’était faite, il n’espèrerait rien de bon de cette collaboration. Ses gardes du corps tentèrent tant bien que mal de repousser la foule pressante comme si une star de cinéma ou de la chanson se tenait la.

"Si vous trouvez un moyen pour nous garantir un peu d’intimité, je veux bien." Un défis était lancer. Namor ne voulait plus avoir tous ces gens sur son dos. Rentrer lui était tentant, mais si la foule devait le traquer jusqu’à là où on le logeait, plus jamais il ne connaitrait la paix. Mais si cette jeune fille connaissait une astuce pour les faire disparaitre, sans tuer ou blesser bien entendu, alors Namor voudra bien lui faire plaisir en jouant les touristes.

Namor… Comment dire… Il fallait savoir comment s’y prendre. Ce n’était pas un personnage facile à aborder. N’oublions pas qu’il était issu d’un milieu très élevés aux normes exigeantes qui d’un coup, se retrouvait dans une société beaucoup plus laxiste. Cela avait de quoi perturber au départ, et parfois même, dans le cas présent, à ressentir une forme de supériorité. Si le prince cependant, sut faire preuve de retenu et d’un peu de patience, son avis sur le monde de la surface n’était guère flatteuse. Si au palais on votait pour une conquête, Namor ne s’y opposerait pas. Il aurait aimer deux choses au moins en venant sur terre. Deux choses qui auraient sut calmer l’ardeur guerrière du prince, mais il se doutait que jamais elles n’arriveraient.

Ororo se proposa de faire visiter son quartier. Et l’atlante y répondit en la mettant au défis de leur débarrasser de tous ces gêneurs. Ces requins qui tournaient autour d’eux mais ignorant à quel poisson ils voulaient se frotter. La jeune femme eut un air surprit, demandant alors comment il espérait qu’elle s’y prenne. Namor eut un sourire narquois.

"C'est vous qui avez proposer de jouer la guide touristique. Donc à vous de me surprendre." C’était un défi lancer, à elle de prouver qu’elle en était capable ou non.

Il était curieux de savoir comment elle allait s’y prendre. D’un côté, Namor aurait aimer qu’elle réussisse un petit tour de passe-passe, car être constamment suivit par ses chiens de gardes et que les gens du coin passaient leur temps à le film et chuchoter entre eux sur lui, cela le fatiguait à un point. Chez lui, les habitants le saluaient comme ils se devaient, souriant, aimable et respectueux. Que cela lui manquait. La, il avait l’impression d’être un animal exotique dans un zoo où des curieux consanguins venaient regarder et s’amuser sans réfléchir.
C’est alors qu’il eut une belle surprise. Les yeux de la jeune fille devinrent d’un blanc laiteux. Elle n’avait rien à voir avec les autres habitants, ca c’est certains. D’un coup, le ciel s’assombrit par un épais voile gris recouvrant le quartier, soufflant une fumée blanche mais opaque, qui s’éleva pour voler la vue à tout le monde, noyer dans un brouillard inquiétant. Namor sentit sur une main sur son bras et reconnu la voix qui l’accompagnait, lui disant de la suivre, ce qu’il fit sans rien dire.

Tous était plonger dans cet épais brouillard, on ne voyait rien à plus de quelques pieds. Les gens qu’on pouvait entendre, étaient des voix désincarnée qui ne comprenaient pas ce qu’ils se passaient et parfois même, râlaient. Namor se laissa entrainer par cette main fantomatique qui le guidait à travers ce monde vaporeux et invisible. A un moment, tout s’évapora, la brume se dissipa et il put reconnaitre Ororo étant bien la propriétaire de cette voix, dont les iris retrouvèrent leur noir habituel.

"Non… Plutôt impressionner." Dit-il, visiblement ne faisant trop attention au ton provoquant de la jeune femme. En même temps, elle était depuis le début une « effrontée » donc Namor ne devait s’attendre à un miracle et devait de s’y habituer. "Vous faites donc parties de ces parias qui inquiète la populace de masse ?" Des mots forts, mais bon venant de Namor cela était naturel aussi, à essayer de ne pas le prendre à mal, car il parlait des mutants qu’on refoulaient, qu’on redoutaient dans ce monde comme on le lui a déjà expliquer plus d’une fois.