[Terminé] How to save a Life

A part Scott qui ne m’aime pas et Raven que j’ai vu de loin,  je ne connais personne dans ce groupe. Je suis un poid pour eux, et j’suis déjà surprise de ne pas avoir eu besoin d’insister un peu plus pour venir.
Alors, lorsque mon regard croise celui de Raven, je me tais aussitôt, ayant une idée assez claire de ce qu’elle a pu penser. Mais visiblement, elle va finir par le penser de tout le monde, entre Scott qui avance, et Rocket qui enchaîne. Bref, au moins, tout le monde est sur la même longueur d’onde…
Mais pourtant, c’est sur moi que Jean a l’air de garder son attention, me fixant d’une manière assez … dérangeante. Un mélange entre le regard curieux d’un animal et celui d’un prédateur.

« Ainsi donc, tu es toujours vivante… Mais dans quel état tu es… »

Dans quel état … celui dans lequel cette saloperie qui a pris possession d’elle et Charlie m’ont laissé. Dans l’état où j’ai réussi à fuir après que Jean m’ait libérée, dans un état suffisant pour revenir…
Mais tout cela, je le garde en tête, Raven m’a déjà fait un sale regard, on va pas repartir sur de la provoc, ça ne sert à rien. S’il veut le savoir, il violera mon esprit et basta.
Et son regard … il est faux, terriblement faux. Il a un éclat qui m’inquiète alors que je le soutiens, voyant son menton finir sur le côté. A quoi elle pense ?
Je finis par le savoir, bien vite. Alors que je l’observe, je commence à ressentir une sensation dans ma main. J’ai à peine le temps de baisser les yeux vers elle que d’un coup, une douleur m'assaille. Elle me foudroie d’un coup, et sans prévenir. Ma main … Je n'arrive pas à contenir quoique ce soit et non seulement un cri de douleur m’échappe avec violence et je tombe littéralement à genoux, en tenant mon poignet de l’autre main, comme si cela pouvait d’une manière ou d’une autre faire disparaître la souffrance.
Putain mais pourquoi … Pourquoi elle jouait à ça … et moi qui l’ai l’impression de revivre encore et encore la même blessure, toujours celle-ci. Je retiens de nouveaux cris, serrant les dents, toujours au sol. Je crois que ce qu’il me fait le plus mal, outre cette douleur là, c’est de ne même pas pouvoir me tenir debout à ce moment-là…

Je ne relève les yeux qu’aux paroles de Rocket, serrant toujours mon poignet avec une telle force que mes phalanges tournent au blanc…
Et l’être qui possède Jean se remet à sourire … encore…  
Un frisson passe dans mon dos, un frisson qui vient en plus de la douleur. Je le sens, un pressentiment…

« Vous auriez dû rester loin de moi… »

Et l’instant d’après, je ne touche plus le sol. Une onde passe entre nous, nous fauche tous les 4 et je vole, tentant tout juste d’amortir la chute…
Chute qui me broie plus que je ne suis déjà. Mais surtout qui provoque l’évanouissement du  perfect boy. Putain, y a pire que moi encore et c’est moi qu’il traitait de p’tit nature. Tombée non loin, je me redresse, et m’avance vers lui qui a fini contre un arbre. Sans attendre, je viens au moins vérifier son pouls, ses constantes. Je ne veux pas que ce petit con y reste…
Mais ça a l’air d’aller, enfin, si on oublie le bleu qu’il va se manger ainsi que la bosse qu’il risque d’avoir, il n’a pas l’air d’avoir de graves blessures internes… peut être une côte cassée mais rien de plus. Déjà il n'a pas perdu ses lunettes de starlette.
Cependant, je vois que cela n’est que le début. A côté de lui, presque en défense face à une nouvelle attaque, je vois Jean… Non définitivement, ce n’est pas elle. Sa peau, elle semble comme en train de se craqueler et …
Et, alors que le monde a l’air de trembler autour de nous, je fixes les pierres tombales que j’ai l’impression désormais de voir danser…les tombes autour de nous. oh bordel, Houston, on a un gros problème

« P-A-R-T-E-Z. »

Je commence à tirer, en serrant violemment les dents, le quarterback du dimanche car même l’arbre contre lequel il est en train de prendre vie et paraît ne plus vouloir prendre racine. Je l’éloigne, pour le mettre hors de portée de … tout ce qui tremble, c’est à dire tout …
Car l’attaque vient maintenant de sous la terre, tandis que je vois carrément ce qui commence comme un remake de la nuit des morts vivants pour finir par faire une cage autour d’elle… Oh bordel de merde.

-Toi, pas bougé et … meurs pas, dis-je à Scott me relevant pour rejoindre les autres.

Chaque pas me semble … une épreuve. Non pas à cause de la douleur, pas seulement mais également de la puissance autour. J’ai l’impression d’avancer au milieu de l’eau, de devoir forcer à chaque pas. Mais je finis par arriver à leur hauteur, à leur droite, à environ … 10 mètres d’elles

« Vais-je vous enterrer vivants… »

Etrangement, j’ai même pas peur que ce monstre le fasse. Il semble déterminé, déterminé à détruire tout ce qu’il reste comme lien et espoir à la jeune femme. Si tout ce qui compte pour elle n’est plus, elle n’a plus de raison de revenir

« Oh, ma chère… Je crois que tes bébés vont te suivre dans ta tombe. »

Bébés ? DES bébés ? Et c’est moi qu’on voulait materner. Mais maintenant c’est sur Raven que le possédé se concentre. Des os se trouvent face à son ventre, des armes prêtes à frapper et elle parait… immobile. Putain non, pas ça…

« Dis le à ton frère, Raven. Dis à Charles qu’il est l’heure des adieux. »

Putain non … non non non.
Tant pis pour les remarques, pour les gros yeux, pour tout cela mais je peux pas juste attendre et me taire. On est venu sans plan, sans se concerter alors faut pas rêver, ça ne peut pas bien se passer…
Alors on improvise … et bordel je crois que j’ai rarement eu aussi peur. Et je prépare une boule de feu dans le creux de ma main encore valide. Je ne la lancerai qu’à l’instant où la chose s’en prendra à l’un d’entre nous. Je me doute, vu la taille de celle-ci, qu’elle ne lui fera pas mal mais cela pourra peut être aider, à détourner l’attention et nous donner cet instant dont nous aurons besoin… Alors je vais tenter. Dans le creux de ma main, à moitié planquée dans mon dos, l’orbe pulse, attendant son heure ou de disparaître.

Je doute que dans trois secondes grand max ou lorsqu’elle s’en rendra compte, je vais faire un vol plané digne d’un avengers mais sans l’atterrissage de super héros qui va bien avec. Mais si j’arrive à détourner l’attention de la maman ou que je lui donne un sursis, déjà ce sera une bonne chose


@Jean Grey & @"Scott Summers" &  @Raven Darkhölme &  @Rocket Raccoon

Les yeux braqués sur Raven, le Phoenix observe néanmoins le geste discret de Kath, prête à bondir dans une attaque enflammée pour défendre celle que l’on menace en cet instant ; cela ne semble pas le contrarier outre mesure puisqu’il se maintient dans cette même position, yeux dorés et haineux figés en direction de la mutante bleue, un terrible sourire carnassier aux lèvres. « Parce que tu crois encore qu’elle t’entend ? Regarde-moi bien Raven, il n’y a plus rien à sauver ici. Ni toi, ni moi. » Les mots aimants de Mystique glissent sur sa peau et chutent au sol, rejoignant le royaume des morts ; le Phoenix ne se laisserait pas attendrir aussi facilement.

Mais sa colère, elle, n’allait pas tarder à exploser… Rocket venant tout juste de réduire en cendres les os qui menaçaient le ventre de Raven, le Phoenix sentit une vive rage montée en lui, mais gardant le silence pour ne pas se laisser distraire par sa colère. Il fallait qu’il garde le contrôle. Il le fallait à tout prix. Plissant à peine ses paupières, l’Oiseau de Feu penche légèrement son menton sur le côté tout en envoyant valser Rocket dans le décor, tout en ciblant une attaque mentale envers Kath pour la paralyser mentalement ; ainsi, la londonienne reste conscience, témoin de la scène qui se prépare mais ne peut accomplir son attaque. « Vous n’êtes que des idiots… » Ronronne-t-il sans pour autant détacher les yeux de la femme bleue, qui put sentir ses pieds décoller du sol sans qu’elle ne puisse y résister ; un sourire déterminé aux lèvres, le Phoenix avait conduit la mutante dans une tombe où reposait déjà un cadavre en décomposition. L’allongeant sur le dit cadavre par la force de sa simple pensée, le Phoenix ne put s’empêcher de se rapprocher pour observer le délicieux spectacle : Raven, au fond d’une tombe ouverte, allongée à côté d’un corps décharné et puant. « Tu es confortablement installée, Raven ? Ta nouvelle demeure te plait ? » Un ricanement macabre s’extirpant de sa bouche, le Phoenix commence à recouvrir la pauvre malheureuse avec de la terre pour l’enterrer vivante, se délectant de cette vision d’horreur, de chaque seconde de cette pleine puissance effarante coulant dans ses veines, de la peur inspirée chez sa victime, jusqu’à ce que….

« NON ! »

Soudainement paralysée, le Phoenix bascule sa tête en arrière en poussant un hurlement de douleur qui interrompt chacune de ses emprises. N’ayant plus aucun contrôle sur les autres, le Phoenix remonte ses mains jusqu’à ses tempes brûlantes tout en continuant de gesticuler de douleur, alors qu’une véritable tempête de puissance dorée et rougeâtre commence à se former autour de lui : le corps de Jean est alors entravé par des étincelles semblable à des feux d’artifice, reformant jusqu’aux traits de son visage, retranscrivant le combat d’énergies qui s’opposent en son être ; le Phoenix et Jean se retrouvent alors face à face derrière ses pensées mais, plutôt que le combat, la douce Jean décide de forcer la symbiose entre leurs deux esprits…



La douleur engendrée par la fusion des deux entités est brutale, brûlante même, mais nécessaire. Prise au sein du tourbillon qu’elle a elle-même créer pour se protéger des potentielles attaques portées à son encontre, Jean revient doucement à la surface de sa propre conscience, aidée par l’amour et les souvenirs envoyés par Kath. Elle l’a entendue, juste avant que son double ne tente de tuer Raven, l’appeler… Grâce à son indéfectible amour, grâce à leur présence, Jean semble reprendre le contrôle de son propre corps et de son esprit : « Je. Ne. Te. Laisserai. Plus. Jamais. Faire. » Le Phoenix tente de l’empêcher de parler mais, bien plus forte, Jean ne le laisse pas reprendre le dessus, elle ne le laissera plus jamais reprendre le dessus. Elle est de retour.

L’équilibre s’inverse alors : le Phoenix est relayé au second plan tandis que Jean réinvestit le décor de son propre esprit, qu’elle redécouvre en lambeaux, saccagé par son double.

Épuisé par ce combat interne et par la reprise de sa propre conscience, le corps de Jean redescend progressivement vers le sol, les tourbillons d’énergie disparaissant au fur et à mesure. Elle a à peine le temps de lancer un regard circulaire autour d’elle, un regard fatigué mais qui retrouve enfin la douceur et la bienveillance si caractéristique de Jean, accompagné de ces quelques mots soufflés avec regret : « Je suis tellement désolée… » puis elle s’effondre, s’évanouissant au milieu du chaos qu’elle a elle-même créé.

Elle est en vie. Abimée, certes, mais en vie.
Grâce à eux. Grâce à tout ceux qui sont venus la sauver.

C’est en train de tourner au cauchemar, voir à un mauvais film d’horreur.
Raven lui parle. Je ne sais pas si cela marche mais je la regarde faire, n’osant intervenir. Je ne veux pas rompre sa tentative, je ne veux pas non plus la mettre en danger alors qu’elle avance face à elle.

- Regarde moi. N’écoute que ma voix. Jean.

Ne dis rien, ne fais rien. Elle doit essayer, elle doit avancer. Elle marche durant quelques mètres mais finit par s’arrêter et cela n’a pas l’air d’être de sa volonté… Non non non, pitié ne fais pas ça Jean…
Je continue cependant à ne rien dire, à ne pas interrompre ce que je vois devenir un possible massacre. Je tremble, toute entière. Je ne connais pas Raven mais je ne veux pas la voir se faire empaler devant moi. Alors, dans mon dos, de ma main valide, je commence à faire apparaître une boule de feu. En plein jour, elle ne doit pas trop se voir mais je sais que Jean ou ce qui la possède peut lire mon esprit. Je ne veux pas m’en servir, je ne veux pas blesser Jean mais je ne laisserai pas celui qui la manipule lui faire tuer ceux qu’elle aime.

- Toi. Toi et toi seule. Tu ne ferais pas de mal à des enfants. Ils sont innocents. Ne les sacrifie pas pour ta vengeance. Nous sommes ici pour t’aider. On va trouver une solution.

J’ai un espoir en entendant ses mots. Je ne la connais pas et je sais qu’elle n’a probablement pas une grande estime de moi, mais… ce qu’elle dit, ses mots précis, c’est exactement ce que je penses, ce que nous pensons tous, même cette saleté de Perfect Boy….

« Parce que tu crois encore qu’elle t’entend ? Regarde-moi bien Raven, il n’y a plus rien à sauver ici. Ni toi, ni moi. »

Je ne le dis pas à voix haute mais oui, je réponds à sa question dans mon esprit, comme j’ai répondu et parlé plus d’une fois à Jean :

“Oui, elle nous entend et est toujours là. Elle n’a pas abandonnée, sinon tu m’aurais tué au lieu de me sauver et tu aurais déjà agi au lieu de parler.”

L’autre mascotte lui par contre après avoir crié pour nous rejoindre se met à tirer même, sur ce qui menaçait Raven. Putain, j’aurais pas osé, trop peur que la télékinésie me prenne de vitesse et n’achève la mutante bleue. Il est doué dit donc le petit raccoon.

Mais son action aura définitivement fait basculer la situation. Je le sens, je le vois et veux relever ma main face à moi mais avant que je n’ai pu esquisser un mouvement, je sens que tout mon corps… se bloque.
Oh non … non non non pas ça ! Je tente de forcer, je tente par tous les moyens de mouvoir mon corps. Je n’arrive qu’à peine à respirer et à ouvrir la bouche, rien de plus. Mais même mes cordes vocales sont bloquées… Putain non pas encore !

« Vous n’êtes que des idiots… »

“Non, Jean, je t’en supplie, résiste. Tu l’as déjà fait, tu es plus forte que Lui. Résiste ! Ne le laisse pas te prendre ceux que tu aimes. Ne le laisse détruire ton monde,  ne le laisse pas faire !”

Raven devant moi semble se mettre à voler. Qu’est-ce qu’elle va lui faire ? Je continue à essayer de briser l’entrave invisible qui m’empêche de bouger. Je force à m’en faire mal mais rien à faire, je ne peux pas bouger. Je n’arrive qu’à émettre des gémissements de douleurs et des grognements de rage. J’ai l’impression d’être retenue par des chaines invisibles, et imbrisables.

“Jean ! Reviens ! Bats toi je t’en supplie ! Reviens, rappelles-toi …Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire… ”

Je lui rappelle ce moment, je le visualise dans mon esprit, ce jours sur les toits. Notre discussion, nos discussions, tous les moments à l’Institut et tout le reste.
Mais je ne vois rien changer…
Ou je ne vois que ce que ce monstre est en train de faire.
Je vois Raven se mettre à flotter au-dessus du sol, et à s’en prendre à elle, la malmenant comme un enfant brûlerai à l’aide d’une loupe des fourmis. Car pour ce monstre, c’est tout ce que nous sommes, des fourmis.

“Jean, écoute ma voix, écoute moi !! Il n’est qu’un tyran, tu peux l’arrêter, tu es plus forte que lui, plus que nous tous. Je t’en supplie, Jean, reviens-nous…”

Je continue à forcer, mes blessures tout justes soignées me font grincer des dents mais je continue à lutter. Parce que je ne peux pas la laisser seule, je ne peux pas laisser ce monstre tué face à elle ceux qu’elle aimait. Je ne connais que trop bien cette douleur. Et je ne veux pas qu’elle la subisse…

Mais le spectacle macabre continue. Et je ne peux émettre que des grognements de rages et de douleur. Même mon feu me semble comme… impossible à utiliser. Je n’ai accès qu’à mon esprit et la seule chose que je peux faire, alors que je vois Raven se faire mettre en terre, c’est hurler de plus en plus fort son nom, jusqu’à l’atteindre elle :

"Jean, reviens nous ! Jean ! Par pitié, bats-toi, souviens-toi, Jean !! JEAN !!!"

Je n’envois pas une boule de feu mais dans mon esprit, si cela devait se comparer à quelques chose devrait ressembler à une boule de feu, même une tempête. Je ne suis pas télépathe, j’ai aucune idée de ce qu’il se passe vraiment mais je veux y croire, je le vois, vraiment. Il le faut, il n’est pas encore trop tard, la terre commence à recouvrir la tombe. Putain non…

“JEAN !!!”

« NON ! »

Je ferme les yeux, c’est le seul mouvement que j’arrive à faire à son hurlement. Je ne vois pas ce qu’il se passe, pendant quelques instants quand enfin, je sens qu’on libère mon corps. Je tombe à genoux, manquant de me fracasser le crâne. Tous les fils qui me retenaient ont été coupés en même temps. Putain retrouver sa capacité à bouger, ça fait du bien !
Je rouvres les yeux, d’un côté le supplice de Raven s’est arrêté, de l’autre, l’imposteur semble … souffrir, en lutte. Un sourire vient sur mon visage. Non pas heureux de voir Jean ou ce qui la possède en lutte mais heureuse de savoir qu’elle est toujours là, avc peut être un petit espoir qu’elle l’ait entendu :

“Va-y Jean, ne lâche rien, tu n’es pas seule, nous sommes là !”

Je me redresse, malgré la force des deux énergies autour de nous. Au moins je ne vole pas à nouveau, c’est déjà ça.
Je ne peux pas détacher mon regard de … ce spectacle, je ne trouve pas d’autres mots. Tout le combat entre l’entité et mon amie a quelques choses d’à la fois terrifiant et magnifique. Je ne peux lâcher des yeux tout cela. Je n’ouvres pas la bouche mais je continue à aider, mentalement, même si je n’ai aucune idée de si cela fonctionne. Dans mon esprit, tout tourne. Les rires, les sourires, même ce moment où elle m’a libérée de Charlie et d’Hydra. Tout cela je lui transmets, et si ça se trouve, j’ai l’air de la dernière des idiotes car elle ne voit rien de tout ça. Mais je continue, envers et contre tous, échangeant un regard avec la mascotte pour lui dire d’aller s’occuper de Raven, de la sortir de là. Je reste pour ma part devant Jean, entre elle et eux, comme un rempart plus fragile qu’une maison de paille mais qui voudra résister plus encore qu’une maison de fer.
Et je vois, je sens le changement, elle revient, elle nous revient :

“Oui Jean, on est là, on est tous là, ne lâche pas l’affaire, on ne t’abandonnera pas ! ”

« Je. Ne. Te. Laisserai. Plus. Jamais. Faire. »

Le combat se poursuit, et s’achève. Et je sens, je sais qu’elle en est sortie victorieuse. La fin de celui-ci me fait penser à un feu mourant, progressive, entre sa descente et les éclats d’énergies qui s’évanouit. Je commence à faire un pas, quand elle a enfin atteint le sol, avant de voir son visage retrouver l'expression que je lui connais, l’expression qu’elle avait retrouvée face à moi.

-Jean … je finis par souffler, face à elle.

« Je suis tellement désolée… »

-Jean … Jean !

Je m'interrompt aussitôt en la voyant s'effondrer, m'élançant à ses côtés pour venir par réflexe prendre ses constantes. Elle respire. Son cœur bat. Je la serre contre moi un instant et retire le pull que je portais qui servait surtout à cacher mes blessures pour le mettre sous sa tête.
Elle est en vie,  nous avons réussi …
Plus qu’à aider Rocket à sortir madame grincheuse du cercueil et espérée qu’elle m’y mette pas à sa place… et faire monter Perfect Boy qui a encore moin
Mais malgré toutes nos différences, c’est bien ensemble qu’on rentre, tous ensemble.

@Jean Grey & @"Scott Summers" &  @Raven Darkhölme &  @Rocket Raccoon