18 200 personnes font trembler les gradins de l’immense salle de concert sous la ferveur de la chanteuse qui, ne cessant d’aller et venir sur la scène située au milieu de l’immense auditoire, déambule dans sa robe courte scintillante en laissant courir sa main libre afin d’effleurer les centaines qui sont tendues en sa direction. Sa chevelure libérée ondule dans son dos à chacun de ses mouvements souples et agiles, et sa voix mélodieuse emplit la salle en écho à celles qui lui répondent, et qui chantent en même temps qu’elle : c’est un mariage vocal tout à fait spécial, un partage harmonieux avec son public, comme mille coeurs qui battent à l’unisson. Elle ne se lassera jamais de l’adrénaline qui court dans ses veines, de cet amour infini donné par les visages tournés en sa direction, qui ne quittent pas ses gestes, qui sont suspendus aux sonorités de sa voix, aux mots qu’elle prononce… C’est son ilot de bonheur, le seul endroit sur Terre où elle a l’impression d’être elle-même, pleine et entière.
En cet instant, alors que sa dernière chanson vient de s’achever et qu’elle abaisse son micro, elle contemple la foule qui s’agite dans une ovation unanime qui l’empêche de parler, tant l’émotion est grandissante. Elle sourit en même temps qu’elle soupire, ventile avec ses propres mains son visage — dont le maquillage a miraculeusement survécu aux efforts fournis pendant le show, et ne faisant plus déballage de ses prouesses vocales, c’est d’une voix brisée qu’elle murmure, la bouche près du micro : « Je vous aime ! » Elle les remercie, elle les aime, ils vont lui manquer, elle le sait : sitôt qu’elle retournera dans les loges, elle regrettera de ne pas s’être attardée auprès d’eux. La foule lui répond, les exclamations et les cris ricochent contre les « on t’aime » criés à plein poumons à travers la foule, et tandis qu’elle applique ses mains en paravent contre son nez sous l’émotion, elle entend que son public reprend, en choeur, le refrain de sa dernière chanson… Pour elle, le bonheur à un paysage : celui de la scène.
* **
« Ali ? Tu es prête ? » Leeroy ne prend pas la peine de cogner contre la porte, mais se contente d’accoler son oreille contre cette dernière, fronçant légèrement ses sourcils comme pour tenter de percevoir la nature des mouvements derrière la porte : puisqu’il n’entend pas l’eau couler, il suppose que la diva a fini de prendre sa douche. « Je peux entrer ? » Il demande puisque la dernière fois qu’il a osé franchir le seuil de sa loge sans demander la permission, elle l’a obligé à ressortir pour frapper, sans lui ouvrir. Oui, elle est pénible, Alison, mais même Leeroy prétend que ça fait son charme. « Je suis prête ! » Ayant ouvert la porte d’un geste brusque, la demoiselle apparaît dans une mini-jupe en jean sertie d’une ceinture marron, d’un crop-top blanc aux manches courtes et de bottes camel qui montent jusqu’au milieu de ses genoux. « Tu as mon milkshake ? » La boisson est déposée dans sa main tendue pour lui confirmer un sourire déjà naissant sur ses lippes, avant qu’elle ne s’engage dans le couloir aux côtés de Leeroy, visiblement pressé. « Il faut que je te présente quelqu’un, je pense que ça va te faire plaisir… » - « Elle est mignonne ? » Demande-t-elle d’une voix curieuse en glissant le bout de la paille entre ses lèvres pour avaler une longue gorgée de sa boisson sucrée. « Il. Et je ne sais pas, mais je pense que ça te fera plaisir quand même. » Il n’est pas marrant, Leeroy, elle pensait qu'il allait lui présenter sa nouvelle petite-amie - nouvelle parce qu'il en change plus souvent que de chaussettes. Mais elle le suit tout de même sans le remercier lorsqu’il avance son bras pour dégager le passage pour elle.
Ils arrivent devant une salle plus coquette, composée d’un boudoir garni d’un grand miroir rectangulaire, de deux canapés qui se font face et d’une petite table ronde, qui supporte une pile de vieux livrets avec une fausse plante verte, qui doit être recouverte de poussières. Faisant quelques pas dans la pièce, la jeune femme se retourne vers Leeroy en accolant sa paume libre contre sa hanche, sa position arquant son dos d’une façon plutôt marquée, tandis qu’elle demande, en mordillant le bout de sa paille : « Alors ? Elle est où, ta surprise ? »
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HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE ᭸ he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
❝ Les gens célèbres sont des gens ordinaires qui se sont engagés vers des buts extraordinaires. ❞ R. Schuller
14/02/25 - Madison Square Garden
Vous me connaissez, quand il s'agit de musique ça rigole pas. Je garde évidemment toujours les titres que j'ai partagé avec ma mère. Mais un peu de nouveauté était la bienvenue. Donc, en constante recherche de truc un peu nouveau, mais avec des notes un peu rétro, j'avais fait la connaissance d'une chanteuse plutôt sympathique, musicalement parlant en tout cas. Et je devais avouer que son style était plutôt sympa. J'avais donc pas mal de ces chansons dans mon Zune.
Alors comment en était arrivé à la choisir elle plutôt qu'une autre ? Ben c'est des séances de parlottes quand je sortais et que je voulais rencontrer un peu de nouvelles têtes. Cinéma, festivals, soirées... Cela m'avait permis de parler avec des gens musique pour faire un peu mon choix. Les goûts musicaux des gens peuvent avoir du bon. Et c'est donc sur l'une de ces soirées, un peu par hasard que j'avais fait la connaissance d'un gars, un dénommé Leeroy. Le hasard faisait de drôle de choses parfois. Comment s'était retrouvé ici, je ne m'en souvenais même plus trop. C'est souvent une connaissance d'une connaissance... On s'offre un verre, on parle et voilà tout. Et donc ce Leeroy était accompagné de personnes proches de lui pour profiter d'une soirée de congés pour faire la fêtes. J'avais eu envie de m'isoler un peu dans un premier temps, mais une jeune fille m'avait reconnu. Pas que j'étais vraiment célèbre attention, mais les Gardiens de la Galaxie étaient connus depuis notre implication à sauver la Terre de Thanos. Et elle connaissait tout des héros de la guerre contre Thanos. Et voilà comment on était arrivé à bavarder puis parler musique.
Il m'avait confié travailler pour une chanteuse du moment. Et quand il me parlait d'Alison Blaire, je croyais qu'il se moquait de moi, mais pas du tout. Et de fil en aiguille il m'avait parler de son concert prévu au Madison Square Garden. Je devais avouer que le hasard était vraiment incroyable. Et donc, je lui avait parlé de ma découverte musicale et d'Alison dont j'appréciais la musique. Il n'était pas obligé évidemment, mais il se trouvait qu'il voulait nous présenter. Il pensais que c'était une bonne idée de mettre en contact. Pourquoi pas ? Je n'étais pas contre rencontrer une personne connue. Leeroy devait me recontacter. Je lui confiais donc mon numéro et je pensais ne plus en entendre parler.
Quelques jours passaient et j'avais un coup de fil, une après midi. Leeroy avait donc tenu sa parole et me proposait de la voir en concert et avait même prévue une rencontre. Il avait fait en sorte que cela soit une surprise. Mais pourquoi moi plus qu'un autre ? Peut être était elle curieuse de rencontrer un des héros de la fameuse bataille contre Thanos ? Allez savoir, mais bon, je me disais que ce serait pas mal de pouvoir profiter de sa musique et de pouvoir la voir en chair et en os. Bon, pas qu'elle ne me plaisait pas, mais j'avais cru comprendre qu'elle n'aimait pas les garçons. Info ou intox ? Je m'en fichait un peu. Je n'allais pas refuser de voir un concert ! Je n'en avais jamais encore vu. Le fait d'avoir grandi dans l'espace n'avait pas aider non plus. Mais j'avais pu rattrapé pas mal de lacunes.
Je recevais par coursier les places et les pass pour les accès réservé. Je serais accompagné après le concert en coulisse pour voir la jeune femme. Je ne savais pas trop comment m'habiller, j'avais longtemps songé à paraître sous mon meilleur jour. Pas que je voulais la séduire, mais au moins pour lui montrer que j'avais un minimum de goût. Ma garde robe avait bien changée depuis mon retour sur Terre. Et je pouvais montré une autre image de moi même moins rétro. J'avais donc opté pour Un jean, une chemise et un pull col v et une veste. Et je devais attendre un chauffeur qui me mènerait directement au Madison Square Garden avec accès VIP.
***
La salle était comble, c'était étrange, une ambiance lumineuses, survoltée, que je connaissais qu'à la télévision. Je pouvais profiter en direct du spectacle, pas très loin de la scène qui donnait en partir sur le milieu de la fosse. Mais la musique résonnait légèrement et le son de la voix d'Alison raisonnait jusque dans ma poitrine, comme si le rythme faisait parti de moi et je me surprenais même à fredonner les chansons que je commençais à connaitre par cœur. C'était agréable et j'avais une vue imprenable sur la scène.
Le spectacle terminé, je devais rejoindre une pièce aménagée pour l'occasion. Je ne connaissais l'endroit que de nom, et pour avoir vu des affiches plus axées sur le sport. Le Madison Square Garden était un lieu reconnu pour le sport, les combats de boxe, les concerts étant une autre facette de ce lieu emblématique. Mais on m'avait accompagné dans une pièce un peu feutré, décorée à l'ancienne. Il avait deux fauteuils et une table. Il avait une carafe d'eau et deux verres. Une autre petite table avec des friandises salées et sucrées. Et une odeur un peu vieillotte laissant penser que cette pièce ne servait pas beaucoup. Mais elle était à l'écart et peu facile d'accès. C'était certainement voulu pour un maximum.
Je me sentais un peu nerveux. Pourquoi ? J'en savais pas grand chose, mais j'étais nerveux. Peut-être que la fait de sa notoriété était un facteur, mais j'en étais même pas sûr. Je me questionnais surtout sur le genre de personne qu'elle pouvait être. Et surtout comment elle allait m'accueillir. Je devais seulement attendre dans le vestibule voisin le temps qu'elle arrive et s'installe. Et Leeroy viendrait me chercher. Alors je commençais à faire les cent pas en attendant qu'elle arrive. Et j'entendais des bribes de conversation. Elle venait d'arrivée. J'inspirais et expirais deux ou trois fois pour enlever une partie de mon stress. Mais pourquoi étais-je aussi stressé ? J'en savais rien. Mais le moment était arrivé, et Leeroy ouvrait déjà la porte et m'invitait à entrer.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Main parfaitement manucurée sur la hanche dévoilée, le dos arqué sur le côté dans une posture alléchante qui invite l’oeil sur la courbe de ses reins, la diva attend en sirotant sa boisson sucrée, qui est un véritable réconfort pour ses muscles endoloris après l’effort de la scène. Parce que c’est du sucre et que le sucre résout les problèmes, il faut tout vous expliquer ? Paille coincée entre ses lippes maquillées d’un gloss à paillettes — c’est important, les paillettes, elle fixe Leeroy en lui témoignant silencieusement de son impatience par le regard fixe et acerbe qu’elle pose sur lui, et auquel il s’efforce de sourire. « Il arrive… » Tente-t-il de tempérer en jetant une oeillade craintive dans le couloir, ne retrouvant des couleurs que lorsque la silhouette de leur invité de marque se dessine enfin. « Il est là ! » Leeroy se redresse pour être davantage présentable, si bien qu’il racle même sa gorge en jetant des haussements de sourcils en direction d’Ali qui, elle, n’a toujours pas modifier l’aspect de sa figure. Elle attend de voir la ‘’surprise’’ pour jauger de la nécessité de sourire ou non. Elle ne va pas être déçue.
Est-ce Peter Quill ?! C’est Peter Quill. Surprise de le découvrir ici, elle abandonne complètement la contemplation de Leeroy pour se focaliser sur le beau brun, éloignant son milkshake de son visage en même temps qu’elle passe la pointe de sa langue sur le contour de sa lèvre supérieure. « Etre Peter, je t’en prie… » Leeroy l’invite d’un geste de la main à entrer dans la pièce, et Ali se redresse en faisant quelques pas pour se rapprocher de lui, se parant de son plus beau sourire qui, il faut bien le reconnaître, alloue un charme incontestable à son visage. « Pousse-toi, Leeroy. » Et comme Leeroy ne se pousse pas assez vite, elle le fait reculer elle-même de sa main libre, ses yeux désormais rivés sur le visage du Gardien. « Peter Quill, » commence-t-elle à dire d’une voix charmeuse et, promis, ce n’est même pas volontaire ; c’est naturel chez elle ! « Je suis ravie de faire votre connaissance. » Qu’est-ce qu’il fout ici ? Comment est-il arrivé ici ? Comment connait-il cet idiot de Leeroy ? Elle s’en fiche, Ali. Tout ce qui compte est qu’il est là, juste devant ses yeux. « Vous avez assisté au concert ? » Demande-t-elle d’un air faussement nonchalant, apportant de nouveau sa paille à ses lèvres pour en boire une longue gorgée, avant de donner de suggérer à Leeroy : « Va chercher un milkshake pour monsieur Quill. Je peux vous appeler Peter ? » Leeroy attend de savoir si oui ou non Peter veut un milkshake et, si la réponse est positive, il sort de la pièce pour exécuter la demande.
« Asseyons-nous. » Ce n’est pas une demande puisqu’elle appuie légèrement sur son épaule masculine avant de le faire basculer en arrière sur le canapé, ne perdant pas de temps avant de s’installer à côté de lui, croisant ses fines jambes d’une manière élégante sans perdre son sourire jovial. « Merci de ce que vous avez fait contre Thanos ; je suis totalement admirative. » Et c’est plus que vrai puisque, en cet instant, elle l’admire vraiment. Non pas pour ses prouesses mais c’est un détail.
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14/02/25 - Madison Square Garden
On appréhende toujours une rencontre. Et à plus forte raison quand c'est une personnalité. Cela m'est déjà arriver de rencontrer surtout des gradés de l'armée, des personnalité de la scène publique comme un sénateur, un député, et même le président... mais les artistes, c'est différent. Ils montrent une facette d'eux qui cache leur véritable nature. Ils montrent ce qu'ils veulent bien montrer... et au bout du compte, on découvre parfois que la réalité est un peu décevante. Mais qu'importe. Je n'allais pas dire non à une telle rencontre. Je suis d'un naturel curieux et puis, se faire des amis, c'est bien aussi, peu importe de quel monde ils viennent, au propre, comme au figuré...
Je n'ai pas réellement compris pourquoi Leeroy avait fait cette proposition, mais sûrement que la belle voulait rencontrer un héro de la Terre comme on nous appelait souvent. Bon, pas que j'ai fait grand chose, mais voilà, elle semble m'apprécier et je me dis que l'occasion est trop bonne pour ne pas la saisir. Il a tenu parole, et me voilà, dans un accoutrement qui ne reflète pas du tout le Gardien de la galaxie que je suis. Mais au civil, sur Terre je peux pas me balader avec tout mon attirail. Je garde quand même mon masque, soigneusement cacher dans le dispositif derrière mon oreille. Celui-ci ne me quitte jamais, comme s'il avait été greffé derrière mon oreille ! Et j'ai toujours quelques accessoires quand je dois me méfier, comme un jet pack, un bulle de survie... ce sont des petits boitiers innocents qui, quand on ne les reconnait, semble des boites ou encore des accessoires ou des bibelots... Mais ce soir, vu la sécurité, la seule chose qui aurait pu passer était mon masque.
Leeroy, sourire au lèvres, pas peu fière de la surprise qu'il avait réservé à la belle, m'invite à entrer. Et là je comprend pourquoi il a organisé cette rencontre. En fait c'était, à n'en pas douter, pour se faire bien voir de la jolie blonde. Parce qu'au premier abord, elle traitait le petit personnelle de façon désinvolte. Et la surprise était plutôt réussie malgré tout. Le pauvre Leeroy allait devoir s'effacer. Cela me pinçait de voir ça. Il avait l'air d'un bon gars, même si je le connaissais pas vraiment. Mais il était plutôt sympathique. Je me disait qu'on pourrait d'ailleurs vraiment rester en contact à cause de ça et pas pour le fait qu'il travaillait avec Alison.
Je m'avance timidement. Dois-je dire qu'elle en impose ? Oui, un peu quand même. Et elle est pas timide, c'est une certitude. On voit qu'elle apprécie la surprise même si elle en oublie les bonnes manières. Un petit remerciement aurait été sympa pour ce pauvre Leeroy ! Mais qu'importe, on aurait bien le temps d'en parler plus tard. Et elle ordonne qu'on m'apporte une milkshake. Heureusement que je suis pas intolérant, sinon, cela aurait été un drame... Et elle commence la conversation, me demandant si elle peut m'appeler Peter.
- Heu... bien sûr oui. Bonsoir... Alors, oui, je suis un peu intimidé. Me demandez pas pourquoi... ça doit être mon côté un peu charmeur débutant. Même si je me fait pas la moindre illusion. On reste courtois et on essaye de se détendre. Elle va pas me manger après tout. Oui, j'ai vu le concert. J'aime beaucoup votre musique à vrai dire.
Je supposais qu'elle allait me bombarder de question. J'en aurais au aussi, mais pour le moment, je m'installais sur le fauteuil usé, dos calé, jambes encore serrées et surtout main croisées sur mes cuisses. Un peu sous le choc encore. Je la regardais attentivement, et il n'y avait pas un défaut. Les assistants avaient fait leur œuvre. Tout était impeccable. J'espérais que je présentais aussi bien. Je n'avais pas une armée pour me dire quoi mettre et surtout pour me coiffer ou encore manucurer mes mains. Je prenais soin de moi, attention, mais j'avais pas autant la classe que la demoiselle assise en face de moi. Je me préparais simplement au déluge de question. Et Leeroy revenait déjà avec le milkshake. "J'espère que t'aime la vanille ?"
- Oui, oui, ne t'inquiète pas Leeroy et merci.
Le jeune homme me répondait avec un sourire et s'effaçait en se mettant en retrait. Je le voyais s'éloigner et me demandais si on allait nous laisser seuls. Peut-être pas. Si Alison avait besoin de quelque chose, il devait rester disponible. je comprenais qu'il lui servait un peu d'homme à tout faire... Un peu étrange comme pensée, mais malgré tout, plutôt réaliste. Il ne restait qu'à voir si la belle présentait aussi bien au quotidien que sur scène. J'allais découvrir sa personnalité, la vraie.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Il est timide, le Peter. Un peu étonnant pour un individu tel que lui mais, en réalité, Alison n’est pas tellement surprise : elle a l’habitude de faire cet effet aux hommes. Au moins, Peter, ne regarde pas son décolleté comme s’il s’agissait d’une cascade dans laquelle il allait plonger ; non pas qu’elle s’offusquerait s’il le faisait mais elle le note quand même. Peut-être qu’il préfère les mecs ? Oh, peut-être qu’il est intime avec Leeroy ?! Le dénommé est envoyé chercher un milkshake et, puisque c’est dans ses attributions, il ne s’en offusque pas — de toute façon, il n’a pas le choix. « Heu... bien sûr oui. Bonsoir… » Elle hausse ses sourcils en le considérant avec un petit sourire qui est aussi malicieux que charmeur, si bien que ses yeux ne délogent pas la surface de son visage masculin, sans qu’elle n’en rougisse ou paraisse gênée : si elle peut voir, c’est pour une bonne raison. « Relax, Peter. Je n’ai jamais mangé personne… Enfin, pas de cette façon-là. » Sur sa dernière phrase, les mots ont été prononcés d’une voix plus basse et sensuelle, avant qu’elle n’allonge son bras sur le dossier du fauteuil, croisant ses jambes d’une manière élégante et déposant sa main libre sur sa propre cuisse, dévoilée par sa tenue légère. « Oui, j'ai vu le concert. J'aime beaucoup votre musique à vrai dire. » Le compliment la fait sourire d’une manière tout à fait sincère, si bien qu’elle dépose sa main libre contre la naissance de sa gorge, avant d’apporter cette même main aux ongles manucurés sur le bras de son comparse. « Quelle est votre chanson préférée, Peter ? » Elle penche son menton sur le côté en attendant la réponse, retirant également sa main de son bras afin de lever les yeux vers Leeroy, qui revient avec la fameuse boisson sucrée. « J’espère que t'aime la vanille ? » - « Oui, oui, ne t'inquiète pas Leeroy et merci. » Pendant que Peter et Leeroy discutent, la blonde se penche au-dessus de la table pour saisir sa propre boisson, qu’elle apporte à ses lèvres afin d’en avaler une longue gorgée, en attendant patiemment qu’ils finissent leur court échange ; elle est sans gêne mais pas impolie, tout de même. Pas tout le temps du moins.
« Alors, Peter, » reprend-elle en se retournant en sa direction, ses cheveux blonds virevoltant dans son dos et sur ses épaules sous ce mouvement gracieux, avant qu’elle ne se rapproche davantage de lui sur le canapé. « Je dois dire que je suis vraiment admirative de ce que vous faîtes… Je ne suis jamais montée dans un vaisseau, c’est comment à l’intérieur ? » Pinçant sa paille entre ses lippes, elle aspire une nouvelle gorgée de milkshake sans le quitter des yeux, sincèrement désireuse d’en apprendre plus à son sujet et, croyez bien qu’il est rare qu’elle s’intéresse à quelqu’un d’autre que sa propre personne : Peter peut donc en être flatté !
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14/02/25 - Madison Square Garden
Alors ne vous faites pas d'illusion, avec les filles, je suis pas aussi intimidé, mais pour une raison qui m'échappe, cette fille a plutôt un effet étrange sur moi. Je ne me montre pas sous mon meilleur jour. J'aurais préféré lui montrer mon attitude habituelle, mais rencontrer une reine de la pop n'arrive pas tous les jours, même pour un Gardien de la galaxie. Et évidemment, je joue les garçons timides en sa présence. Peut-être que sa forte présence me cloue sur place. Mais pas au point de ne pas parler. Le temps est mon allié et je ne parie pas sur le fait que mon attitude ne va pas changer. Je vais retrouver mes esprits et me réveiller. Mais il me faut le temps...
Elle est avenante où veut juste jouer les filles sympa, mais j'ai l'impression que Leeroy doit en voir de belles. Je peux me tromper, mais elle doit avoir l'habitude qu'on ne lui refuse jamais rien. Elle est bien différente des filles que j'ai pu fréquenter qui sont plus du genre femmes fortes, mais plus dans la style femmes guerrières. Cela me fait sourire. Je compatis pour le pauvre Leeroy qui se plie aux quatre volontés de la belle.
- Relax, Peter. Je n’ai jamais mangé personne… Enfin, pas de cette façon là.
Ben si elle se veut rassurante, c'est pas gagné ! Encore heureux qu'elle ne mange personne au littéral. Mais au figuré, je me dis que je ne sais pas vraiment sur qui je suis tombée. La belle sait donc montrer les griffes. Cela me fait sourire dans un premier temps, mais je me demande finalement ce dont elle est capable... Je lâche moins timidement.
- Voilà qui est rassurant...
Je me détend, mais je jauge encore la jeune femme en face de moi. Elle n'ai pas timide, elle. Cela me fait penser que je suis tombé sur la version féminine de moi-même. Mais comment réagir face à une fille dans ce genre là. Je suis d'ordinaire celui qui contrôle la situation. Et là, ce n'est pas le cas, visiblement. Enfin pas encore. Je répond simplement aux questions posées. Je ne veux pas lui montrer que je suis incapable de gérer une personne qui se montre très entreprenante.
Quelle chanson je préférais ? Je ne m'étais pas vraiment posé cette question. Je les aimais toute en fait. Même en cherchant bien, je n'arrive pas à me prononcer vraiment.
- Je ne veux pas dire de bêtise, mais j'apprécie toutes les chansons. Je ne me suis jamais demandé si j'en préférais une plus que les autres, mais s'il fallait vraiment choisir... ce serait sans doute celle qui fait le plus référence à l'espace même si elle parle de sentiment. Elle est plutôt cool.
Chanson par trop rythmée et élégante. De plus sa voix chantée avait ce petit truc qui vous emportait sur la mélodie. J'aimais beaucoup son timbre de voix et la cadence de cette chanson avait plus d'effet sur moi que les autres en y repensant.
Leeroy était déjà re tour avec la boisson et je sirotais à peine l'avoir remercié. J'espérais qu'il reste un peu, mais autant dire que la belle ne sera sûrement pas d'accord. Mais pour le moment, elle nous laisse vaguement papoter. Je le remercie et lui dit qu'il a de la chance de travailler dans un endroit pareil.
- Ces lieux ont vu pas mal de grands noms. Boxeurs, chanteurs... et c'est impressionnant. Je n'avais jamais eu la chance de visiter et voir quelques parties des coulisses. C'est super de m'avoir donné cette chance.
Mais la conversation ne dure pas et la belle prend le relais. Je me doute qu'elle a des questions, qu'elle a des remarques. Je suis curieux de savoir ce que je peux avoir d'aussi intéressant pour elle. Mes charmes, peut-être, mais ce qui m'intrigue surtout c'est comment elle m'a connu. Et surtout ce qu'elle peut penser de moi.
- Alors, Peter, je dois dire que je suis vraiment admirative de ce que vous faîtes… Je ne suis jamais montée dans un vaisseau, c’est comment à l’intérieur ?
Elle bouge de façon gracieuse et intrigante. Je ne la quitte pas de=u regard alors qu'elle se rapproche. Nous somme assis dans un des ses canapés anciens large mais pas temps que ça. Des effluves de parfum fleuri arrive à mes narines. Elle sent agréablement bon. "Calme toi Peter !" Et son regard plonge dans le mien en me parlant. Le son de sa voix raisonnante en moi comme une litanie et je me surprend à entendre mon cœur cogner dans ma poitrine. "Respire, calme toi, et ne tombe pas dans le panneau... pas tout de suite."
Mais la dernière phrase sonne un peu moins bien et me ramène à la réalité. Le vaisseau. Cela me rappelle vivement une personne... Est-ce vraiment moi qui l'intéresse alors où le fait que je sois un voyageur de l'espace avec un vaisseau spatial. Intérêt ou réelle fan attitude ? J'attend la suite pour me faire une idée plus précise.
- Le vaisseau - le Milano - Est spacieux et fonctionnel. Il est un peu rétro, mais c'est ce qui fait son charme et question performance, il est inimitable.
« Voilà qui est rassurant... » Il ne semble pas l’être, rassuré, mais cela fait lentement sourire la belle blonde qui penche son menton sur le côté avant de le secouer d’un air désinvolte, à la fois amusée et attendrie de son air totalement effarouché qui le rend terriblement craquant. Alison l’imaginait plus séducteur et davantage direct, mais elle n’est guère déçue de l’effet qu’elle lui produit : elle le déstabilise et cela se voit comme le nez au milieu de la figure, et si elle est habituée à séduire sans même parler, force est d’admettre qu’avec Peter, cela gonfle son égo d’une façon tout à fait particulière. Il faut dire qu’il n’est pas n’importe qui, et que même elle qui, pourtant ne s’intéresse que rarement à autrui, éprouve une certaine euphorie à être auprès de lui.
Pour tenter de désamorcer la bombe de la timidité et de la gêne, Alison le questionne sur le concert de ce soir et sur les chansons de son répertoire, tentant ainsi de lui prouver qu’elle s’intéresse réellement à lui et pas seulement pour son beau visage, ni pour ses bras épais, ni pour son torse qu’elle devine musclé… Oui elle se déconcentre sur la conversation, promis ! « Je ne veux pas dire de bêtise, mais j'apprécie toutes les chansons.. » Rien de surprenant : elle est une artiste incroyable qui rend les foules extatiques. « Je ne me suis jamais demandé si j'en préférais une plus que les autres, mais s'il fallait vraiment choisir... ce serait sans doute celle qui fait le plus référence à l'espace même si elle parle de sentiment. Elle est plutôt cool. » Elle hoche son menton de haut en bas en aspirant une nouvelle gorgée de son milkshake, avant de déposer sa boisson sur la table basse devant leur assise. « Pourquoi cela ne m’étonne pas ? Il est vrai que l’espace, c’est votre truc. Sauf que dans votre cas, quand vous dîtes… » Elle se redresse pour chanter les paroles de sa propre chanson : « I know a galaxy and I can take you for a ride » Même sans la mélodie pour l’accompagner, la voix d’Alison conserve quelque chose de terriblement entraînant et hypnotique, et ce fut le cas dès son plus jeune âge : il faut dire qu’avec des parents musiciens, elle est allée à la bonne école. « C’est pour de vrai. »
Leeroy revient au milieu de leur conversation pour confier le milkshake à Peter, permettant aux deux hommes d’échanger sans que la blonde n’intervienne, puisqu’elle est elle-même occupée à finir sa boisson. Le Gardien s’estime chanceux de pouvoir être dans les coulisses, ce qui lentement sourire la blonde qui appuie son coude sur le dossier du canapé, refermant sa main en poing afin d’y accoler sa tempe, le buste incliné en direction du charmant héros. « Je peux vous faire une visite guidée si vous voulez, Peter. » Sa main libre s’avance pour déplier le pan de la veste du jeune homme afin de la remettre dans le bon sens, dans un geste gracieux, et sans qu’elle ne perde son sourire naturellement charmeur. Et le dit sourire n’est pas prêt de disparaître puisque si elle est troublée par sa présence, la réciproque semble être vraie… Jusqu’à ce qu’elle pose des questions sur le vaisseau. Là, elle voit qu’une ombre passe dans son regard et elle ne peut s’empêcher de pencher le menton en fronçant légèrement les sourcils, comme intriguée de cette réaction somme toute inconsciente. « Le vaisseau - le Milano - Est spacieux et fonctionnel. Il est un peu rétro, mais c'est ce qui fait son charme et question performance, il est inimitable. » Puisqu’elle se retient de dire qu’elle adore tout ce qui est performant dans le but de faire une blague douteuse qui lui ressemble tout à fait, la blondinette hausse légèrement ses épaules avant d’étirer son sourire mutin de quelques degrés supplémentaire afin qu’il soit plus franc, sans encore le quitter du regard. « J’imagine que vous avez marre qu’on vous parle tout le temps du Milano. » Elle le suppose à sa réaction mais, dans les faits, elle n’en est pas certaine. « Vous avez quelque chose de prévu ce soir, Peter ? » Si oui, tant pis pour lui. Si non, elle a une idée pour qu’ils puissent suivre les paroles de sa chanson, sans avoir besoin du fameux Milano.
crédits/aiwenore
HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE ᭸ he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
Pour la première fois j'ai trouvé une femme qui a autant d'aplomb que moi. Un peu gênant, mais surtout déstabilisant. Cela ne m'est encore jamais vraiment arrivé. Mais je n'aurais jamais imaginé non plus avoir à passé pour le gars qu'on séduit plus que comme le gars qui séduit. Alors comment réagir dans un cas pareil... ? Ben on se laisse faire et on voit où cela nous mène. Je garde en tête que les nombreuses histoires sans lendemain m'avait fait comprendre, après avoir rencontré Gamora, que c'était une sorte de cours de récréation dans laquelle on est le roi et maître. Mais quand les rôles sont inversés c'est tout une toute autre histoire.
Donc cette chanson en particulier, celle qui parle un peu d'espace, c'est toute ma vie, donc oui, cela me parle directement. Elle le sait, j'en suis sûre, mais elle ne peux que se l'imaginer. Comment parler d'une vie qui est complètement étrangère à une personne qui a grandit sur une seule planète et qui n'a jamais rien vu d'autre que celle ci. Et même l'humain avait découvert ne pas être seul dans l'univers d'une bien curieuse manière, cela m'étonnait toujours de devoir en parler. Je n'arrivais évidemment pas à me mettre à leur place. Ces gens qui voulaient, qui rêvaient un jour découvrir l'espace.
- L'espace n'est pas si accueillant que les gens veulent le croire. Il est remplis de gens peu recommandables et il faut apprendre à grandir au milieu de tout ça. C'est chouette, c'est vrai, mais aussi rempli de dangers.
Au moins, elle avait le côté moins acidulé de la chose. Les pirates, les mercenaires, les voleurs, les êtres tyranniques qui veulent conquérir l'univers, voilà de quoi l'univers est peuplé. Et même si l'espace peut regorgé de vrais trésors, le fait de savoir qu'il était aussi peuplé de dangers mortels pouvait le rendre moins sympathique.
Les gestes sont sûre, la posture soignée. Elle a une certaine prestance, c'est sûr. Mais pourquoi jeter son dévolu sur moi... ou peut-être me trompais-je à son sujet, mais elle était en train de charmer, me draguer, appelez ça comme vous voulez et je me sentais vraiment étrangement dans un rôle que je n'aurais jamais imaginé jouer. Les rôles étaient inversés et je pouvais maintenant comprendre le sentiment de culpabilité me ronger. "Alors quand je draguais, ça ressemblait à ça ?" J'avais de quoi me sentir coupable. Et, maintenant que les rôles étaient inversés, je ressentais cette gène que les personnes que je tentais de séduire ressentaient. "Wow ! Peter, tu sais maintenant ce qu'on ressent !"
Il était naturel qu'elle veuille en savoir un peu plus sur moi, sur le vaisseau, sur ma vie, mais elle ne cherche apparemment pas à faire sa curieuse au point que j'aurais imaginé. Ou peut-être était-ce une ruse. Je ne connaissais pas une terrien qui ne rêvait pas de visiter un vaisseau spatial et surtout d'aller faire une tour avec. Mais le temps me dirait si j'avais raison ou tort.
Une invitation ? Tiens donc ! Et bien, en voilà une surprise... ou pas. Je me vois vraiment dans la peau de la victime de mes assauts endiablés pour obtenir des faveurs. C'est vraiment étrange. Mais je me dis que pour une fois, je peux expérimenter le fait inverse et je décide de jouer le jeu.
- Vous avez quelque chose de prévu ce soir, Peter ?
- Heu non... pas vraiment...
Je ne prévoyais pas vraiment. J'étais du genre à me laisser porter. Mais là, devais la laisser m'inviter ou devais-je prendre un peu les devant, reprendre ma place de séducteur. Je ne savais pas trop, mais je n'étais pas contre une soirée sortant un peu de l'ordinaire...
- Avez vous quelque chose à me proposer ?
Je tente le coup et je reprend un peu de mon aplomb. Je ne veut pas passer pour un faible, et même si je ne suis pas nécessairement près à replonger dans une histoire vu ce qui s'est passé avec Gamora, je peut toutefois essayer de passer un moment agréable à parler et connaître cette jeune personne.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Peter aime sa chanson faisant écho à l’espace — bien que ce soit une chanson sentimentale en réalité, mais décrie fortement l’image qu’on s’en fait, ce qui semble un peu contradictoire mais elle n’en dit rien, bien curieuse de comprendre sa pensée. « L’espace n'est pas si accueillant que les gens veulent le croire. » Elle s’étonne de la dureté des paroles, si bien qu’elle penche son menton sur le côté en haussant ses sourcils, laissant son sourire s’amenuire sous la surprise sans toutefois disparaître complètement. « Il est remplis de gens peu recommandables et il faut apprendre à grandir au milieu de tout ça. C'est chouette, c'est vrai, mais aussi rempli de dangers. » Songeant qu’il n’y a rien de particulièrement surprenant ou préjudiciable, elle aspire une gorgée de sa boisson sucrée avant d’hausser simplement ses épaules avant de rétorquer, toujours enjouée : « Comme en tout lieu, j’imagine… Ne croyez pas que New-York est une ville de gens inoffensifs, bien au contraire. Il y a des personnes peu recommandables, partout. Et les dangers… » Elle hausse ses sourcils en prenant une fine inspiration nasale, déposant son milk-shake sur le côté en songeant aux menaces grandissantes contre les mutants… Il n’y a pas un seul endroit où les gens ne s’entretuent donc pas. « On a notre lot aussi, malheureusement. » Revenant auprès de Peter, elle replie son avant-bras sur le haut du canapé afin d’appuyer sa joue contre son poignet, sans le quitter des yeux. Elle le dévore du regard même, tant elle le trouve particulièrement charmant : croyez bien que sa qualité de Gardien n’y est que pour trop peu de choses, car elle n’est pas particulièrement friande de héros, il n’y a qu’à voir la façon dont elle considère les Avengers pour s’en rendre compte. Mais il est beau, indéniablement charmant avec sa barbe mal taillée et son air tout gêné. Est-ce qu’elle l’impressionne ? Il semblerait que oui, et cela ne fait que galvaniser davantage la jeune femme, rompue aux arts de la séduction.
« Heu non... pas vraiment... » Il n’a rien de prévu ce soir et cela suffit à faire naître un sourire malicieux sur les lèvres peintes de la demoiselle, qui redresse sa nuque en faisant bouger de manière souple sa chevelure dorée. « Avez vous quelque chose à me proposer ? » Oh, oui. De ses longs cils noirs, elle pose un regard espiègle sur Peter avant d’esquisser un sourire fripon qui siège sur la complicité, avant qu’elle ne détourne le regard vers Leeroy, l’air de rien : « J’ai oublié de prendre mon gloss dans ma loge, est-ce que tu peux aller me le chercher, s’il te plaît ? » Qu’on se le dise : elle s’en balance, du gloss, mais c’est tout ce qu’elle a trouvé pour le faire déguerpir, le chien de garde qui fait un peu trop bien son boulot. Leeroy lui demande des précisions sur la couleur et, après lui avoir donné le nom d’un gloss inexistant pour l’occuper, elle le suit des yeux lorsqu’il sort de la pièce. Parfaitement sage jusqu’à ce qu’il referme la porte, Ali brandit un sourire à la fois enfantin et victorieux en se tournant vers Peter, dont elle se rapproche pour lui murmurer, d’un ton amusé : « Prêt pour l’aventure, Peter ? » Sans attendre son avis — puisqu’il est forcément du sien, elle empoigne son bras lorsqu’elle se lève du canapé, l’amenant à la suivre alors qu’elle se dirige vers la porte la première. « Il ne faut pas qu’on nous voit… Suis-moi. » Ouvrant la porte, elle tend sa nuque pour regarder de droite à gauche avant de s’engager dans le couloir désert, lui faisant signe de la suivre tandis qu’elle se dirige vers une autre porte, qui est une issue de secours. « Dépêche-toi ! » Mais est-il prêt à la suivre dans l'inconnu ?
crédits/aiwenore
HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE ᭸ he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
Ah New York ! A bien des égards, il est vrai qu'elle recèle sûrement plus de dangers que l'espace. Donc, je ne peux pas la contredire sur ce fait. Mais voilà. J'ai également compris que cette chanson parle de sentiments, mais je ne suis pas prêt à ouvrir un chapitre de ma vie que j'ai eu tant de mal à oublier. Et je ne parle pas du fait qu'elle pourrait avoir envie de s'en servir - de la chanson - pour ce qui me semble un plan drague... mais peut-être que je me trompe encore... Mais cela paraît tellement banal, cette façon qu'elle a de parler des dangers de la ville. Le ton faussement désinvolte de la jeune femme pourrait me paraître exagéré, mais à force, j'imagine qu'on apprend à vivre avec son environnement. Alors, le sourcils gauche levé, le milkshake dans ma main droite, je porte la paille à ma bouche et l'imite. Je sirote un moment avant de répondre.
- Les dangers sont différents, mais c'est vrai, je pense qu'il y en a partout en fait.
Mais voilà, la belle à des projets il me semble. Alors est-ce que j'aurais pu dire que j'avais des projets : oui ! Mais cela serait mentir. Je ne mens pas. A quoi bon après tout. Et pour une fois que ce n'est pas moi qui joue les séducteur maladroit... Non qu'elle soit maladroite la petite, au contraire. Elle a du en faire chavirer plus d'un. La célébrité, personnellement je m'en moque. Elle est juste aussi sûre d'elle que je peux l'être dans mes bons jours... Alors oui, je la laisse mener la barque. Ca change pour une fois !
- J’ai oublié de prendre mon gloss dans ma loge, est-ce que tu peux aller me le chercher, s’il te plaît ?
Alors ça, ça sent la manœuvre déguisée, où je ne m'appelle plus Peter Quill ! Conversation courte pour définir la couleur du gloss et j'en passe, mais elle cherche clairement à se débarrasser de Leeroy. Si même lui n'a pas compris, je me fait moine ! Mais il regarde vite vers moi d'un air un peu désolé. Mais je le rassure d'un léger geste de la tête. Je crois être assez grand pour me débrouiller après tout. Et à en croire son air en envoyant Leeroy à sa loge, elle se sent forte. Il ne reste à savoir ce qu'elle m'a réservé.
- Prêt pour l’aventure, Peter ?
Ah et même me vouvoiement à disparu. Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé, mais je me prête au jeu. Après tout, qu'ai-je à perdre. Je ne suis carrément pas contre un peu d'aventure... Et sans même attendre ma réponse, elle se lève en m'attrapant par le bras dans la foulée et m'entraine avec elle.
- Il ne faut pas qu’on nous voit… Suis-moi... Dépêche-toi !
Regards furtifs, elle ne tient pas à être vue. Alors est-ce qu'elle cherche à se cacher, où cherche-t-elle à ne pas qu'on sache qu'on pourrait faire des bêtises ensemble... Je ne cherche pas à la savoir en cet instant. Je suis plutôt amusé par le fait que je sois la victime de ce jeu plutôt que l'instigateur. Je me surprend à sourire. Je suis devenu le piégé plutôt que le piégeur. Je dois avouer qu'elle est plutôt douée... en tout cas, bien plus que moi. Je prend note. Et puis qu'on oublie les formalités...
- Où m'emmènes-tu comme ça ?
Je ne veux pas perdre le contact, d'autant que je connais pas l'endroit et qu'il est plutôt gigantesque. Mais bon, je la laisse m'entrainer, sa main maintenant dans la mienne. Je me demande seulement où elle va m'emmener. Et je regarde partout autour de moi sans trop savoir où regarder en fait... Mais elle semble savoir parfaitement où elle va. J'aurais pensé à un endroit plutôt romantique, du genre une terrasse, pas loin du toit, pour observer les lumière de la ville et le peu d'étoile qu'on pourrait voir dans le ciel, mais il aurait fallu être habillés plus chaudement... Je ne sais pas, mais je suis.
Le contact de sa main est plutôt agréable. Il est vrai que je ne suis pas étranger aux contacts physique. Je ne parle pas de mes brèves relations, y compris avec la Gamora que j'aurais voulu devenir mienne. Mais les sentiments sont des choses compliqués qui vous jouent pas mal de tours. Alors, je me laisse porter. Je sais désormais que je dois simplement vivre les instants comme ils viennent et espérer un jour avoir la chance de tomber sur celle qui partagera ma vie.
Elle est jolie, très jolie. Elle a un caractère fort, si je ne me trompe pas. Je dois être amené à ne rencontrer que ce genre de femmes. Mais quelles sont ses intentions réelles, je l'ignore, je l'avoue. J'ai décidé de la suivre, il ne me reste qu'à voir où cela va me mener.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
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