❯ Prénom(s) :Stephen Vincent ❯ Nom :Strange ❯ Codename :Doctor/Docteur Strange
❯ Age :La quarantaine (a été victime du Snap) ❯ Date de naissance :18/11/1976 ❯ Lieu de naissance :New York City, Etat de New York, Etats-Unis d’Amérique, Terre ❯ Nationalité :Américaine
❯ Statut civil :Célibataire ❯ Orientation sexuelle :Hétérosexuel ❯ Emploi / Occupation :Sorcier Suprême de l’Ordre des Maîtres des Arts Mystiques, Protecteur du Sanctum de New York, Docteur en médecine (M.D.) et en recherche (Ph.D.)
❯ Centre(s) d'intérêt(s) :La sécurité terrestre, la connaissance, la musique, ma propre personne, être un meilleur Sherlock Holmes que feu Stark
❯ Affiliation :Super-Héros Indépendant (Maîtres des Arts Mystiques)
Pouvoir(s)
Capacités exceptionnelles J’ai une mémoire eidétique, soit la capacité de me souvenir d’une grande quantité d’informations dans leurs moindres détails si je me concentre pour les enregistrer. Cela m’a permis de faire deux doctorats en simultanée, un de médecine et un de recherche. Le premier s’est suivi d’une spécialisation dans le domaine de la neurochirurgie et m’a amené à être l’un des praticiens les plus renommés au monde. Si je ne suis aujourd’hui plus capable de tels actes, j’en possède toujours le savoir théorique et reste doté d’une incroyable coordination. Celle-ci m’a permis de progresser très rapidement dans la partie martiale des arts mystiques de Kamar-Taj. L’Eldritch a fait de moi un expert au combat désarmé ainsi qu’à l’épée et au fouet. Enfin, je dispose de connaissances mystiques. Primairement, elles sont liées aux ouvrages de Kamar-Taj mais j’apprends à chaque occasion qui m’est donnée et théorise de mon côté. Les bases de la "magie", telles qu’elles m’ont été enseignées, sont que nous mobilisons l’énergie et modelons la réalité. D’après mes propres observations, une grande part de ces disciplines sont liées à l’interaction entre les énergies corporelles et la dualité onde-particules à la base de la mécanique quantique. Les arts mystiques permettraient donc de la manipulation quantique.
Contrôle de la Lumière Base de l’art Eldritch, il s’agit de manipuler les photons et à créer des effets de photophorèse. Premièrement, il s’agit de créer des constructions de lumière solide. Mes créations ont pu être endommagées ou détruites par des coups suffisamment puissants (comme Drax ou Thanos) mais ont également été capables de leur tenir tête. Secondement, on peut projeter une brume lumineuse équivalente à de la télékinésie. J’ai pu retenir ainsi les eaux du Lake Sebago. Troisièmement, je peux faire des projections photoniques. Celles-ci sont des éclairs brulants et peuvent être soit unidirectionnelles soit dirigées. Il m’est aussi possible de faire des projections solides, impactantes, avec les deux méthodes précédentes. Mon serment d’Hippocrate signifie que je tâche de ne pas tuer avec ces pouvoirs. Quatrièmement, je maitrise les illusions lumineuses. Elles ne peuvent pas émettre de son et ressemblent généralement à des hologrammes, bien qu’elles puissent être solides comme mes constructions. Cinquièmement, je peux créer des Doubles Illusoires usants eux-mêmes des constructions de lumière solides. Ils me ressemblent parfaitement mais sont plus aisés à détruire que moi (qui ne dispose d’aucune résistance surhumaine).
Renforcement Eldritch En canalisant la lumière à l’intérieur de mon corps, je peux augmenter mes capacités physiques. Cela me permet de soulever environ 300kg et de projeter mes adversaires d’un coup de tao mandala ou de fouet lumineux. Cela n’augmente ni ma résistance ni mon agilité mais affecte mon endurance, puisque les charges me réclament moins d’efforts. Je peux aussi utiliser cela pour empêcher mes mains de trembler.
Téléportation Equipé d’un Anneau de Téléportation, je peux ouvrir des trous de ver ; des portails entre deux points de l’espace, exploitant les propriétés de la courbure de l’espace par la distribution de l’énergie – ici photonique. Cela permet des Portails de Téléportation. Il est alors possible de se rendre instantanément d’un point à un autre, sans limite de portée ou de barrière dimensionnelle. L’Anneau est capable de localisation par intrication quantique, chose qui affecte lieu comme personne. Les portails sont mobiles et tranchants, pouvant être utilisé défensivement voire offensivement. Il est possible d’y résister avec une super-résistance suffisante, comme celle de Thanos (classe 100).
Dimension Miroir Une autre forme de téléportation est la création d’un Nexus Dimensionnel vers la Dimension Miroir. D’après moi, il s’agit d’une dimension se trouvant à l’intérieur de cristaux de lumière dans laquelle il est possible de faire du Contrôle Dimensionnel. On peut alors modifier l’environnement et dupliquer les objets selon des principes de symétrie fractale. Ce qui se passe dans la cette dimension n’affecte pas les dimensions principales dont elle est tirée, ainsi toute destruction et modification faite restera limitée à la Dimension Miroir. Si la Dimension Miroir reste soumise aux lois de la physique, comme par exemple la gravité, celles-ci se démultiplient avec les différentes fractales et peuvent donc sembler inexistantes ; permettant, par exemple, de marcher sur des murs.
Transmutation En superposant deux objets à l’échelle quantique, je peux modifier leurs apparences. Par exemple, je peux transformer ma tenue de Sorcier Suprême en vêtements civils ou la Cape de Lévitation en mouchoir de poche.
Conjuration En utilisant l’intrication quantique, je peux inverser la position de petits objets dans l’espace à la manière d’une téléportation quantique. Il est possible de faire cela avec de l’air pour faire apparaitre un objet "de nulle part". A noter que je ne crée rien, je permute. Cette capacité est amplifiée au sein du Sanctum de New York ; elle peut alors peut s’appliquer à des individus et du mobilier.
Projection astrale Je suis capable de séparer mon corps astral de mon physique, laissant ce dernier dans l’inconscience ou le sommeil. Cela permet d’accéder à la Dimension Astrale, propriété ordinaire des Télépathes, ou d’apparaitre sous forme fantomatique sur les dimensions physiques. Je peux affecter l’environnement physique, même sous forme astrale. Cela reste mineur, comme bousculer une personne lorsque je suis projeté à travers elle ou soulever un livre pour le lire, et ne peut donc pas être utilisé pour blesser directement les gens. Je peux aussi séparer les autres de leurs corps, avec similaires effets.
Cape de Lévitation La Cape de Lévitation est une relique qui permet de voler et d’assister au combat ; il faut entendre par là qu’elle peut entraver les adversaires comme aider à l’esquive et à la parade.
Perception astrale Je peux percevoir les corps astraux avec mes sens physiques. L’entrainement m’a permis de voir les connexions télépathiques en plus des projections astrales.
Résistance mentale En plus d’une volonté m’ayant permis de mourir à répétition face à Dormammu et de tenir 14.000.605 combats contre Thanos sans devenir fou, j’ai étudié l’art astral afin de renforcer mon esprit. Accéder à mes pensées prend ainsi du temps et des efforts tandis qu’endommager mon cerveau réclame bien plus de puissance brute ; même si un télépathe de rang mondial y arrive instantanément.
Sortilèges, Enchantements et autres Deus Ex Magia Mes capacités d’apprentissages et mes accès aux Sanctuaires et à Kamar-Taj me donnent accès à des sortilèges, des enchantements et des artéfacts. Toutes les possibilités n’étant pas évoquées dans l’un des pouvoirs précédents feront l’objet de demandes au staff avant emploi en jeu, pour juger de leur pertinence et de leur utilité, et pourront donc être refusées. J’inclus ici la Magie Tellurique, Runique et Pourpre.
Faiblesse(s)
Faiblesses humaines Ma première et plus importante faiblesse n’est plus mon égo. Il s’agit de mes mains brisées. Je ne peux les utiliser pour porter des coups directs dans le cadre des arts martiaux. Elles souffrent toujours de dommages nerveux et osseux : elles seraient donc plus aisées à briser que la normale. Ma seconde faiblesse est mon égo. J’ai énormément travaillé, et on m’a énormément travaillé, afin de m’apprendre l’humilité. La réussite est indéniable mais n’empêche des excès de confiance en moi. A cela s’ajoute ma résistance humaine. La moindre force surhumaine outrepassant mes boucliers pourrait m’assommer voir me tuer en un coup. De plus, je suis particulièrement mal équipé pour faire face aux armes non-conventionnelles, comme les gaz, ou aux attaques surprises, comme la balle de sniper.
Psychokinésie Mes boucliers n’étant pas opaques, un télékinésiste ou autre pourrait manipuler à travers eux.
Performance La plupart des arts mystiques nécessitent de pouvoir bouger pour être employée. Ainsi, si je venais à être immobilisé, je ne pourrais plus utiliser certains pouvoirs.
Concentration Pratiquer la canalisation n’est pas une action aisée. Briser ma concentration peut amener à briser mes effets maintenus.
Manipulation Photonique Manipuler les photons implique qu’il y en ait dans mon environnement proche. Dans un endroit spécialement conçu pour de pas les laisser passer, il serait donc possible de réduire voire neutraliser ma capacité à les manipuler. Les corps noirs peuvent absorber mes utilisations de lumière. Parallèlement, se retrouver face à quelqu’un capable de manipuler les photons ou la mécanique quantique implique devoir également se battre pour le contrôle des créations magiques qui dépendent de tels composantes.
Dimension Miroir Toute téléportation au sein de la Dimension Miroir permet d’en ressortir. A l’inverse, il est impossible d’en sortir sans se téléporter donc je peux y être piégé si je n’ai plus mon Anneau de Téléportation.
Objets magiques Si on ne les a pas, on ne peut avoir accès aux capacités qu’ils confèrent. La particularité de la Cape de Lévitation est qu’elle dispose de sa volonté propre. Si c’est un avantage, c’est également un inconvénient lorsque l’on n’est pas synchrone ; ou d’accord sur la démarche à suivre.
Projection astrale Elle laisse le corps physique inconscient, possiblement sans défense. Parallèlement, s’aventurer dans le royaume des télépathes sans en être un peut s’avérer extrêmement dangereux. Je peux bien frapper des esprits "à mains nues", ce qui est une forme basique d’attaque psychique, mais je ne miserais pas sur ma capacité à outrepasser des gens capables de modeler le plan astral.
Perception astrale Il est possible de m’éblouir en déployant trop de puissance psychique.
Résistance mentale Résister à un télépathe lambda est un effort intense et pourra nuire à ma concentration ; selon la puissance de l’assaut, je pourrais tenir quelques minutes. Il m'est impossible de résister à un télépathe de rang mondial.
Sortilèges, Enchantements et autres Deus Ex Magia Chaque utilisation de ce pouvoir verra ses faiblesses discutées avec le staff au moment de sa création.
Look in the mirror
Lorsque l’on reste à distance, on peut voire que je mesure 184cm et pèse un peu moins de 80kg, avec un torse assez large et une taille au cinquième plus fine. J’ai une carrure respectable et une musculature entretenue par les arts mystiques. Toutes deux sont cachées par les tenues que je porte, lesquelles vont du smoking des grands soirs à la tunique bleu royal de sorcier suprême. Celle-ci s’accompagne de protèges-poignets sanglés, de bottes lacées, de ceintures de cuirs, d’un collier dont le pendentif est l’Œil d’Agamotto, désormais vide, et de la Cape de Lévitation d’un rouge profond. Au-dessus d’elle, mes cheveux bruns aux tempes grisonnantes sont une allégorie de ma personne : coupés courts pour être disciplinés mais laissant des mèches frontales plus libres, à la fois pour m’adoucir le visage et pour témoigner de quelques tendances à n’en faire qu’à ma tête. Pareillement, je dispose d’une attitude composée qui n’évite la rigidité que par cette capacité à prendre son propre chemin. Je n’en reste pas moins droit et digne, avec une riche voix de baryton à la prononciation pouvant très extrêmement rapide lorsque je ne prends plus la peine d’attendre les autres.
Lorsque l’on approche, ce que l’on remarque le plus est mon visage aux pommettes pointues et au regard perçant, provenant d’yeux hétérochromes mélangeant bleus et verts. Des sourcils épais les surlignent, tout comme une barbe en bouc entoure mes fines lèvres. On pourrait dire que mon visage est taillé en V : le front est large, l’étage sensoriel un peu plus fin et la mâchoire pointue. Le poids de la quarantaine commence à se faire sentir mais d’une façon plus positive que négative : les rides commencent à apparaitre, les cernes également, et le tout reste digne voire noble. Pas forcément des plus expressifs mais l’on parlera plus de victorianisme que d’indifférence ; ou pas. Dans les deux cas, je suis sérieux, possiblement sévère. Exigeant envers moi comme envers autrui, j’interagis avec les autres accompagné d’une assurance confinant assez vite à l’arrogance. Cela peut être vite agaçant, d’autant plus que je tends à me montrer direct et franc. Enfin, en plus de remarquer ce comportement potentiellement aussi désagréable que ma personne physique est agréable, on peut remarquer les cicatrices sur mes mains.
Lorsque l’on devient personnel, ce sont elles que l’on retient. Scarifiées au mieux, tremblantes au pire. Un rappel constant dont j’use comme n’importe qui mais que je regarde comme personne d’autre, lorsque je crois que nul ne le voit. Je ne les utilise pas pour parler, les gardant auprès de moi le plus souvent, et en abuse dans le cadre de la magie, n’ayant pas le choix. Je ne tends pas la main, n’y voyez rien de personnel. Les contacts physiques sont une chose distante et se rapprocher de moi peut permettre d’apercevoir la distance qui nous sépare. Heureusement, cela ne signifie pas que je suis froid ; au contraire, je peux faire preuve d’un humour qui n’est pas forcément médical… mais il y aura le plus souvent une distance spatiale entre les autres et moi, témoin physique de la distance intellectuelle.
We're all mad here
Imaginez un bâtiment. Ses doubles portes automatiques. Vous avancez vers elles. Vous dépassez d’autres personnes qui en font de même. Elles marchent à une vitesse moyenne. Vous marchez plus vite. Les portes commencent à s’ouvrir. Elles sont prévues pour les autres, pas pour vous.
Bienvenu dans ma vie.
Génie, surdoué, prodige, virtuose… la plupart des gens voient ces termes comme interchangeables. Faux. Un virtuose se distingue des autres par la maîtrise parfaite de l’exécution. Un prodige est un individu qui manifeste très rapidement des aptitudes équivalentes à celles de gens bien plus expérimentés que lui. Un surdoué est un individu doté d’un haut potentiel intellectuel, une intelligence suffisamment supérieure à la moyenne pour s’accompagner de troubles du développement. Un génie est un individu qui marque son époque et celles qui la suivent par des réalisations qui restent dans la mémoire collective de l’humanité.
Anthony Stark était un prodige technologique, probablement un surdoué et incontestablement un génie. J’étais un virtuose de la neurochirurgie, je suis un prodige des arts mystiques et je suis un surdoué…
L’image est comprise ? Bien. Le lexique est partagé ? Bien. Nous pouvons commencer.
Dans un reflet, il y a les symptômes. Curiosité et soif d’apprendre amenant à développer l’autodidactisme. La capacité d’identifier et de réutiliser les concepts et les stratégies permettant de résoudre les problèmes rencontrés. L’intérêt, souvent obsessionnel et temporaire, pour certains sujets. La grande capacité d’attention. La mémorisation très importante. La possibilité d’effectuer plusieurs tâches en simultanée. Le perfectionnisme. Le besoin intime d’aider les autres paradoxalement accompagné d’un tempérament solitaire et d’une tendance à somatiser face aux incompréhensions et aux difficultés ; lesquelles minent toujours un peu plus l’estime de soi. Lesquelles se rencontrent face aux autres, du fait du décalage de maturité intellectuel avec les gens de son âge, et face à soi-même, du fait du duo d’hypersensibilité et de dyssynchronie : émotions fortes et incapacité à les manifester correctement. Sens de l’humour, afin d’essayer de s’intégrer malgré tout, souvent ironique, afin de canaliser la maturité. Sensibilité à l’harmonie, notamment musicale, car cela retraduit ce que vous ressentez mieux que tout ce que vous pourrez faire ou dire. Sens de la justice, par logique. Difficulté à prendre des décisions lorsque confronté à un problème ne pouvant être résolu uniquement par la logique. Incapacité à supporter l’échec. Dans un autre reflet, il y a une petite sœur. Donna. La volonté de devenir médecin lorsqu’il me faut pour la première fois pratiquer les premiers secours sur elle. La volonté de contrôler la mort et le temps lorsque je ne parviens à la sauver de la noyade malgré que je sache désormais pratiquer les premiers secours. Ce sont les pompiers qui m’arrêtent, j’aurai continué à essayer jusqu’à réussir. Toute ma vie, c’est ce que je vais faire.
Les reflets se font face ? Bien. Vous voyez la mise en abyme ? Bien. Plongeons-y.
Le magicien. Au sein archétypale : un homme mystérieux, rempli d’une connaissance secrète et millénaire, possédant une puissance redoutable. Sachant quelque chose que les autres ne savent pas. Recherchant la connaissance. Je veux connaitre. Je veux comprendre. La dynamique cachée du monde, voire des mondes. Qu’importe le sens que l’on donne à ce, ou ces, mot(s). Je veux cette science théorique, ce savoir de l’énergie, et cette science appliquée, cette connaissance de comment canaliser la puissance ; ces deux serpents qui encadrent le caducée, pas l’unique qui entoure le bâton d’Asclépios. Cependant, je ne la veux pas pour moi. C’est la leçon, l’enseignement, qui apporte une balance à mon être : tout ne tourne pas autour de moi. Cette ombre s’étend dans la mienne mais ne m’empêche pas de montrer une abnégation pouvant aller jusqu’à de grands sacrifices. Ceux-ci sont dirigés par l’intelligence et la stratégie, non autodestructeurs, tout comme mes volontés de briser les règles et de trouver des compromis pour le meilleur résultat possible. Le brisé. Un homme de science qui apprend également à être un homme de foi. Un homme de vices qui doit les confronter pour apprendre la vertu. Tout perdre, afin de réapprendre la valeur de ce que j’avais. Me battre pour regagner ce que j’avais, c’est ce qui me permet de me reconstruire. Savoir être humble. Redevenir déterminé. Être ouvert d’esprit de nouveau, comme lorsque je découvrais le monde pour la première foi. Refaire mes choix, sur qui je veux devenir et qui je veux être. Être capable de voir mes défauts. Retrouver l’adaptabilité de l’enfance. L’assiduité de celui qui veut savoir plus. Apprendre à apprécier l’ordre naturel des choses et ce que l’on a. Se montrer inquisiteur, également, car il doit bien y avoir des règles et de la logique derrière tout cela. Le docteur. L’obstination mène à la réussite. La réussite mène à l’arrogance. L’arrogance mène à l’égocentrisme. L’égocentrisme mène à confondre notre meilleur et notre pire, ternissant tout ce que l’on pense dorer. Tout n’est pas noir, cependant. Le serment d’Hippocrate. Qu’importe quand aider les autres me permet surtout de m’aider moi, je conserverais toujours cette bonne intention envers eux. Qu’importe si je refuse les actions qui pourraient nuire à mon image, je serais toujours prêt à faire celles qui ne pourront rien lui apporter. Le paradoxe est là, les contradictions aussi. Pensant être drôle, je peux me montrer agaçant. Pensant être pragmatique, je peux me montrer exécrable. Je ne me rends pas forcément compte des chances que j’ai et je risque de gâcher tout sur l’autel de la possibilité d’avoir plus. J’ai de la difficulté à me poser et à prendre du recul sur moi-même, habitué à travailler toujours plus. Je dois faire attention car je tends à penser être celui qui sauve mais rarement celui qui a besoin d’être sauvé. Je sais devoir combattre ces illusions et garde le symbole de ce qui arrive si je n’arrive pas à les briser : mes mains. L’étudiant. L’indépendant, l’autosuffisant, l’absence de superflu. Je fais ce que je souhaite faire et comme je veux le faire. Je le fais bien. Le mal-être de de l’enfance et de l’adolescence sont combattus par l’excellence de la vie de jeune adulte. Après tout ce temps à douter de moi et fort du diagnostic de ma douance, je m’en fais une fierté. Je n’ai pas à douter, je suis doué. Talentueux. L’égo et l’altruisme ne se disputent pas, ils s’accommodent l’un de l’autre. Mes parents m’ont toujours dit que j’aurai un grand avenir, je les crois à présent. La chirurgie, cela me permettait de m’occuper les mains, cela me permettait de me mouvoir comme lorsque je tentais d’accompagner ma sœur. Sa mort a brisé quelque chose en moi. Parfois, je confonds aider et contrôler. Parfois, je confonds étudier et s’oublier. Parfois, je confonds atteindre l’excellence et devenir le meilleur. Parfois, je confonds ne plus douter de moi et empêcher les autres de douter de moi. La froideur nait alors, l’humour vire au sarcasme. Ma capacité de travail s’accrois au-delà de ce qui est sain, mon obstination et mon arrogance aussi. La peur de l’échec me guide alors, me motivant, me consumant. C’est ce qui arrive lorsque je paie le prix de l’échec voire, pire, qu’une personne que j’aime paie le prix de l’échec ; d’un de mes échecs. Cependant, malgré tout cela, je reste capable d’aimer. Une lumière d’autant plus intense que la nuit est noire. Evidemment, il est difficile de voir la lumière lorsqu’on s’enfonce dans les ténèbres ; lorsqu’on veut s’enfoncer dans les ténèbres. L’enfant. Deux parents de la haute société, une sœur plus jeunes L’aîné, c’est une place à responsabilité. Je veille même sur ceux qui ne m’intéressent pas. Ce que j’accepte de le faire, je le fais bien. J’ai plus de facilité à discuter avec les filles que les garçons, plus matures plus vite. J’avais un lien particulier avec ma sœur. Comme moi, elle ne savait pas s’arrêter. Contrairement à moi, elle était casse-cou. Moi, je suis l’intellectuel du lot. Mon corps transporte ma tête là où elle a besoin d’être. Donna interrogeait sa tête après qu’elle ait agit avec son corps. J’aime apprendre, elle aimait se dépenser. J’aimais l’aider, elle aimait que je l’aide. Nos apprentissages se sont faits par essai-erreur et m’occuper de ses bobos m’a permis de comprendre ce que je voulais faire : médecin. Diagnostiquer et guérir, c’est mon moyen d’aider les autres et de réussir à leur parler. Je suis ambitieux. Je suis têtu. Trop têtu pour abandonner, cela est ancré et se cultive alors que tous les autres intérêts, sauf un, passent. Cet intérêt, c’estt la musique. Paradoxalement, il s’accompagne également une misophonie, un trouble neuropsychique caractérisé par des états psychiques fort désagréables déclenchés par des sons spécifiques ; pour ma part, le bruit régulier des montres. Savoir jouer d’un quelconque instrument ne m’intéresse pas mais la musique des autres reste avec moi, ceux-ci étant suffisamment nombreux pour changer régulièrement sans s’épuiser. La musique accompagne le chemin vers lequel la médecine m’a dirigé.
Vous suivez toujours ? Bien. Voyez-vous la fractale créée par les reflets ? Bien. Au centre, c’est moi.
Un homme complexe. Un homme contradictoire. Un homme qui est pétrit de défauts mais qui n’est plus pétrifié par ceux-ci. Je suis sarcastique comme je suis conciliant. Je suis expéditif comme je suis bienfaisant. Je suis prêt à briser les règles comme je suis prêt à les respecter. Je suis arrogant comme je comprends mes limites. Je suis prêt à me battre comme je cherche à respecter le serment d’Hippocrate. Je suis prêt à de grands sacrifices comme je suis prêt à préserver. J’avais beaucoup d’estime pour l’utilité de Tony Stark et sa capacité à régler tous les problèmes. Désormais qu’il n’y a plus d’Ironman, je considère que je suis le premier génie à devoir être capable de s’adapter pour faire face aux menaces qui pèsent sur le monde. Déjà à l’époque de la Guerre d’Infinité, ses technologies n’auraient pu suffire sans mes savoirs ; et inversement. Aujourd’hui que les héros sont toujours plus nombreux, je peux apporter mon aider à certains et guider au besoin pour que l’on accomplisse notre tâche. Je ne reculerai devant rien pour le faire. Les ombres sont là, cependant. Les ombres d’un pouvoir perdu car je l’ai sacrifié. Les ombres d’un homme perdu qui pourrait revenir.
Tell me your story
J’ouvre les deux enveloppes une à une, de gestes précis d’un coupe-papier. J’en sors un à un les deux diplômes. Le premier est de premier cycle, une étude professionnelle ayant néanmoins requis de compléter le baccalauréat et la maitrise de science auparavant comme un diplôme de troisième cycle. Cinq années d’études universitaires pour avoir accès aux deux années de programme de résidence permettant de le valider. Je l’ai fait. Stephen Strange, Medicinæ Doctor. Je le pose d’un côté du cadre photographique pour m’occuper de l’autre. Le second diplôme est de troisième cycle, ayant donc demandé ceux de premier et de second cycle comme le précédent. Cinq années d’études universitaire pour pouvoir entamer la rédaction d’une thèse soutenue après deux ans. Stephen Strange, Philosophiæ Doctor. Qu’est-ce qui sonne le mieux ? Docteur Strange suffira. Comme son prédécesseur, le second diplôme s’en va à côté du cadre photographique ; de l’autre, cette fois. Sur l’image, Donna. Mes lèvres se baissent. Ma gorge se serre. Je regarde ma sœur lorsqu’elle avait encore le sourire. Une vibration. Un bruit. Mon téléphone portable, nouveauté des plus utiles, sonne non loin. Je le prends. Je décroche. J’écoute. Christine. Je souris, faiblement. Christine Palmer a été interne en même temps que moi au Metro-General Hospital, département des Urgences. Elle n’avait pas les capacités ni l’ambition d’accompagner son doctorat de médecine par de la recherche mais m’a assisté dans l’invention d’une nouvelle procédure de libération médullaire. Le doctorat de recherche obligeant, toutes les publications sur le sujet sont à mon nom. Evidemment, elle est citée dans les remerciements à sa juste valeur. Malgré ses manques, je l’apprécie. Je me demande même parfois si je ne l’aime pas. Je regarde la montre qu’elle m’a offert pour parer mon poignet. Nous sommes en 2001. J’ai 25 ans.
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L’affaire me touche presque personnellement. C’est la seconde fois depuis que j’ai intégré les Maîtres des Arts Mystiques que le Sanctuaire d’Hong Kong est attaqué et endommagé. A croire que je vais devoir finir par y emménager. Ce n’est cependant pas pour cela que ça me touche presque. L’implication d’une vengeresse, Wanda Maximoff, est tout aussi problématique que le fait qu’elle ait volé le Darkhold. Elle n’est pas une menace pour la sécurité globale, non pas qu’elle n’en ait pas le pouvoir mais elle n’en a pas la motivation, mais il faut surveiller le problème afin qu’elle n’en crée par une à l’aide du Livre des Péchés. Cependant, je délais mon intervention : les X-Men et les Avengers ont des raisons de s’allier pour la gérer et, s’ils le font, cela servira mon projet. Evidemment, j’interviendrais s’il le faut. Après tout, Maximoff est une menace mystique aussi bien que physique et j’ai dit que je devais me comporter comme un héros. Nous sommes en 2024. J’ai 43 ans.
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Les ER sont en état de guerre. Comme toute la ville de New York, d’ailleurs. Les patients qui le peuvent sont apportés et traités dans la foulée. Une attaque alien… je n’ai pas vraiment le temps d’y penser. Trop de vies dépendent de moi. Qu’importe ma qualité de neurochirurgien, c’est de mains dont il faut et je suis le meilleur chirurgien de l’hôpital ; personne ne peut le contester. West, un autre chirurgien des ER, tente de le faire mais même Christine reconnait son incompétence. Je ferais bien la liste des choses que je n’aime pas chez lui, à commencer par ses vues sur ma compagne, cependant cela serait laisser trop de patients mourir entre ses mains. Je ne peux me le permettre. Alors je fais son travail. Un travail que j’ai accompli pendant des années, le temps de me spécialiser en neurochirurgie. Un travail d’autant plus désagréable qu’il est fait dans des conditions déplaisantes. Je mérite mieux, certes, mais les patients ne méritent pas d’être là. Personne n’a le choix et je peux en sauver tellement. Je le fais. Nous sommes en 2012. J’ai 36 ans.
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Lorsque des membres de l’ordre m’ont informé de la détection d’une anomalie au sein de New York, j’ai immédiatement pris le parti de m’y rendre. L’année commence plutôt bien jusqu’ici, c’est-à-dire moins de la moitié, et je reprends des forces tout comme j’en gagne. Néanmoins, il n’est pas possible de se reposer sur ses lauriers : plus j’en apprends sur l’univers qui nous entoure, plus je me rends compte que je sais peu de chose. J’apprends vite. Je contemple donc encore plus rapidement le paradoxe de l’infini. Cependant, je n’abandonnerai pas. Jamais. J’ai enduré pire, par deux fois, et je peux éviter que d’autres n’aient à le faire. Les contre-mesures se mettent en place. J’essaie de ne pas devenir paranoïaque ce faisant. La ligne est fine entre un mal nécessaire et une méprise. De plus, je dois m’assurer que mes idées ne nuisent pas si jamais elles m’échappent. Parfois, je me dis que je suis désormais l’individu le plus dangereux de cette planète et ce n’est pas plaisant. Pas du tout. D’autres fois, je retrouve cette possibilité d’aider autrui qui m’a toujours, à divers degrés, motivé. L’anomalie détectée par mes pairs s’est avéré être une jeune femme blessée, probablement parce qu’elle était impliquée dans une histoire de long-garou gérée par d’autres locaux. Je n’ai récupéré qu’elle et l’ai laissée se remettre dans l’une des chambres du Sanctuaire de New York. L’enquête m’a mené à Londres et à la destruction de la Loge de Londres, une organisation pro-mutante qui venait d’être détruite. J’ai lu le contenu des carnets et attends à présent que la jeune femme se réveille. Nous sommes en 2024. J’ai 43 ans.
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En tant que plus grand chirurgien de New York, j’ai été contacté par WHiH World News pour une interview qu’ils nomment "Manhattan Miracle : comment les plus grands docteurs sont en train de changer les règles du jeu". D’après ce que j’ai lu sur eux, ils ont commencé à faire des reportages sur des événements majeurs dans les années 1990. Après la Bataille de New York en 2012, ils ont organisé une course de dix kilomètres pour aider la reconstruction des bâtiments perdus. Ils ont levé des millions de dollars, apparemment. L’année dernière, ils ont évolué vers du multimédia avec un programme en ligne nommé WHiH Newsfront, présenté par la charmante Christine Everhart. Je dois avoir un faible pour les Christine. La mienne a préféré instaurer une "Politique Strange" et arrêter notre relation, incapable qu’elle était de se mesurer à mon niveau. Je ne le lui ai jamais demandé, pourtant. Qu’importe, nous sommes toujours amis ; elle ne saurait se passer de moi. Je comprends, d’autant plus que j’ai du mal à me passer d’elle également. Je l’aime. Je suis certain qu’elle couche avec West, même si elle a toujours le bon sens de venir me voir lorsqu’il s’apprête à tuer ses patients par incompétence. L’autre jour, il a déclaré un blessé par balle en mort cérébrale et elle est venue me chercher pour que je lui sauve la vie. West en était déjà à vouloir récupérer les organes du "mort" qui, après une opération où Christine m’a assisté comme au bon vieux temps, allait pouvoir se remettre. Tout le monde a une fois de plus pu constater le niveau de compétente de mon autoproclamé rival ; je ne l’ai pas humilié, il l’a fait seul, mais j’ai sauvé la vie de son patient, pour son patient pas pour moi. D’ailleurs, pour en revenir au sujet qui importe, je m’attends à ce qu’Everhart m’interroge sur mon habitude à écouter de la musique et à deviner le titre, l’artiste et l’année durant mes opérations. Que dire sinon que cela m’occupe l’esprit tandis que mes mains sauvent des vies ? De plus, avec toute l’amitié que je lui porte, Billy est mon assistant pour ses qualités humaines plus que médicales. Evidemment, il n’en est pas et n’en sera jamais au niveau d’incompétence de West ; je m’en assure. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Récupérer mon titre de Sorcier Suprême auprès de Wong a été étonnement facile. Les choses ont bien changé en cinq ans, je le savais déjà. Je prends cependant la mesure d’à quel point, désormais que je recommence à vivre vers l’avenir. L’Emergence d’un Céleste sur Terre a requis des mesures immédiates pour réussir à éviter que le sauvetage de la galaxie ne condamne notre propre planète. Cette menace, et celle plus générale que cette espèce représente, m’oblige à agrandir grandement ma liste d’individus surveillés et à la mettre à jour. Désormais que les Pierres d’Infinité ne sont plus, l’équilibre des forces qu’elles semblaient permettre disparait et de nouvelles menaces émergent. Identifier, étudier et planifier afin de les contrer. C’est un travail à plein temps et, si j’aurai autrefois pu compter sur lui, l’absence de Tony Stark se fait grandement ressentir. Cela étant, le problème d’Ironman reste qu’il devait s’adapter aux menaces et, la seule fois où il a tenté de les prévenir, il en a créé une ; Ultron. Je dois tâcher de ne pas faire ses erreurs. Je pense avoir une piste pour cela. Le flot du temps a été perturbé et des individus que l’on croyait disparus en sont sortis ; certains pourraient contribuer à une planification défensive, si je parviens à les rallier avec d’autres de mes alliés de circonstance dans un tel projet. Cela prendra du temps mais je pense que je suis capable de le faire. J’ai déjà le nom : les Illuminati. Nous sommes en 2023. J’ai 42 ans.
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Je devais faire un discours à un diner de l’American Neurlogical Association. Il aurait été question de finalement nommer ma procédure de laminectomie, inventée avec l’assistance de Christine, d’après mon nom. Il aurait été question de montrer à nouveau à Christine que, à défaut d’être à mon niveau, je l’aimais tout de même. Christine n’a pas voulu venir, trouvant que cela n’était qu’une occasion de plus de "booster mon égo déjà absurdement gigantesque". Elle est mignonne lorsqu’elle est jalouse. West, lui, ne l’est pas. Il m’a détruit. J’étais en train de conduire lorsque c’est arrivé. J’étais au téléphone avec Billy lorsque c’est arrivé. Nous discutions de trois chirurgies possibles, incluant un colonel de l’Air Force qui avait brisé la partie basse de sa colonne vertébrale dans un accident impliquant une armure expérimentale – James Rhodes, selon moi, mais c’est une supposition que je n’aurai jamais pu confirmer car son cas ne m’intéressait pas plus que le second. Seul le troisième, un schizophrène frappé par la foudre, pouvait présenter de la nouveauté. Un regard aux rayons-X envoyé par Billy. Une lumière. Des bribes de conscience parées d’un voile de douleur. Puis la découverte. West a gagné : il s’est occupé de mon cas, de ma chirurgie. Il a détruit mes mains par son incompétence. Il a détruit ma carrière par sa jalousie. Christine insiste que, considérant les dommages nerveux subits durant l’accident de voiture, personne n’aurait pu faire un meilleur travail que mon autoproclamé rival pour m’opérer. J’aurai pu. J’aurai pu… Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Derrière la maison forestière, somme toute simple, que s’est construit Tony Stark avec sa femme et sa fille, je me tiens en costume dans la procession qui l’amène à sa dernière demeure. Je suis impassible. Je ne suis plus réellement Sorcier Suprême car Wong a hérité du titre en mon absence. Je sais que je vais le récupérer, quand bien même je n’ai jamais vécu cela avant. Peut-être y avait-il un autre moyen. Peut-être pas. Je n’ai plus l’occasion de le tester désormais que la Pierre du Temps a été ramenée à l’Ancienne, dans un 2012 alternatif, par Steven Rogers. J’aurai à porter le secret de ce qui s’est réellement passé. Je dirais bien que j’ai déjà fait ma pénitence, puisqu’elle m’a accompagné jusqu’ici dans toutes les fois où je suis revenu en arrière face à Dormammu comme à Thanos, mais ce n’est pas de moi dont il est question. Il faudra que je veille sur Morgan Stark. Il faudra que je veille sur Pepper Potts. Il faudra peut-être même que je veille sur Peter Parker. Tous ceux qui auraient compté sur Tony Stark auparavant et dont je les ai privés, d’une certaine manière. Nous sommes en 2023. J’ai 42 ans.
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J’ai dépensé toutes les économies de mes années de travail à essayer de réparer mes mains. J’ai dépensé tout l’argent de ma vie à essayer de réparer celle-ci. Même les traitements expérimentaux n’ont pas suffi. Parmi tous mes estimés collègues chirurgiens, seuls sept ont accepté de me réopérer. D’essayer de me rendre mes mains. Ma vie. Ils n’ont pas réussi. Pas plus que les nombreuses autres méthodes de réhabilitations. Je n’ai presque plus rien. Mes mains me font mal, dès que je les utilise. Mes mains tremblent, même lorsque je ne les utilise pas. Christine veut que je passe à autre chose, ainsi lui ai-je dis de le faire. Elle m’énerve. Elle me frustre. Je serais mieux sans elle. Je n’ai pas besoin de sa pitié et de son amour pour les cas brisés, je suis lucide sur ce que je suis devenu. C’est pour cela que je n’abandonnerai pas. Je n’ai pas à m’excuser d’avoir raison. Mon thérapeute m’a offert une nouvelle piste, celle d’un certain Jonathan Pangborn. Paraplégique ayant réussi à remarcher, j’ai creusé ce cas impossible. Je l’ai vu de mes yeux. Il m’a parlé d’un endroit. Kamar-Taj. Je vais dépenser ce qu’il me reste pour y aller. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Nous aurions pu profiter du temps nous séparant de l’arrivée de Thanos pour appeler des renforts. Pour réunir les Avengers comme Banner le voulait. Pour cacher ou essayer de détruire l’Œil d’Agamotto. Nous n’avons rien fait. J’ai vu la folie de Thanos et le trauma de son passé, ironisant avec lui comme j’ai pris l’habitude de faire. Je l’ai affronté de toutes mes forces, espérant que cette fois-ci serait différente. J’ai échoué. Ce n’est pas à propos de moi, cependant. Je l’ai dit à Stark : il n’y a pas d’autre moyen. C’est un jeu de longue durée. Cela l’a toujours été. Depuis New York. Depuis les conquêtes d’Odin à travers les Neufs Royaumes. Jusqu’à ce que les Pierres d’Infinité n’existent plus. Un sacrifice nécessaire. J’ai attendu ma quatorze millions et six-cent cinquième disparition sans réellement ressentir autre chose que la Guerre de l’Infinie. Stark aura le temps de reprendre des forces. Que cela soit physiquement, malgré l’âge, ou moralement, avec la naissance de sa plus grande réussite. Pour ma part, les cinq années du Snap ne sont qu’un instant. Un instant qui désoriente les autres. Pas le temps de le rester, j’explique et tout le monde me suit sans question. Nous arrivons pour la bataille contre une version de Thanos affaiblie par l’amertume de voir que sa réussite a été inversée. Là où celui affronté cinq ans plus tôt était en paix avec lui-même et avait fait le sacrifice de sa fille, étant ainsi motivé à aller jusqu’au bout par l’abnégation, le nouveau n’est qu’haine et orgueil. Il se croit inéluctable. Pendant la bataille, ma participation est assez limitée. Je retiens les flots pour qu’ils ne noient pas l’arène. Je prends cependant le temps d’insister auprès de Stark sur mon mensonge : cette unique chance que l’on a de vaincre Thanos. Il fait l’ultime sacrifice. Cela fonctionne. Nous sommes en 2023. J’ai 42 ans.
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Kathmandu, Nepal, Asie. Il n’y avait pas de guide pour Kamar-Taj, de toute façon. J’étais occupé à bander un chien blessé dans une petite ruelle lorsque trois locaux ont décidé de me voler ; je n’avais rien. Rien à part un vieux cadeau de Christine. La seule montre qu’il me reste. Je suis battu, dans les deux sens du terme. Je suis sauvé. Karl Mordo. Je l’agace lorsqu’il me fait découvrir le mystique Kamar-Taj que je suis venu chercher. Il m’agace car le mystique Kamar-Taj n’est que culte et superstition. Je suis au bord de la rupture. Si tout ce que j’ai fait jusqu’ici s’avère aussi infructueux que le reste, et c’est de plus en plus probable, il ne me restera plus rien. Je rencontre un Ancien, qui correspond à la description. Puis une Ancienne, qui se présente comme l’Ancien. Je n’ai que faire de leurs illusions et l’exprime clairement. Elle m’énerve. Elle m’arrache mes illusions. Arrivé en son point le plus bas, je vois mon monde voler en éclat. La Dimension Astrale. Le Royaume Quantique. La Dimension Noire. Le Multivers. L’Impossible. Les Impossibles. Je suis à genou. Je suis essoufflé. Je suis brisé. Je veux savoir. Je veux apprendre. Je suis éconduit et rejeté à la rue. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Stark me sort de ma torpeur. Il me rattrape alors que je chute. Il est inquiet. Je suis essoufflé. Parker m’interroge sur ce que c’était. Je lui réponds. Je suis allé dans le futur. Cela m’accorde l’attention de tout le monde et même Quill, réticent à suivre quiconque d’autres que lui-même, est prêt à me suivre. M’interroge. Combien de futurs ai-je vu ? Le nombre augmente à chaque fois que je revis cette scène, désormais immuable. Stark, de son côté, a également un temps d’avance. Combien de futurs nous voient victorieux ? C’est une question éminemment complexe. Je ne peux pas leur expliquer que, même lorsque nous arrivons à vaincre Thanos ici ou sur Terre, nous perdons tout de même. Je ne peux pas leur expliquer que les commentaires que Quill a fait au sujet des dégâts faits à Titan sont bien plus importants que la philosophie du Titan Fou qui sert à expliquer ce qui est advenu. Lui-même ne le comprend pas. Cependant, comment la destruction d’une civilisation par la surpopulation et les crises qu’elle engendrent pourrait altérer l’axe orbitale d’une planète entière ? Car il y a autre chose, dernière cela. Une chose qui va arriver à la terre également, si Thanos perd. S’il gagne, cela sera délayé de quelques années. S’il gagne, cela sera délayé le temps que ceux capables d’arrêter l’Emergence du Céleste puissent le faire. Il faut donc que Thanos gagne d’abord puis qu’il perde ensuite, par deux fois. Je vais revivre une nouvelle fois la rencontre avec le Titan Fou. Cela fait quatorze million et six-cent quatre fois que je le fais. Je sais ce qui va advenir. Je n’empêcherai pas Quill de tout faire foirer. J’empêcherai Thanos de tuer Stark. Je disparaitrai dans son Snap. Je reviendrais ensuite, lorsque Stark aura trouvé une solution. Quant à répondre à sa question, à savoir combien de futurs nous voient victorieux, je ne peux pas. Si j’avais réussi, je ne serais pas revenu en arrière ; comme avec Dormammu. Ainsi dis-je ce qui est le plus stratégique de dire : une seule. Nous n’avons besoin que d’une seule victoire pour que tout fonctionne. Nous sommes en 2018. J’ai 42 ans.
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Cinq heures. Il a fallu cinq heures à attendre dos à leur porte pour que les Maîtres des Arts Mystiques de Kamar-Taj acceptent de me recevoir à nouveau. Karl Mordo aurait fait changer d’avis l’Ancienne. J’ai désormais une chambre. Je la partage avec la montre de Christine. Avec tant de souvenirs. Je suis brisé. Pas seulement mes mains mais l’entièreté de mon être. Je le reconnais enfin. J’ai la chance de redevenir qui je suis. Qui j’étais. Qui je dois être. Je ne sais plus vraiment. Si l’Ancienne supervisera mon entrainement, c’est Karl Mordo qui sera mon tuteur. Je rencontrerais également d’autres membres éminents de Kamar-Taj, je n’en doute pas. Je me doute qu’il faudra sympathiser avec leur bibliothécaire si je veux avoir accès à un maximum des ressources qu’il garde et progresser à ma vitesse. Je n’ai pas l’intention de rester ici longtemps. Je veux mes mains, peut-être de quoi pouvoir sauver encore plus de vie. Si la magie existe vraiment et que cette élite mystique la conserve à l’abri des regards, je dois en apprendre suffisamment pour pouvoir guérir des cas impossibles. Changer le monde et sauver des milliers, comme avec la procédure de laminectomie créée avec Christine. Voir plus grand. Faire plus grand. J’en suis capable. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Stark se considère comme un homme intelligent. Son plan d’attaquer plutôt que de se regrouper ne l’est pas. Néanmoins, je comprends qu’il faille agir comme notre ennemi ne s’y attend pas. De plus, Stark et Parker m’ont sauvé la vie. Ai-je déjà dit que je déteste les télékinésistes ? C’est personnel, l’un d’eux m’a torturé. Il ne s’agit pas de moi, cependant, mais du sort de la Terre. De l’univers même, considérant les ambitions du "Titan Fou". On en apprend un peu plus après un crash sur la planète Titan et une rencontre qui promet de m’exaspérer encore plus : les "Gardiens de la Galaxie". Ils sont des ennemis de Thanos mais, sans mon intervention, ils se seraient entretués avec les deux Avengers qui m’accompagnent sans la moindre hésitation. Le décor dévasté de Titan nous entoure. Tout n’est que ruines désertiques, squelette de technologies oubliées et d’une nature morte. Est-ce cela qui nous attend ? Quill, le leader des Gardiens de la Galaxie, demande ce qu’il est arrivé à cette planète. Il commente qu’elle est de huit degré hors de son axe et que son attraction gravitationnelle est altérée. Stark a un plan, ayant l’écoute de Parker mais pas celle des autres ; c’est inutile, entre l’amateurisme et les égos, ils ne sont pas capables d’écouter. Toujours affaibli par les tortures, je n’ai pas la patience de me baigner dans leur stupidité. Une fois suffisamment à l’écart de leurs inepties, je me place en position de méditation et communie avec l’Œil d’Agamotto ; et la Pierre du Temps, qu’il cache en son cœur. J’ignore comment on va pouvoir le vaincre avec quatre pions et deux pièces maitresses mais je pense m’en sortir de similaire manière que lors de ma confrontation avec Dormammu : une boucle temporelle. Cette fois, cependant, je vais compter mes morts. Nous sommes en 2018. J’ai 42 ans.
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J’apprends plus vite qu’aucun autre étudiant des arts mystiques avant moi. Les méthodes peu conventionnelles de l’Ancienne réussissent lorsque les méthodes directes de Karl Mordo échouent. Mes méthodes peu conventionnelles réussissent lorsque celles procédurières de Wong, le bibliothécaire, veulent me limiter. Manquer de mourir sur le Mont Everest pour apprendre à utiliser l’Anneau de Téléportation me vaut bien d’employer celui-ci à récupérer des livres qui ne me sont pas encore autorisés. Je dois bien occuper mon esprit, désormais libre sous forme astrale, lorsque mon corps dort. Malheureusement, il vaque beaucoup à mon passé. A mes erreurs. A Christine. Elle me manque et je ne dois pas lui manquer. Tout aussi surprenant que cela puisse paraitre, Kamar-Taj a le wifi et j’envoie lui donc régulièrement des mails. Je commence à comprendre que je m’aimais plus que je ne l’aimais elle. Désormais que j’accepte de ne plus m’aimer, je me rends compte à quel point je l’aime. J’hésite toujours à lui parler de ce qui se passe ici. Des entrainements magiques avec l’Ancienne. Des entrainements physiques avec Karl. Des expérimentations avec le Livre de Cagliostro que des Zélotes ont tenté de voler et de l’Œil d’Agamotto qui m’a permis de savoir ce qu’ils cherchaient. Des mystères sur l’Ancienne que je pense avoir découvert. Cela fait neuf mois que je suis ici, beaucoup de choses se sont passées. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Dormammu s’est lacé et est reparti en emportant ses Zélotes. Je suis devenu l’homme le plus mort de l’Histoire mais personne ne le sait vraiment… et je n’ai pas franchement envie de le savoir moi-même. Wong m’accompagne comme un ami, Karl est parti et j’anticipe de le recroiser comme un ennemi. Désormais, je garde une liste d’individus à surveiller et j’ai eu à gérer les retrouvailles entre Odin et ses fils Thor et Loki. J’ai disposé rapidement du troisième, histoire qu’il ne nuise, et supporté le second le temps de l’expédier vers le premier. Rien de personnel, cependant ma tolérance à la simplicité nécessite encore quelques améliorations. Les Avengers se chargent des menaces physiques tandis que les Maîtres des Arts Mystiques de celles magiques. Loki rentre dans les deux catégories, ainsi je suis intervenu. Quand leur Bifröst expédie Hulk à travers le toit, plusieurs plafonds et l’escalier du hall de mon Sanctum, je me dois de m’impliquer de nouveau pour gérer un certain Thanos. Lors de ma tentative de refiler cela à Stark, qui est le chef d’une moitié des Avengers depuis quelques temps il semble, les sbires dudit Thanos s’invitent à Greenwich Village. La bataille se fait dans les rues et j’apprends que je déteste les télékinésistes. Rien de personnel, là encore. Enfin, si : il me bat, il m’enlève. Il veut l’Œil d’Agamotto et ce qu’il contient. La Pierre d’Infinité liée au Temps. Nous sommes en 2018. J’ai 42 ans.
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Tout est allé si vite. Comprendre le rôle des Maîtres des Arts Mystiques dans le monde s’est accompagné de l’attaque de leurs adversaires Zélotes. Le Sanctum de Londres a été détruit et j’ai été forcé de rejoindre leur "guerre mystique", atterrissant à New York dans un Sanctum guère loin du Metro-General Hospital. De Christine. De mon ancienne vie. Je ne la retrouverais pas. Cela me va. Enfin, tant que je ne la perds pas dans ce conflit. Kaecilius, un idiot incapable de comprendre mon nom mais ayant le respect de ne pas juger – ce qui fait de lui le bon genre d’idiot – m’a fait voir la perception de l’autre camp ; il est le chef des Zélotes. La Cape de Lévitation, une relique attachante à plus d’un titre, semble m’avoir pris en affection. Enfin, Christine. Christine qui m’a sauvé alors que l’un des disciples de Kaelicius m’a poignardé. Christine qui m’a aidé à tuer ledit disciple à coup de défibrillateur. Une histoire compliquée d’improvisation qui me laisse un goût amer. Qu’importe qu’il soit en légitime défense, c’est un meurtre. C’est ma première transgression de mon serment d’Hippocrate. J’ai l’impression d’être hypocrite. Je dois confronter une autre qui donne l’impression d’être hypocrite. L’Ancienne. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Je suis désormais gardien du Sanctum de New York ; une promotion de bataille. Karl et moi avons échoué face à la seconde attaque de Kaecilius. Cela a coûté la vie à l’Ancienne. Je l’ai apporté au Metro-General Hospital. J’ai demandé l’aide de Christine. J’ai voulu l’opérer moi-même puis j’ai renoncé. J’ai demandé l’aide de West. Je lui dois beaucoup d’excuses. J’en dois à tant de monde. Je les ai donnés à l’Ancienne, avant sa mort. Après, je suis retourné auprès de Karl. Nous avons porté secours au Sanctum d’Hong Kong, le dernier encore en lice, et j’ai usé de l’Œil d’Agamotto pour sauver le monde. Et Wong, au passage. Cependant, cela ne pouvait se faire en battant Kaecilius ; il avait déjà gagné en invoquant son maître, Dormammu. Cela ne pouvait se faire qu’en battant celui-ci. Chose dont je n’étais pas capable, je le savais. Alors j’ai tendu un piège. Un piège dans lequel il ne pouvait pas gagner même si je ne faisais que perdre. Une boucle temporelle. Je meurs. Meurs. Meurs encore. Cependant, j’ai compris la dernière leçon de l’Ancienne. Ce n’est pas à propos de moi. La mort de Donna n’est pas à propos de moi. La formation à Kamar-Taj n’est pas à propos de moi. Ma vie n’est pas à propos de moi. Alors je la sacrifie, encore et encore. Nous sommes en 2016, j’ai 40 ans.
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Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Onze. Douze. Treize. Quatorze. Quinze. Seize. Dix-Sept. Dix-huit. Dix-neuf. Vingt. Vingt-et-un. Vingt-deux. Vingt-trois. Vingt-quatre. Vingt-cinq. Vingt-six. Vingt-sept. Vingt-huit. Vingt-neuf. Trente. J’arrête les compressions thoraciques. Je passe aux insufflations. Une. Deux. Donna est allongée sur le dos, stabilisée en respectant l’axe tête-coup-thorax, inconsciente. Elle ne respire pas. Je repasse aux compressions thoraciques. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Onze. Douze. Treize. Quatorze. Quinze. Seize. Dix-Sept. Dix-huit. Dix-neuf. Vingt. Vingt-et-un. Vingt-deux. Vingt-trois. Vingt-quatre. Vingt-cinq. Vingt-six. Vingt-sept. Vingt-huit. Vingt-neuf. Trente. Puis aux insufflations. Une. Deux. La piscine, c’est une activité estivale habituelle de notre famille. Donna est douée en natation. Elle l’a toujours été. Moi, beaucoup moins. Je la regardais depuis le bord, à lire sur un transat. Une crampe. Le temps que je le remarque. Elle a coulé. J’ai plongé. J’ai réussi à la ramener sur le bord. J’essaie de l’empêcher de partir. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Onze. Douze. Treize. Quatorze. Quinze. Seize. Dix-Sept. Dix-huit. Dix-neuf. Vingt. Vingt-et-un. Vingt-deux. Vingt-trois. Vingt-quatre. Vingt-cinq. Vingt-six. Vingt-sept. Vingt-huit. Vingt-neuf. Trente. J’arrête les compressions thoraciques. Je passe aux insufflations. Une. Deux. Elle a toujours eu confiance en moi. En ma capacité à améliorer les choses. Je peux le faire. Je peux la sauver. Nous sommes en 1987. J’ai 11 ans.
Bienvenue avec ce personnage si intéressant, complexe et incroyable Je ne te dis pas bonne rédaction mais bonne route vers la validation !
THE FALCON & THE WINTER SOLDIER ✯ « they made you into a weapon and told you to find peace, but you can't because this is who you are, a product of war. chains are broken but are you truly free ? »
Purée ! Déjà postée et déjà finie cette fiche Rebienvenue
Undisclosed
desires
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Merci à tous pour vos accueils, je ferais de mon mieux pour faire honneur au personnage et au forum.
J'ai fini de réduire la fiche à un seul post afin de vous simplifier la vie... sur la longueur, puisque la psychologie et la biographie sont rédigées de façon artistique. Si cela rend l'une et/ou l'autre trop complexes à modérer, dites-le et je changerais
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Je suis tellement ravie de te voir faire ce personnage car je sais qu'il est entre de bonnes mains. 
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