« Oh vous savez que je suis très heureuse de ma famille. Mon époux est photo journaliste de métier. Il a quitté sa ville de New-York et son pays pour venir photographier les zones du Kenya. Ont c'est rencontré lorsqu'il effectuait un passage dans l'école où j'ai enseigné la géographie à Nairobi. Son charme et son côté Indianna Jone's intellectuel m'ont fait craquer. Quelques temps après ont c'est marié et c'est là que j'ai donné naissance à la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé. Elle était là, toute frêle et endormis. Avec mon époux nous avons décidés de la nommer Ororo, ça signifie beauté en ancien Swahili.
Pour ce qui est de son travail, mon époux n'était pas souvent à la maison. J'ai donc élevé ma fille seule la plupart du temps. Je n'en voulais pas plus que ça à son père, après tout c'était son côté aventurier que j'aimais chez lui. J'essayais d'apprendre à ma fille le Swahili, l'anglais et la géographie qui semblait l’intéresser. Il fallait la voir courir, c'était une fille pleine de vie. Un jour son père est revenu et nous a affirmé qu'il avait un emploi stable en Egypte et plus précisément au Caire. Nous avons déménagé et nous habitions une petite maison à côté de l'aéroport du Caire. Grâce à ça, mon mari était beaucoup plus près de l'ambassade des États-Unis et de son local journalistique. Du coup me voilà ! Avec Ororo, son père et moi nous avons décidés d'apprendre l'Arabe, cela nous servira sans aucun doute dans notre nouvelle vie. »
N’Dare Munroe, discutant au téléphone avec ses anciennes copines.
« Une Tragédie a eu lieu à proximité de l'aéroport du Caire. En effet, une turbine d'un avion a lâché et le véhicule est venu s'écraser sur une maison qui était à proximité. La catastrophe a eu lieu en Week-end et deux morts sont à déplorer, dont Daniel Munroe un photo journaliste reconnu ainsi que sa femme N'Dare enseignante en géographie. La seule survivante de cet accident est leur fille qui avait tenté de les sortir des décombres. La pauvre enfant alors âgée de onze ans a tenté de les secourir en rejoignant ses parents dans les décombres. Par malheur, elle s'est coincée dans les ruines de la maison et a été secouru de justesse par les autorités Egyptiennes.
L'orpheline garde de lourdes séquelles et des traumatismes de cette expérience. En effet, les résultats montreraient des angoisses en endroit clos. La fille a été transférée dans une famille d'accueil. Malgré cette culture de l'aviation, l'Egypte reste sous le choc de ce terrible accident. Nul doute que la responsabilité de l'aéroport du Caire et de ses équipes de réparation n'est pas à écarter. Néanmoins, aucune plainte n'a été tenu envers Cairo international Airport. Qu'Allah nous garde ainsi que nos enfants de ces tragédies. »
Extrait du journal Al-Ahram paru en 1972.
« Où est-ce que se trouve Ororo à l'heure actuelle ? Je ne sais pas après tout on ne peut pas enchainer une fille comme celle-là. Je suis persuadé que le monde est bien trop petit pour elle. Lorsque je l'ai recueilli elle faisait la manche dans les rues du Caire. D'après Ororo elle avait quitté sa famille d'accueil, car elle ne souhaitait pas vivre une vie où elle était prisonnière d'un destin qui ne lui convenait pas. Je lui ai tout appris au niveau des larcins. Cela s'est fait dans le dur. Si elle voulait manger il fallait qu'elle réussisse sont vol. Je ne lui donnais rien qu'elle ne méritait pas. L'art du vol à la tire n'avait bientôt plus de secret pour elle. C'était quelqu'un qui avait une volonté de fer, elle ne souhaitait pas se laisser manger par la vie. Chaque jour était un combat pour manger, pour se loger et pour s'habiller.
J'imagine que c'est ce quotidien qui a éveillé les pouvoirs de Ororo. En effet, alors qu'on était poursuivi par des marchands qui souhaitaient reprendre leurs biens, les yeux de la jeune fille sont devenus livide et une petite bourrasque c'est alors levé. Le sable qui était à l'intérieur de cette brise à aveuglé les poursuiveurs et nous avons pu nous échapper. Je lui ai demandé si elle n'était pas une sorcière, elle m'a répondu qu'elle n'avait jamais fait ça avant. Après divers coups que nous avions planifiés je voyais qu'Ororo se prenait d'affection pour les enfants défavorisés du Caire. Elle ne supportait pas que des inégalités se creuse dans ce pays. Bientôt elle se comportait comme une grande sœur avec eux et petit à petit elle s'occupa d'un groupe d'enfants, en leur apprenant à son tour l'art du vol à la tire. C'est à ce moment que j'ai décidé de me séparer de ma petite protégée, je pense que je n'avais plus rien à lui apprendre et qu'elle avait suffisamment grandi. Cependant, j'aimerais bien la revoir un jour, son côté petite teigne a tendance à me manquer. »
Paroles de Achmed el-Gibar, membre de la guilde des voleurs.
« Grande sœur Ororo nous a abandonné. Je n'arrive pas à comprendre, tout se passait pour le mieux pourtant ! La journée nous prenions aux autres pour manger à notre faim et le soir elle nous racontait les histoires de la guerrière bleue qui avait affronté les injustices de ce monde. Lorsqu'elle nous en parlait elle avait des étoiles dans les yeux, c'était son idole. Un jour, elle et les autres ont décidé de monter un coup sur la place du marché. Apparemment ça a mal tourné et notre grande sœur a été isolé dans une ruelle. Tout le monde était inquiet pour elle, Ororo n'a pourtant jamais été arrêté par qui que ce soit avant ce vol à la tire au marché.
Pourtant, elle est bien revenue avec un homme, un être en capuche. Lorsqu'elle a pu revenir à la planque avec cet homme elle nous a immédiatement demandé de sortir. Il y a eu ensuite une longue discussion avec cette mystérieuse personne et notre grande sœur. Après cela elle est venue nous dire au revoir à nous tous. C'était étrange, ses cheveux étaient devenus blancs et elle nous avait dit qu'elle allait redonner au monde un nouvel équilibre et une nouvelle liberté avec l'aide de son nouvel ami. Elle semblait différente et beaucoup plus sûr de ses capacités. Elle nous a également affirmé que ce nouvel ami avait permis de développer son pouvoir et de le faire grandir de manière à combattre toutes les injustices de ce monde. Au final elle était partie à la recherche d'autres personnes comme elle, avec l’aide de cet homme en capuche. C'est moi qui m'occupe du groupe, désormais. Je lui en voulais d'être partie comme si de rien était en nous abandonnant à notre sort. »
Samira ancienne protégée de Munroe, quelques jours après sa rencontre avec Apocalypse.
« Des erreurs dans ma vie j’en ai fait. Cependant, jamais je n’aurais pensé être aussi crédule sur les intentions d’un mutant. Pourtant, lorsqu’il avait fait évoluer mon pouvoir à un niveau bien supérieur j’étais séduite par sa façon de penser. Construire un nouveau monde où il y aurait plus d’égalité et où les superpuissances n’auraient plus d’emprise sur le globe. Lorsque j’y repense, j’ai fait des terribles choses pour cette façon de penser. Recruter des adeptes, enlever le professeur Xavier et combattre les miens. Je ne sais pas… Je sentais que j’œuvrais pour un monde meilleur, il m’appelait sa déesse et il comptait sur moi. Il disait que j’étais son enfant, c’était comme si j’avais une nouvelle famille…
C'est lorsque j'ai vu mystique, la guerrière que j'admire tant le combattre aux côtés de ses compagnons que j'ai douté. Au final c'était un être qui allait précipiter la fin de ce monde. Si Apocalypse avait atteint ses objectifs, que serait devenu le groupe que j'avais en Egypte ? Je me devais d'aider tout le monde à vaincre ce monstre qui, grâce à Jean et aux autres a disparu en poussière. Je souhaitais aider tout le monde en reconstruisant ce que j'avais participé à détruire, mais c'est à ce moment que tout s'est embrouillé. Un tourbillon s'est emparé du groupe et nous avons tous été projeté dans un monde qui nous étaient alors inconnus. Dans ce monde il y avait des gens que l'on nommait des héros, les Avengers. Je n'avais alors un nouveau lieu où allez, non plus précisément j'avais une véritable nouvelle famille. »
Écrits personnelles d’Ororo Munroe.
« Je me souviens encore de ce moment-là, c'était l'une des choses les plus terrifiantes qui m'a été donné de voir. C'était pendant un temps de pause à l'institut, il y avait un moment de flottement puis c'était la panique en moins d'une seconde. J'étais assise à lire un livre sur les phénomènes météorologiques. Après l'évolution de mes pouvoirs par Apocalypse et mes capacités à manipuler la foudre je me suis dit que c'était une bonne idée d'en apprendre un peu plus sur les précipitations et les orages. C'est alors que je vois ma main qui tombe en poussière. Je pense que l'effroi pouvait clairement se lire dans mes yeux à ce moment-là. Je fini par disparaitre totalement, comme le reste du groupe.
Puis je réapparais, à la même place et au même moment. Comme si tout avait été figé dans le temps. Les murs de l'institut étaient identiques et mon livre sur la météo avait disparu et avait été rangé à sa place, comme si le manoir avait été habité pendant ce blackout. Mon premier réflexe a été de voir si tout allait bien pour les autres qui avaient été eux aussi de retour parmi nous. J'essayais de comprendre ce qu’il s’était passé. Les informations désignaient le retour de la moitié de la population planétaire, c’était un phénomène inouï ! J’essayais de me remettre de cette désagréable sensation de n’avoir jamais existé pendant des années. Avant cette tragédie, le professeur Xavier m'avait proposé de devenir professeur dans ce nouvel abri pour les mutants. C'était un nouveau défi pour moi qui a bien failli ne jamais voir le jour. »
Écrits personnelles d’Ororo Munroe
« Professeur Munroe,
Depuis mon arrivée à l'institut jusqu'à ma décision d'aujourd'hui vous avez été celle qui m'a le plus aidé dans la maitrise de mes pouvoirs. Lors de notre première rencontre organisée par le professeur Xavier vous avez vu en moi un élève qui pouvait dépasser ses problèmes d'électricité. Vous avez été celle qui a été le plus gentil avec moi et je ne pourrais jamais suffisamment vous remercier pour tout. En revanche, je sens que mon chemin n'est pas dans cet institut pour mutant. Moi aussi je souhaiterais être professeur, faire mes études à l'université est la première chose que je dois accomplir.
De tous les enseignants qui m'ont été donnés de rencontrer, vous êtes à mes yeux la plus talentueuse. C'est pour cela que je vais suivre vos traces et vous prouver à vous, mais aussi au professeur Xavier que je suis capable de m'en sortir. Peut-être que je reviendrais à l'institut et peut-être même que nous serons collègue. De toute façon c'est vous-même qui m'avez appris à suivre mon chemin et à jamais rester emprisonné dans un destin qui n'est pas le mien. Je vous souhaite tout le meilleur professeur en espérant vous revoir un jour. »
Lettre de Shane Whyte, ancien élève de l’institut Xavier et protégé du professeur Munroe.
« C'était la première fois qu'Ororo c'est livré à moi. Depuis son retour au Kenya elle me disait simplement qu'elle avait besoin de retrouver ses racines, d'aider son peuple et de voir du pays. Son arrivée dans notre association d'aide humanitaire a été très bénéfique pour nous. En effet, elle ne rechignait jamais à la tâche et aidait les habitants du village dans lequel nous étions installés à manger à leurs faims. Ororo est quelqu'un qui n'était pas très bavard, mais nous avons tout de même réussi à sympathiser.
En revanche, elle m'a annoncé qu'elle était partie des Etats-Unis il y a quatre mois. Un de ses élèves avait été assassiné dans le Bronx, un certain Shane. Elle m'a demandé une autorisation de rentrée en Amérique. Elle devait se recueillir sur sa tombe. Je l'ai prise dans mes bras, car les larmes commençaient à monter.
Selon Ororo, elle ne pouvait plus se considérer comme une enseignante, car elle avait été incapable de protéger son élève. Elle aurait dû être présent au moment fatidique, elle aurait pu, selon ses dires, changer les choses. Bien évidemment, je tente de lui expliquer que ce n'est pas sa faute, mais je ressens son besoin d'aller à la tombe de ce Shane. De toute façon elle est libre de ses choix, je ne peux pas la forcer à rester. C'est alors qu'elle est partie, en direction d'un passé et d’un avenir qui doit être dur à encaisser pour elle. »
Paroles de Jane, présidente d’une association d’aide humanitaire au Kenya.