Un cadre idyllique pour des vacances. Quoi de mieux que la Grèce et ces belles îles grecques avec ces plages chaudes, sa mer mythologiques bleue. Et encore, les terres en été étaient d’une beauté ! Son herbe verte, ces oliviers sauvages, cette véritable campagne du sud dont les cigales chantonnaient la belle saison qui se terminait malheureusement. La Grèce et ses îles… Hector connaissait bien. Même si c’était sur l’une d’elle qu’il connu ce Traumatisme qui l’aura tourmenté durant des années, il admettait que le cadre était parfait pour vouloir se détendre . Peut-être y penserait-il passer quelques jours de vacances à l’occasion. Mais là, le mutant n’était pas du tout en repos. Pas le temps de se doré la pilule. Il était la pour le boulot.

Actuellement, Hector se trouvait dans la région de Phocide, sur le mont Parnasse où se trouvaient les légendaires ruines du temple de Delphe. Le mercenaire était assez cultivé pour savoir où il se trouvait. Etant un peu la réincarnation d’une des plus célèbres créatures de la mythologie grecque, il serait dommage qu’il ne connaissent pas une légende ou deux à côté. Il savait que ce temple abritait le plus grand des oracles du monde grec et que des gens venant de partout venaient la consultés en payant chère. Une sorte de voyante très douée ayant un grand succès.

Mais bon, il n’était pas la pour faire de l’archéologie, il n’avait rien d’un chercheur. Pour creuser, ce n’était pas avec une brosse ou une pelle qu’il s’y prenait, mais avec du C4. Pire qu’une Lara Croft. Il avait prévenu son nouvel employeur à ce sujet. Récupérer des reliques il pouvait, mais c’était des pièces dans des musées, entrepôt ou dans un lieu plus privé. Jamais sur un site de fouille directement. Mais son patron lui assura que sa tâche était d’assurer la sécurité d’un archéologue privé et que lui et surtout l’artefact, revenaient indemne au pays.

Le chercheur qui avait tout d’un voyou sortant des rues londoniennes, examinait ce qui ressemblait à une porte scellée sous le principal édifice. Messner faisait quelques rondes dans le coin pour s’assurer que personne de désagréable ne vienne, mais l’endroit était affreusement tranquilles, même les touristes se faisaient rares. En même temps, l’australien trouvait qu’il ne restait plus grand-chose à voir. Il n’y avait plus que les fondations des nombreux bâtiments de l’époque, et quelques colonnes dressés ici et là. De quoi faire une jolie carte postale, mais rien de folichon à son goût à voir en vrai, surtout depuis le temps qu’ils sont la.

"Doc ! Ca avances ?"
"Patience mon gars, patience."
"Patience, patience. Je croyais que t'étais un expert. Ca fait deux heures que tu mattes ces symboles sur ce bloque de pierre."
"Et j'arriverais plus vite si t'arrêtais de m'interrompre comme ca mon pote."

Messner se demandait pourquoi c’était ce chercheur qui fut engager. Son employeur ne manquait pas de moyen. Il aurait put prendre quelqu’un qui aurait plus d’expérience et donc, avancerait plus vite. Au lieu de cela, c’était un homme même plus jeune que lui n’ayant pas la quarantaine mais ayant un comportement d’adolescent. Il possédait quelques accessoires qui pouvaient faire penser à ceux que porteraient un archéologue, mais son look urbain ne s’y prêtait pas trop. Enfin bon, il devait y avoir une raison et cela ne regardait pas le mercenaire. Il était payer pour un truc et tenait à l’accomplir jusqu’au bout.

Messner avait une petite différence par rapport à ses collègues mercenaires. Il était plus curieux qu’eux, ce qui n’était pas un bon point face aux potentiels clients. Car comme on engageait des gars comme lui pour accomplir des tâches pas très catholique, on aimait pas devoir se justifier. Mais Hector aimait savoir au moins dans quoi il mettait les pieds et si ce contrat n’allait pas à l’encontre de son code personnel. Surtout après s’être fait doubler plus d’une fois, normal qu’on se montre très prudent. Le client eut la courtoisie de le prévenir que l’objet rechercher avait une très grande valeur, mais qu’il fallait faire attention en le manipulant et, conseil étrange, ne pas le regarder trop longtemps. Néanmoins, le mercenaire n’avait plus poser de question sur cet « archéologue ». Pourquoi ? Sur le moment, il ne s’était pas plus interroger et plus le temps passait, plus le mastodonte se posait des questions.

"Tu n'as pas pris grec mort en deuxième langue dans ton école d'archéo ?" Se moqua le géant.
"Je suis sûr mieux me débrouiller en grec ancien que toi !" Se vexa sur le coup le jeune homme, mais retrouva vite son calme pour mieux s’expliquer juste après. "Mais ce ne sont pas justes des lettres ou des mots comme ça. Ce sont des symboles archaïques qui composent une énigme. Ce n’est pas une phrase qu’on cherche, mais une signification particulière et je dois déterminer celle qui se détache des autres."

Hector se contenta d’hocher la tête et laisser faire. Il devait avouer qu’il ne s’y connaissait pas du tout. Et ces souvenirs étrangers d’une ancienne vie ne l’aidaient en rien à comprendre ce mystère. Alors il se contenta de rester à sa place et attendre. De toute manière, si leur employeur s’impatientait, ce sera la faute du jeunot. Messner lui aura remplit sa part du marché, à savoir garder ce dernier en vie et en sécurité. Parlant de ça, il fallait croire que leur quiétude touchait à sa fin. Ses oreilles frémirent en percevant un léger bruit pas loin d’eux. Le vent ? Il l’aurait cru si son puissant odorat ne l’aurait avertis de quelques odeurs étrangères qui se déplaçaient pas loin d’eux.

Un animal ? Ou une famille de rongeurs passant dans le coin ? Ca n’en avait pas l’odeur et Hector n’était pas naïf, limite paranoïaque mais c’est ce trait qui la garder en vie. Son instinct lui criait donc que des intrus les épiaient  et ce ne serait pas étonnant. Comme à chaque fois, les choses de valeurs et dégageant de la puissance attiraient pas mal de moustiques. Et on engagerait pas un mercenaire surentrainer s’il n’y avait aucun risque de danger. Messner devait prendre une décision et vite. Plusieurs options s’offraient à lui, mais aucune n’offrait une sans risque. Il devait faire de son mieux.

Fusil d’assaut en main, il pointa son arme sur leur environnement, visant on aurait dit quelques fantômes invisibles mais que son œil surnaturel pouvait percevoir. Le chercheur remarqua ce comportement subit et se mit en alerte.

"Quoi qu’est ce qui se passe ?!"
"Pas sur. Continue vite d’ouvrir ce truc je guette."

Hector cachait au mieux l’archéologue se mettant bien entre lui et le reste du monde, servant ainsi de bouclier humain. Humain c’était vite dit, car il comptait beaucoup sur sa super résistance en cas d’attaque. Si le jeunot arrivait à ouvrir, ils pourraient se cachés dedans et bloquer le passage à leurs potentiels adversaires. En tout cas Hector en était sûr, il y avait quelqu’un dans les parages, ses sens étaient en alerte.

Hector commençait à devenir un peu nerveux. Un simple humain dirait qu’il se tromperait, qu’il aurait cru percevoir quelque chose mais ce n’était rien, vous voyez la réplique classique qu’on sortirait dans un film d’horreur. « Non ca ne devait être que mon imagination, reprenons notre route comme si de rien était. » Et hop ! Le monstre et le tueur leur tombera dessus juste après alors que ca aurait put être éviter. Mais pour Hector, c’était différend. Déjà, son parcours lui avait apprit de toujours se fier à son instinct. Et depuis qu’il fut « améliorer », il pouvait être sûr à plus de quatre-vingt dix pour cent, que s’il sentait un danger, ce n’était pas rien.

Tous se sens se mettaient en alerte, son ouille par exemple, percevait quelques sons étranges qui ne collaient pas avec celui de la brise dans les buissons. Même l’odeur avait changer. Pas que les potentielles instrus sentaient mauvais, juste que quelque chose s’était ajouter. Il lui aurait manquer la vue, mais Minotaure n’apercevait rien d’irrégulier. Voir le danger directement était la preuve ultime que quelque chose n’allait pas, mais c’était aussi le sens qu’on pouvait le plus facilement abusé.

"Alors t'en es où ?"
"Je... Je crois que j'ai compris le truc. Faut remettre dans l'ordre certains mots, ceci-dit le nombre de possibilité reste..."
"Ok je n'ai pas besoin d'en savoir autant grouilles toi c'est tout !"

Hector faisait barrage entre le chercheur et le reste du monde afin que si quelque chose venait les attaquer, il s’en prendrait au mercenaire, le plus coriace, en premier. Il avait confiance en son jeune compagnon pour réussir, en tout cas il n’avait pas le choix. Abandonner et s’enfuir devant l’inconnu serait stupide et inacceptable. Son employeur ferait tomber la foudre de Zeus sur eux pour cet échec et avoir éventuellement abandonné la relique à de potentiels rivaux. Et se débiner aussi lâchement ferait tomber Messner au plus bas du classement des mercenaires. S’il devait faire abandonner la mission, autant que ce soit en tout dernier recours.

Hector entendit d’étranges bruit derrière lui, du côté du pseudo archéologue. On aurait dit que des torches s’allumaient en série, mais il était si concentrer sur la surveillance, qu’il ne se laissa pas tenter de jeter un coup d’œil derrière lui. Sans doute qu’il s’amusait avec un mécanisme quelque peu « magique » ou quelque chose du genre. Il aura droit à des explications une fois leur duo en sécurité à l’intérieur. En tout cas, si quelqu’un les épiait, ce que faisait le jeunot n’était pas très discret mais au point où ils en sont. C’est alors, qu’au bout de quelques minutes probablement, qu’il l’entendit dire :

"Ca y est la porte s’ouvre !"
"Ok rentres ! Go Go !"

Hector lui emboita le pas, surveillant avec son arme en joue tout mouvement suspect. Comme la porte venait de s’ouvrir, ceux qui les espionneraient pouvaient en profiter pour bondir de leur cachette et prendre d’assaut l’antique tombe. Mais rien ne se passait jusqu’à ce que la lourde porte se referme derrière eux, les enfermant dans la cavité ancienne. Sans tarder, le mercenaire sortie une lampe torche pour s’éclairer. En réalité il n’en avait pas besoin, car il possédait le don de nyctalopie. Ce qu’il voulait dire qu’il pouvait voir dans le noir, l’objet servait surtout à son compagnon dont il le lui passa.

"Vous êtes sûr qu’on était suivis ?"
"On est jamais trop prudent. Mais il y avait quelque chose ca c’est certain. Bon, la suite ?" Ce qu’il trouvait étrange c’est qu’il pouvait détecter aussi la chaleur corporelle de toutes personnes proches de lui, mais là il n’avait rien perçu. Mais ça, ca pouvait s’expliquer de nombreuses manières, disons aussi que cette faculté n’était pas la plus fiable qu’il est.

Si vous n’êtes pas familier aux films d’aventures à la Indiana Jones, voila donc une rapide présentation. C’est ce que se disait Hector en arrivant à cette nouvelle salle qui lui rappelait ces films d’aventuriers partant à la découverte de trésors anciens perdus. Pendant près d’une minute ou plus, lui et son compagnon on remontait un long couloir, ressemblait à une galerie souterraine naturelle.  Une sorte de boyau que devait avoir visiter le professeur Lidenbrock accompagner de son neveu Axel et de leur guide quand ils pénètrent dans ce réseau de cavernes en Islande.
Hector, qui fut assez cultivé sur l’histoire, espérait que contrairement à eux, ils n’allaient pas tomber sur des monstres d’un autre temps. Mais vu le monde dans le quel ils vivaient, où magie et science avancées se côtoyaient, il s’attendait à tout.

Alors qu’il ouvrait la voie, grâce à sa vision nyctalope dans le couloir minéralogique, l’oreille du mercenaire se mit à frémir quand il perçu un son gronder, puis le cri de son compagnon qui raisonnait dans son dos. Se retournant, Messner put voir ce dernier s’accrocher au rebord, le sol s’étant dérober sous ses pieds, ne laissant plus qu’un abîme noir qui menaçait de l’avaler.

"Mec aides moi !" Supplia le jeune archéologue, tenant tant bien que mal le rebord pour ne pas tomber.

Hector s’accroupit près de lui, genou au sol, attrapa d’une main l’avant bras de son complice avant de l’aider en le tirant vers le haut. Le cadet n’eut même pas besoin de faire le moindre effort, il était soulever comme une vieille buche du piège. Hector à lui seul arriva donc à le sortir de la d’une main et le remettre en sécurité sur le sol à côté de lui.

"Tout va bien gamin ?"
"Oui... Oui ca va... Je crois." L’archéologue qui essayait de retrouver son souffle et se remettre de ses émotions. "La vache vous êtes vraiment balaise !" Si seulement il savait.
"Bah ! Il faut pour ce job." Rigola un peu le mercenaire. "Bon, si tu n’as rien de casser on reprend. Mais faisons gaffe, y’a des pièges il faut croire."
"En effet, et très bien dissimuler dans ces grottes. Sans doute pour ca qu’ils n’ont rien gravé ou taillé pour donner l’impression d’un passage fait par l’homme."

Les deux hommes reprirent donc leur route et avec cette précaution, ils évitèrent un ou deux pièges de plus sur leur route, comme des lances ou des haches en pendules. Ce petit périple les menèrent à la salle principale qui ne manqua pas de surprendre les deux aventuriers en herbe, à savoir une immense cavité.
Tout le centre ne semblait être qu’un immense gouffre sans fond remplit d’une étrange brume qui remontait vers des ouvertures se trouvant au niveau du dôme. Et, au milieu de ce trou, se trouvait une plateforme en pierre sur lequel se trouvait un autel antique où reposait une sorte de coffret ressemblant à un ossuaire.

"Faites attentions…" Murmura l’archéologue au mercenaire. "On dit que les visions de l’oracle était dû au pouvoir d’Apollon. Mais on soupçonne aussi des gaz qui s’échapperaient de la montagne et remonteraient jusqu’à à la salle de la sybille. Dans le doute, il vaudrait mieux éviter se snifer cette brume."
"Cool, des diseuses de bonne aventure qui se shoot au gaz. Pas plus différends qu’à notre époque je présume."

Hector pouvait sentir l’odeur dérangeante du gaz. Ce dernier en temps normal, perturbaient les sens et l’esprit, faisant rentrer dans une sorte de transe ceux qui le respirait. Sur Hector cependant, l’effet semblait différend. En rien il ne provoquait la moindre hallucination ou crise, mais les sens d’ordinaires surdévelopper du mercenaire furent altérer. L’odorat surtout fut affecter, cette agression de senteur rendait l’identification des odeurs quasi impossible. Ainsi que sa vue perçante qui se floutait un peu. En quelque sorte, le gaz chez lui réduisait ses capacités passifs. Le jeune chercheur, sortait d’un poche un masque qu’il s’enfila autour de la bouche.

"J'ai un bout de tissus si vous voulez."
"Merci. Mais ca semble pas méchant sur moi. Sinon j'ai ce qu'il faut."

L’archéologue à était un peu mit au parfum qu’il travaillerait avec un mutant. Mais il ignorait de quoi, il était vraiment capable.

"Il faut qu’on trouve le moyen de rejoindre le centre de la grotte. Il devait y avoir un pont ou une passerelle j’imagine."
"Je crois qu’il y a un mécanisme à trouver qui ouvrira la voie. Je me mets à le chercher."
"Ok ca marche mon pote, je couvre tes arrières."

Seulement, il ne pouvait être aussi vigilent qu’avant. Avant, il pouvait facilement voir dans le noir, mais même cette faculté fut réduite. Il arrivait à distinguer des contours, malheureusement, la pénombre s’était intensifier, chaque forme qu’il discernerait ici, ressemblera à un spectre lugubre son trait. Son ouïe elle, semblait encore intact, pleinement opérationnelle, ce qui restait son avantage.

Il surveillait du coin de l’œil ce que faisait son complice, afin de s’assurer que tout allait bien. Hector s’adressait à lui depuis le début sur un ton professionnel la plus part du temps. Il se permettait quelques remarques, des piques pour l’énervé des fois, encourager par le comportement désinvolte de son partenaire. Mais au final, le mercenaire l’aimait bien. Il était sympathique, savait répondre à ses moqueries, surenchérissait sur ses blagues et preuve ici, se montrait sociable et soucieux pour lui aussi. Ce qu’il aimerait bien comprendre surtout Messner, c’est son histoire, pourquoi chercher ce collier pour le compte d’un riche collectionneur. Sans doute auront-ils l’occasion d’en discuter autour d’une bière une fois la mission terminée.

"Bon alors tu trouves ?"
"Il semblerait. Il y a une énigme sur le mur."
"On est pas dans un jeu vidéo. Y’a pas un levier avec écrit en grec « ne pas toucher » plutôt ?"
"Ce serait amusant. Mais trop facile. Un peu de challenge cérébrale ne devrait pas faire peur à un mercenaire de votre niveau tout de même."
"Parfois, la réponse intelligente est la plus simple. De la dynamite et problème réglé."
"Evitons de mourir enterrer quand même."

Hector était curieux d’aller voir de quoi il en retournait, mais très vite, il était sur ses gardes, braquant son arme à travers le fin brouillard de gaz. En alerte, le chercheur lui demanda ce qu’il se passait.

"On est pas seul. J’ai entendu quelque chose et crois moi, ca n’a rien de rats ou d’une pierre qui tombe. Restes derrière moi ok."

L’archéologue obéissait, inquiet de ce qui se passait. Il se disait que peut-être le gaz eut raison d’Hector au final. Mais par question de survie, il faisait confiance en ses capacités et son expérience.