"Quelle solitude. De se dire, Que la morsure, Du temps n’est rien... Dessine-moi un mouton. Le monde est triste sans imagination. C’est ça. Dessine-moi un mouton, Apprivoiser l’absurdité du monde. " Mylène Farmer & Laurent Boutonnat
La situation dans laquelle tu te trouvais était, du moins de mon point de vue personnelle assez triste. Si j’avais bien tout écouté et bien tout compris, tu ne pouvais toucher quelqu’un sans qu’il ne manque de mourir. Et avec un peu de chance, si il était mutant tu pouvais le toucher les heures qui passait après si éventuellement, il ne finissait pas mort avant.
Cela devait être absolument génial pour la vie personnelle et intime. Je n’osais même pas imaginer. D’ailleurs après tout il n’y avait peut-être rien à imaginer. Tu me semblais jeune, mais … Enfin, ce n’était pas le genre de questions à me poser là tout de suite maintenant. Même si la réponse arriva bien rapidement franchissant la barrière de tes lèvres en toute sincérité.
Remontant légèrement les jambes pour finir par les tendres de tout leur long en observant le passage de tes doigts par le bleu un fin sourire s’afficha sur mes lèvres, heureuse de voir, même l’espace d’un instant quelqu’un me ressembler, moi qui ressemblais à tout le monde.
Une vague de tristesse me traversa alors de part en part. Tu devais être désespérément seule … Et, sans vraiment te prévenir, je me décalais, toujours au sol pour être près de toi, et venir te prendre dans mes bras. C’était totalement inattendu, surement irrespectueux, et profondément étrange d’enlacer une inconnue de la sorte, mais j’imaginais bien que tu n’avais pas eu ce genre de contact depuis un certain temps. Et même si, d’ordinaire, je n’étais pas la plus grade fan des câlins improvisés, ce me parut presque vital. J’avais besoin que tu sentes ce souffle de vie que tu ne m’avais pas pris. Ces vies d’ailleurs … Mon petit ventre se calant contre le tient légèrement gênée par sa présence. Je n’avais pas encore vraiment l’habitude.
Ton discours avait eu le don de faire fondre mon cœur que certains prétendait de pierre. Tu étais seule, perdue, effrayée par tes pouvoirs, et comme un bien grand nombre de personne tu semblais penser que mon frère avait les réponses à tes questions.
Mais Charles n’était pas la solution à tous les problèmes de l’humanité, même s’il avait légèrement tendance à l’oublier et à accueillir chaque petit chaton abandonné, ou trouvé sur le bord du chemin. Je ne pouvais le blâmer, j’avais été la première.
- Nous essayerons de t’aider au mieux à comprendre tes pouvoirs Malicia.
Dis-je d’une voix douce, alors que je glissais mes doigts dans la mèche de tes cheveux blanche, me demandant si c’était une particularité de ta mutation ou juste une particularité génétique qui n’avait rien à voir avec le gène X. Mais plutôt le gène MCR-1, plus connu sous le nom de mèches naturelles, comme l’avait fait remarquer mon frère il y a tant d’années à Moira dans le bar où nous l’avions rencontré alors qu’il fêtait comme il se doit sa soutenance.
- D’accord ?
Adieu le vouvoiement, adieu le statut, j’étais juste une femme, une future mère, ayant devant ces yeux un enfant qui semblait complètement désœuvré. Et pourtant… Je n’étais pas vraiment du genre bisounours avec les inconnus. C’était surement la maternité qui me rendait faible comme cela. Faible … ou sensible … la nuance était si fine…
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Malicia savait depuis longtemps que son pouvoir était une malédiction même s’il y avait un peu d’espoir depuis qu’elle savait qu’elle pouvait toucher une personne après avoir utiliser son pouvoir une première fois. C’était une bonne chose au finale, mais ce n’était que pendant quelques minutes, quelques heures. La réalité revenait souvent rapidement. La jeune femme ne s’attendait pas au câlin de la mutante en face d’elle. Comme si elle avait besoin de lui faire comprendre qu’elle n’était pas toute seule. Malicia accepta cette marque d’affection donc elle n’avait pas souvent droit. Elle pouvait aussi sentir le petit ventre de Raven et la brune ferma les yeux pour profiter de ce moment. Elle espérait seulement que son pouvoir n’allait pas se déclencher une nouvelle fois.
Malicia continua de parler, dévoilant ses sentiments concernant son pouvoir à Raven. Oui, la jeune femme était seule, perdue et elle avait peur de son pouvoir. Tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes, Malicia se demandait si elle n’allait pas faire une bêtise avec pouvoir. Mais sa volonté de vivre était plus forte et elle essayait de vivre sans toucher les personnes… C’était la seule chose à faire. Peut-être qu’elle mettait trop d’espoirs dans Charles Xavier, mais elle voulait y croire. Raven lui dit alors qu’ils allaient essayer de l’aider à mieux comprendre ses pouvoirs. Malicia nota que Raven n’avait pas utiliser le vous et cela lui allait bien. Elle la vit glisser ses doigts dans la mèche blanche. Elle se demandait sans doute comment elle l’avait eu.
« C’est une conséquence de l’utilisation de mon pouvoir, la première fois. Je l’ai utilisé sur mon petit ami sans le savoir et voilà… Depuis, c’est resté. »
Malicia regardait toujours Raven dans les yeux. Elle ne l’aurait jamais imaginer aussi proche, caline… est-ce que c’était la maternité qui lui faisait ça ? Peut-être, ce n’était pas pour déplaire à Malicia, mais elle du s’écarter doucement de la future maman.
« Ce n’est pas contre toi… Je ne sais pas quand mon pouvoir va revenir alors je n’ai pas envie de te faire du mal de nouveau… J’ai confiance en Charles, en toi, à toute l’équipe. Je sens que je vais enfin comprendre mon pouvoir. J’ai espoir, ce qui ne m’était pas arrivée depuis des années… »
La jeune femme se penche vers son sac pour attraper ses gants et les remettre sur ses mains au cas où. C’était vraiment agréable d’avoir été proche d’une personne sans pour autant lui faire du mal… Elle pensa à Remy qui, un an plus tôt l’avait embrasser, chose qu’il avait envie de faire depuis longtemps… Elle aussi elle en avait envie… Elle passa machinalement une main contre sa cuisse qui avait été blessé pendant ce moment. Leur rencontre avec ce gang avait été une aventure de plus… Elle se demandait ce que Remy faisait maintenant… Elle secoua la tête et se concentra de nouveau sur Raven :
"Quelle solitude. De se dire, Que la morsure, Du temps n’est rien... Dessine-moi un mouton. Le monde est triste sans imagination. C’est ça. Dessine-moi un mouton, Apprivoiser l’absurdité du monde. " Mylène Farmer & Laurent Boutonnat
Je ne savais vraiment pas ce qui m’avait pris. J’étais pourtant loin d’être du genre à faire des câlins comme cela sans raison et surtout avec une inconnue. Légèrement gênée par mes propres actes je ne pris pas ombrage lorsque tu te reculas pour laisser une certaine distance entre nous. Après tout c’était aussi pour ma sécurité. Je n’avais pas vraiment l’envie immédiate de me retrouver à nouveau au sol avec des difficultés à respirer et des douleurs traversant tout mon corps.
Je laissais mon tour cette fois ci. Passe.
- Oh ce n’est rien … Je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris … Je te prie de m’excuser habituellement je ne suis pas du tout comme ça. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai fait ça …
Une de mes mains se glissa dans mes cheveux pour revenir placer correctement les mèches jusqu’ici parfaitement placées ce matin, avant de venir me promener ici, tranquillement à Central Park. Jamais je n’aurai cru penser ce matin en me réveillant que je ferai une telle rencontre de si bonne heure.
- Ca va aller …
Répondis-je en souriant alors qu’une de mes mains venaient se glisser sur mon ventre, presque machinalement. Rapidement je retirais ma main, me trouvant naturellement ridicule. C’était ça qui était terrible.
- C’est juste que c’est surprenant, je ne m’y attendais pas … Ce sera une excuse pour rester et trainer un peu plus … Prête pour la rentrée ? Charl… Enfin le professeur Xavier ne m’a pas dit .. Tu emménages à l’Institut ou bien tu préfères habite en dehors ?
Le dos appuyé contre le gros rocher, je tendis la main pour saisir le fameux dessin que tu avais fait de moi, le regardant avec un art appréciateur.
- Je ne me voyais pas comme cela … Si pensive et mélancolique ...
Ce n’était absolument pas un reproche mais cela faisait des décennies que personne ne m’avait dessiné. Instantanément alors que mes doigts touchèrent le papier, je fus projeter en arrière, il y a bien longtemps, à Paris … Maudits souvenirs. Une autre vie ...
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
C’était toujours une sensation agréable de ressentir le câlin de quelqu’un surtout quand on était quelqu’un comme Malicia et qui faisait tout pour les éviter. Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas, c’était juste que son pouvoir était juste affreux… Heureusement, elle avait pu faire ce câlin à Raven. Cette dernière semblait en avoir eu besoin aussi. La plus jeune ne pensait pas qu’elle puisse être ce genre de personne et Raven lui dit alors qu’elle ne savait pas ce qui lui avait prit, qu’elle s’excusât parce qu’elle n’était pas du tout comme ça. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça. Malicia lui sourit doucement avant de lui dire :
« Ce n’est pas grave. Tu sais parfois, on ne comprend pas pourquoi on fait certaines choses… Heureusement pour toi, mon pouvoir n’est pas revenu encore. »
La jeune femme eut un petit sourire triste puis elle lui demanda comment elle allait. C’était la moindre des choses parce qu’elle s’en voulait trop d’avoir utiliser son pouvoir… Malicia regarda Raven passer une main contre son ventre avant de la retirer. C’était sans doute un réflexe normal pour une future maman. Puis la future maman demanda si elle était prête pour la rentrée, lui demanda par la même occasion si elle restait à l’institut ou si elle préférait habiter ailleurs. Malicia avait mit un moment avant de se décider, mais sa décision était toute fraiche. Avant de répondre, elle s’excusa.
« Oh… je ne sais pas si je dois appeler le professeur Xavier par son nom ou son prénom… »
C’était une légère confusion parce que Charles lui avait demandé de l’appeler par son prénom. Bon, peu importait, la jeune femme allait s’adapter. Elle répondit à Raven :
« Je vais habiter à l’Institut. Je garderais mon appartement, mais les trajets seraient trop compliqué. Alors, j’ai choisi d’habiter à l’Institut et je dois avouer qu’après des années de solitude, le fait de voir des gens va m’aider. »
Et puis, elle pourrait tester ses pouvoirs avec les triplettes pour comprendre comment il fonctionne. Malicia vit Raven tendit la main pour attraper le dessin qu’elle avait fait d’elle. Elle ne se voyait pas aussi pensive et mélancolique. La jeune femme lui fit un sourire et lui dit :
« Je t’ai dessiné à un moment T alors c’est pour ça que ça rend comme ça. Si j’ai l’occasion de le faire, je te dessinerais à l’Institut. Tu te verras sans doute sous un autre angle. »
Elle lui fit un petit clin d’oeil avant de lui demander :
« Comment c’est… l’Institut. Je dois avouer que j’ai un peu peur. Professeur d’arts plastiques à mon âge… J’ai peur d’être… trop jeune pour être professeur. Et que les élèves ne me prennent pas au sérieux… Je crois que je stresse un peu… »
La rentrée était dans quelques jours et elle avait de plus en plus du mal à se dire qu’elle allait être professeur. Elle avait commencé à monter ses cours, parfois elle se disait que c’était bien, d’autres fois, c’était moins bien, mais l’essentiel était que les élèves soient bien et qu’ils apprennent des choses.
"Quelle solitude. De se dire, Que la morsure, Du temps n’est rien... Dessine-moi un mouton. Le monde est triste sans imagination. C’est ça. Dessine-moi un mouton, Apprivoiser l’absurdité du monde. " Mylène Farmer & Laurent Boutonnat
Je préférais ne pas revenir sur ce petit moment de gène que j’avais éprouvé lors de cette preuve d’affection et me concentrer sur la suite. J’hochais la tête positivement en m’asseyant en tailleur pour laisser une place confortable à mon petit ventre.
- Oh je ne sais pas vraiment … Je l’appelle Charles car il est mon frère, mais en présence des élèves c’est Professeur Xavier. Il faudra mieux que tu lui demandes …
Passant une main dans mes cheveux, je souris légèrement approuvant les dires de la jeune femme qui se trouvait face à moi. Elle était vraiment seule, et cela me faisait plaisir de savoir qu’en venant à l’Institut, tu te sentirais mieux.
- Pas de problème ce sera avec plaisir, même si j’ai du mal à rester sans bouger longtemps mais je pourrais faire un effort avec plaisir.
Mes doigts parcoururent les traits de crayons, dessinés à la va vite, mais avec une finesse redoutable. Tu étais vraiment douée. Et je ne me faisais absolument aucun doute que ton coup de crayons ferait des émules à l’Institut. Je voyais déjà certains de nos élèves griffonner sur leurs cahiers lors de mes cours d’histoire des dessins en tout genre … Oui certes cela ne flattait pas vraiment mon ego de les voir faire autre chose pendant ma classe … Mais tant qu’ils m’écoutaient et qu’ils ne dérangeaient personne cela m’importait peu. Certains élèves avaient besoin de faire autre chose lors des cours, tenir un crayon, dessiner s’entortiller les cheveux … Les choix étaient vastes.
- Tout se passera bien ne t’inquiète pas. Quel âge as-tu ? Tu enseigneras une matière que la majorité des élèves aiment. Ils prennent beaucoup de plaisir et souvent ils vont en cours avec le sourire. Tu n’enseignes pas les mathématiques alors rassure toi.
Répondis-je avec un petit sourire, ponctué d’un rire amical alors que quelqu’un passait près de nous pour courir. C’était l’heure pour le commun des mortels de se lever et d’aller courir, faire un petit footing. Le monde s’éveillait …
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Discuter avec une personne autre qu’un simple humain était agréable. Malicia se rendait compte qu’elle avait besoin de se retrouver avec ces semblables et que cette opportunité au sein de l’Institut était vraiment un cadeau tombé du ciel. En plus de pouvoir enseigner à des élèves, elle allait sans doute pouvoir comprendre son pouvoir. C’était une bonne chose. Depuis qu’elle était partie de chez ses parents adoptifs, Malicia avait découvert beaucoup de choses sur son pouvoir, mais elle se disait qu’il y avait sans doute plusieurs choses à voir encore.
Dans la discussion, vient le moment où Malicia ne savait pas si elle devait appeler Charles par son prénom ou par son titre. Raven lui dit alors que dans le privé, c’était Chamres, mais qu’en présence des élèves, c’était professeur Xavier. Le plus important, c’était de lui demander et Malicia hocha doucement la tête. C’est ce qu’elle allait faire, mais elle se doutait qu’elle allait sans doute faire comme Raven. En présence des élèves, ce sera professeur et dans le cadre privé, s’il le veut, ce sera Charles. Malicia parla du fait qu’elle pourra toujours dessiner Raven une nouvelle fois, dans un autre moment T, ce qu’elle accepta avec plaisir même si elle n’était pas du genre à rester immobile longtemps. Malicia eut un petit rire avant de lui dire :
« Ne t’inquiète pas, je peux être du genre très rapide pour dessiner ou peindre. Ça ne devrait pas être un problème. »
Malicia demanda alors comment ça se passait à l’Institut. Elle avait quelques appréhensions et surtout, elle se demandait comment elle pouvait enseigner si elle était si jeune, mais cela ne semblait pas gêner Raven qui lui demanda son âge et elle lui dit qu’elle allait enseigner une matière que tout le monde aimait. Ils prenaient beaucoup de plaisir à faire et suivre le cours avec le sourire. Ce n’était pas des mathématiques. Malicia sourit légèrement avant de répondre.
« J’ai 24 ans… enfin, 29 ans, mais avec le snap, j’ai perdu cinq ans. Donc, c’est pour cela que je te dis que je suis un peu jeune. Mais tu as raison, j’enseignerais les arts et non les mathématiques. Ce n’est pas le genre de matière que j’aurai aimé enseigner… mais j’ai beaucoup d’admiration pour ces professeurs ! »
Malicia rigola avec Raven lorsque passa un coureur. C’était le matin et les gens commençaient à se réveiller, à prendre leurs bonnes habitudes. C’était peut-être le moment pour elles de rentrer ? Mais avant toute chose, Malicia demanda :
"Quelle solitude. De se dire, Que la morsure, Du temps n’est rien... Dessine-moi un mouton. Le monde est triste sans imagination. C’est ça. Dessine-moi un mouton, Apprivoiser l’absurdité du monde. " Mylène Farmer & Laurent Boutonnat
La petite sortie de piste concernant les mathématiques me fit sourire. J’avais visé juste, elle non plus n’avait pas du garder un bon souvenir de cette discipline. Même si je me doutais qu’en pratiquant les arts plastiques une certaine compréhension du domaine devait être tout de même important. Question de taille, de grandeur, de proportions je suppose. Mais ce n’était pas à moi de lui apprendre. J’étais de loin, très mauvaise en dessin, ou du moins disons qu’il me fallait beaucoup de temps pour rendre quelque chose de convenable. Si j’étais certes experte dans la manière de jouer, et reproduire les émotions, ou bien les corps des personnes, pour ce qui était de les dessiner j’avais souvent bien du mal. Je n’étais pas assez patiente pour cela. Je préférais poser pour des artistes, et finir la nuit dans leurs draps, ne leur laissant que le souvenir de mon corps nu comme toutes possibilités de me représenter. Certains de mes portraits étaient d’ailleurs exposés dans de célèbres musées à travers le monde.
Brune, blonde, rousse, petite, grande, mince, en formes … J’avais eu bien des apparences… sous les doigts de ces talentueux artistes, peintres ou photographes également … Ma tête se hocha lentement en écoutant les dernières années de vie de la jeune mutante qui me faisait face. Tout comme moi, elle aussi avait passé 5 ans sous la forme de poussières mais grâce à des héros avait fini par reprendre forme humaine.
- Nous sommes beaucoup à avoir disparu lorsque l’univers était sous le joug de Thanos …
Mon regard se porta sur l’horizon derrière toi, pendant un court instant alors que le soleil avait largement commencé son ascension, la ville s’éveillait… Mon esprit se perdit un instant et s'envola vers Peter, mon coeur se serra ...
- Je suis professeur d’arts martiaux, et d’histoire, et j’ai quelques autres missions en plus que tu découvriras bientôt….
Mes yeux pivotèrent dans ta direction, et je te fis un petit clin d’œil alors que je prenais appuis sur la pierre pour me redresser avec une agilité assez surprenante malgré mon petit ventre.
- Ce sera un plaisir de te retrouver à l’Institut dans quelques jours Malicia … Profite du calme avant le tumulte de ces chères têtes blondes …
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Malicia avait eu beaucoup de mal à revenir dans la vie active après une disparition de cinq ans. Bien sûr, elle avait eu de la chance parce qu’elle avait retrouvé à peu près tout. Ses propriétaires lui avaient gardé son appartement et elle avait pu prendre du temps pour retrouver ses habitudes. Et elle avait reprit les peintures et les dessins. Malicia parla du fait qu’elle avait bien 29 ans, mais qu’elle faisait plus jeune. C’était une évidence. On ne la croyait pas toujours quand on lui disait qu’elle avait 29 ans, mais c’était ce qui se trouvait sur sa carte d’identité… Raven lui dit alors qu’ils avaient été plusieurs a avoir disparu. La brune hocha la tête parce qu’elle savait que ce n’est pas tout le monde qui avait réussit à remonter la pente… La mutante regarda plus loin avant de reprendre en lui disant qu’elle était professeur d’arts martiaux et d’histoire et elle avait quelques autres missions qu’elle allait découvrir bientôt. Malicia lui fit un petit sourire lorsqu’elle voit la jeune femme se redresser et lui dire que ce sera avec plaisir qu’elle allait la retrouver à l’Institut dans quelques jours. Il fallait qu’elle profite de son calme avant la tumulte des élèves. Malicia se releva à son tour avant de secouer son pantalon et de répondre :
« Je dois arrivée lundi à l’Institut. Je vais prendre mes marques avant l’arrivée des élèves. On se verra donc plus vite que prévu… Et je pense que je te demanderais quelques conseils niveau arts martiaux. J’ai bien envie de m’y mettre. Il n’est jamais trop tard non ? »
Malicia regarde sa nouvelle collègue qui est sur le départ. Vraiment la vie lui permettait enfin d’être avec des gens qui la comprenaient et c’était une belle chose. La jeune femme savait que sa vie allait changé. Déjà, on lui avait demandé de faire des expositions avec ses dessins et ses peintures et maintenant ce poste de professeur. La vie était vraiment surprenante. La jeune mutante regarda son ainée partir et se remit à dessiner. Une Raven avec un grand sourire et le ventre légèrement plus gros. Oui, la vie était surprenante…
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Merci pour ce beau rp <3