Charles acquiesça silencieusement lorsque Malicia parla de ses futurs entraînements avec les triplées. Bien que réticente, car elle appréhendait fortement de devoir faire usage de ses pouvoirs, elle était volontaire. Si elle voulait cesser d'en avoir peur, il allait bien falloir qu'elle apprenne à les utiliser correctement.
Il attendit patiemment tandis qu'elle discutait avec le couple qu'elle avait peint et qu'elle leur offrait le tableau. Elle sembla gênée de recevoir de l'argent en contrepartie de son œuvre. Lorsqu'elle en parla à Charles, expliquant qu'elle n'aimait pas demander de l'argent, il haussa les épaules et répondit :
« C'est bien normal, tout travail mérite salaire. Et vous avez du talent. »
Elle évoqua ensuite ses doutes. Arriverait-elle à gérer un groupe d'enfants, en plus de se gérer elle-même ? L'idée la rendait heureuse, toutefois. Le professeur ajouta quelques mots pour la rassurer.
« Vos appréhensions sont légitimes. Il est certain que ce ne sera pas facile tous les jours. Mais vous ne serez pas seule, nous avons toute une équipe d'enseignants, tous mutants, qui seront ravis de pouvoir vous aider. »
La question de Malicia le surprit et le ramena bien des années en arrière. Il était rare qu'on lui demande comment il avait eu l'idée de créer l'Institut. En vérité, cela s'était fait tout naturellement. Il prit quelques instants de réflexion avant de formuler sa réponse, devant faire le tri dans une nuée de souvenirs complexes.
« J'ai toujours été fasciné par la mutation. J'ai grandi dans une époque où l'existence des mutants était secrète. J'ai toujours eu des facilités d'apprentissage. J'ai décroché plusieurs doctorats, devenant un expert en génétique, biophysique, psychologie… L'enseignement m'est apparu comme une évidence. Beaucoup de nos semblables sont perdus, effrayés, ils ne savent pas comment s'intégrer dans la société humaine qui leur parait souvent bien étrangère. Je rêve d'un monde où humains et mutants pourraient vivre en parfaite harmonie, sans crainte des uns ou des autres. C'est à cela que je tends. Je n'apporte pas qu'une éducation scolaire aux enfants que j'accueille. Je les aide, nous les aidons à se construire, à contrôler leurs pouvoirs, à ne plus en avoir peur. Nous les accompagnons, pour qu'ils puissent à l'avenir faire pleinement partie de la société. »
Il avait résumé les choses du mieux qu'il le pouvait, en passant sous silence nombre d'éléments trop complexes à exposer en quelques phrases. Il était probable qu'elle soit étonnée par sa remarque sur l'époque dans laquelle il avait grandi, car l'existence des mutants avait été révélée au monde cinquante ans plus tôt, mais il avait tâché d'aller à l'essentiel. Sans doute penserait-elle qu'il était beaucoup plus âgé qu'il n'en avait l'air. C'était souvent ce que supposaient les gens à qui il expliquait être né à l'aube de la seconde guerre mondiale.
Malicia était surprise de se retrouver devant Charles Xavier, mais d’un autre coté, elle était contente qu’il soit venu la voir dans son milieu naturel. Parce que sans doute, elle aurait été beaucoup intimidé de venir directement à l’Institut. Elle aurait sans doute prit sur elle, mais cala aurait été difficile, elle aurait pensé à tout ce qu’elle pourrait dire, ne pas dire… bref, un vrai mélange de pensées dans sa tête ! Mais en venant la voir, Charles avait évité tout cela et c’était avec beaucoup plus de naturel que Malicia avait commencé la conversation et maintenant, elle pouvait parler de ses futurs entrainements avec les triplées ou même de ses appréhensions. Après avoir discuter avec le couple qu’elle venait de peindre et qui voulait absolument lui donner quelques billets, la jeune femme revient vers Charles, légèrement gênée. Mais il avait raison, c’était normal d’être payer pour un travail et il rajouta qu’elle avait du talent. Elle rougit légèrement avant de dire :
« Merci »
Puis, elle parla de ses doutes. Est-ce qu’elle sera capable de gérer un groupe d’enfants alors qu’elle n’arrive pas toujours à se gérer ? Il fallait qu’elle réussisse, elle le savait. Le directeur de l’Institut lui dit alors que ses appréhensions étaient légitimes et que ce ne sera sans doute pas facile tous les jours, mais elle ne sera jamais seule. Il y avait toute une équipe de professeurs, tous mutants qui pourront l’aider. Elle sourit doucement et lui dit :
« J’avoue qu’il y a longtemps que je ne me suis pas retrouvée en « communauté ». Cela fait des années que je vis seule, mais je sens que j’ai besoin d’être avec mes semblables et je vous remercie encore une fois pour cette opportunité. »
Elle lui en était vraiment reconnaissante parce que cela voulait dire que sa vie allait changé. Littéralement. Et c’était une bonne chose. Elle eut une petite pensée pour Remy qu’elle n’avait pas revu depuis longtemps et qui lui manquait. Et Soraya, qu’elle allait revoir dans quelques semaines dans un contexte particulier, mais ça, elle ne le savait pas encore. C’était les deux personnes qui avaient compté le plus dans sa vie ces derniers mois. Pour ne pas sombrer dans la mélancolie, Malicia posa une question qui semblait surprendre Charles, mais il répondit quand même. Elle lui demanda comment il avait eu l’idée de créer l’Institut et il lui expliqua. La jeune femme l’écoutait avec attention. Les mutants avaient besoin d’un leader, quelqu’un qui savait ce qu’il faisait. Charles semblait être celui qui pourrait quitter les plus jeunes. Bien sur, Charles devait sans doute avoir son alter ego, comme dans toute société. Quelque part, il y avait sans doute une autre institution qui guider les plus jeunes sur un chemin qui n’avait rien à voir avec celui du professeur. Ce dernier voulait un monde où les humains et les mutants pourraient vivre en harmonie. La jeune femme baissa les yeux : Est-ce que cela allait être possible ? C’était une bonne question. Il rajouta qu’il n’apportait pas seulement une éducation scolaire aux enfants, il était là pour les aider à se construire, à contrôler leurs pouvoirs, à ne plus avoir peur. Malicia releva la tête et attendit qu’il finisse de parler avant de lui dire :
« J’aurai aimé vous rencontrer bien avant aujourd’hui pour pouvoir faire quelque chose de bien dans ma vie, comprendre mon pouvoir beaucoup plus tôt… J’espère qu’il n’est pas trop tard. »
Elle lui fit un petit sourire triste et soupira. Vraiment, elle avait besoin de retrouver une confiance en elle qu’elle n’avait jamais eu, même plus petite et avant ses pouvoirs. Tout ce qu’elle espérait, c’était de pouvoir s’adapter à sa nouvelle vie…
Charles sourit lorsque Malicia évoqua son besoin d'être avec ses semblables. Il se souvenait de la joie intense qu'il avait ressentie lorsqu'il avait rencontré Raven, lorsqu'il avait eu la confirmation qu'il n'était pas seul au monde. Ce sentiment de faire partie d'un tout qui avait enfin du sens, de pouvoir être accompagné, compris, aimé, était merveilleux. Au fil des ans, il avait pu partager ce sentiment avec de nombreux mutants et leur permettre de le ressentir à leur tour. Au-delà de son rêve utopiste d'intégration des mutants dans la société, il était surtout heureux de pouvoir aider ses semblables.
La jeune mutante l'écouta avec beaucoup d'attention, et contrairement à ce qu'il pensait, son explication ne souleva pas de question. Il était également probable qu'elle n'ose pas encore les poser. La relation de confiance se créerait au fil du temps. Il l'aiderait à s'ouvrir aux autres. Les mots de Malicia étaient emplis à la fois de tristesse et d'espoir. Lorsqu'elle se demanda à haute voix s'il n'était pas trop tard pour elle, le professeur hocha la tête négativement et répondit :
« Il n'est jamais trop tard pour évoluer Malicia. Nous apprenons tout au long de notre vie. Et vous êtes encore jeune. »
Après avoir exposé les grands principes de son Institut, il tint un discours plus précis et plus concret, expliquant à Malicia le fonctionnement de l'école. Il lui décrivit le cadre dans lequel elle allait travailler, évoquant le manoir et le parc qui l'entourait. Il parla du système d'internat, valable pour les élèves comme pour les professeurs, en précisant qu'elle serait libre sur les weekend et les vacances scolaires, qu'elle pourrait soit rester à l'Institut soit vaquer à ses occupations personnelles. Il passa rapidement sur l'aspect financier, expliquant simplement que les salaires étaient alignés sur ceux des enseignants des écoles privées et qu'elle serait de plus logée, nourrie et blanchie. Il évoqua ensuite les élèves, une soixantaine d'enfants âgés de dix à vingt ans, dont les plus âgés suivaient généralement des cours à l'université à New York. Il expliqua enfin que la rentrée des élèves aurait lieu le lundi 02 septembre mais qu'il serait préférable qu'elle vienne quelques jours plus tôt pour s'installer, découvrir les lieux et faire connaissance avec ses collègues. Lorsqu'il estima avoir exposé l'essentiel pour que Malicia ne se sente pas perdue lors de son arrivée à l'Institut, il demanda enfin :
« Avez-vous des questions ? »
La discussion avait été longue lorsque l'on considérait que la jeune mutante était habituée à la solitude. Elle aurait sans doute besoin d'un peu de temps pour digérer toutes les informations qu'il venait de lui donner et pour se préparer aux changements qui allaient arriver très prochainement dans sa vie - pour le meilleur, l'espérait-il. Il était néanmoins disposé à dissiper les éventuels derniers doutes qu'elle pourrait avoir, avant de la laisser réfléchir à tout cela.
Il n’était jamais trop tard pour évoluer. Peut-être que Charles avait raison. Malicia avait besoin d’un nouvel environnement pour pouvoir se faire confiance et faire confiance aux autres et c’était exactement ce qui était en train de se passer. Elle allait pouvoir apprendre à se faire de nouveau confiance et surtout, on allait lui confier des élèves qui avaient tout autant besoin d’elle. C’était une chose qui lui donnait du courage pour enfin prendre le contrôle de sa vie. Elle apprendrait toute sa vie, comme venait de le dire Charles. Personne n’avait la science infuse et on pouvait apprendre des choses différentes tous les jours. La jeune femme fini par hocher la tête avant d’écouter les explications du professeur concernant l’Institut en soi.
Charles lui parla en premier lieu du cadre dans lequel elle allait travailler, le manoir et le parc qui se trouvait autour. La jeune femme pouvait facilement s’imaginer l’endroit et même si elle n’avait pas vu les lieux en réel, elle pouvait largement se projeter dedans. Il lui parla du système d’Internat qui concernant autant les élèves que les professeurs. La jeune femme ne se voyait pas faire les trajets de son appartement du Bronx à l’Institut tous les jours alors, elle savait déjà qu’elle allait demander si elle pouvait rester sur place. Pendant les vacances, peut-être qu’elle retournerait en ville, mais ce n’était pas encore sur. Elle allait gardé son appartement bien sûr, comme ça, elle aura toujours un pied à terre. Il lui parla rapidement du salaire, lui disant qu’elle serait payer à la hauteur des enseignants des écoles privés. C’était déjà énorme pour Malicia qui ne gagnait que quelques dollars par ci par là depuis des années. Bien sûr, elle sera logé, nourrie et blanchie ce qui faisait que ses dépenses seront proche de zéro et que son salaire allait pouvoir être mit de coté sur son compte. Peut-être qu’elle allait pouvoir quitter son appartement du Bronx finalement ? Ou faire un don dans une association ? Elle s’imaginait beaucoup de choses d’un seul coup. Charles lui parla ensuite des élèves puis de la rentrée qui était fixé au 2 septembre. Cependant, il serait plus logique qu’elle soit là quelques jours plus tôt pour pouvoir s’installer, découvrir les lieux et rencontrer ses collègues. Elle hocha doucement la tête avant que Charles ne lui demande si elle avait des questions.
« J’ai juste une petite question, j’aimerai savoir quand est-ce que je pourrais m’installer ? En fait, je ne réalise pas que vous m’avez accepté dans votre institut, j’ai peur que ce soit un rêve… C’est sans doute bizarre de dire ça… Mais j’aimerai m’installer le plus tôt possible. J’aime mon appartement dans le Bronx, ce n’est pas le soucis, mais j’ai besoin de changement. Et je vais rester sur place pendant l’année scolaire. Les trajets entre le Bronx et l’Institut seront vite trop compliqués pour moi et fatiguant. »
Charles estimait avoir communiqué à Malicia les informations essentielles. Pour le reste, elle apprendrait vite sur place. C'était la première fois qu'il faisait un "entretien d'embauche" en dehors de l'Institut, c'était donc moins évident de parler du Manoir sans pouvoir le faire visiter directement, mais la jeune professeur aurait l'occasion de prendre ses marques rapidement. De plus, elle pourrait compter sur l'aide des trois sœurs, qui avaient permis de faire le lien entre Charles et Malicia et qui seraient probablement ravies de la prendre sous leurs ailes.
La question de Malicia était simple, emplie de bonne volonté et d'un désir d'aller de l'avant. Charles sourit lorsqu'elle précisa avoir l'impression de rêver. Il prit note de son intention de vouloir rester à l'Institut, évidemment les aller-retours quotidiens n'étaient pas envisageables. Quant à la date à laquelle elle pourrait emménager, il n'y avait pas de restriction, puisque l'Institut était ouvert toute l'année.
« Vous pouvez venir quand vous voudrez. L'Institut est ouvert même durant les vacances, puisque certains élèves et professeurs y vivent à l'année. »
Il se souvint néanmoins d'un élément important à prendre en compte, suffisamment inhabituel pour lui pour qu'il n'y ait pas pensé avant : pour la première fois depuis une éternité - en dehors d'un voyage à Londres au printemps pour affaires - le directeur de l'Institut allait être absent durant une semaine.
« Oh, par contre, je ne serai pas présent en milieu de mois, je pars en vacances. Je peux vous proposer de venir dès le lundi 26 août ? Cela vous laissera une semaine entière pour vous approprier les lieux, d'ici là vous pourrez également préparer vos premiers cours. »
Le concept de vacances lui paraissait encore étrange à formuler, il avait du mal à se dire qu'il allait partir durant une semaine entière. Il s'en réjouissait, bien sûr, mais en même temps culpabilisait quelque peu… ce qui était idiot, puisqu'il laissait l'Institut entre de bonnes mains durant son absence. Mais il préférait être présent pour l'arrivée de Malicia.
Codage par Never Utopia
HRP:
Vu que tu rencontres Raven le 24 et que tu n'es pas encore à l'Institut à ce moment-là, j'ai proposé une date ultérieure pour ton arrivée au manoir ^^
Les choses avançaient beaucoup plus vite que ce que Malicia pensait. C’était une bonne chose et elle se disait que tout allait entrer dans l’ordre assez rapidement. Charles prenait le temps de lui répondre, de répondre à ses questions parce qu’elle en avait des milliers de questions. Elle lui expliqua qu’elle avait bien l’intention de rester sur place pendant l’année scolaire parce qu’elle ne se voyait pas faire les aller retour plusieurs fois par semaine. Elle demanda aussi par la suite si elle pouvait venir le plus tôt possible et Charles lui dit qu’elle pouvait venir quand elle voulait, l’Institut était ouvert pendant les vacances parce que certains élèves et professeurs y restaient toute l’année. Malicia eu un petit sourire et elle l’entendit lui dire qu’il allait être absent à partir du milieu du mois pour vacances, lui proposant par la même occasion de venir plutôt le 26 aout, ce qui lui laissait une bonne semaine pour prendre ses marques. Malicia hocha doucement la tête.
« Ca me va, je pourrais prévenir mes propriétaires de mon absence et de mon nouveau travail. Je vais pouvoir préparer mes affaires. Je serais là le 26 aout sans soucis. »
La jeune femme allait pouvoir préparer ses cours. Elle ne savait pas comment elle allait mettre en introduction ce qu’elle voulait faire durant l’année, mais elle allait sans doute improviser. Cela allait se mettre en place pendant l’année sans doute. Et puis, les professeurs d’Arts ne sont pas un peu tête en l’air ? Ce n’était pas grave si elle n’avait pas un programme prédéfini. L’important, c’était que les élèves aient leurs cours. La jeune femme regarda autour d’eux une nouvelle fois avant de dire :
« Je dois vous dire que je suis très honorée de faire partie de votre équipe. Je sens que j’ai besoin d’être avec mes semblables. Après toutes ces années passées toute seule, ça va me faire bizarre. Mais c’est pour mon bien. Alors merci. »
L'affaire était conclue, le professeur Xavier avait trouvé son nouveau professeur d'arts plastiques, une mutante déboussolée avait trouvé de nouveaux repères et de l'aide pour prendre le contrôle de sa vie. Après tous les drames et les moments difficiles que Charles avait vécus au cours des derniers mois, cette belle nouvelle lui faisait du bien. Malicia était d'accord pour venir le 26 août. Une nouvelle vie s'offrait à elle.
« C'est parfait. »
Elle se sentait honorée d'intégrer l'Institut. Le compliment alla droit au cœur du professeur qui consacrait sa vie à son école. Passer d'une existence solitaire à une vie en collectivité demanderait probablement à Malicia un temps d'adaptation, mais Charles ne doutait pas que cela se ferait vite, et puis le manoir et son parc étaient suffisamment vastes pour que chacun puisse avoir ses moments de tranquillité lorsque le besoin s'en faisait ressentir.
L'entretien touchant à sa fin, Charles tendit de nouveau sa main gantée pour serrer celle de Malicia, comme pour conclure leur accord. Puis il retira ses gants de cuir qui lui tenaient extrêmement chaud au vu du temps estival. Il ne les avait mis que par égard pour la mutante, afin de pouvoir la saluer correctement et en toute sécurité. Il lui sourit une dernière fois et lui répondit :
« Je vous en prie. Bienvenue dans mon équipe Malicia. Professeur d'Ancanto, devrais-je dire. Je vous souhaite une bonne fin d'été et vous dis donc au 26 août. Bonne journée. »
Le professeur profita ensuite du temps libre qu'il lui restait pour se balader dans Central Park avant de retourner à sa voiture pour rentrer à l'Institut et annoncer la bonne nouvelle à ses collègues, notamment à sa sœur et aux triplées.
Codage par Never Utopia
HRP:
Et voilà pour moi ! Je te laisse conclure le sujet. Merci pour le RP.
Et voilà. Elle était maintenant professeur. Enfin, elle allait l’être. Elle n’arrivait pas à le croire en fait. Malicia se retrouvait dans un institut pour être professeur et enseigner son talent aux élèves. C’était une tournure de sa vie qu’elle n’avait pas prévu, mais qui était agréable. Elle n’allait plus être toute seule dans son petit appartement. Elle avait aussi rencontré Luke qui l’avait invité à faire des expositions de son travail chez lui. La vie prenait une tournure assez bizarre. Mais c’etait agréable. La jeune femme accepta de venir le 26 août pour faire sa rentrée et Charles lui dit que c’était parfait.
Elle dit alors à Charles qu’elle était honorée de faire partie de son équipe. C’était vraiment quelque chose qui allait être nouveau et surtout, elle allait voir de nouvelles personnes qui lui ressemblent. Ce n’était sans doute pas anodin. Elle savait qu’elle allait pouvoir trouver de l’aide auprès de ses personnes même si son pouvoir n’allait pas être facile à comprendre et à être maitriser. La jeune femme tendit sa main vers celle que Charles venait de lui tendre. L’entretien touchait à sa fin. Ils se serrèrent la main avant que le professeur n’enlève ses gants car il devait commencer à avoir chaud. Elle pouvait le comprendre, elle en avait l’habitude. La jeune femme regarda le professeur qui lui dit qu’elle était la bienvenue dans l’équipe. Le fait qu’il lui dise professeur D’Ancanto lui faisait bizarre, mais elle allait devoir s’y habituer. Elle sourit doucement et salua doucement Charles.
« Bonne journée professeur. Et encore merci. »
La jeune femme regarda l’homme partir de son coté et elle garda un petit sourire pendant toute la journée. La vie pouvait être imprévisible et surtout, elle pouvait vous apportez de bonnes choses. C’était le cas pour Malicia. Une nouvelle vie allait commencé.
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