"La vie est remplie de pièges. Ne pas voir de piège est aussi un piège." - Elvis Abou
17 Février 2024
Je me réveillais avec difficulté suite aux expériences de la veille. Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il pouvait être mais j’espérais ne pas avoir trop dormi… Joseph avait décidé de m’inclure dans son “expérience” morbide. D’une part, j’étais présent pour Earwen qui était dans la cellule à côté de la mienne. Mais bon, j’aurais largement préféré l’emmener au cinéma ou à la plage. Alors que je me redressais sur la couchette, je sentais mon dos encore endolori. La veille j’avais fait l’amer découverte de ce qu’était les expériences pour le chasseur de têtes. J’en avais entendu parler dans les journaux mais je n’aurais jamais imaginer que Joseph pouvait être cet enfoiré.
Entre prélèvement de sang, d’ADN et ponction de moelle osseuse sans compter les différentes questions et manipulations mentales pour me pousser à bout, me mettre en colère ou m’humilier. Joseph faisait très fort et encore j’étais un homme adulte et plutôt fort. J’avais rapidement compris qu’il s’en prenait aussi à des adolescents comme Earwen ou des hommes et femmes qui avaient déjà bien soufferts. Parmi les victimes avec moi il y avait un ancien combattant. Il avait déjà bien assez morflé pour ne pas en subir davantage. C’était peut-être ce qui m’énervait le plus, qu’il s’en prenne à des personnes plus faibles ou fragiles. Moi, je n’étais qu’un dommage collatéral. Je n’étais pas prévu dans son plan. Il m’avait expliqué qu’il n’avait rien contre moi, rien de personnel. Mais bon je n’aurais pas été un mutant, je serais sûrement déjà mort.
La veille au soir, j’avais cru comprendre qu’il avait enlevé quelqu’un d’autre, un autre gosse. J’étais trop dans les choux pour entamer une quelconque conversation. Earwen ne parlait que très peu. Elle était sans doute effrayée par la situation. Dans le fond, elle avait raison. Même si je faisais mon maximum pour la rassurer, je n’étais pas franchement plus rassuré qu’elle. Mais je la défendrais bec et ongles. Je ne laisserais pas cette enflure lui faire du mal. C’était ma filleule mais je l’aimais comme ma fille. Doucement je me levais et m’adressa à elle avec une voix la plus douce possible :
“Earwen, ça va ma princesse? - Ouais Oncle Aaron…”
Sa voix était triste. Sa famille lui manquait et je la comprenait. J’aurais fait n’importe quoi juste pour la serrer dans mes bras et lui dire que tout allait bien se passer. Puis je songeais rapidement au nouveau qui venait d’arriver. Il ne semblait pas très loin de ma cellule mais je n’étais pas certain du fait d’avoir été dans les vapes quand il est arrivé. Je me redressais avec lenteur et m’adressa un peu au hasard en direction de la cellule en question. Je ne le voyais pas mais je savais qu’il m’entendrais:
“Salut. Je m’appelle Aaron Smith. Ça va ? Il ne t’as pas trop brutalisé?”
Le temps passait tellement lentement quand on était enfermé contre son gré dans un lieu inconnu par un docteur complètement fou. Charlie n'avait passé qu'une seule nuit dans cet endroit, mais il avait l'impression qu'il était ici depuis plus d'une semaine. Il avait passé la nuit réfléchir, parfois ses pensées se perdaient un peu et il sombrait dans la brume du sommeil avant de se réveiller en secouant la tête d'un geste vif et rapide. Il avait pu voir que le doc avait ramenait une personne dans sa cellule même s'il ne put pas voir de qui il s'agissait, il savait qu'elle venait de subir une épreuve difficile en compagnie de ce fou et l'idée de savoir qu'il y passerait bientôt lui glaça le sang. La nuit était passée sans encombre et maintenant, il était sans doute assez tôt le matin même si Charlie ne pouvait pas en être sûr vu qu'il n'avait pas de montre sur lui et que le lieu où il se trouvait ne laissait pas vraiment passer la lumière du soleil. Il se tenait assis le dos contre le mur en grille et restait attentif à tout ce qui pourrait se passer.
Il entendit quelqu'un parler, certainement un homme adulte au vu de son timbre vocal. Il s'adressait une autre personne qui elle semblait être plus jeune et on sentait la peur et la tristesse dans sa voix. Charlie eu un sourire en entendant l'homme réconforter la fille. C'est bizarre à dire, mais ils avaient de la chance d'être ici tous les deux. On pouvait donc facilement en déduire que ces deux étaient proche. C'est bizarre à dire, mais ils avaient de la chance d'être ici tous les deux. Ils avaient quelqu'un sur qui compter dans ces moments difficiles. L'Oncle Aaron s'adressa ensuite à Charlie qui fut dans un premier temps surpris qu'on vienne prendre de ses nouvelles, mais cela lui faisait vraiment plaisir que quelqu'un le fasse.
- Ça va, je vais bien pour le moment même si je dois avouer que je ne suis pas rassuré pour la suite. Je m'appelle Charlie Peace. Je me suis fait avoir hier dans la nuit pendant que je rendrais chez moi.
Sa voix semblait calme mais on pouvait facilement y détecter de l'angoisse et de la peur à travers elle.
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Dernière édition par Charlie Peace le Mer 24 Juin - 16:27, édité 2 fois
"La vie est remplie de pièges. Ne pas voir de piège est aussi un piège." - Elvis Abou
En attendant la réponse du jeune homme, j’alla me passer un peu d’eau sur le visage et me rassit sur la couchette. De toute façon, les occupations étaient limités lorsqu’on est enfermé dans une cellule d’à peine 6m². Alors que je regardais le plafond verdit par la lumière de la même couleur, je portais la main à mon collier qui avait d’ores et déjà servi une ou deux fois. J’étais pas franchement ce qu’on pouvait qualifier de prisonnier modèle. Hammond avait du sévir avec moi tant j’avais envie de lui écraser mon point sur la tronche.
Le jeune homme parla alors, ce qui me ramena à la réalité. En entendant sa voix, j’ai rapidement compris qu’il s’agissait d’un adolescent. Entre Earwen et lui, décidément, Hammond avait choisi des jeunes… L’enfoiré… Je l’avais mauvaise, en même temps il me l’avait dit, cela n’avait rien de personnel. Mon œil! Il a jamais pu encadrer les mutants. Charlie, c’était son prénom. J’aurais voulu le rassurer mais ce n’était pas certain que j’y parvienne. On était quand même gravement dans la merde. Après j’avais bon espoir que Clint et mes collègues du S.H.I.E.L.D. se rendent compte de ma disparition. Je savais que pour l’heure le S.H.I.E.L.D. ne s’était pas préoccupé de cette histoire d’enlèvement mais sachant qu’Earwen était là. Je savais d’ores et déjà que Lùthien allait remuer ciel et terre pour la retrouver. Si on ajoute Clint dans l’équation cela pourrait sûrement nous sauver la vie.
“Ok Charlie, je vais pas te mentir c’est pas un mythomane, les colliers fonctionnent alors le seul conseil que j’peux te donner c’est tiens-toi à carreaux et fais tout ce qu’il demande. Si je peux nous sortir de là, je te promets que je ferais.”
J’étais pas prévu à la base dans les projets de cet enfoiré mais je comptais bien lui rendre la tâche plus difficile et tant pis si je morflais. Je voulais pas qu’il touche à Earwen. M’adressant à Charlie j’ajoutais doucement :
“Avec nous, y’a Earwen qui est ado, c’est comme ma deuxième fille… Et y’a aussi Owen, c’est un mec qui vient du Bronx. C’est ça Owen?”
L’homme me répondit sur un ton rauque:
“Ouais, c’est ça le Bronx… d’ailleurs Charlie, jcrois qu’on se connaît, on as un contact en commun, Angel...”
Personnellement j’ai pas forcément compris mais j’me doutais qu’Owen ne voulait pas trop en dire. Je voulais prévenir moi aussi Charlie avant qu’il parle trop:
“Ouais euh Charlie, info à savoir… fais gaffe à ce que tu dis, Hammond nous écoutent y’a des micros donc bon donnes pas trop d’infos sur des potes ou autre..."
Aaron mit en garde Charlie contre les colliers que l'on leur avait mit au cou en lui confirment qu'ils étaient fonctionnels et qu'il devait se tenir à carreau pour ne pas se faire punir. De toute façon, il était déjà au courant des dangers que qu'il risquait ici et ne comptait pas faire quoi que ce soit de dangereux pour le moment. Si Charlie avais compris, il comptait prendre tout les risque et recevoir tous les coups afin de les protéger. C'était admirable mais très dangereux en même temps pour sa santé vu les conditions dans lesquelles ils se trouvaient. Bizarrement, Charlie ne sentait pas de panique dans sa voix. On aurait dit qu'il était habitué à ce genre de situation. Quand Aaron parla à un certains Owen, Charlie reconnu la voix cet homme car il l'avait entendu il y à peu. Celui-ci me donna la précision dont j'avais besoin en mentionnant Angel.
- En effet je me souviens maintenant.
Aaron les mit aussitôt en garde sur les micros. Ils étaient donc sur écoute tout ce temps. Le sang de Charlie ne fit qu'un tour en comprenant qu'ils venaient de donner une information sur Angel. Ce n'était qu'un pseudo mais avec ce gars on ne pouvait pas savoir. Charlie comprit aussi que Aaron avait parler de les tirer d'ici tout en sachant qu'il était entendu. C'était vraiment un gars courageux. On aurait presque dit un Héro. Charlie commençait à se sentir un peu plus en confiance maintenant. Un sourire se formait même sur si=on visage.
- Ton Oncle est est vraiment cool Eawern... On est entre de bonnes mains.
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Dernière édition par Charlie Peace le Mer 24 Juin - 16:28, édité 1 fois
"La vie est remplie de pièges. Ne pas voir de piège est aussi un piège." - Elvis Abou
Au moins le jeune était mis au parfum. Quitte à l’effrayer un peu, je préférais qu’il soit au courant que le danger était réel même si j’me doutais bien qu’il avait compris. Les journaux s’en donnaient à cœur joie ces derniers temps mais comme à chaque fois dans les faits divers, on ne se rend compte de la dangerosité de la situation que lorsqu’on devient une victime. Lorsque j’entendis Owen parler à Charlie, je me disais que c’était le bon plan pour nous. S’ils avaient un contact en commun, ce fameux ou fameuse Angel, c’était que cette personne allait forcément se rendre compte de leurs disparitions. Tout comme de notre côté avec Earwen et moi. Le SHIELD allait forcément s’en rendre compte et Clint aussi. J’avais rendez-vous avec lui le lendemain de mon enlèvement alors il va forcément se demander pourquoi je ne suis pas venu. Je savais que là où Hammond avait mal géré son coup c’est qu’il avait enlever des personnes qui avaient des liens les unes avec les autres. Au bout d’un moment, il fera une erreur et il sera démasqué.
Lorsque Charlie s’adressa à Earwen pour lui dire que j’étais cool, je souris faiblement. Je voulais garder la tête hors de l’eau pour protéger la princesse qui était dans la cellule d’à côté de la mienne. Je l’entendis souffler et s’appuyer contre la paroi en grillage de sa cellule.
Je me releva en grimaçant légèrement et j’avança doucement vers la paroi en posant ma main sur la grille:
“Jsuis là Earwen, je te laisserais pas je te le promets.”
Je m’assis le long de la paroi alors que je sentais sa tête et son corps frêle faire pareil de l’autre côté. Elle était silencieuse mais je savais qu’elle était un peu rassurée de ma présence. M’adressant à nouveau à Charlie, jme hasarda à une question à laquelle Joseph avait déjà la réponse et puis ça permettait de faire connaissance:
Ses Pouvoirs ? Charlie avait presque oublié que s'il était là, c'était en parti parce qu'il possédait un don particulier qui intéressait fortement le docteur et aussi à cause d'une malchance énorme. Ce qui voulait dire que les autres avec lui en avait aussi. S'ils connaissaient les capacités dont pouvait bénéficier leurs compagnons, cela pourrait être plus simple de mettre un plan sur pied même si c'était évident qu'Aaron ne voudrait pas qu'Earwen et Charlie se mette en danger.
- J'ai des réflexes ultras rapide. En gros, je bouge plus vite que la moyenne. Je suis capable de passer de 0 à 100 km/h en un rien de temps par exemple en sprint. Pour ce qui est de ma vitesse maximale, je ne sais pas encore de toute façon, je suis encore loin d'avoir découvert toute l'étendue de mon potentiel... Enfin, je crois. Et vous ces quoi vos trucs ?
Il lui semblait normal de poser la question en retour après avoir donné des informations sur lui. De toute façon, tout ce qu'ils diront ici ne sera pas d'une grande utilité au docteur qui connaissait parfaitement leurs capacités à tous. Ce qui expliquait leur présence en ces lieux. De plus, c'était un bon moyen de faire passer le temps et de se connaître un peu mieux. Charlie commençaient à avoir faim, c'était normal son corps étant habitué à un rythme plus rapide que la norme, il dépensait plus d'énergie en peu de temps. Il lui fallait donc refaire le plein assez souvent. Son ventre se mit à gargouiller de façon existante afin de faire comprendre son besoin. Il sourit avant de terminer.
- Ah oui j'oubliais je mange beaucoup plus que la moyenne vu que mon corps dépense assez rapidement l'énergie.
(c)LOKIA
Dernière édition par Charlie Peace le Mer 24 Juin - 16:29, édité 1 fois
"La vie est remplie de pièges. Ne pas voir de piège est aussi un piège." - Elvis Abou
Au moins en lui demandant quels étaient ses pouvoirs, je ne le mettais pas en danger ni lui ni ses proches et puis cela nous permettrait de faire un peu plus connaissance. Visiblement ses pouvoirs étaient actifs, comme les miens. Au moins si on avait une porte de sortie, il pourrait fuir rapidement. A son tour il demanda nos pouvoirs, Je me fis le porte paroles des autres :
“Pour moi c’est la téléportation.En un clin d’oeil, j’peux me retrouver où je veux à la seule condition que je m’y suis déjà rendu auparavant. Earwen a des gènes qui font qu’elle aura des pouvoirs plus tard mais pour l’instant ils ne se sont pas déclenchés. Owen quant à lui, c’est les ondes sonores mais si vous vous connaissez tu le savais déjà.”
Je songea alors à le prévenir des expériences qu’il allait subir prochainement par Hammond. Soupirant doucement je me redressa tout en restant assis pour garder le plus de contact avec ma filleule qui demeurait silencieuse. Elle avait déjà subi lesdites expériences mais de façon un peu différentes puisque ses pouvoirs n’étaient pas actifs. Pour elle cela devait être surtout des prélèvements de ce qu’elle m’avait raconté quelques jours plus tôt. Mais alors que j’allais prendre la parole j’entendis un léger gargouillement et Charlie reprit avec un ton plus détendu qu’il devait manger plus que la moyenne. Je souris à mon tour et lui répondit:
“Il devrait plus trop tarder avec les repas, sauf s’il est parti chercher quelqu’un.”
Il était vrai que je n’avais pas tellement d’idée sur l’heure qu’il était mais je savais qu’Hammond n’allais pas tarder à arriver soit pour les repas soit pour nous dire de nous taire ou alors pour amener une autre victime.
Je pénètre dans la zone des cellules en armure, je porte dans mes bras un jeune homme de 17 ans, Natan Jones, originaire du Bronx. Je viens de le récolter dans son quartier, alors qu'il s'était séparé de son ami quelques minutes. Ça a été très facile de le neutraliser et de le ramener ici. Grâce à l'armure, je peux porter un être humain sans peiner. La technologie Stark est décidément bien utile.
Je passe devant les cellules occupées. Les mutants déjà présents ne peuvent se voir entre eux, vu que des bâches couvrent les côtés de leurs cages, mais ils ont une vue sur l'espace central, et donc sur moi. Je ne m'occupe pas d'eux pour le moment, je dépose Natan Jones dans une cellule vide, je lui installe son collier et referme la grille. Il ne se réveillera pas avant plusieurs heures.
Puis je me positionne au centre de la pièce, afin que tous mes sujets puissent bien me voir et m'entendre. Je retire la partie du casque qui couvre mon visage, et leur adresse à tous un aimable sourire.
" Bien le bonjour, mes chers amis mutants ! J'espère que vous avez bien dormi. Il est 9h42. Je vais vous apporter votre petit-déjeuner d'ici quelques minutes, mais tout d'abord, permettez-moi de vous exposer le programme de la journée. Monsieur Miller, vous passerez en premier dans la salle d'expérimentation, de 10h15 à 11h45. Puis vous céderez votre place à mademoiselle Baskerville, qui prendra le créneau de 11h45 à 13h15. Nos premières expériences ne m'ont pas entièrement satisfait, mademoiselle. Il va falloir y mettre un peu du vôtre si vous voulez faire avancer notre projet. "
Je m'adresse à eux tel un coach sportif chargé de motiver ses troupes. Il est important qu'ils se sentent valorisés, qu'ils comprennent l'importance de leur présence ici. Oh, je sais bien qu'ils émettent des réticences. Mais peut-être que certains finiront par comprendre les enjeux de ce qu'il se passe ici.
" De 13h15 à 14h, ce sera la pause repas. Puis je m'occuperai de monsieur Peace. Comme il s'agit de votre première séance, nous y consacrerons trois heures. Enfin, de 17h30 à 19h, ce sera le tour de monsieur Smith. "
Je m'accorderai une pause entre 17h et 17h30, après la séance complète de Charlie Peace, et avant celle de la forte tête qu'était mon ancien collègue du S.H.I.E.L.D. Je m'occuperai de Natan Jones plus tard, il allait déjà falloir attendre qu'il se réveille. Au vu de son âge et de sa constitution physique, j'estime son réveil aux environs de 16h.
" Si vous avez des questions - des questions pertinentes, j'entends - vous disposez de cinq minutes pour les poser et pour que j'y réponde. "
Charlie écoutait les informations de Aaron sur ses capacités et celles de Earwen. Pour sa part, il était capable de se téléporter n'importe où à condition qu'il s'y soit rendu auparavant. c'était assez pratique surtout dans leur situation. Il était capable à la moindre occasion d'aller chercher de l'aide et les ramener ici en un rien de temps. Earwen quant à elle possédait des gènes qui rendait l'apparition de pouvoirs futurs certains. Owen lui avait la capacité de produire des ondes sonores ce que Charlie savait déjà. Cette petite conversation fut interrompu par l'arrivé du docteur qui venait encore avec une nouvelle victime. Comme si de rien était il se mit à nous faire un speech sur le programme du jour. Ils allaient tous y avoir droit aujourd'hui même la pauvre Earwen. Apparemment la séance de Charlie allait durer trois heures car c'était la première fois qu'il participait à la fête. Charlie restait muet malgré le fait que le docteur leurs permettaient de poser des questions. Il n'avait pas envie de lui parler. Il se coucha juste sur son matelas fixant le plafond en restant immobile attendant l'heure de son passage avec anxiété.
"La vie est remplie de pièges. Ne pas voir de piège est aussi un piège." - Elvis Abou
Quand on parle du loup… Il débarqua dans son armure fabriquée par lui-même à partir des morceaux des armures de Stark. C’était de tout évidence des éléments volés directement au S.H.I.E.L.D.. Dès lors qu’il entra, mon sang ne fit qu’un tour et je me leva aussitôt pour observer le maximum que je pouvais observer. Il portait un jeune homme qui semblait inerte. Une autre victime de ce fou furieux. Je sentais la colère monter en moi. a cet instant, j’oubliais la douleur et ce qu’il m’avait fait. Je ne voulais qu’une chose, lui faire bouffer ses aiguilles et lui coller mon poing dans la tronche.
Le faux Iron de mis au centre de la pièce pour être visible de tous. Il retira l’avant de son casque et son visage fut alors visible. Je serrais la mâchoire en l’écoutant parler. J’étais la plus grande gueule des otages. En même temps, je n’étais pas prévu dans son programme. Peut-être choisissait-il des victimes assez calmes et plus introverties, des personnes qui ne se rebellera pas facilement. Il était mal tombé avec moi. J’avais compris rapidement que j’étais un dommage collatéral. Je n’étais pas prévu dans ses recherches mais au final, je me disais qu’heureusement que j’étais là pour soutenir Earwen et la défendre bec et ongles. Lùthien devait être folle d’inquiétude pour sa fille mais au moins, je faisais tout ce que je pouvais pour la protéger.
Lorsqu’il s’adressa à Earwen en lui disant qu’elle devait faire des efforts, je donna un coup de poing dans la grille. Mais Joseph ne broncha pas et continua son explication du planning de la journée. J’étais le dernier à passer… L’idée que j’allais encore passer une sale nuit m’effleura l’esprit mais vint alors le temps de parole et je n’allais pas m’en priver. Le ton employé n’était clairement pas sympathique pour ma part et je comptais bien défendre mon point de vue même si c’était peine perdu:
“Écoutes Joseph, arrêtes de t’acharner sur Earwen, elle n’a pas encore ses pouvoirs, tu ne peux pas la forcer à les développés. Laisses-la tranquille. Ça te donne quoi de faire souffrir des gosses?”
J’avais défendu Earwen mais Charlie semblait avoir le même âge. Il fallait que j’arrive à gagner du temps aussi pour lui. Me rapprochant de la grille j’ajoutais devant plus froid et agressif avant qu’Hammond ne puisse répliquer:
“Le dernier arrivé, Peace, il est aussi jeune, tu peux pas le laisser respirer au moins une journée? Il va pas s’enfuir… Laisses-le tranquille. Si tu veux t’en prendre à quelqu’un j’suis volontaire mais laisses les gosses merde.”
Dans l’énervement j’avais donné un second coup de poing dans la grille… Me rappelant soudainement que je portais toujours un certain collier autour du cou, je me disais aussitôt que j’allais surement en faire les frais.
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