[Institut Xavier] Azilys Dulac - "Bonne ça ne s'écrit pas avec un C"

Azilys Dulac

❯ FEAT : Audrey Fleurot

Identity

❯ Prénom(s) : Azilys
❯ Nom : Dulac
❯ Codename :

❯ Age : 35 ans
❯ Date de naissance : 13 octobre 1988
❯ Lieu de naissance : Terre - New York
❯ Nationalité : Américaine

❯ Statut civil : Célibataire
❯ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
❯ Emploi / Occupation : Infirmière aux urgences de l'Hôpital Général de New-York

❯ Centre(s) d'intérêt(s) : Son métier, les soirées entre amis, la lecture et bien d'autre.

❯ Affiliation : Mutants

Pouvoir(s)

Télékinésie : Lys avait toujours voulu éviter d’utiliser son pouvoir, d’aussi loin qu’elle se rappelait, elle gardait des souvenirs plutôt cuisants des rares fois où d’autres avaient été témoins de ses pouvoirs. Mais depuis sa rencontre avec Zemo, et les complications qu’il a apporté dans sa vie, elle a pris conscience que l’utilisation de son pouvoir serait probablement indispensable pour assurer son espérance de vie. Alors, même si, elle préfère rester aussi discrète que possible sur le sujet, elle l’utilise plus souvent, et le maîtrise de mieux en mieux, même s’il arrive encore qu’il échappe à son contrôle sous le coup d’une émotion forte.

En temps normal, elle peut intervenir sur son environnement proche, jusqu’à une dizaine de mètres. Mais plus la distance augmente, moins elle est précise dans les déplacements. L’efficacité de son pouvoir dépend aussi du poids des objets en question. Il lui est facile de déplacer une plume sur plusieurs mètres et avec précision, pour un piano à queue, se sera quelques centimètres au maximum, et avec un précision relative.

Au prix d’un gros effort de concentration, et à condition de pouvoir toucher la personne, elle peut intervenir sur l’intérieur du corps humain, dans la mesure de ses connaissances anatomiques. Elle peut réduire une fracture ou limiter une hémorragie interne en attendant l’intervention des secours. Elle ne peut pas accélérer la cicatrisation, ni intervenir sur les maladies.

Télépathie : D’aussi loin qu’elle se rappelait, Azilys avait toujours été très sensible, capable de deviner les émotions des autres au premier regard. Elle était le genre de personne à se prendre en pleine tête les résidus d’une disputes ayant eu lieu plusieurs minutes avant qu’elle ne rentre dans une pièce. Elle avait mis ces évènements sur le compte d’une hypersensibilité et une hyper-empathie. Les derniers évènements, notamment le traumatisme lié à sa présence au Rabbit Hole lors de l’attentat, ainsi que la réaction froide et cynique de son compagnon face à son désarrois, ont révélé qu’elles étaient l’expression d’un pouvoir de télépathie latent, brutalement réveillé.

Si cette nouvelle faculté présente l’avantage certain d’anticiper certains dangers, d’adapter son comportement en fonction de l’état psychologique de ses interlocuteurs, elle est également assez éprouvante mentalement, et parfois même physiquement. Tout le monde ressens des émotions, qu’elles soient positives ou négatives et ces émotions sont comme les ondes qui se créent lorsqu’on jette un cailloux dans l’eau. Elle se diffusent autour de leur point d’origine, comme autant de vaguelettes qui viennent percuter son esprit.

Azilys peut, à condition d’avoir une proximité physique ou visuelle avec le sujet :

Partager ses souvenirs, ses pensées et ses émotions. Plus la personne est proche, géographiquement ou psychologiquement, plus la transmission sera facile et précise. Avec un proche, elle peut transmettre même si la personne est absente, tant qu'elle se trouve dans un rayon de quelques centaine de mètres, mais la transmission perd de sa force et de sa clarté avec la distance (D'une pièce à l'autre de l'appartement, le message sera reçu fort et clair, d'un bout à l'autre du pâté de maison, il pourra n'être qu'une vague sensation pour le destinataire). Pour les autres, simple relations ou étrangers, elle a besoin d’être en contact visuel avec la personne.

Communiquer silencieusement à condition que la personne soit réceptive et volontaire.

Elle peut également percevoir les « pensées vagabondes », des gens qu’elle croise, celles qui se forment dans l’esprit de tout un chacun sans qu’il n’y prête vraiment attention, bribes de phrases, genre « je boirais bien un café » ou images fugaces comme la photo du prospectus de l’agence de voyage pour quelqu’un qui rêvasse à ses prochaines vacances.

Ressentir les émotions des autres.

Azilys ne peut pas :

Implanter des souvenirs dans la mémoire de son interlocuteur, ni obliger la personne à se rappeler d’un évènement qu’elle a choisit d’oublier.

Influencer les sentiments. Elle ne peut pas obliger quelqu’un à tomber amoureux, ni faire disparaître un sentiment existant. Par exemple, même si elle le voulait, elle ne pourrait pas faire disparaître le sentiment de haine et la soif de vengeance qui dévore le cœur de Zemo.

Fouiller volontairement dans l’esprit de son interlocuteur pour y lire ses pensées intimes ou ses souvenirs.

Provoquer des hallucinations de quelque nature que ce soit chez les autres.

Faiblesse(s)

Télékinésie : Quand elle est en proie à une émotions forte, surtout si elle est négative, peur ou colère, son pouvoir s’en trouve renforcé, mais elle en perd la maîtrise. La trajectoire de la plume sera plus saccadée, le piano fera un bond plus conséquent, mais risque de ne plus être utilisable après son déplacement. elle vit dans la hantise de provoquer un jour un accident qui pourrait engendrer des blessures à des innocents lorsque son pouvoir lui échappe. Une plume, même incontrôlée pourra tout au plus égratigner la peau. Un piano à queue percutant une personne peut avoir des conséquences plus définitives. C’est pour elle une source d’inquiétude plus ou moins permanente.

L’utilisation de son don peut être épuisant, notamment lorsqu’elle doit faire un effort particulier de concentration, en fonction du poids de l’objet en question, ou en cas de manifestation intempestive.

Télépathie : Il n’est déjà pas toujours évident de gérer ses propres émotions, alors imaginez-vous devoir faire en permanence le tri entre celle qui vous appartiennent et celles que vous percevez, surtout quand, comme elle, vous exercez un métier où vous êtes confronté tous les jours à des émotions telles que la peur et la douleur et vous aurez une idée assez proche de la charge mentale que ça représente.

Elle peut être sujette à des sautes d’humeurs qu’elle regrette presque aussitôt.

Elle doit en permanence s’obliger à une certaine concentration pour éviter d’être trop envahie par les pensées vagabondes, ce qui engendre de la fatigue. Et la fatigue peut provoquer une déconcentration. Un cercle vicieux qui l’oblige parfois à devoir s’isoler quelques minutes ou quelques heures, pour pouvoir se recentrer sur elle même et reprendre le contrôle.

Très sensible et très empathique, elle ressent toutes les émotions avec beaucoup d'intensité, même celle des autres. Elle a parfois du mal à faire le tri entre ses émotions et celles que dégagent les personnes autour d'elle. C'est cette sensibilité et cette empathie qui font qu'elle est douée dans son travail, mais c'est aussi pour ça que certains jours, il lui parait particulièrement pesant. Il n'est pas facile pour quelqu'un comme elle d'être entourée de douleur et de chagrin.

Quand elle doit se concentrer pour gérer des émotions fortes, son pouvoir à tendance à n'en faire qu'à sa tête sans qu'elle puisse y faire grand-chose. Heureusement, avec l'expérience et l'habitude, les manifestations sont devenues moins violentes.

C'est à cause de ce trait de caractère qu'elle a horreur des conflits et qu'autant que faire ce peu, elle les fuit. Par contre, elle ne supporte pas qu'on s'en prenne aux autres, dans ses cas-là, elle peut se transformer en véritable mère louve même pour quelqu'un qu'elle ne connaît pas.

Même si la plupart des gens la considèrent comme une femme de caractère, avec la tête sur les épaules, il peut lui arriver de se comporter comme une petite fille naïve, surtout quand il est question de sentiments.

Look in the mirror

Azilys est une jolie jeune femme d'une trentaine d'années, plutôt grande avec un physique plutôt avantageux, mais ce qui attire l'œil en premier chez elle est sa longue chevelure couleur de feu. Ceux qui ne s'arrêtent pas à sa plastique, peuvent découvrir un regard clair, pétillant et espiègle, et un joli sourire.

En temps normal, elle est plutôt discrète et ne cherche pas à attirer les regards. Elle préfère les vêtements confortables à l’élégance, étant déjà plutôt grande, elle n’est pas non plus une adepte des escarpins. Mais, pour les occasions particulières, quand elle décide de se « déguiser » comme elle le dit, même ses collègues ayant travaillé avec elle toute la journée peuvent ne pas la reconnaître.

We're all mad here

Azilys est une personne avenante, d'un naturel bienveillant et attentionnée, bien qu'au premier abord, elle puisse paraître réservée et distante. Très sérieuse dans son travail et dans sa vie de tous les jours, ceux qui la connaissent savent que quand elle se sent en confiance, elle peut être plutôt espiègle, volontiers gentiment moqueuse, et qu'elle apprécie les soirées festives.

Malgré son physique qui lui attire souvent l'intérêt, elle est toujours un peu surprise et méfiante vis-à-vis de ce genre de réaction. L'adolescente timide et complexée qu'elle était n'est jamais bien loin. Même si elle ne dédaigne pas parfois jouer de sa plastique et de sa féminité dans certaines occasions particulières.

Elle peut également se montrer très protectrice avec ses proches, mais gare à ceux qui prendrait sa gentillesse pour de la faiblesse. Même si elle déteste les conflits, elle peut également se montrer mordante et acerbe si elle considère qu'on lui marche un peu trop longtemps sur les pieds ou si elle se rend compte qu'on cherche à profiter d'elle. C'est encore plus vrais quand on s'en prend à quelqu'un d'autre devant elle.

Tell me your story

De mon enfance, il n'y a pas grand-chose à dire. La vie était simple et douce. J'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus classique, entre petits chagrins et éclats de rire, amitiés immortelles et grosses trahisons.

Les choses se sont un peu compliquées à l'adolescence. J'avais grandi d'un coup. En quelques mois, j'étais devenue une grande gigue dégingandée et je sentais bien que le regard que mes camarades de classe posaient sur moi avait changé. Ça me mettait très mal à l'aise et sans vraiment m'en rendre compte, je me renfermais sur moi. Je m'efforçais d'être aussi discrète et invisible que possible. Mais avec la couleur de mes cheveux et ma tête qui dépassait au-dessus de celle de mes amies, il m'était difficile de passer inaperçu.

En plus, j'étais devenue extrêmement maladroite. Il ne se passait pas une journée sans que quelque chose ne tombe dans mon sillage. Enfin, c'est ce que je croyais. Jusqu'au jour où je vis très clairement le verre d'eau que je venais de poser sur ma table de nuit avant de me coucher, basculer comme si quelqu'un venait de le renverser d'un revers de la main.

Même si je suis douée d'une imagination certaine, j'ai été élevée dans une famille très cartésienne. Je savais que ce genre de chose ne pouvait pas être réel. Il n'y avait qu'une seule explication, j'étais en train de devenir folle. Je décidais qu'il ne s'était rien passé et oubliait cet événement.

Malgré toutes ces préoccupations, sans être une élève douée, je m'arrangeais quand même pour avoir le niveau nécessaire pour pouvoir prétendre aux études dont je rêvais. J'ai toujours su que je voulais prendre soin des autres. Toute petite, je posais des pansements sur mes peluches, des atèles au bras de mes poupées. Et curieusement, moi qui avais toujours été une élève moyenne, le genre à voir fleurir les « peu mieux faire » sur ses relevés de notes, je me suis passionnée pour mes études d'infirmière, obtenant même des résultats plus qu'honorables.

Je venais de fêter l’obtention de mon diplôme et mon engagement en tant qu’infirmière dans un des hôpitaux les plus important de la ville, lorsque l’attaque de la ville par des bestioles venues d’ailleurs et la bataille qui s’en était suivie et qui avait réduit en cendres de nombreux quartiers de la Manhattan avait fait voler en éclats mes certitudes.

Le monde venait de changer. Plus rien ne serait jamais comme avant. La prise de conscience avait été douloureuse, et peut-être était-ce à cause du stress, c’est à ce moment-là que mon « don » décida de refaire surface.

Au début, je ne m'en rendis pas vraiment compte, il y avait des années que je l’avais ignoré avec succès, mais dans les semaines qui suivirent ces événements, il reprit ses droits. Quand j'étais en colère ou qu'on me surprenait, quelque chose tombait. Les premiers temps, ce fut léger, et comme j'ai une certaine tendance à la maladresse, ça passait inaperçu. Le temps passant, les manifestations devinrent plus marquées. Régulièrement, des choses se cassaient dans mon sillage. Des objets sursautaient en même temps que moi. Je me rappelais avoir déjà vécu une période du même genre quand j'étais adolescente. À l'époque, j'avais réussi à ignorer ses manifestations, au point qu'elles avaient fini par disparaître. Mais cette fois, je sentais que les choses étaient différentes. C'était un peu comme si mon don avait grandi sans moi. Les manifestations étaient plus fortes que celles que j'avais vécues adolescente et je n'avais absolument aucun contrôle dessus. Il fallut bien que je me rende à l'évidence et que j'accepte ce que j'étais.

Mes parents étaient de la vieille garde, l'apparition des mutants les inquiétait beaucoup, et même s'ils auraient jurée leurs grands dieux qu'ils n'avaient rien contre eux, il préférait éviter de les côtoyer de trop près. Ils en avaient peur. C'est pour cette raison que j'avais mis tant d'énergie à les étouffer quand j'étais jeune. J'étais sûre qu'ils auraient eu du mal à accepter que leur fille soit une mutante.

Maintenant, je ne pouvais plus jouer les autruches. J'étais une mutante, et il fallait que je l'accepte pour pouvoir apprendre à contrôler mes pouvoirs et à éviter de blesser quelqu'un par inadvertance. En plus, quoi qu'en dise le "politiquement correct", il y avait encore beaucoup de gens qui ne les acceptaient pas. Je ne suis pas sûre qu'il aurait été bien vu des patients qu'une mutante s'occupe d'eux aux urgences. Je vivais la peur au ventre que quelqu'un le remarque, et surtout dans la peur de blesser quelqu’un par inadvertance.

Et puis les humains ayant la capacité à s’adapter à presque tout, je commençais à ne plus m’affoler à chaque fois qu’un gros titre annonçait une catastrophe plus ou moins naturelle, des interventions musclés des Avangers. La vie reprit son cours, mon travail à l’hôpital, quelques soirées entre potes, et une certaines forme de sérénité revenant, la manifestation de mon don se fit moins virulente, j’appris à le contrôler plus ou moins, même si certains amis farceurs ayant trouvé très drôle de me faire sursauter se demandaient encore comment ils avaient pu se prendre un pot à crayon ou un coussin derrière la tête. Finalement, je me mis même a l’apprécier, c’était plutôt pratique mes jours de repos, quand j’étais vautrée sur vautrée sur le canapé et que j’avais une petite soif de pouvoir faire venir à moi la bouteille d’eau posée sur la table sans avoir à bouger un orteil.

Le deuxième événement vraiment traumatisant que je vécus arriva des années plus tard. J’étais de service, en train de m’occuper d’un patient âgée, arrivé très mal en point. Au moment où je m’apprêtais à lui poser sa perfusion, je remarquais des points noirs qui volaient autour de sa tête, un peu comme de la cendre. Le temps de me demander si je n’étais pas à train de faire un malaise (après tout, je venais d’enchaîner deux gardes de douze heures et je n’avais presque pas eu le temps de m’arrêter, ne serait-ce que pour avaler une pomme), je le vis littéralement s’évanouir devant mes yeux, se transformer en confettis noirs qui s’envolèrent avant d’eux même se volatiliser.

Je restais ébahie, incapable de bouger, l’aiguille toujours à la main, à contempler le lit vide à peine froissé, j’entendis les alarmes des machines dans les chambres voisines s’affoler, mais à part ces bruits mécaniques, je n’entendais plus rien, ni le pas de mes collègues dans le couloir, ni leurs conversations, aucun des bruits qui font la vie d’un hôpital en temps normal. Un silence de mort.

Au bout d’un temps de sidération que je serais bien en peine de définir, entre quelques secondes ou plusieurs minutes, je sortis dans le couloir pour le trouver vide… Comme si tout le monde s’était volatilisé. Dans la salle d’attente des urgences, je trouvais des effets personnels abandonnés, sac à main, sandwich à peine entamé tombé sur le sol, cafés renversés. Le bureau d’accueil était vide, et le silence assourdissant, même s’il ne dura que quelques secondes avant que les téléphones ne se mettent à sonner, tous en même temps, signe de grande panique dans la ville.

Du reste de cette journée, je ne me rappelle pas grand-chose, je ne me rappelle même pas être rentrée chez moi, où je me réveillais pourtant le lendemain, persuadé que j’avais fait un mauvais rêve. Malheureusement, cette douce pensée fut balayée dès que j’allumais mon ordinateur pour découvrir que près de la moitié de la population mondiale avait disparu. Tous les pays étaient touchés, les conjectures et autres hypothèses se bousculaient, mais visiblement, personne ne savait vraiment ce qui était arrivé, et ceux qui savaient n’étaient visiblement pas décidé à lever le voile sur cette nouvelle catastrophe.

Je me ruais sur mon téléphone pour prendre des nouvelles de mes amis, mes parents eux avaient déjà rejoint un monde que j’espérais meilleurs depuis quelques années. La plupart de mes appels restèrent sans réponse, ceux que je parvins à joindre étaient totalement paniqués, dans mon immeuble, la plupart des appartements était vides, je me permis de rentrer dans certains d’entre eux, ceux dont je connaissais les occupants pour découvrir des lieux qui semblaient pleins de vie. Les jeux vidéo des enfants encore allumés sur les télés, les téléphones toujours en ligne, des tables mises pour le repas, assiettes encore pleines, et partout voletaient encore quelques-uns de ces papillons noirs. C’était un vrai cauchemar. Je ne savais pas quoi faire. Je me sentais inutile, il n’y avait pas de blessés à soigner, et mon don ne me servait à rien… Mais plus insidieusement, une pensée s’insinua en moi. Pourquoi, moi, j’étais toujours là ? Pourquoi tant de vie fauchées, anéantis en quelques secondes, et pourquoi pas moi… Je commençais à me sentir coupable. Je savais très bien que c’était totalement irrationnel, et je savais même très bien ce que c'était pour l’avoir vu lors de ma carrière quand des proches devaient faire le deuil d’un être cher suite à un accident. Le syndrome du Survivant.

Mais je savais que je ne pouvais pas me laisser aller, même si j’aurais voulu me blottir sous la couette, serrer les paupières très fort et rester là jusqu’à ce que les choses s’arrangent, je savais que c’était impossible. Il fallait aller de l’avant, pour moi, et pour les autres. J’étais sure que d’autres gens étaient encore là et avaient besoin de mon aide, alors, elle, je passais les 5 années suivantes à me noyer corps et âme dans le boulot, dormant à peine pour ne pas laisser à mon esprit une seule seconde de répit qu’il utiliserait pour se poser des questions auxquelles je n’avais pas de réponses.

Et puis du jour au lendemain, à nouveau, tout le monde fut là. Des gens qui n’avaient pas du tout conscience qu’ils avaient été absents, qui ne comprenait pas que la vie avait pu continuer sans eux, qui s’attendaient à reprendre leur vie comme si de rien n’était, ce qui ne manqua pas de provoquer quelques incidents.

Encore une fois, il me fallut apprendre une nouvelle vie, avec de nouveaux risques, de nouveaux codes. De cette période je gardais au fond de moi une cicatrice qui ne guérit jamais vraiment, de part mon métier, je savais que la vie était fragile, qu’un accident ou une maladie pouvait vous enlever à jamais les êtres aimés, je venais de découvrir que maintenant, « la vie » telle qu’elle était définie jusque-là était encore plus fragile, et que les humains étaient vraiment vulnérables par rapport aux choses qui se cachaient dans les méandres de l’univers.

Evolution de personnage

Au début de l’été 2024, Azilys a fait une rencontre qui a bouleversé sa vie, et lui a fait prendre conscience que son « don », qu’elle trouvait jusque-là plutôt embarrassant, pourrait bien lui être assez utile pour conserver son espérance de vie. Quand on fréquente quelqu’un d’aussi infréquentable que le Baron Helmut Zemo, pouvoir utiliser un couteau à distance, ou transformer une poubelle en projectile est une assurance vie des plus appréciable. Alors qu’elle avait toujours cherché à contrôler son pouvoir de télékinésie pour éviter qu’il se manifeste, elle s’est retrouvée obligée d’apprendre à s’en servir. En quelques mois, elle a réussi a en avoir une maîtrise plus que satisfaisante.

A l’automne 2024, elle a fait une autre rencontre, de nature très différente, et s’est retrouvée confrontée à des évènements tellement traumatisants qu’elle, qui s’embarrassait déjà avec un « don » plutôt anodin et rependu chez les mutant, s’en ai vu pousser un nouveau, bien plus perturbant.

L’intervention du Roi des Ombres lors de l’attentat au Rabbit Hole lui a sauvé la vie, mais a également réveillé chez elle un pouvoir de télépathie qu’elle ignorait posséder.

Évolution de personnage

Fatiguée de ses conditions de travail aux urgences de l'hôpital, Azilys a commencé a envisager d'en partir. Lors d'une conversation avec des connaissances, elle a appris qu'un institut pour surdoué cherchait une infirmière. Quelques jours plus tard, son amie Lynda, à qui elle s'était ouverte de sa lassitude et de son envie de changement, lui a à nouveau parlé de cette opportunité. Après un entretien avec le directeur de l'établissement, au cours duquel elle a été informée des spécificités de l'endroit, elle y a été embauchée.

Derrière l'écran

Pseudo : aucun
Âge : 29 ans de plus que l'âge minimum pour s'inscrire (je vous laisse faire le calcul XD)
Autre(s) Compte(s) ? : aucun
Comment avez-vous connu le forum ? : J'ai vu de la lumière, je suis rentrée... Non, blague à part, c'est Samuel Fraser qui m'a filé le plan
Un commentaire ? : joli graphisme, le contexte à l'air sympa

Bienvenue! Very Happy

A première vue tu semble avoir finit ta fiche de présentation Wink

, est-ce le cas ou as tu encore des modification a apporter ?

[Institut Xavier] Azilys Dulac - "Bonne ça ne s'écrit pas avec un C" 83bu

Oui j'ai fini, sauf si vous souhaitez des modifs... Mais tu as réagi tellement vite, que j'ai pas eu le temps d'aller poster dans la section dédiée mdr

[Institut Xavier] Azilys Dulac - "Bonne ça ne s'écrit pas avec un C" M7kz12

Bienvenue parmi nous Smile

Reprendre le dessus

Reprendre le contrôle de sa vie.

(c)BESIDETHECROCODILE

Merci

En fait, il n'y a pas de section dédiée, il suffit de le signaler ici lorsque tu as finit Smile

. Nous allons étudier ta fiche au sein du staff et reviendrons vers toi prochainement

Ah, d'accord. Désolée, j'ai tellement l'habitude des fo où y'a un truc dédié que j'étais parti chercher pour régulariser mdr.

Prenez votre temps et n'hésitez pas à me dire s'il faut que je corrige, j'avoue, je "recycle" un perso que j'adorais jouer sur un fo Marvel qui a coulé, du coup, même si j'ai essayé de faire attention à bien tout reprendre en fonction du contexte du fo, c'est possible que j'ai raté des trucs.

Bienvenue à toi sur le fofo et très joli choix d'avatar Wink

Si tu as des questions n'hésites pas ^^

Scarlet ~~Dark~~ Witch(es)

aeairiel

Bienvenue! Tiens c'est pas l'héroïne de la série HPI? :brille:

Azaël

Sif

On aurait pu appeler ça un coup de foudre.
Pour moi, c'était un coup d'âme... Un choc rapide, brutal, incontrôlable entre son âme et la mienne...

KoalaVolant

[Institut Xavier] Azilys Dulac - "Bonne ça ne s'écrit pas avec un C" Sg2c

Messages : 367 Date d'inscription : 04/10/2020

Bienvenue à toi Smile

Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais

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Azaël

Sif

On aurait pu appeler ça un coup de foudre. Pour moi, c'était un coup d'âme... Un choc rapide, brutal, incontrôlable entre son âme et la mienne...

On aurait pu appeler ça un coup de foudre.
Pour moi, c'était un coup d'âme... Un choc rapide, brutal, incontrôlable entre son âme et la mienne...