Contexte Suite a un Echange de mail, Soraya accpte l'invitation de Lucky, mais dans un lieux qui lui est familier. L'entrepreneuse se sentira-elle dans son élément?
Cela faisait bien longtemps que Soraya n'était pas revenu ici. C'est pourtant dans ce dinner qu'elle avait fait ses premiers pas dans le monde professionnel. Ayant sympathiser avec le gérant, Ils étaient toujours plus ou moins rester en contacte, même en ayant prit des chemins différents. C'était l'occasion des retrouvailles. Le concept de dinner familiales allait peut être dépayser Lucky, qui semblait avoir plutôt l'habitude du luxe, contrairement a Soraya qui avait tendance a se sentir comme un poisson hors de l'eau dans les milieux de haut standing. Elle n'était pas de ce monde la. Du moins, elle ne se sentait pas a sa place dans l'élite de la société.
Saluant rapidement son ami qui l'accueillait chaleureusement, la jeune femme lança un regard en direction de la scène ou trônait un quatuor d'animatroniques hauts en couleurs, prêt a faire le show quand le moment serait venu.
"La deuxième personne arrive, C'est une invitée de marque, je compte sur tout le monde pour lui en mettre plein la vue, promis?"
Une fois la promesse faite, Soraya se laissa guider vers la table qui leurs était destinée, puis elle attendit sagement Lucky en commençant a lire la carte, qu'elle conaissait pourtant par cœur, hormis quelques nouveautés .
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Soraya Rhani
Dernière édition par Soraya Rhani le Jeu 22 Aoû 2024 - 13:41, édité 1 fois
Lucy Orchent The Lucky One
Messages : 1456 Date d'inscription : 10/02/2022 Emploi/loisirs : Héritière, inventrice, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivités, consultante au SHIELD, égérie, super-héroïne de la Marvel League
Je dois avouer que me faire inviter dans une sorte de Chuck E. Cheese m’a fait hésiter quant à me présenter avec ma tenue habituelle pour les entretiens professionnels. Il s’agit de détourner les codes vestimentaires avec mon originalité et mon habitude de séduction histoire de voir si le collaborateur peut collaborer malgré mon caractère ou si je le perturbe trop, ainsi que de s’il me vexe à ne pas réagir auxdites originalité et séduction aussi, mais le fait d’être en veste et soutien-gorge dans un lieu pour enfant m’a fait réfléchir. Comment ça, l’hiver ? Bien sûr que j’aurais un manteau par-dessus le tout mais je ne le garderais pas sur moi dans le restaurant ! Quitte à risquer l’attention par la célébrité, j’ai conclu que je pouvais bien être égale à moi-même et que les enfants les plus jeunes auraient peut-être des questions marantes pour leurs parents tandis que les ados pourraient avoir des idées autres que mon affiliation aux Avengers. Ainsi donc ai-je répondu à l’invitation de McDonald dans une chaine concurrente : je suis venue comme je suis ! Veste de tailleur noire, soutien-gorge noir, jeans noirs, escarpins noir, Enzo en costume trois-pièces noir également et Nathan en costume gris… cherchez l’erreur.
J’inspire profondément l’odeur du lieu après y avoir mis les deux pieds, détaillant les familles et les activités destinées aux jeunes gens qui s’y trouvent. La scène avec les animatroniques me fait sourire légèrement alors qu’Enzo me rejoint, tablette numérique à la main. Nos deux regards se tournent vers l’hôte d’accueil que l’on salue avec la politesse de circonstance. Avant qu’il ne se propose de nous emmener jusqu’à la table de Soraya, mon avocat se permet de l’interrompre pour une condition préalable : les affaires dont nous avons à discuter avec mademoiselle Rhani nous amènent à demander à tout le personnel de salle de signer un contrat de non-divulgation, puisque les serveurs pourraient être amenés à entendre des informations que nous souhaitons garder confidentielles. Le contrat est en version numérique sur la tablette et sera communiqué à chaque employé, une fois rempli, sur une adresse mail de leur choix. Mon avocat n’est présent que pour s’assurer de cela. Pour ce qui est des autres clients, nous laissons le personnel de salle s’assurer que notre table soit suffisamment isolée pour qu’ils ne risquent pas d’entendre notre conversation ; que cela soit par le positionnement de ladite table ou par l’indisponibilité des tables alentours. Evidemment, je n’ai pas l’intention de crier mes secrets ou même d’en parler ouvertement devant le personnel mais c’est une prévention qui nous est habituelle ; celle qui explique en partie que je fasse la quasi-totalité de mes rendez-vous liés à la Marvel League au sein du Per Se, avec qui le NDA est depuis longtemps signé.
Ayant toute confiance en lui, je laisse Enzo régler l’affaire voire fournir les explications à un éventuel manager avant de faire le tour des personnels pour qu’ils puissent tous signer leur exemplaire. Pour ma part, je m’en vais vers Soraya ; laquelle sera la plus au courant de l’affaire mais n’aura pas de NDA à signer. Donner une preuve de confiance aux gens que je rencontre parce que je pense que la confiance est importante dans le cadre du travail ne signifie pas que je fasse confiance à toutes les personnes présentes ; particulièrement celles avec qui je ne travaillerais pas.
« Bonsoir mademoiselle Rhani, salue-je avec cordialité et sourire alors que j’approche de la table. Comment allez-vous ? »
J’écoute la réponse tout en tirant la chaise puis en défaisant mon manteau d’hiver. Je le pose en doublure de celle-ci puis m’assieds tranquillement. Parallèlement, Nathan salut d’un signe de tête avant de s’installer sur la table la plus proche tout en nous tournant le dos pour surveiller le reste de la salle.
Contexte Suite a un Echange de mail, Soraya accpte l'invitation de Lucky, mais dans un lieux qui lui est familier. L'entrepreneuse se sentira-elle dans son élément?
Soraya se doutait bien que l'endroit n'était pas forcément dans la zone de confort de Lucy Orchent, ou du moins, elle le supposait, vu que la demoiselle semblait plutôt habituée au luxe. Quand on y pensait, elles venaient de deux monde opposés. Deux classes de la société aux antipodes l'unes de l'autre.
Lorsque Lucy arriva, la rousse pu tout de même constater que le standing du restaurant, bien que modeste, était tout de même supérieur a celui d'un fast-food et beaucoup moins impersonnelle. Soraya n'était pas a son aise dans un environnement luxueux, certes, mais n'en était pas non plus au point d'embarquer la demoiselle Orchent dans un McDo! Elle avait plutôt choisit un entre deux raisonnable, avec une touche de fun grâce aux animatroniques.
Soraya ne pouvait pas la manquer. Bien que couverte d'un manteau, elle avait cette allure respectable et élégante, spécifique aux personnes de haut statut sociale. La seul fois ou Soraya avait vu Lucy, elle était dans un lit d'hôpital, fatiguée et confuse a cause de son traitement anti-douleur. Mais aujourd'hui, en pleine possession de ses moyens, elle se surprit a la trouver belle. Magnifique même. Sans doute le genre de femme avec laquelle elle aurait tenter sa chance, si il n'y avait pas cette barrière sociale. Il s'agissait probablement de sa future employeuse, et donc, de ce fait, intouchable. Même pas en rêve! Mais elle restait néanmoins très belle aux yeux de la jeune femme brune, habillée sobrement: Une jupe noir toute simple et droite, a la hauteur du genoux, un chemisier blanc sous un pull bleu marine, des collants noirs et des tennis noir et blancs. Les cheuveux lissées autant que possible et noués en chignon haut et des boucles d'oreilles pendantes en argent, On pouvait noter un certain effort de présentation malgré les limites financières.
"Bonjour Mademoiselle Orchent, enfin, non, Lucy, pardon. Je ne sais pas vraiment comment je dois vous appeler."
Elle semblait nerveuse, craignant de passer pour quelqu'un manquant de savoir-vivre. Elle était bien plus a l'aise face aux vétérans ou aux personnes en détresse! Il ne manquerait plus qu'elle se mette a bafouiller. De quoi aurait elle l'aire, face a celle a qui elle devait son rétablissement si rapide?
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Soraya Rhani
Lucy Orchent The Lucky One
Messages : 1456 Date d'inscription : 10/02/2022 Emploi/loisirs : Héritière, inventrice, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivités, consultante au SHIELD, égérie, super-héroïne de la Marvel League
Même si le lieu ne s’y prête pas vraiment à mes yeux, Soraya aussi s’est préparée de façon professionnelle et la sienne, de façon, est plus classique de la mienne, de façon, ainsi qu’adaptée à la saison : en plus de son chignon maitrisé agrémenté de boucle d’oreilles en métal noble, collants et pull accompagnent jupe droite longue et chemisier. Il est distingué que la touche de couleur, bleue et donc inconsciemment associée au rêve, à la sagesse, à la sérénité, à la vérité, la loyauté, à la fraicheur ainsi que potentiellement à la mélancholie, soit présente exclusivement sur le tricot ; donc emplisse la quasi-totalité du buste et des bras sans pour autant trahir le sérieux du chemisier blanc qui en dépasse. J’aime bien son habillement et ce qu’il dit de son approche de cette rencontre. Evidemment, il faut toujours commencer par regarder les chaussures puisqu’elles sont la chose la plus difficile à maquiller donc je le fais au milieu de mon haut-bas-haut. Chaussures de sport basses mais néanmoins assortie à la tenue professionnelle par l’alliance des achromes. Bien.
J’ai moins d’insistance dans l’analyse visuelle de la tenue et note avec tout autant de satisfaction la tenue précédemment considérée et le fait que mon interlocutrice considère plus que ma tenue. Merci ma Chance, l’absence de chemise semble mieux marcher sur les femmes que sur les hommes ; même si c’est probablement que ces derniers osent moins, que ce soit mater ou juger ! Mon sourire satisfait s’accroit un peu plus avant que je présente mes salutations et leur question d’ouverture.
Mon sourire satisfait se pare d’amusement à la reprise de salutation et à une correction qui se fait rapidement ; accompagnée d’excuse. J’ai dû dire, la dernière fois, de m’appeler Lucy ou Lucky et non mademoiselle Orchent… je ne m’en souviens juste plus. Cela a généralement pour but de mettre à l’aise et d’effacer la distance lorsque je suis intéressée à le faire. Je n’y ai pas pensé durant ma propre salutation et ne m’en choque pas au-delà du doute causé. Doute partagé par Soraya qui "ne sait pas vraiment comment elle doit m’appeler", chose qu’elle fait avec bien plus de nervosité que moi ; facile, je n’en ai pas.
« Mademoiselle Orchent ou Lucky, les deux me vont alors choisissez ce qui vous va le mieux, déclare-je avec un flegme souriant alors que je m’installe comme prévu. D’ailleurs, je peux vous tutoyer comme je peux te vouvoyer ; ça me va tant que c’est réciproque. »
Mes mains accompagnent ma proposition : les deux présentent leurs paumes ouvertes à la première puis se retournent et insistent de l’index à la seconde. Je les joints ensuite et croise les doigts avant de tout poser sur le rebord de table puis de lancer un regard en direction d’Enzo et du personnel de salle voire de gestion de l’établissement histoire de savoir où ils en sont et quand on peut espérer recevoir les menus. Mon regard revient à mon interlocutrice avant que je ne lui parle à nouveau.
« Qu’est-ce que tu/vous me conseilles/z ici ?* »
J’attends en général la commande voire la livraison des entrées avant de parler projet, afin de pouvoir réellement combler les silences par le repas comme il se doit. Les moments précédant cela sont à mettre à profit pour mettre à l’aise mon interlocutrice et Soraya a l’air d’en avoir encore besoin. Je suis un chat, partout chez moi, mais je m’en remets à son conseil, puisqu’elle a choisi ce restaurant. J’espère qu’elle le connait relativement bien et pourra faire preuve de sa maitrise du lieu afin d’être plus à son aise.
*:
La formulation dépend de la réponse à la proposition précédente sur le tutoiement et le vouvoiement.
Contexte Suite a un Echange de mail, Soraya accpte l'invitation de Lucky, mais dans un lieux qui lui est familier. L'entrepreneuse se sentira-elle dans son élément?
Nerveuse, Soraya faisait son possible pour se maitriser. De quoi aura-t-elle l'air face a la demoiselle Orchent si elle ressemblait a un animal pris au piège? Lucky n'allait tout de même pas la mordre! D'ailleurs, elle tentait même de la mettre a l'aise: "Mademoiselle Orchent ou Lucky, les deux me vont alors choisissez ce qui vous va le mieux"
"Très bien alors... Lucky. Je trouve ca joli."
Peut être que Lucky le lui avait déjà demandé lors de leurs première rencontre et qu'elle n'ait pas mémoriser l'info a cause de son second? Soraya ne parvenait pas a s'en souvenir. Quand au tutoiement ou vouvoiement, c'était aussi au choix. Oserait elle? Et pourquoi pas?"
"On se tutoie dans ce cas? C'est plus... conviviale je trouve."
Après tout, Ce n''était pas qu'une question de hiérarchie: Soraya avait toujours tutoyer Lynda alors qu'elle était sa chef, et plus tard, sa patronne. Enfin, une fois ce point éclaircit, la jeune femme brune se sentait un peu plus a l'aise. Elle se trouvait dans un lieu connu et familier ou elle était appréciée, en tant que cliente et ancienne employée. Aucune raison de stresser, même en se trouvant face au gratin de la haute société. Lucky lui demanda d'ailleurs conseils sur le menue et c'est en devenant tout a fait a l'aise que la jeune femme répondit a la demande, ventant les qualités du restaurant:
"Ils font les meilleurs burgers-frites de tout le quartier et tout est fait maison. Il y a aussi différents plats de pâtes, des salades composées et même un menu végétarien. Tout est bon."
Etait-elle vraiment objective? Difficile a dire, mais ce qui était visible dans les assiettes sur les autres tables semblait lui donner raison.
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Soraya Rhani
Lucy Orchent The Lucky One
Messages : 1456 Date d'inscription : 10/02/2022 Emploi/loisirs : Héritière, inventrice, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivités, consultante au SHIELD, égérie, super-héroïne de la Marvel League
Lucky est l’appellation choisie, ce qui tombe bien puisque c’est ma préférée ; merci ma Chance. Pour le choix de Soraya comme pour l’occasion d’avoir cet hasardeux surnom dès mon enfance. L’histoire de mon surnom est aisément disponible si on regarde mon spectacle autobiographique ainsi ne la redige-je pas ici ; pour l’instant tout du moins !
Le tutoiement choisir par Soraya a moins mes faveurs sans avoir mes défaveurs non plus ; l’important reste qu’il soit réciproque à mes yeux. Ma familiarité sera la même qu’importe la personne, double sens volontaire. Le tutoiement est encore une question de distance moindre, perçue comme "conviviale" par mon interlocutrice et je ne saurais lui donner tort. Surtout qu’il lui faut un instant d’hésitation pour trouver le mot, qui n’est donc pas forcément celui qu’elle cherchait. Un sourire et un acquiescement sont mes réponses cependant. Réussira-t-on à détendre Soraya au sein du milieu qu’elle a elle-même choisi ? C’est bien parti en tout cas !
M’en remettre à son conseil va également dans cette direction selon cette intention et j’écoute la réponse avec attention. "Les meilleurs burgers-frites de tout le quartier et tout est fait maison", j’observe et j’écoute tranquillement. "Différents plats de pâtes, des salades composées et même un menu végétarien". D’ordinaire le "tout est bon" signifie soit un palais peu éduqué soit qu’aucun plat ne ressort des autres et donc que rien n’est exceptionnel mais il y a cette histoire de burgers-frites. Combien y en a-t-il dans le quartier ? Quelle est la concurrence et le point de comparaison ? Ce n’est pas forcément un plat dont je raffole mais si c’est le meilleur c’est cela que je devrais tenter. Malgré les conséquences des frites sur la ligne…
Suivre le regard de Soraya sur les assiettes disposées autour de nous, mais pas trop près quand même sans quoi il va falloir faire bouger les gens, m’apprend que le burger et les frites sont effectivement le plat le plus présent ; seulement cela ne m’étonnerait pas d’un diner ou d’un fast food.
J’attends donc que l’espace soit réservé voire dégagé par l’intervention d’Enzo tandis que Nathan s’installe pour eux deux à la table qui servira de délimitation physique jusqu’où il est tolérable que les autres clients s’approchent de nous pour réellement entrer dans le vif du sujet ; sans savoir si j’aurais la carte avant ou après cela mais en ayant déjà choisi histoire de gagner du temps.
« Soraya, dis-je en me penchant en avant d’intérêt, doigts toujours croisés et mains toujours posées contre la table. Si j’ai voulu te rencontrer aujourd’hui, c’est pour discuter de la Marvel League. »
Et oui, mon pitch s’améliore à chaque fois que je le fais.
« Il s’agira d’un groupe de super-héros de rue militant. On aidera les forces de l’ordre au quotidien en prônant la coopération intercommunautaire et le fait que la différence soit une force par complémentarité. »
Court, simple et efficace. Synthétique même ! Nan ?
« Il n’est pas question de s’occuper des menaces dignes des Avengers mais, au contraire, de se tourner vers les problèmes qu’ils ne traitent pas : aider les policiers à arrêter des gangs, aider les pompiers à évacuer un immeuble en feu, etc. »
Mes mains n’ont pas tenu longtemps l’une contre l’autre et ma confidence les a emportées : elles s’agitent pour accompagner mes propos. Je reste vigilante malgré le NDA qu’Enzo a dû faire signer et je m’interromps dès qu’un serveur arrive afin de me montrer agréable envers lui moyennant une distance très féline : il est un humain de seconde classe à mes yeux de chat. Je me ferais désirer et servir mais il n’aura pas les privilèges de Soraya envers moi. Après, je vais prendre une salade en entrée et le burger-frites conseillé avec un jus de citron pressé ; ni plus ni moins. Faire des frites et un dessert ne serait pas conseillé.
« On assurera aussi la sécurité de rencontres intercommunautaires, notamment liées aux humains mutants afin que des tragédies comme celle de Juniper Park ne se reproduisent plus. »
Juniper Park, il me semble que Soraya y était. L’attaque des Héritiers sur la journée organisée par l’association Mutant Care, afin de familiariser les membres de la communauté aux mutants et de pouvoir encourager ceux-ci à prendre contact avec l’association qui les aide eux et leurs familles à gérer leurs capacités. Je suis mécène de l’association depuis le début d’année, tout comme Raven se faisant passer pour Charles d’ailleurs, et cela m’a plus touchée que la moyenne qu’elle soit pris pour cible ; sachant que la moyenne m’a déjà suffisamment touchée pour que je paie les frais médicaux des victimes, comme l’était Soraya.
« Tout cela sera médiatisé, afin qu’on puisse servir d’exemple. Après, rien n’oblige à y aller sous sa véritable identité et non sous un pseudonyme super-héroïque. »
Toute source d’inspiration et d’exemple qu’ils puissent être avec leur diversité de membres allant des humains mutants comme Spiderman et Hulk aux extraterrestres comme Thor et Rocket Raccoon en passant par les humains normaux comme le Nouveau Captain America et Hawkeye, les Avengers ne sont pas militants. Ils ne mettent pas en avant leurs valeurs pour que les gens s’en inspirent ; si ces derniers le font c’est mieux mais ce n’est pas l’objectif de l’organisation qui est purement paramilitaire.
« Je sais que, malgré ton exploit face aux Héritiers, tu n’es pas encore une super-héroïne. J’ai prévu des entrainements pour qu’on apprenne à en être et à l’être en équipe. Ce que je cherche, actuellement, ce sont des représentants communautaires qui sont prêts à essayer. »
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Dernière édition par Lucy Orchent le Sam 26 Oct 2024 - 16:33, édité 1 fois
Contexte Suite a un Echange de mail, Soraya accpte l'invitation de Lucky, mais dans un lieux qui lui est familier. L'entrepreneuse se sentira-elle dans son élément?
La tension semblait se dissiper au fur et a mesure que l'entretien se déroulait, d'abord formel, puis un peu plus décontracté. Celle que Soraya voyait comme la crème du gratin de la société se mettait a son niveau, l'accent de cité en moins.
Elle tourna son regard vers les deux hommes qui a ses yeux semblait être les "hommes de mains" ou équivalents de Lucky, puisqu'ils semblaient jouer les vigiles. Elle se demanda même si il n'allaient pas interpeler la serveuse qui leurs amenait les cartes.
soraya n'était sans doute pas des plus objectives en parlant des "meilleurs burger-frite du quartier" mais elle était certaine que par rapport au prix, ils étaient d'une qualité tout a fait respectables. C'est d'ailleurs le choix qu'elle fit, avec un fromage blanc au miel en dessert. La jeune brune n'avait jamais vraiment fait attention a ce qu'elle mangeait et assumait pleinement sa silhouette légèrement enrobée.
Alors que son regard se tourna instinctivement vers la table de Enzo et Nathan, la voix de Lucy la fit se désintéresser des deux hommes. La Marvel League? « Il s’agira d’un groupe de super-héros de rue militant. On aidera les forces de l’ordre au quotidien en prônant la coopération intercommunautaire et le fait que la différence soit une force par complémentarité. » Etait-ce un heureux hasard, ou le discoure de Lucky était-il fait spécialement pour qu'elle puisse s'y reconnaitre? Depuis qu'elle vivait au refuge, elle prônait déjà la coopération intercommunautaire, d'abord comme simple protégée, puis en tant que bénévole, et a présent, comme salariée. « Il n’est pas question de s’occuper des menaces dignes des Avengers mais, au contraire, de se tourner vers les problèmes qu’ils ne traitent pas : aider les policiers à arrêter des gangs, aider les pompiers à évacuer un immeuble en feu, etc. » Evidement. Les Avengers géraient les menaces planétaires, au détriment de celles a un niveau plus local, et qui dépassaient bien trop souvent les forces de l'ordre, en particulier lorsqu'un super-pouvoir était impliqué. Sans parler des pompiers qui se faisaient agressés lorsqu'ils accomplissaient leur devoirs dans certains quartier difficile devenus des zones de non-droit, justement a cause des gangs. Malheureusement, Soraya n'avait en tête que les pires exemples du Bronx.« On assurera aussi la sécurité de rencontres intercommunautaires, notamment liées aux humains mutants afin que des tragédies comme celle de Juniper Park ne se reproduisent plus. » A l'évocation de ce jour funeste, le visage de la jeune femme seferma et elle détourna le regard.
"Juniper Park... Je m'était fait de nouvelles amies la bas. Une est morte sous mes yeux et je sais que la deuxième a survécut, mais je ne l'ai jamais revus. J'ai pas envie de m'en souvenir..."
Une façon poli de dire qu'elle ne tenait pas a s'étendre sur le sujet, a juste titre. Même en ayant guérit physiquement, le fait d'avoir été impliqué comme victime dans un attentat laissait des traces. Et une identité secrète ne changerai pas grand chose. De toute façon, elle n'avait pas d'idée de nom de code. « Je sais que, malgré ton exploit face aux Héritiers, tu n’es pas encore une super-héroïne..."
"Sans blague?"
C'était sortit tout seul, avant même que Soraya n'ait le temps de réfléchir. Ce jour la, elle avait réaliser qu'elle était bien loin du niveau d'un Avenger, même en ayant ses propres super pouvoirs. Mais avec des entrainement, peut être... elle essaya alors de se rattraper, en se justifiant tant bien que mal:
"Un exploit? tu parles. J'ai tout juste pu protéger les deux trois personnes près de moi a ce moment la avant de me vautrer comme un gros déchet en y laissant mon tibia. J'avoue qu'on fait mieux niveau héroïsme... Mais je veux bien au moins essayer les entrainements. J'étais peut être simplement pas prête au finale. Je n'ai pas beaucoup de temps avec mon travail au refuge, mais je peux être libre au moins les week-ends."
Répondit-elle finalement, en réorganisant mentalement son emploi du temps. Cela demanderai un efort d'organisation pour trouver un équilibre et éviter le surmenage, mais c'était peut être jouable.
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Soraya Rhani
Lucy Orchent The Lucky One
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A partir du moment où les accords de non-divulgation sont signés avec le personnel, Enzo n’empêche aucun de ses membres de s’approcher de nous pour faire son travail. Quant à Nathan, il observe juste. Il est le troisième couteau dans cette histoire même s’il reste le plus aiguisé et qu’il est prêt à venir en renfort si nécessaire. La serveuse peut donc venir jusqu’à Soraya et moi sans problème et j’ai l’agréable surprise de découvrir que la seconde a déjà prévu la totalité de son repas ; chose qui nous fait gagner du temps. Elle ne prend aucune entrée mais un plat et un dessert là où j’en reste exclusivement sur le plat : burger-frites, c’est déjà bien.
La serveuse repart et mon pitch arrive, obtenant l’attention de mon interlocutrice qui a l’air approbatrice de celui-ci ; une fois la surprise passée. Je m’améliore sur la synthèse et sur la vente ainsi je pense avoir une cliente pour la seconde qui a pleinement compris la première. Ce n’est qu’avec l’évocation de Juniper Park que je déclenche une réaction négative et je ne suis pas certaine que ce soit une mauvaise chose pour ma proposition ; il faut faire face à des événements comme ceux-ci. Essayer de les empêcher.
Mes lèvres se plissent alors que j’ai une expression désolée pour le fait que Soraya se soit "fait de nouvelles amies là-bas". Je me doute de leurs sorts avant qu’elle l’explicite : la mort et le trauma. Je baisse un instant les yeux de tristesse de savoir que j’ai raison puis les relève en une inspiration pour continuer à accompagner l’autre jeune femme du regard. Je comprends qu’elle n’ait pas envie de s’en souvenir. Qu’elle veuille fuir. Après, oublier est-il la solution ? Oublier les amies ? Oublier la violence ? Oublier le trauma ?
Soraya souffre-t-elle d’un trouble de stress post-traumatique ?
Essayer de la mettre en avant l’amène à m’interrompre, chose dont j’ai horreur mais que je vais tolérer pour cette fois. Après, je termine ce que j’ai commencé. Cela dessert peut-être ma cause mais je le fais car je tiens à être franche, même si cela sort mon interlocutrice de sa zone de confort. Même si cela l’amène à être agressive par amertume. Pas forcément envers moi. Surtout envers elle-même.
« J'ai tout juste pu protéger les deux trois personnes près de moi à ce moment-là avant de me vautrer comme un gros déchet en y laissant mon tibia, me dit-elle en mettant en évidence ce qu’elle retient du jour et m’amenant à croiser les bras sous ma poitrine alors que je continue de lui faire face de façon cavalière. J'avoue qu'on fait mieux niveau héroïsme… »
J’ai envie d’interrompre mais je me retiens. Soraya n’a pas fini de parler alors je n’ai pas fini d’écouter. Il ne s’agit pas seulement d’entendre, je le sais. Je risque de devoir aller chercher mon interlocutrice, comme je l’ai fait avec les sœurs Cuckoo, et cela ne sera pas forcément plaisant ni pour elle ni pour moi. Après, si ça doit être fait cela sera fait. Je ne suis pas psychologue mais j’ai quelques connaissances dans le domaine et je suis là, faute de mieux.
« Si tu n’as jamais été dans similaire situation, non, il est probable que tu n’aies pas été prête, confirme-je avec compassion sans desserrer mes bras de mon buste. C’est ce qui rend l’acte encore plus héroïque : tu as essayez malgré le fait que cela te dépassait, tu l’as fait pour les autres et tu as assumé le sacrifice personnel que cela t’a demandé. »
Certes, je me doute qu’elle s’en serait bien passée dudit sacrifice comme de la nécessité d’agir mais elle a répondu à l’appel. Elle a réagi. C’est l’une des choses que j’espère changer par rapport aux exemples que l’on possède actuellement : passer du réactif au proactif, de la personne qui répond aux circonstances comme si tout était guidé par le Destin à celle qui choisit d’agir pour les autres et de la manière dont elle veut le faire.
« L’héroïsme est un concept très flexible, continue-je pour développer mon propos précédent et essayer d’être encourageante envers Soraya, du fait de son lien avec les notions de "bonne personne" et donc les normes sociétales et aspirationnelles des personnes qui emploient le mot. »
Une nouvelle pause me fait hésiter quant à fournir toutes les explications, si vives en pensée et si longues à exprimer malgré mon parlé rapide qui s’accélère encore du fait de mon intérêt pour le sujet.
« J’y ai beaucoup réfléchi avant de m’engager dans cette voie et je pense sincèrement que l’héroïsme peut être mesuré par trois variables : le courage, l’altruisme et la difficulté. »
Je ne suis pas certaine que développer cela avec Soraya l’aide à se sentir mieux, sachant qu’on a d’autres points qui sont plus importants que de la philosophie actuellement, mais je tente ma Chance tout de même. S’il n’y avait eu aucun danger, il n’y aurait pas eu besoin de courage et cela n’aurait pas été de l’héroïsme. S’il n’y avait eu aucun altruisme et qu’elle n’avait protégé qu’elle-même, elle n’aurait pas été héroïque. Si cela avait été facile pour elle, idem. Pour moi, ce qu’elle a fait à Juniper Park était et est un acte d’héroïsme.
« Au niveau de la Marvel League, il faut l’aborder comme un travail, non comme du bénévolat ou un loisir, explique-je en décroisant mes bras et présentant mes mains pour qu’elles accompagnent mes mots. Ainsi il y aura contrat, horaires et salaire. Il est donc possible d’envisager un temps partiel. Le temps plein est un 72h/semaine réparti sur trois jours non consécutifs et variant d’une semaine à l’autre. »
Je marque une pause pour laisser à Soraya le temps de faire les calculs représentés par les mi-temps et les quarts temps. Je pose mes poignets contre la table durant mon silence observateur. Mes mains se raniment un instant avant que je reprenne la parole.
« Je suis parfaitement ouverte à ce que tu ne fasses qu’un quart temps, soit 18h par semaine réparties sur une seule journée de garde, énonce-je en croisant les doigts et avançant les pouces vers elle pour lui présenter mes paumes, mais j’ai un problème à limiter cela aux seuls weekends. »
Je me penche en avant, visage grave et voix à la mesure.
« L’idée que la Marvel League soit un "à côté" de ton "vrai" travail me dérange. Je sais ce que c’est que d’avoir une vocation autre qu’héroïque. Les spectacles sont ma passion et je ne pourrais plus les faire comme j’en ai envie. »
Je comprends donc qu’aider "au refuge" soit plus important pour Soraya qu’aider au-dehors tout autant que je comprends et partage le conflit interne que cela créé. Je le vis aussi.
« Après, je pense que le super-héroïsme n’est pas une activité qui s’entreprend à la légère, insiste-je fortement face à une accusation qui peut être formulée envers moi et que je crains parfois être vraie pour mon cas. Si on y vient "pour le fun" ou parce que l’on a "quelque chose à compenser", je pense que c’est le meilleur moyen d’aboutir à une catastrophe. »
Pour soi comme pour les autres. Chose que j’essaie au maximum d’éviter et qui me fait très peur. Je préfère rater un recrutement qu’avoir à mes côtés une personne qui y vient à moitié et ne saisit pas les implications de son engagement. Sans même parler de Sam Wilson qui est pleinement un super-héros, Kurt Wagner a l’avantage d’une identité secrète et de son réseau. Les Cuckoos n’ont pas le premier point mais partagent le second et peuvent en elles-mêmes réserver quelques surprises d’une magnitude qui dépasse mes capacités d’évaluation en l’état actuel de mes connaissances. Nova a une identité secrète et est lié aux Avengers par le biais de Carol Danvers donc dispose d’un certain réseau. En sommes, tous ont déjà un pied dans le super-héroïsme en tant que milieu socio-professionnel. Ce n’est pas le cas de Soraya et le pied qu’elle propose est trop timide à mon goût ; pour son bien plus que le mien.
« J’essaie de faire varier les journées de travail des membres de la Marvel League pour des raisons de sécurité, explique-je sérieusement. Hawkeye, agent du SHIELD et membre des Avengers, m’a avertie qu’il est possible que des criminels et des terroristes nous considèrent comme des "adversaires d’entrainement". »
Un silence sombre s’impose à moi tandis que mes yeux se baissent pour regarder le vide au-dessus de la table. Est-ce que je me stresse trop pour cette possibilité ? Peut-être. Après tout, les mutants voulant me tuer et ayant motivé Raven à me prévenir ne sont jamais passés à l’action tandis que les groupuscules qui s’en prendraient à moi, ou à la Marvel League, dévoileraient leur existence au SHIELD et aux Avengers ainsi donc nuiraient à leurs possibilités de se préparer contre ceux-ci. Après, je préfère être prudente et ne pas mettre en danger les gens inutilement ; ainsi qu’avoir des plans de secours. On s’exposera pour essayer d’améliorer les choses et cela va forcément nous amener en conflit avec des gens voulant nous détruire pour prouver qu’ils sont meilleurs que nous ainsi, alors qu’il serait plus intelligent et productif d’entrer en concurrence avec nous dans notre tentative d’améliorer les choses. Et je ne parle même pas des gangs mutants sur les plates-bandes de qui nous finirons forcément par marcher, lesquels nous viseront spécifiquement nous puisqu’ils ne sont pas ciblés par les Avengers. Avengers qui devraient néanmoins pouvoir s’impliquer pour nous aider à la demande de Sam, qui en est membre, ou de Sophia, qui est l’apprentie de l’un d’entre eux ; je suis certaine qu’eux deux ne nous laisseront pas sans soutien si jamais une menace s’avère trop grosse, me permettant l’habituel usage d’une force d’engagement et d’une force de victoire dans une stratégie globale et un jeu de dupe qu’est l’art de la guerre.
« Garder nos entrainements secrets et la composition d’équipe active variable et secrète jusqu’à une éventuelle intervention me permet d’augmenter au maximum notre imprévisibilité, dis-je en sortant de mon absence et avec une résolution sombre, donc de contribuer à la dissuasion de venir se frotter à nous "pour l’entrainement". »
Surtout que j’aspire à ce qu’on respecte les lois dans notre action, incluant le fait de ne pas tuer nos adversaires. Dans cet éternel et détestable enjeu de l’armement et de son usage, de blesser ou d’être blessé, c’est quand même un point qui nous dessert ; même si le risque de faire bêtement sauter sa carrière criminelle en s’en prenant à nous et en se faisant remarquer voire arrêter ne vaut pas forcément la chandelle à mes yeux. Je veux nous rendre le plus difficile à blesser possible et cela inclut le fait qu’on n’ait que peu d’intérêt à s’en prendre à nous, même par vengeance. Comme avec les officiers de police quoi.
« D’ailleurs pour nos entrainements, continue-je en aparté du fait de l’association d’idée et de l’intérêt exprimé envers eux, ils se feront toujours sur une semaine complète. Les temps partiels peuvent faire valoir cela comme heures supplémentaires ou de récupération. »
Un doute me prend vis-à-vis de la possibilité d’une alternance mais il me semble bien que ce ne soit qu’avec un organisme de formation, comme une université, qu’il soit possible de le faire ; pas entre deux employeurs différents. Ou alors l’alternance se fait au bon sens : il n’y a pas de loi particulière pour l’encadrer donc les deux employeurs voient entre eux si l’un peut décaler les horaires de travail de façon exceptionnelle pour que l’autre puisse avoir le salarier et vice-versa, ce qui fait qu’au final que ce dernier ne fait aucune heure supplémentaire ni ne manque aucune heure. Sachant qu’il peut aussi tout simplement être question pour l’employé de poser des jours de congés chez un employeur afin d’aller faire des heures supplémentaires chez l’autre. J’ignore combien paie "le refuge" mais je suppose que Soraya serait gagnante à faire des heures supplémentaires chez moi, financièrement parlant. Après, je ne pense pas qu’elle face cela pour l’argent donc j’anticipe que ledit refuge soit le plus gros obstacle à l’éventuel recrutement de mon interlocutrice. Elle a déjà un travail et ce n’est pas dit qu’elle soit prête à faire des compromis avec lui pour travailler également chez moi. A voir.
« J’ai un avocat qui pourrait renégocier votre contrat avec votre employeur actuel, explique-je donc avec professionnalisme. Reste à savoir si, vous, vous êtes réellement intéressée par le faire. »
The Lucky One
Dernière édition par Lucy Orchent le Sam 16 Nov 2024 - 15:32, édité 1 fois
Contexte Suite a un Echange de mail, Soraya accpte l'invitation de Lucky, mais dans un lieux qui lui est familier. L'entrepreneuse se sentira-elle dans son élément?
« Si tu n’as jamais été dans similaire situation, non, il est probable que tu n’aies pas été prête, C’est ce qui rend l’acte encore plus héroïque : tu as essayez malgré le fait que cela te dépassait, tu l’as fait pour les autres et tu as assumé le sacrifice personnel que cela t’a demandé. » Les paroles de Lucky amenèrent la jeune femme vers un temps de réflexion. Les super-héros, Soraya les admirait depuis toujours, et ce n'est pas le badge en forme de bouclier de Captain America accroché a son sac qui allait dire le contraire. Elle avait rêver a de nombreuses reprises d'en devenir une elle même, avant de se retrouver confronter a la dur réalité que cela impliquait: elle ne pouvait pas protéger tout le monde.
"Je pensais que c'était facile. Qu'il suffisait de le vouloir pour y arriver. Ce jour la, je me suis rendu compte que vouloir ne suffisait pas. Alors ouais, c'est un peu dur a encaisser. Mais comme tu peux le voire, j'ai fini par m'en remettre"
Etait-elle pour autant prête a réessayer malgré ce qu'elle voyait comme le plus gros échec de toute sa vie ? Lucy parlait de l'héroisme, et du sens que ce mot pouvait prendre aux yeux de la population, et a ses propres yeux. « J’y ai beaucoup réfléchi avant de m’engager dans cette voie et je pense sincèrement que l’héroïsme peut être mesuré par trois variables : le courage, l’altruisme et la difficulté. » Courage, altruisme... C'étaient les valeurs qui lui avaient été enseignées depuis son plus jeune âge. Soraya était bien consciente de la chance qu'elle avait eu d'avoir grandit dans une famille qui lui avait inculqué ces valeurs. Les paroles de Lucky avait du sens. Avant de rencontrer Sam Wilson en personne et de se lier d'amitié avec lui, elle voyait Captain America comme une icone, un idéale. C'était pourtant quelqu'un comme elle, comme Lucky, et comme tout le monde, avec la responsabilité d'un symbole sur les épaules. Le bouclier devait être bien lourd a porter parfois.
"Oui... j'imagine."
Dit-elle avec peu d'assurance, craignant de ne pas tout saisir. « Au niveau de la Marvel League, il faut l’aborder comme un travail, non comme du bénévolat ou un loisir, Ainsi il y aura contrat, horaires et salaire. Il est donc possible d’envisager un temps partiel. Le temps plein est un 72h/semaine réparti sur trois jours non consécutifs et variant d’une semaine à l’autre. »
Un temps partiel en plus de son temps plein au refuge? Soraya craignait que cela ne lui fasse trop. Devait-elle vraiment passer a coté de sa vie personnelle en cumulant deux emplois pour servir ses idéaux? Cela demandait réflexion. "Je suis parfaitement ouverte à ce que tu ne fasses qu’un quart temps, soit 18h par semaine réparties sur une seule journée de garde, mais j’ai un problème à limiter cela aux seuls weekends. " Et le refuge? Qui prendrait soin des vétérans et autres réfugiés, alors qu'ils manquaient déjà cruellement de personnel?
Le discoure de Lucy sur l'engagement dans la Marvel League fit douter la jeune femme. Le refuge lui tenait a cœur, c'était toute sa vie. Devait-elle vraiment sacrifier cette vocation au profit de son travaille super-héroïque? Soraya n'était pas prête a cela. Elle aurait l'impression d'abandonner ses protégés, d'abandonner Lynda et Luther qui lui accordaient suffisamment de confiance pour lui laisser une bonne partie de la gestion du refuge. Pour ce qui était des entrainements sur une semaine complète, Cela était négociable, mais pas l'abandon de son premier travail.
Alors qu'elle s'apprêtait finalement a refuser l'offre, Lucky lui proposa un compromis, qui lui permettrait d'assurer sur les deux front: « J’ai un avocat qui pourrait renégocier votre contrat avec votre employeur actuel, Reste à savoir si, vous, vous êtes réellement intéressée par le faire. »
"Dans ce cas, je veux bien lui donner une chance... te donner une chance. A toi, et a la Marvel League. Je veux croire en ce projet."
qu'est-ce que cela coutait, après tout? Lynda et Luther comprendraient, Soraya en était certaine.
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Soraya Rhani
Lucy Orchent The Lucky One
Messages : 1456 Date d'inscription : 10/02/2022 Emploi/loisirs : Héritière, inventrice, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivités, consultante au SHIELD, égérie, super-héroïne de la Marvel League
Je suis toute à la fois surprise, désolée et dépitée du fait que Soraya pensait que le super-héroïsme "c’était facile". "Qu’il suffisait de le vouloir pour y arriver". Qu’est-ce qui est ainsi, dans la vie ? A part, peut-être, les loisirs pensés pour ? La découverte de son tort a beaucoup coûté à mon interlocutrice.
« Alors ouais, c'est un peu dur à encaisser, conclut-elle alors que ma surprise a totalement disparu et que mon dépit s’évanouit pour laisser le désolé seul. Mais, comme tu peux le voir, j'ai fini par m'en remettre. »
J’acquiesce malgré un doute. Es-tu réellement remise, Soraya Rhani, ou es-tu dans le déni ? Après tout, tu ne veux pas parler du trauma. Pas directement. Je pense que trouver un psychologue pour suivre les membres de la Marvel League est une bonne idée, sous réserve qu’ils acceptent et ça n’est vraiment pas dit. J’ai autre chose à dire de mon côté et je le fais.
Arrive-je à te remonter le moral ? Je l’ignore. J’arrive à te faire prendre conscience de choses et à obtenir ton approbation, au moins. Tu l’exprimes ainsi. Tu l’imagines, en tout cas. Même si tu n’en es pas certaine. Je vois l’appréhension, étonnamment moins liée au fait de mettre sa vie en danger pour sauver des inconnus que de faire des horaires clairement lourds pour cela. Le conflit d’allégeance. Le refuge ou la Marvel League ?
Je vois tes doutes. Je vois que je les nourris. Je ne m’arrête pas pour autant. Est-ce que cela nous fera faire route à part ? Je dis ce que j’ai à dire et je verrais bien. La situation est complexe et moins pour une question d’aspiration héroïque que de conflit avec la normalité préexistante. De changement. Concilier les choses en renégociant le contrat avec le refuge afin que tu te retrouves avec deux temps partiels est ce que je te propose. Reste à faire coïncider les horaires de travail changeant et c’est peut-être ce qui sera le plus problématique. Enzo verra bien ce qu’il arrive à négocier avec tes patrons pour que tu n’aies pas un choix à faire. Sachant que réfléchir à cela me donne une autre idée.
« Parfait, conclus-je à ta volonté de croyance dans le projet, sobre sourire aux lèvres en guise de ponctuation. Après, tu peux toujours être à temps plein dans la Marvel League et faire du bénévolat au refuge. Le salaire gagné sur trois jours sera mieux que ce que tu as actuellement sur sept et tu seras plus libre de tes horaires. »
J’hausse les épaules puisque ce n’est là qu’une proposition. Tu ne fais pas cela pour l’argent et je l’ai bien compris mais en même temps gagner un plus gros salaire en faisant un temps plein sur trois jours te permettrait d’en avoir quatre à consacrer au refuge tout en ayant un meilleur niveau de vie. Faire un jour de Marvel League et cinq ou six de refuge pour un niveau de vie moindre ainsi que des possibilités à récupérer moindre également, puisqu’astreinte à des horaires sur les deux plans, risque peut-être d’être plus coûteux personnellement. Sans parler de la vie sociale mais vient un niveau de professionnalisation où vie sociale et vie professionnelle ne font qu’une.
Je croise les doigts devant moi et pose mes poignets sur le rebord de la table afin de légèrement me pencher en avant pour insister du physique sur mes propres.
« Si jamais ça devient trop dur, dis-le moi, demande-je gravement. Je serais plus déçue que tu n’oses pas me le dire que du fait que tu abandonnes. D’accord ? »
Insistante, j’attends ta réponse. Sam, Kurt, Sophie, Phoebe, Mindee, Céleste, Esmé, Nova… je ne suis pas leur mentor. Ils sont déjà dans le milieu de la super-sécurité, qu’il s’agisse de l’héroïsme ou du paramilitaire, et ils auront à partager en plus des entraînements que Nathan a préparés. Toi, Soraya, tu vas totalement découvrir la chose. J’ignore qui de toi ou de moi va avoir le plus de difficulté avec les entraînements mais je sais que, toute limitée qu’elle soit, mon expérience est supérieure à la tienne. Je suis psychologiquement mieux préparée. J’inspire par le nez avant de reprendre la parole, consciente d’avoir tout le repas pour apprendre à te connaitre mieux. Tu me sembles avoir déjà eue la réalisation que ce n’est pas facile et qu’il ne suffit pas de le vouloir pour y arriver mais je préfère m’assurer que cette réalisation s’applique aussi à la Marvel League.
Je croise les doigts devant moi et pose mes poignets sur le rebord de la table afin de légèrement me pencher en avant pour insister du physique sur mes propres.
« Du coup, est-ce que tu voulais devenir une super-héroïne, étant plus jeune ? »
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