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 Le Charnaval du Channiversaire

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The Lucky One
Lucy Orchent
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MessageSujet: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyMer 1 Mai 2024 - 12:27

Le Charnaval du Channiversaire

Le 04/03/25 à 07:00pm (19h)
A la Maison des Jardins
La route qui mène à la Maison des Jardins est bien différente en hiver qu’en été et en automne. Ceux étant déjà venus ne peuvent que le constater : les arbres sont nus et les haies ne se portent guères mieux, tous se reposant en attendant le départ des neiges et l’arrivée du printemps. Nulle décoration au sein des secondes cette fois, à l’instar des deux battants ouverts du portail de fer forgé dépassant la demi-douzaine de mètres de haut. Les voitures entrent par là afin de suivre une petite allée jusqu’au parking qui se trouve devant les cinq portes de bois sculpté de l’écurie du massif manoir versaillais. Celle du milieu, plus grande que les autres, possède une arche. Elle est close.

Sur le parking, un militaire de près d’un mètre 90 patrouille avec les mains réfugiées entre son uniforme de camouflage et son gilet tactique ; lequel est des plus convaincant, supportant holster d’arme de poing, cartouchières, mitaines et grenade assourdissante au-dessus des habituelles sacoches pour l’arme d’épaule qu’il porte sanglé. S’il a désormais les cheveux courts à la militaire, Enzo Lombardi a conservé sa barbe de trois jours et elle entoure ses sourires. Dès que le besoin s’en fait sentir cependant, il interrompt sa patrouille agite visage et mains pour faire les signes nécessaires à guider la quinzaine de véhicules qui viennent s’installer au plus prêt de cette entrée secondaire.

Le piège est parfaitement tendu puisque, que nenni, ce n’est nullement par ces portes qu’il est possible de pénétrer le manoir. Non : Enzo fait signe de l’approcher puis, les salutations amicales données, il invite de la main et de la voix à suivre le tapis rouge posé au-devant du bâtiment afin de joindre la porte principale de celui-ci. Enfin, "rouge" ; cela dépend de l’état des chaussures qui le remontent. Finira-t-il brun ? Le parking a été déneigé et le tapis posé sur une zone déneigée, reste à espérer que cela soit suffisant pour des chausses à peu près propres.

Une fois le bras du garage passé, c’est devant les grandes fenêtres à arches de l’aile est que l’on avance. Chacune fait un bon 250cm de haut et il est impossible de voir à l’intérieur de quasiment toutes du fait des rideaux bleus tirés. Seule celle sous l’escalier laisse percevoir un escalier descendant comme le dessous du montant, tout deux de marbre blanc.

La porte d’entrée du corps de manoir est de hauteur similaire à celle des arches des fenêtres, disposant donc d’une arche plus grande encore, et au moins deux fois plus large. Les doubles battant de la lourde porte de bois, sculpté également, sont précédés de deux chauffages d’extérieur sur pied ; lampadaires miniatures gardant l’entrée grande ouverte. C’est également là que ce tient un catcheur tout de noir vêtu, avec le caleçon brodé par-dessus le pantalon tout aussi moulant que brillant et une veste de cuir sans manche dès plus inappropriée à la saison. Sur son épaule droite se trouve la ceinture de champion et il n’hésite pas à la lever d’une main pour attirer ceux qui seraient perplexe quant à l’endroit où se rendre. Sa pilosité est aussi courte qu’à l’habitude et son regard aussi souriant. Du haut de son mètre 85 et de sa musculature mise en évidence, Nathan Shepard accueille les invités avec le sourire et une dernière invitation à s’essuyer les pieds avant d’entrer.

Deux serviteurs aux costumes vénitiens attendent ensuite pour la récupération des manteaux, portant les cadeaux le temps que les invités s’en défassent, puis les déposent sur deux grands portes manteaux situé de part et d’autre de la porte. S’en vient ensuite le grand atrium, dont les lustres de plafonniers combattent le soir rapidement tombé de la fin d’hiver et les rideaux clos avec l’appuis des muraux chandeliers et miroirs encadrés de bronze ainsi que des lampes présentes sur le mobilier de bois. Si les rideaux de la partie droite, lorsque l’on entre, sont effectivement bleus, ceux de la gauche, lorsque l’on entre toujours, sont rouges.

La partie ouest, aux rideaux rouges, du corps de manoir est occupée par l’habituelle table pour seize personnes dont toutes les chaises ont été déplacées. En compagnie d’une machine à café et d’une bouilloire se trouve un buffet dont le service est assuré par trois serviteurs en costume similaire à leurs homologues précédents, même si chaque costume vénitien est unique. Au-delà de ceux-ci se trouvent les deux arches rectangulaires menants à l’aile ouest, sensément inaccessible aux invités pour ce soir mais d’où s’échappe tout de même une bonne odeur de cuisine puisque le chef est encore à l’œuvre.

La partie est, aux rideaux bleus, du corps de manoir est une grande antichambre aux nombreuses arches carrées. Celle au nord donne sur une pièce totalement enveloppée de pénombre. Celle encore plus à l’est donne sur une salle aussi obscure mais également obstruée par la présente de plusieurs chariots de verre et de bronze.

Premières parmi les invités, deux blondes costumées discutent dans la partie centrale. La plus petite est vêtue de cuir, d’acier et de tissus. Ses boucles blondes cascades de l’arrière de son crane jusqu’aux manches courtes de la cote de mailles et au manches longues de la tunique bleue qui s’échappent de son bustier de cuir. Cuir qui se retrouve sur ses braies comme ses protège-poignets et surtout sa ceinture comme le fourreau et le pommeau de l’épée qui y reposent. Tout son maquillage se trouve autour de ses yeux bleus qui, à l’instar de sa collègue, regardent les autres arrivants. La plus grande, elle, porte une gambison d’un bleu sombre sous un gilet pare-balle noir et un pantalon noir également. Policière aux cheveux noués en une queue de cheval basse, elle a un micro-cravate visible et une certaine fatigue malgré les cernes dissimulées. Toutes deux ont néanmoins un petit sourire et une certaine malice dans le regard, attendant manifestement quelqu’un ou peut-être quelque chose…


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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyJeu 2 Mai 2024 - 14:55



Le Charnaval du Channiversaire


Mardi 04.03.25, Maison des Jardins
plein de gens  7dtx  〓 tenue & makeup


’’Ça m’irait bien.’’ décide-t-elle d’une voix enjouée face au reflet que lui rend son miroir rectangulaire sur pied, penchant légèrement son menton sur le côté pour que sa joue touche presque son épaule, tandis qu’elle observe sa tenue : des bottes noires vernies à lacets, un legging noir à effet lustré qui est agrémenté de genouillères de la même couleur, et l’accessoire phare de son costume : une veste matelassée de lanières avec boutons argentés sur le côté, une manche parfaitement noire et une autre, représentant d’une manière plutôt réaliste l’ancien bras métallique du Soldat de l’Hiver, jusqu’au gant articulé qui recouvre ses doigts fins et longs. ’’Je pourrais lui faire concurrence. Ou on pourrait faire équipe.’’ Se retournant vers Katie, Jean pivote sur ses pieds en se mettant sur la pointe de ces derniers, étendant ses bras vers le bas de son corps et écartant légèrement ses doigts pour levant le menton d’un air fier, effet acclamé par la plus jeune, assise au bord du lit. ‘’N’oublie pas ton masque !’’ Claquant des doigts — ceux restés libres, la rousse aux cheveux tombant en cascade dans son dos fait quelques pas dans la pièce pour récupérer le dit masque noir destiné à camoufler le bas de son visage, le cadeau soigneusement emballé ainsi que le faux bouclier de Captain America, qu’elle sait par avance qu’elle va oublier dans un coin au cours de la soirée pour ne pas s’encombrer. Mais puisqu’il faut soigner son entrée, elle l’embarque. ’’J’y vais, on est déjà en retard. À demain, te couche pas trop tard, de toute façon je le saurais !’’ Maternelle envers la plus jeune, le Phoenix dépose un baiser affectueux contre la joue de sa petite soeur de coeur avant de quitter sa chambre en trombe, sans craindre d’y laisser sa comparse, qu’elle sait être de confiance.

Se sachant en retard — comme d’habitude, la mutante dévale les escaliers en quatrième vitesse en tenant son bouclier dans une main et son masque dans l’autre, filant dans le garage en se parant de son plus beau sourire comme pour s’excuser de cette latence. ’’Je sais, je suis en retard ! Je suis désolée !’’ Pressée par le temps, elle n’a pas le loisir de s’attarder sur les tenues de ses camarades puisqu’elle balance le paquet surprise et son bouclier dans le coffre (il l’enquiquine déjà) avant de s’installer à l’avant en soupirant bruyamment, sans perdre son sourire malgré les circonstances puisqu’elle a l’impression d’avoir rattrapé son retard. ’’Qui fait le co-pilote ? Je vous préviens, je n'ai été là-bas qu'une fois et ça remonte, il me faut le GPS.’’ Mettant la clef dans le contact, elle remue légèrement ses épaules en jetant un coup d’oeil à son rétroviseur avant d’apporter son index au coin de sa lèvre afin d’essuyer une trace de gloss rosé, en attendant que Morticia ou Kurt vienne s’installer sur le siège passager. ’’En route mauvaise troupe !’’ D’humeur joyeuse, elle dodeline légèrement de la tête avant de démarrer la voiture, suivant religieusement les indications de son ou sa co-pilote, avant d’arriver à destination sans endommager la voiture — merci la télékinésie de la conductrice. ’’Oh, il va me prêter son équipement lui !’’ Poussant ses lèvres en avant en voyant la tenue du militaire sur le parking, suivant les indications de ce dernier pour garer leur véhicule. L’abandonnant, Jean se retourne dans l’habitacle pour offrir un sourire à ses passagers, leur lançant un joyeux ’’On va bien s’amuser.’’ avant d’ouvrir sa portière pour sortir de la voiture, posant une main sur le haut de cette dernière et gardant l’autre sur son siège. ’’Sympa le costume ! On fera une photo ensemble !’’ Que Enzo se le dise : ce n’est pas une proposition. Récupérant le cadeau et le bouclier dans le coffre (qui devient un support pour le cadeau), la rousse énergique attend sagement ses comparses avant de se diriger vers le militaire, en lui offrant un sourire fort chaleureux. ’’On échange ? Mon bouclier contre ton arme !’’ Elle n’essaye pas de l’arnaquer. Ou si. Un peu. Mais avec son sourire, on lui pardonne, non ?

Après avoir foulé le tapis rouge — avec ou sans son bouclier, ça dépend de la bonté de coeur et d’âme du militaire, la rousse s’avance en compagnie de Kurt et Morticia, baladant son regard de droite à gauche en s’émerveillant, pour la seconde fois, de l’endroit. Le catcheur l’oblige à rehausser un sourcil quand elle balaye sa silhouette de haut en bas. ’’Joli slip.’’ Nathan invite à s’essuyer les pieds et la Soldate s’exécute sagement avant d’être autorisée à rejoindre l’intérieur, et elle salue les deux serviteurs en se délestant de son paquet cadeau orné d’un ruban qui forme un noeud plus ou moins réussi, et après une conversation intérieure mouvementée, elle décide de conserver son bouclier s’il est encore en sa possession. Comprenant qu’il faut attendre leur maîtresse de cérémonie, la rousse interrompt ses pas à distance des deux blondes qui discutent, afin de ne pas les importuner. ’’Je n’ai même pas eu le temps de voir vos costumes…’’ Reculant son menton en même temps que son buste, elle observe alors les vêtements de ses camarades, un doux sourire amusé aux lèvres.
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THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyVen 3 Mai 2024 - 13:19





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Ft. plein de monde...


04/03 - Maison des Jardins

Depuis ma visite à mademoiselle Orchent, certains liens s'étaient tissés. Elle semblait m'apprécier et malgré tout ce que j'avais pu entendre à son sujet, je devais avouer que la connexion était plutôt sympathique. Alors lorsque je recevais le carton pour sa fête d'anniversaire, je me disais que ce serait une bonne occasion de briser encore plus la glace et surtout de la voir dans un contexte différent que celui du professionnalisme. Ses projets nous avaient rapproché, mais je ne connaissais qu'une facette du personnage.

On m'avait dit qu'elle organisait souvent ce genre de fêtes. Et le fait de venir déguisé me plaisait aussi. Peut-être le grand enfant en moi était ressorti et j'avais déjà prévu de choisir avec soin mon costume. Une référence plutôt sympa de mon enfance était Star Wars. Alors pourquoi ne pas venir en Jedi. Ce serait une façon différente de me voir aussi. Et le contexte permettrait de partager un moment convivial avec des gens que je n'avais peut-être pas vu depuis un certain temps et surtout de rencontrer de nouvelles personnes.

*
**

Les yeux rivés sur la grand miroir de la chambre, je regarde les derniers détails. J'ai bien mis en place le plastron, la ceinture. Le costume est saillant et me va plutôt bien. C'est une étrange impression de se voir en un héros de films que j'ai vu et revu tant de fois. J'ai aussi penser au sabre, à la ceinture. Je vais pouvoir enfiler la cape à mon arrivée. Elle se froisserait si je la mettais maintenant. Je pose le sabre près de moi, sur le siège et direction la Maison des Jardins en dehors de la ville.

Je ne veux pas être en retard. Comme le disait maman, on ne peut pas être à l'heure, on est soit en avance, soit en retard, il faut donc choisir son camp. Le souvenir me fait sourire en y pensant. Je roule prudemment et je rejoins rapidement l'avant de la bâtisse gigantesque. Les jardins sont magnifiques, entretenue et j'imagine bien les jardisn aux fleurs au printemps, cela doit être magnifique. Des lumières douces trônes tout le long du chemin pour accueillir les invités. Il suffit de confier suivre les instructions données quelques jours plus tôt pour placer la voiture, laissant la place pour les véhicules qui arrivent. Je prend donc ma cape et mon sabre que je rattache à ma ceinture.

Je ne suis pas le premier. Et je vois des silhouettes qui pourraient me dire quelque chose, mais avec les déguisements, difficile de dire qui est qui d'aussi loin. Alors je m'approche, le faux sabre laser accroché à ma ceinture et attachant ma cape du même coup. Je met ma capuche pour noyer un peu le poisson et joue mon rôle. Je marche tranquillement mais sûrement vers le petit groupe et fait les salutations. Je n'ai pas oublier le cadeau, bien caché dans son emballage et dans le fond du sac. J'espère qu'elle appréciera. La connaissant très peu, j'avais du improviser.

Je foule comme les autres le tapis rouge et fait juste un signe au soldat et au catcheur. Jolis costumes. Je sens que cette soirée va être pleines de surprises. Mais je m'approche doucement et entend le commentaire de la femme déguisée en Soldat de l'Hiver. Sourire en coin, je crois reconnaître la voix, mais je n'arrive pas à la remettre.

- Bonsoir tout le monde.

Les visage se tourne et je reconnais la mutante qui se trouvait dans le supermarché braqué. Je suis quelque part ravi de la revoir. C'est une occasion d'enfin se rencontrer dans un contexte de fête, plus détendu. Et je vais sûrement faire la connaissance des personnes qui l'accompagnent.


MALICE


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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyMar 7 Mai 2024 - 19:43





   
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Ft. les invités

La dernière fois que Kurt avait rencontrer Lucky, c'était pour un entretien au cour duquel il s'était retrouvé dans un luxueux restaurant,  découvrant des saveurs nouvelles qu'il n'aura pu déguster surement qu'une seul fois dans sa vie. La discussion avait été pesante, mais son issue plutôt constructive et le repas en valait la peine. Mais il ne s'attendait sûrement pas a une invitation personnelle de la part de la jeune femme, comme si il faisait partit de son cercle de proches.

Certes, il avait visiblement fait bonne impression lors de la mésaventure au zoo qui lui avait retourné l'estomac, montrant selon lui une image peu glorieuse. Il avait simplement fait de son mieux, avec ses moyens. Cela avait visiblement suffit a ce qu'il se fasse remarquer dans ce qu'il pouvait appeler, du haut de ses dix-neuf ans, la haute société. Une fête costumée... la belle affaire! La dernière fois qu'il avait porter un costume, c'était pour ses numéros de cirque.

Après plusieurs essais, possible grâce a son bracelet holographique, il s'était finalement décidé pour un costume de cow-boy. Classique et toujours sympa. Une fois satisfait de son image dans le miroir, il alla attendre Jean, qui devait les emmener. Kurt avait renoncer a la téléportation pour une raison simple: il ne connaissait absolument pas la configuration des lieux de sa destination. Trop de risque donc.  

Lorsque son amie arriva, c'est un regard admiratif que lui offrit le jeune mutant. Il n'eu aucun mal a reconnaitre le Soldat de L'hivers, en version féminisée, bien entendu.

"Hey! Ca te va super bien tout ca!"

Complimenta il, espérant du coup que sa propre tenue ne soit pas d'apparence trop médiocre comparée a celle, très qualitative, de la jeune femme. S'installant sur le siège passager, Kurt sortit son téléphone et chercha l'application GPS  pour entrer l'adresse avant de le positionner bien en vue devant Jean afin qu'elle puisse suivre les instruction.

"La technologie c'est toujours utile!"

Une fois sur les lieux, le comité d'accueil les mit aussitôt dans l'ambiance, intimidant un peu le jeune homme lorsque celui ci passa devant l'homme en uniforme militaire. Jean semblait le connaitre, elle plaisentait même avec lui. Kurt restait silencieux, préférant ne pas se faire remarquer dans ce décor ou il se sentait encore étranger.

C'est en silence qu'il marcha sur la tapis rouge aux cotés de Jean, assez prêt de celle ci, cherchant a se raccrocher aux seuls visages connus présents autour de lui, a savoir, ses camarades qui l'accompagnaient. Il baissa instinctivement les yeux face au catcheur, aussi intimidé que face au militaire, sinon plus. La Maison des jardin était un véritable palace! Elle se dressait face a eux, gigantesque. Il se redressa un peu au moment d'y entrer, ayant encore une fois a cœur de faire bonne impression. Encore une fois, Jean connaissait quelques personne ici. Le jeune mutant préféra rester un peu en retrait durant les salutations, attendant le bon moment pour tenter de briser la glace.
   
©️Miss Pie


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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyMar 14 Mai 2024 - 2:21



♱ Le charnaval du channiversaire ♱

Personne à qui dire je t'aime, tout le monde sur qui cracher ma haine. - M.M




     Morticia fixait le ciel nocturne, c'était bien en ces heures qu'elle n’avait plus besoin de ses lunettes de protection. Les spectres de couleur qui s’émouvait en une farandole de couleur dont les humains ne semblaient même pas être conscients, rappelaient à sa nyctalopie. Et sans doute, Mortifia n’aurait guère, elle-même, été capable de comprendre la façon dont le reste du monde percevait l’environnement. Elle a pu le constater le jour où elle s’était retrouvée piégée dans le corps de Yukio. Et tout bêtement, ce qu’elle croyait voir comme du rouge après avoir forcément entendu nombre de support désigner par cette couleur, n’était en aucun cas le rouge que voyaient les autres. Les nuances étaient bien moindres dans l’œil humain. Une expérience qui l’avait laissé perplexe sur le moment, mais qui désormais faisait naître de la curiosité dans son cœur. Car si les couleurs qu’elle percevait n’étaient pas les mêmes que celle que percevaient les humains...
         Qu’en était-il des odeurs, ou bien des goûts. Elle regrettait presque d’être incapable d'avaler de la nourriture humaine. Oh, maintenant, qu’elle y songeait, elle avait manqué l’opportunité de sa vie de justement goûter à tout ce qui faisait frémir d’appétits les plus gourmands. Est-ce Yukio toutefois aurait accepté de la laisser manger un Cheeseburger ? La Montoya se tenait non loin de Kurt... L’homme qui avait d’ailleurs été dans son corps. La situation aurait pu être gênante dans d'autres circonstances. Mais la jeune muto-vampirique n’était en premier lieu pas très pudique, en plus de n’avoir que très peu de libido. Forcément, le fait qu’un homme ait pu sentir ou même touché ses courbes ne l’affectait que très peu honnêtement. Elle avait passé des années à voir les humains comme une source providentielle de nourriture, qu’elle avait développé une vision différente du corps humain.

       Un homme nu n’avait rien d’inapproprié, non, pour elle, un homme nu n’était ni plus, ni moins qu’un aliment dont elle pouvait voir les multiples enchevêtrements de veines dans son ensemble. Oui, une vision très minimaliste, elle faisait de son mieux pour changer cette façon de voir les êtres humains. Il faut dire qu’elle avait longtemps vécu seule, comme un simple animal prêt à tout pour se remplir l'estomac. Jean arriva et le regard faussement bleuté de Morticia se posa sur le costume de son aînée. Oui, c’est vrai... Elle aussi portait un costume, à commencer par ses lentilles qui camouflaient le rouge carmin de ses yeux. Son personnage avait après tous les yeux couleur ciel, oui, elle était Ahsoka Tano. Un personnage si populaire que même l’adolescente la connaissait. Toutefois, si elle avait su qu’on passerait des heures à la préparer, elle aurait simplement choisi de jouer Dracula. Elle aurait juste eu à mettre une cape bon marché et plaquer ses cheveux en arrière.  
       Après tout, elle était déjà très pâle, elle avait les canines vampiriques et les yeux écarlates. Rien que le maquillage en lui-même pour lui donner la peau orange, avait duré des heures. Elle en pouvait plus... Ce n’était évidemment pas une fatigue physique, mais bien évidemment mentale. Morticia laissait volontiers Kurt prendre la place du passager. De toute évidence, elle n’était toujours pas à l’aise avec la prise de parole, même si grâce à Madame Cuckoos, la Colombienne était désormais capable de parler l‘Anglais comme le ferait le plus distingué des Londoniens. La muto-vampirique vérifia qu’elle avait bien avec elle sa capsule contenant une ration de sang. Elle s’était nourrie il y a peu, mais pour éviter tout risque, elle avait préféré emmener de quoi calmer la soif si j’avais elle devait soudainement s’intensifier à cause d'un événement douteux. Lorsqu’ils arrivèrent, la Montaya resta près de Jean et Kurt, le temps du moins de trouver Lucky Lucy du regard.      
       


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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyVen 17 Mai 2024 - 3:49


Le Charnaval du Channiversaire


Bonk. Bonk.

C'est le bruit de mon crâne contre la porte du garage de la maison des jardins. Je suis si fatiguée...

Mon jongleage entre... ? Ma jonglation ? Bref, je jongle entre travail et travail mystique du mieux que je peux, mais je commence à sérieusement crouler sous l'intensité et la quantité de travail demandé. Je crois que je préférerais refaire la fac de médecine deux fois plutôt que le rythme que je m'impose. Mais pas le choix. Les deux activités que je mène sont aussi importantes l'une que l'autre.

Mon costume, je ne l'ai pas fait moi-même. C'était une commande sur l'Etsy d'une cosplayeuse qui se débarrassait d'un ancien costume comme neuf. Non, j'ai simplement le mérite de l'idée.
J'aimerais dire que j'étais jeune quand j'ai vu Tokyo Ghoul, mais malheureusement ce n'était pas le cas. C'était pendant mes années fac, en cherchant quelque chose qui me permettrait de poser mon cerveau entre deux révisions - autant dire que je n'ai pas été déçue. Le scénario avait le mérite d'exister mais l'animation était suffisamment jolie pour me distraire. Bref, j'ai vu des images de l'anime par hasard sur internet et l'idée du costume m'est venue.

Il était 19h et j'avais déjà envie d'aller me mettre au lit. Mais je ne pouvais pas, j'avais promis d'être là. Pour Lucky, évidemment.

Alors, j'avais enfilé mon anneau de téléportation. Tracé le cercle dans les airs. Et j'avais fini dans le noir complet, avec pour seule lumière le flash de mon téléphone que je venais de sortir d'une petite sacoche, amenée spécialement pour l'occasion. Et dont le rouge était accordé avec celui de  mon costume, évidemment. J'avais repéré la poignée et...

Bonk. Bonk.

J'aurais dû penser que la porte serait fermée. Avec un soupir, j'arrête de me cogner - légèrement, je précise - le front contre mon désespoir et j'appelle Nathan, puisque la demoiselle elle-même doit être occupée. Rien.

Je vais passer ma soirée ici.

Mon deuxième appel va à Enzo et, à mon plus grand soulagement, celui-ci répond. J'use immédiatement de la même formule magique qui permet de ne pas me faire raccrocher au nez malgré ma voix robotique.

- C'est Sophia.

C'est aussi simple, efficace et coincée dans le garage de son amie.

- Je suis dans le garage, tu peux m'ouvrir s'il te plait ? J'ai voulu faire une entrée discrète mais c'est raté.

Le temps qu'il arrive, j'en profite pour ranger mon téléphone et mon anneau dans ma sacoche. Puis, une fois la porte ouverte, je le contemple de haut en bas avant de lui serrer la main de façon d'abord formelle, avant de lui mettre une petite tape sur le bras.

- Merci pour votre service, mon brave soldat.


Et une fois les adieux faits, je suis le tapis rouge en direction de - je l'espère - Lucky. C'est Nathan que je croise néanmoins en premier, avec son costume de catcheur qui arrive presque à me sortir de ma léthargie pour un bref gloussement. Après lui avoir serré la main, je lui montre mes pieds propres et lui fait un clin d’œil - il devinera aisément la raison de celui-ci.

Je ne suis clairement pas la première, puisque deux petits groupes d'invités sont déjà présents. D'un premier scan de la pièce, je peux apercevoir un Jedi, une autre Jedi mais alien cette fois-ci, un cowboy et le soldat de l'hiver version féminine. Et je ne reconnais personne. Super.

Un peu plus loin néanmoins, des visages qui me sont eux familiers attirent mon attention. Tarja et Sarah-Louise. Mon masque cache habilement ma grimace. Ce n'est pas pour ça que je l'ai choisi, mais plutôt pour masquer l'état épouvantable dans lequel je suis.

Je trottine donc en direction de la viking/guerrière et de la policière, avant de m'adresser à elles à travers mon electrolarynx :

- Hey. Vous allez bien ?


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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptySam 18 Mai 2024 - 17:33

Le Charnaval du Channiversaire

Le 04/03/25 à 07:00pm (19h)
A la Maison des Jardins
Outre les deux logées, c’est bien Jean qui arrive la première ; mais sans l’arme d’Enzo, laquelle est vraie, même si la photo est acceptée avec le sourire. Il faut bien avoir le bouclier de Captain America lorsqu’on arrive déguisée en Soldat de l’Hiver devant le Nouveau Captain America ! Concernant Nathan, il prend la pose de Superman avec son "Joli slip" : "On est d’accord. C’est pour ça que je porte la ceinture à l’épaule : elle le cache sinon".

A l’intérieur, c’est bien le Nouveau Jedi America qui salut tout le monde. Sa robe de camouflage ne laisse nullement le serviteur de l’entrée perplexe et celui-ci ne se propose donc que de le délester de son sac. Les deux blondes, elles, réagissent aux salutations en amenant leurs bras sur leurs flancs et en s’inclinant à la façon des films ; chose accompagnée d’un "Maître Jedi", évidemment.

C’est à l’arrivée d’une Sophia, vivement secourue d’un garage impossible à traverser tant tout les salons du grand salon y ont été stockés par un Enzo d’un amusement attendrit qu’il ne cherche pas à dissimuler et répondant à "Merci pour votre service, mon brave soldat" par un "C’est ce que l’on appelle le service militaire" amical, qu’elles semblent finalement reconnaitre quelqu’un ; enfin, à partir du moment où Sophia s’exprime avec son électrolarynx.

« Tu as raté ton occasion de venir en Darth Vader, plaisante Tarja avec le sourire. Sinon, à part le décalage horaire, ça va et toi ?

- Lucky pensait pas que tu viendrais,
avoue Sarah-Louise avec douceur. Il parait que ton horaire est chargé. Enfin, plus qu’un médecin normal. »

Une fois la réponse obtenue, Tarja attire fait un signe de tête afin d’attirer les regards de ses deux amies d’enfance vers l’entrée. Assortie à son costume, un grand brun de la taille de Nathan laisse ses cheveux bruns bouclés descendre sur le haut de son plastron renforcé, lui-même présent sur une gambison sombre et sans manche et sur un haut gris dont les manches s’en vont jusqu’aux protèges-poignets de cuir. La ceinture, de cuir également, supporte deux fourreaux avec leurs dagues tandis qu’une bandoulière s’en va supporter celui d’une épée entière. Si l’autre est occupée par un bouclier, une main tient un sac de cuir afin que la personne qui accompagne le guerrier viking soit totalement libre de ses mouvements. Avec sa casquette de policière, la jeune femme dépasse le mètre 80. Lorsqu’elle se débarrasse de son manteau d’hiver à l’aide de ses mains gantées de cuir, elle dévoile le haut d’un uniforme bleu dont le décolleté va jusqu’au nombril et laisse pleinement voir le soutien-gorge push-up. Le bas, lui, est principalement couvert de l’uniforme suscité et de botte à cuissarde.

« Elle l’a fait, inspire Sarah-Louise avec amusement.

- Oui, confirme Tarja sans surprise, maintenant faut vite se mettre en position avant que Lucky arrive. »

Entrainant Sophia avec elles vers le cercle des amis d’enfance, les deux blondes se positionnent afin que les deux vikings dissimulent au mieux les deux policières ; chose qui ne laisse guère le temps aux deux nouveaux de saluer les autres autrement qu’avec une connivence enfantine et une petite explication quand au fait que ce soit bien Sophia derrière le masque. Tous les membres de ce quintette se connaissent depuis des années, les Wallensky et Sophia ayant été élèves dans l’Institution Omardha avec les sœurs Orchent tandis qu’Enzo, Mikhaïl et Charlotte sont les enfants de sociétés en partie possédées par Orchent Enterprises via les placements faits par Orchent Bank, Insurance & Financial.

Arrivé tardif dans cette vie, Nathan franchit à son tour les portes puisque l’heure d’arrivée l’a fait et qu’il est donc temps pour moi d’en faire de même ; arriver !

C’est de l’arche menant au grand salon, totalement plongé dans les ténèbres, que ma voix entreprend de se répandre fortement dans l’atrium et le corps de manoir.

« GAAAAAAAAARDE A… MOI ! »

Ce n’est pas un appel de détresse mais une invitation à attirer vos attentions. Car je sors de ma cachette derrière le mur avec les mains derrière le dos comme la femme forte et indépendante que je suis ; où toute personne voulant se la péter dans les domaines du fort et de l’indépendant. Notamment les figures historiques et militaires. Car c’est celle que je suis, du verbe être et non suivre même si je suis l’idée de la personne qui l’a inspirée, l’idée. En Bref et en un mot commençant ou en un mot comme en cent, je suis Georgette Washington version pin-up, pour se servir ! Le tricorne bleu sombre à cocarde bleu clair et blanche va encore, soyons franc. Il est même exagérément grand. La chevelure aussi, elle va encore, puisqu’elle est réunie en une tresse chaotique qui se rabat sur l’avant et tout le reste en passant par-dessus l’épaule et l’épaulière dorée gauches. Le jabot va évidemment, il est là pour protéger ce qu’il y a dessous. Sauf que, sous lui comme sous les épaulettes, ben il n’y a plus grand-chose. La redingote du même bleu sombre que précédemment, sur l’extérieur du moins puisque l’intérieur est blanc, est sans manche et ses boutons d’or sur plis blanc ne sont nullement fermés. Vous pouvez donc tous voir la brassière à décolleté et la culotte blanche à boutons d’or également qui composent les deux tiers de ma tenue, puisqu’elles accompagnent et sont accompagnées d’une écharpe du même bleu que la fleur. Même l’ajout de mes bottines bleu sombre et de mes gants longs, aux avant-bras bleu sombre parcourus de boutons dorés et aux gants blancs, ne saurait réellement me protéger des températures extérieures que j’aimerais bien ne voir rentrer. L’entrainement suisse à ses limites, malheureusement ! Est-ce que je suis fière de ma bêtise ? Mieux : je suis fière de moi !

Mon pas marqué par le son des talons et ma dignité exagérée par mon amusement et ma satisfaction accompagnent mon inspection où, promis, je tâche de ne pas rire.

« Maître Wilson, salue-je en m’inclinant face à lui à la coutume Jedi là-encore, moyennant le fait que j’essaie de lui toucher la tête de mon chapeau parce que pourquoi pas. Sachez-moi grande fan du Makashi et fortement persuadée que le Niman me convient mieux. Si cela vous est obscur, je vous invite à aller voir Enzo : c’est lui le plus geek de Star Wars parmi nous. »

Le conseil donné au Jedi, à défaut de conseil Jedi, je me tourne vers Morticia qui est également dans ce thème de mon univers fantaisiste préférée ; et qui a fait l’effort de se maquiller complètement ! Cela agrandi mon sourire, même si je tâche de n’ouvrir les lèvres, car je suis sincèrement ravie qu’elle ait trouvé des gens pour autant prendre soin d’elle-même lorsqu’il s’agit de se surinvestir pour une soirée. On ne s’est pas revues depuis qu’elle a préféré rester à l’Institut pour les weekends, fin janvier, et savoir que c’était la bonne décision me fait tout aussi chaud au cœur que de la revoir.

« Je suppose que c’est votre apprentie. »

Je plaisante à Sam afin de faire la transition vers le groupe venu de l’Institut, justement, et vers la plus jeune de toute la fête ; pour qui cela doit être la première, d’ailleurs.

« Padawan Momo, lui dis-je en détachant mes mains pour les passer sur ses Lekkus ; sauf si ça s’appelle autrement chez les Togruta, je suis geek mais pas à ce point-là. Ton costume est splendide et toi aussi. Comment se passent les enseignements au Temple ? L’Institution a l’air de te réussir. »

J’écoute sa réponse avec attention, bien moins digne et bien plus maternelle que je ne l’ai été jusqu’ici ; surtout que j’ai pas été maternelle, chose qui aide. Cela se termine par une accolade et une bise faite joue à joue, au cas où, ainsi qu’un murmure à l’oreille.

« J’ai cassé les pieds à l’agent von BDF pour qu’il me donne quelques pochettes de sang, si jamais tu veux boire ce soir. T’as parfum humain, poulet et mouton ; même si j’ai aucune idée de s’il y a la moindre différence. »

Après m’être redressée et lui avoir fait un petit clin d’œil complice, je recroise les mains dans mon dos et me tourne du regard et du buste vers la cheffe de cette petite expédition.

« Jean, Serveuse de l’Hiver, lui dis-je alors que je reprends ma dignité exagérée qui n’est peut-être pas si loin que ça de celle de ses amies les Cuckoos, quand j’y pense. Grace à toi, nous savons tous pourquoi c’est Falcon qui a hérité du bouclier… ce qui n’est évidemment pas une raison pour le lancer hein ? Je tiens à mon cadeau. »

Ne pas tirer la langue. Trop tard.

« Sinon, on t’a déjà dit que le cuir et le moulant t’allaient fort bien ? »

Mieux que le masque qui lui cache le visage mais je reste sur le positif ; surtout que le masque disparaitra vite afin qu’elle puisse manger. Les cookies entreposés sur le buffet n’ont pas son nom dessus mais il y a un petit Sulfura en plastique qui les surveille. En attendant qu’elle le découvre, je me tourne vers un Kurt qui a choisi analogue déguisement à Rocket la dernière fois : le cow-boy. J’ai bien envie de refaire du mesurage de chapeau mais je m’en abstiens du fait que j’anticipe le chapeau du Diablo n’être qu’une illusion. J’espère qu’il ne se stresse pas d’être découvert… et qu’il m’offrira une montre comme la sienne !

« Garçon, le salue-je en me positionnant face à lui, augmentant un peu ma dignité pour qu’elle s’accompagne d’un faux sérieux très réussit. Le Far West étant la cuisine, c’est ici que vous allez garder les chèvres. Je sais que cow-boy signifie vacher mais c’est moins classe, le terme vacher, et je préfère rendre les gens chèvres que me faire traiter de vache. Même si je sais que c’est vache de rendre les gens chèvre. »

Mon sourire de conclusion perce mon faux sérieux de développement et je me radoucie entièrement.

« Ne t’inquiètes pas, ça ne va pas être comme ça toute la soirée. On va danser aussi ! »

Oui, je sais qu’il est autant à son aise qu’un crustacé qu’un homme en toque blanche lance dans un jacuzzi mais j’ai bien l’intention d’en jouer pour qu’il se détende !

« Vous avez eu le temps d’écouter du Wagner depuis la dernière fois ? »

Un nouveau clin d’œil ponctue cette question avant que je ne me recule d’un pas pour regarder les trois locataires de l’Institut et que je tache de ne pas trop laisser paraitre l’inquiétude qui point sur mes traits.

« Comment vont Raven et les bébés ? »

Mon inspection reprend suite à leur réponse comme un acquiescement de ma part. Ensuite, elle m’amene sur le dernier groupe de gens déjà arrivés ; ce qui fait moins de la moitié des invités, mine de rien. Certaines absences me surprennent, parmi celles qui n’ont pas été annoncées. L’une d’elle me blesse à défaut de me surprendre mais ceux qui l’ont connue sont néanmoins là en force et en position serrée.

« Rouge et blanc, nous sommes les Valaisans, entreprends-je de chantonner alors que j’arrive face à celle qui porte une combinaison de ses couleurs. FC SION Allez… Allez ! »

Okay, c’est probablement pas DU TOUT la bonne référence culturelle mais ça passe TELLEMENT. Je suis pas très football mais je reste valaisanne après tout ! Pis comme j’ai pas la moindre idée d’en quoi Sophia est déguisée, moi je dis que ça passe or mon avis est le seul que je consulte lorsque je veux le connaitre. Private joke aside, je plisse les yeux et avance le visage pour la regarder dans les siens, d’yeux, qui sont la seule chose que je vois de son visage mais que je rencontrerais entre mille tant ils sont la plus belle chose chez elle et qu’il est rare de trouver des iris qui lui arrivent à la socquette ; ce qui est encore plus bas que la cheville.

« Tu dors là ce soir, explique-je plus que j’invite alors que je me redresse avec un sourire entendu, et demain matin aussi. Très beau rouge, et le blanc reste ma couleur préférée, tu savais ce que tu faisais. »

A défaut que je sache ce que c’est. Chose qui sera explorée plus tard : elle a le groupe des anciens à me présenter.

« Deux Jedi, deux guerriers, je pense qu’on va avoir le droit à des combats d’escrime ce soir, les préviens-je avec amusement, me disant que ma Chance est quand même sacrément au rendez-vous que ce soit pour le troll de Sophia ou les concordances de thèmes chez mes invités. Faut juste trouver les tiges réfléchissantes qui se fixent sur les manches et rien casser. Moi je dis, ça se tente.

- C’est surement car tu ne le tente pas toi,
me répond Tarja, m’amenant à réfléchir sur le fait que ce ne soit pas faux du tout : pas pour rien que je parle du Niman alors que j’adore le Makashi.

- Une ado et le Faucon, souligne Mike qui n’est pas convaincu du tout… est-ce que t’aurais pas un truc, genre, moins "grand écart" niveau des adversaires.

- Enzo et Nathan.

- Okay, je prends le Faucon.

- C’est plus classe de perdre contre lui que contre une petite fille, hein ?

- Je n’ai pas l’intention de faire de l’escrime contre une ado.

- L’instinct de survie ça.

- En parlant d’instinct de survie, on te laisse découvrir le dernier duo à thème. Il inclut quelqu’un qui en a autant que toi…
»

D’un commun accord, les gardes de ville des temps passés s’écartent pour me laisser voir les gardes de ville des temps modernes. Et autant dire que j’en vois une bien avant l’autre !

« Par ma Chance, je suis pas la seule à me les geler !

- Merci minette, tu as toujours eu tant de talent pour complimenter la lingerie.
»

Oupsie. Après, je suis un chat : tout fait parti du plan. Incluant courir comme une folle et me manger la vitre. Si !

« Oui ma belle, toujours, confirme-je donc avec un clin d’œil avant de me perturber toute seule quand au fait que "ma belle" soit aussi employé pour une belette extraterrestre à présent et que j’ai donc l’association d’idée de @Greasy Weasel en policière sexy… ce qui ne fait PAS DU TOUT le même effet que mon ex. Tu me tiens au courant s’il faut me faire une fouille au corps ? »

Je coure peut-être souvent à côté de la route mais je coure tout de même ! Figurativement parlant. L’espièglerie est néanmoins partagée en un défi qui se réalisera surement par la suite, lorsque le temps s’y prêtera.

« Désolée SL, reprends-je en me tournant vers l’autre policière, qui n’est pas surprise et attend simplement les bras croisés.

- Ne t’inquiète pas, me répond-t-elle avec sa pointe de fatigue. Si je veux ce genre de réaction de ta part, on fait une séance de métamorphose.

- Vendu ! En plus de mon cadeau d’anniversaire, hein ?
»

Elle s’apprête à répondre mais je ne lui laisse pas le temps de commencer la négociation, me tournant vers tout le monde et donnant de la voix.

« Ce qui me fait penser, on va commencer par la fin car je ne saurais vous encombrer de mes cadeaux plus longtemps ! »

Avec un demi-tour aussi militaire que j’y arrive, donc plus proche d’une danseuse, je me tourne et m’avance vers les chariots de verre et de bronze qui nous séparent de la salle de billard. Une fois devant l’un d’eux, je me retourne pour faire face aux gens puis m’assoir sur l’un des plateaux de verre ; chose qui implique bien poser ma redingote afin de ne pas me geler les fesses encore plus et qui se fait bon gré mal gré puisqu’ils sont sur roulette ces trucs-là. J’ai déjà testé, c’est safe. Tant qu’aucun Nathan ou Enzo ne se décide à commencer à pousser le truc rapidement alors que je suis dessus, évidemment. Merci ma Chance et lui-même, Nathan me tient le chariot pour me le stabiliser.

« Bon, reprend-je donc en claquant des mains une unique fois, toute sourire… Le guichet de banque est ouvert et la banquière attend vos dépôts ! »

Je déploie mes mains pour vous les tendre et vous faire signe d’approcher, tous autant que vous êtes. Lorsque vous l’avez fait suffisamment, j’appuis mes mains sur mes genoux et me penche en avant tout en plissant les yeux pour vous regarder un à un, féline.

« Qui je veux passer en premier ? »

Non, du tout, il n’y a pas de mot en trop dans cette phrase.

« Aller, dis-je subitement en me retournant vers le gagnant, que je ne regardais pas le moment précédent, Oncle Sam, c’est pour vous ! Enfin, pour moi. Vous m’avez compris. Come Come. »

Je prends le cadeau avec une dignité qui est malmenée par le poids surprenant de la petite brique puis je lui défonce l’emballage comme un chat faisant ses griffes sur du tissu neuf. La lourdeur du paquet ne me donnait aucune idée de ce que ça pouvait être et j’ai la surprise véritable en découvrant anthologie de la poésie française, de Jean Orizet. Comme je suis une bonne scientifique, la première chose que je fais c’est d’ouvrir le livre pour voir le numéro de la dernière page. Par ma Chance, 960 pages de poésie ! J’ai un grand sourire enfantin !

« Si j’avais la force et la violence, je pourrais m’en servir pour écraser des araignées. A la place, je crois que je vais partir pour des heures de lecture poétique ! »

Mon nez et mes yeux, comme le reste de mon visage enjoué en fait, se relèvent avec joie vers Sam. Livre contre le flanc afin de le tenir, je désigne Sam d’une main et d’un index ; imitant de mon mieux l’affiche de recrutement de l’Oncle Sam, justement.

« Vous monsieur avez du goût. Je suis certaine que vous ne l’avez pas acheté juste parce qu’il y avait marqué "français" dessus. »

Je romps mon sérieux pour lui sourire et lui indiquer de la main de s’approcher.

« Venez-là que je vous fasse la bise la plus professionnelle de votre vie… enfin, sauf si vous avez déjà engagé des escortes. Mais j’en doute et je ne doute pas que ça ne me concerne pas donc ici bibi. »

Sans me lever, je fais la bise puis je laisse la personne se relever. C’est avec soin, et les deux mains, que je pose le livre à mon côté et que je me remets dans ma position de chasse. Je ne remue pas les fesses car je suis assise dessus mais l’idée est là.

« Aller, un volontaire cette fois. Vous allez tous y passer ! »


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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptySam 18 Mai 2024 - 18:00






Le charnaval du channiversaire



"Un-Deux-Trois, trois p'tits chats
Trois vilains petits fripons
L'autre nuit sans un bruit
Sont entrés dans ma maison

Déguisés en chevalier
Se battent à grand coup d'épée
Crèvent tous les oreillers
Et téléphonent aux pompiers"

Adibou


ft   @Lucy Orchent & Co  
Le 4 mars 2025

IIl est déjà plus de 19 heures passé lorsque je me décide enfin. J’avais reçu cette invitation il y a de cela 15 jours, et je n’avais pas pris le temps d’y répondre. Je l’avais simplement posé sur une pile d’autres courriers que je n’avais pas ouverts. Au moins, cette lettre-là avait été lue.

Lucy n’était pas au courant de ce qui m’était arrivé le mois dernier. Et d’ailleurs rien que le fait d’y repenser me glaçait le sang, indépendamment du froid qu’il pouvait faire. Instinctivement ma main se porta à mon ventre qui avait été ouvert sauvagement pour en extraire mes deux enfants, puis prise d’un vent de panique je m’étais précipitée dans la chambre d’enfant vérifiant que tout allait bien.

Vivre ses premières heures dans le monde pareillement, il n’y avait de cela rien de souhaitable pour un enfant. Depuis cette histoire j’avais refusé d’être séparé de ma progéniture. Telle une maman tigre je laissais très peu de personnes nous approcher. Surement le fruit d’un traumatisme dont je ne guérirais surement jamais.

D’ailleurs, pendant le mois qui venait de s’écouler j’avais parlé à peu de personne. Je ne voulais pas raconter ce qu’il s’état passé. C’était encore beaucoup trop douloureux. De vivre cette perte m’avait anéantie.

Je ne donnais plus aucun cours, j’avais confié à Ororo les X-Men le temps d’aller mieux même si je restais disponible si besoin… Mais je voyais bien que mes proches me protégeaient du mieux qu’ils le pouvaient. Je passais la semaine à N-Y en général, et je revenais le week-end à l’Institut pour conserver du lien social même si je passais tout mon temps dans ma chambre. Et je m’arrangeais toujours pour ne croiser aucun élève. Et les personnes pouvant s’approcher du berceau était très restreinte. Et les consignes étaient de ne parler ni de moi ni de ce qui était arrivé à personne d’autres, de ne donner aucunes nouvelles.

Je savais que Jean, Kurt et Malicia avait reçu eux aussi une invitation. Et qu’il comptait se rendre à l’anniversaire de Lucy. De mon côté je n’avais même pas répondu, me doutant fort que de toute façon ma présence ou non ne changerait pas fondamentalement les plans de la chanteuse, actrice, comédienne, super-héroïne rousse. Cela faisait un peu beaucoup de titre pour une simple mortelle non ?

Evidemment je n’ai pas de costumes, mais ce n’est pas un problème pour moi, la métamorphe. D’ailleurs, j’étais restée sous ma forme bleue depuis ce jour-là. Je n’avais pas encore muté, me couvrant des pieds à la tête lorsque je faisais la navette mon appartement l’Institut, il fallait dire que la saison hivernale m’aidait bien.

Il fallait bien qu’un jour je me sépare de ma progéniture, et cette soirée était peut-être une bonne occasion de commencer, au moins quelques heures. J’avais mal au cœur à cette idée mais je ne pouvais pas rester abattue, déprimée, et triste indéfiniment. Informant et confiant la chair de ma chair à qui de droit avec moult recommandations et instructions ultraprécise, je pris enfin le chemin de la maison des jardins.

J’étais en retard mais je m’en moquais royalement. Tout ce qui comptait c’était que je rentre le plus rapidement possible près du berceau. De toute façon il faudrait que je donne le sein d’ici quelques heures. Arrivée devant le portail, je stoppais mon véhicule. Il était fermé. Forcément j’étais en retard.

Agacée, je me garais sur le côté du mur d’enceinte du manoir. Un dernier coup d’œil à mon téléphone. Pas d’appel, tout devait aller bien.

- Tout ira bien ….

Me répétais-je en boucle, mes propres yeux jaunes me fixant dans le rétroviseur intérieur de ma voiture. Inspirant profondément je sors de la voiture, mes deux pieds dans la neige, je suis saisi par le froid. Des frissons me parcourent. J’avais oublié ce détail.

Observant mon reflet complétement bleu dans la portière, j’inspire à nouveau, et en un battement de cil me voilà à battre des ailes. Mes débuts sont hésitant et je manque plusieurs fois de m’écraser au sol. Un mois que je n’avais pas muté, et surtout presque 9 mois pour des mutations animales. Peut-être que l’oiseau n’est pas le meilleur choix … Une fois par terre après avoir voleté derrière le mur d’enceinte j’opte pour tout autre chose, qui devrait rappeler des souvenirs à l’hôtesse de ce soir…

Sous cette nouvelle forme beaucoup plus féline je file en direction du manoir. Je me poste tout d’abord sur le rebord une fenêtre mais je constate que les rideaux sont tirés. Mécontente, je fais le tour laissant des traces de pattes dans la neige fraiche à la recherche d’une solution pour entrer …  Je finis enfin par trouver ce que je cherche. Une petite fenêtre entrouverte. Après un peu de sauts de rebords en rebord, je passe par la fenêtre comprenant finalement pourquoi cette dernière était ouverte : ce sont des toilettes. Et l’aération était nécessaire après le passage du dernier occupant. Je saute pour atterrir sur l’abatant des toilettes qui était refermé (enfin une personne censée) puis, me faufile par la porte entrouverte en direction de la soirée qui a visiblement déjà commencé mais …

Mon costume peut bien attendre encore un petit peu …

belle âme


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Le Charnaval du Channiversaire


Mardi 04.03.25, Maison des Jardins
plein de gens  7dtx  〓 tenue & makeup


"Hey! Ca te va super bien tout ca!" Il a toujours les mots pour la faire sourire, Kurt, et cette fois encore, l’élan doucereux se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle plisse ses paupières avec tendresse, sa main s’avançant jusqu’au bras du jeune homme pour le gratifier d’une caresse amicale, prenant le temps de cet échange complice malgré l’horloge qui avance et qui est même en avance leur retard ’’T’es adorable, merci beaucoup !’’ dit-elle sans perdre son sourire et en se tournant vers Morticia, sans avoir véritablement le temps d’admirer leurs déguisements puisque, pressée, elle s’engouffre dans la voiture en étant bienheureuse d’avoir son ami comme partenaire pour la route puisque, elle s’en rend compte très rapidement, les bavardages ne sont pas le fort de celle qui est assise sur la banquette arrière. ’’T’es un bon copilote, cow-boy’’ lui dit-elle avec un sourire taquin mais sans longuement faire perdurer son regard sur lui, absorbée par la route ; c’est qu’elle n’a pas seulement sa propre sécurité entre les mains mais celles de ses passagers !

En arrivant sur les lieux des festivités, qui s’annoncent une nouvelle fois grandiose, la rousse qui a conservé la couleur de sa chevelure ne perd pas son sourire joyeux, et encore moins son énergie qui, ce soir, semble décuplée, tout comme sa joie contagieuse d’ailleurs, qui ne faiblit nullement lorsque Enzo refuse l’échange pourtant tout à fait sincère qu’elle lui propose ’’Je l’aurais’’ lui promet-elle en avançant le menton de quelques degrés pour lui sourire avec amusement, avant de partir en direction de Nathan, qui a été le témoin de ses déboires émotifs et qui a eu la noblesse de coeur de comprendre sa réticence. Aussi, lorsqu’elle entend ’’On est d’accord. C’est pour ça que je porte la ceinture à l’épaule : elle le cache sinon’’ qui résonne avec une certaine malice, elle courbe ses sourcils d’un air peu convaincu mais sans entacher son sourire espiègle, qui perdure lorsqu’elles se retrouvent, dans la salle déjà occupée, en compagnie de ses acolytes. Ayant enfin le temps de s’adonner à la contemplation de leurs costumes, elle jauge déjà celui de Kurt et achève son examination avec un franc ’’Tu es canon, Kurt !’’ elle ne peut s’empêcher de se murmurer l’idée qu’il le serait davantage avec sa véritable forme, puisqu’en bonne amie bienveillante, elle ne désire rien d’autre que l’épanouissement de celui qui est presque comme un frère pour elle, mais ce n’est pas quelque chose qu’elle formulera à voix haute. Pas maintenant, en tous cas. Tournant plutôt son menton vers la muette, elle hausse ses sourcils en étant impressionnée par la qualité et la beauté du costume, si bien qu’elle hoche lentement son regard de haut en bas en lui disant ’’Il te va drôlement bien ce costume, Morticia.’’  elle ne s’attend pas vraiment à une réponse de sa part, Jean, mais cela ne l’empêche pas de maintenir le contact visuel si celui-ci existe, avant de tourner les yeux vers Sam lorsqu’il se présente. ’’Sam !’’ ses yeux s’agrandissent et pétillent de joie lorsqu’elle s’avance pour le prendre spontanément dans ses bras, n’ayant nullement oublié qu’il a été un allié de poids lors de cette prise d’otages dans ce supermarché, et qu’il a été une oreille attentive pour la cause des mutants. Se reculant de quelques degrés, elle affiche un sourire enjoué en lui disant, sans perdre de gaieté ’’Je suis ravie de te voir ! Je fais honneur à ton pote, tu as remarqué… Comment tu vas depuis la dernière fois ?’’ remarquant alors son costume, et ne pouvant s’empêcher de se tourner vers Morticia vu la proximité de l’univers, elle croise ses bras contre sa poitrine en disant, sur un ton complice. ’’Vous allez faire un beau duo tous les deux !’’

Les quatre individus ont à peine le temps d’échanger quelques paroles que, déjà, le coeur de la fête est annoncée par une voix bien familière, qui résonne entre les murs en produisant un sourire impatient aux lèvres de la mutante. ’’GAAAAAAAAARDE A… MOI !’’ Lucky apparaît alors, s’extirpant de la pénombre, dans une tenue légère qui met en valeur ses cuisses et même le haut de son corps, mais l’immense chapeau qu’elle porte oblige la plus jeune à pencher son menton sur le côté en fronçant ses sourcils, pas tellement convaincue de la nécessité de l’avoir comme accessoire. Mais si le costume de Lucky plaît à la principale concernée, c’est le principal, aussi, le Soldat de l’Hiver de la soirée rehausse rapidement la commissure de ses lèvres pour l’accueillir avec une joie non dissimulée, jusqu’à ce que la maîtresse de cérémonie se tourne vers elle ; soutenant alors son regard, jean hausse ses sourcils en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, curieuse de ce qu’elle va lui dire. ’’Jean, Serveuse de l’Hiver,’’ c’est la faute d’Enzo : il n’a pas voulu troquer son accessoire contre le sien, mais elle baisse machinalement ses yeux vers son plateau-bouclier en écorchant son sourire d’un petit rire mutin ’’Grace à toi, nous savons tous pourquoi c’est Falcon qui a hérité du bouclier… ce qui n’est évidemment pas une raison pour le lancer hein ? Je tiens à mon cadeau.’’ - ’’Alors que tu me tires la langue ? Je ne crois pas que vous soyez assez sage, mademoiselle.’’ fronçant le milieu de son nez, elle penche légèrement son menton sur le côté avant de lâcher son plateau-bouclier des mains, qui restent en l’air juste à côté d’elle, à même hauteur que précédemment. ’’Sinon, on t’a déjà dit que le cuir et le moulant t’allaient fort bien ?’’ posant ses mains sur ses hanches, elle rehausse l’une de ses épaules en marmonnant, d’une voix suffisamment forte malgré son masque ’’Tous les samedis soir, oui’’ elle voudrait lui tirer la langue mais ce serait improductif et pas hygiénique alors elle se contente de minauder en ondulant faiblement son menton de gauche à droite, avant qu’un voile de gravité ne vienne surpasser la toile joviale tissée sur son visage. ’’Comment vont Raven et les bébés ?’’ elle baisse les yeux quelques secondes en mordillant l’intérieur de sa joue derrière son masque, avant de répondre un simple ’’Bien, merci’’ qui prouve qu’elle n’a pas envie de s’éterniser sur le sujet, avant de laisser filer la chanteuse, qui a bien d’autres invités à gâter de ses mots, ce soir.

’’Vous lui avez offert quoi ?’’ alors que Lucky semble en pleine conversation avec l’autre groupe formé à l’opposé de la pièce, en faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre pour partager son regard avec ses interlocuteurs, rajoutant pour les rassurer, au cas-où ’’Elle est trop loin pour vous entendre !’’ et Jean est trop curieuse pour ne pas poser la question. ’’Il m’énerve ce truc…’’ elle le marmonne en retirant son masque, qu’elle ne sait pas tellement où mettre et qui finit sur le plateau-bouclier, juste avant qu’elle ne passe ses mains autour de sa bouche par réflexe. ’’Ce qui me fait penser, on va commencer par la fin car je ne saurais vous encombrer de mes cadeaux plus longtemps !’’ poussant ses lèvres en avant dans une petite moue boudeuse, elle jauge la reine du soir comme si elle observait un bambin accomplissant un caprice qu’on ne peut lui reprocher. ’’Une enfant.’’ marmonne-t-elle d’une voix amusée en suivant la mini-foule qui siège derrière la rousse, partie s’installer sur son trône comme une monarque attendant d’être divertie par ses soupirants. Ou ses troubadours. Ou ses gueux. Difficile de statuer.

Sam est le premier à présenter son offrande, et c’est une superbe réussite puisque, Jean le voit dans l’expression spontanée et naturelle de celle qui la reçoit, que le Falcon a choisi son cadeau avec soin. Mais cela la pousse également à se questionner sur son propre cadeau qui, fait mains, est sans nul doute bien moins onéreux et divertissant que celui de son prédécesseur… Mordillant le coin de sa lèvre, elle lance un regard hésitant à son présent, qu’elle n’imaginait nullement être déballé devant témoins ; va-t-elle se ridiculiser ? Elle a l’impression de s’être foirée, Jean, et elle tente de se faire toute petite en coinçant le coin de sa lèvre entre ses dents, les yeux écarquillés sur… elle ne sait pas trop, mais c’est sûrement intéressant puisqu’elle le fixe durant un long moment avant de réagir. Elle a un plan : si elle passe en dernière, les convives vont rester sur l’impression de son cadeau foireux, or, si elle le noie entre les autres cadeaux, ils l’oublieront. C’est logique ! ’’Moi !’’ avec un sourire de façade qui est aussi bancal que son assurance égarée, elle accroche un sourire à ses lèvres avant de se saisir de son cadeau posé sur le bouclier, qui reste suspendu dans les airs alors qu’elle s’avance en direction de Lucky pour marmonner, gênée et malaisée au possible ’’C’est sûrement pas aussi bien que les autres cadeaux’’ elle ne perd pas son sourire, Jean, mais elle prévient quand même pour anticiper la possible déception de la maîtresse des lieux. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? ’’Mais je pensais que c’était symbolique, et puis je l’ai fait moi-même’’ elle parle trop ? Elle s’entend parler trop, tout comme elle se voit maintenir ses paumes contre l’emballage de son paquet cadeau qu’elle doit passer à d’autres mains, et elle finit par se reculer en émettant un léger rire nerveux, le dos un peu courbé et ses mains rapatriées contre ses cuisses serrées. ’’Il fait chaud ici, non ?’’ et promis c’est pas la faute de Charlotte ; ou pas que ! ’’Je vais te laisser l’ouvrir,’’ parce qu’on peut noyer le poisson mais pas le chat. ’’en espérant que ça te plaise.’’ regard emplit du dit espoir, lèvres grimaçantes mais s’efforçant de sourire, elle tord ses mains gantées dans un petit élan nerveux qui doit être familier aux yeux de Nathan ; il sait bien combien elle peut être émotive, celle-là.
crédits/idk



le cadeau:


THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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MessageSujet: Re: Le Charnaval du Channiversaire Le Charnaval du Channiversaire EmptyHier à 13:32

Franchement ? Je suis TROP content de cette petite soirée. En plus, j’ai MJ qui m’accompagne, c’est hyper cool. Bon, le seul bémol, c’est que la dernière soirée organisée par Lucy est un peu… floue dans ma tête. Enfin, on va dire ça comme ça hein. Je me souviens surtout des toilettes et que c’était pas le moment le plus glorieux de ma vie. Dans ce genre de moment, je suis content qu’elle sache pas que je suis Spider-Man, on va pas se mentir. Même si, surtout ces derniers temps, je suis vraiment partagé à ce propos.

Je prends une inspiration, alors que j’ai un regard sur ma main… verte donc. Ouais, ouais, possible que je me sois déguisé en Hulk. Je trouvais ça marrant. Bon, Bruce trouvera ptet ça moins drôle quand il verra les selfies que je lui ai envoyés mais moi, ça m’amuse. Surtout avec mon petit gabarit, je sais que je suis pas du tout crédible. Un sourire à MJ, alors que je souffle, vaguement songeur. « J’espère que ça va partir facilement quand même. » Ouais, ouais, j’aurais pu y penser avant. Sinon bah… j’aurais des traces les prochains jours. Tant pis pour moi.

Sauf que, pour changer, on est en retard. Ca commence bien. Je me suis potentiellement un peu paumé sur le chemin et j’ai oublié par où aller, persuadé qu’au contraire, je savais que si. Bref, voyez l’idée ? Parce que c’est pas super clair dans ma tête. Du coup, on va se taper un peu l’affiche et j’aurais préféré éviter.

Du coup, je disais quoi ? Ah ouais, j’agite la main pour saluer les gardes qui ont même pas besoin de me demander mon identité. Je dois bien le prendre ? J’imagine que oui. Peu importe, je leur rends un large sourire, me retenant de sautiller sur place. Histoire d’avoir l’air un peu… respectable ? Ouais, un truc du genre quoi. « C’est super classe quand même. Et ça sent trop bon. » Possible que j’ai déjà faim en effet. Bon et on va essayer d’être raisonnable aussi. Ca le ferait pas trop de finir dans le même état. Je suppose.

Et je cherche des têtes connues, agitant de nouveau la main quand je reconnais Sam. Et… euh… Lucy. Oh, mais y a aussi des potes de Dr Strange non ? « Ca fait un paquet de monde. » Soufflé plus pour moi-même qu’autre chose, alors que je regrette presque de pas porter les lunettes de Tony pour qu’E.D.I.T.H me dise clairement qui est qui. Et possible que je me sente un peu… intimidé. Comme quoi, tout peut arriver hein.  


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