[Super Héros] America Chavez - Oh beautiful for heroes proved ♪

Cet enregistrement d’America Chavez a été annoté par nos soins. L’organisation des Watchers se tient à votre service en cas de soucis.

Je suis née un 4 juillet, jour de fête nationale ici. Mes mères ont trouvé ça amusant de me nommer après le pays dont je partage l’anniversaire. Nos archives montrent la naissance d’America Chavez, fille d’Elena et Amalia Chavez à New York, deux scientifiques (généticienne et microbiologiste). Amalia a porté America, J’ai grandi dans une dimension parallèle. On la surnommait le Parallèle d’Utopia, une dimension peuplée exclusivement de femmes. Utopia est une île artificielle dans l’Océan Atlantique, fondée par . Le Parallèle d’Utopia est en réalité une dimension parallèle à notre réalité, accessible via un portail présent sur Utopia. L’île d’Utopia est un centre privé où des jeunes femmes souffrant d’une maladie génétique (le syndrome de Edges) pouvaient être soignées. Dans cette dimension, nous avions toutes des pouvoirs. Pour ma part, je pouvais voler, et ouvrir des portails par ma simple force physique. Les jeunes femmes soignées étaient aussi sujettes à des expérimentations leur donnant des pouvoirs liés au Parallèle d’Utopia. Certaines n’ont cependant pas survécu à ces expériences.
A l’âge de 10 ans, le Parallèle d’Utopia a été victime d’une attaque. On ne sait pas de qui… En réalité, une altercation entre les mères d’America et Mr Gales, le fondateur d’Utopia, est ce qu’America a pris pour une attaque. Mais mes mères m’ont fait fuir, me disant d’ouvrir un portail vers New York, et en me montrant la photo d’une statue qui tenait une torche. J’ai ouvert le portail, voulant emmener mes mères avec moi, mais une explosion a eu lieu, me projetant d’un côté, et laissant mes mères de l’autre. Depuis, toute tentative de retourner dans ma dimension d’origine a été infructueuse. Le Parallèle d’Utopia existe toujours, mais des barrières d’énergies ont été mises en place de l’intérieur pour empêcher toute incursion. Dans le même temps, l’ile d’Utopia a coulé, emmenant avec elle leur créateur, et son matériel. Je ne perds cependant pas espoir d’y retourner un jour, car je suis convaincue qu’une dimension ne peut pas disparaître comme ça.

A mon arrivée à New York, le changement de dimension me fit perdre connaissance, et le choc me fit perdre la mémoire. J’ai été découverte par un couple, les Santana, qui m’ont accueillie chez eux. Heureusement, mon prénom était écrit sur l’étiquette de mon pull, et je fus donc « America Santana » pendant 2 ans. Pour eux, j’étais une pauvre gosse immigrée, sûrement naufragée sur le chemin vers les Etats-Unis.
Après le Parallèle d’Utopia, j’ai donc vécu à Washington Heights, un quartier de New York surtout peuplé d’immigrés d’Amérique latine. J’ai donc facilement trouvé ma place dans ce quartier, et dans cette famille. Bien évidemment, la vie n’a pas toujours été de tout repos. Mes camarades de classe n’ont pas été super accueillant avec la nouvelle que j’étais.
Pendant les 2 années qui suivirent, je grandis donc au sein de la famille Santana. Et, petit à petit, des fragments de souvenirs surgissaient, jusqu’à ce que j’arrive à relier les morceaux. Résultat, au bout de 2 ans, j’ai raconté tout ça à ma famille. Inutile de dire qu’ils ne m’ont pas crue au départ. Jusqu’à ce que je crée un portail au milieu du salon pour réapparaître dans la cuisine. Ca a été la première fois que je leur montrais mes pouvoirs. J’avais alors évoqué avec mes parents mes velléités à devenir une super-héroïne, mais ils refusèrent, disant que j’étais bien trop jeune pour ça. America a quand même fait quelques sorties dans les airs au cours de ces 2 années, mais n’a jamais été repérée.

Il y a 6 ans, mon monde, comme celui de beaucoup, a été bouleversé. Tout d’abord, un vaisseau est apparu au-dessus de New York et, quelques heures plus tard, la moitié de la population a disparu. Cf. Thanos et sa quête pour les Pierres d’Infinité. Mes parents adoptifs furent tous les deux victimes de cet événement. Les premiers mois furent les plus difficiles mais, à 16 ans, j’étais capable de survivre seule dans leur appartement. En journée, j’allais à l’école, puis je faisais des petits boulots. Et le soir ? J’ai suivi mon destin. J’ai décidé d’utiliser mes pouvoirs pour aider les gens. J’ai commencé par acheter des habits aux couleurs de Captain America, déterminée à porter ce symbole. Après tout, quand on s’appelle America, et qu’on partage son anniversaire avec le pays et le super-héros porte-drapeau, ça me semble naturel, non ?
A 18 ans, j’obtins mon diplôme de fin de lycée, et je décidais de travailler à plein temps, afin de mettre de l’argent de côté, et pour pouvoir agir encore plus en tant que super-héroïne. Et les gens dans le quartier m’aimaient. Certaines personnes que j’avais aidées m’offraient à manger, ou un peu d’argent. Et je ne refusais pas, même si je dois dire que j’aurais préféré avoir la force pour le faire.

Il y a un peu plus d’un an, la moitié de la population qui avait disparu est revenue. Cf. « Blip ». Imaginez le choc de ma famille quand ils me virent avec 5 ans de plus, habillée en costume de super-héroïne, au milieu du salon. Il leur a fallu un peu de temps pour retrouver leurs repères. Et, pour ma part, j’ai décidé d’aller à l’université pour faire plaisir aux Santana. Bien entendu, je n’ai pas totalement arrêté ma carrière super-héroïque. Mon placard a une partie dédiée aux tenues que je porte lors de mes « patrouilles », et j’ai toujours un T-shirt ou une veste « America » dans mon sac à dos, au cas où…