Il s'agit d'une journée plutôt importante pour toi Jericho. Une livraison de couvertures, d'alimentations et de matériels qui allaient te permettre de travailler dans de bonnes conditions pour accueillir les personnes de Hell's Kitchen qui seraient dans le besoin. Tu te trouves actuellement à l'entrée du centre et tu sembles attendre le camion de pied ferme. D'ailleurs le voilà qui arrive, cela te fait plaisir lorsque les partenaires sont ponctuels comme cela. Avec l'aide de divers signes et gestes de tes deux mains tu indiques au poids lourd là où il doit reculer. Tu demandes à ce qu'il y aille doucement avec la marchandise. La manœuvre semble bien se passer et le livreur semble bien gérer la chose. Il arrive finalement à se garer de la bonne manière et descend du véhicule en tenant dans sa main un bon de commande. Tu lui adresses alors un sourire amical et tu viens lui serrer la main. Tu avais déjà travaillé plusieurs fois avec ce type et il avait toujours été réglo avec toi.
« Salut Bill. La route a été fluide j'espère ? »
« Des bouchons, des bouchons et encore des bouchons. Enfin bon, on est à New-York de toute façon il n'y a pas besoin que je te fasse un dessin Jericho… »
« Oui… Je me doute bien. »
Tu lui adresses une tape sympathique sur l'épaule et il vient alors sortir un stylo de sa poche pour te le tendre. Tu t'occupes de signer le bon de commande. Une fois cela étant fait le livreur s'occupe d'ouvrir l'arrière. Il était donc temps pour toi de te mettre au travail et avec la méthode de la chaîne humaine à deux vous commencez tous les deux à déplacer les marchandises qui se trouvaient à l'intérieur. C'était la course, mais il s'agissait au final d'un moment de vie tout à fait banal pour toi, loin de l'ordre et des priorités liées aux arts mystiques. Cela te faisait du bien d'oublier le sorcier suprême et toutes les contraintes liées au surnaturel. Cependant, dans un monde qui est peuplés par les héros de notre époque tu ne tardas pas à avoir une surprise d'envergure. En effet, lors de la sortie des boites de livraisons, Bill te fait un signe du doigt te montrant la direction qui se trouvait derrière toi. Tu ne pouvais t'empêcher de hausser un sourcil et de te retourner.
« Hey, mais regarde qui est là. Falcon ! En chair et en os ! »
C'était clair que tu ne pouvais qu'être surpris à ce moment-là. Comment se faisait-il qu'un Avengers se pointe ici ? En plein Hell's Kitchen. Tu n'avais pas rencontré de héros qui avait combattu Thanos durant la bataille finale de la guerre d'infinité, pour dire la vérité tu n'avais pas été sur le champ de bataille à ce moment. Pour ta part, tu avais géré la population de Hong-Kong a un retour du blip en toute sécurité. Tu ne sais plus si l'homme aux ailes avait participé à ce combat si crucial. La mémoire te fait terriblement défaut et entre ce que les gens disent et la réalité des choses un flou pouvait clairement s'installer. Tu viens poser une marchandise sur l'escalier du refuge et tu patientes un moment. Le dénommé Sam Wilson ne savait sans doute pas que tu faisais partie de l'ordre des maîtres des arts mystiques, tu essayais tant bien que mal de cacher cette facette aux autres en tout cas. Alors, tu te demandais ce qui l'amenait dans un lieu aussi simple que le Lazarus Center.
« Je peux vous aider ? »
« Hey Falcon ! J’suis votre plus grand fan ! »
Tu viens jeter un regard désabusé à Bill. Il fallait qu’il fasse un peu attention et qu’il freine un peu ses ardeurs de « fan ». Le pauvre Wilson voudrait sans doute se déplacer en toute tranquillité et sans être repéré par la foule à chaque fois. Enfin, s’il était ici, c’est qu’il devait avoir ses raisons.
J'avais fait beaucoup ces derniers temps. Les missions s'étaient enchaînées et je voulais prendre du temps pour moi. De plus, les événements de ces quelques mois avaient laissé des traces que je voulais effacer en faisant le bien, comme je l'avais toujours fait. Depuis que j'étais revenu d'un claquement de doigt, après 5 ans, il avait fallu tout recommencer. J'avais décidé, par soucis de commodité, de m'installer à New York. Je voulais un pied à terre en ville plutôt qu'au QG où je voulais passer seulement le temps nécessaire pour préparer les missions et pour les debriefs.
Je connaissais bien la ville, j'y avais vécu avant. J'étais né à New York après tout. Et donc je savais où aller. Mais le snap avait tout changé. New York avait beaucoup changé en 5 ans d'absence. Et la population restante avait du tout reconstruire sans nous. Et bien sûr, lorsque tout le monde est revenu, il a fallu encore tout changer. Tout ceci était loin d'être facile pour tout le monde et beaucoup de gens avaient tout perdus et se retrouvaient à la rue. Je faisais parti de ceux-là, mais mon statut particulier m'avait aidé. Ce n'était pas le cas de beaucoup de personnes. Je voulais remédier à ça en faisant comme je le faisais avant le snap, en aidant les gens comme je le pouvais.
J'avais entendu parlé d'un endroit. Il y en avait plusieurs à vrai dire, mais cet endroit en particulier m'avait été chaudement recommandé. Il semblait que ce lieu offrait beaucoup aux gens dans le besoin. Alors j'allais voir si je pouvais leur proposer un peu d'aide. Toutefois, je devais voir et me faire une idée avant tout cela.
C'était le bon moment de me remettre dans le bain puisque j'avais quelques jours avant ma prochaine mission, si celle-ci était confirmée. Alors je prenais le métro de Brooklyn pour le centre de Manhattan. On m'avait dit de demander Jericho. "Tu devras trouver un grand gaillard avec des dreadlocks et une barbe. Il ressemble à un rasta, tu ne peux pas le rater."
Je ne venais pas les mains vide de surcroit. J'allais pouvoir aider en apportant plus que ma bonne volonté, mais également des kits de premier soins et de survis. Je sortais du métro et marchais deux minutes avant d'enfin trouver l'entrée du Lazarus center. La porte était ouverte, il y avait du mouvement. Visiblement, une livraison allait arrivée. Les derniers morts entendu entre les deux hommes qui se trouvaient là me le confirmait.
Le grand gaillard en question me tournait le dos, mais son acolite me voyait et me montrait du doigt. Jericho se retournait et me demandait :
- Je peux vous aider ?
- Hey, mais regarde qui est là. Falcon ! En chair et en os !
Jericho semblait un peu contrarié par la réaction de son collègue et le calmait du regard avant de revenir vers moi en attendant une réponse.
Je souris de voir une telle ardeur. Je n'étais pas un inconnu et je savais que je pouvais avoir ce genre de réaction, j'y étais préparé. Mais il fallait enfin parler de ce qui m'amenait :
- J'ai entendu dire que vous cherchiez des produits de premiers soins. Alors je me suis dit que cela pourrait vous être utile.
Je tendais le sac remplit de petites boites de premiers soins et de couvertures de survie. Je serrais la main de Jericho au passage :
- Au moins je n'aurais pas besoin de me présenter... J'ai entendu parlé de votre centre par un des disciples de Strange qui m'a parlé de vous au passage. Maintenant que je suis de retour et que je suis installé à New York de nouveau, je me suis dit que je pourrais trouvé un endroit où aider, comme je le faisais avant. Et je vous ai apporté des choses qui pourront servir pour commencer.
Les gens ne savaient pas tous que je donnais du temps et de l'énergie à aider les sans abris et les sans domicile fixe. Il était temps de reprendre ces activités. Je savais pouvoir être utile ici et si les disciples m'avaient recommandé cet endroit, je pouvais être sûr de ne pas être traité autrement que comme une âme charitable qui voulait aider son prochain sans arrière pensée.
Bill avait des étoiles pleins les yeux observant le héros aux ailes. Tu le connaissais également de réputation, mais tu ne l'avais jamais rencontré. Il faut dire que depuis un certain moment les Avengers étaient plutôt médiatisés et il était très surprenant pour toi de le croiser en plein New-York. Une fois l'état de surprise passé, tes yeux se focalisèrent vers le kit de soin qui se trouvait dans ses bras. Il t'affirme que cela pourrait être utile. Il cherche donc à venir en aide au Lazarus Center ? Voilà qui est plutôt généreux de sa part, en effet. Il est rare de voir des super-héros s'occuper des problèmes locaux du quartier de Hell's Kitchen. Il y en avait plutôt un en vérité, mais il était pour sa part indépendant. Tu avais pris soin de poser le carton alimentaire avant de venir lui serrer la main. Un sourire sur ton visage se dessina et tu étais ravi que quelqu'un de sa trempe se souci du centre d'aide. Cela ne sera que bénéfique pour l'association.
« Vous êtes le bienvenu. Monsieur Wilson c’est bien ça ? Toute aide est bonne à prendre. »
Tout allait pour le mieux. C'était pour toi un honneur de recevoir l'un des sauveurs de la terre dans le Lazarus center. Néanmoins, lorsqu'il affirma qu'il connaissait ce lieu par un « disciple de Strange » tu ne pouvais pas t'empêcher de froncer les sourcils. Un membre de l'ordre aurait donné le lieu ? Qui aurait pu vendre la mèche comme cela ? Peut-être qu'il s'agissait de l'apprenti un peu benêt du sorcier suprême à savoir Dom. En tout cas, tu apprécierais grandement que les maîtres des arts mystiques ne donnent pas l'adresse du refuge au premier venu. Tu t'emplois à dissocier ta vie de sorcier vaudou et ta vie de bénévole autant que possible et ce n'est pas pour que des membres de l'ordre t’envoient des super-héros tous les quatre matins. Ton visage se tourne vers Bill qui ne comprenait pas bien où il venait en venir avec Strange et d'un geste de la tête tu lui fis comprendre que tu souhaitais parler avec le faucon. Seul à seul si possible.
« Bill. Je peux te laisser t'occuper du reste de la marchandise ? Je viens te rejoindre dès que possible. »
« Heu… Ouais, pas de soucis. »
En réalité, tu ne voulais pas que Bill face le lien entre toi et les maîtres des arts mystiques. En effet, tu ne savais pas si Sam Wilson connaissait ta seconde profession plus… magique nous diront. Si jamais c’était le cas il allait falloir que tu en as le cœur net. Cependant, tu ne peux pas le demander cela de façon si brutale. Il allait falloir la jouer fine. D’un autre côté le vengeur semblait vraiment vouloir aider et ce n’était pas non plus le moment de lui faire un interrogatoire. Le bougre n’a pas grand-chose à se reprocher en soi, la faute revient plutôt à celui qui a balancé le centre. Tu viens alors ramasser à nouveau la boite d’alimentation et tu fais alors un nouveau signe de tête envers Wilson. Il allait falloir ranger le kit qu’il avait eu la gentillesse d’apporter et pourquoi par la suite à l’inviter à prendre quelque chose à boire. C’était l’occasion d’en apprendre plus sur les motivations de l’homme et de pourquoi il tenait vraiment à venir en aide au refuge.
« Je vous propose de venir dans mon bureau pour ranger ce kit de soin. Je peux également vous proposer quelque chose à boire ? »
D’une allure nonchalante tu viens alors te déplacer pour monter les marches et ouvrir la porte du Lazarus. D’un coin de l’œil tu observais encore Bill continuer à descendre les colis de transport. Tu demanderas sans doute à un autre bénévole du centre de venir l’aider. Il ne faudrait pas qu’il se tue à la tâche.
Je présentation faites, je pouvais lui donner mon paquet. Il accueillait mon arrivée toutefois avec une pointe de réserve. Peut-être avais-je dis quelque chose qui l'avait dérangé. Il posais le carton sur le sol et me serrais la main poliment :
- Vous êtes le bienvenu. Monsieur Wilson c’est bien ça ? Toute aide est bonne à prendre.
Il reprenait son carton et le confiais à Bill, son collègue. Il le chassait poliment :
- Bill. Je peux te laisser t'occuper du reste de la marchandise ? Je viens te rejoindre dès que possible.
C'était certain, il ne voulait pas parler avec moi en sa présence. Du coup, cela m'amenait à penser que je n'étais pas peut-être pas le bienvenue vraiment dans le coin. Mais je ne portait pas mon costume de Falcon ou de nouveau Captain America et je voulais que les gens me voient autrement lorsque je n'étais pas l'un d'eux. Je voulais être vu comme n'importe qui sans appréhension. Je savais faire la différence en devoir et droit. Les gens étaient libre de faire ce qu'ils voulaient du moment qu'il respectait les autres. Personne n'était parfait après tout.
Il m'invitait à le suivre :
- Je vous propose de venir dans mon bureau pour ranger ce kit de soin. Je peux également vous proposer quelque chose à boire ?
- Volontiers ! Un café si vous avez, ce sera parfait pour commencer.
Je lui emboîtais le pas et le suivait vers son bureau. Il avait sans doute de nombreuses questions auxquels je ne pourrais peut-être pas répondre, mais je voulais seulement qu'il comprenne que mes intension étaient louable et que j'avais des pêchés à pardonner en faisant ce que je croyais le plus juste. Je ne voulais pas attiré le moindre ennuis et surtout ne pas attiré les foudre des personne qui verraient mon aide d'un mauvais œil. Mais je voulais vraiment aider comme je le pouvais. J'espérais qu'il me poserait des questions relative à mon envie d'aider.
Dans un premier temps, il fallait éclaircir les choses et apprendre à se connaître. Après tout, si je devais faire plus que d'apporter des vivres ou autres matériel pour les aider, il était bon qu'il est confiance et en sache le plus possible.
Il accepta ton invitation avec plaisir. Si tu veux mon avis il faudrait que tu continues à être sur la réserve avec lui. Il y a sans doute des points à éclaircir. Lorsque vous entrez dans le centre d'aide Falcon pouvait apercevoir des personnes dans le besoin en train de se réconforter comme ils le pouvaient. Certains jouaient aux cartes, d'autres se reposaient sur les canapés de fortune mis à disposition et il y en a même qui discutaient avec les bénévoles du Lazarus Center. Vous longez alors le couloir pour arriver dans ton bureau. Un bureau de psychologie tout ce qu'il y a de plus basique en somme. Tu l'invitas à prendre place sur un siège et tu fermas la porte derrière lui. Tu viens alors préparer un café expresso simple et tu viens agripper une tasse. La boisson chaude était prête en un rien de temps et tu viens alors déposer le contenant sur ton bureau en face de Wilson. Tu avais également profité pour t'en faire un et une fois les formalités terminées tu viens également t'asseoir sur ton fauteuil fétiche.
« Bien… Il va falloir pardonner ma surprise. Ce n'est pas tous les jours qu'un homme de votre rang vient dans ce lieu si modeste. »
Tu lui accordes un sourire. Tu avais aperçu le regard de tes collègues et des personnes dans l'enceinte de l'établissement. Ils avaient tous le même visage surpris lorsqu'ils avaient aperçu le célèbre héros ailé. Tu avais pris soin de déposer également le kit en dessous de ton bureau, un cadeau ne se refusait pas après-tout. Tu prends bien soin de laisser répondre Wilson à ta phrase et tu l'écoutes avec attention. Je pouvais moi-même comprendre ta méfiance pour le coup, c'était la première fois que tu avais affaire avec un Avengers que ce soit dans ta vie de maître des arts mystiques ou dans ta vie de simple gérant d'association. Beaucoup auraient pu être impressionnés par la posture de super-héros, mais toi tu semblais être serein vis-à-vis de cela. Comme un arbre bien enracinés dans sa posture. Tu avais juste des inquiétudes de savoir si Wilson connaissait cette autre facette de toi et qui aurait pu vendre la mèche sur cela. Enfin, tu vas sans doute en apprendre plus au fil de la conversation.
« Vous avez sans doute aidés beaucoup de personnes de par ce que vous êtes monsieur Wilson, mais est-ce que vous avez déjà été dans l'associatif et dans l'aide de l'autre au quotidien ? »
Il n'y avait aucun reproche dans tes mots, simplement des questions légitimes. Tu lèves la tasse vers tes lèvres en prenant le temps d'y attraper une gorgée et tu le laisses de nouveau répondre. Il était important pour toi dans la communication de laisser le temps à l'interlocuteur de parler sans lui couper la parole, c'est une base en soi, mais beaucoup de personnes ont tendance à l'oublier. Tu devais connaître ses motivations réelles. Pour dire la vérité, tu n'étais pas un adorateur des super-héros et tu ne connaissais pas le parcours du dénommé Samuel. S'il a également des interrogations, tu pourras faire en sorte d'éclairer sa lanterne. De toute façon, tu as beau être légèrement sur tes gardes, il n'est sans doute pas un mauvais bougre non plus. Il faut juste apprendre à se connaitre. Tu ne peux pas accepter l'aide de n'importe qui sans en savoir plus sur lui, même si le « lui » en question était une figure de l'héroïsme.
« Si vous voulez mon avis, vous avez déjà sauvé tant de personnes. Les actions de ce centre semblent bien dérisoires par rapports à vos exploits. »
Une simple blague pour essayer de détendre l’atmosphère. Une blague de bien mauvais goût si tu veux mon avis, mon frère. Tu ne devrais pas décrédibiliser tes actions et celles de tes collègues simplement pour apporter de la légèreté dans cette discussion. Ce n’est pas digne de toi et de ce que tu proposes au quotidien pour les plus défavorisés.
Les lieux étaient tels que je me l'imaginais, sobre, avec des meubles de fortune et une décoration vieillotte, mais chaleureux. Il y avait une âme dans cet endroit, une chaleur qui amenait les gens à s'y sentir comme chez eux et je pensais que c'était d'une importance capitale lorsque l'on n'avait plus rien.
Je suivais l'homme massif, marchait d'un pas assuré le long des couloirs et traversant des pièces animées. Je me sentais épié et quoi de plus normal. Ces gens ne devait pas avoir l'opportunité de voir un Avengers traîner dans le coin. Je saluais certains d'un geste de la tête, d'un léger sourire. Je me devais de leur donner un minimum d'attention, qu'il ne prenne pas pour un de ces héros qui se prenait pour un Dieu tout droit descendu de son piédestal. Cela me ressemblait si peu.
Nous entrions dans une pièce digne d'un psychothérapeute : des couleurs chaudes, des diplômes sur les murs, des meubles en bois un peu défraîchis et des sièges en cuir usé. Encore une fois, l'endroit se voulait chaleureux même s'il était modeste. Il m'invitait à prendre place et je m'éxécutais. J'entendais la machine à café qui se mettait en route. Et à peine une minute plus tard, une tasse fumante se postait devant moi, sur le bureau.
- Bien… Il va falloir pardonner ma surprise. Ce n'est pas tous les jours qu'un homme de votre rang vient dans ce lieu si modeste.
C'était compréhensible. Comme tout le monde dnas la même situation, il se posais des questions sur mes motivations.
- Si vous voulez mon avis, vous avez déjà sauvé tant de personnes. Les actions de ce centre semblent bien dérisoires par rapports à vos exploits.
Il essayait de me détendre, mais une note d'inquiétude persistait dans le ton de sa voix. Je souriais du coin des lèvres tout de même et j'allais préciser et clarifier les choses.
- Depuis toujours, avec mes parents, nous aidions les plus démunis. Nous le faisions comme nous le pouvions en préparant des plateaux repas, en organisant des collectes de fonds ou de vêtements. En faisant participer tous les gens que nous connaissions.
Je posais un moment pensant à tous ces moment où j'avais pris mon vélo pour livrer les plateaux repas, aux séances de triages de vêtements, aux flyers déposer un peu partout pour motiver les gens... les images se bousculaient gentiment dans mon esprit.
- Je fais cela depuis que je suis tout petit. J'avais un peu laissé tout ça lorsque je suis devenu militaire, mais il m'arrivait de le faire encore pendant mes permission, pour poursuivre l'œuvre de mes parents. Et depuis, d'autres personnes ont repris le flambeau dans ma communauté. Et je suis fier de ça.
L'explication donnée, il fallait maintenant que j'explique pourquoi je voulait le faire ici et pourquoi avoir choisi cette endroit en particulier.
- Je ne peux pas retourner souvent dans ma Louisiane natale, et les gens, là-bas font un excellent travail. Alors je me suis dit qu'il y avait bien assez à faire à New York pour continuer. Votre centre est l'un des plus actif et le plus connu de la ville. Du moins pour nous, Avengers. J'ai eu beaucoup de bonne remontée venant de cet endroit. Soyons clair, je ne suis pas là pour juger vos actions. J'ai appris de loin que tout ne pouvait pas être blanc ou noir, mais le tout est de bien faire, avec ses moyens. Et donc me voilà aujourd'hui. Je pense que toute main tendue ne doit pas se refuser et je suis prêt à donner. Evidemment, le temps sera variable en fonction de mes missions, mais je peux apporter mon aide et je tiens à renouer avec ça en le faisant avec vous, avec votre aide. J'ai des liens qui peuvent vous apporter certaines choses difficiles à trouver comme des médicaments, des vivres et d'autres choses peut-être un peu plus futiles qui peuvent apporter du réconfort. Je ne dis pas que cela sera facile, mais laissez moi au moins essayer et vous en jugerez par vous même.
Je ne voulais pas trop m'avancer, mais mes relations par delà le monde pouvait leur être bénéfique, je n'en doutais pas. Et je pouvais leur apporter certaines choses bien nécessaires dans leur combat de tous les jours. Le Snap avaient fait beaucoup de dégâts et de malheureux. Il étaient temps de faire quelque chose de concret pour ces gens.
- Il n'y aura jamais aucun question, aucune remarque. Ici je serais Sam Wilson, citoyen de New York, tout simplement, qui veut aider son prochain.
Ce qu'il te dit te parait intéressant. Ainsi donc, il a un parcours de vie dans l'aide avec sa famille en Louisiane. Il organisait les repas, les collectes de vêtements et également des collectes de fonds. La démarche était familiale et son engagement à l'armée avait freiné cette entraide naturelle qu'il pouvait avoir. Cependant, il ne semble pas s'être découragé et revient faire le point en famille lors de ses permissions. Il est donc intéressant de noter qu'avant d'être un Avenger il était un héros du quotidien. Qui avait à cœur d'aider les gens peu importe la menace. Qu'elle soit planétaire ou sociale il sera toujours là pour veiller sur les citoyens de ce monde. Tu respectais cela de lui et tu lui accordas un sourire d'encouragement à continuer dans ces valeurs qui sont aussi les tiennes après-tout. De toute façon, toi aussi tu avais quitté ton île natale pour venir en aide aux plus démunis autant face à des dangers mystiques que sociale.
« La Louisiane doit vous manquer. Pour ma part, je suis originaire de Port-Au-Prince sur l'île de Haïti et il m'arrive parfois d'avoir le mal du pays. »
Tu continues alors à siroter ton café et tu le laisses continuer à s'expliquer sur ses objectifs. Vu qu'il ne pouvait pas revoir les siens bien souvent il souhaitait aider là où il était présent. Il pense qu'il pourrait apporter quelque chose au Lazarus center et il a vraiment ce souhait d'aider son prochain. Si tu veux mon avis sur la question Jericho, c'est clair comme de l'eau de roche pour moi. Sam Wilson souhaite revenir aux origines de sa fonction de héros, là où tout a commencé. Dans un certain sens il te ressemble, on penserait presque à deux frères en vous observant… C'est bon, je plaisante. Dans tous les cas, mes doutes que j'avais et les tiens aussi par la même occasion semblaient être infondés. Il s'agit sans doute d'une personne de confiance. Lorsqu'il t'affirme qu'il n'aura pas la casquette de vengeur au Lazarus center tu esquisses à nouveau un sourire. Le garçon semble plutôt déterminé, tu ne peux pas lui enlever cela.
« Je ne doute pas de vos motivations, monsieur Wilson. Bien au contraire. Cependant, le Lazarus ne se contente pas seulement de venir en aide à des personnes dans le besoin. Des soins gratuits, clandestins et pas toujours réglementé sont prodigués sur toute personne. Qu'elle soit malfrat, mafieuse ou citoyen ordinaire. »
Si jamais tu décides de l'accepter dans l'association, c'est une certitude qu'il devra forcément abandonner son étiquette de super-héros. Comme toi tu décides de mettre de côté ton étiquette de maître des arts-mystiques. Il y avait beaucoup de points positifs dans ce qu'était en train de dire Falcon. En revanche, il allait forcément falloir que tu joues carte sur table avec cet homme. C'était d'ailleurs une sacrée preuve de confiance de lui révéler cela alors que le risque pouvait être gros pour toi et l'association. C'était un pari à prendre et il allait donc falloir voir si tu aurais des problèmes par la suite. Tu ne faisais pas cela pour toucher de l'argent ou quoique ce soit, tu estimais simplement que tout le monde devait être secouru lorsque sa vie est menacée. Le contre coup avec cette politique clandestine, c'est que certains voyous, mercenaires ou mafieux profitaient de ce moment pour se soigner sans passer par la case hôpital.
« Dans l'enceinte de cet établissement, il est formellement interdit de posséder des armes ou d'user de violence. En revanche, nous soignons tout le monde qu'importe son statut et dans la plus grande discrétion. Votre présence risque donc de ne pas être apprécié par tout le monde, je le crains. » Tu marques un temps de pause pour le regarder avec franchise et tu reprends « Est-ce que j'ai bien fait de vous parler de cela ou est-ce que vous allez me dénoncer aux autorités, monsieur Wilson ? »
Tout va dépendre de sa réponse. Si c'est la première tout va bien. En revanche, tu risques d'avoir de sacrés démêlés avec la justice s'il décide de te balancer. Tu devrais faire attention à ne pas faire ce genre de coup de poker mon frère. Cela risque de te jouer des tours…
Il avait des crainte, et d'était bien normal. Il ne me connaissait que par mon apparence d'Avengers. Mais j'étais clair dans le fait que ce costume restait au vestiaire lorsque je redescendais sur Terre pour aider mon prochain. Il m'expliquait certaines choses. Je ne les connaissais que trop bien. Certaines personnes peu recommandables venaient certainement se faire soigner ou trafiquer. Cela allait avec ce qu'il faisait. L'autre problème et non des moindre, s'était en effet que du fait d'être connu et reconnu, des personnes auraient des craintes à venir, alors que d'autres seraient menés dans ces lieux plus par la curiosité. A moi donc de montrer la facette que peu de gens connaissait. J'étais sûr de pouvoir apporter quelque chose ici. Et je ne serais pas toujours physiquement là. Je ferait surtout parvenir ce dont ils avaient besoin cruellement, des vivres, des médicaments, des vêtements et surtout la preuve que les Avengers pouvaient, eux aussi, donner de leur temps pour aider. Cela m'avait toujours tenu à cœur.
Il parlait de mes origines. Je venais de bien moins loin que lui. Et nous étions d'accord sur une chose, ma région me manquait toujours. Mais je devais m'imaginer que c'était bien pire pour lui. Il ne devait pas avoir beaucoup de temps pour retourner chez lui, voir une éventuelle famille.
- Elle me manque sûrement bien moins que votre île. Vous avez au moins le temps de retourner là-bas j'espère. Je ne vous ai même pas demandé, mais vous devez avoir de la famille qui vous manque aussi.
Question purement rhétorique puisque le sentiment était le même pour tout le monde. Il était humain de vouloir les revoir de temps en temps. Mais peut-être n'avait il plus de famille...
- Je me doute que certaines personnes seront gênées de me voir ici. Mais je ne serais plus Falcon ici. Et je vous aiderais plus niveau vivre, vêtements, médicaments... et je passerais quand un peu de temps ici. Il y a sûrement quelque chose à faire sans gêner ceux qui ne souhaiteraient pas me voir. Du rangement, servir des repas... Et je me doute que tous types de gens viennent ici. Je ne suis là pour juger personne et je ne serais pas là pour poser de problème. J'ai vécu ça avant et je vous l'ai dit, je ne suis pas Falcon ici, je suis un mec normal qui souhaite aider. Je suis sûr que la plupart des gens le comprendront. Je ne suis pas là pour causer du tort, mais pour les réparer, un genre de rédemption pour tous les dégâts et le mal qu'on pu aussi causer les Avengers... Parce que je suis conscient qu'on en a fait...
Nous n'étions pas tout blanc. Lors de nos affrontements, des gens devenaient des dommages collatéraux et perdaient beaucoup. Les accord de Sokovie en étaient un bon exemple. Il y avait eu beaucoup de blesser et de sans abris à cause de nos agissements, et même si nous étions là pour rendre la ville et le monde plus sûr, il y avait des conséquences et elles faisaient plus de mal que de bien chez les gens. C'était surtout cette raison principalement qui faisait que je devais aider ces gens. Il fallait leur redonner l'espoir et la dignité. Les aider à se reconstruire. C'était un long travail et seuls, j'étais persuader qu'ils ne pouvaient pas aider tout le monde. Mais au moins en aider le plus possible. Et dans ces cas là, une paire de mains de plus ne pouvait pas être illusoire. Je continuais de croire que malgré ma notoriété, je pouvais apporter du réconfort et une aide tant désirée chez certaines personnes. J'étais resté bien trop longtemps sans agir et il était temps d'y remédier.
- Je peux vous assurer que vous n'avez rien à craindre de moi et les gens ici non plus. Je sais fermer les yeux quand c'est nécessaire. Je me doiute qu'à New York, certaines personnes soignées ou aidées ne sont pas toutes blanches comme neige. Je serais mal placé pour les juger, croyez-moi !
C'était une certitude. J'avais au même titre que ces gens là, du sang sur les mains et même si c'était au nom de la paix, cela ne me rendait pas différent. J'espérais juste le convaincre que je ne représentais pas une menace, bien au contraire...
Le premier adjectif qui te viendrait à l'esprit concernant l'Avengers serait la loyauté sans aucun doute. Plus la discussion avance et plus ton jugement envers lui devient positif. Je vais d'ailleurs dans ton sens. Samuel Wilson souhaite tout faire pour venir en aide à son prochain et même si ton jugement sur les vengeurs est mitigé compte tenu des dégâts qu'ils ont faits à beaucoup de populations civiles tu essayes de revoir ton jugement. Lorsqu'il évoque le fait que ton île natale doit te manquer et qu'il te demande si tu as l'occasion de revoir la famille de temps en temps tu ne peux t'empêcher d'avoir un rictus. Tu ne comptes pas lui annoncer tout de suite que tu fais en réalité partie d'une longue ligné de sorcier vaudou est que ton grand-père est le chef spirituel de la capitale de Haïti. Je me demande d'ailleurs comment va ce vieux briscard de Papa Jambo. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu, tout comme toi d'ailleurs.
« Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion d'y retourner, ni de voir ma famille au passage. Disons que mon grand-père attend beaucoup de moi, parfois trop. »
C'est un euphémisme. Lorsque la mort de Papa Jambo viendra ce sera à toi de devenir le chef vaudou de Haïti, le hougan de Port-Au-Prince. Enfin, ce vieillard têtu nous enterrera tous. D'ailleurs en parlant d'enterrement et de famille, tu ne comptes pas non plus lui révéler que tu as perdu ton grand-frère et que tu as relié ton esprit au sien par un pacte avec le baron Samedi. Cela fait beaucoup de cachotteries mon frère… J'espère que tu en es conscient. Lui qui semble si honnête avec toi mériterait un peu plus de respect de ta part. De plus, il t'affirme qu'il n'est pas là pour juger personne. Ni les gens bien, ni les crapules qui pourraient venir à ce centre. Au contraire, il cherche une sorte de rédemption face à ses actes passé. Le fait d'avoir fait des victimes collatérales lors de sa mission héroïque ne l'a pas laissé indifférent, loin de là. Cela révèle une nouvelle qualité chez lui. Une prise de conscience digne des plus sages.
« Je dois avouer que j’ai toujours été perplexe vis-à-vis des actes des Avengers. Pour sûr, vous avez sauvés d’innombrables vies. Néanmoins, je trouvais que vous alliez toujours beaucoup trop fort par rapport à vos actions et que parfois l’existence des civils était négligé. » Tu prends un moment de pause dans ta phrase. Cela pourrait paraître dur au premier abord, mais la suite était plus élogieuse. « Par contre, votre prise de recul sur les choses est tout à votre honneur. Vous êtes quelqu’un qui a le courage de réfléchir sur ses erreurs et c’est plus que louable. »
Un nouveau sourire se fait voir. Admettre ses fautes n’est jamais quelque chose d’aisé, mais c’est extrêmement important. C’est grâce à cela qu’on évolue et qu’on devient quelqu’un de bien. Si jamais tu l’acceptais en tant que bénévole ou membre du Lazarus Center, tu permettrais sans aucun doute à cet homme de faire son chemin de croix et de se repentir de ses erreurs passées. Refusé son offre c’est aussi lui mettre des bâtons dans les roues au niveau de son changement de mentalité et de sa prise en maturité. Quoi ? Bien évidemment que je te mets un peu la pression sur le choix que tu dois faire concernant sa demande. Tu ne vas pas le laisser en plan alors qu’il tente de se racheter et d’apporter du réconfort au plus démuni. De plus, tu fais trainer cette discussion un peu trop en longueur à mon gout, arrête de le tourmenter. Le faucon mérite de voler à tes côtés pour aider les gens dans le besoin.
« Chacun de nous faits des erreurs. Je ne suis moi-même pas un saint parmi les saints et j'ai faits des bêtises que je regrette amèrement. Votre histoire et votre engagement auprès de l'association me touche et je serais ravi de travailler avec vous. Qu'elles seraient vos disponibilités ? »
Tes erreurs passés… Tu veux dire la foi où tu as pactisé avec le loas de la mort pour me faire revenir vers toi au détriment de ton propre destin qui s’annonce sombre ? Dans ce cas oui, c’est bien une erreur. Cependant, le fait que tu viennes d’accepter son offre de devenir membre du Lazarus Center lorsque le temps lui sera favorable prouve que tu n’es pas totalement irrécupérable.
La franchise était toujours payante. Je n'aurais eu aucun intérêt à lui raconter des cracs. Il se serait méfié. Ce n'était le but recherché. J'étais là pour aider. C'était une manière de me faire pardonner mes erreurs et de payer pour les vies gâchées lors de nos missions avec les Avengers qui ,il fallait l'avouer, ne se finissait que rarement sans dommages.
Il le comprenait, j'en étais sûr. Mais quelque part il ne souhaitait pas entièrement se dévoiler. Nous avions tous des choses à cacher. Et je n'étais pas là pour enquêter sur chaque personne qui travaillait ici. Ces endroit étaient souvent fréquenter par des gens qui n'avaient d'autre solution que camoufler un certains passé. C'était une manière de profiter du système sans avoir la police ou les autres administrations à problèmes.
Quoi qu'il en soit, il paraissait ravi de voir que je souhaitais donner du temps et des moyens pour les aider, sincèrement. Il fallait savoir maintenant à quel rythme. Il voulait en effet savoir quelles étaient mes disponibilités. Et depuis mon entrée chez les Avengers, les missions se faisaient plus espacées, mais je devais être disponible à chaque instant pour le SHIELD. Cela me laissait tout de même une large plage de manœuvre. Je répondais franchement :
- Et bien, je reste libre assez souvent, mais de façon aléatoire suivant les missions, vous vous en doutez. Je vous remercie de votre confiance. Cela compte beaucoup. Nous pourrions partir sur trois après-midi par semaine et je vous préviendrais si je partais en mission pour que vous puissiez prévoir. Les weekends sont souvent les moments où j'ai le plus de temps. Je ne demande qu'à m'octroyer un weekends par mois si cela ne vous dérange pas. Ensuite, vous êtes libre de choisir les jours qui vous conviennent.
Curieusement, on aurait dit que les missions évitaient les weekends, comme si les méchants ne travaillaient pas ces jours là, non pour me déplaire. Cela me laissait du temps pour moi malgré tout, peut être un peu trop... Et je pensais que ces jours là, je le voyais lorsque j'aidais mes parents, c'était le moment où les gens avaient le plus besoin.
Je tendais une carte à Jericho :
- Ce sont mes coordonnés pour me joindre si vous aviez besoin. Je me dit que vous pourriez avoir des besoins exceptionnels aussi et si je le peux, je serais ravi de venir prêter main forte si je suis disponible.
L'homme était parfait calme et ne semblait pas montrer facilement d'émotions. Il était courtois et poli. Vraiment une personne faite pour le job, pensais-je. Il avait l'air de vraiment être dans son élément. Je souhaitais vraiment qu'il comprenne que je n'étais pas là pour regarder et juger, c'était important. Je connaissais sûrement des gens qui allait fréquenter les lieux. Je passais souvent devant les sans abri du quartier. Combien de fois leur avais-je apporter des boissons chaudes, je leur demandais comment ils allaient, comme s'ils étaient mes voisins de palier. Je leur offrais même des vêtements et couvertures si nécessaire. C'était ma nature. Je n'avais pas d'apriori et j'aidais sans arrière pensée même si cela pouvait être le roi des salopard ! C'était ma nature profonde qui répondait dans ces cas là et c'était ce que j'avais à apporté ici.
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![[Terminé] Une main vide ne fera pas revenir le faucon Mokd](https://zupimages.net/up/23/48/mokd.png)
