Une commission ? Peut etre un peu plus... ► Ororo & Earwen
La rentrée s'était bien passée, Earwen avait déjà prit ses marques à l'institut Xavier, même si le soir, lorsqu'elle se trouvait dans sa chambre, une certaine mélancolie la prenait. Sa famille lui manquait.
Ce jour là, Charles avait profité d'une annulation de cours pour lui demander d'aller en ville pour rencontrer "une personne qui pourrait l'aider avec ses pouvoirs" . Ne voyant pas de raison de refuser, étant donné que la jeune fille était prête à tout pour ne pas reproduire la scène du centre commercial, elle avait bien entendu accepter, même si, une fois sur place, une certaine tension l'avait envahit. Que pourrait elle dire à cet inconnu pour engager la conversation et demander son aide ? Est-ce que celle qu'elle attendait serait au rendez vous? Cette rencontre semblait beaucoup tenir à cœur au professeur. Earwen, par discrétion n'avait pas chercher à savoir pourquoi. Assise sur un banc, elle attendait calmement ai point de rendez vous, échangeant quelques message avec Cirth en attendant...
Il y a des choses vraiment lourdingues dans la vie, ce petit truc qui a le don de gâcher une journée en un rien de temps. C'était notamment ce qui était en train de t'arriver en ce moment précis. Tu étais en face d'un vendeur ambulant qui proposait des Hot-dog, mais le plus problématique dans ce cas était le prix exorbitant qu'il mettait sur sa nourriture. Cela faisait un moment que tu essayais de garder ton calme face à lui et que tu tentais de lui expliquer que ce n'était pas le prix ordinaire de ce sandwich. Le problème, c'était que l'homme était buté comme un âne. Toi qui avais une petite faim et qui avait décidé de te détendre un petit peu après t'être recueilli sur la tombe de ton ancien élève, te voilà dans une situation dont tu te serais bien passé. Le vendeur restait sur ses positions et tu sentais que tu commençais réellement à perdre patience avec cet énergumène. Est-ce qu'il s'agissait d'un arnaqueur ? En tout cas, il fallait que tu lui fasses entendre raison. Tu continues le dialogue avec lui en espérant que cette fois-ci ça passe.
« Je le répète, les Hot-dog à New-York c’est entre un et deux dollars ! Je ne vois pas pourquoi vous ce serait cinq dollars, vous servez de l’or dans vos Hot-dog ou bien? »
« Les prix ont enflé, je n’y peux rien ! C’est cinq dollars ou rien… Dépêchez-vous il y a des clients qui attendent derrière-vous ! »
Encore une fois, c'est un échec. L'idée de lui voler son sandwich, sa fortune et sa dignité dans un coup de vent te traverse l'esprit l'espace d'une seconde. Néanmoins, tu regardes derrière toi et tu aperçois plusieurs personnes qui attendent et qui commencent également à s'impatienter. Il faut croire qu'on s'habitue à se faire enfler. Tu ne peux pas te permettre la moindre roublardise, car d'une part tu essaies de ne pas faire de vague à New-York et puis tu ne fais plus dans les larcins depuis un moment déjà. Tu pousses un long soupire et tu viens alors fouiller dans ton sac afin de sortir ton portefeuille et tu lui donnes les cinq dollars qu'il réclame depuis un moment. L'homme te souris, prends le billet et t'offre ta pénitence. Il a l'air fier de son coup en plus de ça ! Si ça ne tenait qu'à toi tu l'aurais déjà électrocuté sur place… Façon de parler, évidemment. Tu n'attaques pas n'importe qui sans une bonne raison.
« J'espère que ce sera le meilleur Hot-dog que j'ai jamais mangé de ma vie, hein… »
« Il n’y a pas meilleure livraison que la mienne dans tout le Bronx, madame ! »
Tu prends alors le sandwich sans même le remercier et tu ne prends même pas la peine de le saluer. Il manquerait plus que ça ! Tu t'éloignes un peu pour venir t'asseoir sur un banc et tu commences à prendre une bouché de ce Hot-Dog. Banale, il ressemble à tous les sandwichs que l'on pouvait trouver à New-York. Tu ne peux pas t'empêcher d'être déçue, mais tu continues à manger ta pénitence. Tu tournes ta tête et tu es plutôt surprise de voir une jeune femme à côté de toi qui es en train d'être sur son téléphone portable. Tu ne l'avais pas remarqué, elle était si discrète… Tu regardes à nouveau face à toi et tu observais la foule qui allait et venais dans les rues du Bronx. Cependant, ton regard dérive encore sur la demoiselle. Elle semblait chercher quelque chose ou plutôt quelqu'un. Est-ce qu'elle était perdue ? De toute façon elle avait son téléphone portable si jamais elle avait besoin d'aide. En même temps, rien ne t'empêchait de lui indiquer son chemin.
« Tout va bien ma grande ? Tu t’es perdue ? »
Non, mais qu'est-ce que tu racontes ? Si vraiment l'adolescente était perdue et bien elle te l'aurait demandée ! Enfin, il était bon d'en avoir le cœur net. Il s'agissait là d'une jolie brune qui avait un visage plein d'innocence et plein de bienveillance. Ce ne devait sans doute pas être une personne avec des mauvaises intentions.
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Souriant soudainement après avoir vu un même envoyé par son frère, Earwen n'avait pas fait attention a la femme qui était venu s'assoir a ses coté pour déguster son casse-croute. C'est pourquoi, la jeune fille sursauta presque au moment ou la dame s'adressa a elle, tendit qu'un leger courent d'air passa entre elles deux, sous l'effet de la surprise
"Non, non, tout va bien, merci. j'attends juste quelqu'un..."
En regardant l'inconnue plus en détail, Earwen remarqua que celle ci correspondait a la description qu'en avait fait Charles. Earwen se trouvait possiblement face a la fameuse "Tornade". Comment en être sure ? en tatant un peu le terrain, sans trop en faire... pas facile, mais le jeu en valait la chandelle
"Je cherche quelqu'un qui pourrait m'aider... sur le plan personnel"
Dit-elle, en pesant ses mots au cas ou elle n'avait pas la bonne personne en face d'elle. Il aurait été embarrassant pour elle de parler de ses pouvoirs et de leurs conséquences désastreuses a n'importe qui
La jeune fille se retourne vers toi avec surprise. Elle semblait être absorbée par son téléphone et n’avait sans doute pas remarqué ta présence. Ce sont les jeunes de maintenant, ils sont obnubilés par leurs écrans et ne font pas attention à ce qui les entourent. Enfin, c’est ce que tu aurais dit si tu avais été plus âgée, mais sur le plan physique tu es encore jeune et il arrive que tu sois toi-même concentré sur quelque chose de personnel, évitons les phrases qu’une personne âgée pourrait dire… Tu arcs un sourcil en ressentant une brise caresser en vitesse ton visage. C’est étrange, par la nature de ton pouvoir tu ressentais différemment les mouvements de l’air et de l’atmosphère, tu y étais un peu plus sensible que le commun des mortels. Cette brise était différente, tu ne savais pas comment l’expliquer. Peu importe, c’était sans doute le fruit de ton imagination. Pour ce qui est de la demoiselle elle te dit simplement qu’elle attend quelqu’un.
« Oh, je vois. Pardon de t’avoir surprise. Ce n’était pas mon intention. »
Tu tournes alors les yeux pour reprendre une bouchée de ton hot-dog et tu observes à nouveau la vie qui battait son plein dans le Bronx. Tu détournes par réflexe les yeux et tu t'aperçois que la jeune fille te regarde. Elle semble t'analyser et elle affirme qu'elle cherche une personne qui pourrait l'aider sur le plan personnel. Tu tournes à nouveau ton visage vers elle et tu hausses à nouveau un sourcil avec un léger sourire. Ce n'est pas très étonnant, tout le monde se cherche à son âge est tu es toi-même passée par là. Oh, est-ce que tu t'entends ? Tu parles à nouveau comme la vieille ménagère du quartier. Cependant, c'est vrai que toute personne n'a pas forcément terminée de se construire. Il faut laisser le temps au temps. En revanche, tu es étonnée qu'elle cherche une personne pour l'aider sur ce plan. Un psychologue peut-être ? En tout cas il serait judicieux qu'elle n'accorde pas sa confiance à n'importe qui.
« Eh bien… J’espère sincèrement pour toi que tu vas trouver cette personne. Par contre, je tiens à te mettre en garde ma grande. Toutes les personnes ne sont pas dotées de bonnes intentions. Tu as l’air d’être une demoiselle gentille comme tout, fait attention à ne pas te faire piéger par n’importe qui. »
Tu souhaitais être pédagogue avant tout. Il ne faudrait pas que ta jeune interlocutrice tombe sur de mauvaises relations. Tu prends un temps pour la regarder également. Elle semble être légèrement réservée, enfin c'est ainsi que tu l'interprètes. Comme une fleur qui est en retrait dans le jardin, mais dont la beauté n'est pas négligée. Elle était mignonne comme tout et en plus de cela sa voix était tout aussi discrète. Tout du long, tu te permets de l'appeler « ma grande », c'est une marque de sympathie. Tu te souviens que tu appelais certains élèves comme cela. Tu appelais Shane, comme cela, « mon grand » … Tu secoues légèrement la tête pour laisser échapper les souvenirs qui font mal et tu baisses ton regard sur ton casse-croute. Tu viens prendre la serviette qui entourait ta nourriture et tu t'essuies les mains avant de tendre celle de droite, comme une demande de poignée de main. Tu offres également un radieux sourire à la demoiselle.
« Pour que tu ne te trompes pas sur les intentions des gens, il faut qu’ils se présentent pour éviter toute ambigüité. J’m’appelle Ororo Munroe, enchantée de faire ta connaissance. »
Selon toi, c'était vrai. Si quelqu'un n'a rien à cacher et souhaite véritablement aider la demoiselle, alors il faut qu'il lui donne son nom. C'est comme cela que fonctionne les relations humaines, par des approches de confiances mutuelles. Tu ne sais pas si tu as bien fait de te dévoiler à la jeune dame, mais cela lui permettra de savoir qui est une personne de confiance et qui ne l'est pas. À croire que tu n'as jamais réellement abandonné ton rôle d'enseignante et que tu continues à donner des conseils aux autres.
Une commission ? Peut etre un peu plus... ► Ororo & Earwen
La femme s'excusa et Earwen lui répondit d'un sourire en rangeant son portable. Celle ci n'était pourtant pas en tord, C'était plutôt elle même qui n'était pas attentive a ce qu'il se passait autour d'elle. Cependant, cela pouvait se justifier par le fait que son frère, tout comme le reste de sa famille, lui manquait. C'est Cirth qui avait engagé l'échange en lui envoyant une photo de Myrah, que la jeune fille s'était empressé de commenter avec (beaucoup trop) de cœurs. L'échange de SMS c'était poursuivit par des banalités, mais Earwen s'était prêtée au jeu, oubliant tout ce qu'il se passait aux alentours. A présent, son attention était pleinement tourné vers la femme qui l'avait abordé.
Elle lui avait proposé son aide, mais Earwen avait simplement dit qu'elle cherchait quelqu'un. Naturellement, l'inconnu voulut la diriger vers un Psychothérapeute, mais en vérité, même si cela ne pourrait pas lui faire de mal, c'était un autre type d'aide qu'elle cherchait, et qu'elle venait de trouver, vue que son interlocutrice se présenta sous le nom de Ororo Munroe. C'est un sourire satisfait qui se dessina sur le visage de la jeune fille, alors qu'elle se présenta a son tour, en serrant la main de la femme
"Enchantée également, moi c'est Earwen Baskerville"
Son sourire se figea un instant pour s'effacer, laissant place a une expression pensive. Elle cherchait ses mots. Comment faire savoir à Ororo que c'était justement elle qu'elle était venu chercher, sur la demande de Charles Xavier ?
"En fait... Je pense que c'est vous qui pourrez m'aider..."
Dit-elle, en se sentant un peu intimidé. Il y avait un peu de passage, il était donc difficile de faire une démonstration de son pouvoir qu'elle maitrisait a peine, parfois pas du tout. Discrètement, elle fixa des yeux le chapeau d'un homme qui faisait la queue pour un hot-dog. Le couvre-chef se souleva d'un coup, comme emporté par un courent d'air et alla atterrir un peu plus loin, tendit que l'homme se précipitait pour le rattraper, ce qui avait un effet assez comique. Earwen avait bien comprit dans le discoure de Charles que Ororo était une personne de confiance, c'est pourquoi, la jeune fille n'avait pas du tout hésiter a faire sa petite démonstration a celle ci. Elle attendit une éventuelle réaction avant d'en révéler d'avantage sur elle
La jeune fille s'est donc présentée avec respect, douceur et politesse. Earwen Baskerville, voilà un prénom qui n'est pas très répandu. Tu viens même à te demander de quelle origine vient cette étymologie. Les prénoms avaient un sens traditionnel pour toi. Ororo, par exemple signifiait « beauté ». Tu ne t'attardes pas plus sur l'origine de son prénom que la jeune Baskerville semble douter sur une approche à te faire, puis finalement elle se lança. Tu étais très surprise qu'elle te dise que c'était toi qu'elle souhaitait chercher. Toi tu pourrais lui venir en aide ? Cela t'étonne fortement, vous venez à peine de vous rencontrer. Tu ne sais vraiment pas en quoi tu pourrais lui être utile. Il est vrai qu'il y a quelques mois de cela tu enseignais la géographie à des jeunes de son âge, mais depuis cela fait quelques temps que tu n'as pas fait preuve d'un rôle professoral. Pour sûr, tu es venu en aide aux populations du Kenya par la voie du bénévolat, mais là tu es à New-York. Qu'est-ce que la jeune fille pouvait bien attendre de toi ?
« Moi ? Oh, j’pense que tu t’es trompée de personne… » Tu gardes un sourire intrigué et tu continues. « Admettons, en quoi j’pourrais t’être utile ? »
La réponse ne tarda pas à venir à tes yeux stupéfaits. En effet, tu suis du regard l'action de Earwen qui fait apparaitre un léger, mais vif mouvement de l'air qui vient alors happer le chapeau d'un homme qui souhaitait aussi se faire arnaquer par le vendeur de Hot-dog. L'homme eu son bien de justesse grâce à de bons réflexes et sans doute aider par un peu de chance, mais ton regard se tourne alors vers ton interlocutrice. Ton visage exprimait la surprise. Ainsi donc la brise que tu avais ressentie lorsque tu as abordé Earwen n'était pas le fruit du hasard. Il s'agissait d'une aérokinésiste tout comme toi. Beaucoup de questions te virent à l'esprit. Elle semblait savoir que tu étais aussi une manipulatrice du vent, par la nature de ton pouvoir. Elle avait besoin d'aide pour ses capacités ? Tu es un peu confuse à vrai dire. Tu étais tranquillement en train de manger un sandwich de basses qualités et voilà qu'en discutant avec une jeune fille, celle-ci t'affirme que tu pourrais lui venir en aide.
« J'comprends pas, tu me montres tes talents comme si tu savais ce que j'étais ? Mais, alors comment tu as su où je me trouvais ? »
Tu prends le temps de la réflexion. Ce n'était en aucun cas le fruit de hasard, c'était bien trop gros pour que vous vous soyez rencontrés par chance. Non, la jeune Earwen a forcément eu un coup de pouce du destin pour venir à ta rencontre ou bien de quelqu'un en particulier. Il s'agissait sans doute d'une mutante qui souhaite acquérir de l'expérience avec son pouvoir aérien. Ton sourire s'était effacé arborant une mine un peu plus sérieuse. Chasser le naturel et il revient au galop. Cette phrase pourrait également s'exprimer sur le passer. Il y aurait bien quelqu'un qui pourrait savoir où tu te trouvais à n'importe quel moment et n'importe quand. Quelqu'un qui pourrait pister les traces de la présence de ton esprit. Un homme autant talentueux que sage qui ne t'aurait au fond pas oublié, en aucun cas. Qui aurait forcé le destin à faire cette rencontre avec Earwen qui serait en réalité l'une des élèves de son institut. Il s'agit là de la théorie la plus probable. Cela ne tente rien de lui demander.
« C’est le professeur Xavier qui t’envoie, c’est ça ? »
Certains avaient la familiarité nécessaire pour l'appeler par son prénom. Toi tu avais bien du respect pour le professeur et tu l'appelais donc par son titre et par son nom. Si la véracité de ta réflexion est admise alors les capacités du directeur sont encore plus extraordinaires que tu ne le pensais et même un peu effrayant sur les bords. En revanche, pour ce qui était de la jeune brune qui était assise à tes côtés elle risquait d'être déçue de la réponse sur son aide. En effet, les vieux souvenirs de Shane commençaient à nouveau à remonter, encore et toujours…
Une commission ? Peut etre un peu plus... ► Ororo & Earwen
la première idée de Madame Munroe était qu'elle s'était trompée de personne. Mais dans ce cas, pourquoi Charles l'aurait envoyé ici même, a la rencontre d'une femme qui par un heureux hasard, portait le même nom que celui que lui avait donné Charles ? Earwen commençait a se dire qu'il y avait un peu plus qu'un message a faire passer, que le professeur Xavier attendait plus qu'une simple demande d'aide.
"je suis sure de ne pas m'être trompée"
Dit-elle, après sa démonstration. Si Ororo sembla comprendre qu'il n'y avait pas d'erreur, elle ne paraissait pas convaincue pour autant. Si le professeur avait quelque chose a régler avec cette femme, pourquoi n'était il pas venu la trouver en personne ? De toute façon, Madame Munroe avait déjà des doutes, puisqu'elle devina que c'était bien Charles Xavier qui l'avait envoyé...
"Je viens de rentrer a l'institut Xavier, mais ce n'est pas ca qui est important..."
La jeune fille réfléchit. comment aborder le sujet, faire savoir a Ororo qu'elle avait vraiment besoin d'aide, indépendamment du fait d'aider Charles a régler une affaire personnelle. C'était en tout cas l'impression que lui donnait l'attitude de l'ex professeur Munroe. Mais Earwen avait un nouvel argument, et celui ci venait vraiment d'elle:
La jeune fille baissa les yeux, toujours un peu honteuse de cet évènement qui l'avait marqué, presqu'autant que soin sejours dans le bunker du Chasseur de tête, en raison de la rencontre avec Loki durant cette même scène de panique
"Il n'y a eu que des dégâts matériel et l'évacuation s'est dérouler dans les meilleur conditions, mais si ca se reproduit, il pourrait très bien y avoir des blessée, ou pire... C'est pour ca que je suis a l'institut. Et c'est pour ca que le Professeur Xavier pense que vous pourriez m'aider" @Ororo Munroe
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Tu avais vu juste et tu aurais préféré te tromper. La jeune Earwen t'affirme qu'elle vient de rejoindre fraîchement l'institut Xavier, en revanche ce n'était pas le point central de la conversation. L'Aero kinésiste semble hésitante et ne sait pas par où commencer. Cependant, elle arrive à prendre son courage à deux mains. Elle t'informe qu'il y avait eu un accident dans un centre commercial. En effet, une bourrasque avait causé des dégâts et avait provoqué la panique. Lorsque tu avais lu l'article, tu avais eu une pensée pour ce mutant qui avait perdu le contrôle de ses pouvoirs, oui tu avais lu ce journal, tu souhaitais acquérir le maximum d'information sur la ville depuis ton retour dans la grande pomme. La brune t'affirme alors qu'il s'agissait d'elle et elle ne semblait pas fier du tout de cet évènement. Tu baisses les yeux à ton tour, ce ne devait vraiment pas être facile pour elle d'en parler, mais tu pensais savoir où elle voulait en venir.
« Ouais, j’ai eu l’occasion de lire cet article. »
Elle t'affirme alors qu'il n'y a eu aucune perte humaine, simplement des dégâts au niveau du matériel. En revanche, il semblerait que la prochaine fois elle ne sera peut-être pas aussi chanceuse. Elle aurait donc besoin que tu la formes sur son pouvoir. C'est la raison pour laquelle le professeur l'a envoyée à ta rencontre. Franchement, le télépathe était d'une incroyable sagesse normalement. Cependant, tu ne pouvais pas t'empêcher de te demander à quoi il était en train de jouer. Envoyer une élève timide pour te demander une telle faveur, c'est vraiment envoyé la jeune Baskerville au feu. Le directeur était un tacticien hors-pair et quelqu'un qui souhaitait toujours aider son prochain. En revanche, tu n'as pas besoin d'aide pour ta part et tu ne peux en aucun cas venir en aide à la jeune fille. Enfin bon, tu ne pouvais jamais savoir ce que le mutant avait en tête, de par la nature de son pouvoir, il pouvait sans doute réfléchir différemment du commun des mortels.
« Excuse-moi, mais j’peux rien faire pour toi… Croit-moi tu n’as pas envie de m’avoir comme professeur, personne ne le voudrait… »
Tu ne voulais certainement pas froisser la jeune fille et c'est pour cela que tu t'efforces de ne pas être trop sec envers elle. En vérité, la seule envers qui tu étais la plus dure, c'était envers toi-même. Faire en sorte d'apprendre à la brune de maîtriser ses pouvoirs et puis quoi encore ? Est-ce que le temps consacré à l'apprentissage du jeune Whyte et à faire en sorte qu'il puisse contrôler ses compétences électriques avaient permis qu'ils soient encore en vie aujourd'hui ? Non, certainement pas. Tu n'es pas faite pour cela et le directeur de l'institut a beau penser le contraire, il ne fait que te surestimer. Ce n'est pas entre tes mains qu'Earwen pourra développer tout son potentiel. Tu en as finis avec la profession d’enseignante, non pas que tu n'as pas apprécier ce rôle, bien au contraire, mais il est temps de tourner la page et faire autre chose de ta vie. Continuer ton pèlerinage dans cette existence, afin de trouver des réponses sur ce que tu pourrais devenir.
« C'est une bonne chose que tu sois inscrite à l'institut Xavier. Ce sont des personnes formidables… Tu devrais te tourner vers eux et non vers moi. Ils ont bien plus de compétences que moi dans le domaine de l'apprentissage. »
Tu commences alors à te lever et tu jettes ce sandwich infecte dans la poubelle qui se trouvait à côté. Tu empoignes alors ton sac et tu commences à partir. Néanmoins, quelque chose t’arrête dans ton élan, cette fille… Elle n’était vraiment pas commune.
Une commission ? Peut etre un peu plus... ► Ororo & Earwen
Quand la dame lui confirma qu'elle avait bien lu l'article, Earwen baissa la tête, toujours un peu honteuse, bien qu'on lui avait dit et répéter qu'elle n'était pas responsable de la catastrophe. Pourtant, la jeune fille ne pouvait pas s'empêcher de culpabiliser.
Le couperet tomba lorsque Ororo lui annonça qu'elle ne pourrait pas l'aider, qu'elle ne pourrait rien, ou pire, qu'elle ne voudrait pas l'avoir en tant que prof, que personne ne le voudrait. Mais pourquoi ? A l'institut Xavier, elle avait entendu quelques rumeur concernant le professeur Munroe. Rien d'autre que du bien.
"ouais... euh... d'accord.... mais pourquoi ?"
Demanda-elle, timidement avant de croiser a nouveau le regard de la dame, avant de prendre un ton un peu plus assuré, avec de plus en plus d'aplombs au fur et a mesure qu'elle développait son argumentation:
"Partout ou j'entends parler de vous, tout le monde dit que vous étiez une prof géniale. Vous ne manquez pas seulement a Charles, mais aussi aux élèves plus âgés qui vous ont connu et aux autres professeurs. Si vous étiez si mauvaise que ca, on ne ferait que vous dénigrer..."
mais Earwen eu la déception de constater que son discoure n'avait pas convaincu l'ancienne professeur. Elle commençait même a se demander comment Charles avait pu croire qu'elle saurait la convaincre mieux que quelqu'un d'autre. Ororo lui affirma que l'institut Xavier était une bonne école, avec des personnes qui était tout a fait en mesure de l'aider et qu'elle devait se fier a eux. Ce a quoi la jeune fille ne pu s'empêcher de répondre avec un certain entêtement:
"Mais il y a aussi besoin de vous. Vous croyez vraiment que le professeur Xavier m'aurait envoyé vous chercher si vous n'aviez plus votre place ?"
La dame commençait a s'éloigner, prête a partir. Earwen soupira. C'était un échec. mais en voyant Ororo s'arrêter un instant dans sa fuite, Earwen se surpris a presque lui courir après. Une fois arrivé a sa hauteur, elle la regarda et dit, très sérieusement:
"On dirait que vous avez peur de quelque chose..."
Deux possibilité a partir de la: Soit Ororo l'envoyait poliment paitre, soit elle fuirait encore plus rapidement, confirmant cette supposition, ou alors, elle reviendrait sur ses pas dans l'espoir de prouver le contraire. Il n'y avait plus rien a perdre. @Ororo Munroe
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Earwen Baskerville. Une jeune fille qui pouvait être considéré comme étant en phase avec son élément de prédilection : l'air. En effet, elle pouvait se montrer timide de prime abords, comme une brise légère qui se contenterait de caresser ce qu'elle touche, mais elle pouvait aussi se montrer entreprenante comme une bourrasque qui tourbillonne avec détermination. C'est ce que tu n'allais pas tarder à constater en tout cas. Tout d'abord lorsque tu lui avais affirmé que tu avais bien lu cet article la concernant, la jeune fille se braqua sur elle-même et semblait terriblement mal à l'aise face à ce coup d'éclat. Ne pas maîtriser ses pouvoirs est sans aucun doute une douleur vive que ressentent tous les mutants. En revanche, lorsque la jeune fille t'affirme qu'elle n'avait entendu que de bonnes choses sur toi, tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir un léger sourire de mélancolie. Il est vrai que tu te plaisais dans cet institut, c'est indéniable.
« Ouais, bah il y en a un qui ne te donnerait sans doute pas autant de louanges sur moi… » Tu baisses les yeux quelques instants. « Non, oublie ce que j’ai dit. »
Tu faisais bien entendu allusion au jeune Shane, pourtant tu es confuse dans tes propos. Est-ce qu'il t'en aurait vraiment voulu de ne pas avoir été présent au moment fatidique ? Tu ne sais plus bien où te placer par rapport à tout cela. Tu n'étais d'ailleurs pas la seule à avoir tant de questions. La jeune aérokinésiste se demande pourquoi tu ne pouvais rien lui enseigner. Que si le professeur l'avait envoyé à ta rencontre c'était pour une bonne raison. Le télépathe était quelqu'un de fondamentalement intelligent et il savait sans doute qu'il y avait une petite flamme de passion en toi. Cette braise qui est petite et apeuré, mais qui n'est pourtant pas éteinte. Il souhaiterait sans aucun doute que cette flammèche s'embrase à nouveau, mais tu es convaincu qu'il faut passer à autre chose. Lorsque tu jetas un dernier coup d'œil à l'étudiante et que tu tournas les talons tu pouvais remarquer qu'elle avait couru vers toi en t'interpellant sur le fait que tu semblais craindre quelque chose.
« Alors... Le professeur ne t'a rien dit ? Il t'a envoyé ici sans aucune information ? »
Il voulait surement la préserver également, mais c’était étrange. Il envoyait vraiment au front la pauvre manipulatrice des vents. La petite devait avoir milles et unes questions, mais tu n’étais clairement pas prête à en parler avec elle. D’ailleurs, tu ne la connaissais que très récemment. Cependant, tu pouvais voir dans son regard cette détermination à prendre le taureau par les cornes et à tenter le tout pour le tout. Une jeune fille respectable qui souhaite sans sortir avec son pouvoir pour devenir une meilleure version d’elle-même. Ce serait très mal poli de l’envoyer balader, car Earwen ne souhaite que la réussite. Tu lâches alors un soupire et tu fermes les yeux pour avoir un moment de réflexion avec toi-même. Ce ne serait pas la mer à boire que d’au moins tenter de lui fournir quelques trucs et astuces. Non, non… Cela fait bien longtemps que tu as raccrochée, c’est terminé. Pourtant, cela te ferait du bien de retenter une nouvelle expérience dans l’apprentissage… Ton cœur balance, tu es éprise de doutes.
« C’est quoi le problème avec tes pouvoirs exactement ? Qu’est-ce que tu ressens lorsqu’ils se manifestent ? »
La jeune Earwen a réussi l’exploit d’éveiller ta curiosité. Un verrou de ton blocage vient de sauter en quelque sorte. La question sur le ressenti te semble important en soi. Tu voulais savoir si son pouvoir réagit à ses émotions comme toi. En y repensant, la demoiselle avait touché un point sensible sur ta peur. Oui, tu es effrayée à l’idée de t’attacher à nouveau à un élève à fort potentiel, de le voir partir à nouveau et de le voir mourir à nouveau. Cela te serait insupportable, mais cela tu ne lui avoueras pas tout de suite. Tu avais tendance à garder tout pour toi.
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