Cirella Bayers

200 mots minimum • Tout commence avant ma naissance, ma mère avait gardé contact avec l'homme qui deviendra mon père plus tard. Ils étaient étudiant dans le même lycée et tout de suite le courant passait très bien entre eux. Leur histoire commençait, ils étaient amoureux, tous beaux, tous jeunes. Mais ils aimaient aussi se disputer, alors ils se séparaient, puis ils se remettaient ensemble, encore et encore. Puis un beau jour, ils se séparaient complètement, bien qu'ils avaient encore des sentiments l'un pour l'autre, mais ma mère était tombée enceinte, elle le découvrait que quelques semaines après le départ de mon père. Ils étaient encore tous jeunes quand elle l'apprit. Elle fit renier par ses parents, car tombé enceinte mineure était mal vue et tombée enceinte d'un homme de type africain l'était encore plus dans la famille, du coup elle se retrouva seule, livrée à elle-même.

Elle rencontra plus tard un autre homme qui avait beaucoup de moyens, mais elle donna naissance à deux enfants, des jumeaux, moi et mon frère. Son nouvel amant l'avait prise avec elle, bien qu'elle était enceinte d'un autre homme (mon père donc). Bien que nous vivions dans une famille aisée, pas riche, mais une famille moyenne, tout n'était pas rose non plus. Son amant était... Violent physiquement avec nous trois. Après deux ou trois ans, quand j'avais à peu près sept ans, l'amant de ma mère mourra mystérieusement, les médecins avait conclu qu'il était mort de mort naturelle... Une crise cardiaque ou quelque chose du genre. Donc ma mère et ses deux enfants quittaient la maison, en quête d'une vie meilleure, elle quitta la ville, pour aller à détroit. Ma mère rencontrait un autre homme, riche celui-ci. Ma mère avait une certaine facilité pour séduire les hommes, c'était une belle femme aussi, une croqueuse d'homme, elle savait toujours quoi faire pour s'en sortir.

Et son nouvel amant devenait de plus en plus proche de moi à mesure où je grandissais, plus que de mon frère ou même de ma mère. Un peu trop proche à vrai dire, il osait toucher à des endroits où il ne devrait pas, sans faire exprès selon lui, trop souvent sans faire exprès selon moi, mais ma mère elle n'était pas une femme naïve et innocente, comme je pouvais l'être à cet âge. J'avais quoi neuf ou dix ans, j'avais souvent peur de lui, je n'aimais pas être là quand il était présent. Au final, ma mère fit nos valises à moi et à mon frère et tous les trois déménageaient dans une autre ville. Je sus que quelques semaines plus tard que son amant était lui aussi mort mystérieusement, de mort naturel, crise cardiaque.

Nous voila donc arriver tout les trois à New York, ma mère avait acheté une grande maison dans les quartier riche de la ville. Elle avait obtenu un héritage suite à la mort de son ancien mari et amant, elle avait déjà commencé à séduire un homme important, mais je m'en fichais du moment qu'elle était heureuse. Elle avait aussi une passion, le jardinage et il est vrai que je l'avais souvent vue s'occuper de fleurs violettes, elles étaient belles.

Mais un jour alors que je sortais de l'école à vélo, une camionnette noire me percuta et tout devenait noire. Je perdis connaissance et à mon réveil, j'étais encore dans cette même camionnette. Il y avait d'autres personnes avec moi et ils n'avaient pas l'air d'être des médecins avec leurs costumes noirs.

Puis je sentis quelque chose me piquer le cou alors que je me débattais en criant et tout redevenait sombre. Lorsque je me réveillais, j'étais allongé sur un lit d'hôpital, mains et pieds sanglés. Je ne comprenais pas pourquoi, alors je paniquais encore et encore. À la longue et à mesure que les mois passaient, il me faisait passer des tests assez étranges. Des fois, ils me demandaient de me concentrer sur des photos de gens que je ne connaissais pas et voulais que je les retrouve ou encore, ils me plongeaient entièrement dans une cuve d'eau froide pendant des heures, dans le noir... Et comme je ne réussissais pas, ils me torturaient. Alors je les suppliais d'arrêter et de me laisser voir ma mère, tous les jours pendant près d'un an ou plus...

Alors un jour, ils me mirent des électrode sur la tête et d'un coup plus rien. À mon réveil, j'avais un tatouage sur l'avant-bras et plus aucuns cheveux sur la tête, mais qu'importe, je n'avais presque plus aucun souvenir, juste quelques bribes comme, le visage d'une femme, mais je ne savais pas qui elle était ou de drôle de flash et quand je dormais de drôle de rêve. Ce que personne ne savait, ni même moi d'ailleurs, c'était que ce qu'ils m'avaient fait, avait déclencher quelques chose en moi.

Je ne comprenais pas ou j'étais, qui était ces gens en blouse, pourquoi j'étais attaché au lit et moi qui étais-je... La seule chose que je savais, c'est que je m'appelais numéro treize, c'est comme ça que les médecins m'appelaient après tout. J'avais onze ou douze ans à ce moment la, l'un des médecins était plutôt gentil avec moi, il avait l'air de me considérer comme sa fille, alors il m'arrivait aussi de l'appeler papa. Un jour, il me mit dans une cuve, sans eau celle-ci, les seules choses que je connaissais étaient ces épreuves. Les cuves, les photos de gens que je ne connaissais pas et tout plein d'autres choses étranges qu'ils voulaient que je fasse et comme je ne réussissais pas, ils avaient l'air déçus de moi, sauf papa qui était toujours là pour me rassurer.

Mais quand j'avais peur et que je lui désobéissais, il me punissait et m'enfermait dans une petite pièce sans lumière, ni fenêtre, ni lit, je dormais à même un carrelage froid, alors je pouvais bien crier et pleurer, rien n'y changeais. Un jour, donc, je devais subir une autre épreuve étrange, que j'avais jamais vue avant, c'était aussi une cuve, mais sans eau, comme un lit quoi, mais avec une capsule en verre, très épais, qu'on ne pouvait briser à main nue ou avec un marteau. Il y avait d'autres personnes comme moi dans la pièce, mais il avait l'air différent et eux aussi étaient dans des cuves.

J'avais peur, mais papa était la, il me souriait et à mesure que la capsule se refermait sur moi, je ne pouvais plus entendre le son en-dehors, juste ma respiration. Et d'un coup, je ne pouvais plus respirer, j'étouffais dans cette cuve sans pouvoir reprendre mon souffle, je ne pouvais pas crier et quand je crus manquer d'air, l'air revint à mes poumons et à peine eue le temps de reprendre mon souffle, que celui-ci disparaissait à nouveau et ça durait encore et encore plusieurs jours d'affilée enfermé dans ce bocal.

Puis quelques choses se passaient, alors que je continuais de suffoquer, toutes les lumières se mirent à clignoter, toutes les machines dans la pièce se mirent à dérailler en même temps et je fus électrocuter, des arcs électrique partait de tout les côtés de la pièces, partant de toutes les sources électrique et venait jusqu'à ma capsule, qui elle aussi déraillait et m'électrocutait, elle fini par éclater, me libérant de cette prison de verre. Je pus donc reprendre mon souffle, alors que la puissance des arcs électriques me faisaient léviter dans l'air et je pus crier rage à plein poumon. Liérant ma rage et mon pouvoir sous une forme d'onde électrique qui explosait, créant une chaîne foudroyante entre moi, les machines et les personnes présente.

L'onde de choc, détruisait tout autour de moi, je m'écroulais sur le sol, inconsciente. Si des patients ont survécu à l'incident, ce n'était pas le cas de tous. Certains étaient grièvement blessés, d'autres morts, juste un patient avait complètement survécu, il en était ressorti indemne. Je sus que beaucoup plus tard que c'était grâce à son propre pouvoir qu'il était encore en vie et que je l'étais aussi. Il avait le don de guérison ; ce guérir lui-même et les autres. Je me réveillais quelques jours après et je pus entendre une petite partie de discussion entre deux médecins avant de me rendormir.

-Elle a survécu..
-Oui grâce au patient 6 et à son propre pouvoir
-Son pouvoir...
-Oui, c'est elle qui a provoquée tout ça.

Après ce petit incident, les médecins devenaient beaucoup plus gentils, ils m'expliquaient la situation et papa continuait de me rassurer et de me soutenir. Il me donnait lui-même des exercices spéciale, mais à chaque fois, je ne les faisais plus seule. Il y avait toujours d'autres patients avec moi, enfin toujours un autre patient à la fois. Sans doute, pour me donner un peu de compagnie, était-ce une récompense?! Papa me demandait parfois, d'éteindre la lumière ou de la rallumer, de chargés une machine ou d'en déchargés une autre, des fois cela ne marchait pas. Et tous les jours qui passaient, j'avais d'autres choses comme ça à faire. J'étais contente au moins, je n'étais plus seule. Mais alors que je grandissais, les épreuves devenaient dures et différentes. Quand ce n'étaient pas ces épreuves, papa me laissait sortir avec un autre patient, ils appelée ça les épreuves du terrain. On devait utiliser nos pouvoirs de manière plus brutale, des fois sur des civils qui semblaient agacés papa et les autres médecins.

Papa semblait fier, mais moi j'étais folle de rage. Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait subir toutes ces épreuves bizarres, au péril de la vie de gens innocent, bien qu'il me félicitait, je sentais simplement en le regardant que papa aimait faire du mal. Je venais d'avoir 16 ans beaucoup d'années était passés entre ces épreuves et tout le tralala. Je me sentais plus à l'aise avec mes pouvoirs et je commençais à comprendre pourquoi papa ne venait jamais me voir accompagné d'un autre patient. Je ressentais à chaque fois que je le voyais, que son sourire ne correspondait pas à ce qu'il ressentait. Il m'agaçait et je voulais qu'il souffre lui aussi et un jour pouf, je le vis haleter aussi, manquant de souffle, je penchais la tête sur le côté interloquée, ne comprenant pas ce qui se passait et à mesure où je le regardais, je voyais son corps partir en fumée petit à petit. Jusqu'à ce qu'il reste de lui qu'un petit tas de poussière. J'étais contente, riant même aux éclats, même qu'alors moi aussi, je commençais à disparaître, je riais encore et encore, jusqu'à ce que la vie me quitte.

Et alors après un long moment d'absence, je sentis la vie m'envahir, j'ouvris les yeux et vis papa en face de moi, tout entier. Je ne comprenais pas, car je venais de le voir disparaître, j'étais en colère, lui aussi ne semblait pas comprendre. Mais une bonne chose pour moi, bizarrement, j'étais détachée, rapidement, je me mis debout, j'étais folle de rage, j'entendais des cris de terreur dans le couloir et des explosions, papa allait voir et semblait terrifier et je serrais alors les poings, car j'avais envie de lui faire mal, tout se mit à clignoter, alors que de sang coulait déjà de mon nez, des arcs électrique sortait alors, des lumières et des prises murales, pour venir se concentrer en moi, alors que je levitais à quelques centimètre du sol, j'essayais de lui envoyer des décharges, mais il prit la fuite. L'autre patient lui recouvert de flamme lançait des jets de flamme dans tous les sens, visant les médecins, il ne restait plus que lui et moi comme patients et je le suivais dans sa folie.
À mon tour, j'essayais d'atteindre les fuyards, avec mes attaques électrique, mais alors que je continuais, il me criait de fuir. Je vis la porte grande ouverte et je courus aussi vite que je pouvais, essayant de rattraper les autres patients déjà loin dehors. Des gardes en voiture coursaient ceux qui s'échappaient et leur tiraient dessus avec des armes à feu, je pris donc une autre direction et me trouvait alors au bord d'une falaise et en dessous un lac, je ne savais pas quoi faire car j'avais peur. Puis alors, j'entendais une voix derrière moi. Je me retournais et vis papa. Il semblait blesser, son costume roussit par les flammes et il saignait à la tête.

-Treize, ne fais pas ça. Reviens avec moi à l'intérieur, je ne te veux aucun mal, tu le sais...

Je l'écoutais et le son de sa voix me faisait penser qu'il me disait la vérité, mais encore une fois, je sentais qu'il me mentait, puis il a eu ce sourire qui se dessinait sur son visage, ce même sourire que je haïssais. Quand il me parlait, cela me calmait pendant un instant, mais quand il me souriait à nouveau, c'était fini, je savais que tout recommencerait si je le suivais. Alors je le regardais un instant et lui répondais juste..."Menteur" avant de me laisser tomber en arrière de la falaise, peu importe si je mourrais, peut être était-ce mieux ainsi après tout. J'allais m'écraser dans l'eau du lac plusieurs mètres en dessous, perdant connaissance à l'impact... L'homme en flamme redevenu sous forme humaine me sortais de l'eau à l'aide d'un autre patient, alors que j'étais toujours inconsciente... Depuis lors, je vis toujours avec eux dans un refuge pour mutant, à New York. On essais de vivre une vie paisible, nous cachant un maximum pour ne pas que l'on nous retrouve. Je cherche désormais des informations sur mon passé, le passé que l'on ma enlever, je compris aussi pendant ce temps la, que les rêves que je faisais n'était pas ordinaire, certain se réalisais quelque temps plus tards, d'autre se réaliser quelques minutes après si un évènement fort allait arriver. Il m'arrive aussi d'avoir des flash ou d'avoir des souvenir qui ne son pas les miens, lorsque je touche l'épiderme de quelqu'un ou un objet chargés en énergie ou en émotion, voir même dans des lieux...Et il me plait d'enquêter la dessus, mais tout ceci est incontrôlé.