❯ Centre(s) d'intérêt(s) :La protection de l'Humanité et l'éradication des mutants. Tout le reste est secondaire.
❯ Affiliation :Super-vilain
Pouvoir(s)
Je suis une arme. Je suis formé depuis l'enfance au maniement des armes à feu, de l'arc, des armes blanches, au combat au corps-à-corps.
Je suis une arme améliorée, ayant durement acquis un pouvoir de télékinésie. Je peux manipuler des objets par la pensée pour les déplacer sans avoir besoin de les toucher, avec autant de précision, voire plus, que si je les manipulais avec mes mains. Tout objet situé dans mon champ de vision peut être manipulé. Je peux également exercer ce pouvoir sur des êtres vivants, notamment pour les écarter de mon chemin. Il m'est de plus possible, si je vois des attaques à distance venir, de les arrêter, voire de créer une sorte de bouclier invisible autour de moi, comme un champ de force, qui empêche les projectiles trop rapides, type balles de revolver ou boules de feu, de me toucher. Ce champ de force, lorsqu'il est actif, englobe la totalité de mon corps. Je n'ai techniquement pas besoin de gestes pour utiliser ma télékinésie, simplement de voir ce que je veux bouger. Cependant je préfère en faire, cela me permet de mieux me concentrer, et ça ajoute au côté spectaculaire de cette capacité spéciale.
Faiblesse(s)
Concernant la télékinésie, je ne peux pas manier d'objets que je ne peux pas voir. Si je peux utiliser mon pouvoir à volonté pour manipuler de petits objets, son usage prolongé sur des objets particulièrement lourds me fatigue rapidement (on oublie les séances de jonglage avec des voitures). Concernant le champ de force télépathique qui me sert de bouclier, c'est un pouvoir passif, qui nécessite donc d'être activé, et donc d'avoir conscience des attaques.
Pour les faiblesses morales, j'aimerais pouvoir dire que je n'en ai pas… Je supporte très mal l'échec. J'ai parfois du mal à gérer ma colère, et je dois faire de gros efforts sur moi-même lorsque le sujet des mutants apparaît trop longuement dans une conversation. C'est encore pire lorsque l'on en vient à m'insulter à ce sujet : le dernier qui m'a traité de mutant a eu son visage qui a dit bonjour à une table, il y a gagné une grosse bosse sur le front et le nez cassé.
Enfin, j'ai une faiblesse physiologique : une version diluée du sérum à l'origine de ma télékinésie doit m'être injecté régulièrement pour stabiliser mon ADN. Si je ne reçois pas mon injection chaque mois, je développe les mêmes symptômes qu'un drogué en manque : suées, tremblements, troubles du sommeil et de la concentration, maux de tête, vertiges, état anxieux… Au plus fort de la crise, cela peut aller jusqu'à de vives douleurs psychosomatiques, des crises de panique et des hallucinations.
Look in the mirror
Je suis un homme à la silhouette élancée sans être fine, musclée sans être bodybuildée. De grande taille, je mesure 1m90. De morphologie moyenne, je pèse 80 kilos. J'ai un visage que l'on remarque : des cheveux blonds, des yeux bleus perçants, une fossette au menton. Ma peau est naturellement pâle, fait commun chez les britanniques, et sujette aux coups de soleil. J'ai une voix grave et posée, teintée de l'accent de mon pays d'origine. J'élève rarement la voix. Je n'en ai pas besoin. L'intensité de mes émotions passe par mon regard. Ma garde-robes n'est composée que de vêtements sombres, majoritairement noirs, éventuellement gris foncé, à la limite bleus marine. Lorsque je pars au combat, je n'y vais jamais sans mes deux armes fétiches : l'arc et le couteau que m'a offert mon père. Je porte également, comme les autres, un masque de Guy Fawkes pour dissimuler mon visage. Deux tatouages ornent mon corps : l'inscription HUMAN RULES sur mon avant-bras droit, et un masque entouré de deux dagues sur l'épaule gauche. Mon corps est également parsemé de cicatrices, stigmates de mes affrontements souvent virulents avec des mutants. Les cicatrices les plus récentes sont une trace de brûlure sur le bras et des marques de coups de fouet dans le dos.
We're all mad here
Ceux qui me découvrent jugent que je suis un homme secret, mystérieux, qui parle peu, qui ne montre que très peu ses émotions. Un anglais, doté du flegme caractéristique qui fait le charme des britanniques.
Ceux qui me côtoient plus régulièrement, dans ma vie quotidienne et publique, me considèrent comme un homme discret, calme, poli, qui parle bien et a un charisme certain. Je ne m'ouvre à aucune des personnes que je côtoie dans ma vie publique, n'échangeant généralement que des banalités sans importance. A leurs yeux, je ne suis pas quelqu'un qui aime s'amuser ou apprécie la compagnie des gens. Je ne cherche pas à attirer l'attention. Ils n'ont aucune idée de qui je suis en réalité.
Ceux avec qui je travaille savent que je suis entièrement dévoué à notre cause. Ils me jugent néanmoins trop impassible, trop glacial, trop renfermé sur moi-même pour réussir à me faire pleinement confiance. Certains ont peur de moi, de ce regard intense parfois empli de haine que je peux poser sur le monde, de ces quelques accès de colère que je laisse parfois prendre le dessus. Leur opinion m'importe peu. Ils ne savent pas que je fais en sorte de ne pas être trop proches d'eux, de ne pas m'attacher. Nous sommes tous destinés à mourir pour notre cause, et je refuse d'être à nouveau meurtri par la perte d'un frère d'armes. L'amour est une trop grande faiblesse.
Ceux pour qui je travaille ne remettent jamais en cause ma dévotion. Certains iraient même jusqu'à parler de fanatisme. Ils savent que j'irai jusqu'au bout, jusqu'à mourir s'il le faut, pour servir notre cause. Ils en ont eu la preuve lorsque j'ai demandé à prendre ce sérum qui a transformé mon ADN pour m'octroyer des dons assimilés à ceux des monstres que nous traquons. Ils trouvent ce sacrifice à la fois répugnant et admirable. Je suis pour eux un excellent soldat. Je ne discute jamais les ordres, je ne rechigne jamais à accomplir les plus basses besognes, j'accepte que l'on dirige ma vie sans jamais me rebeller. Pourquoi le ferais-je ? Je suis à ma place.
Ceux que je traque me voient sous un tout autre jour. Lorsque je combats les monstres, je me libère de ce carcan d'impassibilité que je m'impose de porter au quotidien. Avec eux, je me montre grandiloquent, extraverti, cynique. En vérité, je ne me sens vivant que lorsque j'accomplis ce pour quoi j'ai été forgé. Je prends un grand plaisir à jouer avec eux avant de les exterminer. J'ai le sens du spectacle.
Tell me your story
J'ai 4 ans. Moi, Mère et Père on vit en Angleterre, à Londres, dans la "banlieue chic" comme ils disent. Mère fabrique des vêtements, Père travaille avec des affaires. Il a toujours une valise avec lui, et il est pas souvent là. Aujourd'hui il est là, et c'est dimanche. J'apprends à faire du vélo comme un grand. C'est dur. Je tombe souvent. Mais Père veut pas que je tombe, il veut pas que je pleure, il veut pas que j'arrête. Alors je continue. J'ai mal aux mains parce que je tombe tout le temps, et j'ai des bobos aux genoux. Mais à un moment j'arrête de tomber. Je roule, je roule, et je tombe plus. Père me sourit. Il dit que je suis un grand garçon. Je suis content.
J'ai 6 ans. Je rentre à l'école des grands. Dans ma classe il y a une fille bizarre, elle a des oreilles de chat et une queue. La maîtresse dit que c'est normal, qu'elle est comme nous. Je trouve pas qu'elle est comme nous, mais elle est rigolote et gentille. C'est ma copine. A table, je raconte ça à Mère et Père. Mère tousse et crache son vin. Père tape du poing sur la table. Il a pas l'air content. Il crie fort. Il dit que la fille est un monstre, qu'elle est dangereuse, que je dois pas lui parler ou m'approcher d'elle. Le jour après je suis plus dans la même école.
J'ai 9 ans. Mère m'a demandé d'aller chercher l'agrafeuse dans la mallette de Père. Mais dans la mallette, il n'y a pas d'agrafeuse ou de trucs de bureau. Il y a un revolver. Je le prends et le montre à Mère. Elle me fait un drôle de regard et confisque le revolver. Pourtant elle a pas l'air fâchée. Le soir, Père vient me voir. Il me dit qu'il sait que j'ai trouvé le revolver. Il me dit qu'il va m'apprendre à m'en servir.
J'ai 13 ans. Pour ma Bar-mitsvah, Père m'offre un arc d'adulte et un beau couteau. Je préfère les armes blanches et les arcs aux armes à feu, c'est plus silencieux, c'est plus classe. A la cérémonie, je lis un passage de la Torah qui parle de tolérance, de s'aimer les uns les autres. On en discute après avec Père. On doit tous s'aimer, pourtant on n'aime pas les mutants. Père me rappelle que les mutants ne sont pas les enfants de Dieu. Ils sont nos ennemis, ils ne méritent pas l'amour de Dieu, ni le nôtre. Je suis d'accord avec lui.
J'ai 14 ans. Je suis réveillé en pleine nuit par des éclats de voix. J'entends Père et la voix de Mère, inquiète. Je sors de ma chambre silencieusement et me faufile jusqu'à l'escalier, je me penche pour regarder discrètement. Père est rentré plus tôt que prévu de son voyage d'affaires, il a du sang sur sa chemise, il transpire, il est pâle. Il explique que cette fois il s'en est fallu de peu, que les mutants ont bien failli avoir sa peau. Mère s'occupe de recoudre sa blessure au flanc. Mes soupçons sont donc confirmés : Père est un chasseur de mutants. Le lendemain, je passe tout mon temps libre à m'entraîner frénétiquement, boxe, tir à l'arc, musculation, jusqu'à l'épuisement. Je veux devenir plus fort, plus rapide, plus adroit. Je veux pouvoir protéger ma famille, protéger le monde. Je veux suivre les traces de mon père.
J'ai 15 ans. Pendant la séance de sport, Larry Morgan a poussé mon pote Matthew et l'a envoyé valser sur plusieurs mètres. Matthew aurait pu se rompre le cou à cause de cette saloperie de mutant. On le choppe dans les vestiaires après le cours, on lui démonte sa sale gueule de monstre. Il termine à l'hôpital, et moi je suis convoqué chez le proviseur. Le soir, Père me félicite pour cette belle action. Puis il m'engueule, parce que je me suis fait chopper. On m'exclut du bahut. Je trouve ça injuste. Je n'ai fait que défendre mon pote et les autres, tous ceux qui sont en danger à cause de monstres comme Larry Morgan. Ce sont les mutants qui devraient être exclus, ne pas vivre tranquillement au milieu des humains.
J'ai 17 ans. Le lycée sera bientôt fini pour moi, et je n'ai aucune idée de ce que je vais faire après… Enfin… J'ai des ambitions secrètes, mais "chasseur de mutants" ça ne passe pas trop sur une demande d'admission à l'université. Le téléphone sonne, Mère décroche. Je l'entends pousser un petit cri puis éclater en sanglots. Père est mort.
A l'enterrement de Père, je remarque plusieurs personnes que je ne connais pas, des hommes qui restent en retrait, à l'écart du groupe. Je vais à leur rencontre après la cérémonie. L'un d'eux me tape sur l'épaule en me vantant le courage et la force morale de Père. Je remarque la chevalière qu'il porte à l'annulaire droit. C'est la même que celle de Père. Je comprends immédiatement à qui j'ai affaire. Je lui donne mon numéro de téléphone, en lui disant de me contacter, vu qu'une place s'est libérée. Père est mort, tué par des monstres. Je suis son héritier, et je marcherai dans ses pas.
J'ai 19 ans. J'ai suivi une formation intensive durant deux ans. J'ai également fait plusieurs missions sur le terrain, mais il n'était question à chaque fois que de repérage et d'espionnage. Ce soir, pour la première fois, on m'a autorisé à passer à l'acte. Ce soir, j'ai tué mon premier mutant. Une flèche dans la poitrine, une autre dans le thorax, puis je l'ai égorgé avec le couteau que m'avait offert Père, je l'ai saigné comme un cochon. C'est jouissif. Je sens enfin que j'ai trouvé ma place sur cette Terre. Pour célébrer cela, je me fais tatouer "HUMAN RULES" sur l'avant-bras droit.
J'ai 22 ans. Mon tableau de chasse s'agrandit chaque mois. J'ai reçu les félicitations de mes superviseurs. Je suis un bon soldat, promis à un avenir glorieux. Je profite d'un soir de congé pour aller boire dans un bar avec mon frère d'armes, Caleb. Mais à la sortie du bar, un mutant nous tombe dessus. Tout va trop vite, il est trop puissant pour nous. Télékinésiste… On a tué son frère, il tue le mien. Quand je parviens à l'abattre, Caleb est déjà mort. J'ai échoué. Je ne suis pas digne de ma mission. Je ne suis pas assez puissant. J'ai beau m'entraîner chaque jour, être un excellent tireur, un très bon combattant, un pisteur plus que correct, je ne peux pas faire le poids face à des monstres qui défient les lois naturelles.
La rage au ventre, j'en parle à mon superviseur. Il me dévoile alors l'existence d'un programme spécial, expérimental, extrêmement risqué. Certains d'entre nous peuvent devenir des mutants, pour mettre leurs pouvoirs au service de notre cause. Le procédé est très douloureux et à 95% létal. J'hésite. La condition de mutant est détestable. Les quelques monstres dans nos rangs sont traités comme de la vermine, de la chair à canon, presque des esclaves. Mais je suis investi d'une mission. Je n'ai pas d'autre rôle à jouer sur cette Terre. Je suis prêt à faire cet ultime sacrifice. Je sais que j'y résisterai.
On me sangle sur un lit, on me met un bâton dans la bouche pour m'empêcher d'avaler ma langue. On me demande si je suis vraiment sûr de moi. Il n'y a pas de retour en arrière possible, il y a très peu de chances de survie. Je suis déterminé. Je dois continuer la lutte, pour Père, pour Caleb, pour toute l'Humanité. Je hoche la tête. On m'injecte le sérum. Les effets se font rapidement sentir. La douleur est indescriptible. Chaque cellule de mon corps me brûle, comme si chaque parcelle de ma peau était transpercée d'aiguilles chauffées à blanc. Je hurle, comme je n'ai jamais hurlé. Je ne reconnais pas mon propre cri. La douleur est si forte que je ne souhaite plus qu'une chose : que tout s'arrête… Mais ça ne s'arrête pas. Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi. Des minutes, des heures. Un temps infiniment long. Je finis par perdre conscience. Lorsque je me réveille, on me regarde avec des mines à la fois ébahies et satisfaites. Je me sens différent. Je me sens sale. J'ai comme une force obscure en moi, qui demande à sortir. Je la laisse s'exprimer. Tout tremble autour de moi. Des objets commencent à voler, puis les hommes qui m'entourent sont soulevés de terre et projetés contre les murs. Télékinésiste… Cruelle ironie.
J'ai 24 ans. J'ai accepté ma nouvelle condition. Je suis un soldat. Je suis une arme. On me donne des ordres, je les exécute. Je ne prends aucune décision par moi-même. Peu m'importe. Les décisions que l'on m'impose me conviennent toujours. Tant que les ordres consistent à m'envoyer tuer des mutants, je suis heureux. Certains monstres s'interrogent parfois. Alors qu'ils agonisent et supplient pour que je leur laisse la vie sauve, ils me demandent pourquoi je m'en prends à eux alors que je suis l'un des leurs. Ceux-là, je prends un plaisir sournois à les achever lentement. Je ne suis pas l'un des leurs. Je suis un sacrifié. Je suis un privilégié.
J'ai 26 ans. La moitié de la population tombe en poussière. Je suis épargné. Evidemment. Je suis investi d'une mission, je ne vivrai que pour cela, jusqu'à mon dernier souffle. Le monde sombre dans le chaos, mais la lutte continue. Elle en devient même plus simple. Mère fait partie des disparus. On m'autorise à la pleurer durant une journée. Cela me convient. Je suis désormais le dernier héritier de ma famille, je leur rendrai honneur.
J'ai 31 ans. Les disparus reviennent à la vie. C'est désespérant. Je m'efforce de sauver l'Humanité, chaque mutant exterminé est un danger de moins… et voilà qu'un grand nombre d'entre eux revient à la vie. Il va falloir redoubler d'efforts.
Quelques mois plus tard, Londres subit une attaque surnaturelle. Un mutant dissimulé dans un costume de lycra, immonde hybride d'araignée, se prend pour un super-héros et intervient. Ce monstre ose s'afficher en public, sous le pseudonyme ridicule de Spiderman. Un nom qui irait bien sur mon tableau de chasse. La foule de moutons aveugles qui le glorifie me donne envie de vomir. Ils ne se rendent pas compte de la gravité de ce genre de comportement. Si l'Humanité commence à aduler les mutants, le monde court à sa perte.
J'ai 32 ans. Ce soir est un grand soir. Nous avons enfin localisé un nid de mutants, que dis-je, une véritable colonie ! Une centaine de monstres, aidés par des humains traîtres à leurs propres intérêts, tous réunis au même endroit. Nous sommes une trentaine de soldats, surentraînés et suréquipés, prêts pour cette mission de grande envergure. On m'accorde un privilège immense : c'est moi qui serai chargé de tuer le chef de cette colonie. Tandis que les autres soldats, armés d'AK-47, entrent dans la grande salle et ouvrent le feu sur tout ce qui bouge, hommes, femmes, vieillards et enfants, je prends de la hauteur et grimpe sur un échafaudage pour repérer ma cible. Je finis par le trouver. Le bougre se bat bien. Je tire une flèche dans la jambe du gamin qu'il tente vainement de sauver. J'attire son attention. Il me voit. La seconde d'après, je ne le vois plus. Satané téléporteur… Il réapparait derrière moi et me pousse pour que je tombe dans le vide, mais je parviens à saisir sa main. Il tombe avec moi. Il me roue de coups, je recule et j'encaisse, le temps de me rapprocher de mon arc tombé à quelques mètres de nous. Lorsque je suis à sa portée, j'envoie le monstre faire un petit vol plané, tandis que je récupère mon arme fétiche et encoche une flèche. Il disparait de nouveau. Je sens une vive douleur dans mon dos et entend un craquement sinistre. Je tombe au sol, le souffle coupé, et reste figé quelques longues minutes.
Lorsque je me relève enfin, les tueries ont cessé, tous les soldats sont repartis. Ils n'ont pourtant pas fini le travail. Je repère un monstre qui respire encore. Il me supplie. Je l'égorge méthodiquement, scrupuleusement. Je sens monter en moi une certaine frustration. Je n'ai pas accompli mon objectif, d'autres ont dû se charger de Nathaniel à ma place. Je n'ai pu qu'achever un mutant déjà à l'agonie. Pitoyable. Mais alors que j'envisage de quitter les lieux, je vois une silhouette courir au milieu des cadavres. Oh… Un petit moineau égaré. Je la suis du regard, elle me conduit tout droit au chef, qui n'est pas encore mort. Je souris derrière mon masque. Je tire une flèche dans la main du petit moineau. Puis je pose mon arc et sors mon couteau fétiche. Je vais pouvoir m'amuser un peu… Cette salope a du répondant. Elle cautérise sa plaie, se saisit d'une barre de fer, se rue sur moi, entourée de boules de feu. Pyromancienne… J'esquive du mieux que je peux, mais je ne peux pas parer à la fois ses flammes et ses poings. J'encaisse quelques coups, je finis au sol. Je perds patience. Ca suffit ! Je l'envoie valser contre le mur, auprès de son précieux chef. La manche de ma veste commence à prendre feu, mais j'étouffe les flammes avec ma main. Mon corps est fatigué, la douleur n'est pas agréable. Il est temps d'en finir. Mais avant cela, je vais les faire souffrir. Alors, qui verra l'autre mourir ? Je vise le chef, évidemment, il est mon objectif principal. Si j'avais su ce qui allait se passer, j'aurais commencé par la fille. Le mur derrière elle se transforme en une rue dans laquelle elle tombe, avant que le portail ne se referme. Nathaniel l'a sauvée. Cet enfoiré sourit. Damned ! Ma flèche part et se plante dans sa poitrine. Je n'ai pas le temps de savourer ma victoire. Je ressens une vive douleur derrière le crâne, puis je bascule en avant et sombre dans l'inconscience.
Je fais mon rapport devant des supérieurs très contrariés. Lorsque j'ai repris conscience, le chef de la colonie avait de nouveau disparu. Impossible de le retrouver. Ce type est increvable. J'ai échoué. Intérieurement je suis fou de rage, mais je contiens mes émotions. Je suis puni, sévèrement, et je l'accepte sans broncher. Je demande à traquer Nathaniel. On me le refuse. On me charge de retrouver la gamine. Elle aurait en sa possession quelque chose d'essentiel à notre cause. On ne me donne pas les détails. Je ne les demande pas. Oh oui, je vais la retrouver. Je compte en faire une affaire personnelle.
Quelques mois plus tard, on m'apprend qu'on l'a enfin localisée. Une caméra de surveillance l'a repérée à New-York, dans le Bronx. Il est temps de quitter ma chère Angleterre. Je suis sur tes traces, petit moineau… J'arrive.
Evolution de personnage
Note du staff : Changement de groupe et de rang. J'ai 33 ans et je viens de vivre l'enfer. Tout a mal tourné. La mission a été un échec. J'ai été capturé. Envoyé dans une horrible prison. Privé du sérum des Héritiers, j'ai lentement sombré dans la douleur et la folie. Jusqu'à ce qu'elle arrive. L'agent Caelestis m'a soigné. Elle m'a expliqué que sans le sérum, j'allais mourir. Que son équipe avait réussi à le recréer. Que les Héritiers étaient tombés… Mais qu'elle m'offrait une nouvelle chance. Une possibilité de sortir de prison, d'être de nouveau utile. Un programme de réinsertion des criminels… J'ai accepté. Je n'avais pas vraiment le choix. Il me faut une nouvelle raison de vivre.
Derrière l'écran
Pseudo :Anne Solo Âge :2 ans de plus que Joshua Autre(s) Compte(s) ? :Professeur Roulette, Papy Grognon, Aladdin Comment avez-vous connu le forum ? :Je l'ai créé ^^ Un commentaire ? :J'ai hâte de tenter l'aventure côté Super-Vilain !
Dernière édition par Joshua Jenkins le Ven 8 Avr 2022 - 17:45, édité 1 fois
Rebienvenue, hâte de voir ton personnage en jeu (et bon courage pour la fiche !)
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I need relief, a failure's coming on Just breathe in deep, it's taking far too long I need relief, this weakness carries on Please be a dream, or was it all along?
Oooooh quel avatar ! Par contre .... C'EST QUOI CE METIER LA ?! Chasseur de mutant !!!!
Undisclosed
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"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
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(et bon courage pour la fiche !)
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