La Marée montante soulève toutes les belles amitiés.
Un rayon de soleil vient alors t'extirper de tes songes. Tu émerges doucement dans la réalité et tu regardes alors autour de toi. Mince, tu avais été assoupie sur la chaise. Toi qui souhaitais partir dans la soirée, ton corps en avait décidé le contraire. Tu regardes alors le hamac et tu vois que la latine n'était plus à l'intérieur. Un bâillement vient alors s'échapper de ta bouche et un étirement vient le suivre. Tu entends alors des bruits au niveau de la cuisine qui était dans la même salle où tu te trouvais. C'était Kayla qui était en train de préparer le déjeuner. L'image du journal en face de toi te rattrape alors. Tu hésitais à lui en parler et tu n'as pas pensée à remettre le journal à sa place pour éviter qu'elle découvre que tu as en quelque sorte fouillée dans ses actions personnelles. Tu te lèves alors en agrippant à nouveau ton sac de fortune pour venir t'approcher d'elle. Tu ne voulais pas abuser de son hospitalité, elle avait déjà tellement fait pour toi.
« Merci pour tous, Kayla, je crois que je vais y aller… Tu n’es pas obligé de me préparer quoique ce soit. »
Après tout il allait falloir que tu te diriges vers la tombe de ton ancien élève pour t'y recueillir. Cependant, il n'allait pas falloir de quiproquo entre vous deux. En effet, la mutante animale allait sans aucun doute penser que tu allais avoir peur d'elle et que tu allais essayer de t'enfuir du bateau d'une violente terroriste. Ce n'était absolument pas le cas, tu en avais vu d'autre et tu connaissais pertinemment les sentiers que chaque mutant allait devoir empreinte un jour ou l'autre dans sa vie. Le premier était le chemin du pacifisme qui voulait une harmonie commune entre mutant et humain, le second était le chemin de la neutralité qui faisait en sorte que le mutant décide de vivre sa propre vie et le troisième était le sentier de la révolte : ce chemin menait à un idéal de supériorité génétique du mutant envers l'humain ou bien un souhait de faire basculer l'ordre établi pour une cause plus juste, tout cela avec l'aide de la violence.
« Au sujet du journal, ce qu'il en est écrit à l'intérieur… » Tu bloques un peu, tu cherches tes mots et tu marches sur des œufs en quelque sorte. « J'suis pas là pour te faire la morale où te réprimander. Juste pour te dire que j'suis passé par là moi aussi… Ce sentiment de colère, d'abandon et de vouloir un monde plus juste. Où ce qui nous considère comme des moins que rien, payent pour leurs actions ou leurs propos… J'ai déjà connu cette sensation… »
Toi qui avais été séduite par un mutant capable de causer l'extinction de ce monde et qui t'a promis monts et merveilles. C'est avec cette haine et ce dégout pour les superpuissances qu'Apocalypse a réussi à te manipuler et à te recruter parmi les siens. C'est pour cela que tu ne te permettais pas de faire la morale à Kayla, tu étais tombé aussi dans ce piège. Néanmoins, si cela permettait à la métamorphe de rescapé à ce cercle sans fin, tu devais continuer à en discuter avec elle. Ce que tu t'apprêtes à lui dire, tu aurais aimée qu'on te le dise avant, avoir une main tendue face à cette frustration quotidienne. Durant cette discussion, tu profites pour voir le tigre qui était allongé hier et il semblerait qu'il soit parti, en tout cas tu ne le vois plus. Ton regard se dirige à nouveau vers la métamorphe et le son de ta voix est plus sérieux, voir inquiet. En effet, tu l'étais pour elle et tu savais pertinemment ce qui risquait de l'attendre si elle décidait de prendre cette direction.
« Mais, Kayla… Si tu empreintes ce chemin, tu vas t’y perdre ! J’y ai perdu plus que j’y ai gagné, crois en mon expérience… » Tes pensées étaient dirigées vers le groupe de jeunes voleurs que tu avais abandonné en Egypte. « Tu peux vraiment protéger les nôtres Kayla et les animaux aussi ! Mais, quelqu’un m’a dit un jour cette phrase… L’amour des siens, ce n’est pas la haine des autres. »
Décidément, on croirait réellement entendre parler Charles par moment. Il est maintenant temps d'espérer que ton amie entende raison. En tout cas, tu mets tous les moyens à ta disposition pour essayer de faire en sorte qu'elle entende raison.
La marée montante soulève toutes les belles amitiés
Kayla préparait les sandwichs, l’air ailleurs. Depuis qu’elle avait remarqué le journal déplié sur la table, elle savait qu’Ororo l’avait lu et s’en voulait de ne pas les avoir mis à la poubelle plus tôt. Lorsqu’Ororo s’adressa à elle, elle sursauta. Elle pensait qu’elle dormait encore car elle ne l’avait pas entendue arriver.
- Oh…
Elle reposa les sandwichs sur le plan de travail. Elle n’avait pas trop la tête à cuisiner de toute façon et se rendait bien compte qu'elle faisait ça machinalement. La découverte de ce matin lui avait coupé l'appétit.
- Alors tu as lu le journal…
Kayla resta muette l’espace de quelques secondes. Elle écoutait Ororo lui parler de ce qu’elle pensait à ce propos.
« Au sujet du journal, ce qu'il en est écrit à l'intérieur… J'suis pas là pour te faire la morale où te réprimander. Juste pour te dire que j'suis passé par là moi aussi… Ce sentiment de colère, d'abandon et de vouloir un monde plus juste. Où ce qui nous considère comme des moins que rien, payent pour leurs actions ou leurs propos… J'ai déjà connu cette sensation… »
- Les médias exagèrent toujours Ororo, tu le sais. Je n’ai blessé personne jusqu’à aujourd’hui, je me contente seulement d’effrayer les humains qui ont des paroles ou des actions déplacées à notre propos. Bien sûr, un titre comme ça, ça fait sensation, ça fait vendre. Je ne suis pas une criminelle, ce sont les médias qui tentent de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Si ça avait été un gamin humain qui se serait amusé à faire peur à ces gens-là, ça n’aurait pas pris une proportion pareille.
Kayla attrapa le journal et le froissa pour en faire une boule de papier avant de le jeter à la poubelle.
- Forcément, ils nous font passer pour des monstres quand ça les arrange ! Bien sûr que je veux un monde plus juste, je l’ai toujours voulu ! Mais les humains m'ont toujours blessée et déçue !
Kayla faisait nerveusement les cent pas dans la cuisine. Elle n’avait encore jamais exprimé son ressenti de vive voix à quelqu’un et elle avait besoin de le faire, bien que ce ne soit pas dans ses habitudes. Beaucoup de gens l'avaient rejeté à cause de sa mutation, y compris sa propre mère. Oro devait comprendre qu’elle n’était pas ce qu’elle croyait.
« Mais, Kayla… Si tu empreintes ce chemin, tu vas t’y perdre ! J’y ai perdu plus que j’y ai gagné, crois en mon expérience… Tu peux vraiment protéger les nôtres Kayla et les animaux aussi ! Mais, quelqu’un m’a dit un jour cette phrase… L’amour des siens, ce n’est pas la haine des autres. »
- Je voulais protéger les gens Ororo, je le voulais sincèrement. J’ai toujours rêvé de faire le bien, mais j’ai vu et vécu trop de choses horribles… Les gens m’ont rejetée et ils ne semblent pas vouloir de moi. Ils me voient tous comme un animal.
Kayla hésitait à parler à Ororo du cirque clandestin, à se dévoiler comme ça. Est-ce qu’elle devait lui dire qu’elle avait été captive pendant plusieurs mois sous sa forme de tigre et fouettée à plusieurs reprises pour obéir aux ordres ? Kayla s’était assise dans un coin sombre car elle avait peur d'être jugée malgré tout.
- Je sais que c’est dur pour toi à entendre et que t'a d'autres problèmes plus importants à régler...
Kayla ressentait ce genre de choses. Elle savait qu'Oro avait l'esprit occupé par quelque chose d'assez grave pour la tracasser.
- Je ne te retiens pas, Oro… je ne veux pas devenir un autre de tes problèmes.
Laueee
Ororo Munroe Storm
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Ce que tu redoutais le plus dans ce débat, c'était que cela affecte Kayla et que la discussion se transforme en querelle. Tu venais à peine de rencontrer la mutante animale et tu avais déjà su tisser un bon lien d'entente avec elle. Alors, se fâcher avec celle qui t'avais accueilli et offert un repas n'était clairement pas dans tes projets. En revanche, la métamorphe t'affirme qu'elle n'a fait aucun mal physique envers ses cibles, mais plutôt une bonne grosse frayeur pour apprendre à ses imbéciles anti-mutants le respect. Tu la crois, ce n'est pas dans la nature de la mutante de tuer simplement pour le plaisir. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne souhaitait pas que tu lises cet article. Elle avait sans doute peur que tu ais une mauvaise image d'elle. Pour ta part, tu penses que tu allais le savoir tôt ou tard comme elle allait sans doute connaitre des parties de ton passé. Après tout, la vérité revient toujours au galop dans ce genre de situation.
« Je sais, j’ai conscience que la presse s’acharne et cherche à faire du sensationnel, mais… »
La change-peau te coupe alors dans ta phrase, mais tu comprends que tu dois la laisser parler. Elle a besoin de s'exprimer. L'aventurière semblait avoir vécus des choses terribles. Selon ses propres mots, les humains l'on toujours déçus. Ils la voyaient comme une bête sauvage. Il est clair qu'elle avait un manque de confiance envers les autres. Voilà, sans doute, pourquoi elle avait choisi de s'isoler dans un navire abandonné dans le port de New-York, voilà pourquoi elle préférait sans doute la compagnie des animaux à celle des humains et voilà pourquoi il ne faut pas la brusquer. Lorsque celle-ci t'avait dit toutes ses choses, elle finit par s'isoler presque par réflexe. Tu l'observes alors les yeux baissés, compatissant à sa douleur. Elle n'allait certainement pas tout te dévoiler, comme toi tu n'allais certainement pas tout lui dévoiler. Après tout, chacun a le droit à son petit jardin secret. C'est son droit le plus strict.
« Tout le monde ne pense pas ça de toi Kayla…. Pour moi, tu n'es pas qu'une simple bête. Pour moi, tu es… »
Tu allais terminer ta phrase par le mot « amie », mais lorsque la latine avait affirmé que tu avais d'autres problèmes plus importants à régler tu te figes. Elle n'était décidément pas dupe sur ta tristesse et sur ta mélancolie. Est-ce que tu devrais lui dire pour Shane ? Pour ton départ de l'institut Xavier ? Cela te ferait du bien. Pourtant, tu as cette intime conviction que tu dois affronter cette difficulté par toi-même. Il ne faut pas inquiéter Kayla, elle qui est assez bouleversée comme cela. Néanmoins, lorsque la latine continue à dire qu'elle ne devait pas être l'un de tes problèmes ton corps réagit presque par mécanisme automatique, d'une façon protectrice en somme. En effet, lorsque tu t'approches d'elle tu te mets à son niveau afin de l'enlacer et de lui offrir l'un de tes plus beaux câlins réconfortants. Tu la serres fort dans tes bras comme si tu ne souhaitais plus la laisser dans sa solitude, mais être avec elle, la soutenir pour l'éternité.
« Hey… » Dis-tu en lui chuchotant à l'oreille. « Tu ne seras jamais un problème pour moi Kayla. Moi j'suis pas comme toutes ces personnes qui t'ont traîné dans la boue. Moi je serais toujours là pour toi quoiqu'il arrive et qu'importe tes choix… Pour le moment, je dois voir quelqu'un, c'est important pour moi. Mais, ne t'en fait pas, je reviendrais te voir. Je te le promets. »
Tu relâches alors ton étreinte affectueuse pour la regarder dans les yeux et lui offrir un tendre sourire. Peut-être que la latine n’était pas de nature à accepter les tendresses comme cela. Cependant, c’était pour toi l’un des moyens les plus efficaces de lui prouver ta sincérité.
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Kayla avait les yeux baissés, légèrement honteuse. Elle devait dire à Ororo la vérité, la véritable raison qui la poussait à se cacher ici avec ses animaux. Elle accepta le câlin et s’écarta légèrement d’Ororo pour lui avouer.
- Merci de me soutenir Ororo, mais tu sais, je suis probablement recherchée par la police ou le SHIELD à l’heure actuelle. J’ai beau n’avoir fait qu’effrayer des anti-mutants, c’est sûr que je dois être sur leurs avis de recherche. Il faudrait que je fuie, mais je n’ai pas encore…
Kayla s’arrêta dans sa phrase. Elle voulait exposer son plan à Oro, celui d’aller libérer tous les animaux des zoos de la ville de New-York avant de fuir définitivement de cet endroit avec eux. C’était son plus grand rêve de gosse. Elle lui avoua cependant seulement une partie de vérité, craignant qu’Ororo l’arrête.
- Je me prépare à faire un truc potentiellement illégal avec des animaux. Mais n’ait pas peur hein, il ne s’agit pas d’un crime !
En y repensant, elle se disait que c’était elle qui avait tué le Maître du cirque clandestin en le mordant à la gorge. Enfin ce n’était pas vraiment elle, c’était plutôt le tigre. Mais cette pensée suffisait à lui mettre la boule au ventre et à se dire qu’elle était une criminelle. Elle devint livide.
- Je ne suis peut-être pas celle que tu crois, Ororo… tu es une belle personne et je n’ai pas envie de te créer des ennuis… Les marginaux parfois se cachent pour de bonnes raisons…
Kayla tenta de sourire mais n’y arriva pas. Elle était peut-être à l’heure actuelle qu’une petite délinquante qui organisait ses actions autour de ses idéaux, ceux de défendre la cause mutante et animale, mais si on découvrait que le tigre qui avait tué le Maître du cirque était un mutant alors elle deviendrait une criminelle aux yeux de la société. Elle devait se protéger elle mais surtout éviter à ceux qui pouvaient s’attacher à elle d’être blessé.
- Je risque de finir en prison un jour, tu sais… elle soupira. Mais ce que tu m’as dit sur le chemin à emprunter me paraît juste, j’arrêterais d’effrayer les anti-mutants. Quand je me rend compte de ce qu'il se trame encore aujourd'hui, ça ne sert pas à grand chose... C'est de l'énergie gaspillée pour rien. Enfin, j’essayais juste de faire avancer les choses à ma façon, tu sais... mon but n'était pas forcément d'être méchante...
Effrayer les anti-mutants n’avait pas vraiment eu l’effet escompté. Il y en avait toujours autant, voire plus…
- Ororo, tu devrais vraiment y aller, je ne voudrais pas te retarder plus que ça. Ah, voici mon numéro de téléphone au cas où… Appelle si t'a besoin d'aide, d'accord ?
Kay griffonna quelques chiffres sur un morceau de papier et lui tendit.
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Ororo Munroe Storm
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Elle avait accepté que tu l'as serre dans tes bras un instant, c'était sans aucun doute une marque de tendresse dont elle n'avait plus l'habitude depuis longtemps. Elle se décale alors légèrement vers toi et t'annonce que les forces de l'ordre sont actuellement à sa recherche, il se peut même que le Shield soit à ses trousses. Si tel était le cas, il allait falloir que la change-peau continue à se faire discrète. Tu prends bien le temps de la laissez s'exprimer jusqu'au bout. Toi aussi tu n'as pas toujours été sur le chemin de la légalité. Toi qui as été élevée par un voleur et qui avait même un groupe de jeunes voleurs sous ton aile. Tu comprenais ce sentiment de devoir faire attention à tes arrières constamment et de ne pas te faire attraper par les autorités, même si pour Kayla cette mise en garde devait être bien plus grande. Cependant, elle t'avoue également quelle prépare un projet qui sort complètement dans le cadre de la loi. Tu penches alors ta tête d'incompréhension. Elle te demande de ne pas t'inquiéter.
« Je sais que tu es quelqu'un qui ne commettra aucun crime. Mais, ne me demande pas de ne pas avoir peur… Je ne suis pas effrayée parce que tu pourrais faire, mais parce qu'il pourrait t'arriver ! »
Tu savais pertinemment que l'aventurière avait de la ressource et avait des capacités qui lui permettait de se dissimuler pour les besoins de son projet. Par contre, il y a toujours des risques d'imprévus dans un objectif illégale, même si tu ne savais pas exactement de quoi il s'agissait. Tu avais desserré ton étreinte depuis un petit moment déjà, après tout, ton amie avait besoin de respirer et de souffler, tu restes simplement un genou au sol afin d'être à sa hauteur (étant donné qu'elle est assise) afin d'avoir une meilleure écoute. Tu l'aperçois d'ailleurs devenir toute blanche. Tu ne dis rien, mais toi aussi tu te doutes qu'elle vient de se remémorer un souvenir douloureux. Elle recommence à te dire qu'elle ne souhaite pas te causer d'ennuis, qu'elle pourrait t'attirer des problèmes et qu'elle risque de côtoyer une cellule prochainement. Tu te mets également à soupirer. Les marginaux hein ? Vous en étiez des belles toute les deux.
« Il va vraiment falloir que tu intègres le fait que tu ne vas pas me causer d'ennuis ! J'en ai vu d'autres, crois-moi… »
La mutante termine tout de même, sur une note positive en t'affirmant qu'elle ne s'amusera plus à effrayer les anti-mutants. C'est une bonne chose pour deux raisons. La première c'est qu'elle ne se mettra pas plus en danger et cela te rassure un peu et la deuxième chose c'est que cela permettra de ne pas alimenter une haine et une frayeur que les médias pourraient utiliser contre les mutants. D'ailleurs, elle avoue elle-même que c'est de l'énergie qui est utilisée pour pas grand-chose. Elle te rappelle qu'elle ne cherche pas à faire le mal, mais plutôt à œuvrer à sa manière pour un monde un peu plus juste pour votre espèce. Tu n'as aucun doute là-dessus et tu finis par lui sourire à nouveau. Kayle te rappelle que tu ne dois pas être retardée dans tes propres objectifs et te donne également son numéro de téléphone. C'est une très bonne chose, cela vous permettra de rester en contact l'une avec l'autre.
« Ouais, j’y vais… Mais, j’tiens à te le demander quand même. » Dis-tu en prenant le papier sur lequel est inscrit son numéro de téléphone. « Peu importe ce que tu t’apprêtes à faire, ne te mets pas en danger. »
Tu accordes un dernier câlin d'amitié à ta nouvelle amie et tu te relèves de plus belle pour te diriger vers le chemin de la sortie de la salle. Elle avait raison, il était temps que tu t'en ailles. Tu lui accordes donc un dernier regard avant de lui dire un : « prend soin de toi Kayla… » Tu t'éclipses ensuite en sortant du navire et en rejoignant la côte. Tu laisses échapper un dernier regard vers le Jericho. Une belle amitié était née dans ce navire et il faut espérer qu'elle navigue encore pendant des années.
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