-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Unconscious feelings ft. Ezekiel

Aller en bas 
Auteur & Message

Protecteur
Midas Lewis
Midas Lewis
Protecteur

Messages : 40
Crédits : Sweet Poison (fiche + avatar)

Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel EmptySam 27 Avr 2024 - 13:02

image rpimage rp

Unconscious feelings

@Ezekiel Ranevskaia

Les choses ont drastiquement changé au Devil's, et Midas s'en est vite rendu compte. La petite aventure que beaucoup de ses habitués ont eu ensemble paraît les avoir plus que jamais soudés, comme s'il y avait d'autant plus ce sentiment de famille entre eux. Certains sont dans un sale état malgré tout : entre Aurelio dans le coma à l'hôpital, Emma drainée de son énergie, Azael et Shufen traumatisées à leur manière, Thomas qui fait semblant de rien malgré des blessures inquiétantes...et bien entendu Ezekiel lui-même, qui malgré son assurance qu'il va parfaitement bien, inquiète sincèrement l'agent infiltré.

Il a vécu beaucoup en quelques jours à peine, refuse d'en parler et prétend que rien ne peut l'atteindre. Qu'il a déjà frôlé la mort un nombre incalculable de fois, qu'il est simplement heureux que son foutu père soit enfin enterré six pieds sous terre. Mais Midas n'est pas dupe. Personne ne l'est en réalité, ils sont tous bien trop consciencieux du caractère de leur boss pour oser dire quoi que ce soit. Il les voit se rassembler autour de lui quand il débarque dans son antre, les voit lui jeter des coups d'oeil en coin de peur qu'Ezekiel finisse par lâcher et s'effondrer sur place. Sûrement que le gérant du Devil's n'est pas aveugle à ces attentions dissimulées, et c'est tout aussi certain qu'il ne doit pas les apprécier. Craint-il d'inspirer la pitié ? Quoi qu'il en soit, personne n'ose franchir le pas et lui parler directement. Personne, à part celui qu'ils connaissent sous le nom de Caïn.

Il s'est rendu chez lui déjà, après tout ça. Son inquiétude pour l'état d'Ezekiel ne le laissait pas fermer l'oeil de la nuit, et il ne pouvait se résoudre à simplement la balayer sur le côté. Alors il s'est déplacé jusqu'à l'appartement dudit blessé, qui ne semblait sérieusement pas au meilleur de sa forme. Une visite rapide, presque de courtoisie, qui n'a résulté qu'en échange de banalités et peut-être un brin d'irritation de la part de Ranevskaia qui n'appréciait certainement pas d'être le centre d'attention pour quelque chose d'aussi malaisant que des blessures et une mutation probablement défectueuse. Mais pourtant, Midas ne s'est pas démonté pour autant. Au fond, il se dit que son comportement n'est qu'un excès de zèle dans sa mission ; mais inconsciemment, le brun sait déjà pourquoi il s'intéresse autant à la santé d'un type pareil. Et chaque fois que l'idée traverse son esprit, il la balaye d'un revers de la main, frustré de ne pas maîtriser ses propres sentiments.

Il est encore tôt ce jour-là. Le Devil's se remplit doucement alors que le soleil décline à l'horizon, mais son gérant semble déjà sur place lorsque Midas passe le pas de la porte. Tout de noir vêtu, son long manteau cachant un blazer ouvert sur une chemise bleu nuit et sa gorge protégée par une écharpe de la même couleur, il prend le temps de saluer un à un les employés présents en distribuant son éternel sourire charmeur. Quelques banalités échangées, il s'enquiert principalement des nouvelles concernant la vie personnelle de chacun sans qu'aucun ne voit d'inconvénient à la dévoiler. A quoi bon se méfier lorsqu'on rapporte simplement l'état de santé de sa vieille mère ? Pourquoi raconter que le voisin a encore jeté ses poubelles dans le hall d'entrée de l'immeuble serait une information cruciale pour qui que ce soit ? Non, Midas s'assure juste de maintenir une bonne relation avec tous. On ne sait jamais, si l'un d'eux se sent pousser des ailes et lui donne des informations de valeur...

Le pas confiant, Midas se dirige vers le boss un peu plus loin, gardant les mains dans les poches de son manteau désormais ouvert. C'est amusant, quand on y pense. La dernière fois qu'il s'est rendu ici, Ezekiel l'a banni du Devil's...et pourtant, le voilà prêt à recommencer l'expérience. Oh, il doute que leur conversation en arrive à un même point : après lui avoir sauvé la vie, en prime d'une réconciliation plutôt rapide, le faux mafieux ne doute pas que Ranevskaia le fasse escorter à la porte de son club.

"L'atmosphère est plus légère aujourd'hui. Peut-être parce que tu es resté un peu plus longtemps avec eux..."

Un sourire amusé se dessine sur le visage du brun, qui salue son vis-à-vis d'un signe de tête.

"Bonsoir, Ezekiel. Ravi de te voir au milieu de la foule."

Revenir en haut Aller en bas

The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
Ezekiel Ranevskaia
The Master Of Chess
Leader du Devil's Club

Messages : 777
Crédits : aiwenore (avatar, aesthetic, carnet, sign, crackship & rp ) × vgam (gif) ×

Unconscious feelings ft. Ezekiel 0m7m
ㅤㅤ

Feuille de personnage
Pouvoirs:

Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Re: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel EmptySam 27 Avr 2024 - 14:57


Unconscious feelings


Mardi 18.02.25, devil’s playground
@Midas Lewis


Comme sur un champ de bataille, les deux adversaires se font face, se toisent, se jaugent avec méfiance et s’accrochent à la victoire comme si leur vie en dépendait. Contrairement à son homologue, Ezekiel ne se tient pas droit comme morceau de bois planté dans le sol ; les épaules courbées vers l'avant et les mains jointes sur la table, il contemple l'échiquier en réfléchissant à toute vitesse à la stratégie militaire qu'il va mettre en place pour gagner la guerre. Car tout est l'étal d'une réflexion minutieuse ; les échecs, bien plus qu'un jeu, sont pour lui un art et une science à la fois. ‘’N’approche pas de la ligne g8-h7, c'est dangereux’’ furète la petite voix dans sa tête, et une autre lui répond ‘’en deux coups, cela te coûtera un pion, mais la lutte se fera pion libre contre pion libre, et même si la défense est solide, la partie sera nulle. Est-ce que c’est ce que tu veux ? Non !’’ La cohorte de voix disparait soudainement, alors que dans son esprit, les pions se déplacent dans des schémas multiples, étudiant ainsi toutes les possibilités qui peuvent se dessiner sur l'échiquier. ‘’Mais est-ce que tu peux espérer mieux, maintenant que tu as paré avec ta tour ? c8-c4 !’’ De nouveau, les pions se déplacent dans son esprit pour prendre la forme de cette potentielle stratégie, mais les mains de l'adversaire ne bougent toujours pas. Dans l'esprit du russe, les petites voix triomphent et s’énervent à la fois, le sommant d'agir et de prendre le temps de réfléchir, lui assenant des réflexions perfides lorsqu'il commet une erreur et le félicitant lorsque l'action est astucieuse. Enfin, l’adversaire tend sa main pour déplacer un pion, dans un schéma imaginaire qu'il a déjà anticipé. La satisfaction qu'il éprouve n'en fut que plus grande, car ledit schéma lui est hautement avantageux : sa propre main se tend alors, avant qu'il ne prenne la parole, d'une voix basse mais triomphante, tout comme le sourire qu’il arbore face à sa jumelle. (Mat.) Il a gagné, il dirait bien ‘’comme toujours’’ mais c’est une conviction qu’il n’est plus sûr de pouvoir brandir aujourd’hui. La passion de jouer, de se surpasser, de devenir meilleur, de gagner, de recevoir les éloges, est devenue au fil du temps une sorte de fureur maladive, un besoin, une manie, une frénésie enragée qui avait envahi non seulement chaque heure de la journée, mais avait aussi grignoté son sommeil, le rendant insomniaque. Le jeu qui le passionne échappe à la tyrannie du hasard, ses victoires sont donc pleinement remarquables et élogieuses pour la forme d'intelligence qui est sienne, mais ses défaites, écrasantes, angoisses, humiliantes, le terrassent, le rabaissent, le diminuent, dégradent durement l’image qu'il a de lui-même. Mais aujourd’hui, quand il baisse de nouveau les yeux sur l’échiquier qui scande sa consécration, la victoire est soudainement amère. Il n’est plus le joueur, il n’est plus le vainqueur, il n’est plus le champion. (Tu gagneras la prochaine fois.) Il fait bonne figure, comme d’habitude, s’évertuant à maintenir un sourire quiet même lorsque la silhouette d’Azael s’éloigne pour quitter la pièce.

La commissure de ses lèvres, étirée comme celle d’un pantin manié pour tromper son monde, retombe alors en même temps qu’il se laisse chuter contre le dossier de son fauteuil, en fermant les yeux quelques secondes, permettant aux doigts de sa main gauche de se redresser pour venir effleurer sa paupière et son sourcil. Il ne sait pas vraiment pourquoi cette partie là, annexée aux autres, possède une saveur différente, mais en ouvrant de nouveau les yeux et en croisant son reflet dans le miroir apposé contre le mur en face de lui, il se trouve soudainement bien con à se réjouir de sa misérable victoire. Un instant immobile, son bras désobéit à l’ordre donné par son cerveau et se transforme en rafale faisant valser l’échiquier et les pions qui voltigent dans les airs avant de s’échouer sur le sol, l’obligeant à serrer les dents pour ravaler sa salive. C’est qu’un putain de jeu stupide.

Espérant peut-être noyer les élans anxieux de son esprit dans la foule, il a trainé sa carcasse portant encore des hématomes jusqu’au comptoir de son night-club, sans accorder la moindre attention à la danseuse peu vêtue qui, usant de sa mutation, se dandine en sculptant des formes dans la glace afin de captiver les curieux rassemblés autour de son estrade. Le dos légèrement courbé vers l’avant, les coudes appuyés sur le comptoir et les avants-bras collés sur ce dernier, Ezekiel attend calmement qu’on vienne déposer son verre de whisky devant lui et, lorsque celui-ci arrive enfin, il s’en saisit d’une main pour l’apporter à ses lèvres, n’ayant cependant pas le temps d’en boire une seule goutte. "L'atmosphère est plus légère aujourd'hui." Ondulant légèrement sa nuque sur le côté, il décale son menton vers son épaule en direction de la voix qu’il reconnaît sans difficulté aucune, et dont l’écho fait curieusement trembler quelque chose en lui. "Peut-être parce que tu es resté un peu plus longtemps avec eux..."" Lui octroyant un sourire avant même de poser les yeux sur lui, Ezekiel se retourne en sa direction sans s’éloigner du comptoir, pivotant simplement sur ses pas afin de lui faire face, les traits de son visage arborant la même expression amusée. S’il devine aisément les contours de la taquinerie dans l’élocution de Caïn, il se contente d’hausser légèrement ses épaules d’un air désinvolte avant de faire un pas en sa direction, ne se rendant même pas compte que les fantômes de l’angoisse commencent déjà à disparaître. ’’C’est à se demander comment ils ont survécu ces quelques jours sans moi, n’est-ce pas ?’’ - "Bonsoir, Ezekiel. Ravi de te voir au milieu de la foule." Penchant légèrement son menton sur le côté en pressant ses lèvres dans un sourire mutin, il tend sa main pour attraper délicatement celle de son interlocuteur, laissant leurs peaux s’effleurer quelques secondes, le temps de glisser le verre dans la paume de ce dernier avant de la relâcher. ’’Tu es si sérieux…’’ Le constat est appliqué d’une voix espiègle tandis qu’il plisse légèrement ses paupières pour l’observer durant un court instant, comprimant ses lippes dans un sourire avant que ses cils noirs ne s’abaissent sur les vêtements du brun. ’’Tu sais que tu peux laisser tes affaires dans les vestiaires ? Crois-moi, personne ne va vouloir voler ton manteau…’’ Taquin, il lève de nouveau son menton pour soutenir son regard, le sien brillant d’une malice furieuse et enfantine, peut-être quelque peu réveillée par cette entrevue inattendue, qu’il espérait sans pouvoir se l’avouer. ’’Tu diras au psy qui est venu me voir, l’autre jour, que je vais beaucoup mieux.’’ non pas que j’allais mal hésite-t-il à rajouter pour la forme — et par un égo mal placé mais qu’il sait peu crédible en cet instant, en faisant référence à la récente visite de Caïn à son appartement ; quoique pourvu des meilleures intentions, le malheureux s’est heurté à un mur de défiance qui, s’il ne l’a pas avoué, est secrètement sensible à l’attention. Est-ce qu’Ezekiel compte le remercier d’avoir mis sa vie en péril pour sauver la sienne ? Probablement pas. Est-ce qu’Ezekiel compte le remercier pour lui avoir rendu visite afin de s’assurer qu’il allait bien ? Encore moins. ’’Sois le bienvenu au Devil’s.’’ Considérant peut-être que sa gratitude est formulée — et tant pis si son interlocuteur ne l’entend pas ainsi, Ezekiel lui adresse un dernier sourire, peut-être un peu plus tendre que les autres, avant de se reculer pour reprendre sa place au comptoir et demander un deuxième verre, puisque le premier est en possession du brun.
crédits/theloversgifs& tvandfilm
crackship (c) aiwenore



TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
Revenir en haut Aller en bas

Protecteur
Midas Lewis
Midas Lewis
Protecteur

Messages : 40
Crédits : Sweet Poison (fiche + avatar)

Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Re: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel EmptyJeu 2 Mai 2024 - 15:15

image rpimage rp

Unconscious feelings

@Ezekiel Ranevskaia

Ezekiel est la colonne vertébrale de cet endroit, et pas uniquement parce qu’il en paye le loyer et les salaires. Lorsqu’il mentionne au détour d’une blague que ses employés ne peuvent se détacher de lui, qu’ils ne survivent pas sans sa présence, cette réflexion n’est pas loin de la vérité. Il suffit de voir comment tous le regardent, malgré leurs efforts pour paraître forts et indépendants : retirez Ezekiel de l’équation et ils retourneraient à une vie insipide ou chaotique au possible, finiraient peut-être six pieds sous terre en cherchant la merde au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est une constatation à la fois pratique et encombrante pour l’agent infiltré : leur réponse unanime pour sauver leur gourou signifie sûrement que leur réaction serait exagérée lorsque Ranevskaia devra faire face à la justice. Sans foi ni loi, il y a fort à parier pour que cette simple arrestation mène à une frénésie d’agressions, voire de meurtre. Il faudra donc être prudent.

Ces pensées parasitent l’esprit de Midas, qui semble soucieux l’espace d’un instant…avant de retrouver son masque de tranquillité et de laisser un petit rire à la réflexion de son vis-à-vis. Sérieux, oui…il ne doit pas être très habitué à ça, ce petit. Les gens qui l’entourent ici bas ont tendance à être moins bien élevés, plus prompt à l’instinct qu’à la réflexion. Il a d’ailleurs pu largement le constater durant leur mission pour secourir les deux kidnappés ; des paroles crues, des actes fouillis qui ont failli avoir raison d’eux plus d’une fois en l’espace de quelques minutes. Mais elles s’attirent les unes les autres, ces pauvres âmes perdues, gravitent autour d’un lieu dangereux comme des papillons de nuit se brûlent les ailes sur un néon blafard. Les doigts refermés sur un verre de whisky qu’il n’a pas commandé, le brun hausse les épaules.

“Une habitude. Je pars souvent rapidement pour le travail, et n’ai pas envie de laisser la moitié de mes effets derrière moi. Pas que je souhaite fuir particulièrement vite cet endroit, hmm…”

Ezekiel serait capable de mal prendre ces paroles en fonction de son humeur du jour, et s’il y a bien une chose qu’il n’a pas envie de voir aujourd’hui, c’est la colère du patron. Pas qu’il ne puisse la gérer, au contraire ; le brun a tout simplement envie de profiter d’un moment de calme bien mérité après le bordel qu’il a dû subir ces derniers jours. N’a-t-il pas droit au repos de temps en temps ? Certes, c’est peut-être trop demander étant donné le milieu dans lequel il évolue…mais il y a bien des vieillards dans la mafia, c’est qu’ils doivent avoir le luxe du temps libre quelque part dans leur vie !

“Il en sera heureux.”

Le psy, hein ? Midas esquisse un sourire amusé à cette appellation. Il est vrai qu’il a dû paraître soucieux et pressant, lors de sa dernière visite. Mais rien qui ne soit justifié par l’apparence diminuée d’Ezekiel. Il avale une gorgée de whisky - l’alcool lui brûlant la gorge le fait grimacer un court instant, avant qu’il ne reprenne une expression plus neutre - et acquiesce de la tête en une salutation respectueuse. Un jour peut-être, Ranevskaia osera prononcer des remerciements comme il se doit ; mais aujourd’hui, le brun se contente d’un passe-droit durement gagné pour son antre. Oh, il pouvait déjà revenir après le fiasco des italiens ; Ezekiel avait bien dû se plier en quatre pour l’accepter de nouveau sous peine d’entendre parler de cette histoire pendant des mois encore, mais ne l’avait pas fait de bonté de coeur. En prononçant cette phrase cependant, la présence de Midas au Devil’s en est désormais ancrée. Le patron lui-même l’invite chez lui, il n’est plus soumis à une sorte de “pression sociale” et c’est par sa volonté qu’il en est autorisé. C’est ça, la vraie victoire des derniers jours. Ca valait bien un aller-retour en enfer, n’est-ce pas ?

“C’est étrangement bon d’être ici. Je dois avouer que je ne suis pas habitué à fréquenter des clubs, aussi restreints soient-ils. Ma jeunesse n’était pas si “wild” quand j’y pense.”

C’est qu’il a toujours été un gentil garçon, Midas, même si sa couverture aime à contredire ces pensées. Toujours poli, serviable, même durant l’adolescence où il n’a jamais fait le mur. Oh, le dénommé “Jonathan White” avait déjà commis de petits larcins outre atlantique à cette époque, avant de changer d’identité pour plus de convenance ; mais lorsqu’il repense à sa véritable vie, le faux mafieux se rend compte de l’écart considérable entre lui et les autres dans ce milieu. Il se rattrape néanmoins, ne souhaitant pas lever de soupçon - quoi qu’il doute qu’Ezekiel serait choqué de l’apprendre, après tout, il apparaît calme et propre sur lui. Haussant donc les épaules, il reprend.

“Mon intérêt allait ailleurs. Et toi ? Quelques escapades nocturnes durant l’adolescence, ou tu étais un gentil garçon bien élevé ?”

Sa propre réflexion le fait rire. Même dans ses rêves les plus fous, il n’oserait imaginer Ranevskaia comme étant un petit ange innocent, pas même durant son enfance. Il devait déjà être un petit monstre, sans aucun doute.

Revenir en haut Aller en bas

The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
Ezekiel Ranevskaia
The Master Of Chess
Leader du Devil's Club

Messages : 777
Crédits : aiwenore (avatar, aesthetic, carnet, sign, crackship & rp ) × vgam (gif) ×

Unconscious feelings ft. Ezekiel 0m7m
ㅤㅤ

Feuille de personnage
Pouvoirs:

Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Re: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel EmptyJeu 2 Mai 2024 - 18:48


Unconscious feelings


Mardi 18.02.25, devil’s playground
@Midas Lewis


“Une habitude.” Il ne relève même pas la taquinerie, Caïn, et cela fait soupirer le sale gosse qui accole ses lèvres l’une contre l’autre en roulant un instant les yeux sur le côté, trouvant quelque chose de plus intéressant à regarder même s’il ne discerne pas tellement ce que ses deux danseuses, qui se crêpent le chignon au sens presque littéral du terme, se disent un peu plus loin. “Je pars souvent rapidement pour le travail, et n’ai pas envie de laisser la moitié de mes effets derrière moi.’’ la mention ‘’pour le travail’’ le fait rire intérieurement puisque le plus âgé donne l’impression d’évoquer un poste de commercial avec un bureau soigneusement rangé, mais Ezekiel ne prend pas la peine de relever — il ne semble pas avoir le sens de l’humour, son interlocuteur, et le fait qu’il soit aussi sérieux commence à faire germer l’idée que les italiens — et ceux qui les côtoient, sont aussi tendus que des spaghettis pas cuits. “Pas que je souhaite fuir particulièrement vite cet endroit, hmm…’’ Reportant ses yeux sur le brun dans un battement de cils, il le toise quelques secondes avant de lui offrir un sourire presque narquois, ses bras graciles venant se croiser contre son torse, en bougeant légèrement le tissu de sa chemise noire dont les premiers boutons sont défaits, et qui laissent ainsi entrevoir les contours d’un tatouage. ’’Pas après tout ce que tu as fait pour y revenir, n’est-ce pas ?’’ Plissant légèrement le milieu de son nez sous cette question qu’il sait être une affirmation, il penche ensuite son menton sur le côté, pensant avoir prouvé sa bonne foi en le remerciant — par un détour voilé, le fait que Caïn soit venu s’enquérir de son état alors que rien ne l’obligeait à le faire. On ne pourra pas dire qu’il ne fait pas d’effort pour être plus agréable.

Ayant explicité que Caïn était le bienvenu au Devil’s, le bouclé, dont les cheveux sont noués en chignon à l’arrière de son crâne, se détourne de son interlocuteur pour retourner auprès du comptoir et réclamer un second verre, mais il n’a guère le temps d’en voir la couleur qu’il entend de nouveau la voix du mafieux. “C’est étrangement bon d’être ici.” tu m’étonnes pense-t-il en haussant brièvement ses sourcils, les coudes appuyés sur la surface froide du comptoir et le menton tourné vers Caïn, si bien que le coin sa mâchoire est collé à son épaule. “Je dois avouer que je ne suis pas habitué à fréquenter des clubs, aussi restreints soient-ils. Ma jeunesse n’était pas si “wild” quand j’y pense.” Il pouffe de rire d’un air moqueur sans même s’en rendre compte, croquant dans le coeur de sa lèvre inférieure pour réprimer l’amusement que provoque cet aveu qui n’en est pas véritablement un à ses yeux, si bien qu’il s’étonne que son interlocuteur ait besoin d’y penser pour s’en rendre compte. ’’Ah, vraiment ? Ça ne se voit pas du tout.’’ laisse-t-il entendre d’une voix malicieuse, en gardant le vestige de son sourire lorsqu’il se retourne vers son employé, prenant son verre dans l’une de ses mains afin de l’apporter à ses lèvres pour en boire une gorgée sans sourciller. “Mon intérêt allait ailleurs.’’ - ’’Où ça ?’’ rétorque-t-il aussitôt en lui coupant la parole et en pivotant pour ne laisser qu’un de ses avants-bras appuyés sur le comptoir, le torse tourné en direction de Caïn et le menton incliné en sa direction, véritablement curieux de connaître la réponse. ’’Pitié, me sors pas encore un truc chiant.’’ Non pas que Caïn en tienne une couche en ce domaine, mais pas loin. “Et toi ? Quelques escapades nocturnes durant l’adolescence, ou tu étais un gentil garçon bien élevé ?” - ’’Les deux sont incompatibles ?’’ Une petite pause qui lui permet de froncer ses sourcils d’un air suspicieux, avant qu’il ne poursuive d’une voix qui l’est tout autant : ’’Si tu étais un si gentil garçon, comment t’as atterri ici ?’’ Une question pour répondre à une autre n’est pas une vraie réponse et il le sait, si bien qu’il bascule son menton vers le comptoir afin de regarder son verre, tenu par sa main. ’’Mon enfance se résume à écumer les concours d’Échecs.’’ Relevant son verre vers son visage, il rajoute avec un petit sourire mutin avant d’en boire une nouvelle gorgée, en regardant Caïn par-dessus le bord de sa boisson : ’’Que je gagnais haut la main, bien sûr.’’ Oui, il se vante, mais oui, il le peut : prodigue, il l’a été, et il est incontestablement le meilleur joueur de sa génération puisque celui qui est encore le mieux noté malgré le fait qu’il est hors-circuit depuis trois mois. ’’Donc navré de te décevoir, j’étais un gentil garçon.’’ Il aurait pu rajouter ‘’je le suis toujours’’ sur le fil de la malice mais comme l’autre est aussi réactif qu’un comateux, Ezekiel économise sa salive. ’’Tu es venu voir quelqu’un en particulier ?’’ Shufen passant dans leurs dos, le russe oblique pour suivre son mouvement en l’interpellant d’un geste de la main ’’Tu peux aller voir ce qu’elles ont ? Elles commencent à me casser les couilles les deux.’’ Puisqu’il ne fait jamais dans la dentelle et qu’il aimerait éviter de devoir en choper une pour frapper l’autre — les assommer réglerait le conflit, c’est une logique qui se défend selon lui, la brune opine du chef et se dirige vers les deux querelleuses, suivie du regard par son beau-frère. ’’Elles sont chiantes.’’ Revenant auprès du comptoir, il y dépose son verre en passant la pointe de sa langue sur ses lèvres, lançant un regard vers Caïn ’’Tu me donnes chaud’’ conscient que sa phrase pourrait être mal interprétée, il attend volontairement quelques secondes avant de préciser, armé d’un petit sourire espiègle ’’Avec ton manteau, bien sûr.’’
crédits/theloversgifs& tvandfilm
crackship (c) aiwenore



TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
Revenir en haut Aller en bas

Protecteur
Midas Lewis
Midas Lewis
Protecteur

Messages : 40
Crédits : Sweet Poison (fiche + avatar)

Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Re: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel EmptyLun 6 Mai 2024 - 10:49

image rpimage rp

Unconscious feelings

@Ezekiel Ranevskaia


Il ne cesse de lui lancer des piques, Ezekiel, d’user de sarcasme avec lui. Midas pourrait le prendre personnellement s’il n’avait pas observé le gérant du Devil’s agir ainsi avec tout le monde. Il s’agit certainement d’un moyen pour lui de se planquer derrière des mots, plutôt que de laisser voir ses véritables pensées…mais parfois, comme à cet instant précis, le sarcasme ne cache rien d’autre que de la moquerie bonne enfant. Rien qui ne soit très pertinent à retenir pour le faux mafieux, qui se laisse donc porter par le moment. N’a-t-il pas le droit de se détendre parfois ? Oublier ses soucis, oublier sa mission…même s’il se laisse aller au milieu des requins.

Alors qu’il s’apprête à répondre à la question d’Ezekiel, lui qui se demande où se portait son intérêt dans sa jeunesse, le voilà coupé dans son élan par une remarque acerbe une fois de plus. Une moue de frustration déforme son visage ; comment ça…chiant ? Est-il vraiment chiant comme type ? Midas ne se rend pas compte de l’image qu’il renvoie lorsqu’il laisse tomber le masque pendant quelques instants. Cette simple remarque suffit à le faire réfléchir à sa véritable vie. C’est vrai qu’il a toujours aimé le calme…en-dehors du travail. Vrai qu’il ne sortait que peu entre collègues, entre amis même avant ça. Vrai qu’il s’est marié jeune pour avoir une situation stable. Vrai qu’il n’a pas vraiment de hobby, trop obnubilé par ses missions et la paperasse qui les accompagne pour s’intéresser à quoi que ce soit. Mais en-dehors de ça…en quoi est-il chiant ? Il a risqué sa vie plus d’une centaine de fois, fait voeu d’amener la justice dans cette ville et de l’étendre au monde entier si possible. Risque sa vie en ce moment même d’ailleurs, même s’il est le premier à l’oublier. Est-ce que c’est vraiment ça être chiant ?

Esquissant un sourire crispé pour effacer sa frustration, Midas lève les yeux au ciel avant de les reposer sur son verre, dont il boit une gorgée qui cette fois passe bien plus facilement que la précédente.

“L’argent.”

Est-ce qu’il trouvera ça chiant, Ranevskaia ? Peu importe. La vérité, c’est que l’agent infiltré s’est toujours désintéressé de ce qui attirait les jeunes de son époque. Peut-être a-t-il grandi trop vite, allez savoir…studieux, il aurait pu faire de grandes études si son sens de la justice n’avait pas été plus fort que la volonté de stimuler son cerveau.

“Même raison que précédemment…l’argent.”

Comment a-t-il atterri dans ce milieu s’il estimait être un gentil garçon à l’époque ? C’est une excuse comme une autre, mais celle que beaucoup de ses collègues mafieux donneraient pour justifier leur présence dans un tel groupe. L’argent facile coule à flot dans ce milieu, il ne se mouille pas trop en disant ça, ce cher Midas.

“Je n’en doute pas une seconde.”

Des concours d’échecs ? C’est donc ça alors…lorsque le brun a entendu pour la première fois quelqu’un mentionner les parties d’échecs du gérant du Devil’s et sa capacité à les mener à leur terme en sa faveur, il s’est dit que tout ça était une métaphore quelconque d’un maître manipulateur. Mais en réalité…il s’agissait vraiment de parties d’échecs ? Un véritable cerveaux sur pattes, Ezekiel ! Le voilà qui remonte dans l’estime du faux mafieux, qui pourtant devrait davantage se méfier. N’est-ce pas une preuve qu’il sera lui-même difficile à manipuler ? Oh, mais il a oublié sa mission, Midas. Oublié qu’il n’est pas là pour se détendre et passer du bon temps. Oublié que l’homme qui lui fait face devrait terminer derrière les barreaux s’il voulait réellement apporter la justice dans cette partie de la ville.

Ezekiel ne lui donne pas le temps de répondre, et c’est tant mieux. S’il est venu voir quelqu’un ? Serait-ce étrange de dire qu’il est là pour le chef en personne ? Est-ce que cela paraîtrait suspect ? Est-ce qu’il le croirait ? Le prendrait pour un idiot, le virerait de là peut-être ? Ces pensées parasites, Midas tente de les virer loin de son esprit en attendant que l’attention de son interlocuteur se reporte sur lui. Si bien que lorsqu’enfin celui-ci revient vers lui, ses paroles le prennent totalement de court.

“Uh ? Oh…”

Cette fois, c’est un rire sincère qui passe les lèvres du brun. Ezekiel n’est pas du genre subtil, et alors que Midas était trop occupé à chercher comment entrer dans son esprit et gagner sa confiance, il en a oublié son principal atout : son charme naturel et sa plastique avantageuse.

“Oui bien sûr, où avais-je la tête ?”

Je lui plais tant que ça ? pense l’agent sans parvenir à effacer un sourire flatté. A cet instant, il ne pense même pas à exploiter cette nouvelle information, ne pense pas plus loin que ce boost d’ego de voir les yeux d’un homme le déshabiller du regard. D’un geste innocent, Midas commence à s’effeuiller lui-même. Il retire son manteau d’abord, son écharpe également qu’il dépose sur une chaise haute non loin. Son blazer vient s’ajouter à la pile, et le voilà qui défait deux boutons de sa chemise au niveau du col, laissant dévoiler à la fois sa gorge dans son entier mais également des clavicules saillantes.

“As-tu toujours aussi chaud, Ezekiel ?”

Peut-être que ce n’était qu’une illusion, qu’il s’est fait des films avec cette phrase ambiguë…peut-être qu’Ezekiel ne pensait pas du tout à ça ? Non, c’est impossible. Ranevskaia ne laisse jamais passer quoi que ce soit au hasard. Il y avait forcément un message caché derrière, et Midas est certain de l’avoir trouvé. L’air de rien, il termine son whisky et pose le verre sur le comptoir, avant de s’accouder dessus.

“La chaleur humaine peut en être la cause. Il y a beaucoup de monde ici, après tout.”

Midas n’est pas très à l’aise non plus, au milieu de tous ces requins. Pas qu’il se sente inférieur, loin de là ; mais s’il tente quoi que ce soit avec Ezekiel, avoir des témoins de ses efforts ne lui plaît pas le moins du monde.

Revenir en haut Aller en bas

The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
Ezekiel Ranevskaia
The Master Of Chess
Leader du Devil's Club

Messages : 777
Crédits : aiwenore (avatar, aesthetic, carnet, sign, crackship & rp ) × vgam (gif) ×

Unconscious feelings ft. Ezekiel 0m7m
ㅤㅤ

Feuille de personnage
Pouvoirs:

Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Re: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel EmptyLun 6 Mai 2024 - 14:46


Unconscious feelings


Mardi 18.02.25, devil’s playground
@Midas Lewis


La pique acerbe a finalement atteint sa cible, puisqu’il le voit, Ezekiel, que le visage de Caïn se décompose lorsqu’il le taxe de vieux bonhomme ennuyeux dont les courbes sont certes élogieuses mais dont l’esprit manque cruellement de fantaisie, et s’il ne cesse de chaparder  la figure de son interlocuteur, c’est uniquement pour y guetter la possible contrariété venue s’y loger mais… “L’argent.” réponse soufflée avec un sourire factice qui se répercute pourtant sur les lèvres du russe, sans que ce dernier ne soit véritablement déçu de l’absence probante de réaction. Il l’a contrarié, il le sait, il l’a vu, mais Caïn n’est pas suffisamment belliqueux pour s’aventurer sur le terrain miné de la malice et des satires, craignant peut-être de froisser celui dont on redoute les colères furibondes, mais qui solde finalement cette attente infructueuse en baissant simplement le menton comme pour admettre une nouvelle défaite “Même raison que précédemment…l’argent.” Haussant ses sourcils, il oscille son menton de haut en bas en détournant ensuite le regard pour l’incliner vers le comptoir, et plus précisément vers son verre posé sur ce dernier, en mordillant l’intérieur de sa joue. Non pas qu’évoquer sa carrière tombée en désuétude lui soit particulièrement douloureux, puisqu’il a eu le temps de nourrir le deuil de cette vie qui lui semble bien lointaine désormais, mais dire que cela l’empli de joie serait mentir : il est fier d’avoir été couronné de succès et il aurait sans nul doute préféré persévérer dans cette voie mais, il n’a pas vraiment le temps de réécrire les ratures de son passé. ’’C’est donc chiant.’’ il le conclut sans douceur en brandissant un sourire taquin qui accompagne un regard en coin, mais qui disparaît rapidement lorsqu’il apporte son verre à ses lèvres pour le terminer d’une seule traite, en ne pouvant s’empêcher de zieuter en direction de Shufen pour vérifier qu’elle parvient à maîtriser la querelle des danseuses lancées dans une bataille burlesque… ce qui ne semble pas être le cas.

Est-ce qu’il prend la décision de voler au secours de sa belle-soeur pour l’appuyer dans la médiation ? Aucunement, parce qu’il est suffisamment lucide sur son caractère pour connaître sa piètre patience et sa faible capacité à manier la diplomatie lorsqu’une situation l’emmerde, mais aussi parce qu’il est davantage intéressé par l’homme qui se tient à ses côtés, et qu’il gratifie d’une nouvelle caresse verbale tissée de malice. Malgré le sourire joueur qui courbe ses lèvres pressées l’une contre l’autre, le russe ne s’attend pas à ce que la réciproque lui soit rendue, et pourtant… “Oui bien sûr, où avais-je la tête ?” ses paupières se plissant légèrement sous la surprise, il l’observe méticuleusement se délester des premières couches de ses vêtements en penchant légèrement son menton sur le côté, sans rien cacher du délice que cette vision lui procure. Le coude appuyé sur le bord du comptoir, sa main aux doigts faiblement espacés pendue dans le vide et l’autre venue se poser son avant-bras, il accroche le coin de sa lèvre inférieure avec ses dents tout en ne se privant pas de faire courir ses yeux émeraudes sur la peau laiteuse de son interlocuteur, qui l’étonne — peut-être, pour la première fois. Il ne s’attendait visiblement pas à ce que Caïn rentre dans son jeu, et ce soudain revirement de dynamique l’interroge premièrement : est-ce que le londonien est également attiré par les hommes ? Si lui ne s’en cache pas, force est de constater que l’autre sème le doute dans son esprit. “As-tu toujours aussi chaud, Ezekiel ?” Il ne saurait dire pourquoi entendre son prénom, dans ce contexte, sous cette voix, lui procure un frisson qui l’oblige à redresser sa nuque tandis que la pointe de sa langue glisse derrière ses dents du haut avant qu’il ne réponde, peut-être un peu trop sèchement malgré son sourire enjôleur ’’Non’’ ne le quittant pas des yeux, de ce regard caressant qui ne laisse planer aucune ombre sur la façon dont il considère sa beauté avouée, le russe se rapproche en rognant quelques degrés sur le comptoir, afin que sa main s’avance jusqu’à pouvoir replier correctement le col de sa chemise, son index replié à la tâche effleurant la peau laiteuse de sa gorge à plusieurs reprises avant de chuter de quelques centimètres pour défaire un nouveau bouton, son sourire grandissant sans timidité tandis qu’il murmure, l’air de rien et assez proche de lui pour être entendu sans difficulté aucune ’’J’ai encore plus chaud maintenant.’’ sa voix grave résonne avant que ses lèvres ne se replient dans un sourire espiègle, puis sa main s’éloigne aussi sagement qu’elle s’est avancée. “La chaleur humaine peut en être la cause. Il y a beaucoup de monde ici, après tout.” Si l’on devine aisément les courbes de l’amusement sur ses lippes, celles-ci restent closes durant quelques secondes, quand il balaye l’assemblée du regard avant de reposer ses billes vertes sur Caïn. ’’Tu dois avoir raison.’’ Le mensonge est prononcé sans véritable intention de paraître autrement, mais cela ne l’empêche pas de poursuivre en ce sens, toujours avec son sourire malicieux flanqué aux lèvres et ses yeux cadenassés à ceux de Caïn. ’’Je ferais mieux d’aller dans un endroit plus tranquille.’’ Il n’a aucune envie de s’éloigner sur cette note mais, pourtant, il repousse son verre d’un revers de la main avant de redresser ses épaules, en tâchant d’occulter les éclats de voix de ses danseuses — c’est visiblement plus tellement son problème, ce soir.
crédits/theloversgifs& tvandfilm
crackship (c) aiwenore



TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty
MessageSujet: Re: Unconscious feelings ft. Ezekiel Unconscious feelings ft. Ezekiel Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Unconscious feelings ft. Ezekiel
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel World :: New York :: Bronx :: The Devil's Playground-
Sauter vers: