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 [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort

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Taskmaster
Anthony Master
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MessageSujet: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyMer 9 Nov 2022 - 20:02

Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort
Le repos. Une situation que tu n'apprécies pas réellement pour dire la vérité. Il s'agit là d'un moment où tu n'es plus réellement utile à Hydra et cela créer un vide en toi. Pourtant, tu en avais besoin. La mission des masques avait été éprouvante autant physiquement que mentalement. Ton corps se trouve dans ton dortoir, dans une base de l'hydre. Tu es seul, couché sur ton lit et aucun mouvement ne se fait percevoir. Tu es torse nu avec un bandage au niveau de l'épaule. La plaie mettra quelques semaines à se refermer, c'était ce qu'a affirmé le docteur en tout cas. Malheureusement, le médecin n'a pas vu qu'une autre blessure était ouverte et tu en souffrais encore le martyre pour être honnête. Cette blessure était plus psychologique, après tout tu avais ressenti cet effroi lorsque l'archer a failli te tuer. Cette terreur, tu as beau l'avoir étouffé elle revient sans cesse te hanter. Laisse-toi aller, tu n'as plus à y penser… Ton corps est dans ce dortoir, mais ton esprit lui est entre les mains du marchand de sable.

-      -      -


En effet, tu es dans un sommeil paradoxal et dans cet état loin de la réalité, tu pouvais observer que tu étais dans un couloir. Ce couloir semble se distordre dans l'espace et se penche légèrement d'un côté à l'autre avant de reprendre une allure normale. Tout te semble embrumé. Tu marches d'un pas lent et tu as ce sentiment qui vient s'offrir à toi. Un sentiment de familiarité pour être précis, tu connais ce couloir. Oui… Il s'agit d'une base où tu étais avec père, tu avais été hébergé dans cette base et plus tu avances, plus tu peux apercevoir une porte qui mène à ta chambre, là où tu étais logé à l'époque. Tu t'arrêtes devant cette porte et tu tends l'oreille. Tu entends des bruits de coups encore, encore et encore… Tu fronces les sourcils, tu ne comprends pas bien la situation dans laquelle tu te trouves. La porte s'ouvre et c'est nul autre que ton père qui y ressors. Alexander Master, l'un des agents les plus loyal de la pieuvre, un homme qui t'a appris par les coups que l'obéissance était la clef pour une carrière exemplaire chez Hydra. Père regarde vers l'intérieur de la pièce, fronce les sourcils et ajoute d'un ton féroce que tu ne connais que trop bien.

« Je te laisse méditer sur tes actes ! C’est toi qui me forces à agir comme ça et personne d’autre ! »

Tu fronces les sourcils avec une certaine incompréhension. Ton père ne te parle pas directement, mais parle à quelqu'un qui est à l'intérieur de cette chambre. D'ailleurs, il ne semble même pas te voir. Il claque la porte violemment et te bouscule de l'épaule avant de repartir. Tu te tournes légèrement vers lui et tu le regardes s'en allez. Les parents ont toujours tendance à vouloir une copie parfaite de l'image qu'ils ont de leurs enfants. C'est de leurs perceptions qu'ils éduquent leurs enfants, en les modelant comme de l'argile. Tes yeux se posent à nouveau vers la porte de ta chambre et tu décides de l'ouvrir, curieux de savoir avec qui il parlait. Tu entres dans le lieu et ce sentiment de déjà vu te frappe à nouveau. L'aspect de la chambre, le bruit grinçant de la porte et les odeurs… Tout est parfaitement retranscrit et cela est déstabilisant. Oh, mais tu n'es pas au bout de tes surprises Taskmaster… Regarde qui est là, tes yeux se font plus perçants.

« C’est impossible. Tu ne peux pas être… »

Un enfant Master, un enfant te fait face. De plus, il ne s'agit pas de n'importe quel garçon. Il s'agit là de l'enfant que tu as été. La porte derrière toi se referme toute seule. Cela défi toute logique. Tu ressens un certain malaise face à ce reflet plus jeune de toi. Il semble représenté ta faiblesse, ton côté plus fragile, celui que tu avais décidé d'abandonner. Tu avais déjà eu une remontée de souvenir lorsque tu étais dans l'entrepôt de Ridgewalk, mais là c'est bien plus poussé. Tu ne te poses pas les bonnes questions Master, voici une interrogation principale qui devrait te venir à l'esprit :

Sais-tu comment se nourrit une araignée ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyLun 21 Nov 2022 - 12:10




Les adultes craignent l’enfance,
symbole de leur mort

Mercredi 2 Octobre 2024 – Tôt dans la nuit

Le coup d’éclat des Héritiers a fait son petit effet sur tout le monde. Les X-Men n’ont eu ni intérêt à enquêter avant, alors que les tags visaient des lieux ayant aidé les mutants et faisaient écho à un massacre britannique dont ils avaient connaissance, ni à intervenir pendant. Personnellement, cela me convient : plus ils restent en retrait, moins les risques d’être découvert sont élevés. Oh, je me doute qu’ils iront attaquer les Héritiers à Londres histoire de sauver les apparences. Reste à savoir comment je vais pouvoir tourner cela à mon avantage. Les Héritiers sont utiles et j’ai passé un mois à les infiltrer, à m’en nourrir et à les ajouter à ma galerie de pions. Néanmoins, les pions ne sont réellement intéressant que dans leur promotion en pièce maitresse ou dans leur sacrifice. Nous sommes présentement dans le second cas. Les Héritiers avaient du potentiel mais ont eu les yeux plus gros que le ventre. Faire un coup ça et là en tâchant de rester discret pour passer sous le radar du SHIELD était une option pérenne, l’Hydra vit ainsi depuis des années, sans parler de rejoindre le SHIELD pour y avoir des agents dormants ; chose que l’Hydra a très bien fait par le passé également. Le fait que l’organisation n’arrive pas à exploiter son plein potentiel est ce qui m’a fait m’en détourner dès l’adolescence, cela ne signifie pas qu’elle soit mauvaise. Comme pour les Héritiers, en somme. L’Hydra, néanmoins, peut se sacrifier par petites touches. Les Héritiers, cela me semble plus difficile.

Après, je dois avouer que la relation entre Azilys et Helmut m’a plus préoccupé, considérant les jeux d’alliance et de trahison de celui-ci. "J’ai travaillé avec les gens qui ont essayé de te tuer" est un motif de rupture, quand on y pense. De meurtre aussi. Cela fait, c’est vers ce cher Aemon que je me suis rendu. Lui aussi avait, disons, un point de vue intéressant sur la situation. Ceci n’est pas un sarcasme sur la perte de son œil, je ne me permettrais pas. Néanmoins, l’affaire Patrick Paul et le mystérieux invité du SHIELD m’intéressent. Qui est venu leur rendre une petite visite et leur subtiliser "on ne sait quoi" ?

"Dans le doute, blâmer Loki". Il s’avère qu’un petit tour rapide de l’Hydra m’a amené à comprendre que l’adage officieux du SHIELD est fonctionnel.

Bonsoir Anthony.

Bonne nuit, plus exactement. Faites de beaux rêves.

Un couloir onirique. Un flou onirique. Une vallée dérangeante, d’une certaine façon. Une vallée familière. N’est-ce pas cela qui fait réellement le dérangeant ? Que tout soit familier mais légèrement inexact ? Je vous demanderai bien ce que vous en pensez, Anthony, mais la lucidité n’est pas encore de mise dans ce rêve. Nous y arriverons dès que j’aurai vu ce qu’il y a à y voir. Montrez-moi.

Vos souvenirs me montrent. Je les ai consultés ; je continue de le faire en ce moment-même, d’ailleurs. Ils ont une certaine fadeur et sont aisément mis en parallèle avec les raisons qui m’ont fait me détourner de l’Hydra mais, il faut reconnaitre, il y a eu des effets positifs vous concernant. Malheureusement, votre potentiel n’est pas totalement exploité.

Vous me faites du suspens, Anthony ! Vous arrêter devant cette porte. Tendre l’oreille. Evidemment, le reste de votre mémoire comme votre conscience m’apportent les réponses nécessaires à interpréter les coups qui raisonnent. "Encore, encore et encore". Une éducation à l’ancienne, avec ses avantages et ses inconvénients. Juste, lorsqu’elle est méritée. Cependant, le mérite est une notion subjective. Une notion que vous n’avez plus, malgré les exploits qui ont résulté de cet… entrainement. Une notion qui pourrait s’enraciner dans la fissure de votre esprit.

J’ai toujours admiré les personnes reprochant aux autres de les forcer à agir "comme ça". Elles savent mal agir et n’ont pas la fortitude d’admettre qu’il s’agit de leur propre choix. Si elles assumaient pleinement, soit elles ne feraient nul reproche ou soit elles y prendraient du plaisir. Me concernant, je n’irai pas reprocher à Helmut l’accompagnement offert à Aemon : c’est le premier qui me l’a demandé mais je suis seul décisionnaire d’accepter la demande. Je n’y prends aucun plaisir, non, cependant je tâche d’en faire ressortir du positif également. Je montre un autre point de vue à l’agent du SHIELD ; certes, celui-ci m’arrange d’un point de vue politique mais il n’est pas faux. Il est, là encore, subjectif.

Quant à méditer sur vos actes, Anthony… nous allons y venir.

Avec vous, je sens la bousculade de votre forgeron. Un coup anecdotique, si vous me le permettez, comparé aux autres. Vos considérations sur l’enfance ont de la pertinence, quoi qu’étant très occidentales. Mon père s’est contenté de voir lequel de ses fils serait le plus compétent pour lui offrir la succession, chose qui a… marché, d’une certaine manière. Je n’ai pas été le roi qu’il aurait voulu, ou même que j’aurai voulu, mais… non, en réalité il n’y a pas de "mais". J’ignore si les autres auraient été pires. Vous, Anthony, n’avez pas eu d’élément de comparaison.

Nous entrons dans votre chambre. Nous encaissons votre chambre.

Taskmaster…

Le nom n’est pas vôtre, n’a pas été conçu pour vous, et pourtant il l’est devenu.

Taskmaster…

Je n’ai aucune critique à faire là-dessus, même si j’ai choisi de devenir le Roi d’Ombre là où vous avez été nommé Taskmaster.

C’est impossible ? Il ne peut pas être ?

Anthony.

Il est Anthony.

L’est-il plus que vous-même ?

Ce rêve est agréable à comprendre, mon cher. Jusqu’ici, la porte était fermée. Face à la peur de mourir, face à la blessure de l’esprit, elle s’est rouverte.

Ce rêve est sublime, au sens premier du terme. D’une terreur belle.

Votre passé vous fait l’effet d’une vallée dérangeante, Anthony. Ou devrais-je dire Taskmaster.

Votre passé vous fait l’effet de faiblesse. De fragilité. D’abandon. Enfermé. Emmuré.

Votre passé vous fait l’effet d’une faiblesse, d’une fragilité, que vous avez ressenti face à la Mort. La Dame peut faire cet effet-là, je l’admets, mais elle n’est pas méchante. Ni gentille. Elle existe. Elle tolère même, parfois, qu’on lui échappe. Ce n’est que partie remise car, au final, Eternité nous amènera entre les griffes de sa sœur.

Permettez-moi de tendre les miennes, de griffes, au-dessus de cette belle scène.
Permettez-moi de tendre les miennes, de griffes, au-dessus de votre passé.
Permettez-moi de tendre les miennes, de griffes, au-dessus de ma marionnette.

Marionnette qui vous regarde.

Marionnette qui reste assise.

Marionnette qui parle.

« Enfermé. Emmuré. Oublié. »

Il n’y a nul reproche dans ce que vous dit votre passé, Taskmaster. Juste l’énoncé de faits. D’observations.

« Tu te souviens, à présent. Penses-tu réussir à refermer la porte ? Penses-tu réussir à la réemmurer ? »




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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyVen 25 Nov 2022 - 11:50

Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort
La peur est un mécanisme naturel de survie. Tu le sais bien. Elle permet de connaître ses limites, de faire marche arrière au bon moment et rester en vie de tout danger qui serait trop fort pour soi-même. Tu l'admets bien volontiers, mais la peur est un sentiment qui peut devenir rapidement problématique. Cela peut fournir une paralysie, un refus d'agir, de se confronter aux obstacles et cela peut te placer dans un état de soumi…. Arrête de te mentir à toi-même Master, cela fait bien longtemps que tu es dans cet état de soumission avec Hydra, depuis ta plus tendre enfance. Tu as appris à l'accepter et à être quelque peu fataliste vis-à-vis de ton destin. Tu dois obéir. C'est tout ce que tu dois faire. Tu ne vaux pas plus que cela. L'ambiance de cette chambre est la même que dans tes souvenirs. Même odeur de propreté, même son du plancher dont le bois craque sous tes pas et même visuel. Tu décides de t'approcher vers la fenêtre qui était à côté du lit. Il pleut dehors, les gouttes semblent tomber à l'infini. Tu avais toujours eu cette impression qu'il y avait des averses, bien sûr que non il n'y en avait pas tout le temps, mais ta mémoire a sans doute capté cette précision et la retranscrit dans ce souvenir.

« Enfermé. Emmuré. Oublié… »

Tu répètes les paroles de l'enfant que tu avais été. Comme une comptine et comme un rite pour te donner ce courage. Cette force de parler avec cet enfant qui avait tant souffert. Malheureusement, tu n'arrives pas à le regarder dans les yeux. Tes iris sont posées sur cette vitre et cette pluie qui tombait et qui était destiné à tomber encore, encore et encore. Il te demande si tu te souviens. Si tu peux refermer cette porte et si tu pouvais la réemmurer. Tu fermes les yeux l'espace de quelques secondes et un soupire s'échappe de ton souffle. Il parlait par énigme, cependant tu pensais avoir saisi la nature de son propos. Après-tout, qui d'autre le connaissait aussi bien que toi-même ? Vous ne faisiez qu'un et malgré que vous soyez deux facettes bien différentes vous n'en restez pas moins un seul et même médaillon. Tu te tournes et tu viens agripper une chaise qui était posée en face de ton bureau. Tu viens la trainer au sol et les pieds de cette chaise font alors apparaître un son strident. Tu finis par poser cette chaise en face de cet enfant. Tu viens t'asseoir, en étant légèrement penché et en ne le regardant toujours pas dans les yeux.

« J’y travaille. Je n’ai pas d’autre choix que de la refermer de toute façon. Ce n’est qu’une question de temps. »

Tu trembles. Tu viens agripper ton bras par réflexe afin de le forcer à ne plus trembler. Cependant, rien n'y fait. Ce petit garçon était ton épouvantail et te positionner face à lui n’était déjà pas facile. Cette porte qu'il explique être ouverte, c'est en réalité de ta frayeur dont il est en train de parler. Ton visage est baissé et ta mine est sombre. Toute ta vie, on t'a expliqué que tu devais refouler tes émotions et agir avec loyauté. Les sentiments amènent une absence de dévotion à la cause. Cependant, tu as bien été incapable de suivre ce principe. Malgré la réussite de la mission et le fait que tu as volé des informations qui étaient inscrite dans les carnets de Hunter tu gardes un gout amer de cette infiltration. Est-ce que le jeu en valait-il vraiment la chandelle ? Ton conditionnement a été sacrifié au prix de simples carnets après tout. Non, c'était la bonne chose à faire. Si Hydra t'a confié cette tâche c'est que c'était forcément quelque chose d'important. Cela ne peut pas être autrement.

« La première fois que tu m’es apparu c’est dans cet entrepôt et maintenant tu viens me tourmenter à nouveau. Tu me veux ? Je suis là. »

Ton visage remonte lentement et tes yeux viennent faire face à celui que tu avais été. L'enfant pouvait voir ton visage scarifier et grignoté par le feu. Vos regards semblent se refléter l'un envers l'autre d'une absence d'émotion. Tu étais finalement résigné à avoir cette discussion avec toi-même. Qui sait ? Peut-être que cela te serait salvateur au final. Peut-être que cet enfant allait te donner quelques clefs pour refermer cette porte.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyDim 11 Déc 2022 - 11:18




Les adultes craignent l’enfance,
symbole de leur mort

Comme vous le considérez, la peur est un avertissement. Une émotion primaire, ni bonne ni mauvaise. A vous de savoir y réagir voire l’utiliser. On ne contrôle pas la peur, on fait preuve de courage. Sans peur, nul courage. Celui qui ne ressent pas la peur n’a nulle bravoure, puisqu’il n’a rien à surmonter. Avez-vous peur de l’Hydra, Master ? Permettez-moi de sourire à la réalisation de l’ironie de votre nom et de votre condition, d’ailleurs. Je ne l’avais pas perçue avant. Sachez également que le sourire disparait bien vite face à vos considérations de vous-mêmes. En effet, vous être fataliste dans votre servitude. Néanmoins, vous valeur n’est-elle pas plus élevée que cela ? Personnellement, je le crois.

L’écho du passé qu’est la scène est familier ainsi que l’écho de votre être passé vous parle est dérangeant. A l’écho répond un écho lorsque vous répétez ces mots.

Courage, pour répondre à la peur. Pour la première fois depuis des années. Peut-être est-il incomplet puisque vous n’arrivez pas à vous regarder dans les yeux, Master, mais il est tout de même. Vous êtes là, vous aussi. Vous faites face, même si vous détournez les yeux. La pluie. Les larmes. La tristesse.

La demande.

Les yeux se ferment, comme pour protéger de l’image. Le son reste. Le sentiment également.

Parler par énigme ? Oh, mon cher, ce n’est pas le cas ! Le sommeil, l’absence de conscience du rêve, la vallée dérangeante, voilà ce qui crée l’impression énigmatique. Inutile de s’attarder plus avant, je n’ai guère prévu de faire du mystère ici. Certes, je suis adaptable. Cependant, vous n’avez pas besoin de connaitre le Roi d’Ombre pour discuter avec votre Ombre, si enfantinement incarnée.

Vous ne faites qu’un. La Lumière et l’Ombre. L’accepté et le refusé. Il y a tant de refusé chez vous, Master. Vous l’acceptez.

Vos yeux s’ouvrent. Votre main s’en cherche un siège. Le courage s’accroit. Vous vous asseyez. Vous faites face. Autant que vous y arrivez.

Vous y travaillez, double sens.

Vous n’avez pas d’autre choix, simple sens mais compliqué malgré tout.

Ce n’est qu’une question de temps. Double sens, me permettrez-vous ?

Ce n’est qu’une question de temps, avant que vous n’enfermiez. N’emmuriez. Quant à oublier…

Ce n’est qu’une question de temps, la pluie. Les larmes. La tristesse. Les tremblements.

La faiblesse.

La peur.

Vous êtes vaincu, Anthony. Vous allez vous vaincre encore pour que ceux qui vous ont vaincu n’aient pas à le faire à nouveau. Cela vous protège d’eux.

Je suis désolé.

Toute votre vie, on vous a expliqué qu’il ne fallait pas ressentir. Qu’il fallait refouler. Enfermer. Emmurer. Oublier.

Vous m’apprenez ce que vous avez volé et je sais ce que cela signifie. Je sais ce que les Héritiers cherchent dans les carnets codés de Nathaniel Pearson. Je m’en moque, pour l’heure. Je suis avec vous.

Est-ce que le jeu en valait vraiment la chandelle ? Oui, Anthony. Cela vaudra la peine si vous arrivez à utiliser celle-ci.

Votre conditionnement sacrifié au prix du moyen d’exterminer les mutants, détenu par une organisation qui souhaite les voir progresser afin d’avoir plus de sources de pouvoir mais qui pourrait aussi essayer de les exterminer afin d’obtenir similaire effet à l’Algorithme Zola de 2014. Exterminer les êtres à pouvoirs afin que les seuls qui restent vous soient loyaux, c’est une première étape dans votre contrôle du monde. Dans son contrôle du monde. Vous, Anthony, êtes déjà sous le contrôle de l’Hydra et ne contrôlerez rien si elle arrive à sa fin.

Cela ne peut pas être autrement.

Sauf si la tête est coupée, pour qu’une autre prenne sa place. Comment encourager au mieux la déloyauté ? D’où l’importance de la soumission prénommée loyauté, envers les petites mains.

Qu’est-ce que votre passé vous veut, Anthony ? Vous êtes là. Vous êtes enfin là.

Face à yeux.

Yeux dans les yeux.

Votre passé se lève.

Votre passé s’avance.

Votre passé vous regarde brûler.

Vous voulez son aide pour le faire disparaitre. Quel dommage que vous ne soyez pas un Soldat de l’Hiver, on l’aurait fait pour vous.

« Qu’est-ce que je te veux, répète votre passé en s’apprétant à vous donner raison, à parler par énigme. Je veux que tu sois là. Réellement. »

Master, Taskmaster, ce que l’Hydra a fait de vous. Ce que votre père a fait de vous. Anthony, celui que vous étiez. Celui que vous auriez pu être.

Peut-être que la rencontre avec le Roi d’Ombre est inévitable.




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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyMar 13 Déc 2022 - 23:17


Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort
A bien y pensez, beaucoup de monde aimerait être à ta place. Rencontrer celui que tu as été pourrait être considéré comme un privilège. Les gens en rêvent secrètement, car ils pourraient parler à l’enfant qu’ils ont été, ils pourraient lui prodiguer des précieux conseils et lui éviter des erreurs qu’ils auraient faites avant. Le futur qui reviendrait prévenir le passé. Dans ton cas, les choses semblent bien plus originales. C’est le passé qui vient conseiller le présent et peut-être même le futur. L’enfant semble réagir à tes questionnements. Il se lève et te regarde d’une froideur inouïe. Est-ce là le regard que tu portes ? Sans aucun doute, il est toi et tu es lui, il ne peut en être autrement. Tu fronces les sourcils lorsqu’il annonce ce qu’il attend de toi. Que tu sois là réellement ? Là, tu dois avouer que tu ne le suis plus dans ses paroles. Est-ce que c’est un jeu ? Est-ce que tu dois trouver le sens de ses propos ? Les enfants aiment les jeux après-tout, c’est dans la nature de l’enfance de jouer.

« J’ai toujours été présent pour la cause que nous défendons. J’ai toujours été présent pour nos rêves. Ta question est injuste, si tu as des choses à me reprocher et bien parle. »

Tu ne sais pas si tu as bien répondu à la question, tu ne sais pas si tu as mal répondu. Tu ignores même s'il y a vraiment une bonne réponse. Tu n'as jamais été très fort pour les devinettes et il y a bien longtemps que les jeux d'enfants ne te procurent plus aucun plaisir. Celui que tu as été semblé un peu plus grand que toi à ce moment présent, rien de plus normal, tu es assis et il est debout. Tu tentes de maintenir le regard et même de le défier, mais un soupçon de regret vient s'emparer de toi. Tu repenses à ton existence. Est-ce que quelque part les choses auraient pu être différentes ? Est-ce que ce garçon qui se tient en face de toi aurait pu avoir une autre vie ? Tu ne dois pas te poser de questions. Se questionner, c'est déjà désobéir ! Pourtant, tu as cette sensation que ce n'est pas dénué de sens. S'il y avait eu un monde où tu aurais été libre, est-ce que celui-ci t'aurait été plus favorable et plus agréable ? Ces fichus doutes, cette fichu faiblesse… Tu dois encore une fois enfermer, emmurer et oublier.

« Nous n’étions simplement qu’un petit garçon qui ne demandait rien à personne. Nous aurions mérité un autre destin… »

C’est quoi ce visage Master ?! C’est la première fois qu’il est aussi triste et démuni par la situation. D’ordinaire, tu arbores toujours un masque de rigidité. Comme les héritiers dans un sens, mais toi tu ne souris jamais et lorsque tu abords le casque du maître des corvées, cela amplifie ce côté indéchiffrable. Est-ce que cet enfant vient réellement de briser ce masque sans émotion. C’est à peine croyable Master… Une larme vient s’extirper de ton œil gauche et vient longer ta joue parcourant tes cicatrices une à une. La pluie et la tristesse… Une émotion qui permet de se libérer d’un poids et d’un stress trop fortement accumulé. Une émotion qui représente le mieux la fragilité d’une personne. Tu prends l’eau Taskmaster, tu dois absolument refermer cette porte avant qu’il ne soit trop tard. Il va falloir trouver une solution. La discipline de l’esprit ne suffit plus cette fois-ci alors il va falloir trouver un moyen de stopper l’hémorragie.

« Père ne serait pas satisfait s’il me voyait. J’aurais sans doute eu droit à une belle correction. » Tu viens sécher ta larme avec ta manche. Enfermer et emmurer. « Tu sais comme moi à quel point ce monde est froid, il n’y a jamais eu d’échappatoire pour nous deux de toute façon. »

Par cette phrase, c'est comme si tu voulais invoquer le paternel, c'est comme si tu voulais qu'il t'aide à refermer cette plaie béante. Cependant, tu devais résoudre cette équation tout seul. Tu n'avais aucune idée du chemin que tu étais en train de prendre. Tes yeux se concentrent sur l'enfant, tu te demandais ce qu'il pensait de tout cela. Voir sa version adulte vaciller ainsi ne doit pas être plaisant à observer.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyMer 28 Déc 2022 - 14:32




Les adultes craignent l’enfance,
symbole de leur mort

Beaucoup de monde aimerait être à votre place ? Permettez-moi d’émettre une réserve sur ce point. C’est un privilège, plus grand encore que ce que vous en comprenez, mais est-ce vraiment enviable ? Cela dépendra ce que vous en tirez, Anthony.

Vous ne changerez pas le passé.

Je ne puis faire cela pour vous, n’ayant déjà pas essayé de le faire pour moi-même. Contrairement à ce qu’ont fait les Avengers, pour aller de l’avant il faut assumer le passé et en apprendre pour créer un meilleur futur. C’est ce que nous faisons ici, malgré votre tentative de tout enfermer et emmurer à nouveau.

C’est pour cela que le passé vous conseille. Cependant, contrairement à votre croyance, le passé conseille toujours : il faut simplement savoir l’écouter. Se souvenir. Apprendre.

C’est froid, en effet. Comme vous le considérez, c’est le froid que vous vous donnez à vous-même. Que vous vous offrez à vous-même. Subtile différence.

C’est une énigme, évidemment. Vous souhaitiez que je m’exprime ainsi, que votre passé s’exprime ainsi. Ce n’est pas un mal, au contraire : en parlant par énigme, on ne fournit pas les réponses. On souligne les questions. Vous trouvez vos réponses, ainsi, indifféremment de celles de votre interrogateur. Enfin, peut-être pas indifféremment lorsque l’on m’implique.

Vous avez toujours été présent pour la cause que vous défendez, Anthony… voici qui amène votre passé à dissimuler ses regrets. Son regard n’est plus froid, cependant. Il est d’une tristesse résolue. La mienne, la vôtre, un peu des deux.

Vous avez toujours été présents pour vos rêves, Anthony… voici qui amène votre passé à relever les sourcils. Il n’est pas plus surpris que convaincu. Triste et résolu, toujours. Avec une pointe de tristesse supplémentaire, cependant. Il ne saurait vous la cacher.

« Ta question est injuste, si tu as des choses à me reprocher et bien parle. »

Votre passé reste silencieux et s’efforce de prendre ce masque de rigidité qu’on vous a greffé.

Vous ne savez pas si vous avez correctement répondu à la question, Master ? Théoriquement, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Il y a votre réponse. Présentement, il y a également celle de l’Hydra. Impossible de réfuter que vous avez toujours été là pour la cause de vos maîtres. Cependant, leurs rêves sont-ils réellement les vôtres ? Doutez-en avec moi, je vous prie.

Il ne s’agit pas d’être fort aux devinettes. Il ne s’agit pas d’y prendre plaisir non plus. Enfin, pour vous. De mon côté, j’explore votre âme et dois avouer une certaine passion pour cela. Je goute le soupçon de votre regret, Anthony. Je vous accompagne dans vos souvenirs. On dit que l’on voit sa vie défiler devant ses yeux lorsque l’on meurt. Sous réserve qu’on ait le temps, il est vrai qu’on y repense. Certes, de mon côté je suis mort d’abord et j’y ai repensé ensuite mais tout ne c’est pas déroulé comme prévu ce soir-là. Une vilaine histoire d’huîtres, de homard, de veau, de frites, de gâteaux et de Charles Xavier. Nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Et si ?

L’éternelle question qui mêle souvenir et imaginaire, sachant qu’ils ne sont guère éloignés. Le souvenir, c’est l’imaginaire du passé.

Et si ?

Vous ne changerez pas le passé.

Néanmoins, en écoutant les conseils du passé, vous pouvez changer votre futur.

Vous ne devez pas l’envisager. Réfléchir, c’est désobéir. Vos supérieurs se désobéissent donc mutuellement avec une inquiétante régularité. S’ils étaient si surs du bienfondé de leurs actions, ils vous laisseraient y réfléchir en sachant que vous arriveriez à la même conclusion qu’eux ; moyennant de disposer des mêmes informations. C’est, d’une certaine manière, ce que je fais ici.

Cela marche, n’est-ce pas ?

« Nous n’étions simplement qu’un petit garçon qui ne demandait rien à personne. Nous aurions mérité un autre destin… »

Vous n’enfermerez pas, Master.
Vous n’emmurerez pas, Master.
Vous n’oublierez pas, Master.
Pas cette fois, Anthony.

Quel est ce visage ? Quelles sont ces fichus doutes et cette fichue faiblesse ? Votre passé vous regarde avec sa tristesse désormais exempte de toute résolution. Cette même larme coule sur vos joues, suivant des cicatrices visibles chez l’un et à venir chez l’autre. Vous comprenez la tristesse, Anthony. Vous comprenez son utilité. Néanmoins, j’aimerai interroger un point. Pleurer est-il uniquement un signe de faiblesse ? Tout comme vous, mon éducation d’autrefois me l’a appris. Les hommes ne pleurent pas, sauf quand ils le font. S’autoriser à pleurer, s’autoriser à être vulnérable alors qu’on attend de nous de ne pas l’être, alors que cela met en danger notre rôle et notre image de nous-mêmes… n’est-ce pas, au final, courageux ? Si vous avez peur de pleurer, comme vous avez peur d’être faible, le faire vous demande du courage, Taskmaster.

Vous ne le remarquez pas encore mais il y a une nouvelle personne, dans la scène. Dans l’encadrement de la porte. Evidemment, la qualité de "personne" est débattable. Une armure, certainement. Une arme, également. Une personne. Qu’en pensez-vous, tous les deux ? Anthony, Master, que pensez-vous du Taskmaster ?

Son forgeron. Vous évoquez son forgeron. Il ne serait pas satisfait. Pouvait-il seulement l’être ? Les corrections, nécessaires à la bonne éducation lorsqu’elles sont justes, étaient-elles évitables ou seulement délayables ?

Vous séchez votre larme, Master. Votre passé ne le fait pas.

« Tu sais comme moi à quel point ce monde est froid, il n’y a jamais eu d’échappatoire pour nous deux de toute façon.

- Tu ne peux pas me changer,
vous avoue tristement votre passé, avec une amertume qui est votre mais pourrait appartenir à n’importe qui s’était demandé "Et si ?". Tu ne peux pas le changer lui. »

Commençant à se retourner, votre passé désigne de la tête votre autre passé, celui que vous tentez de garder comme avenir. Ce mouvement fait, il continue de se détourner de vous pour s’en retourner s’assoir sur son lit.

Epaules basses, votre passé s’installe là où vous souhaitez si ardemment le laisser. Il courbe l’échine mais, dans son regard, il reste quelque chose. Tristesse, toujours, accompagnée d’une forme bien particulière de résolution. La croyance.

« Reste à savoir si tu peux te changer toi, interroge-t-il, craignant la réponse. Reste à savoir si c’est toi qui m’enferme ou si c’est lui qui nous enferme, avec ton aide. »

Taskmaster avance pour se placer à égale distance de vous et de votre passé. Vos reflets apparaissent tour à tour dans sa visière. Puis une voix raisonne dans le couloir, lointaine mais s’approchant.

« Anthony… ! »

J’aurai pu vous donner le temps de réfléchir à cela, mon cher. Mes chers. Néanmoins, les gens se révèlent généralement sous la pression. D’où l’importance, pour des soldats comme vous, de vous entrainer à agir et à réfléchir dans les pires conditions de pression qui soient.

Réfléchissez.

Agissez.




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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyVen 30 Déc 2022 - 20:14

Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort
Le miroir et son reflet. C’était une formulation plutôt adéquate pour représenter qui tu es, qui tu as été et qui tu seras. Dans un effet mimétique, l’enfant porte une émotion de tristesse lui aussi. Lorsque tu pleures, il pleure comme toi. Il n’y a pas plus symbole enfantin que de verser une larme. Les enfants la verse par caprice, par frayeur ou bien par communication. Est-ce que tu étais resté cet enfant aussi ? Chaque personne garde ce petit garçon ou cette petite fille qu’il a été dans son inconscient. Selon ses propres termes, tu ne peux pas changer cette facette de ton passé, tu ne peux même pas le changer « lui » et il n’y a qu’une seule personne que tu dois changer. Toi-même. Tu restes dubitatif face à ses propos. De qui est-ce qu’il était en train de parler lorsqu’il parlait de « lui » ? Il se rassoit sur le lit et son regard est dirigé vers une mystérieuse direction. Tes yeux suivent cette direction et dire que tu étais surpris en observant le nouvel invité serait un doux euphémisme.

Ton attention était tellement portée sur l’enfant que tu ne l’avais pas remarqué. Tu ne sais pas depuis combien de temps il était entré dans cette pièce.

L'armure était comparable à celle que tu portes d'habitude. La position est la même que la tienne. Le maître des corvées en personne, mais c'est toi le Taskmaster, non ? Il s'avance. Se mettant entre toi et l'enfant que tu es. Tu te relèves lentement en fronçant les sourcils. Une voix que tu ne reconnaissais que trop bien se fait entendre au loin. La pression monte d'un cran, tu dois gérer cette angoisse ! Cela te troublait déjà de te retrouver en face de celui que tu as été, mais se retrouver en face de celui que tu devrais être est une autre paire de manche. Oui, il s'agissait sans doute de celui que tu devais être, une arme, qui ne devait pas éprouver ne serait-ce qu'un soupçon d'émotion. Un être dénué de tous remord et de toute culpabilité à exécuter les ordres, celui que tu as échoué à devenir donc. L'heure tourne Master et le danger se rapproche de plus en plus. Est-ce qu'il s'agit d'un test et d'un moyen de te mettre à l'épreuve ?

Alors, qui est en train de tenir les ficelles de ce petit jeu ?

L'armure ne te laisse pas le temps de répondre à cette question et décide d'engager les hostilités en te donnant un coup de pied au niveau du thorax. Tu ne l'avais pas vu venir et tu tombes en arrière sous la force de cette frappe. Dans ta chute, tu viens embarquer la chaise qui se trouvait derrière toi. Tu dégustes dis donc… La douleur est bien réelle… Tu te relèves et tu tentes à ton tour de porter des coups à cet adversaire mystérieux. Heu, Master… Ce n'est pas normal. Il semble totalement te dominer dans le domaine martial. Lorsque tu lui offres ton crochet du droit il bloque cette attaque par un revers de la main et lorsque tu enchaînes avec un coup de pied circulaire au niveau du visage il esquive celui-ci avec une facilité déconcertante. Il y a autre chose ! Il reproduit ton crochet du droit avec une vélocité sans pareille et son coup de pied, le même que tu venais de lui porter quelque second avant, est aussi tranchant qu'un coup d'estoc.

Il possède lui aussi des réflexes photographiques ? Évidemment, c'est le Taskmaster !

Ses attaques ont pour conséquences que tu te retrouves projeté contre le mur et tu t'effondres à nouveau face contre terre. D'un geste expert, il vient placer son genou contre ta nuque afin de te tenir en respect. Tu sers les dents de douleur et ton visage a beau être bloqué sous la soumission de celui que tu devais être, ton regard se pose sur l'enfant qui semblait être spectateur de la scène. Merde… Tu étais vraiment en train de te faire vaincre par toi-même ?!

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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyDim 8 Jan 2023 - 18:16




Les adultes craignent l’enfance,
symbole de leur mort

J’aime vos considérations. Miroir et reflets, passés et présents. Une agente du SHIELD que j’accompagne considère que les miroirs sont la plus belle représentation du temps : le temps que la lumière met pour aller de l’objet jusqu’au miroir puis jusqu’à l’œil n’est pas instantané tandis qu’on se regarde dans le miroir afin de voir ce que les autres verront. "Regarder un miroir, c’est regarder le passé en espérant connaitre le futur". Je serais curieux de savoir ce que vous en penser, là où elle s’en moquerait royalement. Cependant, nous avons autre chose à faire. Votre larme. Nouveau symbole. Nouvelle polysémie. Vous n’avez jamais réellement été prompt aux caprices, par adaptation. Quant à communiquer avec les larmes, c’était peine perdue. Il vous reste la peur ; cette peur qui s’est transformée en peur des pleurs.

Je comprends.

Chaque personne garde ce petit garçon ou cette petite fille qu’il a été dans son inconscient ? Effectivement. Que cela soit comme souvenir ou comme élément qu’on refoule. Vous, vous refoulez. Difficile de vous faire amener à accepter le changement, du fait. Ce sont les autres qui vous changent. Je pourrais le faire, moi aussi. Sceller des souvenirs et en créer de nouveau puis observer les effets papillons que cela causerait sur votre personnalité. Je ne le ferais pas. C’est votre combat, Anthony, pas le mien.

Si je le menais comme vos supérieurs, vous ne progresseriez pas plus avec moi qu’avec eux.

Vous faites face à vos multiples visages, Master. Vous en venez même à vous demander si c’est bien vous. Voilà qui ajoute à la question de votre passé, "qui voulez-vous devenir", une nouvelle. Qui êtes-vous ?

Vous êtes les facettes de vous-mêmes qui se font face actuellement. Des facettes qui doivent discuter, échanger, s’imbriquer et s’intégrer pour que vous soyez entier. Cela vous troublait déjà de vous retrouver en face de celui que vous aviez été mais vous retrouver en face de celui que vous devriez être est une autre paire de manche… oui. Surtout avec l’épée de Damoclès de votre père, qui vient pour l’un d’entre vous et donc vous tous.

Vous avez échoué, Master.
Votre père a échoué, Master.
L’Hydra a échoué, Master.

L’heure tourne, Master, et le danger se rapproche de plus en plus.

Ce n’est pas un test. Cependant, c’est assurément une épreuve pour vous.

"Qui est en train de tenir les ficelles de ce petit jeu ?"…

Comme je l’ai considéré, "Peut-être que la rencontre avec le Roi d’Ombre est inévitable". En l’attendant, je ne saurais que trop vous conseiller de vous préoccuper de vous, mon cher.

Je dois m’avouer surprenant que vous en veniez à la violence avec vous-même. Soyez appréciable et n’encaisser pas trop de douleur, c’est dérangeant. Secondaire mais dérangeant. Les coups de pied écrasants sont impressionnants, c’est incontestable, et l’embrassade de chaise est encore plus problématique. Si vous vous rompez la nuque en rêve, il faudra que je revienne un autre jour.

Je ne suis pas un combattant. Je ne l’ai jamais été. Par connaissance de la guerre, et plusieurs morts d’hôtes des plus dépréciées, je suis néanmoins résistant à la douleur.

Combien de secondes pour finir au sol et victime d’une prise de soumission ?

« Oui, tu l’es, confirme votre passé lorsque vous le regardez en vous disant que vous être vraiment en train de vous faire vaincre par vous-même. Tu joues toujours selon les règles des autres.

- Anthony…
»

Votre père entre. Ceinture en main. Sa création va vous retenir et vous forcer à voir ce qu’il va infliger à votre passé, n’est-ce pas ?

« Si nous nous faisons battre par nous-même…

- Anthony !

- Ne pouvons pas également gagner ensemble ?
»

Le premier coup.

Puis le second.




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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyVen 13 Jan 2023 - 22:23


Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort
Comment est-ce que tu en es arrivé là ? Est-ce que l'environnement autour de toi est bien réel ? Tu as beau avoir appris à ne pas te poser de question. Forcé de constater qu'elles envahissent peu à peu ton esprit et pour cause. Te voilà, maintenu en respect par cette entité et impuissante face à celle-ci. Le plus étrange dans tout cela, c'est que l'enfant que tu as été te confirme ta défaite alors que tu ne l'as pas exprimé à voix haute. Il entendrait donc tes pensées… Ce serait logique après-tout, il s'agit de toi-même. Tu connais cette sensation, que tes pensées soient entendues. Tu as connu quelque chose de similaire lors de ta rencontre avec mademoiselle Grey… Bon sang, ce n'est pas le moment d'évoquer ce genre de souvenir. La porte de ta chambre s'ouvre et tu reconnais aisément ton paternel. Ce n'est pas possible… Il enlève sa ceinture. C'est un cauchemar… Il lève sa main. Par nature de tes dons, tu avais intégré avec perfection les mouvements de ses frappes lorsque tu étais enfant. Tout d'abord, il lève sa main vers le haut, puis son poignet et son bras viennent toujours se rabattre avec brutalité sur ton visage. Tu assistes à cela, avec impuissance.

« Ne reste pas là ! Enfuis toi ! »

Malheureusement, il n'en fait rien. Il se contente de t'observer. Il te conseille de se battre ensemble, de gagner ensemble pour être plus précis. C'est très déstabilisant, lorsque ton père le frappe tu ressens aussi une vive douleur à l'endroit où il est touché. Comme si la souffrance était partagée avec toi. Il y a autre chose, l'armure bouge sa tête à chaque coup également. Elle a mal aussi ? Tu commences à comprendre, enfin tu penses en savoir plus. Vous êtes connectés et pour te guérir il faut que vous travailliez en commun. Celui que tu as été, celui que tu dois être et celui que tu es aujourd'hui. Cela permettra de créer celui que tu seras. Tu arrives à libérer l'une de tes mains en profitant du fait que l'armure baisse sa garde quand elle semble ressentir un coup. Tu douilles, mais cela devrait aller… Tu arrives à agripper l'un de ses couteaux cachés sur le côté de sa botte et tu te libères de la soumission. Tu te relèves d'un seul coup en prenant une impulsion sauvage vers le paternel qui était en train de frapper l'enfant. Un coup de couteau, en pleine poitrine de celui qui t'a donné la vie.

« Tu as raison, j’ai toujours joué, selon les règles des autres. »

« Antho…ny ! Comment… oses-tu… ?! »

« Je me disais que si je respectais les règles du jeu, je pourrais changer en modifiant les règles. » Tu t'adresses à l'enfant, mais tu regardes toujours la poitrine de père. « Je souhaite un monde meilleur, un monde où tous auraient leurs places de façon équitable. Un monde où il suffirait d'obéir et de rester là où il faut être pour accéder au bonheur. Je m'imaginais, que je faisais cela pour le bien commun. »

« Je vais… » Ton père arme son bras avec la ceinture avec un geste qui lui semble pénible à réaliser. « T'apprendre ! »

Le paternel veut te frapper dans un dernier soupir. Cependant, tu sembles plutôt serein au vu de la situation. Oui, l'armure vient aussi de se relever pour infliger un coup d'estoc dans l'autre poitrine de Alexander Master. L'ancien agent de Hydra vient alors tomber à vos pieds. Tu sembles avoir résolu l'énigme. Travailler en commun avec toi-même au lieu d'être contre-productif avec tes autres visages. Tu es très sincère avec le garçon que tu as été. Ton souhait le plus cher est d'établir un monde de contrôle totale, où le libre arbitre n'aurait plus sa place. La liberté est gênante pour chacun, cela créer de la frustration et des incohérences. Il ne suffit que d'une seule brebis dissidente et c'est le troupeau entier qui ne sait plus où aller. Tu t'approches de l'enfant, tu es tâché de sang. Tu t'agenouilles à sa hauteur et tu viens alors l'enlacer. Toute ta vie tu avais renié cette part de toi-même et pour la première fois, tu venais de la protéger.

« Cependant, je me suis trompé. Ce n'est pas pour les autres que je fais tout cela. Je le fais pour moi-même. Si je n'arrive pas à être libre. Alors, je ferais en sorte que tout le monde soit enfermé, emmuré et oublié. » Tu viens resserrer ton étreinte, tu t'approches alors de son oreille pour venir lui dire quelque chose d'intime, comme un secret. « Merci pour tout. Qui que tu sois, tu m'as renforcé dans ce but à atteindre. Je peux te faire une promesse ? Cela reste entre nous, alors ne le dit à personne. Lorsque j'aurais trouvé le moyen de forger ce nouveau monde, je viendrais t'inviter pour le contempler. Oui, je n'ai qu'une parole, alors promet-moi à ton tour d'être présent lorsque cela arrivera. »

L’armure ne semble plus bouger lors de tes propos. C’est comme si elle montait la garde. La réconciliation envers toi-même, voilà quelque chose dont tu avais grandement besoin. Tu avais mis du temps à comprendre. Ce n’était pas une certitude, mais tu songeais à quelqu’un qui t’observait dans l’ombre. Enfin, à défaut d’être satisfait, tu espères au moins qu’il a été amusé de cette scène.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort [Terminé] Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort EmptyDim 22 Jan 2023 - 15:35




Les adultes craignent l’enfance,
symbole de leur mort

« Ne reste pas là ! Enfuis toi ! »

Ne pas rester là ? Pour aller où ? S’enfuir ? Comme vous l’avez fait, Master, en devenant le Taskmaster ? "Une arme qui ne doit pas éprouver ne serait-ce qu’un soupçon d’émotion" ? "Un être dénué de tous remord et de toute culpabilité à exécuter les ordres" ? "Celui que vous avez échoué à devenir, donc".

L’heure tourne, Anthony, et le danger est là. Il vous défigure de sa ceinture comme il vous défigure de ses attentes. Vous avez parfaitement appris son geste, grâce à vos dons. Le geste d’un forgeron, battant l’alliage tant qu’il est encore chaud et malléable. Vous battant vous tant que vous être chaud et malléable.

Observez, Master.
Observez, Taskmaster.
Observez, Anthony.

Observez Anthony.
Observez Taskmaster.
Observez Master.

Vous y êtes.

"Vous êtes connectés et pour vous guérir il faut que vous travailliez en commun".
"Celui que tu as été, celui que tu dois être et celui que tu es aujourd'hui".
"Cela permettra de créer celui que tu seras".

Finalement.

J’ai raison ? Evidemment. Cependant, ne vous y attardez pas. Osez. Osez comme votre représentation fantomatique de votre père se surprend à vous voir agir. Osez comme vous le surprenez à vous voir agir.

Anthony Master, le Taskmaster, vous êtes drôle. Pour modifier les règles du jeu en les respectant, il faut le pouvoir. Vous n’en aviez pas. Je vous ai encouragé à trouver de la liberté de choix pour que vous en trouviez et quelle est votre conclusion ?

Quelle est votre conclusion lorsque vous comprenez enfin qu’obéir et rester à la place qu’on vous attribue ne vous offre pas le bonheur ?

Quelle est votre conclusion lorsque vos aspects présents s’allient pour libérer votre aspect passé par un parricide en équipe doublement à propos ?

Quelle est votre conclusion lorsque vous comprenez enfin que vous vous êtes trompé ?

Ce n’est pas pour les autres que vous faites tout cela. C’est pour vous-mêmes.

« Si je n'arrive pas à être libre. Alors, je ferais en sorte que tout le monde soit enfermé, emmuré et oublié. »

Voilà donc votre réponse. L’exact opposé de la mienne. Je ne juge pas, je vous le promets. Je fais de mon mieux pour ne pas juger alors que vous me parlez à travers le cadavre de votre père. Chaque âme est unique et l’explorer regorge toujours de surprises. Je ne m’attendais pas à ce que, en devenant meilleur, vous vous trouviez vocation à rabaisser tous les autres à votre niveau. Le choix est vôtre, cependant.

Faites-moi votre promesse, Anthony Master le Taskmaster. Soyez assuré que les promesses d’engagent que ceux qui y croient. Croyez. Croyez en votre promesse et en celle du vide. Croyez en votre monde et dans le moyen de le forger comme votre père vous a forgé vous. Je contemple déjà votre imaginaire, mon cher. Je contemple déjà les limites de votre entendement.

Vous avez progressé, cependant. Vous allez progresser encore, évidemment. En vous-même. Au sein de l’Hydra. Vous avez tout ce qu’il faut pour diriger votre propre cellule et prendre en grade ; non plus seulement prendre pour votre grade. Jusqu’où irez-vous ? Le temps et vos efforts nous le diront.

Serais-je là si vous trouvez un moyen de forger un monde où tout le monde est enfermé, emmuré et oublié comme vous l’avez été jusqu’à aujourd’hui ?
Je le serais.

Vous espérez contrôler le monde par la tyrannie, tout comme l’Hydra.
Je préfère contrôler le monde par la liberté.
Je trouve plus aisé de manipuler ceux qui contrôlent le monde et manipulent les autres que de forcer leur obéissance.
Nos verrons si votre méthode et celle de l’Hydra finissent par fonctionner. Dans un cas comme dans l’autre, la mienne fonctionnera sur vous. Inutile de faire plus.

Suis-je satisfait ? Non. Cependant, je ne suis pas insatisfait non plus. Je vous ai fait avancer, comme prévu, dans une direction inattendue, imprévue. Ainsi suis-je surtout curieux de ce qui adviendra à présent.

Suis-je amusé ? Oui. Pas par le parricide qui tend à me toucher personnellement ; même s’il était présentement nécessaire et qu’il n’y a nulle amertume de mon côté. Par le fonctionnement de votre esprit, en revanche…

"Peut-être que la rencontre avec le Roi d’Ombre est inévitable". Je suis certain que, lorsqu’elle viendra, vous me reconnaitrez.

Tentez de tenir votre promesse du mieux que vous y parviendrez. Pour ma part, c’est aisé.
Je ne vous observe pas dans l’ombre. Je vous observe dans votre ombre.

Réveillez-vous, Anthony Master le Taskmaster.




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