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 war is coming

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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: war is coming war is coming EmptyJeu 16 Nov 2023 - 13:42




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« Look at me. You're a Stark of Winterfell, you know our words. Winter is coming. You were born in the long summer, you've never known anything else. But now winter is truly coming. In the winter, we must protect ourselves, look after one another. » LORD EDDARD STARK



La bannière la maison Stark, disposée sur différents murs de Winterfell, se soulève de temps à autre par la force du vent frais. Le loup cousu sur cette bannière, avait les oreilles couchées vers l’arrière, le museau retroussé et les crocs dévoilés, comme prêt à attaquer n’importe quel ennemi qui s’opposerait à la noble maison des Stark. Légende du Nord, créature mythique, le loup géant est réputé indomptable, l’on dit que tous les membres de la grande lignée des Stark parviennent à en dresser un. Mais particulièrement dangereux, il a longtemps été chassé et l’animal s’est fait rare, au fil du temps. Pourtant, une portée de louveteaux avait été retrouvée, au nord de la grande forêt. Retrouvés près du corps froid de leur mère, dont la taille au garrot avoisinait celle d’un cheval, chaque loup avait été confié à divers membres de la famille Stark, grandissant avec leur nouveau maître. C’est pourquoi l’un d’entre eux se trouvait actuellement à l’intérieur de l’enceinte de Winterfell, suivant au trot les pas de sa maîtresse.

Le pelage grisonnant tirait vers le blanc au niveau de son ventre, tandis que le museau et le long de son dos jusqu’à sa queue est recouvert de poils davantage roux, sa robe comportait également quelques traces noires au niveau de ses omoplates. Sa gueule immense était légèrement ouverte, laissant pendre quelque peu sa langue tandis que son souffle haletant et condensé s’échappait d’entre ses crocs acérés. L’oeil vif, l’animal observait chaque silhouette qui s’approchait d’un peu trop près de Lady Sansa. Et si quelques yeux stupéfaits se posaient quelques fois sur son imposante carrure, d’autres préféraient toutefois éviter de croiser son regard et hâtaient le pas lorsqu’ils se trouvaient sur son passage. La louve, puisqu’il s’agissait d’une valeureuse femelle, ne quittait jamais sa maîtresse, à qui elle était bien trop fidèle, et prenait parfois même les devants : contournant la jeune femme afin de la dépasser et de marcher devant, comme si elle prévenait de son arrivée. Parfois, puisque Sansa s’arrêtait pour saluer quelques fermiers et adresser quelques mots aux chasseurs qu’elle connaissait depuis des années, le loup, appelé Lady, se permettait quelques pas aux alentours, se faufilant entre les chevaux, qui s’agitaient sous sa présence, et les charrues remplies de paille ou de blé, puis revenait près de la rousse. Cette dernière, vêtue d’une longue robe noire sertie de quelques accessoires de cuir et recouverte d’une épaisse cape en fourrure sombre, laissait ses yeux bleus vagabonder sur les enfants qui courraient dans les allées de la forteresse, sur les paysans et fermiers qui présentaient leurs produits ou encore les guerriers qui s’entraînaient dans la cour principale, rythmés par le son des épées qui se rencontrent et qui rencontraient parfois le bois des boucliers. Ses longs cheveux couleur de feu tombaient en cascade dans son dos, par dessus sa cape, tandis que les mèches qui encadraient son visage de porcelaine avaient été tressées et ramenées vers l’arrière en une seule natte. Sansa était la dernière des enfants Stark à être présente à Winterfell ; son père, malade, était alité depuis des lunes, ses frères avaient été dispersés par le fléau de la guerre, et sa jeune soeur, disaient-on, était perdue. Sansa avait donc appris à diriger les hommes de son père, à gérer les finances de la forteresse, avait assisté aux conseils restreints, ainsi qu’à divers entraînements de ses soldats, par simple curiosité, de prime. Sans qu’elle ne soit destinée à gouverner le Nord, elle avait néanmoins appris à le faire, et avait prit goût à un éventuel avenir qui ferait d’elle une souveraine. Elle avait toujours vécu à Winterfell, avait côtoyé celles et ceux qui faisaient partie de son peuple, avait apprit à les aimer, et ils le lui avaient bien rendu.

Alors qu’elle revenait du Bois Sacré et avait accordé quelques prières au barral, arbre emblématique du Nord que l’on considère comme représentants des Anciens Dieux, ses sujets s’inclinaient sur son passage, la saluant avec politesse et respect, qu’elle leur rendait avec un sourire discret et un signe de la tête. Malgré ses allures assurées et confiantes, elle cherchait du regard Aurelius, son ami d’enfance, la personne en qui elle avait le plus confiance en ces lieux. Et,  ce fut, quand elle s’apprêtait à changer de direction, que les premiers cris retentirent…

Si quelques têtes se relevèrent et si les yeux observaient le moindre mouvement qui témoigneraient d’une attaque, Lady avait rabattu ses oreilles vers l’arrière, et relevé le museau vers le ciel, humant l’air quelques secondes avant de pousser un long et puissant hurlement, comme pour donner l’alerte et que celle-ci soit entendue de tous, sous le regard empli d’inquiétude de sa maîtresse. Les pieds commencèrent à piétiner le sol humide à cause de la neige sous l’agitation provoquée par l’envahisseur qui se retrouvait désormais aux portes de la forteresse. Sansa ordonna à ses guerriers de prendre les armes et de défendre Winterfell, tandis qu’elle incitait ceux qui ne pouvaient se battre à se réfugier dans la crypte. Mais certaines flèches s’abattaient déjà sur l’attroupement des pauvres gens, qui tombèrent au sol tandis que leur sang se mêlait à la boue. Alors que Lady s’était éloignée pour sauter sur quelques hommes qui n’appartenaient pas à Winterfell et leur ôter la vie dans d’atroces circonstances, Sansa sentit son bras être tiré vers l’arrière, et elle se retourna sans hésitation, se retrouvant alors face à cet ami qui l’avait accompagnée toute sa vie. Elle voulu lui poser des questions concernant la situation, lui dire qu’elle était heureuse de le voir sain et sauf, mais elle n’eut pas le temps de lui dire quoique ce soit, que sa main s’empara d’une lame qu’il venait de lui confier. Alors qu’il s’apprêtait à retirer la sienne, elle posa sa main libre sur son poignet, le retenant encore un instant, alors qu’elle aurait voulu le retenir pour toujours, car elle craignait de ne plus jamais avoir l’occasion de lui adresser le moindre mot. « Reste avec moi… » Les mots qu’elle venait de prononcer furent comme un murmure, un secret uniquement destiné à celui qui la connaissait si bien. Sansa savait manier les mots, et non les armes, et se savait presque incapable de se défendre mais, en cet instant, c’est surtout pour son ami et pour son peuple qu’elle se sentait faillir. Si Aurelius la quittait, repartait dans la foule massive qui tentait de fuir ou de combattre par le fer de l’épée, il courrait le risque de ne jamais revenir, et cette sombre pensée fit grandir son anxiété qui se lisait aisément sur son visage, et c’était une idée à laquelle elle refusait de se faire.

De nouveaux corps agités vinrent prendre sa place, tandis qu’elle se retrouvait entraînée par la foule en panique. Mais quand, au loin, elle remarqua quelques hommes ennemis qui avaient réussi pénétrer l’enceinte du château, ses yeux se tournèrent immédiatement en direction de la tour qui abritait les appartements de la famille Stark, et notamment ceux de Lord Eddard Stark, roi du Nord. Difficilement, elle parvint à se frayer un chemin parmi les hommes et les femmes affolés, se dirigeant avec rapidité jusqu’aux escaliers qui menaient à la tour. Relevant sa robe pour faciliter sa marche, sa respiration s’accéléra en même temps que ses pas, et par une petite ouverture faite dans l’un des murs de la tour, c’est grâce à la hauteur gagnée qu’elle aperçut la bannière de la maison Bolton, au loin : l’écorché rouge et renversé sur fond noir. Alors que mille pensées traversaient son esprit, des cris résonnèrent et Sansa reprit sa course folle. Elle longea alors l’immense couloir de pierres froides, dirigée par les paroles qui provenaient des appartements du Lord. Elle reconnu sans mal les cris apeurés de la dame de chambre, dont le corps s’écroula à l’entrée de la chambre. Elle reconnu également la voix et les gémissements de douleur des deux gardés chargés de la protection du Roi et resserrant ses doigts autour du poignard que Aurelius lui avait confié, elle s’avança avec prudence. Sansa ne prit pas en compte les deux hommes encore debout qui portaient l’emblème des Bolton sur leur bouclier attachés dans leur dos, ni le sang sur leurs épées, ni les cadavres qui jonchaient le sol. Pour elle, en cet instant, il n’y avait que la lame fine et aiguisée, plantée à la verticale dans la poitrine de son père. Elle ne pu retenir les larmes qui débordèrent de ses yeux tristes et qui roulèrent le long de ses joues, dépassée par cet évènement. « Qu’avez-vous fait… » Un chuchotement, qui malgré sa discrétion, fut entendu des deux hommes qui se retournèrent. Ils laissèrent échapper un rire gras de leur bouche déformée par les batailles, et déposèrent des yeux intéressés sur la jeune femme qui, en sentant son bras être attrapé par l’un des deux brigands, planta la lame dans l’épaule de ce dernier, malheureusement suffisamment protégée grâce au cuir mais également à sa résistance à la douleur, qui eut un mouvement de recul et un grognement agacé. Bien décidé à obtenir vengeance, le second saisit de nouveau les bras de la demoiselle tandis que le premier s’avançait vers elle en vociférant des mots qu’elle préférait oublier lorsque soudain, un grognement animal se fit entendre, rapidement suivi d’un hurlement déchirant. Le premier venait de se faire arracher la jambe par le loup en colère, dont le museau et les pattes mêlaient sang ennemi et boue. Afin de le faire taire, lui et ses cris incessants, Lady se jeta sur son visage, avant de se redresser et de s’attaquer au dernier, qui avait essayé de lui porter un coup d’épée. Débarrassée de ses assaillants, Sansa se précipita vers le grand lit, dont les draps se retrouvaient imbibés du sang de Lord Stark. Les mains tremblantes, le souffle court, elle s’excusait auprès de son père de n’avoir pas su le protéger dignement, ni même de lui avoir fait honneur. Ses doigts fins se posèrent autour de la blessure encore ouverte, comme si elle souhaitait que le sang cesse de couler, pendant qu’elle suppliait les dieux d’accueillir dignement Eddard. Le Roi du Nord avait rendu son dernier soupir, elle était désormais la souveraine de ces terres nordiennes, elle était désormais la Dame de Winterfell, mais elle se savait déjà condamnée à être une reine sans couronne.

Un dernier sanglot étreignit son coeur tandis que, en entendant des bruits de pas dans l’escalier, elle eut un sursaut de terreur… Se retournant à la hâte, elle entreprit de se cacher derrière la portée gardant son épée rougit contre son buste, le souffle court… Qui pouvait bien venir ?


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyDim 17 Déc 2023 - 21:35

Les premiers cris survinrent lorsque la deuxième cohorte revint de sa patrouille.

Occupé à frotter une paire de bottes boueuses, Aurelius ne releva la tête que bien tard. Les cris, il y était habitué. Après tout, les gardes s'entraînaient pas loin de l'endroit où il aimait s'installer pour travailler. Ils hurlaient souvent lorsqu'ils prenaient des coups. Aurelius aimait les regarder. Lui même aurait voulu devenir garde, mais il était de stature fragile, chétif, malgré sa grande taille. Il avait les doigts fins, et c'était donc son frère ainé qui avait été choisi pour rejoindre la garde de Winterfell. Lui est devenu domestique, comme sa mère, comme le frère cadet de son père. C'était un destin qu'il n'avait à l'origine pas voulu, mais maintenant, il s'estimait heureux. Il était au chaud, mangeait à sa faim, et la vie était paisible. Sa maîtresse, Sansa, était bonne avec lui, elle le traitait bien. Même sa louve était adorable avec lui, elle l'avait même laissé caresser son immense tête.

Aurelius travaillait donc ici, depuis qu'il était en âge de le faire, en tant que domestique. Il réparait, nettoyait, préparait, rangeait. Il avait toujours quelque chose à faire. Ce jour là, il nettoyait les bottes de chasse de la famille, qui étaient couverte de neige et de boue séchée. Bon sang, où avaient ils pu récupérer toute cette terre ?! Il releva la tête lorsque les cris habituels furent remplacés par d'autres, plus effrayés, plus furieux. Aurelius se releva et leva la tête. Une flèche se planta à quelques centimètres de son pied droit, ce qui le motiva à s'écarter et à s'enfuir. Il devait retrouver Sansa et la mettre à l'abri. Il la trouva en train de donner des ordres aux soldats et diriger les civils à l'abri. Les ennemis étaient en train de défoncer les portes, et ils entraient, épée en main. Il attrapa Sansa par le bras et lui dit : Maîtresse, il ne faut pas rester là ! Allez vous mettre à l' abri ! Il ne la regardait pas, son regard était figé sur les ennemis. Sansa le retint lorsqu'il voulu s'éloigner pour aller attraper une épée à son tour et elle lui demanda de rester avec elle. Aurelius baissa les yeux vers elle et il sourit. Il dit : Pour toujours et à jamais Maîtresse.

Il renonça donc à prendre une épée de suite. Il dégaina cependant son petit poignard et le confia à la jeune femme. Il la suivit ensuite et se retrouva séparé d'elle à cause de la foule. Bon sang, il devait la rejoindre au plus vite, elle était en grand danger, elle se dirigeait tout droit vers la tour de son père ! Les bannières de leurs ennemis flottaient sur les remparts, tandis que les corps sans vie s'accumulaient sur le sol. Aurelius courait, et il attrapa au passage une petite épée qui trainait sur le sol, couverte de sang. Au moment où il pensait pouvoir rejoindre Sansa, il tomba nez à nez avec un des soldats ennemis. L'homme, le visage affublé d'une barbe hideuse et hirsute, les dents jaunes, souriait victorieusement et, d'un mouvement vif, il plongea son épée dans le ventre du domestique. Ce dernier resta quelques secondes stupéfait, puis il tomba sur le côté, les mains sur sa blessure. Il n'avait même pas eu le temps de se défendre !
Le soldat se pencha vers lui et ne pris pas la peine de l'achever. Au lieu de cela, il lui arracha la bague en argent de sa mère, ainsi que sa paire de bottes, flambant neuves, que Sansa lui avait acheté au marché la semaine précédente, une paire en cuir et remplies avec de la fourrure de chat sauvage. Quel dommage. Aurelius pensait plus à ses bottes perdues qu'à sa blessure, et cela le fit rire malgré lui. Le soldat s'éloigna, butin en main.

Aurelius ne sut dire combien de temps il resta couché. Ce furent les sanglots et les cris de Sansa qui le reveillèrent. Il se leva avec difficulté, épée toujours en main. Son sang coulait entre ses mains. Il tituba dans les escaliers, suivant les bruits et, lorsqu'il trouva un des ennemis qui, heureusement, lui tournait le dos car il était trop occupé à essayer de défoncer une porte, il lui enfonça sa lame dans le dos. L'homme s'écroula comme une masse, sans bruit. Aurelius appela donc, d'une voix faible, pieds nus, la main serrant son ventre : Maîtresse ! Il faut partir, la voie est libre ! Il faut nous enfuir, Winterfell est perdu !


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyMar 19 Déc 2023 - 22:39




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« Look at me. You're a Stark of Winterfell, you know our words. Winter is coming. You were born in the long summer, you've never known anything else. But now winter is truly coming. In the winter, we must protect ourselves, look after one another. » LORD EDDARD STARK



Les bruits de terreur emplissaient la cour du château, alors assaillie de toutes parts, venant se répercuter à ses oreilles en faisant résonner les cris de terreurs de son peuple assiégé. Les flèches pleuvaient, perforant les corps qui s’écroulaient dans la neige en y imprimant un liquide rougeâtre qui glaçait le sang de ces habitants du Nord, pourtant habitués à la rudesse  de l’hiver.

Ses pieds martelaient le sol tandis qu’elle avançait au péril de sa vie, protégeant son peuple aussi ardemment qu’elle le pouvait, leur intimant de rejoindre l’intérieur de la forteresse pour y trouver un abri plus sûr, bien qu’elle savait, au fond, que les portes de Winterfell finiraient par céder face à l’ennemi venu en surnombre. Piégés, ils étaient tout bonnement piégés : c’est ainsi la pensée qui tournaient dans son esprit quand ses pas rencontrèrent ceux d’un visage familier, dont la seule présence fut aussitôt d’un grand réconfort. « Maîtresse, il ne faut pas rester là ! Allez vous mettre à l' abri ! » Le souffle court, une petite fumée blanche s’envolant de ses lèvres espacées, elle plante ses iris dans les siens en donnant l’impression de le questionner sur ses intentions, car elle savait qu’il n’y avait aucun endroit salutaire. Songeant que, s’il lui fallait périr, ce serait aux côtés du dernier ami qu’il lui restait, elle lui demanda de rester avec elle : « Pour toujours et à jamais Maîtresse. » Ces quelques mots lui arrachèrent un sourire, presque dérisoire au vue de la situation, car elle ne put s’empêcher de se dire que le à jamais pourrait survenir plus rapidement que prévu…

La guerre les rappela à l’ordre, et elle sentit quelque chose de froid être glissé entre ses mains : un poignard. L’objet lui arracha un frisson car elle n’avait jamais tenu une arme entre ses doigts graciles, et ne se pensait guère capable d’en faire usage. « Je… Aurelius… » Pas le temps d’en dire davantage car ils furent séparés par la foule intrépide et effrayée, composée de femmes, enfants et vieillards venus se réfugier.

Ayant ainsi perdu de vue son plus cher ami, la rousse entreprend de regagner la chambre de son père, où ce dernier est alité depuis des lunes : mais l’ennemi s’est déjà infiltré dans les appartements du malheureux, mort sur son lit. Si sa louve se charge de mettre hors d’état de nuire les deux hommes trônant encore autour de la dépouille du souverain, la rouquine se retrouve seule, exposée à la menace terrible des envahisseurs. Il lui faut donc abandonner la sépulture de fortune de son père, et redescendre l’escalier jonché de cadavres ennemis mais aussi de ses propres soldats morts au combat, pour tomber sur un homme prêt à pourfendre la dernière survivante des lieux : il est interrompu dans sa macabre besogne par Aurelius qui, malgré la faiblesse de ses membres et sa blessure, lui sauve la vie. « Maîtresse ! Il faut partir, la voie est libre ! Il faut nous enfuir, Winterfell est perdu ! » Il tient son ventre, et elle frémit à l’idée qu’il soit blessé alors elle s’approche à toute hâte pour saisir sa main, lui disant d’une voix blanche : « Aurelius… Tu saignes… » En baissant les yeux sur ses flancs, la rousse voit qu’il marche pieds nus et, ne pouvant imaginer une fuite dans pareille condition, elle l’oblige à prendre place sur les marches d’escaliers, jetant des regards en arrière avant de s’agenouiller devant le cadavre de son assaillant pour le déchausser, passant ainsi les bottes aux pieds d’Aurelius. Elle l’aide à se redresser en prenant garde à sa blessure puis, dépouillant également le mort de son épais manteau de fourrures, elle le dépose sur les épaules de son protecteur avant de lui dire, d’une voix empressée : « Les écuries. » C’est leur seul espoir…

Abandonner son peuple lui arrache le coeur, mais quel choix a-t-elle ? Il lui faut prévenir ses frères pour espérer reprendre le trône qui est le leur. Ainsi, cette pensée guidant son coeur, la rousse entreprend de rejoindre les écuries en passant en arpentant les dédales de la forteresse, au coeur duquel les combats acharnés de la cour résonnent ; par un miracle inespéré, les deux amis arrivent au niveau des écuries sans encombre et, aidant le brun à grimper le premier sur l’équidé qui appartenait au maître des lieux, Sansa entend un cri furibond de la part d’un assaillant les ayant repéré. « Tiens bon ! » s’écrit-t-elle à l’attention de son ami en en grimpant à son tour sur le cheval, saisissant les rênes pour que le cheval parte à toute vitesse vers l’extérieur, en espérant les semer dans la forêt…


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyVen 22 Déc 2023 - 11:00

Sa blessure le faisait souffrir mais, au moins, Sansa était toujours en vie et en un seul morceau.

Aurelius, pieds nus, la main pressant la plaie béante sur son ventre, tenait encore debout. Il souriait à sa maîtresse, soulagé de la savoir indemne malgré les larmes qui rougissait ses beaux yeux bleus. Elle constata sa blessure d'une voix tremblante avant de le forcer à s'asseoir sur les marches de l'escalier. Aurelius s'exécuta mais lâcha un gémissement pitoyable lorsqu'il sentit un éclair de douleur parcourir tout son être. Sansa déchaussa l'un des corps et vint passer les bottes aux pieds d'Aurélius. Ce n'était certainement pas celles qu'on venait de lui dérober par la force, elles étaient moins souples, moins douces et elles étaient humides, mais c'était déjà ça. De plus, elles étaient emplis de fourrure de... D'un animal dont il ne reconnaissait pas la fourrure. De plus, elles étaient trop grande pour lui, mais ce n'était qu'un détail. Cela attestait bien du fait que ces hommes n'étaient pas d'ici. Aurelius ne s'attarda pas à analyser plus longtemps les bottes que Sansa venait de lui passer aux pieds, car la douleur vint reprendre le dessus.

Sansa l'aida à se redresser et posa sur ses épaules un épais manteau de fourrure. Aurelius hocha la tête lorsqu'elle évoqua les écuries et il dit, d'une voix affaiblie par la perte de sang : Ne... Ne perdons pas de temps maîtresse, il va en venir d'autres. Ils parvinrent sans trop de mal à rejoindre les lieux, malgré les bruits de bataille autour d'eux, et les nombreux cadavres à enjamber. Aurelius se sentait de plus en plus faible, mais il tenait bon, pour sa maîtresse. Il ne vit pas qu'il laissait derrière lui un sanglant sillage. Elle l'aida à grimper sur l'énorme destrier du maître des lieux. C'était un impressionnant cheval, au caractère bien trempé. Mais, aujourd'hui, il était étrangement calme, comme s'il sentait que l'heure était grave et qu'il ne devait pas se montrer capricieux. Un des soldats avait repéré les fuyards et Sansa, grimpant à son tour sur le cheval, lança ce dernier à toute vitesse. Aurelius se cramponna à la selle, n'osant pas toucher sa maîtresse, et il serra les dents. Chaque mouvement du cheval lui arrachait une grimace mais il devait tenir bon, il ne devait pas abandonner Sansa, pas maintenant.

Le cheval s'élançait dans la forêt, et Aurelius comprit qu'elle espérait semer les ennemis à travers les bois. Elle y parvint au bout de longues minutes, car les cris commencèrent à s'éloigner puis ils ne se firent plus entendre. Ils étaient sauvés, mais pour combien de temps ? Sansa continuait à faire galoper le cheval, les éloignant un peu plus des combats. Aurelius, lui, avait perdu connaissance depuis plusieurs minutes. Son corps se fit lourd contre le dos de sa maîtresse puis, par un mouvement du cheval, il bascula en arrière et tomba au sol. Roulant un peu contre la neige, il s'immobilisa face contre terre, les yeux fermés, la respiration hachée. La fraîcheur du sol enneigé suffit à le réveiller. Il ne s'était pas fait mal en tombant, mais sa blessure était plus que préoccupante, il avait perdu beaucoup de sang. Aurelius se pensait fini, perdu. Il essaya de se redresser avant de retomber sur le ventre, son sang se déversant encore sur la neige, tachant cette dernière d'une écarlate couleur qui faisait froid dans le dos.

Lorsque Sansa le rejoignit, il dit, avec un sourire : Allez chercher de l'aide, maîtresse, ne vous occupez pas de moi, allez vous mettre en sécurité... Il lâcha un faible cri quand Sansa le retourna sur le dos, puis il dit, en posant une main sur son bras, avec un faible sourire : Maîtresse, vous êtes courageuse, vous êtes... Vous êtes forte, vous êtes une incroyable personne et c'est pour ça que je vous aime, que je vous ai toujours aimé, depuis le premier jour. Il l'avait dit, enfin. Aurelius était apaisé maintenant. Il savait qu'il pouvait partir en paix, reste à savoir ce que Sansa allait faire à présent..


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyJeu 28 Déc 2023 - 21:37




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« Look at me. You're a Stark of Winterfell, you know our words. Winter is coming. You were born in the long summer, you've never known anything else. But now winter is truly coming. In the winter, we must protect ourselves, look after one another. » LORD EDDARD STARK



Le sang qui souillait ses mains, et dont elle ignorait la provenance, la faisait trembler ; inconsciemment, la demoiselle qui n’avait jamais connu la guerre ne pouvait s’empêcher de se demander s’il appartenait aux siens, à son peuple si fier qui était aujourd’hui terrassé, réduit en monticules de cadavres par l’ennemi venu de lointaines contrées. Que fallait-il faire pour leur résister ? Pour les repousser ? Ils étaient si nombreux…

De ses mains incertaines, elle avait aidé son ami à s’installer sur les marches avant de dépouiller un cadavre ennemi pour assurer la survie du blessé, auquel elle tenait trop pour renoncer ; il était peut-être inconscient de vouloir fuir avec lui car son état allait les ralentir mais Sansa préférait encore mourir ici que de partir  sans lui. Dans l’urgence, elle ne vit pas que les bottes étaient trop grandes, ni que le manteau était tout aussi mal taillé pour le gabarit d’Aurelius car l’urgence était ailleurs : au moins pourrait-il marcher dans la neige et subir les assauts du vent sans faillir sous les attaques de l’hiver qui, en cette contrée nordique, ne quitte jamais le paysage.

Il fallait fuir : oui, mais où et comment ? La forteresse de Winterfell était assiégée, tombée aux mains de colosses barbares qui tuaient sans ménagement ; une lueur de lucidité passant dans son esprit, elle souhaitait fuir par les écuries, qu’elle pensait bien moins surveillées que le reste. « Ne... Ne perdons pas de temps maîtresse, il va en venir d'autres. » La voix d’Aurelius était faible, traversée par la douleur venant de son flanc heurté ; hochant alors vivement son menton en glissant son bras sous ses épaules et ce, malgré le fait qu’il soit plus lourd qu’elle, la jeune dame s’était efforcée de l’aider à rejoindre les écuries qui, elle avait vu juste, n’étaient point surveillées. Pour l’instant, du moins ; ces barbares devaient être bien trop occupés à battre le fer pour s’occuper des chevaux.
Les deux fuyards grimpèrent alors sur le cheval du Maître des Lieux, qui s’était éteint, non pas de maladie mais sous l’épée du lâche ; ils furent découverts par un soldat ayant flairé la trainé de sang, mais il ne fut pas assez rapide pour les empêcher de quitter la forteresse, le destrier faisant galoper ses sabots à toute allure, comme s’il comprenait que la survie de ses cavaliers était en lice. « Plus vite ! » cria Sansa en s’aidant des rênes pour accélérer la cadence déjà effrénée du cheval, non sans parfois se retourner pour guetter, par dessus son épaule, finissant par remarquer que l’ombre des ennemis n’étaient plus…

Ils avaient semé les soldats à leur trousse. Un sourire se mit à naître sur sa bouche mais, celui-ci fut rapidement éteint par la chute de son ami. « Aurelius ! » Tirant sur les rênes du cheval pour l’interrompre dans sa course folle, elle ne quitta pas des yeux le corps du brun lorsque, guidé par sa maîtresse, le cheval revint calmement sur ses pas. Arrivée à sa hauteur, Sansa descend de sa monture d’un geste souple et, courant jusqu’à son ami, elle s’agenouille rapidement pour être au plus près de lui, le guidant à se redresser malgré la douleur que cela pouvait occasionner. Glissant même l’un de ses bras dans son dos afin de l’accueillir contre son épaule, des larmes commençant à envahir ses yeux. « Allez chercher de l'aide, maîtresse, ne vous occupez pas de moi, allez vous mettre en sécurité. » Elle hoche son menton de gauche à droite avec vivacité, ne pouvant se résoudre à un tel acte. « Jamais. » Elle fronce durement ses sourcils en penchant légèrement son menton sur le côté, laissant quelques larmes dévaler ses joues tandis que sa main libre vient se poser sur celle d’Aurelius,  caressant sa joue du bout de ses doigts avant de repousser quelques mèches de son front. « Maîtresse, vous êtes courageuse, vous êtes... Vous êtes forte, vous êtes une incroyable personne et c'est pour ça que je vous aime, que je vous ai toujours aimé, depuis le premier jour. » Elle hoche de nouveau son menton de gauche à droite, non pas pour le contrarier mais parce qu’elle ne peut croire que ces révélations ont lieu dans un moment aussi tragique, mais aussi parce qu’elle ne peut se résoudre à l’abandonner, pas maintenant, pas comme ça. « Toi aussi, tu es fort, tu m’entends, tu es fort… Et tu vas vivre, avec moi… » Des larmes coulant le long de ses joues, elle le regarde durant quelques secondes avant de pencher sa nuque pour que leurs lèvres se rencontrent dans un chaste baiser, qui n’a pas la possibilité de s’éterniser car, déjà, des voix s’élèvent au loin…

S’ils restent ainsi, ils vont les retrouver, c’est certain…

Alarmée, la jeune fille lève le menton en écarquillant légèrement les yeux, avant de faire signe à son cheval d’approcher, ce qu’il fait. D’un geste de la main, toujours, elle lui demande de s’asseoir, afin que le jeune homme puisse plus facilement grimper sur celui-ci. Une fois que Aurelius est installé, elle se redresse et, défaisant la ceinture en cuir de sa robe, elle vient la nouer autour du flanc de son ami — qui est peut-être un peu plus que cela, finalement, afin de limiter la perte de sang. « Je crois que les Mestres font ça… » dit-elle en grimaçant légèrement, car sa condition de femme ne lui avait nullement permis de suivre les enseignements, contrairement à ses frères. Qu’importe, elle faisait confiance à son instinct et elle avait bien besoin de lui pour survivre…

« Je connais une auberge, tout près. Tente de tenir jusqu’à là-bas, s’il te plaît… » lui dit-elle en posant brièvement sa main sur la sienne, les sourcils contrits et la mine inquiète. Restant à terre pour lui laisser toute la place, Sansa attrape les rennes de son cheval afin de se remettre en marche dans la neige, en priant pour que son aimé ne sombre pas. L’ennemi lui avait tout volé, elle ne saurait accepter une perte de plus.


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyVen 19 Jan 2024 - 21:52

Son dernier jour était arrivé. Il en avait la certitude.

Il avait vu assez de soldats rentrer grièvement blessés pour savoir qu'il n'allait pas s'en sortir. Une épée, transperçant un ventre, avait toutes ses chances de tuer sa cible, même si l'effet n'était pas immédiat. Aurelius se savait condamné, et il appréhendait cela avec un calme presque inquiétant et effrayant. Oui, il se savait mourant, oui, il se disait qu'il n'avait plus rien à perdre, voilà pourquoi il avait dit à sa maitresse ce qu'il avait sur le cœur, ce qu'il ressentait pour elle. Il l'avait donc fait, et, apaisé, il espérait sincèrement qu'elle agisse avec raison, qu'elle tourne les talons et s'enfuie dans la forêt à la recherche d'une aide. Il espérait qu'elle survive, et qu'elle vive heureuse, qu'elle se marie, qu'elle devienne mère... Aurelius avait accompli sa mission après tout, elle était en vie, et en un seul morceau. Mais Sansa en décida autrement. Sa main qui caressait la joue de son domestique et ami lui apportait un grand réconfort, si bien que, dans ses bras, il se détendit malgré la douleur qui le faisait se crisper et grimacer. Il n'avait même plus la force de hurler.

Sansa lui dit qu'il était fort et qu'il allait survivre pour vivre avec elle. Aurelius ouvrit un peu plus les yeux, presque surpris. Était elle en train d'accepter sa déclaration ? Était elle en train de lui rendre la pareille ? Elle laissa passer quelques secondes avant de déposer sur ses lèvres un baiser chaste mais chaud qui ému le jeune domestique au point qu'il en lâcha quelques larmes. Il ferma les yeux, lui rendit doucement le baiser et, quand elle recula sa tête, il soupira doucement. Il se demanda, naïvement, si elle lui avait accordé ce baiser pour lui faire plaisir ou si elle était vraiment sincère. Après tout, il était mourant, elle pouvait très bien se forcer à l'embrasser pour qu'il puisse partir en paix.

Elle appela ensuite son cheval et l'aida à grimper dessus après avoir enroulé autour de sa taille la ceinture de sa robe. Cette dernière comprima la plaie, l'empêchant de saigner davantage, mais Aurelius était épuisé, à bout de forces et exsangue. Il s'accrocha faiblement à la selle du cheval et lâcha un petit gémissement quand ce dernier se releva. Sansa posa la main sur la sienne, lui demandant de tenir bon, car il y avait une auberge à proximité, puis ils se mirent en route. Aurelius essaya tant bien que mal de rester éveillé, mais il finit par sombrer, quelques minutes avant d'arriver à l'endroit cité par sa maitresse. Le jeune homme plongea dans une série de rêves étranges, où il retrouva son père, qui se métamorphosait en brigand barbu et qui plongeait une épée dans le ventre de son fils. Il rêva de son ancien maitre, le père de Sansa, il rêva également de cette dernière, et il essayait de la sauver des brigands, en vain.

Aurelius ouvrit les yeux. Il n'était plus à Winferfell, ni sur le cheval du maitre. Il était allongé sur un tapis de paille, dans ce qui s'apparentait à une cave. Il avait froid, et chaud à la fois. Il transpirait, avait soif, et envie d'uriner. Sa blessure lui faisait mal, mais cela le rassura. Il était en vie. Mais pourquoi dans une cave ? Il se dit, après quelques secondes de réflexion durant lesquelles il délira à moitié, que c'était sans doute pour le protéger. Il était évident que les ennemis viendraient ici, et les propriétaires de l'endroit avaient du estimer que mettre le domestique blessé dans la cave leur permettrait d'éviter un bain de sang. Mais où était Sansa ? Allait elle bien ? Aurelius essaya de se redresser mais il retomba en gémissant. On l'avait recouvert de fourrures, et il constata qu'il ne portait plus que ses bas, ainsi que des bandages autour de sa blessure. On avait soigné cette dernière, de manière assez archaïque mais tout de même efficace. Il s'en sortirait donc, mais ne pouvait reprendre la route tout de suite.

Où était donc Sansa ? C'était cette question qui l'obsédait le plus. Il espérait sincèrement qu'elle allait bien


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyLun 22 Jan 2024 - 12:38




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« Look at me. You're a Stark of Winterfell, you know our words. Winter is coming. You were born in the long summer, you've never known anything else. But now winter is truly coming. In the winter, we must protect ourselves, look after one another. » LORD EDDARD STARK



La marche en direction de la taverne fut un véritable chemin de croix, pétri d’angoisses et de sursauts au moindre bruit qui s’élevait jusqu’à ses seules oreilles, puisque les yeux d’Aurelius étaient clos depuis quelques minutes déjà ; en remarquant que la conscience l’avait perdu, la rousse avait observé sa bouche durant quelques secondes, s’assurant que son souffle produisait bien régulièrement cette manifeste buée blanche, signe de la vie qui sommeille encore en lui.

Assurée de l’état de son ami, qui était néanmoins grandement mal en point, la noble avait poursuivi sa route en priant tous les Dieux pour qu’aucun ennemi ne se dresse devant eux ; par miracle, ils avaient atteint l’écurie de la taverne sans encombre. La fidèle monture ayant grandement besoin de repos, elle s’empresse d’attacher les rênes à un abreuvoir, dans lequel le cheval peut se repaître à sa guise, réchauffé par la paille entourant ses sabots recouverts de neige. Et maintenant ? Sansa réchauffe ses mains en les frottant l’une contre l’autre, faisant le tour de sa monture en regardant les environs avant de s’atteler à la lourde tâche de faire basculer Aurelius sans le blesser davantage, le soutenant sous les aisselles pour le traîner dans un coin de l’enclos, l’installant dans la paille en attendant de savoir quoi faire d’autre. « Je vais revenir, je te le promets. » Lui dit-elle en caressant brièvement son front, avant de se hisser sur ses jambes tremblantes pour rejoindre l’intérieur de la taverne.

L’intérieur de celle-ci était grandement bruyante, bien que peu de personnes y étaient attablées Tous, néanmoins, se retournèrent à la vue de celle dont le visage était connu ici : la surprise put se lire sur certains traits, mais ce fut surtout de l’incompréhension. Qu’est-ce que la fille du Suzerain du Nord faisait ici, en ces lieux délabrés ? Avec empressement, redoutant que les envahisseurs ne viennent la chercher dans ce refuge de fortune, elle leur fit un rapide récit de l’horreur vécue à Winterfell : la forteresse du Nord, fief des Stark depuis des générations, était tombé entre les mains d’un terrible assaillant. Le tavernier n’était point un chevalier capable de manier l’épée, il n’était qu’un vieil homme sur le déclin, mais fier nordien avant tout…

La porte de la cave s’ouvrit quelques minutes après le réveil d’Aurelius, laissant passer la silhouette de la rousse, dont on avait changé les vêtements ; elle ne portait plus les vêtements épais et nobles de sa condition, mais une robe de paysanne, avec de simples fourrures autour du col pour la protéger du froid. « Oh, tu es réveillé ! » dit-elle de sa voix douce, refermant la porte d’une salle main car, la deuxième, tient un petit plateau de bois contenant un pichet, deux bols en argile ainsi qu’une assiette bien garnie. Venant s’asseoir auprès de lui, en soupirant de fatigue mais également emprunte d’une certaine mélancolie, elle levant un regard circulaire sur la pièce tout en disant, d’une voix similaire mais tâchée de chagrin : « Je crois que la terre de mes ancêtres n’est plus sûre, désormais… »  Il va falloir qu’ils partent s’ils veulent survivre… Mais où ?

Essuyant les larmes qui glissent de ses paupières, elle se retourne vers son protecteur en affichant un sourire qui se veut réconfortant, car elle ne veut point entacher davantage le moral le grand blessé, vers lequel elle tend le fameux plateau. « Je t’ai apporté de quoi manger… Tiens. »


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyDim 24 Mar 2024 - 20:58

Le réveil avait été difficile.

Aurelius souffrait, sa blessure lui faisait un mal de chien. Il avait été soigné certes, mais il était épuisé et surtout, il était inquiet. Où était Sansa ? Comment allait elle ? Heureusement, ses doutes s'envolèrent comme des hirondelles au printemps quand elle entra dans la grange, plateau entre les mains contenant un pichet et des bols en argile. La faim d'Aurelius se réveilla, lui rappelant qu'il n'avait rien avalé depuis la veille au matin. Il ne dit rien cependant, rassuré de la voir en vie et en bonne santé, même s'il s'étonna de sa tenue vestimentaire. Elle était vêtue comme une paysanne mais cela n'alterait en rien sa beauté. Elle était superbe, comme toujours et Aurelius sourit faiblement quand elle le salua. Il murmura : Maîtresse... Je suis tellement heureux de vous savoir en vie... Il grimaça quand il voulu se redresser et retomba dans la paille, épuisé et endolori.

Elle lui fit remarquer que la terre de ses ancêtres n'était plus sûre. Aurelius hocha la tête, attristé pour sa maîtresse. Il lui souffla : Je suis désolé, Maîtresse... Pour votre père et pour votre domaine... Il ferma les yeux quelques secondes et les rouvrit pour dire : Nous ne serons en sécurité nulle part, pas tant qu'on vous reconnaitra. Il nous faut nous cacher, pendant quelques temps, vivre... Dans l'anonymat. Un village dans la campagne, ou dans les montagnes serait l'ideal... Ou une chaumière dans la foret... Il énonçait des hypothèses afin d'aider sa maîtresse à entrevoir un avenir. Il n'osa pas lui proposer de l'épouser pour lui donner son nom, car il savait qu'elle refuserait. Elle ne serait sans doute même pas d'accord pour vivre avec lui. Elle preferera peut être trouver refuge chez des amis de son père, s'ils sont encore en vie bien évidemment.

Elle lui proposa à manger et Aurelius tenta une nouvelle fois de se redresser, en vain. Il retomba avec une grimace et un gémissement avant de dire : Je... Je vais reprendre quelques forces, je mangerais quand je pourrais me redresser .. Il n'osa pas non plus tendre la main vers elle, chercher son contact. Elle l'avait peut être embrassé par pitié pour lui, peut être ne ressentait elle rien pour lui ? Tant de questions qui se bousculaient en lui et qui le tourmentaient. Au lieu de cela, il demanda : Ou sommes nous, maîtresse ?


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MessageSujet: Re: war is coming war is coming EmptyVen 5 Avr 2024 - 22:01




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« Look at me. You're a Stark of Winterfell, you know our words. Winter is coming. You were born in the long summer, you've never known anything else. But now winter is truly coming. In the winter, we must protect ourselves, look after one another. » LORD EDDARD STARK



Le chemin pour parvenir a ce lieu de sûreté n’a pas été sans embûche, si bien que Sansa ne baisse pas sa garde pour autant ; elle n’oublie pas que l’envahisseur est en ce moment même en train de piétiner la demeure de ses ancêtres, de piller l’héritage des siens et de réduire son peuple en esclavage. Elle s’en veut de fuir devant l’ennemi, puisque ce n’est point ainsi que les enfants Stark ont été élevés, mais que peut-elle faire d’autre ? Elle n’est guère une guerrière accomplie comme ses frères, et encore moins une vaillante politicienne capable de rassembler les alliés à sa cause ; elle n’a que son coeur, Sansa, son coeur de nordienne qui vibre pour les siens. Ce même coeur blessé qui est bienheureux de retrouver la présence familière d’Aurelius, qui semble être la seule lumière de son ciel noir en cet instant. « Maîtresse... Je suis tellement heureux de vous savoir en vie… » Elle esquisse un sourire en se rapprochant de lui, et quand bien même le sourire ne perdure pas bien longtemps sur ses lèvres, elle le remercie silencieusement de pouvoir lui provoquer encore une telle réjouissance. « C’est à moi de te dire cela… » Si sa voix semble amusée c’est pour mieux camoufler l’inquiétude qu’elle renferme, même si ses yeux la trahissent en zieutant vers sa blessure recouverte de pansements de fortunes. « Je suis désolé, Maîtresse... Pour votre père et pour votre domaine... » Elle baisse le menton en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, ressentant la douleur du deuil venir perforer ses côtes. « Il n’y a plus rien à faire pour mon père, sinon pleurer sa mémoire… Mais pour nos terres, il nous faut agir, Aurelius. » Comment ? La Princesse du Nord l’ignore encore, puisqu’elle n’a que trop peu été conviée aux conseils que présidait son père, mais elle est bien trop loyale envers son peuple pour l’abandonner à un sort aussi tragique. « Nous ne serons en sécurité nulle part, pas tant qu'on vous reconnaitra. Il nous faut nous cacher, pendant quelques temps, vivre... Dans l'anonymat. Un village dans la campagne, ou dans les montagnes serait l'ideal... Ou une chaumière dans la foret... » Il lui propose une solution facile, confortable, dans laquelle sa vie ne sera pas en péril mais, quand bien même l’idée de vivre à l’abri loin du danger est tentante, Sansa ne peut s’y résoudre. Elle est de sang noble, et si cela vient avec des privilèges, il en découle également des responsabilités qu’elle ne peut nier. Déposant l’une de ses fines mains sur les siennes, elle entame un discours sans le quitter des yeux : « Mon père a prêté serment aux Nordiens. Il leur a promis de les respecter, de les écouter et de les protéger. Crois-tu que je serais digne de mon nom si je fuyais ? Si je n’essayais pas de faire tout ce qu’il m’est possible pour leur venir en aide ? » Elle n’a pas le choix, Sansa.

« Une chance que les personnes de ce village soient fidèle aux Stark… » La preuve que son père avait toujours honoré la promesse faite, et que sa loyauté des siens lui était sans égale, même dans la mort. « Mais, avant, tu devrais manger quelque chose. » Et comme pour lui faire comprendre qu’il n’a pas la possibilité de refuser, elle s’avance pour s’installer à côté de lui, le plateau garni posé sur ses genoux. « Je... Je vais reprendre quelques forces, je mangerais quand je pourrais me redresser .. » Elle ne pouvait décemment pas le forcer à avaler quoique ce soit, mais l’oeillade qu’elle pose sur lui est tellement emplit d’angoisse qu’il doit lire, sans difficulté aucune, à quel point son état lui cause du chagrin. « Ou sommes nous, maîtresse ? » - « Dans une. taverne. Je ne sais combien de temps nous pourrons rester là, ils doivent assurément nous chercher… Peut-être que je pourrais tenter d’envoyer un corbeau à l’un de mes frères… » Réfléchissant à voix haute, elle finit par chasser ses pensées en secouant légèrement son menton de gauche à droite, tournant de nouveau sa figure en sa direction pour lui adresser un sourire suave. « De quoi as-tu besoin ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour te soulager ? J’ai vu le Mestre à l’oeuvre pour nos soldats, alors je n’ai pas toutes ses connaissances mais si je peux t’aider…Je le ferai. » Sans rien ajouter de plus, elle se permet de déposer à nouveau sa main sur celle d’Aurelius, en espérant qu’il ne la repousse pas.


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