Ouvert depuis le samedi précédent afin de coïncider avec les vacances scolaires, l’Orchent Christmas Market va connaître son apogée en ce début de soirée. Il restera ouvert jusqu’au 31 décembre mais c’est ce soir que se joue le clou du spectacle et l’enjeu ayant motivé l’organisation de ce marché de Noël.
Les toiles de tentes blanches et autres installations abritant des stands entourent la place et quelques rues alentour. Vincent les a toutes inspectées avant l’ouverture, ce matin-là. Que des producteurs européens avec leurs spécialités européennes, invités ici du fait de leurs liens avec la société logistique de ses employeurs.
La plupart des nationalités proposent des jouets de bois en tous genre pour les plus jeunes et des vins chauds, en tous genre également, pour ceux qui présentent une carte d’identité prouvant qu’ils ont plus que 21 ans ou qu’ils ont un lien de parenté avec un adolescent ayant 16 ans ou plus (et qui présente sa carte d’identité également).
Les français ont un stand de bûches de noël et un autre de praluline, une brioche lyonnaise reconnaissable à ses jolis éclats de pralines roses et qui mélange la saveur généreuse de la brioche au beurre avec le croustillant des amandes et noisettes.
Les italiens ont deux stands principaux également. Le premier est de burrata, un fromage au cœur crémeux et traditionnellement fabriqué à base de lait de bufflonne qui se déguste seul avec un filet d’huile d’olive ou accompagné d’une salade de tomates fraîches au basilic. Le second est de panettone, un pain sucré à base de raisins secs, citron, pignons de pin et anis.
Les allemands rivalisent. Un stand propose du eisbein, un jarret de porc rôti accompagné de choucroute et de purée de pois. Un autre vend des maisons en pain d'épices, construites et garnies selon la tradition.
Les néerlandais se concentrent sur les Kerststol, des pains aux noix, aux épices et aux fruits secs enrobés de sucre en poudre ou de sucre glace. Pour les allemands, cela se nomme weihnachtsstollen ; il faut dire que la spécialité est disputée entre les deux pays. Pour le reste du monde, c’est tout simplement Stollen.
Les autrichiens proposent des einspanner; des "cafés des cochers", plus connus sous le nom de cafés viennois.
Les espagnoles mettent en avant les croquetas, des bouchées panées tantôt garnies de pommes de terre, tantôt de fromage ou encore de béchamel et de jambon.
Un stand aux couleurs de l’italie et de l’espagne présente le touron ; turrón en espagnole et torrone en italien. Il s’agit d’une sorte de nougat blanc de miel, de sucre, de blanc d’oeuf, d’amandes grillées ou d’autres noix.
Les belges ne sauraient être là sans leurs frites, qui se prennent en cornet et en sauce et peuvent s’accompagner de moules, de poisson grillé ou encore d’un hamburger. Ils viennent aussi avec les Spéculoos traditionnels, les vrais biscuits épicés et croustillants à la cannelle et au sucre brun.
Les gaufres sont présentes mais c’est un stand norvégien qui les propose. Moelleuses et bien garnies, elles se trouvent dans de multiples versions sucrées ou salées et bien souvent sous des formes originales permises par l’utilisation de moules en fonte.
Les portugains présentent les pastéis de nata, de petits flancs nichés dans une pâte feuilletée croustillante.
Les grecs ont amené la pita, leur pain traditionnel qui se déguste aussi bien en sandwich qu’en dips et s’accommode parfaitement avec des légumes grillés, de la fêta, du poulet pané ou encore des falafels.
Les anglais font également partie des présences multiples. L’un de leur stand vend du pudding aux prunes, faits à base de fruits séchés, d’œufs et souvent de mélasse noire mais ne contenant pas de prunes. Leur autre spécialité est le scone, de petits pains natures ou aux fruits secs qui se dégustent en général avec de la confiture et de la crème.
Les suédois proposent de participer et d’apprendre à prononcer (gratuitement, cette fois) à un Smörgåsbord. Il s’agit d’un buffet de fête avec une variété de plats où les invités choisissent la nourriture eux-mêmes : au menu, du saumon fumé principalement mais toute une variété de poissons locaux, des pains, des jambons, des boulettes de viande, des côtes de porc, du chou, des fromages, des pâté de foie, entre autres choses…
Les allées sont noires de monde, tout comme la patinoire couverte qui se trouve au centre de tout cela. Elle ne glisse plus puisqu’elle se trouve au pied d’une scène, elle-même au pied de la fontaine qui entoure la statue de Prométhée qui se trouve elle-même au pied du gigantesque sapin des Rockefellers. Une tente plus grande que les autres flanque ladite scène. Rien n’est à vendre ici, son accès étant restreint aux organisateurs de l’événement. C’est ici que Vincent se trouve à présent. En tant que directeur de l’OBIF de New York, il est responsable de cet événement. Cela change de ses attributions habituelles et il en répond à Irenic Hex, directeur marketing de son entreprise à l’échelle du monde, qui se tient non loin de lui sous la grande tente. L’arrière de celle-ci ouvre directement sur le premier sous-sol du Rockefeller Center, dont l’immense building surplombe les rues environnantes et qui fournis les systèmes de surveillance comme les cuisines nécessaires à ce que les spécialités européennes puissent être entreposées voire cuisinées et que les stocks des stands ne se tarissent jamais. Il y a une autre entrée, de l’autre côté de la scène, mais elle n’est là encore pas accessible au public. C’est néanmoins par là qu’arriveront les VIP lorsqu’ils seront invités à monter sur scène.
La première est attendue pour les 06:00PM afin de chanter puis d'introduire les autres.
Quelques notes de boite à musique se répandent dans les hautparleurs savamment dissimulés sur toute la place et près de tous les stands. A mesure que leur amplitude augmente, les discussions diminuent ; même si elles ne sauraient se taire complètement avant qu’une voix ne les rejoigne. Une voix bien vite accompagnée d’autres.
« Dancing bears, painted wings, Things I almost remember, And a song, someone sings, Once upon a December.
Someone holds me safe and warm. Horses prance through a silver storm. Figures dancing gracefully, Across my memory. »
Micro en mains alors qu’elle joint sa voix à celles du chœur, The Lucky One s’avance depuis la sortie non-couverte du Rockefeller Center. Elle est vêtue d’un bustier d’un bleu nuit et d’une jupe couverte de strass reflétant les lumières de la ville qui ne dort jamais. Longue et ample, cette jupe ne saurait dissimuler le bas de collant du même bleu que précédemment qui se réfugient dans des ballerines d’un violet égal à celui de la ceinture en tissue nouée à la taille. Les mèches rousses torsadées descendent jusqu’à cette dernière et remonte jusqu’au-dessus d’une écharpe rosée et d’une veste guère plus épaisse. Pas à pas et à la tête d’un cortège chantant et vêtu de chappes cléricales, elle avance religieusement vers la scène puis sur celle-ci.
« Someone holds me safe and warm. Horses prance through a silver storm. Figures dancing gracefully, Across my memory.
Far away, long ago, Glowing dim as an ember, Things my heart used to know, Things it yearns to remember…
And a song someone sings… Once upon a December. »
Le temps du chant, la chanteuse s’est aventurée sur la scène et fait désormais face à son public. Ses bras sont le long de son corps, collés pour retenir la chaleur plus que pour s’accrocher au micro, et elle passe l’assemblée au fil de ses yeux vert d’eau. Comme ceux-ci, son sourire est grand bien que voilé de stress. Derrière elle, le chœur exclusivement féminin se tient en ligne à quelques pas de la fontaine.
« Where have all the good men gone, And where are all the gods ? Where's the street-wise Hercules, To fight the rising odds ? Isn't there a white knight upon a fiery steed ? Late at night I toss and turn and dream of what I need… »
Un clin d’œil puis un cri.
« Hit it ! »
Un rire sincère s’échappe tandis que le chœur fait tomber la chappe pour dévoiler des tenues de Mère Noël adéquate à la danse qui vient.
« I need a hero ! I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong, And he's gotta be fast, And he's gotta be fresh from the fight. I need a hero ! I'm holding out for a hero 'til the morning light ! He's gotta be sure ! And it's gotta be soon ! And he's gotta be larger than life, larger than life… »
Alors que la trompette s’y met, des petites lumières se détachent du grand sapin illuminé au-dessus de nous pour venir floconner autour de nous comme si elles étaient portées par le vent. D’une douzaine de millimètres chacune, les @robeez se voient surtout à la parure de strass similaire à la robe de la chanteuse alors qu’elles fondent comme une neige cristalline pour éviter au dernier moment les le chœur et s’écarter comme des vents qui commencent à tourbillonner de part et d’autre de la soliste.
« Somewhere after midnight, In my wildest fantasy, Somewhere just beyond my reach Someone’s reaching back for me ! Racing on the thunder and rising with the heat, It's gonna take a superman to sweep me off my feet ! »
Les tornades cristallines s’échangent de fines bandes entre elles alors que des @robeez s’en vont de l’une à l’autre à auteur de bras, contournant The Lucky One au niveau du buste et du visage lorsqu’elle se trouve au milieu.
« Up where the mountains meet the heavens above, Out where the lightning splits the sea, I could swear that there's someone somewhere watching me ! Through the wind and the chill and the rain, And the storm and the flood, I can feel his approach like the fire in my blood ! »
The Lucky One lève les bras vers le ciel et les @robeez commencent à tournoyer autour d’elle comme de ceux-ci avant de grimper dans les cieux alors que les paroles continuent. Les tornades s’épuisent peu à peu alors que les drones entourent tous leur propriétaire pour aller parsemer de cristaux volant l’espace qui surplombe les spectateurs. Les chœurs est seul à assurer les paroles alors que les drones s’envolent et c’est après que le dernier soit élancé dans la nuit que The Lucky One reprend.
« I need a hero ! I'm holding out for a hero 'til the morning light. And he's gotta be sure, And it's gotta be soon, And he's gotta be larger than life ! I need a hero ! I'm holding out for a hero 'til the end of the night. And he's gotta be strong, And he's gotta be fast, And he's gotta be fresh from the fight. I need a hero ! »
Brusquement, la chanson se termine et les @robeez changent de trajectoire comme si elles venaient d’exploser. Le feu d’artifice silencieux entreprend de prendre une forme alors qu’il redescend vers la foule.
« Ey, vous savez quoi, demande The Lucky One en faisant un pas en arrière, vers le chœur. Joyeu Noël. »
Elle laisse son micro descendre alors que la musique reprend.
The Lucky One a le temps de faire plusieurs pas avant que la voix enregistrée ne rejoigne la musique. Elle baisse alors la tête en signe de respect.
« Our world's about to break… Tormented and attacked… Lost from when we wake… With no way to go back… I'm standing on my own… But now I'm not alone… »
Au-dessus de l’assemblée, les @robeez forment le symbole des Avengers.
« Avengers Assemble ! »
A la reprise du cri de guerre de Steve Rogers, le chœur désigne tous d’une main comme du visage l’endroit par lequel tous sont entrés quelques minutes plus tôt. The Lucky One lève les mains pour encourager le public à applaudir.
« Always we will fight as one, Till the battle's won With evil on the run ! We never come undone ! Assemble, we are strong ! Forever fight as one ! Assembled we are strong ! Forever fight as one ! »
Alors que les paroles se taisent et que la musique continue, des Avengers commencent à faire leurs entrées. The Lucky One et la majorité du public continue la standing ovation des Plus Grands Héros de la Terre.
Résumé:
Lucy fait son spectacle et invite les Avengers à faire leur entrée sur scène
The Lucky One
Dernière édition par Lucy Orchent le Dim 10 Sep 2023 - 10:41, édité 1 fois
Lorsqu'il faut répondre présent sur Midgard, il est d'usage d'assumer que l'on pourra compter sur la présence du dieu de la foudre parmi les humains. Très attaché à ce peuple, l'Asgardien a une tendresse toute particulière pour eux. Nombreux sont ceux et celles au sein de ce peuple avec qui Thor a pu sympathiser au cours des années. Et même tomber amoureux, bien que Jane soit la seule femme ayant réussi à véritablement l'envouter au cours de sa longue vie. Beaucoup des proches amis du dieu sont issus de cette planète. Beaucoup ne sont plus là.
Si Steve est encore vivant, ce dernier est à la retraite. Un repos bien mérité après des années à servir sa patrie puis sa planète. Lors que sa voix pré enregistrée résonne dans les hauts parleurs, le blond ne peut s'empêcher d'afficher un sourire nostalgique et empli de douceur. Trop nombreux sont les Avengers, ses camarades tombés au combat.
S'il est question de faire une apparition publique pour amener de la joie aux Midgardiens présents (et en particulier à leurs petits enfants probablement nombreux à cet évènement), pour Thor il est également important de toujours avoir une pensée pour celles et ceux qui ne sont plus là.
A la fin du couplet, lors du pont musical il est l'heure pour lui et ses collègues d'entrer sur scène. Vêtu de son armure asgardienne, de son indissociable cape rouge -pour l'occasion hivernale agrémentée de fourrure au niveau des épaules-, le dieu de la foudre fait son apparition. Son sourire le plus charmeur sur le visage, il salue la foule chaleureusement de grand mouvements de mains en balayant le publique du regard. Sans doute espère-t-il croiser quelques regards familiers dans l'assemblée... S'il doute que son adelphe ait daigné se joindre à une telle célébration, peut-être que Jane est ici ? Difficile et impossible à dire, tant le marché de noël est noir de monde.
Thor est présent pour l'évènement surprise de l'arrivée des avengers. Il a une pensée pour Steve et les Avengers qui les ont quittés dans cet instant de célébration. Il espère apporter de la joie au publique de Midgardiens et salue la foule chaleureusement. En scannant la foule du regard, il espère y retrouver quelques visages familiers
Il m'arrivait souvent de devoir faire un de promo. Je voulais dire par là que d'être Avengers ne voulait pas seulement dire de défendre la planète. Alors c'était de bonne grâce que j'acceptait toujours d'intervenir. Après tout, un peu de bonne publicité ne faisait pas de mal. Et en ces périodes de fêtes, nous étions souvent sollicités pour des apparitions. Cette année ne faisait pas vraiment exception. C'était un peu aussi pour passer la pilule des événements plutôt pénibles du jour des héros sans doute. Ce jour ayant laissé un souvenir plutôt amer, surtout pour moi, qui avait fini dans un building, envoyer comme un vulgaire pantin.
On nous avait demandé de venir en costume. Il était de coutume, quand on voulait fêter les héros de la ville, voir de la planète et même d'ailleurs, d'arborer ses atours pour qu'on nous reconnaissent. Mais j'avais maintenant un artifice supplémentaire. Je n'étais pas plus connu comme Falcon, même si j'avais toujours mes ailes, mais j'étais devenu un symbole bien plus imposant avec ce bouclier. J'avais d'ailleurs du faire de légères modifications pour faire tenir le bouclier dans mon dos. Le socle que portait Captain avant moi m'était donc bien utile. J'avais pu le fixer soigneusement sur le pack ou se pliait mes ailes pour qu'il s'accroche dans mon dos tout comme Captain, le glissait dans le sien.
Une pensée nostalgique à Steve lorsque je glissait ma main sur le bouclier. Il brillait, ne pourtant aucune éraflure et arborant fièrement ces couleurs représentant l'Amérique, une étoile blanche au centre de celui-ci. Je pensais souvent à ce que je représentais pour les gens maintenant. Un sourire me vint lorsque je pensais aux paroles de Steve lors la remise du bouclier. Moi qui pensait ne pas en être digne, tout comme on ne pouvait se montrer digne du marteau de Thor. J'avais mis du temps à accepter. Plusieurs personne m'avaient aidé d'ailleurs dans cette transition. Devenir Captain America n'était pas sans conséquences et après mes déboires durant la journée des héros, j'avais relever la tête et fait ce qu'il fallait pour renforcer certaine faiblesses, mais je n'étais pas un super soldat, donc je devais faire avec mes seuls talents pour m'adapter à l'usage du bouclier. Il me tardait de pouvoir travailler sur un nouveau costume, celui-ci ne représentant plus vraiment le nouvel homme que j'étais.
L'heure approchait et j'avais trouvé plus facile de me déplacer en volant, et le gardais le bouclier en main le temps du vol pour l'accrocher une fois atterri. Les coulisses à ciel ouvert facilitait mon arrivée. J'avais réussi à passer inaperçu grâce aux lumière de scène. Je n'étais pas seul évidemment, mais nous aurions plus de temps pour parler une fois notre intervention terminée. Mais pour l'heure, j'accrochais le bouclier dans mon dos et je me préparais à entrer en scène, comme tous les autres.
malice
Résumé:
Sam se prépare à faire son entrée, Lucy ayant invité le nouveau Captain à rejoindre les Avengers qui feront une apparition dans ses festivités. Le bouclier désormais fixé dans son dos, en attendant qu'un nouveau costume soit plus adapté. La musique va bon train et il rejoint les Avengers présents pour faire son entrée.
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
Faut dire que ouais, j’ai pas eu le temps de manger. Et puis là, avec toutes les bonnes odeurs de nourriture, ça va pas aller en s’arrangeant. C’est là que je me dis que ouais, le coup de l’anonymat, du visage – et surtout de la BOUCHE – caché, c’est vraiment une idée pourrie.
Bon, essayer de se focaliser sur autre chose. Comme ce que je fais là, ce soir, alors que les haut-parleurs répandent la musique tout autour de nuit. Y a un monde de dingue et y a potentiellement une part de moi qui flippe à l’idée qu’il puisse arriver un truc à tous ces gens. Uniquement parce qu’ils seraient venus voir ces héros qu’ils aiment tellement. Mais on est là non. Pour veiller sur eux. Un bref regard aux autres, alors qu’on a droit à la totale et je souffle, admiratif. « Y a pas à dire, ils ont le sens du spectacle. » D’ailleurs, le feu d’artifices qui éclate semble comme me donner raison.
J’espère que tante May, MJ et Ned sont dans le public. Tout comme j’espère qu’ils sont pas là. Ouais, c’est pas la cohérence qui m’étouffe, mais c’est pas un scoop. Faut dire que ouais, je me sens potentiellement un peu, mais alors juste un peu, nerveux. C’est pas souvent que je fais des sorties officielles du genre avec les Avengers. En tant qu’Avenger.
… j’en ai déjà fait ? Ouais, c’est le trou noir. Genre complet. J’ai même l’impression que mon cerveau est en erreur 404. Alors je me rends même pas compte de ce que je raconte. « J’aurais dû prendre l’ironspider, elle est carrément plus clinquante. » A qui je parle ? Aucune idée. Un regard en direction du ciel quand je vois Sam arriver et j’ai un soupir de soulagement, sentant mes épaules se dénouer un peu.
Et puis, l’appel.
« Avengers Assemble ! »
Je sens mon estomac qui se noue et, je prendrais le temps d’y réfléchir, je me dirais ptet que je suis à la limite de la crise de panique avec tout ce que ces simples deux mots arrivent à remuer en moi. Mais je vois Thor qui se pare de son plus beau sourire, digne de la meilleure pub de dentifrice. Et je me dis que je suis là, à ma place. Alors, je tends la main pour lancer une toile et faire mon entrée en scène. Après tout, je suis Spider-man non ? Faut que ça claque un peu. A ma façon en tout cas.
Le bruit était assourdissant. Et les odeurs se mêlaient, provoquant un froncement de nez chez Gamora. Elle ne passait pas inaperçue avec sa peau verte et sa tenue de guerrière qu’elle arborait toujours. Elle était revenue sur Terre pour quelques jours. Cela faisait à présent deux semaines qu’elle avait retrouvé les Gardiens. Elle se sentait à dire vrai enfin à sa place avec eux. Malgré toutes les embrouilles, les engueulades récurrentes, elle était heureuse qu’ils l’aient accueilli à nouveau. Ils avaient fêté leurs retrouvailles et elle en avait encore mal au crâne. A présent, elle se glissait entre les terriens qui se massaient, extrêmement nombreux, et qui déambulaient dans les rues. Elle savait que Peter adorait ces coutumes qui continuaient de lui paraître étranges. Son regard glissa sur des stands qui proposaient des aliments aux couleurs bizarres et aux textures surprenantes. Elle refusait poliment d’un signe de main les propositions des commerçants qui tenaient de vendre leurs produits.
Arrivée près de la patinoire, à grand renforts de coups de coude et de pieds écrasés, elle observe les humains qui glissent sur l’eau gelée. Etrange encore une fois cette façon de se déplacer mais pourquoi pas. Il faudrait qu’elle essaye tiens. Rejoignant le petit stand qui distribue des patins, elle en demande une paire et se dirige vers l’entrée. Elle ouvre la petite porte et pose un pied hésitant sur la glace. Pour se retrouver presque immédiatement les fesses mouillées et douloureuses. Se relevant, elle s’entête et parvient, en observant les terriens autour d’elle à imiter leurs gestes. Mais une deuxième puis une troisième chute ont raison de sa patience. Elle ressort de la patinoire, abandonnant cette discipline pour le moment.
Avec curiosité, elle se rapproche de la scène. Visiblement, il va y avoir une représentation. Alors que son regard se perd sur la zone d’intérêt, de la musique se fait entendre et une jeune femme se présente sur scène munie d’un micro. Gamora reste immobile, observant les terriens sortir leurs portables pour faire de la lumière sur certaines musiques. Elle ne comprend pas bien l’intérêt de la manœuvre, mais trouve joli la lueur des milliers d’écran dans la nuit qui commence à tomber. Plusieurs chansons s’enchaînent alors que Gamora ne connaît pas. Ce n’est pas aussi bien que ce que Peter lui faisait écouter mais elle se laisse porter par les sons. Puis, la voix de Captain America retentit dans les enceintes. Une vague d’émotions saisit la salle. Gamora reste silencieuse et attend la suite.
Font alors leur entrée les héros de la planète et d’ailleurs. Un sourire s’étire sur les lèvres de la jeune guerrière lorsque le premier d’entre eux apparaît sous un tonnerre d’applaudissements. Le dieu du Tonnerre. Thor fait partie des personnes qu’elle estime le plus. Il est resté quelques temps avec les Gardiens et elle a très vite apprécié son grand sens de l’honneur qui rejoint le sien. Alors que Thor parcoure la foule du regard, Gamora accroche son regard et lui fait un grand sourire. Puis, c’est au tour du nouveau Captain de rentrer en scène. Gamora applaudit en même temps que les autres alors que l'Homme Araignée entre également sur la scène.
« Tu es sûr que tu ne veux pas monter sur mes épaules pour voir le spectacle ? »
« Nan, m’en fiche du spectacle… »
Rho fait chier… La situation est vraiment pénible à gérer pour moi. Il fallait que je garde ma fille pendant Noël. C'est la garde alternée qui veux ça… De ce que je savais, Susan était partie en s'inquiétant tout de même de sa fille. En effet, Valéria avait pleuré toute la matinée en disant qu'elle ferait tout ce que sa maman veut en échange de ne pas passer Noël avec moi. J'aurais voulu la laisser à sa mère, mais une part de moi ne voulait pas être seul pour le réveillon à venir. Se bourrer la gueule dans un bar lors d'un tel jour de fête aurait été vraiment triste, même pour moi. Puis, cela me permet de décrocher un peu sur la boisson… J'essayais de ne pas boire en présence de ma fille, ou bien lorsque je n'y arrivais pas je me cachais. Malheureusement, mon souhait de la voire ne semble pas être totalement réciproque. Elle regarde ses pieds et semble se forcer à ne pas regarder le spectacle malgré les effets pyrotechniques.
« J’veux rentrer… »
Je lâche un soupir… La soirée va être vraiment longue. Pour contrebalancer le tout je voulais lui faire une surprise en l'invitant à l'Orchent Christmas Market et aussi assister au spectacle de Noël. Mais, encore une fois je mettais gourré… Valéria est issu de l'union de deux anciens super-héros qui se sont disputés puis séparés, son père c'est engueulé avec son oncle qui était lui-même un super et qui depuis ne se parlent plus. Autant dire qu'elle ne peut plus trop voir en peinture le monde des Avengers et autres zigotos en cape et qui pourrait vraiment l'en blâmer ? Le truc du coup, c'est que je ne me concentre pas du tout sur le spectacle et je garde un œil envers ma fille. Habillé d'un pull en laine, d'une doudoune bleu foncé et d'un bonnet à pompon avec des symboles d'étoiles cachant sa petite tignasse blonde elle se contente de froncer les sourcils et de tenir avec fermeté sa petite navette spatiale qui clignote sur les côtés et que Susan lui avait achetée lors de son anniversaire.
Eh merde… J’suis mal à l’aise… J’ai besoin de picoler pour faire passer ce malaise. Il me faudrait une bière…
On s'était pourtant mis légèrement en retrait envers la « fosse » de personne qui étaient venues assister au spectacle. Il n'y avait tout de même pas mal de personnes devant nous et j'avais peur que Valéria ne puisse pas voire correctement le show. Le problème était quelque part réglé étant donné qu'elle m'a annoncé s'en foutre royalement. J'aime ma fille de tout mon cœur, mais je n'ai jamais su comment lui montrer. Au fond de moi, j'espère qu'elle ne me déteste pas réellement. Enfin, je n'imagine pas la suite lorsqu'elle sera en crise d'adolescence. Le futur s'annonce radieux si notre relation reste au point mort dans le futur. Je me permets finalement de jeter un œil au spectacle et la musique élogieuse des vengeurs raisonne dans les environs. Je vois les héros en collant et en cape s'avancer vers la scène et cela me convainc moi-même d'à qu'elle point les costumes sont ridicules à porter. Enfin, si cela les amuse de jouer les bêtes de foires c'est leurs problèmes…
« Rassure-moi, tu ne vas pas faire la boude toute la soirée ? »
« Je voulais être avec maman d’abord ! Avec toi c’est toujours trop nul. »
Si je pouvais chopper le type qui avait créé le proverbe : « la vérité sors toujours de la bouche des enfants. » je lui expliquerais ses quatre à lui avant toute chose et surtout le fait qu’il pourrait éventuellement réfléchir avant de dire autant de conneries ! Ouais… Je n’aime pas quand Valéria me compare sans arrêt à sa mère.
Il y avait vraiment foule. Personne ne serait resté à la maison quand on pouvait faire la fête durant cette période. Les illuminations, la fausse neige, parce que ce soir, il ne neigeait pas, les stand avec des odeurs alléchantes, les couleurs et la musique donnaient envie. Même moi, dans mon costume de faucon, me prenait au jeu. J'adorais cette période. Elle était le symbole de la réunion et de la famille, des valeurs qu'on m'avait inculqué depuis l'enfance.
Il était temps de faire le spectacle à présent. Thor, était le premier, tout sourire comme à son habitude. Il était dans son élément. La foule était comme un moteur chez lui et il était maître de l'art de faire le spectacle. D'autres étaient bien moins à l'aise. Je pensais au petit Peter Parker qui gigotait tellement il était nerveux. Une main posée sur son épaule et un sourire, je pensais qu'il pourrait se sentir plus à l'aise. Mais même moi je n'étais pas vraiment. Les intervention publique était un exercice que je maitrisais plutôt mal. Mais comme Peter allait entrer en scène en utilisant sa toile, et bien le Falcon étant connu pour ses ailes, on allait leur montrer des ailes !
Depuis les coulisses, je prenais balayais les environs grâce à mes lunettes pour visualiser tous les obstacles et je me lançais. Je faisais un rapide passage d'un côté puis de l'autre de la foule, assez haut, mais pas trop pour que les gens ressentent le souffle de mon passage. Et je venais me poser gentiment sur la scène sous les acclamations. Effet réussi !
Je venais me poster près de mes camarades avec un sourire. L'effet escompté semblait combler tout le monde. J'étais fière de moi. Non pas que j'aimais faire ce genre de truc, mais bon, on était là pour faire le spectacle non ? On nous avait expressément demandé de venir en costume pour cette raison. Il fallait que ça en jette dirais sûrement le jeune Peter... Alors voilà, une fois n'était pas coutume, on pouvait se montrer audacieux et bomber le torse. Le bouclier fièrement accroché dans le dos - j'avais repris une idée de Steve pour faire revenir le bouclier à sa main avec un système d'aimant électromagnétique que je libérais depuis mon bracelet de contrôle pour le prendre en main. En attendant, j'avais le bouclier avec moi et il ne risquait pas de se décrocher. Il prenait naturellement sa place dans mon dos comme il avait sa place sur le dos de Steve.
Les éclats de lumière pyrotechniques étaient fantastiques, c'était fabuleux de voir cette liesse et de pouvoir de nouveaux profiter de réunions de ce type après les événements du jour des héros. La vie continuait et s'était une très bonne chose. Je me laissais porter par l'ambiance sans penser à quoi que ce soit d'autre qu'au moment fabuleux que nous passions tous pour ces fêtes de Noël bienvenues.
malice
Résumé:
Après un survol de la foule, Sam reviens de poster sur la scène avec ses camarades et profite du spectacle et des acclamations.
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
L'ambiance des fêtes de fin d'année se faisait sentir depuis le début du mois de décembre et avec celle ci, une période plutôt séeraine pour les gardiens a nouveau réunis, presqu'au complet. L'humeur était donc au beau fixe et cela était partit pour durer.
Tel fut la réflexion de Rocket lorsqu'il se regarda dans la glace, vêtu d'une de ses combinaison aux couleur des Avengers. Il avait été invité a faire une apparition publique lors d'un évènement festif a Manhattan, la première depuis le jour des héros. Cette fois ci, il était préparé a toute éventualité. Il n'avait pas l'intention de se faire embrocher par un mutant fou a lier, ni de se faire étranglé en place publique.
Groot serait de la partit, car sans surprise, l'arbuste avait tenu a participer, n'étant pas le dernier a faire la fête. Cela lui permettrait aussi d'assurer la sécurité au cas de grabuge en cachant des armes entre ses branchages, ainsi qu'une autre "surprise" que personne n'avait remarqué.
Rocket se tenait en équilibre sur l'épaule de son ami végétal lorsqu'ils se baladèrent dans la fête, ce qui permettait au petit gardien de surplomber un peu la foule. Tout deux dégustèrent quelques spécialités, salés pour Rocket, sucrés pour Groot, tout en admirant le spectacle de Lucy et ses drones, quand vint le moment de monter sur la scène...
"Quoi déja?! Aller, vite, grouilles!!!"
Ordonna-il a son ami qui se fraya rapidement un chemin a travers la foule qui s'écartait sur leurs passage, certains prenant des photos. Groot le hissa directement sur la scène juste a la suite de Thor, puis de Sam. Rocket les salua brievement de la tête, ainsi que Lucy, avant de porter son attention sur le publique et leurs ovation... Quelques instant d'inattention pendant lesquels Groot en avait profiter pour allumé la guirlande électrique dans laquelle il s'était enroulé en douce avant de partir, lui faisant un signe de la main avec un grand sourire. Rocket tentait de rester stoïque, même si intérieurement, il hésitait entre se faire un facepalm, éclater de rire ou foudroyer du regard la plante verte déguisé en arbre de noel... avant de finalement conclure que si ce dernier voulait se taper la honte, c'était son problème.
Rocket arrive sur place et se balade en équilibre sur l'épaule de Groot jusqu'au moment de monter sur scène. La plante vert en profite jouer les arbres de Noël avec une guirlande lumineuse
Les Gardiens de la Galaxie
Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
J'adore noël. C'est une période presque sacrée chez les Barton, qui s'étale sur plusieurs jours et est ponctuée de plusieurs rituels et traditions. Rien à voir avec une quelconque religion pour le coup, pour nous noël symbolise la puissance de la famille et le bonheur d'être ensemble. J'ai d'ailleurs hâte d'être à demain soir pour notre réveillon, et dans deux jours pour l'ouverture des cadeaux. Mais en attendant…
Je déteste la foule. Je déteste les caméras et les journalistes. Je déteste être au centre de l'attention. Et pourtant, j'ai accepté l'invitation de Lucy Orchent, ne serait-ce que par solidarité avec les collègues Avengers. Je sais bien qu'il est important pour le grand public qu'on se montre une fois de temps en temps, même si on ne fait rien de particulier. Mais les campagnes de pub, c'est vraiment pas mon truc. Et je ne peux pas m'empêcher de repenser au drame du Jour des Héros…
Le spectacle de Lucy commence. Je reconnais dès les premières notes la chanson d'Anastasia, mais bien que je reconnaisse les qualités vocales de l'artiste, mon regard se porte plutôt sur les environs de la scène. Le service de sécurité est de taille, bien sûr, mais on n'est jamais trop vigilant dans ce genre d'évènement. Elle enchaîne ensuite sur une chanson qui me fait brièvement lever les yeux au ciel. J'espère de tout mon cœur qu'elle ne va pas nous demander de venir danser sur du Bonnie Tyler.
Celui qui semble le plus apprécier le spectacle, c'est évidemment le plus jeune d'entre nous. Peter Parker est admiratif, même si je sens un peu de stress dans sa voix. C'est normal, une telle exposition, devant tant de monde, comporte des risques. Quand il se met à regretter de n'avoir pas pris un autre costume, je le regarde, réalisant que son anxiété vient aussi tout simplement du fait qu'il n'a pas l'habitude de monter sur scène devant une foule en délire. Alors je le rassure de quelques mots :
« T'es très bien comme ça. Et tout l'monde adore Spiderman. »
Les robeez entrent en scène sous les cris admiratifs de la foule qui devait sûrement attendre avec impatience cette démonstration de la Reine des abeilles. La chorégraphie est belle, mais surtout rassurante : de mon point de vue, ces petites merveilles technologiques représentent surtout une arme de défense efficace au cas où quelqu'un tenterait de s'en prendre à la chanteuse devenue officiellement, depuis une dizaine de jours, une super-héroïne.
Puis vient le signal. Il est assez évident. Les robeez forment notre symbole, et la chanson diffusée parle de nous. En entendant la phrase mythique du Captain, j'esquisse mon premier sourire de la soirée, un brin nostalgique. Je constate d'ailleurs que Thor arbore la même expression. On doit penser aux mêmes choses, à tout ce qu'on a traversé, aux merveilles qu'on a pu voir, aux amis qu'on a perdus…
Le public applaudit et hurle, attendant notre entrée. Bon, ben quand faut y aller… Thor entre en scène, tel une star qui monterait les marches du festival de Cannes, en saluant la foule avec enthousiasme. Spiderman utilise son lance-toiles pour bondir sur la scène. Falcon, enfin plutôt Captain America, survole la foule, arborant fièrement le bouclier étoilé dans son dos, avant de se poster près des autres. Rocket et Groot font une entrée surprise depuis le public, et Groot se prend pour un arbre de noël. Bon, ben je crois que c'est mon tour…
Je prends une grande inspiration. Je pense à ma famille, présente quelque part dans la foule. Les enfants seront sûrement contents de me voir faire le clown avec les autres sur scène. C'est pour eux que je me force à sourire. J'entre plus sobrement que les autres, en marchant simplement, dignement, vers mes camarades. Je fais quand même l'effort de regarder le public et de lever mon arc bien haut, dans un geste de victoire. La foule applaudit et hurle de plus belle. J'ai l'impression d'agiter une baballe devant une meute de chiens surexcités.
Codage par Never Utopia
Résumé:
Clint n'est pas ravi d'être là, mais il joue le jeu (à peu près) et fait son entrée sur scène.