[Terminé] Un nouveau monde [pv Bucky Barnes]

Namor pouvait aller « découvrir » la ville grâce à son nouveau statut d’ambassadeur. Il fut choquer de voir que son roi était favorable à tout cela. Soit, il était désespérer de nouer une alliance avec ces rampants dégénérés, soit il prenait un plaisir à humilier son petit fils et voulait voir jusqu’où il tiendrait avant de le blâmer pour d’éventuelles fautes.  Sans doute que Namor aurait craquer depuis longtemps, si sa mère n’avait réussit à calmer les ardeurs de son fils. Elle encouragea ce dernier à être patient, mais un jour, elle se doutait que le prince héritier de perdre contrôle. Sans doute devait-elle jouer dans les coulisses afin de repousser au plus tard possible la catastrophe.

En attendant, Namor vivait sur Terre en plein cœur de New-York sous bonne garde. Des agents du S.H.I.E.L.D qui le suivaient comme de bons toutous de gardes n’importe où il allait. C’était pour sa sécurité qu’on disait, mais le prince des mers se sentait plutôt comme un prisonnier dont on surveiller le moindre fait et geste. D’ailleurs, il est arriver que certains de ces gardes viennent lui interdire de se rendre à tel endroit comme s’il n’était qu’un stupide roturier. Là, il est arriver que Namor attrape le garde par le coup et le menace avant de se calmer et que tout redevienne paisible.

Namor se rendit à Staten Island, la on lui autorisait de s’y promener. Quand il eut entendu le mot « île », le prince pensa à un bout de terre reculé où il se sentirait comme chez lui ou plus à l’aise loin de ces villes humaines monstrueuses. Conclusion, il détestait. Il trouva cet endroit infâme, triste, délabré. La saison n’aidait pas, avec ces arbres qui jaunissaient à en perdre leurs feuilles. Namor n’arrêtait pas à faire une moue, trouvant bien triste que des gens puissent vouloir vivre ici. Mais peut-être n’avait-il pas le choix.

Les passants le regardaient bizarrement. Un homme avec une troupe de garde du corps, ca pouvait limite passer, mais qu’il soit torse-nue et ne portait qu’un étrange pantalon fait d’écailles vertes, il y avait de quoi intrigués. Certains en profitaient pour faire des photos de loin, d’autres l’évitaient et c’était sans doute ce qu’il y avait de plus sage à faire. A la longue Namor se laissa aller vers l’eau. Il trouva une sorte d’aquarium qui servait de décoration pour un restaurant à peine remplit. Il fut choqué de voir ces animaux enfermer juste pour une décoration où on ne se faisait même pas attention à eux. Avec ses doigts, il toucha la vitre glacé et fit d’étrange signes.

"Pauvre de vous. Loin de la liberté et prisonnier pour un pseudo plaisir."

Les quelques poissons se mirent à suivre les doigts du prince, effectuant des cercles comme s’ils savaient qu’il comprenait leur peine et qu’il allait les libéré bientôt. Pouvait-il le faire ou bien ce serait considéré comme un manquement à la diplomatie ?

C’était triste ou amusant, de voir que les seuls êtres avec qui Namor semblait accrocher étaient de simples poissons. Bien entendu, sous l’eau les créatures marines servaient également de nourriture et parfois même d’animaux de compagnies. Mais ils étaient toujours mieux traiter que ceux-ci, retirer de leur milieu pour être exposer la, coincé dans un minuscule espace à tourner en rond face à l’indifférence des gens autour. Mais bon, l’humain n’a jamais était connu pour son affinité avec la nature. Le prince des mers fut témoins plus d’une fois de leur folie destructrice. Ils étaient comme des parasites qui exploitaient chaque ressources de la planète jusqu’à la vidé complétement. Du moins, un pourcentage d’entre eux, rendant d’indépendant leur semblable et complice de leur folie. Il n’oublia pas ses précieuses leçon de Sandra.

Mais voila, pendant qu’il méditait avec ceux qui furent ses « seuls » amis dans ce monde, un inconnu l’interrompit lui proscrivant de ne pas faire ce qu’il était en train de faire. Namor écarta sa main de la vitre pour jeter un regard noir à cet inconnu très singulier. Il avait un bras en métal, sans doute une prothèse suite à un accident. Mais cela ne procura aucune pitié ou crainte de la part du grand guerrier Atlante.

"Qui êtes vous pour m'imposer quoi que ce soit ?" Namor s’était plié à de nombreuses règles, afin de faciliter les échanges, mais il en avait de plus en plus qu’assez de se sentir brider, humilier. Que les rois de ce monde impose leurs règles il pouvait comprendre. Mais voir un membre du peuple venir commander un dignitaire étranger, là ca risquait de moins bien passer.

L’homme au bras de métal paraissait vouloir apaiser les tensions, joignant les mains comme dans une prière et expliqua le pourquoi de sa mise en garde. Il parlait de mutants agressés et cela revenait en mémoire au prince de ces histoires de conflits le jour de son arrivé. Pendant qu’il méditait sur ces paroles, il remarqua qu’aucun de ses « protecteurs » n’osa dire ou faire quoi que ce soit, eux qui furent si habituer à repousser les trop gros curieux. Namor ne savait pas de qui des deux, ses petits chiens avaient le plus peur, de toute façon, ils n’étaient jamais tranquille en présence de cet étranger.

"Vous devez être alors quelqu’un d’important. Car ceux qu’on dit avoir engager pour ma prétendue sécurité, ne vous ont pas chasser comme ils le font avec vos sujets."

Même une personne qui voudrait juste prendre une photo se faisait violemment rouster et repousser le plus loin possible. Ces gens de la surface étaient de curieuses créatures. Si même, Namor ne pouvait totalement leur jeter la pierre, leur mentalité était une curiosité déconcertante. Il avait du mal à comprendre comment ces gens fonctionnaient, ils était d’une complexité paradoxale effrayante. Sans doute était-ce ce trait qui rendait ce peuple redoutable. Mais le prince ne pouvait s’empêcher d’y voir de nombreux défaut dedans, et sans doute avait il à moitié raison.

Il y avait de quoi tourner un film humoristique sans doute. Un souverain étranger qui vint visiter une ville des Etats-Unis et chaque habitant menace de faire déclencher une guerre en s’adressant au roi avec tant de familiarité. Et encore, il n’était pas le plus impoli de tous. Le film ferait rire sans doute une génération et deviendrais vite mauvais aux yeux de tous sans doute. En tout cas, Namor n’avait pas envie de rire. Depuis qu’il a fouler le sable de cette plage pour parler à ceux de la surface, presque personne ne s’adressait à lui avec l’usage qui était recommander. Ce n’était pas que Namor fut une personne égoïste et ayant la grosse tête, c’était qu’il devait refléter une image de respect. Car tout aurait des répercussions sur son peuple. Ce dernier, s’il venait à dire que le prince n’était pas respecter ici, qu’en plus il se laissait humilier, les conséquences sociales pouvaient être terrible.

L’inconnu joua avec une étrange créature poilue à quatre pattes. Il lança loin un bâton qui trainait ici pour que l’animal terrestre parte le chercher pour jouer avec. Un animal de compagnie comme ils en on aussi chez eux. Namor croit se souvenir que cette espèce s’appelait un « Chien » la dernière fois qu’il était venu il y a longtemps. L’autochtone s’approcha de lui, tendant un bras entièrement recouvert de métal. Les gardes autour ont à peine bouger, sans doute un réflexe de s’interposer, mais ils n’en firent rien. Ils devaient faire confiance à cet homme, ou s’en méfier, avoir peur. Le prince ne savait comment interpréter leur comportement. Mais il se dit que pouvoir enfin interagir directement avec quelqu’un était une liberté bienvenue. Il se présenta Bucky Barnes.

"Très bien Bucky Barnes. J’excuse votre ignorance. A moins de faire partie de l’Elite politique de votre nation, j’imagine que vous n’êtes pas au courant de tout." Namor essayait d’être compréhensif, ce qui n’était pas toujours le cas alors il fallait bien le prendre. Mais tant qu’on ne connaissait déjà pas le prince des mers avant…. Namor garda cette posture droite, comme un gradé militaire, le regard fixe, clignant à peine les yeux. "Menacé, peut-être. Votre monde est si instable. En réalité, je suis ici en tant qu’ambassadeur. Vous avez devant vous le prince Namor, commandant des armées de la puissante Atlantide."

Quel impertinence. Namor voulait bien faire des efforts pour se mettre à la place d’autrui, mais le retour ne semblait être à l’ordre du jour. Il pensait qu’en déclinant son identité, ses fonctions et n’ayant pas donner l’ordre qu’on écartèle ce sans gène, il retrouverait le respect qu’il lui était dût au lieu d’une familiarité. Peut-être que cet homme, ne cherchait pas à commettre d’affront, agissant comme un petit garçon. Mais c’est Namor qu’il avait en face de lui, un mutant qui pouvait bien lui causer des ennuis. A lui, mais aussi au monde entier si l’envie lui prenait. La question de l’homme au bras d’acier pouvait être en rien une méchanceté. Mais à l’oreille de sa majesté, cela sonnait comme une agressivité.

Sourcils froncés, narines contracté, on pouvait entendre le prince grondait du fond de sa trachée. Il imaginait son propre corps, couvets de nombreuses blessures. Chacune étant le souvenir d’un affront fait à lui et son peuple. Un coup porter, qu’il acquiesçait. Et pourtant, en ce moment, comme arriver à la fin des temps, le prince des mers haussa le ton en signe d’agacement. Ce cirque durait trop longtemps à son goût et il le fit bien savoir.

"Décidément, rares sont les gens de votre pays à connaitre le respect. Même entre souverains dirigeants chez nous, il existe cette notion."

A croire que toute la frustration qu’avait emmagasiner Namor en lui, était sur le point de jaillir tel un volcan sous pression.

"Depuis que je suis arrivé ici, je n’ai rencontrer que des humains dégénérés et irrespectueux. Un prince est venu demander audience auprès de votre chef. Je suis traiter comme un prisonnier qu’on surveille et on me met en attente comme si je n’étais qu’un vulgaire paysan. Et encore, chez nous les gens cultivant la terre sont mieux respecter justement."

Namor subissait affront sur affront, au point où la susceptibilité atteignait un tel point, que la moindre petite chose pouvait être prise de travers. La, il était tenter de rejoindre la faction opposée à celle de sa mère pour crier « Allons envahir ce monde peuplé d’insectes ! Ils sont primitif et sauvages ! » A croire que les gens sur cette planète ne s’en rendaient pas compte, que provoquer un conflit ne les inquiétaient pas. En même temps, ils se livraient des guerres sans cesse, toujours à attaquer et envahir leurs voisins. Les atlantes n’étaient pas un peuple pacifique non plus, mais Namor n'avait pas souvenir d’autant de bestialité chez eux que chez ceux vivant à la surface. Mais si ces derniers étaient aussi dégénérés et peu soucieux de leur sécurité, il ne les pleurera pas s’il devait un jour, conduire les armées de son grand-père pour marcher sur leur territoire.

Sa mère justement, lui avait dit qu’il fallait s’armer beaucoup de patience avec les humains, mais la, il faudrait une patience divine. Il aimerait lui dire que les hommes, qui furent comme son père, n’existaient plus depuis des décennies.

Le discours du prince ne semblait avoir l’effet escompter. Namor pensait qu’en tapant un peu du pied, les choses rentreraient dans l’ordre. Ou sinon, c’était la poursuite des agressions du genre et donc, une conséquences regrettable à déplorer après. Namor jugeait de plus en plus durement ce peuple, se consolant en disant que son extermination, ne serait pas une perte, bien au contraire. Mais il fallait avouer que le calme provoquant de l’homme en face de lui, avait un quelque chose de déstabilisant. Le prince Atlante s’attendait à deux réactions extrêmes au moins, il n’avait songer à une troisième. Cela eut le mérite de retarder l’éruption qui sommeillait en lui, mais le ton du souverain ne changea guère. "Vu que vous venez à moi sans les salutations d'usages, je réponds oui." Namor non plus, n’avait pas vraiment peur des conséquences, estimant être la première personne à qui on avait manquer de respect.
"Votre président voyons ! Il ose faire attendre. Et quand je demande quand enfin je pourrais le voir, on me répond juste qu’il est indisponible. Si nouer une alliance avec une puissante nation lui est moins intéressant qu’autre chose, alors je n’aurais qu’à m’en aller et en informer notre suzerain." Bien entendu, un président était techniquement toujours occupé. Namor pouvait le comprendre, sauf que là, il se voyait comme l’envoyé d’un puissant royaume qui pouvait apporter beaucoup. Et il avait l’impression d’être bouder, ignorer. Si ce pays était prêt à ignorer les cadeaux que l’Atlantide pouvait apporter et en profiter que quand l’empire sous-marin lui marchera dessus, soit tel sera leur volonté.

C’est alors que l’étranger se mit à l’invité à venir manger quelque part. Son comportement était des plus déroutant. Namor avait du mal à comprendre à quoi il pensait, que mijotait-il ? Il examina cet humain qui d’apparence, n’avait rien de plus remarquable que les autres habitants de cette planète, du moins les civils rencontrés. Si ce n’était ce bras métallique qu’il avait aperçu, ignorant de quoi il s’agissait. "Puis-je au moins savoir à qui j’ai l’honneur avant d’accepter quoi que ce soit ?" Un vrai mystère, il devait être quelqu’un d’un minimum important pour voir les gardes du corps s’adressaient à lui avec respect, et non avec peur comme ils le faisaient avec Namor. Pourtant, il ne portait aucun insigne ou tenue de chef ou souverain.