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 [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent

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MessageSujet: Re: [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent - Page 2 EmptyMer 29 Juin 2022 - 12:02



L'INSTANT OÙ LES DESTINS S'ENTREMÊLENT
28/08/2024 AVEC RAVEN DARKHOLME (& CHARLES XAVIER)


« Une rencontre n'est jamais le fruit du hasard, il est simplement l'oeuvre de la destinée de chacun. » (Philippe Chavanis)



« Je n’arriverai pas à me relever… » Ne se doutant pas le moins du monde que la mutante à moitié bleue s’adresse à un autre, un autre qu’il ne peut ni voir ni entendre pour l’instant, Michael croit tout naturellement que les quelques mots de sa proie lui sont destinés ; il ne s’étonne même pas de voir ses yeux vagabonder sur sa droite, se disant que son attitude est simplement le fruit du malaise dont elle est victime, par sa faute. « Est-ce que vous voulez que je vous aide ? » Demande-t-il sans réellement croire qu’elle va accepter la main tendue de la Bête qui vient de l’agresser, mais il se dit également qu’elle n’a pas vraiment le choix. Elle est seule, du moins physiquement, avec lui et n’a donc pas vraiment le loisir de refuser l’aide de la seule personne présente à ses côtés alors il se rapproche de quelques degrés, tandis qu’elle manifeste une vive inquiétude à l’égard de ses enfants, sur lesquels elle pose une main maternelle. Cette image de protection ne peut que l’accabler davantage, car il est renvoyé à son rôle de père ; lui aussi ferait tout son possible pour protéger sa fille. Mais quelle légitimité peut-il avoir à prétendre pouvoir protéger qui que ce soit, alors qu’il est lui-même une menace pour les autres ?

Mais ce n’est pas le moment de se remettre en question, toute son attention doit être portée sur celle qu’il a blessée alors il chasse ces quelques idées persécutrices de son esprit. « Les bébés… » Il se concentre sur les échos qu’il reçoit, baisse légèrement le menton (par honte) tandis qu’il se rapproche encore de quelques pas pour se tenir à côté de la blonde, au cas où celle-ci tombe inconsciente. Et comme il entend toujours le coeur des foetus, il s’en retrouve soulagé (mais pas moins coupable) et redresse un visage apaisé vers la mutante mal en point, lui annonçant alors, presque à double voix avec l’homme invisible : « Ils vont bien, ne vous inquiétez pas. » Il se risque à lui lancer un maigre sourire qui se vaut réconfortant, mais l’état de la jeune femme ne semble pas s’améliorer, pire encore, son discours devient de plus en plus décousu. « R… va .. » Il ne comprend pas ce qu’elle souhaite dire mais n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir plus en profondeur, car il voit qu’elle s’effondre, ayant usé de ses dernières forces pour formuler un message qui restera sans doute mystérieux. Se précipitant à sa rencontre, il glisse une de ses mains dans sa nuque pour la maintenir en hauteur, lui soufflant alors d’une voix inquiète et pressée : « Non, non ! Restez avec moi, ça va aller ! » Mais elle est déjà loin…

Quoique la situation est de son fait, il reste un médecin avant tout : sans qu’il n’ait besoin de réfléchir, et puisqu’il sait qu’elle respire encore, ses gestes mécaniques le poussent à la reposer sur le sol plat et à l’allonger rapidement sur le côté gauche, évitant ainsi que le poids des foetus comprime certains vaisseaux sanguins, dont la veine cave inférieure. « Ça va aller, je reste avec vous, restez avec moi. » Il parle comme un médecin qui veut rassurer son patient sauf que, cette fois, le responsable des blessures, c’est lui. Le médecin coupable s’assure une nouvelle fois qu’elle respire avant de se redresser sur ses jambes à la vitesse de l’éclair en lui promettant à voix haute de revenir, ce qu’il fait quelques secondes plus tard, après avoir dérobé un téléphone portable dans un sac mal surveillé du parc. Avec, il s’emploie à composer le numéro des urgences mais, un regard en sa direction le fait subitement changer d’avis… Le sang. Tout à l’heure, elle ne voulait pas qu’il touche le sol. Pourquoi ? Il l’ignore précisément, mais il a l’étrange sensation que l’idée de l’envoyer à l’hôpital sera pire que ce qu’il vient de faire, et devine que cela a un lien avec sa mutation. « Allo ? Quelle est votre urgence ? » Il l’entend, soupire et raccroche, lâchant un juron avant de porter une main à son front, faisant fonctionner ses méninges à toute vitesse. L’idée qui lui vient est inconsciente et folle mais… Il n’a pas vraiment le choix. Il faut agir vite. « On s’accroche. Surtout vous. » Dit-il d’une voix presque suave en glissant un bras dans le creux de ses genoux et l’autre dans son dos pour la soulever contre son torse, jetant un simple regard en arrière avant de disparaître, ne devenant qu’une ombre parmi la foule.

*
**


Manhattan, tour Humanix,
Laboratoire situé au 16eme étage


Surveillé les premiers jours après sa cavale, le laboratoire grassement payé par Milo a fini par désintéresser la police car, depuis une semaine, plus aucun agent policier ne campe devant la porte ; seul le concierge de l’immeuble a pour consigne de prévenir les autorités s’il aperçoit le médecin accusé de meurtres essayant de passer l’entrée. Mais les policiers sont sans doute persuadés qu’il ne viendra plus ici, ce qui n’est pas tout à fait faux ; sans sa rencontre avec Raven, il n’aurait eu aucun intérêt à remettre les pieds dans son laboratoire mais, force oblige, il n’a pas eu d’autres choix que de passer par la sortie de secours et d’investir son laboratoire, y installant la jeune blessée sur une table de consultation, entourée par des machines qui surveillent son rythme cardiaque, pour l’instant normal. En cet instant, il ne réfléchit plus : il agit comme le médecin qu’il est depuis des années. Oubliant un instant qu’il est le monstre activement recherché, il glisse deux oreillers sous ses mollets pour sur-élever ses jambes et ainsi permettre au sang de refluer vers le système veineux supérieur, faisant en sorte que sa tension artérielle ne chute pas ; il se permet également de la perfuser en fer, très faiblement, comme il peut être envisageable après un don de sang. Les deux situations n’ont guère de similitude mais… Dans les faits, cela ne peut que l’aider à se remettre de l’agression dont elle a été victime. Et comme il faut être discret pour que personne ne devine leur présence, il reste discret, feuilletant seulement ses dossiers en attendant qu’elle se réveille… Ce qui ne devrait plus tarder.

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MessageSujet: Re: [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent - Page 2 EmptyDim 10 Juil 2022 - 15:31


L'instant où les destins s'entremêlent

- Raven Darkhölme — Michaël Morbius -


WEDNESDAY BLOODY WEDNESDAY

Le sommeil, la lourdeur de mes paupières, j’avais du mal à lutter bien qu’un fin sourire s’étire sur mes lèvres quand Charles, puis l’inconnu que je n’entends déjà presque plus, me confirment que les bébés n’ont rien. Ce même inconnu qui apprend d’ailleurs de cette façon qu’il n’a pas seulement attenter à la vie d’une personne, ni de deux, mais bel et bien de trois.

Ma respiration se calma lentement, et je ne pus lutter plus longtemps. Malgré toute la bonne volonté du monde. Mon corps avait subi dernièrement beaucoup de traumatisme et l’exsanguination n’avait pas vraiment arrangé mon cas.

Mes yeux se fermèrent mon corps perdant un peu de sa rigidité, je ne pus, pour une fois, obéir à Charles et ne pas m’endormir …

Tout devint noir, mais mon esprit lui, semblait comme apaisé, je rêvais. Comment était-ce possible, je l’ignorai, mais mes songes étaient particulièrement reposants, j’étais présente avec deux magnifiques enfants, entourés de ceux que j’aimais. Nous étions dans le parc du manoir, sous le fameux arbre planté par le grand père de Charles, détruit quelques décennies plus tôt…

Je ne me rends compte de rien, ni de mon inconscience, ni d’être transportée dans les bras de mon agresseur vers un lieu inconnu à une vitesse redoutable, Pietro avait du souci à se faire. Le connaissant il aurait voulu évaluer ses capacités par rapport à celles de l’inconnu qui contre toute attente prenait soin de moi.

Allongée sur une table de consultation, une perfusion au bras, des coussins sous les genoux… Mes yeux papillonnèrent, et la belle fut tirée de son sommeil, non pas par le baiser de son prince charmant mais par les bips des machines. Bips qui se mirent à s’accélérer subitement alors que je reprenais conscience.

Toujours sous ma forme bleue mes yeux jaunes s’ouvrirent en grand, et regardèrent le plafond.

Non. Pas ça. Pas un hôpital.

Mon rythme cardiaque s’accéléra encore plus affolant la machine. Il ne fallait pas que je fasse de crise panique sinon je n’arriverai jamais à sortir de cette prison. M’avait-on déjà amputé d’une partie de mon corps pour m’étudier, m’analyser et voir si cela allait repousser ?! Mes doigts s’agitèrent, comme pour vérifier qu’ils étaient tous bien encore là.

Ouf. Ils étaient au nombre de 10.

Personne n’avait joué au Dr Frankenstein sur moi avec cette partie de mon corps. Je sentis néanmoins quelque chose me piquer dans le bras.

Ms jambes bougèrent elles aussi pour finir de me rassurer. Puis dans un mouvement un peu trop rapide pour mon état actuel, je me redressais de cette fameuse table pour regarder autour de moi, et tomber nez à nez avec l’homme que j’avais croisé en me promenant. Au moins je n'étais pas sanglée au lit.

Clignant des yeux plusieurs fois je mis quelques secondes avant de me refaire le film de notre histoire. D’un geste je tirais la perfusion vers moi, et surtout son grand trépied pour le mettre en toi et moi. Il me servirait d’armes sans aucun souci.

- Que m’avez-vous fait ?

Demandais-je en serrant le trépied dans ma main, mon regard descendant de la poche jusqu’à mon bras, bleu, et ce liquide non identifié que l’on semblait m’injecter … Ma voix n’était pas des plus sure, et ce fichu électrocardiogramme relié à ma poitrine ne m’aidait pas vraiment, je n’étais pas encore assez moi-même pour reprendre le contrôle total de tous mes organes et faire diminuer mon rythme cardiaque.

Bien évidemment cette question était vaste, et pouvait aussi bien se rapporter aux soins effectués dans cet… endroit, qu’à ce qu’il s’était passé tout à l’heure dans ce parc.

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MessageSujet: Re: [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent - Page 2 EmptyVen 15 Juil 2022 - 0:52




L'instant où les destins s'entremêlent


Michael, Raven et Charles


Charles ne quittait pas Raven. Et surtout, il ne lâchait pas l'esprit de l'inconnu, pas tant que sa sœur serait blessée, affaiblie et potentiellement en danger. Observateur invisible et silencieux, il était à l'écoute de chaque pensée de l'agresseur et ainsi en apprenait plus sur lui…

L'homme avait une fille. Y penser le rendait triste, de cette horrible affliction que l'on éprouve lorsque l'on est forcés d'être séparés de ses proches. Vu qu'il se considérait comme une menace pour les autres - à raison, au vu de ce qu'il avait fait à Raven - l'homme avait probablement dû s'éloigner de sa fille pour la protéger. Il devait se sentir terriblement seul…

L'homme pouvait entendre les battements de cœurs des fœtus. Capacités sensorielles augmentées, a minima auditives. Tout comme Charles, il tenta de rassurer Raven sur l'état de santé de ses bébés, et celle-ci esquissa un maigre sourire avant de sombrer dans l'inconscience. Très inquiet pour elle, se sentant profondément coupable, son agresseur se précipita vers elle et empêcha sa tête de heurter le sol.

L'homme était médecin. Information intéressante. Il connaissait donc les bons gestes, la bonne attitude à avoir. Après avoir placé Raven en PLS, il partit à toute allure chercher un téléphone pour… appeler les secours ? Non, non… Charles était prêt à intervenir pour lui implanter l'idée de ne pas le faire, mais l'homme se ravisa de lui-même. Raven avait évoqué sa peur que son sang touche le sol, l'homme en tira des conclusions très judicieuses. Pas d'hôpital. Décision rassurante.

L'homme prit donc Raven dans ses bras, comme si elle était aussi légère qu'une poupée, puis partit à une vitesse surhumaine. Combien de pouvoirs possédait-il ? Était-ce l'ingestion du sang qui lui conférait ces améliorations physiques ?
Sous forme astrale, Charles n'eut aucune difficulté à suivre le médecin de Staten Island jusqu'à Manhattan. Cela faisait une sacrée trotte, mais à son allure fortement accrue, il y parvint rapidement.

L'homme possédait un laboratoire. Un endroit dans lequel il n'était pas supposé revenir. La police le recherchait. Des meurtres ? D'autres pertes de contrôle, sans doute… Raven avait eu de la chance qu'il soit parvenu à s'arrêter avant de l'avoir vidée de son sang. Le médecin prit soin de sa patiente, l'allongeant, surveillant son rythme cardiaque, la perfusant en fer. Le corps de Raven guérissant plus vite que la normale, elle ne devrait pas tarder à reprendre conscience.

Le réveil fut abrupt, elle s'agita rapidement. Son rythme cardiaque s'accéléra, signe qu'elle avait peur. Sans avoir besoin de lire dans son esprit, Charles supposa qu'elle craignait d'avoir été hospitalisée. Elle se redressa et regarda autour d'elle, avant de poser son regard jaune sur celui qui avait été à la fois son agresseur et son sauveur. Empoignant le trépied de sa perfusion, elle semblait prête à se battre si nécessaire.

Charles sourit. Il n'y avait plus d'inquiétude à avoir. L'homme était calme, empli de bonne volonté malgré ses pulsions. Et s'il lui reprenait l'envie d'ingérer le sang de Raven, cette fois elle ne se laisserait certainement pas prendre par surprise. Elle savait se défendre. Lorsqu'elle demanda à l'inconnu ce qu'il lui avait fait, ce fut d'abord Charles qui lui répondit, toujours sans que l'homme ne puisse l'entendre :


« Il t'a soignée. Je pense que sa condition est récente, il a perdu le contrôle tout à l'heure, mais il regrette profondément son geste. Souhaites-tu que je reste à tes côtés ou… ? »

Sa sœur était parfaitement capable de se débrouiller toute seule, mais il ne partirait que si elle le lui demandait. Il était hors de question qu'il la laisse seule avec lui sans son accord, il préférait donc attendre de savoir quel serait son choix et le respecterait.

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MessageSujet: Re: [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent - Page 2 EmptyLun 17 Oct 2022 - 15:27



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« Une rencontre n'est jamais le fruit du hasard, il est simplement l'oeuvre de la destinée de chacun. » (Philippe Chavanis)



À une vitesse frénétique, ses doigts pianotent sur le clavier de son (ancien) ordinateur de bureau, transférant des dossiers et des éléments de recherche dont il a désespérément besoin pour comprendre ce qui lui arrive, si tenté est qu’il puisse le comprendre seul. Son ordinateur portable a été saisi par la police, tout comme la plupart de ses résultats mis sur papier mais… Heureusement qu’à l’air du numérique, tout est informatisé. Dans son malheur, il a un peu de chance finalement. Alors que le silence paisible de la pièce est seulement troublé par le bruit des touches que l’on martèle avec urgence, il jette des regards sur la clef USB reliée à l’ordinateur qui clignote d’une petite lumière verte, et parfois ses yeux intensément bleus s’égarent sur la mère encore endormie, la surveillant et la couvant avec une bienveillance qui n’est point feinte… Elle va se réveiller sous peu, il le sait, et il redoute davantage sa réaction que le fait d’être débusqué par la police. Après tout, il a voulu la tuer, elle et ses enfants à naître…

Soudain, la machine surveillant les battements de son coeur s’emballe d’une voix aiguë, l’obligeant à lever les yeux de son écran pour les poser sur la blonde, bien éveillée ; trop, peut-être. Sans attendre davantage, il retire la clef USB de l’ordinateur et attrape le sac-à-dos déchiré abandonné aux pieds de son bureau, le déposant sur celui-ci afin de cacher le précieux objet dans l’une des poches. « J’ai essayé de réparer mes erreurs. » Dit-il d’une voix calme, sans chercher le moindre élan de gratitude, et ne s’approchant pas encore d’elle pour ne pas l’effrayer davantage, même si une lueur de détermination féroce brille dans ses yeux… S’il tentait de l’attaquer à nouveau, nul doute qu’elle serait une adversaire redoutable, une véritable lionne protégeant sa portée. « Je ne vais pas vous attaquer. » Pour preuve, il lève ses deux mains en signe de paix, et c’est presque étrange de constater qu’elles n’ont point de griffes monstrueuses ; il a de belles mains, même, pour un tueur. « On se détend… Vous et vos bébés, tout va bien. » Comme elle ne semble pas particulièrement hostile, il se rapproche de la machine hurlante pour l’éteindre afin de la faire taire, ne voulant pas lui retirer les électrodes ; cela impliquerait un contact physique qu’il devine hautement indésirable. « C’est du fer… Je ne vous ai pas prélevé de sang. Pas une seule goutte. » Il pointe la perfusion qui est logée dans son bras bleu, ne pouvant s’empêcher de détailler son physique si… étrange et beau à la fois, avant de retourner vers le bureau pour récupérer son sac à dos, qu’il glisse à ses épaules. « J’imagine que vous n’avez que faire de mes excuses mais… Je suis désolé. » Vraiment désolé. Plus qu’elle ne l’imagine, et il faudrait être télépathe pour savoir à quel point il se sent coupable de ses méfaits.

« Vous allez avoir besoin de repos, néanmoins. Je vais vous aider à rentrer chez vous… Mais pour cela, vous allez devoir me faire confiance. » Plus difficile à dire qu’à faire, certes, c’est pourquoi il attend quelques secondes sans broncher, lui laissant le temps d’évaluer la situation avant de s’approcher d’elle d’un pas lent et léger, commençant alors par retirer délicatement le cathéter servant à la perfusion, s’excusant d’un regard pour la potentielle piqure ressentie lors du passage de l’aiguille. « Appuyez fort. » Glissant un morceau de coton sur le petit rond rougeâtre qui orne son bras, il applique une petite bande de scotch afin de le faire tenir avant de se reculer à nouveau, s’éloignant avec l’aiguille pour la glisser dans une petite pochette transparente, avec laquelle il revient auprès de Raven. « Au cas-où. Je vous laisse la détruire, ainsi, vous aurez l’esprit tranquille. » Il essaye de lui prouver sa bonne volonté mais, toujours honteux, il ne peut soutenir son regard trop longtemps. « Je ne pense pas que vous voulez être vue à l’extérieur sous… De cette façon. Devons nous attendre ? » C’est un peu maladroit, peut-être, mais il tente par tous les moyens de se racheter auprès d’elle…

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MessageSujet: Re: [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent [Terminé] L’instant où les destins s’entremêlent - Page 2 EmptyDim 20 Nov 2022 - 19:22



L'instant où les destins s'entremêlent

- Raven Darkhölme — Michaël Morbius -


WEDNESDAY BLOODY WEDNESDAY

La situation était des plus étranges. J’avais l’impression de me trouver dans un hopital, chose qui me rebutait particulièrement, mais pas vraiment à la fois. Mes yeux analysèrent la pièce avec une vivacité étonnante, et je fus soulagée de voir Charles, sous forme astrale, à mes côtés, me rassurant.

Du côté de Morbius je semblais regarder dans le vide, où du moins une zone où il n’y avait rien. Mais ce n’était qu’une impression. J’écoutais les paroles de mon frère en hochant lentement la tête, en écho similaire aux paroles du vampire, ou du moins de la créature qui avait planté ses crocs dans ma chair.

Si Charles était sur que je ne risquais pas de d’être attaquée, ce que confirmait d’ailleurs mon agresseur me doutant que mon frère était branché sur mon cerveau, je lui indiquais : « Tu peux y aller merci pour tout Charles. Je rentre vite… » Puis après quelques secondes, la forme invisible aux yeux du suceur de sang disparu. J’étais seule en face à face avec Morbius.

La main toujours fermement accrochée au trépied de la perfusion, je n’avais toujours pas dit un mot. J’abandonnais momentanément mon arme de défense improvisée pour arrachée les électrodes de mon corps, les sons stridents s’arrêtant alors qu’au même moment il débranchait la machine.

J’étais tendue, prête à bondir s’il le fallait mais il y avait ce quelque chose dans sa voix, son regard, qui montrait à quel point il regrettait amèrement ce qu’il avait fait. Et les mots de Charles aussi entraient en corrélation. De toute façon il ne m’aurait jamais laissé en proie au danger. Le télépathe avait du scanner minutieusement le cerveau de … l’homme, se tenant à mes côtés, retirant avec précaution le cathéter implanté dans mon avant-bras.

L’homme est-il un monstre ou le monstre un homme ?

Aucun mots n’avaient encore toujours pas franchi la barrière de mes lèvres. Je me contentais de suivre de mon regard jaune le moindre geste du médecin ? Je ne bronchais pas pour le moment, malgré le fait qu’il se soit approché et qu’il me touche. La surprise était la meilleure des attaques. S’il ne se doutait pas que je pouvais me défendre, lorsque cela arriverait, si cela arrivait il lui faudrait quelques secondes peut-être pour réagir, et c’est là que je gagnerai du temps.

Mais une nouvelle attaque ne semblait absolument pas être dans ces plans. Mon index et mon majeur appuyèrent fort sur l’endroit où j’avais un pansement. Le geste suivant me surpris et un de mes sourcils se leva. Sa préoccupation concernant mon sang. Je tendis le bras vers la pochette la serrant dans ma main, toujours sans mots, me contentant d’écouter le médecin en hochant positivement la tête en guise de merci. Puis enfin je pris la parole, mutant entièrement en une fraction de seconde. Sous tes yeux je devenais la même blonde que tu avais rencontré dans le parc.

- Nous pouvons y aller …. Docteur ….

Les questions sur ce qu'il était, qui ils étaient, viendraient, mais peut-être pas aujourd'hui... Oh oui. Je savais que pour une fois je n'étais pas bien bavarde. Mais peut-importait j'avais encore un peu l'esprit embrouillé, et je n'étais pas en état pour cela.

Morbius m'accompagna et me fit sortir de l'immeuble le plus discrètement possible. Et alors qu'il m'appelait un taxi, capuche sur la tête, dans la rue sur le trottoir, j'en profitais pour l'observer en long en large et en travers, sans me soucier du fait qu'il s'en rendait surement compte.

Cet homme était un mystère. Et .... j'adorais résoudre les mystères...

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