Ce soir allait être une première pour le Pr. Rowles, et ce pour plusieurs raisons. La première était qu’il allait enfin avoir affaire à une patiente pour laquelle la préférence alimentaire n’allait pas aux boissons alcoolisées, ce qui, au-delà d’être une bonne chose pour sa santé, était une bonne chose pour son métier. Il lui était impossible, de par l’éthique de sa profession, de proposer un verre d’alcool lors d’une séance. Mais cette patiente-là avait une préférence pour le thé. Certes, pour quelqu’un comme Rowles qui venait d’une génération largement caféinée, ce n’était pas encore l’idéal, mais le vieil homme savait apprécier un thé de temps en temps.
Bien sûr, le questionnaire qu’il envoyait toujours avant le premier rendez-vous de chaque patient n’avait pas pour unique but de créer un cadre agréable. C’était aussi un reflet de personnalité, des indices pour déceler les traits mentaux principaux de la personne qu’il allait rencontrer. Bien sûr, c’était insuffisant pour émettre un jugement quelconque, mais cela permettait d’au moins se mettre sur la bonne voie.
Rowles regarda sa montre. Six heures et sept minutes. Il réouvrit le dossier de sa patiente, méticuleusement rempli par Miss Johnson. Elle faisait un travail admirable en matière de recherches, mais de là à identifier aussi rapidement son métier et son lieu de travail, Rowles se demandait si ses moyens étaient légaux. Il faudrait qu’il s’en assure avant qu’ils aient des ennuis. La jeune femme était efficace et passionnée, mais il fallait veiller à ce que cette passion reste limitée aux règles édictées dans le code civil et pénal. D’un autre côté, ne comprenant que peu de choses aux nouvelles technologies, peut-être y avait-il un genre d’annuaire internet fiable ?
Les yeux du psychologue parcouraient les lignes du dossier qu’il connaissait déjà par cœur. Vingt-sept ans, mariée, une fille adoptive, professeur dans l’Institut Xavier pour enfants surdoués. Pouvoirs : télépathie et détection de la souffrance. Et c’était là que se situait la seconde première fois qu’allait être cette soirée. La télépathie. Si le professeur savait que cette mutation existait, il n’y avait jamais été directement confronté. Il avait certes eu des cas semblables, comme celui de l’agent Carthew qui souffrait d’une empathie incontrôlable, mais c’était la première fois qu’il allait être confronté à quelqu’un qui pouvait explicitement entendre ses pensées.
Par son expérience, Rowles avait le plus souvent identifié deux groupes de métahumains : ceux qui contrôlaient leurs pouvoirs, et ceux qui en étaient victimes. Bien sûr, il y avait de nombreuses nuances entre ces deux extrêmes, mais il savait que si ceux du second groupe avaient tendance à ne pas recourir à leurs pouvoirs à moins d’y être contraints, le premier groupe, en revanche, n’hésitait pas à les utiliser. Et comme sa cliente se trouvait précisément dans ce premier groupe, il fallait s’attendre à des « indiscrétions » de sa part.
Contrairement à certaines personnes éprises de justice, Rowles estimait que chacun avait quelque chose à cacher. Un jardin secret, composé de hontes et de fiertés que l’on cache au reste du monde, ne le partageant que rarement avec des personnes de confiance. Il n’échappait bien sûr pas à cette règle, mais surtout, un autre aspect s’ajoutait : son métier. En effet, Rowles n’était pas homme à cesser simplement de penser. Lors de ses entretiens, il réfléchissait toujours profondément pour savoir comment amener son patient à se confier ou à se détendre. Hors, la lecture de pensées risquait grandement de compromettre ce cheminement.
Toutefois, Rowles ne voyait pas ce problème comme une gêne rédhibitoire. Au contraire, il voyait cela comme un défi personnel, peut-être un des plus complexes auquel il avait été confronté. Il s’était déjà préparé par le passé à ce genre d’éventualité, avec plus ou moins de succès, mais à présent, c’était l’épreuve du feu. Serait-il à la hauteur ?
Six heures et vingt-trois minutes. Rowles referma le dossier et le rangea dans son bureau. Il n’en aurait pas besoin pour la séance. Pour une fois, il avait donné le rendez-vous dans son cabinet de Columbia Heights, à Brooklyn. C’était un cabinet relativement spacieux, mitoyen à son propre appartement, et dont les murs étaient peints dans des tons beiges et orangés pour offrir une certaine chaleur, même si ce jour-là, la météo était plus que généreuse en la matière. Il avait choisi ce lieu pour être dans les meilleures conditions de concentration, négligeant pour la premier fois, une de plus, de créer un environnement précis pour sa patiente. Patiemment assis, à son bureau, il attendait d’entendre le timbre de la sonnette.
Il fallait que je m’étais toujours dit que je n’en aurais jamais besoin et que je surmonterais tout moi même mais on me l’avais beaucoup conseillé alors j’avais fini par accepter. L’idée d’en voir m’a toujours un peu effrayée, car même si j’en suis un peu une pour l’institut, il m’est difficile de parler de ce qui ne vas pas mais aussi parce que j’aurais peur de la réaction qu’il pourrait avoir par rapport à ce que je pourrais lui dire.
Ce qui était sûr c’est que malgré les réponses au questions que je lui avais envoyées il n'avait pas refusé le rendez vous et ça me rassurait dans l’idée d’être en face de lui. De pouvoir lui parler sans devoir utiliser de carnet et de langue des signes, chose qui n’arrivait presque pas hors de l’institut.
J’arrivais à son cabinet à six heures vingt, prenant le chemin vers son bureau. Je mis quelques minutes à atteindre la porte et la sonnette que j’actionna. Après avoir senti les vibrations qui ressemblaient à une voix et un signe de sa secrétaire, j’entra et le salua dans la langue des signes avant de m’approcher d’un des fauteuils pour m'asseoir après un signe de tête de sa part. Je le vis bouger les lèvres sûrement dans l’idée de commencer la conversation avec moi alors je prit mon carnet et écrit quelque chose le plus vite possible.
“Désolé j’aurais dû vous prévenir mais je suis sourd et muette. J’aurais dû vous en parler avant le rendez-vous mais la solution la plus simple pour que l’on puisse parler serait que j’établisse une connexion avec vous, êtes vous d’accord?”
Je me rendis compte de la boulette que j’avais faite, tellement habitué à parler par télépathie à tout le monde a l’institut j’avais oublié d’en parler avec lui avant le rendez vous.
Lorsque Rowles reçut sa patiente, il avait déjà reçu quelques signes de sa secrétaire que quelque chose n'était pas normal. Déjà, elle était la seule à parler. Ensuite, elle fit un signe vers son oreille en direction de son patron, qui ne sut vraiment comment interpréter ceci. Miss Johnson était une employée généralement sérieuse face aux patients, lui seul avait déjà pu "profiter" de son véritable caractère lorsqu'ils étaient seuls. Aussi, il était certain que ce signe n'était pas une fantaisie. L'oreille. La patiente avait-elle un problème d'oreille ? D'ouïe peut-être.
La réponse vint assez rapidement. En effet, lorsqu'il s'adressa à Mrs Ranevskaia, celle-ci n'eut pas la réaction que l'on attend de quelqu'un qui nous entend nettement. En règle général, il y a un mouvement de tête et du regard significatifs. Or, la jeune femme n'eut qu'un regard dûment planté sur son visage, semblable à celui que Rowles avait déjà pu constater chez les septuagénaires à l'ouïe déficiente. Fort heureusement, sa patiente ne cherchait pas à le cacher et s'exprima immédiatement par écrit, ce qui apporta une seconde surprise au professeur.
Sourde et muette. Et télépathe. Une combinaison au moins aussi originale que pratique. Mais en un sens, rassurante. Déjà parce que Mrs Ranevskaia avait l'obligeance de demander la permission d'user de ses pouvoirs. Ensuite parce que l'implication de son handicap indiquait qu'elle ne chercherait pas à lire profondément son esprit, du moins dans un premier temps. Ce serait donc à Rowles de discipliner ses pensées pour qu'elles reflètent ce qu'il souhaitait dire et non ce qu'il pensait. Le défi s'avérait légèrement moins difficile que prévu, mais n'en restait pas moins ardu.
Pour toute réponse, puisque les mots étaient inutiles, Rowles adressa un sourire à sa patiente avec un hochement de tête. Certaines questions germaient déjà dans sa tête, tant par curiosité que pour l'intérêt de la jeune femme, mais il les chassa pour tâcher de ne laisser place qu'à un pseudo vide dans lequel ne passaient que les pensées nécessaire. Mais entre théorie et pratique, un véritable gouffre existait et le métapsychologue en fit l'immédiate expérience lorsque ses questions quant à la gestion de la surdité de sa patiente surgirent dans son esprit aussitôt le contact établi.
#Pardonnez-moi#, dit-il et pensa-t-il à la fois, conscient qu'il lui faudrait au moins recourir à ce procédé pour réussir dans son entreprise, #C'est une nouveauté pour moi que de m'exprimer de cette façon. Il se peut que mon flux de pensée naturelle vienne parasiter notre conversation.#
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Il me répondit par un sourire et un hochement de tête qui me donna donc l’autorisation pour faire la connexion. Dès la connexion établie, j’entendis quelques questions sur ma surdité qu’il effaça très vite mais qui me décrochèrent un sourire. Il s’excusa et dit que c’était une première pour lui de s’exprimer ainsi et il dit aussi que son flux de pensée pouvait parasiter la conversation.
Ne vous en faites pas je comprends, il faut avoir l’habitude pour parler ainsi et ne vous inquiétez pas j’ai l’habitude des parasites de penser pendant des conversations. Il faut dire que gérer ses pensées n’est pas chose facile surtout face à quelqu'un qui lit les vôtres.
Je remarqua que monsieur Rowles parlait en même temps qu’il me parlait par pensée et je ne pu m’empêcher de penser à Emma qui était la seule capable de me parler sans parler ou même en parlant à quelqu'un d’autre.
En tout cas je vous remercie d’avoir accepté de nous voir, je ne pense pas que j’aurais trouver quelqu’un aussi compréhensif et accueillant quand a mes dons ou mes handicapes.
Il était évident pour Rowles qu'atteindre la maîtrise qu'il recherchait prendrait du temps et ne se ferait pas lors de cette séance. Aussi, pour devancer les éléments parasites qui ne manqueraient pas de traverser son esprit lors de cette conversation hors du commun, il décida d'avouer directement sa faiblesse ainsi que sa curiosité à sa patiente, afin de continuer à créer le climat de confiance nécessaire à ses séances.
#Pour tout dire#, continua-t-il en pensée comme à voix haute, #Cette expérience nouvelle nous sera probablement profitable à nous deux. Il ne m'a jamais été donné d'expérimenter le contrôle de ma propre pensée en situation réelle. Vous serez probablement à la fois ma patiente et mon professeur aujourd'hui, Mrs Ranevskaia.#
Il la accompagna ses paroles en la menant jusqu'à son bureau, situé dans une pièce voisine. L'endroit était sans conteste un appartement qui avait été aménagé en cabinet, mais il restait malgré tout spacieux et très lumineux, bénéficiant d'une parfaite orientation sud qui permettait de profiter des rayons de soleil matinaux.
La pièce où ils s'installèrent était claire, tout en évitant le blanc qui aurait fait aseptisé, y préférant des couleurs beige et ocre dans des teintes pastel, donnant une sensation de chaleur à l'intérieur. Le mobilier consistant en un bureau, deux fauteuils et un canapé, ainsi qu'une bibliothèque emplie de divers ouvrages de psychologie et de quelques œuvres de fiction qui contrastaient étrangement avec le sérieux des autres étagères. Sur les murs, quelques tableaux portant des citations positives ou visages célèbres, ainsi que le diplôme de psychologie du Pr. Rowles, affiché modestement juste à côté de la bibliothèque.
Invitant sa patiente à s'installer confortablement, Rowles referma la porte derrière elle et s'assit sur son propre siège, à côté de son bureau plutôt que derrière : il ne s'agissait pas que ce meuble puisse faire un obstacle, physique comme psychologique, entre lui et sa patiente. Il ne sortit aucun carnet, se contentant de croiser les genoux, puis les doigts, tandis que son esprit s'appliquait à rester focalisé sur une seule pensée à la fois, celle nécessaire à la communication avec cette patiente particulière.
#Alors, # commença-t-il de voix et de pensée, #Pour quelle raison souhaitiez-vous que nous nous rencontrions ?#
Cette question, il l'avait posée des centaines de fois dans sa carrière. C'était l'introduction de chacun de ses premiers entretiens. Ses patients étaient divers et, de fait, n'étaient pas toujours volontaires pour cette rencontre. C'est pourquoi cette question était importante. Elle établissait la situation telle qu'elle était ressentie par le patient, le plaçant dans une situation de demandeur plutôt que de victime pressée par les autres ou le destin, ce qui était fréquent.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Monsieur Rowles me dit que cette nouvelle expérience sera sûrement profitable à nous deux. Ajoutant qu’il n'avait jamais eu l’occasion de devoir contrôler sa propre pensée dans une telle situation. Tout en m’accompagnant dans une pièce voisine qui se révélait être son bureau, il dit que j’allais être autant patiente que professeur aujourd’hui. Je souris a cette phrase car je le sentais vraiment intéressé de savoir comment je fonctionne et comment faire de même.
“Ce sera avec plaisir monsieur Rowles.”
La pièce était un beige donnant une bonne ambiance autant acceuillante que rassurante, changeant des pièce complétement blanc des hôpitaux que j’avais parcourue pendant un moment. Il m’invita à m'asseoir sur un siège et se plaça sur un siège me faisant face qui se trouvait à côté de son bureau. Assez surprenant que puisse être, il ne sortit aucun carnet mais se contenta de croiser les jambes et les doigts avant de me demander ce qui m'avait amené à vouloir cette rencontre.
“C’est assez dur à raconter mais ma vie n’a vraiment commencé que lorsque j’ai rencontré ma fille. Tout ce qui s’est passé avant ne m’appartenait pas vraiment et ça me hante encore. Mon père, ce monstre est au milieu de tous ses cauchemars et la paranoïa que j’ai.”
Mrs Ravenskaia se livra plus facilement qu'il ne l'avait escompté. En général, Rowles n'était pas pris de court pour si peu, mais la concentration que requérait la discipline de sa pensée l'empêchait de "prévoir". Il ne montra toutefois pas sa gêne, préférant continuer la conversation comme si de rien n'était. Évidemment, il s'agissait de se centrer sur le rôle qu'avait joué son père dans sa vie, un sujet qui promettait d'être difficile.
#Je vois# dit-il et pensa-t-il, #Pourriez vous m'expliquer pourquoi vous qualifiez votre père de "monstre" ?#
Rowles savait qu'on ne qualifiait pas quelqu'un de monstre à la légère. Il avait déjà eu affaire à des problèmes d'entente parent-enfant, mais ce qualificatif ne ressortait que lorsqu'il y avait eu violence, voie de fait, viol et autres. Le professeur réalisa que sa pensée avait à nouveau fluctué et coupa court à cela pour tâcher de rester dans un pseudo-silence mental le temps d'entendre la réponse de sa patiente. Et l'exercice était vraiment ardu, parce qu'il l'empêchait de réfléchir normalement.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Monsieur Rowles me demanda si je pourrais lui expliquer pourquoi est-ce que je qualifiais mon père de monstre. Beaucoup de raison me vinrent en tête, le meurtre de ma mère, mon kidnapping, ma sequestration, la menace de la famille qui me restait, la torture qu’il m’a fait subir ou même qu’il m’ai transformer en tueuse mais je ne me focalisa que sur un seul truc.
“Je dirais qu’il a gâché ma vie et nous a traumatisé mon jumeau et moi.”
Heureusement que j’avais bloquer mes pensées au moment de faire cette liste car malgré tout je ne pouvais pas tout avouer à monsieur Rowles même si j’ai eu de bonne recommandation. Il me semblait gentil et compréhensif mais les Ranevskaia n’était pas très heureux de tout déballer sur leur vie. Encore moins des détails sombres comme ceux-ci. Je savais bloquer certaines pensées et en dévoiler quand je parlais grâce à mon don ou je savais juste comment ne pas dévier dans mes pensée mais le professeur lui nouveau dans ce milieu. Je souris un instant à ces pensées sur les conflits entre parents et enfants.
Rowles recula un instant son fauteuil pour ouvrir un des tiroirs de son bureau, dont il sorti un carnet et un stylo. C'était bien la première fois que c'était nécessaire pour lui, mais la concentration requise pour maintenir leur conversation correctement avait rendu l'utilisation de ce carnet important. Il l'ouvrit et commença à noter ce qui lui venait à l'esprit. Ainsi, il pourrait épurer sa pensée tout en étant certain de tout retenir de son entretien. Heureusement, même s'il n'avait plus fait cela depuis des années, il avait encore de bons restes en termes de prises de notes.
Il nota donc que sa patiente ne s'étendait pas sur le sujet du père, ce qui confirmait la thèse du trauma. C'était inutile d'en demander plus si elle n'était pas prêt à en parler. À la place, il était plus sûr de se concentrer sur d'autres points plus positifs, comme sa fille.
#Je comprends, nul besoin d'en parler si c'est trop difficile. Vous me disiez que votre vie avait commencé à votre rencontre avec votre fille. Pouvez-vous me raconter cette rencontre ?#
Il nota que la raison de la visite de Miss Ravenskaia (ce qui était long à écrire) n'avait pas encore été abordée, même s'il était probable qu'il y ait un lien avec le père. Rowles ne regardait pas exactement ce qu'il notait, préférant observer sa patiente comme il le faisait toujours, notant sa gestuelle, son langage corporel, pour déceler son état émotionnel. Si les mots étaient bien formés sur le papier, il lui était difficile d'écrire droit, mais ça n'était pas important. Sa pensée n'était pas encore totalement épurée, mais elle se libérait petit à petit de sa complexité pour rester focalisée sur la conversation.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Le professeur recula un instant son fauteuil pour attraper un carnet et un stylo. Je savais que les psychologues avaient pour habitude de noter ce qu’il pensait des séances avec leurs patientes mais je pensais au vu du début de la séance qu’il ne prenait pas de notes mais après tout cela ne me dérangeais pas. Il me dit qu’il comprenait et que je n’avais pas besoin d’en parler si cela s'avérait trop dur pour moi et changea de sujet pour parler de ma fille et de me rencontrer avec elle.
Au début je doutais de pouvoir parler avec lui de mon ancienne vie car j’avais quand même été dans un gang et tuait des gens mais je fini par parler.
“Cette rencontre n’est pas banal puisque c’était à l'époque ou j’étais encore sous les ordres de mon père, lors d’une mission je l’ai rencontré. Une fille dans la rue, endroit ou elle ne méritait de vivre. J’ai décidé de l’aider un peu en lui payant à manger et lui ai donné de l’argent pour survivre le temps que je revienne. J’ai fini par revenir et à l'emmener avec moi.”
J’avais peur de ce qu’il pouvait penser de moi après lui avoir de cette rencontre et du fait que j’avais laissé une gosse sans surveillance mais je ne pouvais pas la ramener à l'époque alors c’était mon seul choix.
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