Mais c'est qu'elle a du caractère la gamine ! Pas facile de l'émouvoir même un peu. Elle peut être fier de son monde, mais franchement, je suis pas à l'aise du tout et peu de gens s'y plairait.
- Je ne dis pas que c'est pas sympa chez toi, mais que c'est du standard terrien, donc on peut trouvé ça flippant. Mais chacun ses goûts hein ? Si ça te plaît, c'est le principal.
J'essaye d'être un peu sympa histoire qu'elle lâche un peu du lest, mais bon, c'est pas gagné ! Bon, je fais quoi moi. Je la laisse s'énerver, limite dire que c'est de ma faute, mais c'est quand même bien elle qui a commencé. Alors pourquoi devoir des excuses ? Ben juste pour espérer rentrer. ET mon offre tenait. Je pouvais lui offrir un repas. Mais elle voulait maintenant savoir ce qu'était ce que j'avais récupéré et qu'elle avait voulu me subtiliser.
- C'est un jetpack. Un genre de nanotechnologie
Elle avait offert d'ouvrir un portail en échange de mon offre de repas. J'aurais pu vouloir m'enfuir, mais elle aurait refermé le portail aussitôt et mes chances de retourner dans mon monde, même au sommet de l'Empire State, ne m'aurait pas aidé. Le vent soufflait et sifflait venant même voler la poussière environnante. Je jouais le jeu et je restais répondre à sa question et essayais même de converser avec elle.
Je restais franc avec elle et je tentais de savoir pourquoi son dragon ressemblait à une marionnette de chiffon dans notre monde et qu'il était vivant ici. C'était un peu perturbant de voir cette lumière également d'un bleu éclatant qui illuminait son regard et qui était celle du petit dragon qui crachotait des flammèches de la même couleur. Mais qui était-elle au juste, je ne lui avait pas encore demandé.
- Mais est-ce que tu est terrienne ? Ou est-ce que tu es autre chose... Je veux dire, moi, par exemple, je suis à moitié humain et j'ai vécu une grande partie de ma vie dans l'espace. Alors je me demande si tu n'es pas une alien ?
Bon, je dois avoué que demandé comme ça c'est un peu étrange. Mais j'espérais qu'elle accepterais de me confier à son tour ses origines.
- On pourrait en parle devant le repas de ton choix. Si tu veux un hotdog, des frites et un milkshake, pas de souci. Mais c'est pas par ici qu'on en trouvera. Je ne m'enfuirais pas, je te le promets.
Je tenais toujours parole. Et j'espérais qu'elle referme ce portails pour en ouvrir un plus au ras du sol. Près du restaurant de son choix, parce que j'étais persuadé qu'elle connaissait New York et qu'elle connaissait également un restaurant à son goût.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Si je m’amuse – façon de parler – à répéter que cet endroit est chez moi, il ne fait guère mieux, même s’il tente de mettre un peu plus d’enrobage cette fois. Il a franchement de la chance que je ne sois pas susceptible et que je ne m’offusque pas à chaque fois que l’on critique quelque chose chez moi. Chut ! Je ne veux rien entendre, je suis super zen et je ne me vexe pas pour si peu. Tu l’as fait juste avant. T’es de quel côté toi ? Enfin bref. Comme il dit, moi, ça me plait et c’est tout ce qui importe.
Je penche la tête sur le côté, mon attention de nouveau titillée par ce truc. Un jetpack. « Genre pour voler ? Ce mini truc là ? » Je regarde Lockheed, curieuse. « Il me prend pour une conne un peu non ? » Non, je ne crois pas qu’il mente. Je fronce les sourcils. « T’as piqué ça où ? »
Quoi qu’il ne l’avait peut-être pas dérobé au final, au vu de ses explications, et questions, suivantes. Il est sérieux ? Oui. Et je le dévisage de haut en bas comme si je le voyais pour la première fois. « T’es qu’à moitié terrien ? Sans déconner ? » Je souffle un rire. « Je fais les poches à un mec et c’est un extra-terrestre ? » Le talent ! Riant toujours, je secoue la tête et me téléporte près de lui. « Qu’est-ce que tu faisais sur Terre ? T’es un gentil ou un méchant ? T’es un espion ? » Non, bien sur que non, ou alors il est méga naze… Quoi qu’il fait bien le dadais, ce qui le place d’office dans les gentils. Relou, mais gentil. Ou alors il est super bon acteur… Ouais, non, je ne crois pas non.
Mais il n’a pas totalement tort. Le portail se ferme et un autre s’ouvre, dans une ruelle donnant sur un dinner. « Tu peux toujours t’enfuir, je ne te poursuivrais pas. Mais sinon ouais… on peut en parler en mangeant. » Et à ma grande surprise, non seulement, il ne se carapate pas, mais on se retrouve même à commander à une table, Lockheed sagement posé sur mes genoux maintenant que le portail est fermé.
Je le fixe. « Tu as vraiment passé ta vie dans l’espace ? C’est comment ? Tu fais quoi ? Tu viens d’où ? Pourquoi t'es là ? » Il peut pas me reprocher d’être curieuse après avoir balancé une bombe comme ça l’air de rien. Alors ouais, certes, aujourd’hui, c’est peut-être courant de croiser des non-terriens, mais je n’en sais rien, et surtout, c’est le premier que je vois moi. Je hausse les épaules. « Je suis humaine. Totalement aux dernières nouvelles. » Je hausse un sourcil. « Ou peut-être pas. C’est important ? »
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L'ambiance est moins pesante, je veux dire par là que je suis un peu moins stressé, plus dans le contrôle. Mais c'est peut-être qu'une illusion après tout. Le conversation se pose. Mais la petite est drôlement curieuse. Elle pose beaucoup de questions. Dans d'autres circonstance, j'avoue que ça m'aurait pas gêné plus que ça, mais là, on traînait dans un endroit peu accueillant - enfin pour un humain lambda, où même un voyageur de l'espace comme moi qui avait pourtant tout vu... ou presque - et il reste un petit truc qui me met mal à l'aise. L'ambiance de l'endroit est vraiment un peu cauchemardesque.
- Alors oui, ce truc permet de voler. Oui, ce mini truc là ! Je grimace un peu quand elle parle à son dragon en disant que je me fous d'elle. C'est évidemment pas le cas. Et je vous pas de raison de te raconter des cracs. Et c'est à moi, enfin plus précisément aux Gardiens, parce qu'on est plusieurs. Et je volais peut-être avant, mais ce truc là, je l'ai pas volé. C'est compliqué, une longue histoire...
Je vais pas commencer à tout déballer de ma vie, de mon passé de ravageur avec elle, là et maintenant. Je veux me casser de ce trou et vite. avec où sans elle. Mais on a un deal il me semble... Mais des questions et toujours des questions... Alors je joue le jeu, parce que ça semble la calmer. Et je veux vraiment que le deal tienne toujours et qu'elle change pas d'avis.
- Je suis né sur Terre, ouais, d'une mère terrienne et d'un être céleste. Et je suis seulement à moitié extraterrestre. et encore des questions. Elle s'arrêta donc jamais. Je prend sur moi et je continue de répondre. Ben on va dire le hasard, et pendant une bataille qui plus est ! On peut dire que je suis un gentil, enfin j'essaye. Et non j'espionne pas. C'est pas trop mon truc à vrai dire.
Un moment de silence, enfin. Elle ferme le portail qui donne sur le haut du building pour en ouvrir un ouvre sur une ruelle qui donne sur un Dinner. Ah, il semble que ça marche. Le fait de jouer le jeu fonctionne. Mais je n'ai qu'une parole, et quand elle me dit que je peux m'enfuir, ben je le fais pas. Je suis peut-être le roi des crétin - oui ça m'arrive - mais je n'ai qu'une parole et un deal est un deal. Et elle accepte de parler avec moi devant un repas.
Le portail se referme et je sens les odeurs familières des rues de la ville, mélange de pots d'échappement d'asphalte, de restaurations diverses et de vapeurs sortant de bouches d'aérations. Je suis revenu sur la terre ferme et dans un endroit plus plaisant. On traverse la rue et on s'installe dans le dinner. Le gamine semble plus calme et me regarde avec curiosité. Je regarde la carte et lève les yeux. Je pose la carte alors que les questions reprennent.
- Ouais. J'y suis depuis l'âge de 8 ans. Et tu devrais commander. Tu veux quoi ? Hot Dog, frites et milkshake ?
Je la laisse regarder le menu et réponds aux autres questions. Je me dis que le franchise reste mon meilleur atout. J'ai été réglo jusqu'à maintenant alors je vois pas pourquoi changer.
- Ben au début, je volais pour vivre, tout comme toi - sans t'offenser - mais j'ai été emprisonné et j'ai fait la connaissance de gens qui sont devenu mes amis, ma famille. Tout ça pour une pierre qui a bien faillit détruire l'univers. Je viens du Missouri, mais j'ai grandi dans l'espace, avec des ravageurs - c'est des voleurs pour la faire courte. Maintenant, j'aide les gens, sur Terre comme dans l'espace. L'espace c'est difficile à décrire, c'est grand, vide, apaisant des fois, froid et magnifique quand on s'arrête qu'on regarde les galaxies, les nébuleuses, les planètes... C'est mieux que sur les magasine c'est clair. Et si je suis là, c'est qu'on essaye de trouver un chez nous. Moi c'est évidemment la Terre, mais c'est surtout pour aider les habitant à se faire pulvériser par un autre gars du genre Thanos.
Je fais signe à la serveuse qui prend nos commandes. Et on peut poursuivre. C'est elle qui poursuit pour parler d'elle. C'est une progression. Pas de questions. Elle parle d'elle. J'aurais pas pensé qu'elle le fasse, mais ça prouve qu'elle est ouverte à la discussion. Elle est humaine, je l'avais bien compris. Mais elle a un petit quelque chose de différent. J'ai appris vite qu'il y avait des gens avec des pouvoirs. On les appelait des mutants. Elle en faisait donc parti. Elle se pose des questions sur elle même, ça se voit, mais c'est normal après tout. Je m'en suis posé beaucoup tout au long de ma vie. Découvrant qui j'étais et découvrant certains côtés disons... moins joyeux.
- Je pense que c'est important. C'est ton identité après tout. Ca définit qui tu es. Alors on a pas fait connaissance de la meilleures des façons, mais regarde, on est assis l'un en face de l'autre à parler. Il faut que tu trouve ta place. Les gens t'accepteront jamais parce que la différence leur fait peur. Il faut juste que tu trouve ta place, ta raison d'être comme moi j'ai trouvé la mienne. J'ai pas toujours fait des choses bien, mais maintenant c'est différent. Et je suis sûr que tu peux le faire aussi.
Je cherchais pas à la rassurer. Mais simplement à lui expliquer. La vie c'était comme un puzzle géant où les pièces finissaient par s'emboiter pour définir notre personnalité, notre but et enfin choisir la voix qu'on souhaite suivre. Pas facile, me direz vous, mais on y passe tous.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
C’est trop cool. Ça explique qu’il se soit énervé quand je lui ai pris, même si ça excuse carrément pas qu’il s’en soit pris à toi et se soit comporté comme un sale con. Mais quand même… J’en veux un. Je suis sûre que je peux encore lui prendre. Ou faire du chantage, genre sa liberté contre le bidule. Illyana. Ce serait pas cher payé en vrai ! Et il s’en fabriquera un autre… ou il se débrouillera. T’imagine on pourrait voler ensemble !
« Les Gardiens ? » Oh. Il parle sans doute des Gardiens de la Galaxie. « Quoi ? Qui ? » Je fronce les sourcils et fixe l’homme. « T’es sérieux ? T’es en train de me dire en toute décontraction que t’étais un petit voleur alors que tu m’as fait un sketch pour avoir des excuses que je ne te devais pas ? Si c’est pas du culot ça ! » Est-ce que j’ai envie d’entendre sa longue histoire compliquée ? Non, je m’en fous. Même si c’est toujours l’excuse qui sort quand on veut pas entrer dans les détails. Je suis sûre que c’est un truc qu’il a ‘emprunté’…
Mais si je pensais que le jetpack serait la plus grande révélation, je me gourrais carrément. Ce qu’il balance à la suite est encore plus WTF. Surprenant ouais, c’est le mot. « Un être céleste. » Je répète d’un ton monocorde, presque pas sceptique, faut pas m’en demander plus. Je cligne des yeux, essayant vaguement de me représenter le paternel, sans y arriver le moins du monde évidemment. « C’est original. » Mais moi j’ai un dragon. Dragon qui m’observe d’un air dubitatif. D’accord, je suis peut-être un peu impressionnée ! « Essayer d’être gentil, c’est un boulot à plein temps. » Je suis sûre que Spidey serait d’accord avec moi. Quant au reste, ce n’est pas trop difficile de voir que ce n’est pas son truc, l’espionnage.
Et comme je n’ai pas l’intention de le tuer, ni de l’abandonner chez moi, je finis par ouvrir un portail sur une destination plus safe pour lui, quitte à le voir prendre les jambes à son cou. Ce qu’il ne fait pas. Evidemment que je suis contente, un repas à l’oeil, ça ne se refuse pas ! Et puis, il m’a rend vachement curieuse là, avec son père cosmique et sa vie dans l’espace.
« Trop cool. » Je hoche la tête. « Ouais, tout ça, ça me va. Et un coca. Et du bacon. » Je l’écoute sagement quand il parle de lui. Une pierre ? D’infinité. Merde, genre, celles de Strange ? Celles qui ont détruit tout le monde et tout ? Oui. Hum. Je passe commande quand la serveuse passe, avant de reprendre l’air de rien. « Donc… T’es de ceux qui ont foiré et qui ont permis à Thanos d’avoir les pierres ? Ou le contraire ? » Je sais que ce n’est pas si simple, mais bon. « Et y a rien de mal à être un voleur. Regarde Aladdin ! » Best exemple du monde. « Les ravageurs, c’est cool comme nom. Même si ça fait pas trop voleurs pour le coup. » Plus mercenaires ou assassins quoi. J’ai une moue en le dévisageant. « T’as déjà tué quelqu’un ? » Je suis presque sûre que non. « Oh, t’as des pouvoirs ? » S’il est à moitié… céleste donc, c’est possible non ? « J’aimerais bien aller dans l’espace. » On pourrait y aller. Ah oui ? Comment ? Je n’en sais rien, c’est toi le cerveau du duo ! Il doit avoir un vaisseau non ? Etant donné le regard mental plein de jugement de mon ami, j’en déduis qu’envisager de piquer un vaisseau spatial est une mauvaise idée. Surtout sans savoir le piloter. Mais ça se trouve ça, un pilote. Ouais, genre lui devant toi. Il risque de ne pas être très open. Surtout si tu veux lui prendre son vaisseau. Rabat-joie. « Mais… Donc, t’as pas peur de l’espace, du vide infini et mortel, mais les Limbes te foutent la trouille ? » Petite nature. « Et donc, vous allez venir habiter sur Terre ? Il n’y a pas mieux dans l’univers ? C’est triste. »
Et si je n’ai pas dit grand-chose sur moi, ça ne l’empêche pas de s’engouffrer dans la brèche. « Alors déjà les gens et leur avis, c’est le dernier de mes soucis. Rien à foutre qu’ils m’acceptent ou non. » Un soupir. « Et non. Qu’est-ce que ça peut foutre que je sois humaine, troll ou fille de Zeus ?… Remarque ce serait vachement cool d’être la fille de Zeus… Mais ce n’est pas le sujet ! » Je me mordille la lèvre, triturant l’oreille de Lockheed. « Mon identité ce n’est pas un nom ou un lieu de naissance. C’est pas mon origine ou mon passé qui me définissent. Enfin peut-être un peu mon passé… Mais c’est ce que je fais, mes actions, qui compte. » Et autant dire que jusque-là, ce n’est pas très reluisant, ni très positif.
Je sirote le coca que la serveuse vient d’apporter et je reprends, faisant tournoyer ma paille dans le verre. « J’ai été emprisonnée aussi, mais pas pour les mêmes raisons. On était plusieurs et je crois… qu’ils sont devenus mes amis aussi. » Peut-être pas ma famille, faut pas déconner, pour ça, j’ai Lockheed. « Je les ai perdu avec le Snap, Blip et tout ce truc-là… » ça craint ouais. « Je ne sais pas trop quoi faire depuis. Même si… » Même si j’ai des pistes. Je fronce les sourcils et le dévisage comme s’il était responsable de mes aveux, de cette faiblesse. « Et tout le monde n’a pas besoin de raison d’être ou d’avoir une place définie ! Je suis très bien comme je suis. » Pas vrai Lockheed ? Il hoche la tête à mes côtés. |i]Tu es parfaite comme tu es.|/i] C'est bien ce que je dis.
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J'sens bien qu'elle m'écoute. Elle se pose des questions. Elle est curieuse. Ca me rappelle quelqu'un à son âge. Un sourire au coin des lèvres, cela m'amuse. Mais on pas dire qu'elle soit du genre calme et sereine. Son passé y est-il pour quelque chose. Après tout je ne connais pas grand chose d'elle, mais elle préfère me bombarder de questions, faire des remarques, limite me vanner. Mais elle ne se confie pas vraiment. Elle a du en voir de belle. Je le sens sur le défensive, tout le temps...
- Ouais. On nous a appelé comme ça suite à ce qu'on avait fait pour sauver ces gens et la galaxie. C'est pas joli ce que peux faire les pierres d'infinité. Tu as entendu parlé de Thanos et ce qu'il a fait ici ? Il a quand même fait disparaître la moitié des gens avec ces pierres. Mais on est revenu.
Ouais bon, je veux pas faire du trémolo, mais elle sait de quoi je parle. Et oui, je suis passé de voleurs de grands chemins galactique à sauveur de la galaxie. Malgré moi, mais voilà, on choisit pas toujours son destin. Et faire des excuses alors que j'avais déjà pas voler ce truc, c'était un peu injuste. Alors oui, avec les Gardiens ont faisait pas que des trucs bien honnêtes, mais on était plus des voleurs, mais plutôt des corsaires, à la soldes de gens qui nous payaient pour les aider, d'une certaine manière, et on faisait du profit au passage... Surtout depuis qu'on avait notre QG.
Alors mes origines m'étaient revenues en pleine figures par le plus grand des hasard et je ne garde toujours un bon souvenir de cette rencontre paternelle. Après tout, même si je n'avais plus la possibilité d'utiliser la lumière, je restais un hybride, une personne à moitié humaine seulement. Et même si je préfère oublier mon père, je sais que je ne peux pas renier mes origines.
Gentil ? Un boulot à plein temps. Je peux pas dire que je suis gentil, mais je suis pas méchant non plus. Quand on vit dans un monde ou c'est manger ou être mangé, on se bat comme on peut.
- Ben disons que je me rachète une conduite. Je suis pas le plus gentil des gentil, mais je fais ce que je peux.
Elle aime le coca et le bacon... Et bien, qu'elle prenne ce qu'elle aime, on est dans ce diner, qu'elle a choisi, pour ça. Je la sens un peu plus sereine, enfin plus apte à écouter et parler sans vouloir me tuer ou me faire disparaître. Mais elle a du caractère la gamine ! Mais je ne lui en veut pas. J'aurais pu, mais voilà, les choses ont changé et je suis plus du genre à écouter et essayer de comprendre, en faisant... la paix.
On attend nos commandes et on parle de ce que j'ai fait ou pas pendant la guerre d'infinité, c'est comme ça qu'on l'avait appelé, ou encore les années sombres.
- C'est compliqué. Mais j'ai fait parti des snapé, comme on dit ici. J'ai aidé les Avengers et les autres à tué Thanos quand je suis revenu. On allait pas le laisser tuer tout le monde quand même. T'aurais fait quoi toi ?
Mais on sent qu'elle essaye maintenant de se justifier. Aladdin ? Mais on parle d'un personnage de dessin animé là ! Ben on peut dire alors que je suis un gentil voleur ? Mais je me considère pas vraiment comme un voleur... Elle peut être. Par contre, elle aime le nom que les groupes de voleurs se sont choisi. Pas très vendeur, j'avoue, mais ça ne correspond pas non plus aux méfaits qu'ils font. Mais là, c'est pour vivre qu'elle vole, donc on peut lui trouver une excuse. La vie est pas facile pour les gens différents sur Terre. Les mutants, c'est comme ça qu'on les appelle, ont pas mal de boulot pour se faire accepter. Et certains ont beaucoup de mal à survivre... C'est un peu décevant, déchirant.
- Je dis pas le contraire, mais là tu le fait pour vivre, pour survivre. Tu n'as donc jamais trouvé quelqu'un qui pour t'aider ? Tu aurais étudié, tu aurais fait un truc qui te plaisais. T'avais sûrement des projets d'avenirs non ?
Je suis en quelque sorte un mutant moi aussi, mais si j'avais eu des pouvoirs, je les avais à peine effleuré. Avec la mort de mon père, ses pouvoirs n'étaient plus. Et je devenais un humain presque ordinaire.
- Tant que mon paternel était en vie, j'en avais oui, mais je n'ai pas eu le temps de voir de quoi j'étais capable. J'ai préféré renié ces pouvoirs pour sauver encore une fois des trillons de gens dans l'univers. Avoir des pouvoirs c'est cool, mais si ça doit tuer des gens, ça l'est moins surtout par désir de grandeur.
Même si je souhaite une certaine reconnaissance, comme tout le monde, je ne voulais pas tuer des innocents, je ne voulais pas être responsable de génocides. Ma nature profonde m'interdit de faire le mal gratuitement. Mais j'ai déjà tué oui, mais je n'ai jamais tué gratuitement. Je n'aurais jamais pu. Pourtant dans un monde où on doit protéger sa propre vie, on doit souvent faire un choix et on devient capable de tuer si nécessaire.
- J'ai toujours tout fait pour ne pas tuer. Mais c'est parfois nécessaire. je l'ai fait pour sauver ma vie, pour me protéger.
L'espace la fait sûrement rêvé, comme tout ceux qui n'y sont jamais allé. Puis on poursuit les questions. Elle a toujours pleins de questions. Et je réponds. Elle veut savoir pourquoi on est basé sur Terre. Ben c'est pas complètement vrai. On a des attaches sur Terre, mais on est basé sur un astéroïde - tête de céleste recyclée en cité hors la loi - qu'on a repris au collectionneur. Cela nous permet de faire du profit et de continuer d'écumer la galaxie pour aider des gens divers.
- On a un QG, dans l'espace. C'est plutôt cool. On y fait des affaires pour pouvoir revenir souvent sur Terre. On est des alliés ici maintenant. Et on a pas mal d'amis. C'est pour ça qu'on est souvent ici. C'est notre deuxième maison si on peut dire. Y a plein d'endroit sympa dans l'univers, mais la Terre reste la plus belle des planètes selon moi.
Et la gamine commence un récit sur ce qui la définit, comme une réponse à une question profonde qui l'a poursuit et qui n'a jamais trouvé vraiment de réponse. Elle a pas complètement tort. C'est nos actes qui définissent qui on est. Mais l'influence peut aussi orienté cette personnalité. Mais ce sont aussi les gens qui nous entoure. Mais c'est sûrement son passé proche qui avait défini ce qu'elle était maintenant. Elle avait donc été une sorte de prisonnière ? Et elle avait eu des amis, elle aussi. Mais même s'il avait été snapé, ils étaient revenu depuis. Alors pourquoi ne pas avoir essayé de les retrouver ? J'ai du mal à croire qu'elle aime sa vie actuelle.
- Tu n'as cherché à retrouver tes amis ? Ne me dis pas que aime vivre seule et isolée ? Quand on a un jour au des amis, on ne peut pas prétendre ne pas avoir envie d'en avoir de nouveau... Je dis pas ça pour être méchant, mais qu'est-ce qui t'empêche de les retrouver ? Etre seul, c'est triste.
Quelque part, j'étais triste pour elle, et c'était sincère. On est pas destiné à vivre seul. Je suis sûre qu'elle aimerait retrouver ses amis. Et om vivait-elle au juste, dans son monde flippant ? Ou avait-elle un endroit dans la ville où vivre. J'imaginais un squatte miteux, avec un matelas dans un coin... C'était vraiment triste...
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Si je commence en lui jetant un regard dubitatif – les gens les ont appelés comme ça ou ils ont pris ce nom eux-mêmes ? Parce que c’est pas le même délire du coup, mais bref – je finis en le regardant comme s’il me prenait pour la dernière des demeurées. Ce qui est peut-être le cas. « Si j’ai entendu parlé ?… Tu crois qu’il y a des gens qui ont vécu dans une grotte suffisamment loin depuis ces dernières années ou quoi ? » Je soupire. « J’ai été snapé aussi, donc oui, je sais. » L’univers entier sait. Mais ouais, on est revenus comme il dit. Ce qui est sans doute le principal.
Et ça ne devrait probablement pas m’étonner autant, après tout j’ai créé une dimension, mon meilleur ami est un dragon et j’ai affronté un ours géant, mais c’est la première fois que je croise un être semi-divin… ou quelque chose du genre. C’est surtout qu’il soit aussi… normal, voire benêt, qui rend le truc encore plus incroyable. « C’est déjà pas mal. » De se racheter une conduite. « C’est déjà galère. » Et puis, de toute façon, je crois qu’il ne peut pas teste face au plus gentil des gentils. J’esquisse un sourire en y repensant. « On m’a dit que c’était sans doute plus difficile, d’être un pas gentil qui essaie de changer, que d’être un super gentil de base… Et ça venait du plus gentil des gentils que la Terre ait jamais porté je crois. » On aurait dû mal à me contredire à ce sujet-là, sachant que Spiderman est… Spidey.
Si je réfléchissais, je me rendrais compte que toutes mes rencontres cheloues finissent avec un repas à la clef d’ailleurs. Ou presque toutes. Ça veut dire qu’il me doit un repas ? Hum. Et profiter des occasions quand elles se présentent, c’est la base, on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait après tout. Je le dévisage en réfléchissant à sa question. « Je suppose que le laisser tuer tout le monde n’est pas une option envisageable. Ça aurait été un peu vide. Alors je l’aurais sans doute buté. » Je hausse les épaules. Même si j’étais la pire des connasses, c’est assez évident. Déjà parce que je serais probablement (re)morte également. Et puis, surtout : plus de gens, plus de chocolat, plus de milshakes. Le drame quoi. « Donc t’étais à la bataille avec tout le monde. Ça devait être super classe. » Ce n’était peut-être pas le bon terme. « Enfin, tu vois ce que je veux dire. Merci du coup. » J’arrive même à le dire sans ironie, c’est dire comme j’ai grandi t’as vu !
Peut-être pas suffisamment pour ne pas me renfrogner alors que le sujet passe de lui à moi et qu’il me pose plein de questions. Je fronce les sourcils avant d’écarquiller les yeux en secouant la tête. « Des projets ? Ouais, j’ai toujours eu plein de projets d’avenir. Genre éviter les connards et survivre jusqu’à demain. » Je ricane. « Les gens mentent la plupart du temps, tu ne le savais pas ? J’ai aucune envie de devoir me reposer sur quelqu’un, ou de faire confiance à quelqu’un pour ça. » C’est fini. Tu iras quand même voir le Docteur Strange. Un regard mauvais à la peluche et je la pose sur la banquette à côté de moi en guise de punition.
Du coup, je préfère qu’on en revienne à lui. « Tu as renié ? Tu as rejeté tes pouvoirs ? » Mais il les a toujours si c’est ça non ? Et… Un coup d’oeil à mon ami sur la banquette. Non, que dalle. Même si ça tuait des gens, jamais je ne pourrais renoncer à mes pouvoirs. Rien à foutre non plus des délires et désirs de grandeurs, c’est juste… Parce que ça impliquerait de le perdre. Autant l’épée et tout, je pourrais m’y faire, autant… Non. Jamais. Je hoche la tête pour appuyer ses paroles. « On n’a pas toujours le choix. » J’ai un sourire en coin. « T’es le premier super-héros… T’es un super-héros du coup hein ? Bref, t’es le premier à me dire que c’est parfois nécessaire. D’habitude, ils sont tous en mode ‘ohlala, non, surtout pas, on est les gentils, blablablaaaaa’ » Je roule des yeux en soupirant exagérement. Je peux les comprendre. Mais d’un autre côté, c’est juste parce que eux, ils ont toujours eu le choix, qu’ils peuvent se permettre ce genre de discours bienpensant. Et pour en revenir à lui, à eux les Gardiens, j’ai une légère moue à sa réponse. « Tu n’es pas franchement objectif je pense. Mais je dois reconnaître qu’il y a des coins sympas sur Terre. » Même si je reste persuadée que l’univers recèle des trésors.
Evidemment, ça ne pouvait pas durer, et on en revient à ce que j’aurais préféré éviter. Moi. Etant donné qu’il m’offre le repas, je ne peux pas l’envoyer bouler. Si, je peux. Je devrais même. J’y songe. Retour de la mine butée. « Quand je suis revenue, je me suis téléportée ici, à New York, sans réfléchir. Du coup, je ne sais même pas s’ils avaient été snapés ou pas. Et je ne sais pas où ils sont… C’est un peu compliqué de trouver des gens qui ne veulent pas l’être. » Je hausse un sourcil. « C’est peut-être triste pour toi, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Y a plein de gens que ça dérange pas d’être seul. Et accessoirement, je ne le suis jamais, seule. » Oui, j’ai déjà récupéré Lockheed que je serre contre moi, lui donnant une frite à croquer. « Je ne suis pas en manque d’amour ou d’attention ou d’autres conneries. Je vis très bien comme ça. Avec Lockheed. » Je hausse les épaules. « Et puis, je croise plein de gens et je connais plein de monde. La différence, c’est que je n’ai aucune envie de m’encombrer de crétins inutiles et de gens à qui je ferais jamais totalement confiance. » J’avale un morceau de bacon et je le fixe. « Perso, je trouve ça plus triste de pas être capable de vivre seul. » Non mais pour qui il se prend de me juger de la sorte ? Et pour estimer que ma vie est trop triste et naze ? Je l’emmerde d’abord !
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Y a une époque où j'aurais dit qu'elle avait des traits de ma personnalité. En un peu moins dur quand même. Mais mon éducation y est sûrement pour quelque chose. Elle a pas eu une vie facile. Et je sais que ça aide pas les gens à devenir meilleur, à moins de le vouloir. Et puis quand on parle de grand méchant, qui n'a pas entendu parler de Thanos dans cette univers ou même ailleurs. Il aura laissé son empreinte celui-là ! Mais qui lui a botté le cul ? Ben voilà ! La Terre, ce petit caillou perdu dans un système solaire quasi inconnu de tous parce que pas assez développé au goût des plus puissants. Mais voilà, les terriens ont de la ressource et surtout de la jugeotte. Et plus que tout, on se bat !
- Ouais, j'avoue que je connais personne qu'y a pas entendu parlé de lui. Sauf s'il hibernait.
Elle a visiblement fait la connaissance d'autre mecs sympa en ce monde. Et qui soient encore vivant pour lui avoir apporter quelque chose. Philosophie de comptoir, ou plutôt de restaurant pour être précis. Ca marche... ou pas, mais le fait est que je suis pas prisonnier de ce monde bizarre et surtout qu'elle m'a laisser le bénéfice du doute. Je suis pas le meilleur en matière de négociation. Mais au moins, ça a marché. Et là, on parle de nous. Pas qu'elle aime vraiment en parler, mais voilà, elle se prête au jeu et je vais pas m'en plaindre. Si ça me coûte qu'un déjeuner, c'est pas cher payer !
Mais je vois que je suis pas le seul à lui avoir faire la leçon. Si on pouvait appeler ça une leçon. Peut-être qu'à force de tomber sur des gens sympas, elle se dira que changer ça a du bon au final. En plus ça lui permet de manger. Mais ça prouvait qu'elle était ouverte au dialogue.
- Et au final, ça donne quoi ? T'as du voir que t'y gagnait à être un peu sympa ?
Ben y a encore du boulot, c'est vrai, mais c'est déjà pas mal. Ca prouve qu'elle écoute un peu les conseils. J'me dit qu'elle doit juste trouver les bonnes personnes. Mais pas facile de donner sa confiance quand on a morflé presque toute sa vie. Et elle comprend surtout qu'à force de vouloir zigouiller tout le monde et d'y arriver, elle va pas laisser grand monde. Et vivre seul, ben c'est pas une option. Même si on aime pas les gens, on se sent moins seul et ça occupe. Et on en reviens à la bataille...
- Classe ? C'est pas le mot que j'emploierais. Mais on avait pas vraiment le choix. Si c'était pas lui, c'était nous ! Tant qu'à choisir hein ? Moi, je préfère quand même rester vivant. Parce qu'on parle d'extinction là ! Il voulait tous nous faire la peau. T'aurais accepté de laisser faire toi ? Instinct de conservation ! Le choix était vite fait.
Je refusais comme tous les autres de me laisser disparaître encore. C'est ça qui fait que l'humain est si différent. Et au final, on fini par nous trouver des qualité, même si technologiquement, on est inférieur. Et au final on voit la vie autrement. Mais elle ne peut pas s'en rendre compte. Même si elle plaisante parce que cela lui permet encore de profiter de la vie, manger... Je vois les choses autrement : la vie est un cadeau.
Elle évite un peu le sujet avenir. Mais elle en comprend le principe même si la réponse est moins philosophique qu'espérée. Les priorité sont différentes suivant chacun. Mais elle préfère se murer dans son armure. Elle évite les gens, sauf quand c'est nécessaire à sa survie. Tant qu'elle tue pas tout le monde, c'est pas mal déjà. Et le mensonge est son plus gros problème. Elle ne fait pas confiance parce qu'elle pensent qu'ils ne savent faire que ça.
- T'as quand même bien rencontré des gens sincère dans ta vie ? J'avais aucune raison de te mentir. Les gens ne sont pas tous des menteurs. Mais je comprend...
Difficile alors de venter le bien de la civilisation dans ces cas là. Mais elle parlait d'amis, c'est qu'elle avait réussi à s'en faire au fond. Alors que s'était il passé depuis ? Mais elle change de sujet pour éluder la question. Sujet sensible donc. Moi ? Heu... ben j'ai du faire un choix. Mais je cherche un moment mes mots.
- J'ai choisi la vie. J'ai plus de pouvoirs c'est vrai, mais j'ai sauvé pleins de gens. Parce que si je dois finir seuls avec des pouvoirs ou avec des amis sans pouvoir et laisser une chance de vivre à des peuples partout dans l'univers, le choix est vite fait. Je suis pas un psychopathe.
Le terme est peut-être dur, mais quand on veut éliminer toute trace de vie dans l'univers au seul but de devenir cette univers, c'est pas ce que j'appellerais être sain d'esprit. Je pouvais honnêtement pas être responsable de la disparition de toute vie. J'ai en plus vécu comme un être ordinaire, alors ça changeait pas grand chose.
- Et puis j'ai pas grandi avec. Je savais même pas que j'étais un demi céleste. Alors ça changeait quoi ? J'ai grandi avec des gens, j'ai toujours eu des gens autour de moi. Vivre seul, je connais pas et je pourrais pas. Tu t'imagines toi, seule, vraiment seule, même si t'aimes pas les gens, tu t'ennuierais toute seule sans personne à ennuyer, tu vois ?
Amis ou pas, on avait besoin de personnes autour de nous. Je m'imaginais pas finir seul au monde, seul dans l'univers et surtout perdre mes amis, et être responsable d'autant de pertes humanoïdes dans l'univers. Ou je vaudrait pas mieux de Thanos !
Mais elle en revenait à ce que je disais, on a pas toujours le choix. Ben je suis pas forcément d'accord. Mais dans certains cas, oui, on doit agir. Elle se félicitait de voir que les héros aussi pouvait ne pas avoir le choix. Mais qui aurait pu lui dire le contraire ? J'allais pas lui raconter des craques.
- Ben un héros, je sais pas, mais si je dois choisir entre tuer un super vilain qui menace une population et le laisser tuer en masse, je choisit l'option tuer le super méchant. Et ça, n'importe qu'elle héros te le diras. Bien sûr que c'est pas bien, mais il faut toujours agir pour le bien du plus grand nombre. Et on doit parfois faire des trucs qu'on aime pas.
Tuer était pas une chose facile, mais quelque fois l'instinct de conservation nous y poussait. Et surtout pour prévenir d'une génocide. Le choix était vite fait. Je l'avais fait avec mon père, je l'avais fait en prenant part à la guerre contre Thanos et je le referais encore.
Et quand on parle de monde, on en revient aux trésors sur Terre et ailleurs. Elle a pas tort, je suis pas objectif, mais tout est histoire de goûts dans ce cas précis.
- Ben t'as pas complètement tort, mais parce que je suis pas à l'aise dans ton monde, c'est ma vision qui me fait dire ça. Et on a souvent peur de ce qu'on connait pas. Peut-être que d'autre trouveront l'endroit sympathique, comme toi. Mais parce que ma culture et mon éducation me dit que c'est glauque, ben j'étais pas à l'aise. Je voulais pas être méchant, j'étais juste pas à mon aise, tu comprends ?
J'étais sincère. C'était pas une critique, mais plus un constat. Et je comprenais qu'en l'absence de ses amis, cela devait être un refuge. Quand elle avait atterrie ici, elle ne comprenait pas ce qui avait pu se passer. Et comme cinq années s'étaient évaporées en un instant, cela avait changé pas mal de chose. Et comme elle disait si bien, comment retrouver des gens qui ne voulaient pas l'être.
- Mais tu aimerais les retrouver, je me trompes ?
On sentait une pointe de nostalgie. Je comprenais ça. Mais comment faire ? Et comment prendrait-elle le fait que je veuille l'aider. Idiot ? Pas autant que ça. Même si elle ne me faisait pas confiance. On avait la technologie qui pouvait lui permettre de retrouver ses amis... Mais était-ce vraiment judicieux de lui en parler. Quelque part, cela me faisait de la peine. Même si elle n'était pas seule, je pensais à son dragon... Elle se sentait seule. Vivre seul était difficile. Elle avait beau se convaincre qu'elle préférait vivre seule, avec son dragon, mais elle se voilait la face. Ses amis lui manquaient, s'était évident. Quand on avait connu l'amitié, on ne pouvait pas de nouveau se retrouver seul sans en souffrir.
- Je sais que tu aimes ta vie, mais ne me dit pas que d'avoir de nouveau tes amis avec toi ne serait pas une chouette chose ? Ils te manquent, j'en suis sûr...
Elle allait pas être d'accord avec ça, mais elle pouvait se mentir à elle même. Je l'avais vécu et je savais qu'elle y pensais. Mais elle s'était tellement endurcie qu'elle préférait se convaincre qu'elle préférait vivre seule... Triste.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Même les gens qui hibernaient ou qui étaient dans le coma ont entendu parlé de Thanos. Il a dû y en avoir un sacré paquet qui sont morts d’ailleurs, de malades et autres, quand tout le monde a été snapé, entre la disparition de la moitié des gens et le bordel intersidéral que ça a foutu à la suite… Ce serait presque triste si j’en avais quelque chose à faire ouais.
Quant au reste, je suis moins open à en parler. Étonnant alors qu’il s’agit de moi hein ? Je hausse un sourcil, l’air plus que sceptique. « Que j’y gagne ? Je trouve ça beaucoup moins amusant, c’est limite chiant d’être sympa… Mais je rencontre des gens que je n’ai pas forcément envie de tuer, ce n’est pas si mal. » Je ne suis pas tout à fait sérieuse en parlant de la sorte. Mais je le suis un peu quand même. Faut pas trop m’en demander, je trouve que je me débrouille pas si mal en vrai. Je n’ai jamais eu envie de tuer tout le monde, j’exagère, mais ça ne m’a jamais trop posé soucis non plus. Certains diraient sans doute que je n’ai pas vraiment de sens moral ou de bonté ou je ne sais pas quoi, moi je dirais juste que c’est du bon sens de ne pas exclure cette possibilité. Quand bien même ce n’est pas très légal. Et puis, comme dit, il y a des gens avec qui je m’entends bien, même parmi les gentils, ça doit bien vouloir dire que je ne suis pas irrécupérable ou totalement perdue à leurs yeux. « Ah mais je l’ai dit, moi je l’aurais buté sans trop hésiter. » C’est un méchant, il n’y a pas trop de morale ou autre dans ce cas. « Mais que vous n’ayez pas eu le choix ne change rien au résultat. Vous étiez là et vous avez participé. Ça devait être incroyable. » Je fais un geste de la main. « Dans le genre énorme et impressionnant. » Mais bref ce n’est pas le sujet.
Je le fixe, croquant une frite, me demandant à quel point il est sincère et naïf, ou à quel point il me prend pour une idiote. « Il y a toujours des raisons de mentir. Que ce soit pour obtenir ce que tu veux, pour ne pas mourir, pour te faire bien voir, pour faire peur, etcetcetc… Il y a tout un tas de raisons. Mais ouais, j’ai rencontré quelques personnes sincères. » Une minorité. Et ça ne change pas le fait que je vais continuer à ne faire totalement confiance qu’à Lockheed et à ne compter que sur nous deux. Ce qui explique peut-être que je ne ferais pas forcément les mêmes choix que lui. Non pas que j’aimerais ou laisserais des gens mourir, mais finir sans pouvoir ? Ne plus être capable d’aller dans mon refuge ? Et surtout, ne plus pouvoir te parler et t’entendre ? Jamais de la vie, plutôt mourir. Ça fait peut-être de moi une psychopathe du coup. Non, ça ne m’émeut pas des masses. Je me contente donc de hocher la tête en continuant de grignoter mon repas.
«Ouais, si tu le connaissais pas, ce n’est pas pareil. Par contre, déjà je ne suis jamais seule et je préfère n’être qu’avec Lockheed plutôt qu’avec des gens. Les emmerder c’est du bonus, mais pas assez pour remettre ma tranquillité en question. » Et si lui ne peut pas vivre seul, je trouve ça plus dommage pour lui qu’autre chose. Tu n’es pas vraiment seule non plus. Oui c’est vrai. Je ne pourrais pas non sans toi, je le reconnais. « Du coup, je ne suis pas seule. » Histoire de rajouter une énième couche.
J’ai une moue à son explication, acquiesçant malgré tout. Le bien du plus grand nombre. Le truc pourri un peu quand même. Commence pas à insister pour appuyer ses dires, je suis potentiellement d’accord avec lui. « N’importe quel héros essayera d’arrêter un méchant sans le tuer. C’est pour ça qu’ils perdent ou se font laminer parfois. » Parce que tuer, c’est mal. Il paraît. Ce n‘est pas la solution à la plupart des problèmes dirons-nous. Hum. Ni pour conserver ton âme ou ton humanité, appelle ça comme tu préfères. Je n’ai plus d’âme ? Je le sens sourire. Bien sur que si. Elle est éblouissante. Jamais dans l’abus, c’est ce que j’aime chez toi.
« Je m’en fous qu’on le trouve sympa ou pas… Bon, non, pas totalement, mais c’est chez moi, je n’ai pas envie que vous restiez, mais de là à le critiquer, non. Glauque c’est hyper négatif. » Une moue suivie d’un sourire. « Mais en avoir peur, c’est okay. Et oui, je comprends t’en fais pas. Mes Limbes ressemblent un peu aux Enfers comme on se les imagine, donc c’est compréhensible. » Et puis, c’est pas mon ami ni quelqu’un qui compte, donc, sans vouloir être méchante, qu’il aime ou pas, dans le fond, je m’en cogne.
Je continue de grignoter tout en parlant, me figeant à sa question suivante, les yeux un peu écarquillés braqués sur lui. « Ouais sans doute. Je me demande surtout s’ils vont bien. Ils étaient pas très futfut ou débrouillards, et sans moi, ça a dû être la catastrophe. » Si ça se trouve ils se sont fait manger par l’ours, ou crâmer par Roberto. Je soupire en le dévisageant et j’attrape mon milkshake avant de reprendre. « Ecoute, c’est visiblement difficile à comprendre pour toi, mais on s’en sort très bien comme ça. Et perso, je trouve ça plutôt sain de se suffire à soi-même et de pas avoir constamment besoin de l’approbation ou de la compagnie des autres. » Un haussement d’épaule. « Si je dois les retrouver, je les retrouverai. Et peut-être que ce sont eux qui nous retrouveront ! En attendant, j’ai peut-être des projets et je rencontre des gens. Même des êtres semi-célestes. Je trouve ça plutôt cool ! » Je finis mon hotdog et le désigne du menton. « Et toi, pourquoi t’es seul ? Tes potes t’ont pas accompagnés ? » Etant donné qu’il ne peut pas se passer d’eux.
Logic will get you from A to B. Magic will take you everywhere.
Elle me rappelle un passé lointain où la vie avec les ravageurs étaient similaire, ne pas tuer était un acte héroïque à cette époque, mais la vie dans l'espace n'a rien de comparable. Elle semble avoir à se battre avec ses désirs profonds. Mais une personne vivant dans des limbes ne peut pas vraiment être une enfant de coeur non plus. Les limbes sont en effet proches de l'enfer. Mais elle est ouverte au dialogue... à sa manière.
- Ben tu m'as pas tué, c'est bon signe.
Je confirme qu'elle n'a pas besoin de tuer pour se faire une place. Et quand on parle de ce qui a pu se passer avec Thanos, le cas était carrément particulier. Mais comment laisser un mec pareil vivre quand on sait qu'il aurait sans hésiter décimé toute la population suite à notre décision de faire revenir tout le monde. On se doutait bien qu'on nous applaudirait pour ça, mais est-ce qu'on se sent bien pour autant ? Et bien, d'une certaine manière oui. Elle n'a pas tort, même si on n'a pas le choix, cela reste visiblement incroyable, de son point de vue tout du moins...
Le mensonges fait partie d'une certaine stratégie, elle n'a pas tort, mais mentir tout le temps peut être malsain.
- Faut savoir faire la différence entre le mensonge utile et le mensogne tout court. Si on en fait bon usage, j'avoue que c'est pas mal, mais il ne faut pas en abuser. Je suppose que le mensonge ne te sert que dans certaines situations... celles que tu as cité ?
Cela paraîtrait logique le même temps. Avais-je déjà usé du mensonge ? Heu... pas souvent, j'avoue... Mais il est parfois nécessaire de le faire. Peut-être aussi pour le bien d'une personne. Rassurer quelqu'un par le mensonge, quand il est bien utilisé peut-être pas mal. Mais il ne faut pas en abuser et ne pas en faire une habitude.
Elle insiste sur le fait qu'elle n'est jamais seule, mais son dragon nous apparaît comme une marionette dans notre monde. J'ai bien vu qu'il ne l'était pas dans son monde ! Mais communique-t-ils ? Etrange, mais il semble qu'elle ait une conversation avec lui, donc je pense quqe oui. Télépathie ? Sûrement, mais j'ose demander...
- Etrange que ton ami ait l'air d'une marionnette ici... Mais il semble que tu lui parles. Vous communiquez dans le genre télépathie ? Je sais que ça me regarde pas, mais je me posais seulement la question...
Je voudrais pas avoir l'air de me mêler de choses qui peuvent la déranger. quand on sait ce qu'elle sait faire, c'est pas de bon ton de la fâcher... Mais bon, comme on parle calmement, je me dis que je peux glisser le sujet dans la conversation. On pourrait pensée que c'est genre, sa conscience ou un truc du genre. Amusant, mais un peu étrange. Et on connait la nature humaine sur le sujet. Je comprend maintenant qu'elle puisse être enfermée dans un institut quelconque. Mais où vivait-elle sur Terre ? Elle ne pouvait pas toujours vivre dans ces limbes...
- Mais tu ne passe pas tout ton temps dans tes limbes je suppose. Tu as un endroit où vivre ici sûrement...
Alors soyons d'accord, c'est pas un interrogatoire et elle fait ce qu'elle veut, mais bon, je peux lui poser la question. Je vais pas lui offrir l'hospitalité puisqu'elle préfère sa petite vie tranquille de toute façon. Mais je peux ensuite enchaîner sur la question qui suit... Mais il se trouve qu'elle avait sympathisé. Ce qui prouve qu'elle avait pu se faire des "amis". Même si elle pense qu'ils étaient un peu largué, cela reste des gens avec qui elle pu tissé des liens malgré tout.
- Du coup, tu n'as plus que Lockeed, c'est son nom, c'est ça ?
En sachant que le dragon semble vivant, même si elle elle qui le bouge quand elle n'est pas dans son monde, cela permet de rendre le petit animal mythique plus vivant. Communiquer ? Je ne sais pas mais bon, je lui fait confiance, ou je lui laisse plus précisément la bénifice du doute. Et quand elle en vient donc a la question de savoir pourquoi je suis seul. Je répond simplement.
- Ben on a tous nos loisirs, on est lié, okay, mais on fait chacun nos trucs de notre côté. C'est plus pratique de vivre sous le même toit, même si c'est pas une vraie maison, mais on a nos vies à nous. D'ailleurs récemment, mon ami le plus proche, dans le groupe, est parti s'installer.
Un peu nostalgique, j'avais pris l'habitude de voir Rocket trainé dans le vaisseau. Mais maintenant, c'était différent. Mais j'avais décider de continuer à entretenir le vaisseau de façon continue. Au moins, lorsqu'il venait, il retrouvais ce qu'il avait toujours connu. Même Groot errait un peu comme une âme en peine sans son meilleur ami en permanence avec nous. Mais c'était la vie, on ne pouvait pas espérer vivre toujours ensemble. Je pensais d'ailleurs m'installer aussi. Le vaisseau restant un moyen de transport. Mais Groot ne serait peut-être pas vraiment à sa place en ville en parmenance. Compliqué de voir Groot vivre seul dans le vaisseau non plus...
- Tu peux le prendre comme tu veux, mais je suis heureux d'avoir fait ta connaissance. Je sais que tu préfère vivre seule, mais tu vois qu'il est possible de communiquer paisiblement avec d'autre ? Et si tu le souhaites, mais seulement si tu le souhaites, si tu as envie d'une bon burger, de frites et d'un milkshake, et si tu peux supporter une quelconque autre compagnie, ben on peut se refaire ce genre de chose.
C'était aussi une manière détournée de m'assurer qu'elle est un repas décent de temps en temps. C'était mon côté bon samaritain. Mais mlagré tout, cette gamine me faisait de la pine, même sielle semblait aimé sa vie. J'étais même prêt à lui passer un peu d'argent. Mais fallait-il qu'elle l'accepte. Peut-être préférait-elle se débrouiller. Mais le vol n'était pas forcément une solution durable. Elle finirait dans une prison...
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
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