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 Zéro tracas, zéro blabla, MMA !

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Maître des Arts Mystiques
Jericho Drumm
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MessageSujet: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptyDim 18 Fév 2024 - 17:23

 
Zéro tracas, zéro blabla, MMA !

« Jericho… Tu es sûr de ton coup bro ? J'ne le sens vraiment pas là. »

« Ne t’en fais pas Bradley, tout va se passer comme sur des roulettes. »

Vous vous trouvez tous les deux au « The Brook » qui semble être, en apparence, une boite de nuit tout ce qu'il y a de plus banale. C'est là que se trouvait une personne envers qui certains membres de l’ordre souhaitaient que tu rentres en contact. En effet, cela fait à plusieurs reprises que l'orbe d'Agamotto a ressenti des traces mystiques venant de New York. Plus étonnant encore, le type d'art mystique qui a été localisé est de nature vaudou. L'utilisatrice se ferait appeler « la chabine » et utiliserait un esprit de temps en temps. Ce surnom est également donné à une combattante mystérieuse qui exerce dans le clandestin. Les utilisations magiques ont surtout été utilisées dans un hôpital et tu ne pouvais pas te permettre de l'approcher dans un tel endroit, c'est pour cela que tu te trouves ici. À l'arrière du bâtiment de la boîte de nuit. L'arrière-boutique en quelque sorte. Bradley n'est pas serein, mais devant une porte cachée, il décide de taper cinq fois lentement, de s'arrêter et de taper trois fois à nouveau. Le judas optique s'ouvre et un œil vient vous inspecter.

« C’est pourquoi ? »

« Bonsoir, heu… On a rendez-vous pour un combat. »

Le judas optique se referme et la porte s'ouvre laissant apparaître un vigile « Tiens Brad… Vous êtes en retard. C'est lui Brother Voodoo ? »

« Lui-même. »

« Dépêchez-vous d'entrer et d'aller vous préparer. »


Comme je l'ai affirmé un peu plus tôt. L'établissement « The Brook » est en apparence une boite de nuit, mais il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg. Une grande salle secrète sert aux combats clandestins. Dans son centre, un ring qui est lui-même surplombé d'une cage. Selon Bradley, un certain Arthuro Lanzini serait le propriétaire de ce club de combat. Tous passent par ici, des membres de la haute société en manque de sensation forte comme des crapules de la pire espèce prêts à parier sur les combats pour en tirer profit. Grâce à son passif dans les gangs et dans la maggia, Bradley a réussi à te faire inscrire en tant que combattant. Toi qui lui disais de s'écarter du monde de la criminalité, voilà maintenant que tu lui dis de te pistonner pour entrer dans un combat clandestin. Néanmoins, tu es en mission pour l'ordre d'Agamotto et il fallait impérativement entrer en contact avec la Chabine. Méfie-toi cependant. Jericho. S'il s'agit d'un bokor, il faut tout de même redoubler de prudence. Nous ne savons pas encore qu'elles sont ses intentions.

« Brother Voodoo ? Tu ne pouvais pas trouver plus naze comme surnom ? »

« Ayô tu m'as demandé de faire vite, alors j'ai fait vite ! Et puis t'es gonflé… C'est ton plan qui est complètement naze ! Tu espères sincèrement entrer dans la cage pour discuter avec la Chabine sans vouloir combattre ?! Elle a la réputation de ne rien lâcher et d'avoir du mordant, donc je doute sincèrement que taper la causette avec toi soit dans l'ordre de ses priorités ! »

« Détends-toi ! Je t’ai déjà dit que j’ai une formation en psychologie ? Je connais parfaitement les mécanismes pour apaiser les tensions et créer du relationnel. Alors, rassure-toi. »

« Je suis encore moins rassuré là… »

Et moi non plus… Tu as vraiment un don pour dénicher des tactiques foireuses. Bradley a tout dit. Elle sera sous adrénaline et elle ne sera pas dans de bonnes dispositions pour converser avec toi. De toute manière, lorsque tu as décidé d'une chose, j'abandonne l'idée de t'en dissuader. Cela n'a jamais marché et je préfère que tu te fasses tes propres expériences toi-même. Vous arrivez devant la cage où il y a déjà deux combattants qui s'affrontent. La bataille est rude, mais l'adversaire masqué réussi à placer une kimura sur son vis-à-vis. Il appuie ensuite violemment sur sa prise de soumission et l'épaule du pauvre bougre cède sous la pression. Des hurlements se font entendre dans toute la salle et le public clame alors sa joie. Alors. Heureux de ta décision, petit-frère ? Ton regard se tourne et croise celui de Bradley. Plus le temps passe et moins il semble confiant. Tu lui assènes alors une tape amicale sur l'épaule.

« Bon. Je dois aller me préparer. Tu restes aux abords de la cage pour me soutenir ? »

« Te soutenir ou pour t’aider à endurer la douleur ? »

« Un peu des deux sans doute… »

Tu pars ensuite en direction des « vestiaires ». Tu ne savais pas tellement où ils se trouvaient et tu avais dû demander ton chemin à un homme de la sécurité. Il t’emmène donc dans une salle lugubre et te demande de patienter ici. Ton combat-discussion ne devrait pas tarder à commencer de toute manière.
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Gladys Greaux
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MessageSujet: Re: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptySam 24 Fév 2024 - 1:25



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      L’ampoule vacillait, bizarrement au rythme des sonos de club qui servait de couverture plus haut. Mon regard se perdait de temps en temps vers la lueur qui semblait sur le point de s’éteindre définitivement à tout moment, m’abandonnant aux ténèbres d’un lieu très peu entretenu. Trace de ce qui semblait à première vue être de la suie, sans doute une conséquence de tous ceux qui avaient pu fumer dans cette pièce, sans prendre la peine d’aérer les lieux. Les papiers peints mêlés à de la moisissure, peinaient à rester coller contre les murs. Et si l’apparence du vestiaire suffisait à faire comprendre toute l’insalubrité qui régnait en maître dans le secteur, l’on pouvait compter sur l’odeur de pisse qui terminait de créer en moi tout le dégoût qu’il fallait pour vouloir quitter les lieux au plus vite. Je fixais mes mains, elles tremblaient, malgré mon calme. Sans doute un calme qui n’était qu’apparemment, curieusement, je ne me sentais pas anxieuse.
         Je ne ressentais aucune peur quelconque et pourtant, ce que je faisais, n’était pas très habituel. Peut-être que mon corps reflétait pour moi les émotions que je n'arrivais pas à exprimer ou à prendre conscience. Je l’ignore. Toujours est-il que j’avais toutes mes raisons de ressentir un doute ce soir, ressentir une certaine hésitation à être présente. Après le snap, le monde n’a pas plus gagné en violence, mais il a tout de même sombré dans une forme de pensée étrange, le respect de l’époque, devenait l’insulte d’aujourd’hui. Les catégories étaient une insulte. Aujourd’hui, je devais combattre un homme, quelque chose d’impensable à l’époque, même dans le milieu clandestin, chacun veillait à combattre dans sa catégorie. Mais plus maintenant. Pourquoi avais-je accepté malgré tout ? Les gens voulaient absolument voir une femme dans une arène d’homme. Ça excitait les plus dépravés en manque de sensation, du moins je le supposais. En vérité, je n’en savais rien et très sincèrement, je m’en foutais.

        Mais pour répondre à la question, j’avais simplement besoin d’argent. L’idée qu’une femme puisse se battre dans une cage contre un homme entraîné, c'était impensable. Toutes les filles du monde n’étaient pas comme la rousse des Avengers, paix à son âme. Je connaissais mes limites, je savais que dans la rue, sans règles, arme à la main, j’avais mes chances de battre un type. Mais dans une cage, à mains nues, avec des règles similaires aux MMA. Je ne me voyais pas ressortir indemne ou ne serait-ce que victorieuse de cet endroit. J’étais réaliste. J’ai bien dû accepter ce fait quand, à seulement 17 ans, mon propre fils était déjà devenu plus fort, plus rapide et plus endurant que moi, alors que j’étais celle qui l’entraînait, celle qui lui avait tout appris. La proposition avait été la suivante. Que je gagne ou que je perde, je serais payée. En théorie, je n’étais pas perdante, même si j’avais toutes mes chances de perdre la vie sous un coup au menton mal placé ou un peu trop fort.  
        Pourquoi ai-je choisi ce milieu ? Le fait que je ne vieillisse pas comme le commun des mortels rendait très peu évidents mes choix de carrière, je ne pouvais pas vivre au grand jour. J’étais déjà en âge de recevoir une retraite, qui pourrait croire et surtout, accepter l’idée que je puisse être une étrangeté de la nature. Du moins, dans un monde où des gens s’en prenaient au mutant pour leur différence, j’étais légitimement en droit de vouloir rester dans l’ombre. Même si pour cela, je devais passer par un monde qu’il était préférable de ne point fréquenter. Je soufflais, forçant mes mains à se calmer en serrant les poings. Les bandages se jetant dans le vide depuis mes mains, je me décidais enfin les couvrir afin de protéger mes phalanges. Le téléphone sonna alors que je venais tout juste de finir de serrer le tout. Georgi Forestal, Pointe-à-Pitre, indiqua l'Iphone... « Oy Shabine... Ola oyé ? Kijan mwen pa enten palé dèw dépi bon ti jou ? Canaval la ja comensé, ou pa fé répète, alo ? » Un sourire vint naître sur mon visage l’espace d’un moment, et ce, avant que je me lève, téléphone contre l'oreille, regard dirigé vers le miroir au-dessus du lavabo.

        « Awa... Mwen pa mèm an payi la. » Répondis-je, en fixant l’horloge... Il était bientôt l’heure. « Ki koté oyé ? An France ? Bon kanaval ka vine Paris é Bordeaux avè groupe zenmi an mwen. » Je fis plusieurs mouvements des doigts pour serrer le poing de manière répétitive afin de détendre les bandages de boxe. « Amerique, mwen té vlé voèw timoun mwen. » Je refis le même exercice avec l'autre main, rajoutant au téléphone. « Hey, timal, sé pa mwen pa enméw, mé an ni biten a fé... An ké raplew pli ta. » Je raccrochais, laissant de nouveau le silence envahir la pièce, le bib de ma montre annonça qu’il était temps. On frappa à la porte justement au même moment. Cette année, pas de carnaval... Ce n’était pas la première que je ratais cet événement. Le Snap m’avait fait rater plusieurs années d’affilées. Je n’avais pas l’intention de m’installer au Etats-Unis, mais suite à une série d’obscur méfaits survenus dans la ville où vit mon fils et maintenant ma fille, je ne me sentais pas en paix de vivre loin d’eux.
       Je sortis du vestiaire en sautille, faisant tournoyer ma tête sur ma nuque. Ainsi, échauffant mes muscles et mes articulations encore une fois. Parce que oui, je n’avais fait que m’échauffer avant même d'entrée dans le vestiaire pour me changer. Le corps était fragile, si bien qu’un mauvais mouvement sans y être préparé, suffisait à créer des blessures qui pouvaient même être irréversible à cause de l’âge. Tout en me dirigeant vers la cage, je fis plusieurs gestes du poing : un direct du droit, puis du gauche, un uppercut droit et gauche. Mon corps chaud et en sueur, j’entre dans la cage... Attendant l’autre compétiteur, je continuais mes mouvements en y ajoutant le jeu de jambes.        


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MessageSujet: Re: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptyDim 3 Mar 2024 - 12:33

 
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Brother voodoo était donc partie rejoindre son vestiaire pour attendre le signal et se présenter sur le ring. De son côté, le jeune Bradley avait su se faufiler pour se retrouver juste devant la cage et en première loge pour pouvoir observer celui qui lui avait autrefois sauvé la vie. Au milieu du ring, une jeune femme plutôt charmante vient faire son apparition. Blonde avec des formes plutôt envoûtante, elle vient agripper un micro qu'on lui tend. Elle vient ensuite saluer le public qui était en ébullition et qui avait sans doute le goût du sang dans la bouche. Il y avait clairement une ambiance étrange dans cet endroit. C'est comme si toutes les personnes ici souhaitaient se défouler à la vue d'un affrontement sans merci. La demoiselle qui semblait clairement être l'annonceuse commence à faire le tour de la cage en saluant chacun des spectateurs d'un geste de la main. Elle approche ensuite le micro de bouche pour commencer à crier.

« Mesdames et messieurs ! Pour le prochain combat, je crois bien que vous allez être en extase ! Je vous demande d'accueillir une femme qui fait ses preuves de jour en jour et qui pourrait arriver au sommet si elle continue sur sa lancée. Un tonnerre d'applaudissement pour LA CHABINE !! »

La combattante du sorcier vaudou arrive sur scène sous les cris de la foule. Même s'ils sont mesurés, elle semblait commencer à se faire une petite réputation dans le circuit illégal. Elle semble concentrer et n'est pas là pour ramasser des fraises. Quelques mouvements d'échauffement de sa part et elle pouvait entendre des paroles déplacer et des sifflements la ramenant à sa condition féminine. Il allait falloir qu'elle prouve à cette instance de décérébrer sa force et sa détermination. Pour ce qui est de Bradley, il déglutit en la voyant arriver. Il continue forcément à s'inquiéter du sort de Jericho Drumm. Les hurlements de la foule s'amoindrissent petit à petit et tous les regards étaient désormais tournés vers l'entrée du ring. L'annonceuse vient alors consulter sa fiche pour observer le prochain candidat de cette bataille. Elle plisse les yeux l'espace d'un instant en ne reconnaissant pas le nom du prochain adversaire. Un petit nouveau sans doute.

« En face… Il est encore inconnu au bataillon et se lance dans le grand bain. Je vous demande d'accueillir... » Elle hésite l'espace d'un instant à prononcer le nom. « Brother Voodoo ! »

.   .    .

Pendant ce temps-là, du point de vue de Jericho. Peu avant l’annonce de son nom.

L'endroit où tu te trouves est plutôt asphyxiant et l'odeur n'est pas faite pour te mettre plus à l'aise. Tu te demandes même si l'hygiène est totalement respectée dans ce vestiaire. Tu enlèves simplement ton sweat afin de te mettre torse-nu et tu places les bandelettes que l'on t'avait fournies sur tes mains en les enroulant comme tu le pouvais. Tu avais en dessous un simple jogging et j'estime que tu aurais dû un peu plus te préparer à ce combat. On vient alors toquer à la porte et tu viens sortir pour faire ton entrée dans cette fosse aux lions. L'annonceuse vient juste de prononcer ton surnom, tout fraîchement sorti de l'imagination de Bradley et tu ne pouvais pas t'empêcher de soupirer en l'entendant. En entrant dans la cage, tu pouvais l'apercevoir pour la première fois. Une métisse à l'allure élancée. C'est donc elle avec qui tu dois t'entretenir. L'arbitre sur le côté vient terminer sa cigarette, l'écraser au sol avec le talon, se place au milieu du ring et avec ses deux mains vous demande de vous approcher tous les deux. Tu fais quelques pas en confrontant la combattante dans les yeux. C'est mal parti. Tu as l'impression qu'elle a le regard mauvais.

« Ok alors écoutez-moi bien attentivement. La maison veut du spectacle alors ne terminez pas le combat en un claquement de doigts. Tous les coups sont permis ! J'en ai rien à foutre si vous crevez les yeux ou si vous handicapez l'autre à vie. Simplement, il n'y a pas le droit de le tuer. » Il marque une courte pause pour ensuite reprendre. « Si vous avez des pouvoirs ou des trucs du genre, interdit de les utiliser. Si vous possédez une force surhumaine et bien… Bon courage pour celui d'en face. Je me suis bien fait comprendre ?! »

« Salut heu… » C'est moi où tu n'as strictement rien écouté ce qu'il était en train de dire ? Tu te concentres sur la Chabine. « Est-ce qu'on peut discu… »

« Allez dans votre coin ! »

L'arbitre de la rencontre vient vous séparer et je me pose la question s'il est bien à sa place étant donné que tous les coups sont pratiquement permis. Dans tous les cas, tu n'as même pas eu le temps de terminer ta phrase qu'il vous sépare. Ce n'est pas comme si moi ou Bradley ne t'avions pas prévenu de toute manière. La tension est à son paroxysme. L'arbitre regarde dans ta direction et dans la direction de ton adversaire. Il lève le bras en l'air et l'abaisse d'un coup sec.

« Commencez ! »
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MessageSujet: Re: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptyMar 12 Mar 2024 - 1:59



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      Miguel me fit le topo, mais c'était ici plus un genre de rappel des quelques dangers à éviter pour ce combat. Je devais oublier les coups basiques, ils ne seront jamais assez lourds ou puissants, sauf si tous les coups étaient permis. Bien qu’il fût pleinement au courant que mon domaine était le strike, il m’incita très légitiment à chercher la victoire via les prises de soumission. J’avais quelques arts martiaux qui pouvaient m’y aider, le Mayolè Guadeloupéen à mains nues ou bien le Jiu-jitsu brésilien. Le deuxième n’étant pas un art martial que je maîtrisais bien, le premier étant une invention de mon père adapté au combat à main nue, mais qui peut ne pas trouver d’ouverture dans le style MMA, sauf si, encore une fois, tous les coups étaient permis. Quoi qu’il en soit, il avait raison... J’ai pu observer divers combats qui avaient pu être exposés entre un fighteur et une fighteuse. Et la vérité, même dur à entendre, était que le sport révélait la différence biologique. Je n’aurais pas la bêtise de croire que mon physique pouvait surpasser cette épreuve par la force de ma volonté.
        Connaître mes faiblesses et les accepter étaient l’une des étapes essentielles pour mieux avancer et progresser. Miguel m’expliqua rapidement de faire attention, si c’était lui qui prenait l’initiative de m’amener au sol. Il faudra réagir vite, s’adapter et surtout, garder mon sang-froid. Il sera physiquement, forcément, plus fort que moi, je ne pouvais qu’espérer qu’il pèche au niveau de l’endurance pour espérer une échappée ou un retournement de situation. J’acquiesçais silencieusement à chacune de ses remarques. « Pour finir, évite les coups inutiles, si tu peux garder tes efforts, fais-le ! Cogne que si tu sens que tes frappes vont lui faire mal. » J’acquiesce de nouveau de la tête avant qu’il ne soit invité à sortir de la cage, ma serviette sur son épaule. Je suivis mon coach du regard avant de peaufiner et terminer mon échauffement, non sans écouter les paroles de la présentatrice.

      Je lève le poing comme le veut la tradition quand je suis mentionnée, tapotant ses derniers pour vérifier que mes jointures sont solidement serrées afin d’éviter que mes phalanges explosent au premier coups de poing. Je sautillais sur place quand ce fut au tour de mon adversaire d’être présenté, afin de jouer sur les muscles de mes jambes. Pas vraiment surprise d’avoir à faire à un nouveau fighteur. Tout type d’individu se présentait sur le ring, souvent juste pour avoir un peu de sous. L’illégalité de ce genre d’événement rendait ce genre de chose possible, puisqu’à la différence d’une compétition plus légale, la cage n’était dédiée qu’à de vulgaires combats de coqs. Les gens étaient venus bander devant une pauvre folle se faisant défoncer la tranche. C'étaient souvent ceux qui crachaient sur le féminisme et qui assumaient de faire partie de l’élitiste patriarcat. Ouch. Quel genre de politicien feraient des affaires avec la pègre ? Encore une folle qui croyait aux théories du complot, qui voyait le mal partout. Pas vrai ?
        Sarcasme mis de côté, le monde n’était pas tout rose et le trafique humain, ainsi que les réseaux de pornographie pédophilie n’étaient ici aucunement une légende urbaine. La mentalité de certains des gens ici, pas tous, étaient évidemment dévorés par la corruption. Mais quoi qu’il arrive, ils faisaient pleuvoir l’argent, c’était tout ce qui comptait. Parce que j’avais besoin d’argent, sans doute comme le pauvre fou que j’allais affronter dans quelques instants. Et puis, il fut présenté comme Brother Voodoo... Arg... Pitié. L’Haïtienne en moi en était outrée. Ces Américains, songeais-je, avaient toutes sortes d’idée saugrenue pour se donner un genre, quitte à manquer de respect à la culture des autres. Certains trouvaient le vaudou juste “stylé”, d’autre diabolique... Mais les Américains avaient une vision de l’Haïtien très fermé, très folklorique et parfois très sauvage. Combien m’ont demandé si je mangeais des galettes de terre ? Si je pratiquais la sorcellerie selon leurs croyances erronées ? Et j’en passe...

        Mais surprise... L’homme qui arriva et entra dans la cage, avait l’allure type d'un afro-descendant que l’on retrouve dans la communauté antillo-caraïbéenne. Ces locks avaient l'air vrai, en tout cas, et soigneusement entretenus. Toujours est-il, quelle idée d’utiliser un tel surnom dans un milieu comme celui-là ? Les gens allaient forcément avoir une mauvaise image de notre religion, déjà déformée pas la méconnaissance et fausse croyance. Oui, ça m’énervait un peu et il était vrai que je l’observais avec une pointe de mépris, au moment de nous approcher à la demande de l’arbitre. Si c’était un Haïtien, j'espèrerais qu'il avait conscience qu’il nourrissait l’imaginaire délabré de tous ces gens-là. Et si c’était un Américain de naissance, alors qu’il n’y avait rien à ajouter. Le discours de l’arbitre était sensiblement le même dans ce secteur. Ma foi, si certains avaient envie de voir des mutants se foutre sur la gueule, il fallait se diriger vers les arènes clandestines de Hongkong. Merde... Est-ce que ce type m’avait adressé la parole ou pas ? J’étais perdue dans mes pensées.
       Je retournais dans mon coin non sans fixer le type... Je devais me tromper. Pourquoi voudrait-il m’adresser la parole en plein combat ? Du Trash-Talk ? Ça devait être ça... Les Américains aimaient bien en faire usage pour déstabiliser l’adversaire. Well, j’étais trop vieille pour prêter attention à ses conneries immatures. Cela dit, le fait que tous les coups soient permis m’arranger... Je pouvais faire usage de toute l’expérience de la rue pour arracher la victoire. Je restais toutefois sur mes gardes, la prudence était de mise, c’était peut-être un surhomme. Une fois assez proche, je tente la première attaque, le fameux coup de pied feinté, souvent utiliser en taekwondo. Le changement soudain de direction du pied avait pour but de tenter de traverser sa garde et de taper là où je pouvais le sonner avec mon humble force.        


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MessageSujet: Re: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptyLun 18 Mar 2024 - 0:21

 
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C'est donc partie, ton plan devait être mis à exécution et tu n'avais plus aucune possibilité de faire un retour en arrière. Tu jettes un léger regard vers le type qui semble lui donner des instructions derrière la cage. Il s'agit probablement de son entraîneur. Tu places ta garde, mais ça se voit à des kilomètres que tu es hésitant. Eh oui, petit frère… Ce n'était pas faute de vouloir te prévenir. Il fallait choisir entre combattre et discuter. Désormais, je te laisse voir comment tu vas te sortir de ce guêpier. Tu tournes un peu autour sans vraiment attaquer. Les spectateurs pouvaient avoir l'impression que tu étais en train de la jauger. Elle-même pouvait peut-être avoir cette sensation que tu cherchais une ouverture dans sa garde. Cependant, la réalité est tout autre. Tu cherches à savoir comment l'aborder et comment lui expliquer que tu ne souhaites pas spécialement te battre. C'est plutôt paradoxal pour quelqu'un qui vient de s'inscrire à un combat clandestin.

« Attends ! C'est possible de discuter un peu ? »

Ne baisse pas ta garde Jericho ! Parce que si tu ne mènes pas l'assaut, c'est elle qui va entamer les hostilités ! C'est d'ailleurs ce qu'elle fait en t'envoyant un coup de pied. Sur la droite, la jambe est partie sur la droite donc tu peux aisément l'anticiper… Non ! C'est une feinte ! Elle part en réalité sur la gauche et tu viens te la prendre de plein fouet dans la tempe ! Ton corps percute alors la cage et tu resserres ta garde si jamais elle tente d'effectuer plusieurs enchaînements à main nue. Sois prudent ! Vu que tu te protèges au niveau du visage par rapport au coup que tu viens de prendre par réflexe, des failles se font voir au niveau de ton bassin et de tes jambes. Cela pourrait lui donner l'occasion de te maltraiter encore plus. Bouge de là ! Elle va t'enfermer si tu continues sur ce rythme. T'abaissant d'un coup sec, tu effectues une Aúzinho : un mouvement d'esquive de la Capoeira qui te permet d'effectuer une roulade sur le côté afin de te repositionner face à elle.

« Il faut que tu m’écoutes, je ne suis pas là pour me battre contre toi ! »

L'arbitre t'observe d'un mauvais œil et il n'apprécie sans doute que tu causes plus que tu ne te bats. Ressaisis-toi. Il va falloir que tu lui opposes beaucoup plus de résistance si tu veux qu'elle ne te mange pas tout cru. Soupirant face au mauvais plan que tu venais d'élaborer. Tu décides de changer de posture et de garde. Celle-ci risque d'être bien plus ouverte, mais c'est avec celle-là que tu te sens le plus à l'aise. Tu gardes tes poings contre ton visage, mais ton jeu de jambes est désormais différent, se balançant de l'arrière jusqu'à l'avant. La ginga est la base de la Capoeïra et c'est cet art martial qui est transmis aux bokors de la famille Drumm de génération en génération. Tu attends une ouverture ou une nouvelle contre-attaque de sa part afin de créer une rotation avec ton corps afin que ta jambe puisse faucher la sienne, la faisant tomber sur le coup. Ce mouvement se nomme la resteira. Une fois, cela fait, tu viens tenter de l'agripper au niveau de la tête pour essayer d'effectuer une soumission. En parallèle, tu tentes de lui toucher quelques mots.

« Je me nomme… » Tu tentes de la maintenir sous pression comme tu le peux « Jericho et je fais partie… De la famille Drumm. Tu es un bokor, je me trompe ? »

Qu'est-ce que c'est que cette prise de soumission petit-frère ? Même un amateur pourrait remarquer que tu ne la tiens pas suffisamment et correctement. Elle va pouvoir aisément s'en échapper. Tu as beau avoir effectué le premier Takedown, le retour de bâton risque d'être salé. J'ai déjà mal pour toi, rien que d'y penser.
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MessageSujet: Re: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptyVen 12 Avr 2024 - 13:54



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      L’homme en face de moi avait un comportement qui me laissait dubitatif, je n’avais pas l’impression de ressentir en lui la motivation liée à cette compétition underground. C’est sans doute une pensée un peu “protestantisme”, mais hésitait-il parce que j’étais une femme ? Cela n’avait rien de si sexiste que ça, après tout, les traditions liées aux sexes et aux genres de la personne, c’était pour moi hier qu’on leur donnait de la valeur. Oui. En dépit de mon apparence, même si ce n'était pas très évident de l’admettre par moment, j’avais une mentalité de grand-mère, ou de Boomer comme le disaient plus spécifiquement les jeunes. Et réalité, je n'étais pas très choquée qu'on puisse hésiter à vouloir combattre une femme, du moins publiquement. Les plus lâches, n'ont jamais eu de soucis à battre leur femme en petit comité. Mais ce que je ne comprenais pas tellement, c’était ce qu’il pouvait bien faire ici pour commencer. Il était évident que dans ce genre d’endroit, la bonne ou la vieille éducation familiale, ainsi que nos valeurs, n’avaient guère leur place. Où peut-être que c’était qu’une stratégie pour que je laisse tomber ma garde.
   Mais sa voix s’élève, peu avant que j’engage l’échange... Le coup semble avoir eu un petit effet même cela se joue plus sur la concentration et la position de l’adversaire. Je pensais pouvoir l'enchaîner et de l’isoler, mais il a le très bon réflexe de se repositionner dans un mouvement typique d’un adepte du style Capoeira. C’était plutôt rare de voir ce genre d'art martial dans la cage, les combattants avaient tendance à privilégier les styles plus directs, ayant le moins de mouvement possible et permettant une vision claire. Le Kung-fu par exemple était beau, mais trop de poses pas souvent probantes ou utile sur un ring, du moins face à la garde brève d’un boxeur anglais ou thaïlandais. Dans ce genre de compétition, l’efficacité et la rapidité primaient. Cela ne voulait pas dire que les autres styles étaient interdits, non. Et il était courageux, de voir certains utiliser des styles, souvent simplement considérés comme des danses commémoratives traditionnelles.

     Le Mayolè était aussi considéré aujourd’hui comme une danse, peu savait qu’il s’agissait d’un art du combat créer par les esclaves après avoir été transporté sur les îles antillaises. Mon père a tout de même réussi à la rendre viable et efficace au combat, en y ajoutant des mouvements plus modernes, car au final... Aujourd'hui, le Mayolè n'est qu'une danse désormais pratiquer par des vétérans. Du coup, quelque part, l’on pouvait dire que comme cet homme, j’utilisais aussi des techniques pas souvent mises en lumière dans le MMA. Après cette reposition, de nouveau et très clairement cette fois, il me demande de l’écouter, qu’il n’était même pas là pour se battre contre moi. « Quoi ?! » M’exprimais-je, évidemment confuse. Je ne comprenais pas, je ne crois pas que je connaissais ce type ou bien alors, ça y est, l’âge commençait enfin à ronger ma mémoire. Son regard se tourna un moment vers l’arbitre, ce que je reproduis par réflexe comme si l'arbitre détenait la réponse à cette attitude en adéquation avec ce qui se jouait normalement ici. Il finit par se mettre en position, utilisant la posture propre à ce style brésilien. Est-ce qu’il allait se concentrer sur le combat du coup ?
      De toute façon, comment pouvait-il être présent, si ce n’était pas pour se battre et divertir tous ces gens véreux ? Non pas que moi-même, je voulais absolument me battre, mais j’avais mes circonstances qui me poussaient à revenir dans la cage occasionnellement... Et puis qu’est-ce qu’il croyait ? Ce n’était pas le moment, ni même le lieu pour se montrer hésitant. Est-ce qu’il savait qu’autour de nous, des gars peu recommandables, appartenant à la pègre, misait des fortunes sur nos têtes ? C’était dangereux d’énerver ces types-là. Plus j’y réfléchissait et plus, il semblait ne pas avoir à mes yeux le profil habituel de ceux qui participaient à la cage. Et voilà que je me mets à penser à tout, sauf au combat... Concentration brisée, ma garde tombe et moi avec, alors que sa prise fait mouche. Il en profita pour m’agripper dans une prise de soumission. Merde. Est-ce que tout cela n'avait été véritablement qu’une stratégie dans laquelle j’étais lamentablement tombée ?  

       La colère me submergea, une colère davantage tournée vers ma naïveté, plus que vers la perfidie de l’adversaire. Je tentais de me débattre de toute mes forces, même s’il le combat était indubitablement fini. Oui, puisqu’il était dans une position optimale pour mettre fin à ce combat en mettant plus de pression. Cependant, je m’étais arrêtée nette quand j’entendis le nom Drumm. Cela faisait des années que je n’avais pas entendu ce nom, mais c’était bien impossible d’oublier à qui ma famille devait allégeance d’une certaine manière. Bien que le terme n’était pas tellement approprié pour expliquer ce lien qu’avaient les Bokor envers les Drumm. D’anciens ennemis soumis désormais à une maison mère sonnerait mieux, les conflits passés étouffés sous une seule et même bannière. Je mine l’étouffement, parce qu’il fallait encore donner l’illusion d’un combat pour les spectateurs, même si l'arbitre lui, ne serait pas dupe. Mais il n’avait plus son mot à dire.
      Je tapais plusieurs fois le bras de mon adversaire pour signifier que j’abandonnais face à sa prise de soumission. Je me relevais par la suite sous le regard inquisiteur de l’arbitre qui avait quoi qu’il arrive sifflé la fin du match et la victoire Brother Voodoo. Ce surnom avait désormais un peu plus de sens, même si je trouvais ça encore un peu... Flashy. Les insultent voltigent dans les gradins à mon encontre, certains hurlait que je n’avais finalement rien à foutre sur un ring, que je n’étais bonne qu’à être engrossée. Rien ne m’atteint. Indifférente, quand Miguel me rejoint, ce dernier incertain face à ce qu’il venait de se passer. Il me demanda comment j'allais, soucieux. « Ce n’est rien... Je vais rentrer après avoir récupéré mes affaires, ne m’attends pas. » Lui répondis-je simplement, avant de me retourner vers le Jericho Drumm... « Je vais attendre à l’extérieur. » Lui dis-je simplement en quittant la cage.  

~~~ o ~~~
 
       Après mettre rhabiller au vestiaire, j’avais récupéré la somme minimale qu’on m’avait promise même si au passage, j’avais reçu une certaine mis en garde. La menace à peine camoufler, celle du fait qu’il n’y aurait pas de prochaine fois si une telle mascarade se reproduisait dans la cage. Mon ancienneté avait joué en ma faveur. Cigarette en bouche, j’étais sur le parking, attendant que le Drumm sorte à son tour. Non sans me demander comment il avait bien pu me trouver. Je n’étais pas du genre à dire où j’étais à qui ce soit, à part mes enfants.         


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Ou pé fé tout colèw zo vlé, sa pé chanjé en mèd.
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MessageSujet: Re: Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! Zéro tracas, zéro blabla, MMA ! EmptySam 27 Avr 2024 - 20:15

 
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Tu avais réussi à la faire tomber par terre et tu avais même réussi à la maintenir en respect avec une prise de soumission improvisé. En revanche, je reste persuadé que tu tiens mal la prise et qu’elle pourra réussir à se faufiler pour se libérer de ses liens et ainsi t’enchaîner au sol. Mais c’est étrange… Elle semble plutôt perturbée de ta manière d’agir, et cela, depuis un moment déjà. Bradley écarquille les yeux de stupeur en se demandant comment cela allait se terminer, mais on dirait que la chabine a perdu tout envie de poursuivre le combat. Elle… Abandonne ? Je n’y crois pas. C’est bien la première fois que l’une de tes idées farfelues se concrétise par un succès ! Lui parler en même temps que le combat n’aurait pas été ma manière personnelle de procédé, mais vue que ça passe, je n’ai rien de plus à ajouter. Tu te relèves alors et l’arbitre du combat viens lever ta main en signe de victoire. Tu le laisses faire avec une certaine incompréhension et tu observes ton adversaire se faire conspuer de tous les côtés.

« Remboursez ! Les femmes devraient être interdites de participer ! »

« Ouais, rentre chez toi espèce de salope ! »

« J'suis sûr que le combat est truqué, c'est de la merde ! »

La vache… Elle en prend pour son grade, bien plus que toi. Cela ne doit pas être tous les jours facile pour une combattante comme elle d'être réduit à son sexe féminin. Cependant, elle reste digne et n'accorde pas d'importance à ce qui est en train de se dire. Son entraîneur vient ainsi  la rejoindre et Bradley rentre également dans la cage. Le public n'a pas l'air d'être du tout satisfait du spectacle et on dirait des animaux qui sont en train de taper sur la grille. Quelle bande de dégénérés… Concernant la Chabine, elle apporte quelques mots à son coach que tu n'arrives pas bien à entendre sous le bruit de la salle et elle se tourne vers toi en te donnant rendez-vous à l'extérieur. Vous êtes alors évacué de l'endroit sous quelques jets de canette de bière et tu rentres dans le vestiaire en compagnie de Bradley. Tu te rhabilles et on peut voir à des kilomètres que tu es pensif sur ce qu'il venait de se passer. Cette femme… Son regard… Il y a quelque chose d'étrange chez elle.

« Jericho… Ça va ? Tu as gagné contre elle, tu devrais être content. »

« Je n'ai rien gagné du tout. Elle a abandonné pour pouvoir discuter avec moi. »

« Donc, tu as eu ce que tu voulais ! »

« En un sens oui. Mais il va falloir que je la joue fine. »

« Et ton club de sorci… »

« Maître des arts mystiques… »

« Ouais, ton club de sorcier te fait toujours faire les tâches foireuses comme ça ? »

« Oh, si tu savais… »

Oui, tu avais mis Bradley dans la confidence sur ta double vie et sur ta nature de bokor. Il ne comprenait pas tout, mais il avait été scotché par cette révélation lorsque tu lui en as parlé. Après cette courte discussion, vous vous apprêtiez à sortir du vestiaire. C'était sans compter sur l'arrivée d'Arthuro Lanzini, le propriétaire de l'établissement de combat clandestin. Il vient te donner ta liasse de billets en main propre et t'interdit de remettre les pieds ici. Il menace ensuite le jeune Bradley et insinue que vous n'êtes pas fait pour apporter du spectacle. Pendant que ton jeune ami se complaint en excuse, tu viens simplement hocher la tête silencieusement et vous partez définitivement du « Brook ». À l'extérieur, tu pouvais apercevoir la Chabine en train de cloper et elle semblait t'attendre de pied ferme. Tu te tournes alors vers le jeune-homme qui t'avait aidé à t'inscrire à ce combat et tu lui donnes un billet en lui disant :

« Va t'acheter un truc, tu veux ? J'en ai pour un petit moment, je crois. » Il te confirme de la tête et s'en va. Tu viens alors t'approcher de ton ancienne adversaire en lui tendant la moitié de ta récompense en dollars. « Tiens, c'est en guise de dédommagement. Je suppose que tu as des questions. Cela tombe bien, j'en ai aussi. Mais… Honneur aux dames. »

Il va falloir que tu tâches de répondre à toutes ses interrogations avec clarté Jericho. Avec ce qu'il venait de se passer, elle devait être dans le flou. Il faut que tu gagnes sa confiance et je ne sais pas vraiment si cela sera une tâche aisée.
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