[Terminé] Une première impression [pv Dark Jean Grey]

Sans doute que Namor se serait laisser aller à la frustration, si une dizaine de voitures de la police ne se seraient pas pointer pour les encercler. Le prince marin s’attendait à voir une manifestation de force venant de ceux de la surface. Mais il ressentait une pointe de déception en voyant que la garde paraissait si faible. Déjà qu’un simple humain était moins avantager qu’un atlante, voir ces hommes et femmes porter juste de simples vêtements sans réelles protections et avoir des char aussi fragile… Mais peut-être que le plus important allait tarder à venir.

Namor songea alors qu’il pourrait s’adresser à eux. Que des gens de la garde seraient mieux le mener devant un de leur chef et ainsi établir un discours diplomatique. Ce serait un bon plan, sans doute un peu trop simple. Les gens de la surface semblaient si craintif et prêt à dégainer leur arme au moindre signe suspect. Mais au moins, ils seront sans doute plus efficace que la mutante qui ne lui avait fait que perdre son temps. Cette dernière au moins, voulue calmer le jeu en expliquant que Namor n’était pas dangereux dans l’immédiat pour eux et qu’il allait repartir.

Elle n’eut le temps de finir ses paroles qu’un bruit, semblable au son du tonnerre, gronda dans l’air. Et le jeune prince cru voir quelque chose siffler dans l’air avant de s’immobiliser à quelques centimètres de lui. En alerte, Namor avait brandit son trident pour se tenir fin prêt devant ce danger. On avait oser lui tirer dessus ! Si Namor fut accompagner par n’importe quel autre atlante, cet acte aurait été considérer comme une déclaration de guerre avec en plus, des menaces proférer à son encontre.

"Je suis venu pas pour vous combattre ! Mais pour la paix ! Mais si vous continuez à me menacer, alors vous aurez le poids d'une guerre sur votre conscience !"

Que Namor veuille ou non la paix, le choix ne lui appartiendrait pas, et il se doutait déjà de la réaction de son grand-père quand il entendra parler de son rapport. Le peuple atlante se sentant piéger, que leur découverte n’était plus qu’une question de temps, s’ils ne pouvaient se faire des alliés, alors la peur les poussera à vouloir une guerre pour éviter de disparaitre. Mais une fois de plus, ses mises en gardes n’eurent aucun écho. Les agents de polices donnèrent des ordres et menaçaient comme toujours. Et on commençait à entendre l’étrange bruit de machines volantes qui venaient vers eux, avant de tourner autour d’eux comme des requins affamés. Au moins, tout ceci prouvait que Jean n’était pas une dignitaire envoyée à sa rencontre.

D’ailleurs cette dernière s’adressa à lui dans son esprit à nouveau. Mais elle n’était pas provoquante comme avant, c’était plus par nécessité, lui disant qu’elle allait se chercher seule de ces humains. Sans doute était-ce la meilleure des solutions, mais Namor, n’appréciait les plans où il devait fuir.

"Justement, c’est en paix que je m’efforce de m’adresser à eux. S’ils ne veulent pas m’y aider, alors ce sera leur faute, malgré que je leur laisse une dernière chance."

Au moins, qu’on envoyait quelqu’un pour discuter avec eux. Pas que Namor soit rejeter comme un vieux hareng pourri. Il avait l’ego d’un prince, mais le mutant des profondeurs s’attendait à un minimum de respect à quelqu’un de son rang. En tout cas, plus ils attendaient, plus les renforts se ramenaient. Finalement on commençait à voir des hommes plus lourdement armés et protéger. Cela avait un petit côté flatteur dans un sens.

"Veuillez vous identifiez et pour la dernière fois, vous mettre à genoux pour votre interpellation !"

Très vite excédé, Namor haussa le ton, ne supportant plus ce petit jeu et ce manque de tacte.

"Et moi pour la dernière fois je suis le prince Namor ! Et je veux voir votre chef ! Et sachez que je ne m’agenouille devant personne si ce n’est mon roi !"

La tension était palpable, tout pouvait se jouer ici et maintenant. La moindre réaction entrainerait des conséquences plus ou moins grave. Namor bouillonnait intérieurement d’en découdre. Se faire menacer, commander même, était humiliant. Il aimerait calmer le jeu en donnant quelques coups pour qu’enfin, on veuille respecter son autorité. Heureusement, il arrivait à se contenir, n’oubliant pas sa mission une seule seconde.
Mais que devait-il faire ? Suivre l’étrange mutante qui visiblement, était très puissante. Ou bien se mettre plus du côté des forces de l’ordre, montrer qu’il n’était pas venu en ennemi ? Pour tout dire, aucune des deux solutions ne lui convenait. Mais il se doutait que s’il ne faisait rien, il devra subir les remontrances de son grand père. Ce dernier était autoritaire et dur, et semblait sauter sur la moindre occasion pour rabaisser son petit fils, montrer qu’il n’était jamais prêt à de plus importantes responsabilités. Mais la que faire ?

Déjà, on avait oser tenter de l’agresser avec une arme primitive. Puis, les choses montaient d’un niveau. Au moins, il ne s’offusqua pas plus du ton de la mutante, s’y habituant déjà un peu. Mais il fut à nouveau témoin de sa puissance, la voyant flotter dans les airs et anéantir un des mini chars de la garde comme une vulgaire motte de terre. Sa voix raisonnait dans tous les esprits et tout le monde fut concentrer à présent sur la créature. Namor fut complétement oublier.

L’ennui avec les forces de l’ordre dans ce pays, c’était que ses membres pouvaient être de véritables cow-boys. J’avoue ignorer comment ils sont exactement former, mais sur le terrain, nombreuses fois nous fûmes témoins de leur agressivités. La moindre provocation ou signe suspect, suffisait à faire pleuvoir le plombs. D’un côté, pouvait-on réellement le leur reprocher ? Par là nous entendons que leur monde fut envahit, attaquer par des aliens, des supers vilains, des êtres quasi divins. Qui ne deviendrait pas nerveux après tant d’agression ?

Donc, quand le véhicule fut plier et malgré la mise en garde du phénix, on entendait quelques policiers et agents d’interventions crier "Feu arrêtez les !" Etaient-ils les chefs de ces bras armés ou juste quelques suffire dépasser émotionnellement ? Quoi qu’il en soit, plusieurs se laissèrent influencer et des tirs fusèrent. Jean Grey, identifiée comme la plus dangereuse, fut leur cible. Le prince des mers fut complétement oublier.

Namor resta là, regardant d’un air détacher ce qui se passait sous ses yeux. Il n’était pas prêt à parier sur la réussite des forces de l’ordre et il ne savait pas s’il devait applaudir du courage, ou juste la peur qui poussait à la réaction la plus stupide. Mais jusqu’à présent, il ignorait quoi faire, quoi dire. Personne ne l’écoutait, et il redoutait que la moindre de ses décisions, serait violemment critiquer et qu’on l’accablerait des pires choses. La, il avait le choix entre repartir d’où il venait et laisser ces idiots de la surface régler leurs problèmes. Ou prendre part au combat. Mais on voulait qu’il se montre le plus pacifique possible et s’il pouvait revenir à la cité avec un message positif, de gloire et de triomphe de sa mission, ce serait mieux.

Jean était visiblement la cible de leurs attaques. Namor aimerait bien savoir pourquoi. Pas à cause de son ego de se voir considérer comme une potentielle menace moindre, mais par curiosité. Il ne savait rien de la mutante, si cela se trouvait, elle était une criminelle recherchée, une tueuse, une destructrice. Cela pourrait coller à l’image qu’il se faisait d’elle avec son attitude. Donc la question étant, pouvait-il s’allier à elle et lui faire confiance ? Il était tenter que non. Cette créature n’avait fait que le provoquer et se moquer de lui.

Les balles fusèrent donc, et Namor fut épargner. Malgré son costume et son arme, il devait plus passer inaperçu que Jean sans doute. La mutante devait bien retenir toute sa puissance, le prince des mers la vit surtout repousser les balles au lieu de provoquer un massacre. S’amusait-elle avec eux ou bien n’était pas aussi belliqueuse qu’on le pensait ? Namor n’allait pas tarder à avoir à avoir un début de réponse à tout cela quand une des balles, parvint à blesser la mutante à la jambe. Elle ne flotta plus dans les airs, s’écroulant au sol, pliant le genoux. Et là, ce fut un silence angoissant.

Namor étudiait chaque réaction qu’il voyait. Il pouvait sentir la peur, la crainte possédé d’un coup tous les policiers qui cessèrent de tirer comme s’ils s’attendait à voir un monstre titanesque jaillir. Se doutaient-ils de sa toute puissance et qu’elle allait provoquer une terrible catastrophe ? Namor n’en aura pas le cœur net, tant que personne ne le lui aura expliquer quoi que ce soit.

L’un des gardes de la cité lui cria de venir vers eux et qu’il serait libre de partir. Que voici une bien belle proposition et surtout, très étrange. Namor fut le premier à se manifester sur cette plage, à avoir fait fuir la populace qui s’y trouvait, traumatiser une femme âgée surtout. Et là, on le voyait en compagnie de cette mutante dangereuse sans se dire qu’ils puissent être allier ? Soit ce policier était d’une très grande intelligence pour avoir tout deviner, ou bien au contraire d’une effroyable stupidité. S’ils étaient tous ainsi, conclure une alliance ne sera pas de tout repos.

En tout cas, voyant qu’il bénéficiait d’un moment de répits avec ce calme revenue, c’était sans doute sa chance d’agir. Mais comment ? Il ne voulait pas perdre son temps à répéter le discours qu’on lui avait donner avant de partir. Et sa main sur son trident brulait l’envie d’en découdre avec quelqu’un. La violence, la colère montaient en lui en un dangereux cocktail et s’il arrivait encore à garder son sang-froid, on pouvait imaginer l’écume vouloir sortir malgré le barrage de ses dents.

Il inspira un bon coup pour maîtriser un bon coup, et agir comme il n’en avait pas l’habitude mais entendant la voix des dieux de la sagesse lui murmuraient ce qu’il devait tenter de faire avant de provoquer l’apocalypse.

"Peuple de la surface ! Je peux comprendre que vous ayez peur envers ceux qui nous ressemblent. Beaucoup ont provoqué des morts et de la destruction. Mais nous sommes venus sur cette plage en paix et ne faisions rien d'autres que discuter sans chercher à vous causer le moindre tort."

Namor avait envie de soulever une voiture de policier pour l’explosera au sol, ne serait-ce que pour être sûr d’avoir l’écoute et le « respect » de tous. Mais ça aussi, il devait s’en retenir. En tout cas, on pouvait dire qu’il jouait ses dernières cartes. Car n’étant pas un grand accoutumer de ce genre d’exercice, sa patience ayant normalement été dépasser, ce qui allait suivre pouvait soit l’encourager sur cette voix, ou pousser sur une autre un peu plus regrettable.

"Ne commettez pas l’affront de provoquer une guerre qui peut-être éviter. Rangeons nos armes et qu’on écoute !"

Là, il avait vraiment donner tout ce qu’il pouvait. Namor pouvait bien vouloir suivre l’idéologie de sa mère, mais manquant bien d’expérience par rapport à elle vis-à-vis de ceux de la surface, comme dit, ses efforts mais surtout sa patience ont des limites.

Namor espérait trouver enfin de l’écho à son message. Applaudissons déjà la patience du prince pour ne pas s’être emporter bien plus tôt. La susceptibilité royale l’aurait déjà pousser à toute représailles. En temps normal, il se serait battus contre les policiers, détruit quelques véhicules et imposer le respect qu’il lui était dû. Et pourquoi pas à la fin, juger le monde de la surface indigne de toute alliance et accepter et même diriger son armée pour envahir ce monde. Après un tel affront, cela aurait été mérité nul doute. N’importe qui dans l’empire aurait agit ainsi, surtout ses cousins qui ne voyaient en ces rampants de la surface qu’une menace, un peuple dégénérés.

Namor lui, tout comme le sang qui coulait dans ses veines, était partager. Il vécu dans la cours de l’empire Atlante, apprenant les us et coutumes ainsi que les mœurs. Toute sa vie, il vivait avec la crainte, la méfiance et parfois même le dégout de son peuple pour ceux d’en haut. Atlantis étant souvent envahit, Namor fut forger dans la violence pour se défendre ainsi que les siens. Marquer à vie par les nombreuses morts dont il fut le témoin impuissant. Puis, il y avait sa mère la princesse Fen. Elle était si différente des siens. Et elle eut la chance de découvrir et goûter à la beauté humaine, voir ce qu’il y avait de bon en son père. Puis, Namor à son tour connu cette chance de part Sandra Pierce, son premier grand amour. Elle tenait à la nature et à l’océan autant que lui.
Même si Sandre pouvait ne plus être de ce monde, le souvenir d’elle aida Namor à garder les pieds sur terre. Car il ne voulait pas une guerre où des gens comme Sandra en payerait le prix. Il pouvait être bestiale au combat, Namor ne supportait pas que des innocents à ses conflits souffre. Ne voulait pas provoquer ne serait-ce la mort que d’une Sandra.

Les policiers devant lui, semblèrent quelque peu confus. Tendu de voir deux mutants devant eux qui ont manquer de détruire toute la plage, ils retrouvèrent un semblant de sang froid pour discuter entre eux et décider de la marche à suivre. Aucun d’eux ne voudrait provoquer la destruction de la ville car il se serait mit à jouer au cow-boy. Finalement, l’un d’entre eux, sans doute un des chefs, se détacha du groupe pour s’approcher de Namor. Il ne le faisait que de quelques pas, mais il leva les mains en l’air avec son arme, signe qu’il ne cherchait pas le conflit.

"On va discuter alors, je viens sans vous agresser."

Namor reprit une position plus noble, droit, regardant peut-être un peu de haut l’humain qui venait vers lui, mais il était calme.

"Tu agis avec sagesse. Si tu n'es pas le chef de ces hommes et femmes, tu le mériterais."

Malgré la tension qui régnait ici, le policier ne put s’empêcher de lâcher un petit rire amuser par la remarque.

"Merci. Vous dites alors que vous venez en paix vous, que vous voulez parler à un de nos dirigeants ?"
"C’est exact."
"Ecoutez… Je ne pourrais pas trop vous aider et rencontrer le président ne sera pas simple, surtout pour quelqu’un comme vous."
"Et pourquoi cela ?"
"La situation avec les « mutants » est compliquée. Mais si vous y tenez temps, vous devriez rencontrer des gens bien placer. Le S.H.I.E.L.D."

Namor retrouvait un peu d’espoir. Finalement, il était content de s’être retenu de frapper qui que ce soit. Cette « torture » dont il fut soumit semblait payer. Enfin, rien n’était gagner, mais un de ces faibles humains avait le courage de venir vers lui pour parler et suggérer quelque chose pour l’aider. Sans garantir le succès à la fin. Mais c’était déjà cela. Au moins lui se montrait plus coopératif que la rousse qui n’exprimait que méprit envers tout et tous. D’ailleurs, elle en profita pour démontrer que la situation entre « mutants » et humains était bien plus que complexe. Le prince des mers jeta un regard autoritaire sur la mutante n’appréciant pas ce genre d’interruption. Le policier lui, qui semblait plus diplomate que eux deux, voulu temporiser.

"C'est faux ! Des efforts sont fait pour assurer une cohabitation. Mais comme dit, c'est compliquer."
"Je ne suis pas la de toute façon pour parler au nom d'un peuple qui n'est pas le miens. Vos conflits ne me concernent pas."

On lui parla du fameux S.H.I.E.L.D, que eux seront sans doute plus à même d’aider Namor dans sa quête. Il n’était pas sûr de connaitre, mais soit. Il se plierait à toutes ces démarches. Il n’allait pas localiser le palais de leur empereur pour y défoncer la porte. Il passera par tous les gens qu’on lui recommandera afin d’avoir une audience. Enfin, si ce n’était pas trop long et qu’on en profitait pas pour le faire perdre son temps et le ridiculiser. Sinon là, il passera à la vitesse supérieur.

Jean Grey donc s’en vola. Avec son ton neutre, difficile de savoir si elle était satisfaite ou pas de ce dénouement. Mais Namor n’avait que faire des états d’âmes de cette mutante. Elle ne lui fut pas un obstacle, c’était tout ce qui comptait.

"Bien alors. Dites moi où trouver ce SHIELD que vous parlez."