Allongée dans les bras de Bucky sur le sol de ma chambre d’hôpital, un à un j’appelais mes renforts. Ceux en qui je plaçais ma confiance pour récupérer mes enfants. Peut-importe les risques à prendre. En parfait état de cause j’évitais quelques noms. Trop jeunes pour avoir à s’impliquer dans une telle bataille. Jean, Ororo je ne voulais pas qu’elles … Non. Je ne pouvais pas leur demander cela.
Un a un j’appelais. Erik d’abord. @Stephen Strange qui ne décrocha pas. Puis Rocket. A chacun je ne donnais pas particulièrement de détails devant me faire violence pour ne pas m’effondrer. Mes mots étaient simples. Il y avait eu un problème. J’avais accouché. Je ne donnais pas de détails sur mon funeste accouchement. Les bébés avaient été enlevés. J’avais besoin d’aide pour les retrouver. Tout de suite. Je leur donnais rendez-vous à mon appartement le plus rapidement possible.
Bucky et Rocket seraient surement les premiers à y être. Peut-être trouveraient-ils des informations sur Katie dans son appartement.
Pour Charles c’était différent. Mon SOS fut mental. Mon dos reposant sur le torse de Bucky qui m’avait tenu dans ses bras tout le long de mes coups de fils, mes mains se nouèrent aux siennes alors que, la chemise tachée de sang d’une cicatrice fraichement rouverte au niveau du ventre je penchais la tête en arrière pour la laisser tomber sur son épaule. Mon frère perçu ma détresse, et sans que je ne dise un mot, je m’excusais auprès de lui pour les images que j’allais lui transmettre mais il fallait que quelqu’un voit. Que quelqu’un sache et puisse raconter aux autres ce que je n’arrivais pas à dire.
Les yeux clos des larmes roulant sur mes joues, le moindre détail de ma césarienne « maison » furent transmis à Charles en précisant qu'il avait le droit de le dire aux personnes qui seraient présentes. Ainsi que quelques mots mentaux « J’ai besoin de ton aide. Prends soins d’eux. ». Les concernés étaient aussi bien mes enfants que ceux que j’envoyais les récupérer.
Le rendez-vous donné chez moi également à mon frère je rouvris les yeux le laissant apercevoir avec qui j’étais et où je me trouvais avant de relâcher les mains de Bucky tentant de pousser sur mes jambes pour me relever mais je laissais échapper un cri de rage et de douleur. Echouant.
- Je dois venir avec vous !
Mais je devais me rendre à l’évidence je n’en étais absolument pas capable. Désespérée je pleurais à nouveau, complétement sous le choc. J’avais réussi à tenir le temps de prévenir tout le monde mais c’était trop dur. Le traumatisme était trop grand, et l’incertitude encore plus.
- Vas-y Bucky … Il y aura peut-être des indices chez elle … Un ordinateur ? Des papiers … ?
Je n’avais pas eu besoin de lui demander. J’avais su en un regard échangé qu’ils se joindraient à cette unité d’élite qui risquaient d’exploser si quelqu’un craquait l’allumette.
Moi, j’allais rester là, cela me déchirait le cœur mais … Je n’avais pas le choix, je refusais d’être un handicap pour eux. La vie de mes deux enfants était en jeu. Cette femme était tellement névrosée que je craignais pour leur vie.
Un regard sur l’homme qui m’avait sauvé la vie avant qu’il ne quitte la pièce, puis des larmes de tristesse et de rage.
belle âme
Undisclosed
desires
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
samedi 01/02/25, appartement de Raven une équipe de choc 〓 tenue
Quelques minutes. Il ne l’avait quittée que quelques minutes. Il avait hésité à sortir de la pièce, même en apercevant Callie dans le couloir ; c’est l’inquiétude qui l’a poussé à quitter le chevet de son amie pour rejoindre la doctoresse, qui avait pris le temps de le rassurer quant à l’état tout à fait stable de cette dernière ; en passant une main sur son bras humain, elle lui avait murmuré qu’il lui avait sauvé la vie. Lui considère plutôt qu’il lui faut retrouver ses enfants pour qu’elle ait pleinement cette sensation.
En la découvrant aux pieds de son lit, sa blouse imbibée de sang sous l’ouverture de sa plaie, il ne peut s’empêcher de la rejoindre pour la serrer dans ses bras avec douceur, tout en apportant une main contre sa blessure pour tenter de limiter l’écoulement sanguin. De sa main libre, il accroche le bouton d’appel du bureau infirmier, sans rien dire, se contentant de la serrer tendrement dans ses bras pour lui distiller, il l’espère, un soupçon de réconfort. Dans l’enfer qu’elle traverse, Raven sait qu’elle n’est pas seule, et que son ami sera toujours là pour elle ; ce n’est pas grand-chose, il en convient, mais c’est le mieux qu’il puisse faire pour l’instant.
Entre ses sanglots étouffés, malgré toute la peine et le traumatisme encore frais, elle parvient à lui donner de précieuses informations : sa voisine du dessous, Katie. Elle l’a droguée — il le savait déjà car Callie l’avait prévenu, puis la césarienne infâme, pour lui arracher ses bébés. Encore une fois, pour ne pas la contaminer avec ses propres sentiments, puisqu’elle doit déjà se débattre avec les siens. Son chagrin, sa douleur, ses peurs, tout cela est légitime : il ne cherche donc pas à les diminuer ou les apaiser, songeant qu’il vaut mieux qu’elle les exprime plutôt qu’elle les renferme. L’urgence, à présent, est de retrouver les enfants.
Il s’apprête à lui demander qui doit-il contacter pour l’aider, songeant bien évidemment à Strange et Charles, dont elle lui a tant parlé, mais c’est elle qui prend les devants en réclamant son téléphone portable, qu’il lui donne sans hésitation : pendant qu’elle pianote sur l’écran tactile, il tourne son menton en direction de la porte désespérément close, non sans se demander ce que font les infirmières. Serrant toujours sa main dans la sienne, puisque l’autre est encore posée contre la plaie réveillée, il fronce durement ses sourcils en la sentant forcer sur ses appuis pour se redresser. « Eh, eh, eh… T’es pas en état… » Lui souffle-t-il en amortissant sa chute du mieux qu’il peut, glissant ensuite l’un de ses bras sous ses jambes et l’autre dans son dos, la soulevant avec aisance afin de la déposer tout aussi délicatement sur le lit. « Je dois venir avec vous ! » Un regard lancé vers le couloir vide — il va finir par aller les chercher lui-même, il revient rapidement vers la mutante en essayant de camoufler, au mieux, toute l’anxiété que son corps contient.
Comme elle pleure à nouveau, il avance sa main libre gantée jusqu’à son visage, sans chercher à essuyer les larmes qui ruissellent sur sa joue, puisqu’elles sont toutes bien légitimes et qu’il vaut mieux les laisser couler. « Vas-y Bucky … Il y aura peut-être des indices chez elle … Un ordinateur ? Des papiers … ? » Hochant son menton de haut en bas, il caresse sa joue du bout des doigts avant de venir déposer un baiser contre son front, lui murmurant : « On va les retrouver, je te le promets. » Peut-il lui faire cette promesse ? Oui, parce qu’il sait déjà qu’il n’aura aucun autre but sinon celui-ci.
* **
Quitter Raven n’a pas été facile puisque, sans qu’il ne puisse contrôler ses ressentis, il a eu l’impression de l’abandonner, quand bien même sait-il que Callie gardera un oeil tout particulier sur cette patiente qui l’est tout autant. Refaire le chemin en sens inverse ne l’aide pas à calmer l’effusion de son esprit, bien au contraire : mais il se raccroche à l’idée que, si c’est une femme qui a commis cet acte odieux, celle-ci ne doit pas leur vouloir grand mal. Peut-être qu’elle désire tellement être mère que le désir est devenu folie… Il tente de se rassurer avec cette idée, alors qu’il grimpe les escaliers menant à l’étage indiqué par Raven. Il n’a aucun mal à identifier l’appartement en question puisque, devant la porte close, se trouve de larges traces de sang sous l’empreinte de semelles… Prenant une fine inspiration, il enjambe les traces de sang sur le sol en poussant la porte de l’appartement de la fameuse Katie, zieutant rapidement à l’intérieur sans voir le moindre mouvement ; cela lui rappelle douloureusement quelques heures précédentes… Mais il chasse ces mauvais souvenirs en faisant quelques pas dans l’appartement, qu’on semble avoir quitté à la hâte tant tout est renversé... Elle n’est pas là, comme il s’y attendait. Mais avec deux nouveaux-nés sur les bras, elle ne doit pas être très loin non plus. En faisant rapidement le tour du propriétaire, il ramasse un ordinateur portable abandonné sur un bureau encombré, qui réclame un mot-de-passe pour s’ouvrir… Cela ne l’arrange pas, bien sûr, mais il le garde quand même sous le bras en refaisant le chemin en sens-inverse. En passant dans le salon, il remarque une flopée de photos étalées sur la table basse du salon ; des femmes enceintes marchant dans la rue, des enfants en bas-âges, Raven devant la porte de son appartement… Il ne s’agit pas d’un coup de folie irréfléchi, mais d’un acte bien prémédité. Ce qui veut dire qu’elle savait déjà où elle irait après ses méfaits.
Il voudrait continuer à fouiller l’appartement pour tenter de trouver un indice sur l’endroit où elle peut se cacher mais, songeant aux hommes qui doivent le rejoindre et qui n’ont eu que trop peu d’informations sur la situation, il ne tarde pas à rejoindre l’appartement de Raven pour y attendre ses coéquipiers d’un jour. Ces derniers ne devraient plus tarder mais, craignant le possible choc quant à la scène de crime, Bucky prend le soin de refermer la porte de la cuisine sur son passage, ne voulant pas rendre visible l’imposante flaque de sang qui trône dans cette pièce. Partant plutôt dans le salon, il dépose l’ordinateur portable sur la table basse tout en passant sa main libre sur son visage aux traits crispés, attendant que ses alliés arrivent, en essayant de mettre de l’ordre dans son esprit.
Le temps presse… Il faut retrouver les jumeaux et vite.
crédits/justauthoring
THE FALCON & THE WINTER SOLDIER ✯ « they made you into a weapon and told you to find peace, but you can't because this is who you are, a product of war. chains are broken but are you truly free ? »
- 01.02.2025 - Ft. Raven,Bucky,Fury,Charles & Erik)Born to be wildLa nuit avait été agité. Aussi angoissante que la journée de la veille. Rocket avait revêcut en cauchemar ses derniers instants au laboratoirs. La cruel révélation quand aux intentions de son créateurs, sa tentative de fuite, a lui et ses amis. La fusillade qui s'en était suivit, coutant la vie a Moustache et Sol. Puis la fuite a travers la station, et enfin, son premier vol a bord d'un vaisseau volé aux cotés de Greasy et Lylla, alors qu'il était tout juste assez haut pour atteindre les commandes.
La matinée n'avait pas été mieux. Rocket persistait a croire que l'expédition était une mauvaise idée, et qu'il aurait mieux vallut garder l'information pour lui et continuer ainsi. Clint et Lucy lui en auraient-il vraiment voulut si il avait fait ce choix? Il venait de rallier toute une équipe a sa cause, sans savoir vraiment ce qui les attendait, ni si il pourrait assumer sa décision jusqu'au bout. Il fut d'ailleurs bien trop silencieux pendant le repas d midi, ressassant le plan et essayant d'anticiper le moindre accroc pour pouvoir y remedier rapidement. Alors qu'il finissait son assiette, un appel de Raven allait le ramener durement a l'instant présent. Après avoir répondu, il regarda les autres et annonça en se levant précipitamment:
"C'est Raven... faut que j'y aille. Je vous tiens au courent."
Avant que qui que ce soit n'ait le temps de lui demander des comptes, en sachant que les choses se serait envenimer si Peter avait su qu'il y avait visiblement un problème avec les bébés, Rocket avait déja prit la navette pour décoller en direction de l'appartements de son amie, atterrissant sur le toit plat le plus proche. Il sauta directement de la navette, prenant tout juste le temps de verrouiller celle ci, et se rendit sur les lieux. Comme on pouvait s'y attendre, il retrouva Bucky, dont la mine n'annonçait rien de bon, voire, le pire.
"Qu'est-ce qu'il se passe ? Ou est Raven ?! J'ai eu son appel et je suis venu aussi vite que possible..."
A ce moment la, il fit un bond magistral lorsqu'une personne bien connu se rendit a son tour sur les lieux. Magneto en personne.
"Vous?!"
Dans un grognement, Rocket se positionna dans une attitude défensive, le canon de son arme pointé vers le maitre du magnétisme, mais il ne tira pas pour autant, prenant un temps de réflexion. C'était le père des enfants. Que cela plaise ou non au petit gardien, il avait sa place dans l'affaire. Rabaissant finalement son arme, Rocket la rangea dans son dos, prêt a mettre de coté pour un temps la rancune qu'il avait mit tant d'énergie a entretenir durant les derniers mois, même si il s'agissait de faire équipe avec celui qu'il considérait comme un ennemi pour un but commun.
Un coup de téléphone à la fois attendu et inattendu venait de jeter une ombre de colère sur le visage d’Erik Lehnsherr. Peu de mots, une voix en souffrance, un manque de détails volontaire évident. Mais une information essentielle : ses enfants avaient été enlevés. Erik était à Harlem depuis quelques temps pour être proche de Raven lorsque le terme arriverait. Lorsqu’il avait vu son nom sur le téléphone, il avait craint une complication ou un accouchement prématuré. Mais il n’était pas prêt pour ce qu’il avait entendu, ni pour ce qu’il interpréta de ce court échange.
Raven n’était pas du genre à montrer sa faiblesse, mais Erik avait appris à reconnaître les nuances de sa voix. Cette fois, sa voix n’était pas seulement nuancée : elle était faible, laborieuse et avare de détails. Quelque chose s’était produit, de plus « grave » qu’un simple enlèvement. Bien sûr, le mutant était loin de se douter de l’horreur de la vérité, mais il imaginait déjà quelque soi-disant scientifique humain voulant expérimenter sur des bébés mutants ou un acte de haine à l’encontre des mutants. Avec les humains, il fallait s’attendre à tout.
Son premier réflexe après cet appel fut de joindre Charles. Ils avaient peut-être leurs différents, mais ils n’en demeuraient pas moins amis et Raven était pour tous deux une préoccupation prioritaire à tout autre chose. Leur échange fut bref aussi : Charles était au courant et il était en route. Bien. Pas le temps pour Erik de revêtir sa tenue de Magneto, il se contenta d’emporter son casque qu’il garda dans une sacoche, juste au cas où il en aurait besoin. Qu’est-ce que ces humains avaient encore fait ?
Lorsqu’il arriva sur place, deux personnes étaient déjà présentes. Des Avengers bien sûr, Raven savait s’entourer. Le petit nerveux le pointa de son arme. En temps normal, Erik aurait sans doute raisonné sur leur inimités respectives compréhensibles, mais aujourd’hui le mutant n’était pas vraiment d’humeur au compromis. Un geste de la main, et l’arme sauta instantanément des mains du raton-laveur pour aller s’écraser contre le mur le plus proche, bien loin de son propriétaire.
"Je n’ai pas le temps de jouer petit."
L’autre avenger n’était pas habillé pour l’extérieur et affichait une mine déconfite. Il savait sûrement quelque chose. Ignorant royalement le raton-laveur, il planta ses yeux dans ceux de Barnes et lui demanda d’un ton qui ne souffrait pas une réponse négative ou évasive.
La lumière hivernale provient de la grande baie vitrée en L. A l’angle de celle-ci, le Directeur du SHIELD est assis avec les coudes sur son bureau et les poings joints. Un peu plus loin sur le plan de travail se tient le téléphone filaire dont le haut-parleur est seul à perturber le silence.
Les appels passés par Raven Darkhölme via le téléphone de Bucky Barnes contenaient des mots-clés ayant amené les algorithmes à signaler l’écoute à des agents humains. Ceux-ci, ignorant tout du contexte et de certaines des personnalités impliquées, ont jugé les informations suffisamment "intrigantes" pour les faire suivre à leur tour. Leur chef d’équipe, ayant accès à l’Index, a pu comprendre qu’il fallait faire remonter ces informations jusqu’au Directeur Fury lui-même. Les agents de niveau d’accréditation insuffisant ne sauront jamais de quoi il en retournait.
Le visage borgne est grave. Son bouc noir enserre ses lèvres épaisses au point qu’elles paraissent pincées. Son œil noir fixe l’écran mural en face de lui, la paupière légèrement plissée de concentration. Le sourcil noir est légèrement froncé. Les narines se dilatent à une expiration.
Les mots clés concernant l’identité de Darkhölme et ses caractéristiques physiques ont été saisis afin de faire une recherche dans les bases de données civiles de l’hôpital depuis lequel le téléphone de Barnes émet. Plus que savoir où ils sont, il a été question d’avoir une idée de ce qui lui était arrivée au-delà d’un accouchement et de bébés enlevés comme elle l’a communiqué par trois fois en l’état actuel des connaissances du SHIELD. Tout le personnel de l’hôpital a été affiché sur le grand écran interactif en compagnie des éléments de recherche que ses membres avaient renseignés et de la carte de Manhattan où les points indiquaient la géolocalisation des téléphones impliqués. Admise aux urgences pour une éviscération et non pour un accouchement. Cela a donc eu lieu ailleurs. Les possibilités n’étaient pas si nombreuses que cela, surtout considérant que Darkhölme n’avait pas son téléphone sur elle pour employer celui de Barnes et donc l’a possiblement perdu durant l’agression qui aurait alors eu lieu à son appartement, mais aucune équipe du SHIELD n'a été envoyée.
« Montre-moi la position du portable de Xavier, ordonne simplement Fury à son interface en langage naturel Stark qui lui ouvre une nouvelle fenêtre contenant une carte de l’Etat de New York avec le point rouge dessus. Celui des sœurs Cuckoos. »
Le visage borgne se fige.
Face à lui, une énième fenêtre remontre une nouvelle position géolocalisée au sein de Manhattan. La piste est morte.
« Fermeture de la fenêtre sur les Cuckoos. Reprise de la fenêtre sur Xavier. Augmentation de l’échelle à 10m. »
L’interface utilisateur s’exécute et il devient rapidement clair que le Professeur a quitté le Manoir Graymalkin pour se rendre dans une de ses annexes. Il est en mouvement. Seul. Probablement pour prendre un véhicule.
S’il est inutile de contacter Bucky Barnes car il ne répondra probablement pas à son téléphone portable, occupé qu’il est à remonter les rues de Manhattan dans ce qui l’amènera probablement au lieu du crime, Fury va tenter d’en faire de même avec Charles Xavier. La voiture a plus de probabilité d’être automatiquement connectée au téléphone et donc l’appel devrait être plus difficilement ignorable par son conducteur.
« Appelle Xavier, portable, haut-parleur conclut le Directeur du SHIELD avant que son téléphone ne commence à marquer la tonalité. Xavier, salut calmement Fury en attendant que celui-ci s’identifie correctement avant de poursuivre, l’équipe est composée de Barnes, Lehnsherr et Raccoon. Strange est aux abonnés absents et Hill est occupée donc je prendrais sa place. Je vous remercie de communiquer avec moi exclusivement à l’oral. »
Une seconde de pause pour marquer l’importance du dernier point comme éventuellement avoir une confirmation en un mot, superflue s’il en est.
« Darkhölme ne vous a pas contacté par téléphone. Je suppose donc que vous ayez des informations que tout le monde ignore. J’ai besoin de l’identité de notre suspect pour lancer une recherche. »
Nouvelle pause en attente de réponse.
« Vu votre position géographique, vous allez être le dernier à arriver physiquement. Tout le monde est en mouvement. Nous ferons une harmonisation une fois sur place. »
Une fois la réponse de Xavier obtenu, Fury laisse l’appel se terminer ou le raccroche d’une main sur le téléphone de son bureau.
Appeler le téléphone de Barnes est probablement toujours futile car celui-ci n’y répondra pas dans l’empressement. Appeler le téléphone de Darkhölme pourrait être pertinent afin d’amener Barnes à décrocher face à l’incongruité. Du fait de la localisation dudit téléphone de Darkhölme comme des déplacements de celui de Barnes convergeant sur la position de l’autre, le lieu du crime est probablement l’appartement de Mystique. Fury a donc deux moyens de contacter l’équipe sans sortir de son bureau.
Il recommence à traiter les dossiers du jour en attendant que les points de signaux GPS des protagonistes lui indiquent leur arrivée sur les lieux. Lorsque cela arrive, Fury se lève calmement de son bureau. Parallèle à la grande barre du L et au mur du fond de son bureau, il avance jusqu’à la table de réunion holographique.
« Activation de l’Holocom, ordonne-t-il calmement alors qu’il récupère sa veste cache-poussière noire pour la passer sur ses épaules. Destination : appartement de Mystique. »
Suite à leur rencontre du Lundi 16 Décembre 2024, Darkhölme avait accepté l’installation d’une table de communication holographique Stark chez elle comme dans la base des X-Men.
Fury pousse la chaise afin de prendre sa place et d’être scanné par l’appareil. Il se redresse, croise ses bras dans son dos en une posture militaire et pare son visage d’une expression sévère. Dans l’appartement de Darkhölme, sa projection holographique en fait de même.
« Bonjour à tous, s’introduit-il d’une voix forte et articulée lorsque son appareil de transmission lui fait suivre des bruits de discussion. Nous sommes tous ici dans un objectif commun : retrouver les enfants de Raven Darkhölme. Si nous n’arrivons pas à faire la part des choses et le menaçons, j’enverrais une équipe du SHIELD mener à bien cette mission. »
Il énonce un fait.
« J’imagine qu’aucun de nous ne veut de cette équipe. Je suis par contre certain que Raven et ses bébés veulent de notre aide à tous. Si vous n’êtes pas capables de collaborer pour vous-mêmes, soyez-le pour eux. Est-ce bien clair ? »
Une pause même si Fury ne s’attend ni à une réponse disciplinée comme il en a l’habitude ni même à une réponse tout court.
« Harmonisation des informations. Les algorithmes du SHIELD traquent Katie Jones au sein des caméras de vidéosurveillances de New York City et des villes alentours. La reconnaissance faciale, l’auditive et le critère des deux nouveaux nés sont activés. Elle ne pourra prendre un transport en commun ou un avion sans que nous le sachions. »
Charles avait eu à peine le temps de se remettre des bouleversements de la matinée qu'il devait déjà faire face à une nouvelle crise. Un appel à l'aide de sa sœur. Voilà qui lui faisait toujours craindre le pire... et bien à raison, cette fois. Les terribles souvenirs que lui transmirent Raven l'horrifièrent au plus haut point, et le professeur fut pris d'une nausée qu'il eut grand peine à contenir. Il dut faire preuve d'une impressionnante force mentale pour se détacher émotionnellement de ce qu'elle avait vécu, et il ne put y parvenir totalement. Quelle horreur. Quelle tragédie. Comment pouvait-on faire cela ?
Heureusement, Raven sut trouver les mots justes pour l'aider à ne pas sombrer sous le choc de cette terrible transmission. Elle avait besoin de son aide. Elle avait besoin qu'il "prenne soin d'eux". Les bébés... Il fallait les retrouver. Il parvint tant bien que mal à relativiser. Raven était à l'hôpital. Son facteur régénérant allait faire son travail. Elle était physiquement hors de danger. Mais ses enfants... Quel malheur, quel profond malheur.
Il se précipita au garage pour prendre sa voiture la plus performante - dans celles qu'il pouvait conduire, en tout cas - sans prendre le temps de prévenir qui que ce soit. Il devait se rendre au plus vite dans l'immeuble de Raven, là où le drame s'était produit. Il s'installa au volant, après avoir précipitamment placé son fauteuil à l'arrière et fit vrombir le moteur. Il n'allait clairement pas respecter les limites de vitesse, pour une fois. Il n'avait cure des amendes. Le temps pressait.
Durant le voyage, il reçut un premier appel, de Nick Fury en personne. Le professeur ne s'en montra pas spécialement étonné, mais il resta sur la réserve quant aux informations qu'il livra. Il donna néanmoins le minimum nécessaire qu'il synthétisa après avoir écouté les demandes du colonel :
« Je me joins à l'équipe. Raven a été agressée dans son appartement, par l'une de ses voisines en proie à une crise de démence. Elle... elle l'a paralysée par une injection sous-cutanée puis lui a ouvert le ventre pour en extraire les enfants. Ils étaient en vie lorsqu'elle a quitté l'appartement. Je n'ai pu obtenir que son prénom, Katie. Je vous laisse faire vos recherches de votre côté. »
Le professeur n'avait aucun doute sur le fait que le directeur du S.H.I.E.L.D. trouverait rapidement l'identité de l'agresseuse avec les informations qu'il venait de lui donner. Si Charles s'était montré professionnel et pragmatique dans sa réponse, il jugea néanmoins important de préciser un point plus personnel, anticipant d'éventuelles complications :
« Colonel, je vous serais reconnaissant de ne pas entraver l'implication d'Erik Lehnsherr dans cette affaire. Je me porte garant de son comportement. »
Ce ne serait pas la première fois... et probablement pas la dernière. Mais Raven avait besoin d'Erik, et il serait stupide et dangereux de vouloir l'écarter de cette affaire. D'ailleurs, Charles reçut par la suite un appel d'Erik. Le télépathe ne donna aucun détail, afin de ne pas alarmer le père des enfants avant de l'avoir vu en direct. Il annonça simplement qu'il était au courant et qu'il lui expliquerait tout une fois arrivé à l'appartement de Raven.
Le trajet terminé, il ne perdit pas de temps à chercher une place pour garer sa voiture : il la laissa en double file devant l'immeuble, et tant pis si on lui embarquait. Il était bien au-delà de cette préoccupation matérielle. Il se cala dans son fauteuil et monta par l'ascenseur, sa télépathie lui permettant de confirmer ce que Fury lui avait annoncé : il était le dernier à arriver.
A peine avait-il posé une roue dans l'appartement qu'un hologramme de Fury apparut dans le salon. Charles n'eut donc pas l'opportunité de saluer Erik, Rocket et Barnes, leurs attentions se portant sur le directeur du S.H.I.E.L.D. Charles ne fit aucun commentaire sur la forme ni le fond du discours de Fury. En revanche, il se tourna en premier lieu vers Erik pour le rassurer et annonça :
« Raven est hors de danger. Elle est sous surveillance médicale. La priorité est de retrouver les bébés. »
Il n'avait pas dit "vos bébés" car il ne savait pas qui était au courant de la paternité d'Erik dans cette pièce. Inutile de potentiellement aggraver la situation avec une telle révélation. Comme à sa connaissance, Erik et Rocket ne savaient pas exactement ce qu'il s'était passé, Charles se chargea de résumer la situation, en leur épargnant les désagréables détails.
« Katie Jones est la voisine de Raven. C'est elle qui a enlevé les bébés. Elle souffre d'un désordre mental qui la persuade que ces enfants sont les siens. J'ai pu la voir dans les souvenirs de Raven, mais comme je ne l'ai jamais rencontrée je ne connais pas son empreinte psychique, je ne peux donc pas la localiser télépathiquement. »
Heureusement pour vous Bucky avait eu la présence d’esprit de fermer la cuisine. Dans cette pièce tout n’était que sang, instruments chirurgicaux et traumatismes. Seul Charles et le soldat de l’hiver savent dans quel état se trouvait l’ex future « mum to be » lorsqu’elle avait été découverte. Et peut-être valait-il mieux qu’il en soi ainsi. Au risque de provoquer une colère destructrice du géniteur des jumeaux. D’ailleurs le choix de cette équipe était très risqué.
Lehnsherr, Rocket et Bucky. Cela allait faire des étincelles… Charles serait le bouclier, le rempart pour éviter que les trois s’étripent. Ou du moins que deux ne se liguent contre le troisième. Certes ils avaient des différents mais malgré son état plus que traumatique Raven avait confiance en eux pour mettre de côté leur grief et se battre ensemble avec un seul but commun : retrouver les bébés.
Ce qui était pour le moins inattendu et peut-être encore plus risqué c’était la présence de Fury. Si le S.H.I.E.L.D était impliqué …. Cela ne laissait présager rien de très secret et ne faisait qu’accentuer les risques pour Erik.
Heureusement pour elle, Raven ignorait la présence du directeur de cette institution dans son appartement par voie holographique. Katie Jones. Voilà comment s’appelle la femme si intelligente qu’elle aura réussi à berner bien du monde.
Cette même Katie Jones qui avait soigneusement préparé son coup. Son appartement en est a preuve vivante comme a pu le voir Bucky. Des photos, des objets en tout genre, des livres de médecines, des comptes rendus d’opération volés, des dvd trouvés sur le darkweb, des formules scientifiques et j’en passe et des meilleurs. Des informations précieuses sont sur son ordinateur. Dans la panique, elle avait oublié de le prendre avec elle. Rien d’étonnant, charcuter une femme pour lui extraire les enfants du ventre … Ce n’était pas rien.
Se trouve dans son ordinateur si quelqu’un arrive à le déverrouiller et fouiner dedans les coordonnées GPS d’une localisation au Canada, à environ 7h00 de voiture du lieu où nos protagonistes se trouvaient. D’ailleurs pour s’y rendre notre chère Katie avait pris le train de nombreuses heures plus tôt avec les deux nouveaux nés, complément inconsciente des risques qu’elle prenait. Une adresse précise était même indiquée. Une petite maison dans la forêt, un peu perdue au milieu de nulle part. D’ailleurs à l’heure où vous parliez elle posait les deux enfants dans leur berceau respectif soigneusement préparé en amont et elle enclenchait son plan, anti-intrusion qu’elle avait conçu depuis de nombreuses années.
Cette femme était malade. Gravement atteinte d’un trouble psychique et ne se rendait pas compte de ce qu’elle perpetuait sans cesse, mais jusque là elle n’avait jamais réussi à aller aussi loin. Fury recevait une notification indiquant qu’une femme correspondant à la description avait été vu à Gran Central embarquer à bord d’un train direction le nord il y a de cela plusieurs heures.
belle âme
Undisclosed
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"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
samedi 01/02/25, appartement de Raven une équipe de choc 〓 tenue
Figé dans une attente nerveuse, le Cyborg est libéré par l’arrivée de son meilleur ami qui, comme lui, fonctionne déjà à l’adrénaline. En discernant sa silhouette familière dans son champ de vision, Bucky se dresse sur ses jambes en prenant une fine inspiration nasale, n’ayant même pas le temps de prendre la parole que, déjà, la voix de Rocket se fait entendre. « Qu'est-ce qu'il se passe ? Ou est Raven ?! J'ai eu son appel et je suis venu aussi vite que possible… » Il s’apprête à lui répondre, puisque ses lèvres s’entrouvrent et que sa main argentée se lève pour signaler une prise de voix, mais il n’a guère le temps de formuler le moindre mot. « Vous?! » Les sourcils froncés sous une brève incompréhension, le Soldat de l’Hiver pivote son menton sur le côté afin de poser ses opales azurés sur Erik, dont la présence légitime est réfutée par le Gardien, qui pointe bien rapidement une arme en sa direction. Ce que Rocket avait fait pour lui face à Zemo, il était peut-être temps que Bucky le fasse aussi. « Rocket, arrête ! Raven lui a demandé de venir. J’étais là quand elle l’a appelé. » - « Je n’ai pas le temps de jouer petit. » Si le Gardien semble se raisonner, commençant même à abaisser son arme, celle-ci est violemment projeter contre le mur sous l’impulsion de Erik, et Bucky suit machinalement l’arme des yeux avant de reporter son attention sur le mutant, en songeant que, ça commence bien. « Qu’est-ce qui est arrivé à Raven ? » Comment lui expliquer qu’une folle dingue à enlever ses enfants en les arrachant même du ventre de Raven, qu’elle a laissé dans son propre sang ? Il n’y a pas de bonne façon pour formuler une telle chose, et Bucky n’est pas connu pour être diplomate, aussi, c’est d’une façon bien sobre qu’il explique : « Déjà, sache qu’elle va bien, elle est hors de danger. Mais sa voisine l’a droguée puis lui faire une césarienne de fortune, et elle est partie avec les bébés. » Il hausse ses épaules, ravalant difficilement sa salive en serrant ses dents, avant de reprendre : « J’suis allé dans son appart, c’est juste en-dessous. Elle a tout un panneau avec des images de femmes enceintes et de Raven… Elle a préparé son coup depuis longtemps. Ce qui veut dire qu’elle a eu le temps de tout prévoir pour se cacher avec les gosses. »
Nerveux d’avoir énoncé tout ceci à voix haute, il mordille l’intérieur de sa joue en passant son regard de l’un à l’autre, avant qu’une quatrième personne n’apparaisse, plus ou moins, dans le salon, suivi de près par une cinquième, le frère de Raven. « Bonjour à tous, » Fury. Il le reconnaît puisqu’il a failli le tuer. Longue histoire. « Nous sommes tous ici dans un objectif commun : retrouver les enfants de Raven Darkhölme. Si nous n’arrivons pas à faire la part des choses et le menaçons, j’enverrais une équipe du SHIELD mener à bien cette mission. » Heureusement qu’il n’est pas apparu cinq minutes plus tôt pense-t-il en passant la pointe de sa langue sur ses dents du haut, derrière ses lèvres closes. Quelqu’un a ramassé l’arme ?! Est-ce qu’il peut voir, l’arme ?! « J’imagine qu’aucun de nous ne veut de cette équipe. Je suis par contre certain que Raven et ses bébés veulent de notre aide à tous. Si vous n’êtes pas capables de collaborer pour vous-mêmes, soyez-le pour eux. Est-ce bien clair ? » Il ne se sent pas concerné par le coup de pression : il l’est, capable de collaborer. « Harmonisation des informations. Les algorithmes du SHIELD traquent Katie Jones au sein des caméras de vidéosurveillances de New York City et des villes alentours. La reconnaissance faciale, l’auditive et le critère des deux nouveaux nés sont activés. Elle ne pourra prendre un transport en commun ou un avion sans que nous le sachions. » Cela est un avantage, certes, mais rien de suffisant à le rassurer : le fait est que Katie est suffisamment organisée pour avoir prévu cette attaque depuis au moins quelques semaines… Elle a forcément anticipé la suite. Reste à savoir combien de temps elle peut rester cacher avec des nouveaux-nés. La voix de Charles le sort de ses pensées, et il continue de mordre l’intérieur de sa joue en posant ses yeux sur ce dernier. « Katie Jones est la voisine de Raven. C'est elle qui a enlevé les bébés. » Il l’a déjà dit, donc il se contente d’hocher son menton de haut en bas en prenant une fine inspiration, soucieux du temps qui passe et qu’ils perdent. « Elle souffre d'un désordre mental qui la persuade que ces enfants sont les siens. J'ai pu la voir dans les souvenirs de Raven, mais comme je ne l'ai jamais rencontrée je ne connais pas son empreinte psychique, je ne peux donc pas la localiser télépathiquement. » Les voilà drôlement avancés, donc. « Elle souffre peut-être d’un désordre mental, mais j’peux vous assurer qu’elle est très intelligente et qu’elle sait ce qu’elle fait. Dans son appart, il y a des livres de médecine, des tonnes de photos de Raven, de son ventre, des carnets avec des notes sur les femmes enceintes et les nouveaux-nés… Elle a tout prévu. » Même sa fuite, il en est certain, et il ne pense pas avoir besoin de le dire. Désignant plutôt l’ordinateur portable posé sur la table basse, il se tourne vers Rocket en disant : « Il y a un mot de passe, tu penses pouvoir en faire quelque chose quand même ? » Pour l'instant, - du moins il le pense, ils n'ont que cet objet pour espérer avoir une piste... À moins que Fury ait une information capitale à leur communiquer ?
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THE FALCON & THE WINTER SOLDIER ✯ « they made you into a weapon and told you to find peace, but you can't because this is who you are, a product of war. chains are broken but are you truly free ? »
- 01.02.2025 - Ft. Raven,Bucky,Fury,Charles & Erik)Born to be wildA peine Rocket avait-il pointé son arme sur Erik, dans un pur reflexe de survis, il réalisa son emportement et suite aux paroles de Bucky, amorça le geste d'abaisser son arme, juste avant que celle ci ne s'arrache violement de ses mains pour percuter le mur, faisant voler quelques morceaux sous le choc.
"Hey!!! J'en avais besoin!!!"
Alors qu'il se précipita sur ce qu'il restait de son arme et s'empressa de rassembler les morceaux en les fixant a la va-vite grâce aux outils et matériaux de réparation qu'il avait sur lui, Nick Fury en personne apparu sur un hollocom installé dans le salon de Raven, qui en dit un peu plus sur la sitiation: « Bonjour à tous, Nous sommes tous ici dans un objectif commun : retrouver les enfants de Raven Darkhölme. Si nous n’arrivons pas à faire la part des choses et le menaçons, j’enverrais une équipe du SHIELD mener à bien cette mission. »
"Les enfants de Raven...?"
Rocket avait peur de comprendre. D'ailleurs, il s'était figé dans son entreprise de réparation pour écouter la suite, même si il commençait déjà a se décomposer a vu d'œil tant la nouvelle le bouleversait. « Déjà, sache qu’elle va bien, elle est hors de danger. Mais sa voisine l’a droguée puis lui faire une césarienne de fortune, et elle est partie avec les bébés. »
"Elle a quoi?!"
Sous le choc, l'arme qui était a nouveau en un seul morceau lui échappa des mains, rejoignant aussitôt le sol dans un fracas métallique, laissant Rocket dans un état second. « J’suis allé dans son appart, c’est juste en-dessous. Elle a tout un panneau avec des images de femmes enceintes et de Raven… Elle a préparé son coup depuis longtemps. Ce qui veut dire qu’elle a eu le temps de tout prévoir pour se cacher avec les gosses. » Rocket passa de l'état second a une colère sourde, qui lui arracha un grognement tout a fait audible. Katie Jones... inconnu au bataillon. Pas pour longtemps, apparemment. « Raven est hors de danger. Elle est sous surveillance médicale. La priorité est de retrouver les bébés. » Charles Xavier était la et ses mots rassurants eurent au moins le mérite d'apaiser un peu l'état de nerf de Rocket. Raven ne risquait rien. Mais les bébés? Dans d'autres circonstances il aurait pu être leurs oncle. Malgré toute la crainte qu'il avait de s'y attacher, en sachant que Raven et les enfants risquaient de disparaitre dans le repaire secret de Lenhsherr, Rocket ne pouvait s'empêcher de s'inquieter de leurs devenir. Qui était cette folledingue? Comment pouvait on commettre un tel acte?! Même lui, dans sa pire période de malfrat intergalactique n'aurait pas eu l'idée d'arracher des enfants a leurs mère. Il s'était bien souvant moquer d'eux et de leurs démarche maladroite, il avait prit un certain plaisir a en effrayer certains qui s'étaient montré un peu trop tactile a son gout, mais rien d'aussi abominable... « Katie Jones est la voisine de Raven. C'est elle qui a enlevé les bébés. Elle souffre d'un désordre mental qui la persuade que ces enfants sont les siens. J'ai pu la voir dans les souvenirs de Raven, mais comme je ne l'ai jamais rencontrée je ne connais pas son empreinte psychique, je ne peux donc pas la localiser télépathiquement. » Désordre mental? Erait-ce une excuse? Rocket avait fréquenter des être tous plus chtarbés les uns que les autres, mais il aurait jurer qu'aucun d'entre eux n'aurait commis un tel acte. Récupérant son arme a nouveau en un seul morceau, Rocket la rangea dans son dos et s'approcha de l'ordinateur, qui contenait visiblement des infirmations précieuse. « Elle souffre peut-être d’un désordre mental, mais j’peux vous assurer qu’elle est très intelligente et qu’elle sait ce qu’elle fait. Dans son appart, il y a des livres de médecine, des tonnes de photos de Raven, de son ventre, des carnets avec des notes sur les femmes enceintes et les nouveaux-nés… Elle a tout prévu. » détails que Rocket aurait préférer ne pas savoir. Son imagination s'était déjà mise en route, créant des scénarios pire les uns que les autres. Il reporta alors son attention sur l'ordinateur et regarda un instant l'écran d'ouverture de session. « Il y a un mot de passe, tu penses pouvoir en faire quelque chose quand même ? »
"ouais, j'ai ce qu'il faut dans la navette. Je reviens."
Il ne lui fallut que quelques minutes pour revenir dans l'appartement avec une tablette fixée sur son avant-bras. Celle la même qui lui avait permit de forcer les sécurités de l'entrepot de Ridgewalk lors de la mission contre les Héritiers.
"Et voila, avec ca, ca fera pas un pli!"
Aussitôt, il s'activa afin de trouver une faille qui lui permettrait d'accéder au contenu de l'ordinateur sans avoir a se soucier du mot de passe. Il gromela un peu devant le temps d'attente avant que les différents dossiers et coordonnés ne s'affichent
"C'est pas vrais, elle tourne au ralentie sa bécane a la grognasse! Ah! Ca y est! Pas trop tôt!"
S'exclama il, en posant la tablette sur la table. L'interface n'était pas des plus intuitifs par rapport aux système d'exploitation terriens, mais tout était accessible tant qu'il restait connecté a l'ordinateur portable via son système de hacking extra-terrestre modifié manuellement pour être compatible avec les systèmes informatiques de la Terre. Toute les informations nécessaire se dévoilait a présent sous leurs yeux, il n'y avait plus qu'a faire le tri. ️ 2981 12289 0
L'arrivée de Charles, l'apparition de Fury, le petit discours et l'ensemble des informations conjointes du Soldat de l'Hiver et de Charles eurent l'effet d'un coup de tonnerre chez Erik. C'était une blague ? Une humaine avait éventré Raven ? Et enlevé ses enfants ? SES enfants ? À côté de ça, même le discours de petit chef de Fury passait inaperçu. Le seul moyen qu'Erik trouva pour passer sa colère et garder la tête froide fut de frapper le mur à portée du revers du poing avec une telle force qu'il s'en blessa. Rien de cassé, mais une sacrée douleur qui eut le mérite de lui remettre les idées en place. Sans compter que, dans sa colère, il avait laissé partir un peu de son pouvoir, provoquant un mouvement dans les câbles des murs juste à côté du point d'impact qui fit clignoter les lumières allumées pendant quelques secondes.
À présent que la douleur faisait son office et qu'Erik pouvait de nouveau réfléchir, tout en se massant son poignet endolori qui montrerait bientôt un formidable bleu, il songea à ce qui venait d'être dit. Malade mentale, il s'en moquait. Ses actes comptait plus que son état médical. Quant à la présence Fury, même si elle ne le réjouissait pas, le fait d'avoir le réseau de surveillance du SHIELD à disposition était un avantage qu'il ne pouvait pas nier, d'autant que Charles ne pouvait pas aider pour localiser l'ordure d'humaine qui avait osé faire ça.
Les autres étaient déjà en action, mais il pouvait noter déjà la frustration de Bucky et la rage contenue de Rocket. Collaborer ? Ce ne serait sans doute pas un problème, tous avaient sans aucun doute des comptes à régler avec cette humaine. Et Erik le premier préparait déjà mentalement ce qu'il comptait lui faire subir. Elle s'en était pris à Raven, à ses enfants, et par voie de conséquence, à lui-même.
Pour l'instant, il ne pouvait qu'attendre. Ils avaient besoin des informations de cet ordinateur, peut-être celles de l'appartement de cette crevure. Erik devait résister à l'envie de compresser tout ça à un niveau de soupe moléculaire pour ne pas nuire aux recherches. Son temps viendrait lorsqu'ils l'auraient trouvée. Elle n'aurait pas une mort paisible...
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