Il fallait croire que le monde de la surface avait perdu l’usage du respect et savoir vivre. Namor n’était pas non plus un être distinguer et raffiné, mais il était habituer à mieux que cela. Les gens le prenaient soit de haut ou limite comme un semblable. Les Atlantes ont vécus caché et isolé pendant des siècles. Ils ont put développer un savoir, une technologie et un mode de vie sociétale très évolué. Ici, les humains ont réussit à avancer sur le terme technologie aussi, mais leur mentalité restait celle d’enfants en roue libre. Namor soupira. Si encore il n’y avait qu’une ou deux personne ainsi, il serait gérer, mais la il voyait que c’était contre tout un monde à lutter. Ils avaient leurs us et coutumes et leur façon de faire soit, mais si un jour ils devront fouler le territoire de l’Atlantide, le prince veillera à ce qu’ils se plient à leur façon de faire. "Soit. Je vais me plier à votre manière de faire. Pour l'instant."
Cela comprenait d’accepter cette invitation au repas. Sans doute le fait culturel universel symbolisant un instant de paix et de bonnes ententes. Même si Namor restait méfiant malgré tout. Il ne savait toujours pas à qui, il avait à faire. C’était surtout sa fonction qui intriguait le prince, afin de mieux comprendre pourquoi il possédait cette assurance et ce respect des chiens de gardes qu’on lui avait coller. Il se présenta donc sous le patronyme de Bucky Barnes et qu’il serait un des Avengers. Namor prit une seconde pour exprimer une moue de réflexion. "Avengers. Serait-ce ce groupe de guerrier en charge de protégés ce monde ?" Les Atlantes avaient quelques observateurs, certains rapportaient bien des choses, même si au final la vie sur la surface échappait à ces derniers. Et quand Namor fut conduit au S.H.I.E.L.D il fut confronter à ce mot sans pourtant bien saisir de qui, ils s’agissaient vraiment.
"Et donc… Bucky Barnes des Avengers. Vous invitez ainsi à manger à tous les dignitaires que vous rencontrez ?"
A savoir s’il se comportait de la sorte avec tout le monde, ou si c’était une exception faite pour lui. On pouvait dire ce qu’on voulait de Namor, mais il fallait avouer que le mutant savait faire preuve de patience. On la connu pour perdre facilement son sang froid pour moins que ca. D’ailleurs, il se demandait toujours ce que mijotait son grand-père. Ce dernier tantôt parlait de se défendre contre les humains, puis de faire la paix. On pouvait facilement dire qu’il perdait la tête, devenant gâteux. Mais Namor le connaissait bien, il savait que c’était un Atlante très intelligent qui avait toujours en plan dans la tête. Chaque action qu’il faisait était murement réfléchit même celles contradictoires. Il voulait provoquer quelque chose mais quoi ? Encore, si Namor était dans la confidence, il ne dirait pas grand-chose, mais se sentir servir à un quelconque dessin de la sorte, l’irritait fortement.
Toute ma vie je me suis battus, mais j’ignore quel est mon vrai combat
« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences. » (F. Dolto)
La situation avait été sur le point d’exploser, créant un incident diplomatique sans précédent entre le monde de la surface et celui vingt mille lieux sous les mers ; le Soldat n’avait peut-être pas eu une attitude honorable envers le Prince, mais ce dernier ne l’avait pas vraiment invité à lui témoigner un quelconque respect digne de son rang, au regard de la façon dont il l’avait sèchement accueilli. En campant sur ses positions et son attitude somme toute « normale », l’Avenger avait réussi à désamorcer la bombe d’eau qui se trouvait devant lui. « Soit. Je vais me plier à votre manière de faire. Pour l'instant. » Les traits de Bucky se détendirent irrémédiablement, car il avait compris que son interlocuteur acceptait de déjeuner avec lui. Une première victoire ! Et pas n’importe laquelle. En route vers la réconciliation, peut-être ? « Venez, c’est par là. » Un sourire aux lèvres, le brun avait grimpé les quelques marches conduisant à la porte du restaurant et, dans une démarche presque galante, il avait maintenu la porte ouverte pour que le Prince y entre avant lui. Pas question de le vexer une nouvelle fois ! « Après vous. »
C’était en bonne voie… Ils entrèrent donc tous les trois dans le restaurant — avec Captain, suivi de près par les agents de sécurité veillant sur le Prince venu des flots. S’installant à une table, Bucky fit signe à son chien de prendre place à ses côtés, ce que le vieux labrador fit sans discuter ; une de ses mains gantées câlinant son adorable chien, il écouta attentivement la question de Namor. « Tout à fait » Commença-t-il à dire dans un sourire, avant de nuancer son propos : « Nous essayons, en tous cas, de protéger le monde. » S’il était vraiment Prince d’un royaume, il devait connaître les prix et le poids des responsabilités, et le fait qu’on ne puisse pas toujours faire ce que l’on souhaite, quand bien même on y met toute sa bonne volonté.
Prenant la carte entre ses deux mains, puisque son chien s’était allongé sous la table et avait posé sa truffe sur sa chaussure comme il le faisait d’habitude, le Soldat commença à regarder la carte en se disant, mentalement, qu’il vaudrait mieux ne pas prendre du poisson à midi. « Vous êtes le premier. » Avoua-t-il sans perdre son sourire, levant les yeux de la carte pour poser, à son tour, une question : « Je m’imagine assez mal votre royaume, vous savez… Comment c’est, exactement ? »
Les choses n’étaient peut-être par fichu finalement. Il devait exister encore un fin espoir d’éviter la plus grande crise mondiale. Enfin, tout n’était pas encore jouer, mais la guerre où l’on verrait notre monde submerger par les flots tel un second déluge n’allait pas arriver dans l’heure. Bucky eut éviter cela et il pouvait s’en réjouir. Namor se montra moins belliqueux qu’il n’y paraissait, mais cela ne voulait pas dire non plus qu’il ne lancera pas toute l’armée atlante sur les côtes à un moment ou un autre. Disons alors qu’on avait gagner encore un peu de temps. Le prince suivit donc l’Avenger pour « dîner », montant quelques marches et invités à entrer en premier. Sans doute le premier geste de respect qu’on lui faisait depuis son arrivé digne de son rang. Cela faisait plaisir, Namor accorda donc un hochement de tête approbateur. Comme quoi, ce peuple n’était pas totalement dénué de bonnes manières.
Prenant place dans cette modeste taverne en bord de mer, Namor questionna un peu son hôte, afin de mieux savoir à qui, il avait à faire d’après les rapports faits par leurs éclaireurs. Bucky confirma bien la nature des Avengers. A savoir une forme de gade d’élite veillant à la protection de ce monde. Intéressant, car si vraiment un conflit devait avoir lieux, ce seront des gens comme eux qu’ils devront affronter surtout. En gros, ils représentaient une principale menace. Dans le cas contraire, des premiers alliés au cas ou. "Si le monde est encore la, c'est que vous y arriver." Un ton un peu sec, mais qui était au fond, un compliment pour saluer l’efficacité de ce groupe. "Vous êtes tous des gens améliorer ?" Afin de savoir qui pouvaient composés ce groupe.
Carte en main, Namor essayait de comprendre ce qu’il lisait, quelques images aidaient à deviner la nature du plat. Séchant un peu sur son choix, il demanda à Bucky s’il était d’usage pour lui d’inviter des dignitaires ainsi. Ce dernier confessa qu’il était le premier. "Je vais prendre cela comme un honneur j’imagine." Peut-être n’était-ce pas protocolaire, mais au tant essayer d’y voir du positif et ne pas s’énerver pour la moindre petite chose. Ce fut au tour de Bucky de poser des questions, et ce dernier voulu en savoir un peu plus sur le royaume dont venait le prince. Namor prit quelques instants avant de répondre, entre réfléchir sur quoi dire et aussi, déchiffrer ce qu’il avait sous les yeux. "Vaste, puissant et riche. Un royaume qui existe depuis des siècles sous les eaux et à prospérer pour devenir une nation redoutable et respecter." Au tant faire un portrait élogieux de son royaume. "Et très différend du votre, ca n’en pas douter."
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« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences. » (F. Dolto)
Loin de se douter qu’il vient d’éviter une guerre avec les armées atlantes, c’est avec une grande légèreté d’esprit que l’Avenger rejoint sa table pour déjeuner, suivi de près par son chien plus que ravi de ce qui va suivre : il le sait, il va avoir sa part. Mais, pour l’heure, il s’allonge sous la table pour s’étaler entre les jambes de son maître, sa truffe reposant sur sa chaussure ; sait-on jamais qu’il s’enfuit en l’abandonnant ici. Les deux hommes s’installent donc l’un en face de l’autre, et l’Avenger ne perd pas de temps avant de se saisir du menu pour le parcourir, tout en répondant volontiers aux questions du Prince qui, légitimement, s’intéresse au monde qu’il découvre sûrement.
Il fait preuve d’un premier élan de gentillesse avec une phrase prononcée avec plus ou moins de fermeté, mais c’est l’intention qui compte. Levant les yeux de son menu pour lui adresser un sourire de gratitude, il finit par secouer son menton de gauche à droite tout en répondant, d’une voix calme : « Euh… Plus ou moins. Nous sommes tous très différents, en termes de capacités. » Il se retient de rajouter « et c’est ce qui fait notre force » parce qu’il se rend compte, rien qu’en le pensant, que c’est niais. Vrai. Mais niais. « Avez-vous des équipes similaires, dans votre monde ? » À son tour de poser des questions ! Après tout, c’est bien Namor qui représente un endroit qui apparaît comme à la fois terriblement mystérieux, mais surtout fascinant. Son esprit fourmille assurément d’images préfabriquées, qu’il se représente comme une sorte d’endroit merveilleux mais un peu archaïque… Il se trompe sûrement, mais n’ose pas demander confirmation à son vis-à-vis, de peur de le contrarier une nouvelle fois.
« Vous pouvez. » A-t-il juste le temps de dire avant qu’un serveur bien habillé ne vienne à leur table, pour leur proposer des apéritifs : le Soldat décline d’un geste de la main, répercuté sur son menton qui vacille de gauche à droite, et il se contente de commander un simple soda. Posant alors les yeux sur Namor, il attend que celui-ci donne sa réponse avant de remercier le serveur d’un simple sourire ; celui-ci les remercie et s’éloigne, en disant qu’il leur laisse le temps de choisir leurs plats et qu’il va revenir. Se replongeant alors dans sa carte, il profite d’un moment de silence pour demander finalement des informations sur le royaume de Namor. Vaste, puissant et riche. Rien que ça. Il presse ses lèvres l’une contre l’autre tout en haussant légèrement ses sourcils, tandis que les derniers mots du Prince lui arrachent un sourire entendu. « Différent à quel point de vue ? » Puisqu’il a amorcé sujet, autant le poursuivre.
Le ton du Prince ne fut pas mal prit, nous pouvons donc respirer et espérer surtout d’une conclusion plaisante à cette histoire. Si les deux hommes arrivaient à se comprendre, ils pourront sans doute finir ce repas et cette journée en bon terme. Namor faisait des efforts et cela semblait être remarquer, de quoi encourager ce dernier à en faire autant, essayer de voir au-delà des possibles affronts qu’on faisait contre lui. L’atlante était quelqu’un de sanguin, mais aussi d’intelligent et de stratège. Fonce tête baisser dans le tas, n’était pas toujours la bonne solution et il devait s’avoir s’adapter pour minimiser la casse comme on disait sur Terre. Il en apprit ainsi un peu plus sur ces Vengeurs, cette équipe qui paraissait si particulière et en retour, on lui demanda en bon procédé de répondre à une question.
"On peut dire ça. Je commande l'armée atlante et je suis entourés de bons et loyaux généraux et soldats qui défendent à coeur notre nation." Était-ce une simple information donné ou une mise en garde ? Avec Namor, c’était souvent un mélange de tout. Sans doute l’habitude, son côté militaire qui prenait le dessus, comme ces soldats qui ne pouvaient s’empêcher de saluer ou se tenir de telle manière même face à de simples civils.
Un serveur approcha et Namor, étranger à toutes coutumes ou presque des humains et de leurs habitudes alimentaires, se contenta de commander juste à boire, de l’eau de préférence. Il se doutait qu’on ne lui servirait pas des plats typiques atlantes, autant rester simple. Pour la suite, le prince décrivit son peuple, son royaume, ce qui ne manqua pas d’attiser la curiosité de son interlocuteur qui aimerait en savoir davantage. "Pas mal de chose. La liste est trop longue." Disait-il sur un ton un peu las, se rendant lui-même compte à quel point ces deux univers étaient si différends que pour les cités, il faudra du temps, de la patience et de l’énergie. Car ca reviendrait à les décrire dans le détails. "Votre système politique, la mentalité de nos peuples respectifs, l’architecture, l’organisation sociale, la nourriture et j’en passe. C’est si… Déstabilisant." Avoua Namor. Le dépaysement total, le choc des cultures comme on le nommerait. Encore, Namor connaissait déjà un peu le monde de la surface, mais il fallait croire que les choses ont bien changer depuis. Sans doute qu’on pensa que cette première expérience serait un avantage pour lui, mais le prince n’y croyait pas trop, tout avait si changer.
"Pourtant, je suis déjà venu une fois chez vous. Mais vous changer, évoluez si rapidement, on n’y reconnait plus grand-chose."
Toute ma vie je me suis battus, mais j’ignore quel est mon vrai combat
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Entre les deux homme, la tension est redescendue jusqu’à disparaître totalement, et ils profitent à présent d’un moment de calme et de partage, chacun apprenant de la culture et du monde de l’autre. Ainsi, Bucky ne voit nullement les paroles de Namor comme une quelconque mise en garde ; d’ailleurs, son visage n’exprime aucune émotion ou expression en ce sens. Parce que pour lui, on ne déclenche pas une guerre mettant en périls des milliers de vie sur la base d’une simple contrariété. Il faut être un prince capricieux et égocentrique pour songer ainsi, et il faut croire que Bucky considère Namor comme bien plus intelligent que tout cela. Avec raison ou non ? L’avenir lui dira.
Pour l’heure, la guerre est bien loin, et les deux hommes bavardent simplement à la table de ce restaurant, échangeant à propos de leur monde respectif. « Je vois… J’imagine que votre royaume vous manque, en tous cas. » Il imagine bien combien cela doit être pesant d’être dans un monde totalement inconnu, avec peu d’alliés pour tromper la solitude. Un peu par compassion, donc, il lui envoie un sourire aimable avant de presser ses lèvres l’une contre l’autre, se replongeant ensuite dans la carte des menus, puisque le serveur approche pour prendre commande… Est-ce que le Prince vient réellement de commander un verre d’eau ? Bon, pourquoi pas. Bucky hésite un instant à lui dire de commande ce qu’il souhaite puisqu’il est l’invité, mais il s’abstient. Ça pourrait, encore une fois, être mal interprété et vexer le noble assis en face de lui.
Après avoir commandé un soda pour sa propre personne, en bon américain qu’il est, il repose la carte des menus devant lui pour regarder son vis-à-vis. De l’avis de ce dernier, leurs deux mondes sont bien différents… Sans nul doute, mais Bucky ne trouve rien à redire. Il a sûrement raison, mais il est quelque peu désarmé par la façon dont Namor parle de son royaume ; Bucky est le premier chauvin de l’histoire mais là, le poisson bat tous les records. « J’imagine. Personne de votre peuple n’a pu vous accompagner ? » Questionne-t-il en lançant sa main sous la table pour distiller quelques caresses à son chien, qui s’impatiente à ses pieds. « Ah ? Vous êtes venu quand ? »
Le serveur revient pour déposer le verre de soda et le verre d’eau, et ressort son calepin pour noter les commandes. Bucky s’empresse d’énoncer la sienne : un hamburger. Il tourne ensuite son visage vers Namor, le pointant machinalement de son index en lui demandant, d’une voix calme et toujours aimable : « Vous en voulez un ? C’est moi qui offre bien sûr. »
On pouvait se demander jusqu’à quel point Namor pouvait accepter des choses juger comme un manquement au protocole. Comme ils s’agissaient de deux civilisations totalement différentes, juger ce qui était un manque de respect ou non était bien difficile. Namor pouvait bien tout encaisser, se faire un avis puis un rapport à son roi qui lui, jugera des possibles conséquences. Pour le moment, le prince trouva ce monde si primitif et dégénéré. Il ne reignat que la peur et le chaos. Les gens avaient peur de ceux qui leurs étaient différents, et ils se comportaient pire que des animaux blessés. Le peuple atlante à connu aussi des épisodes éprouvants, de sombres époques, mais Namor ne pensa pas qu’ils ont fini avec la même mentalité. "La maison nous manque à chacun je suppose." Il n’allait pas le cacher, il préfère largement son monde à celui-ci. On préférait les endroits familiers même avec leurs défauts car on y avait nos repères, nos habitudes. Qu’est-ce que ce serait si un habitant de la surface venait chez lui ? Sans doute serait-il aussi perdu que le prince, même si ce dernier eut la prétention de penser que l’invité serait impressionner par la grandeur de son peuple.
Les commandes faites, Namor ne voulu que de l’eau. Choix assez humoristique, mais quand on ne connaissait même pas un pour cent des boissons de ce monde, on prenait ce qui nous était le plus familier. "C'est une mission diplomatique importante. Notre roi ne voulait pas que vous vous sentiez envahit par plus d'hommes armés ou de toute une escorte. Le chef de ses armées fut juger plus approprier pour vous rencontrer." Il est vrai que Namor aurait aimer avoir un peu de compagnie, de proches ou de quelqu’un du peuple. Mais bon, Thakorr voulu envoyé une seule personne, pour des raisons propres à lui, et puis, Namor était plus que le meilleur combattant de toute l’Atlantide. S’il y avait un problème, il saurait se défendre seul. "Si je me réfère à votre calendrier terrestre… Durant votre mois d’Août. C’est la que je suis venu officiellement rencontrer ceux de votre S.H.I.E.L.D."
Le serveur apporta donc de quoi boire puis attendait leurs commande niveau nourriture. La, Namor était aussi perdu que pour la boisson, sauf de quelques vieux souvenirs qui lui rappelait sa première visite dans le monde de la surface. D’ailleurs Bucky lui proposa un Hamburger qu’il le lui offrait. "Avec plaisir." Lui répondit le puissant guerrier.
Ce dernier joignit les mains devant lui et laissa son regard se poser autour d’eux. Il arrivait à étudier ce monde en faisant abstraction des gorilles autour d’eux. La foule qui fut curieuse, semblait s’accoutumer à sa présence, reprenant leurs habitudes et ne faisant plus trop attention au prince. Il eut quelques messes basses le concernant, ca il pouvait bien l’entendre avec son ouïe, mais Namor ne fit cas d’eux. "Votre monde est bien étrange et parait si primitif. Mais il doit avoir son charme et ses avantages sans doute." Oui il faisait un compliment. Seulement avec Namor, il n’exagérait pas des points pour faire plaisir, il disait les choses telles quelles tout en essayant de souligner le positif.
Toute ma vie je me suis battus, mais j’ignore quel est mon vrai combat
« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences. » (F. Dolto)
Le Prince Atlant lui semble être une personne renfrognée, peu enclin aux sourires ou aux démonstrations d’émotions, et Bucky ne peut s’empêcher de se demander si cela est propre à son rang : si on le traite de grincheux, il pense avoir trouvé pire que lui. M’enfin, le Prince se détend au fil des secondes, au point d’apaiser, en apparence, son discours. La maison est un concept qui ne lui est guère familier, car il attache, en général, que peu d’attachement aux objets et au matériel. Le résultat d’une vie de fuite, sans nul doute. « Pour ceux qui en ont, oui. » Se permet-il de préciser d’une voix sans animosité aucune, mais reflétant une certaine réflexions sur le sujet. Sa maison pouvait à la fois être sa chambre au QG des Avengers, comme son propre appartement mais… Il essaye de ne pas trop s’y attacher, et de ne pas trop s’habituer à y vivre. Qui sait comment les choses pourraient tourner ?
S’étonnant de le voir seul, le Soldat au bras cybernétique questionne son invité à ce sujet, qui lui répond d’une voix simple qu’il est en mission diplomatique importante. Raison de plus pour être accompagné, non ? Au moins de deux gardes… Leur roi avait, soit une confiance aveugle aux humains, soit une envie cachée de se débarrasser de son chef des armées. Appuyant son dos contre le dossier de la chaise, il appuie ses coudes sur les accoudoirs tout en hochant son menton de haut en bas, ses lèvres en avant. Perplexe, oui, mais ce n’est pas son affaire, il ne fait pas partie de cette famille royale. « Vous voulez établir une alliance avec nous ? » Sans moquerie, il se permet de rire quelques secondes en secouant son menton de gauche à droite, avant de donner une rapide explication : « Cela s’annonce difficile. Je pense que mon monde n’est pas gouverné de la même façon que le votre : nous n’avons pas de roi. Ce n’est pas une seule personne qui prend les grandes décisions et, même si je ne m’intéresse pas à la politique, je peux déjà vous dire que ces personnes là ne sont jamais d’accord entre elles. » Se redressant pour attraper son soda, il en boit quelques gorgées avant de demander : « Qu’est-ce que le S.H.I.E.L.D. vous a dit, exactement ? »
Les deux hommes, qui ne sont plus tout à fait des étrangers l’un pour l’autre, commandent à manger : un plat typiquement américain pour le plus grand bonheur du cyborg. Par la suite, ils échangent à propos de leurs mondes respectifs, et le brun réalise enfin combien son interlocuteur est méprisant envers le sien… Primitif ? Vraiment ? Il arque l’un de ses sourcils en ayant l’air un peu surpris de ce manque de délicatesse après tous ces efforts, sans compter que c’était un homme en tenue d’écailles ayant été élevé au milieu des poissons qui lui disait ça. « J’aurais probablement le même sentiment concernant votre monde. » Il se mesure pour ne pas paraître provoquant outre mesure, et lance sa main sous la table pour caresser Captain quelques secondes, qui dort déjà. Raclant discrètement sa gorge ensuite, il attrape de nouveau son verre pour en boire une gorgée, sans rien ajouter de plus.
Namor avait tout de l’incarnation du patriotisme. L’Atlantide était importante pour lui. Qu’il doit vivre dans un Palais, un baraquement ou une simple maison, tant qu’il était encore attacher à sa nation, le prince était heureux. Depuis tout petit on la élevé dans l’Histoire, la culture la plus complète de son peuple. Il était donc attaché aux siens malgré sa mutation génétique, à ses terres sous-marines. Bien sur, on remettait parfois en avant sa différence génétiques avec les autres membres de la race aquatique, mais Namor s’y sentait quand même chez lui, y étant en plus apprécié par la majorité de son peuple. Quand il fut envoyé en mission loin comme la à présent, le prince se consolait en se disant qu’un jour, il reviendrait chez lui, cette promesse qui aidait à tenir.
Le prince expliqua être envoyé seul lors de cette mission diplomatique expliquant que lui seul suffisait pour établir une rencontre. Peut-être que cela cachait autre chose, mais comme toujours, le prince n’était jamais aux faits des plans de son grand-père. Cet homme était imprévisible, mais cruellement intelligent. Il pouvait bien lancer une guerre contre un peuple et proposer la paix le lendemain. "Entre autre chose." On parlait de paix, d’une alliance sans doute. Son rôle était d’établir un contact entre les deux nations. Pour la suite, c’était à voir ce que chaque dirigeait aurait à proposer. Bucky eut un rire qui surprit le prince, mais l’homme au bras d’acier expliqua de suite son hilarité, ce qui eut pour effet de rassurer Namor. "Oui c’est que nous avons compris. Le monde sous-marin est aussi divisé en plusieurs peuples. Nous pensons déjà voir avec votre leader. Puis pourquoi pas s’adresser à votre ONU. Mais comme votre gouvernement est autant divisé que vos nations, je me doute qu’il faudra être patient pour une réponse." On lui avait expliquer rapidement comment fonctionner le pouvoir ici, et Namor trouva ce système si fragile et peu fiable. L’image qu’il s’en faisait donc, n’avait rien de fort et d’imposant. Mais ca, il préféra garder cette pensée pour lui. S’il voulait qu’on les respecte, il fallait en faire autant sans doute. "Ils m’ont surtout fait un rapide résumé de comment vous fonctionnez sur le plan politique. Et que j’aurais une entrevue avec votre président. J’imagine alors, que si mon audience tarde à venir, c’est que tous vos représentants discutent pour se mettre d’accord." Sans dire autre chose pour ne pas rabaisser qui que ce soit.
Avec Namor, ca passe ou ca casse. Parlant un peu de leur monde respectif, le prince voulu bien faire à sa sauce, un compliment sur celui de Bucky. Il ne savait pas trop comment prendre la réponse de ce dernier. Mais préféra ne pas chercher la petite bête. Sans doute était-il autant doué que lui pour complimenter ? Enfin bref, ceci n’avait aucune importance. Il fallait que Bucky voit le peuple atlante pour qu’il comprenne, une nation intelligente ayant sut mélanger science et magie ce qui la rendu égale aux USA pour le reste du monde terrestre en quelque sorte. "Peut-être aurais vous l’honneur de venir visiter le notre ? j’aimerais bien vous le faire découvrir aussi." Il fallait croire que Barnes, commençait à « plaire » au prince. Sans doute son allure, sa façon d’être qui donnait l’impression à ce dernier d’avoir à faire à un égale. Namor se disait qu’il pouvait être un redoutable guerrier et aimerait à l’occasion le constater. Pour ce début d’estime, il était tenter de lui faire découvrir comment était l’Atlantide afin qu’il en juge par lui-même.
Toute ma vie je me suis battus, mais j’ignore quel est mon vrai combat
« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences. » (F. Dolto)
Entre autre chose. Le Prince fait des mystères. Si la mission diplomatique n’avait pas seulement pour but d’établir une alliance avec le monde de la surface, que pouvait-il vouloir d’autre ? Bucky avait bien quelques idées mais ne se considérait pas assez au fait des machineries politiques pour oser s’en préoccuper davantage et, de toute façon, il se doutait que c’était un pan que Namor voudrait garder secret. De toute façon, ces affaires ne sont pas les siennes : il n’est pas de ceux que l’on questionne pour prendre les grandes décisions et, tant mieux. « Cela risque de prendre du temps. » Marmonne-t-il d’un ton presque narquois, et presque désolé envers le prince qui attendait depuis un long moment déjà. Il était patient, c’était certain ! Mais Bucky ne pouvait rien faire pour accélérer la procédure, ainsi, il ne lui offrit qu’un sourire cordial en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, avant que le serveur n’arrive avec deux assiettes généreuses, garnis d’un hamburger et de frites pour chacun. Ah, enfin ! L’américain eut un sourire gourmand et frotta légèrement ses mains l’une contre l’autre, à l’image d’un enfant bienheureux, tandis qu’il sentait que son chien s’agitait sous la table. Piochant une de ses frites, il s’emploie à discrètement la glisser sous la nappe pour l’offrir à Captain et a remercié le serveur d’un sourire poli, alors que celui-ci s’échappait après leur avoir souhaité un bon appétit. « Je suis curieux de savoir ce que vous mangez, dans votre monde. Quel est le plat typique ? » La question principale qu’il se posait était : mangent-ils du poisson ?
Prenant son hamburger entre ses deux mains, il l’apporta à ses lèvres pour mordre dedans avec plaisir, alors que son interlocuteur fit une intervention qui l’obligea à lever les yeux de son assiette. Et comment ! « J’en serai honoré ! » Répondit-il d’une voix enthousiasme, presque trop enjouée d’ailleurs. Un sourire ravi ornant ses lèvres, il se laisse un instant emporter par son imagination avant de reprendre, d’une voix plus calme mais toujours joviale : « Ce serait avec grand plaisir. » Mais curieux, il repose son hamburger pour s’enquérir de son soda qu’il apporte à ses lèvres, demandant avant d’en boire une gorgée : « Votre royaume est loin d’ici, j’imagine ? »