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 La solitude des arbres

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Personnel de l'Institut Xavier
Genesis Bearskin
Genesis Bearskin
Personnel de l'Institut Xavier

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MessageSujet: La solitude des arbres La solitude des arbres EmptyMar 16 Avr - 10:58


Monsieur ? Monsieur, vous allez bien ?
Encore un drogué.
Madame, s’il vous plaît, laissez-nous gérer la situation.
Quand on voit l’état de notre jeunesse, on ne se demande pas pourquoi le pays va à vau-l’eau.

Dans la station de métro bondé, quelques badauds se sont arrêtés pour observer les deux policiers qui tentent d’interagir avec un jeune homme recroquevillé sur lui-même.

Dites donc, les vieux réacs, on s’en passe, merci bien !
C’est moi que vous traitez de vieille réac ? Comment osez-vous !

La policière se tourne vers la petite troupe de curieux où la dispute s’apprête à éclater et, les poings sur les hanches, le regard autoritaire, elle ordonne :

BON ! Dispersez-vous ! Ça suffit ! Laissez-nous gérer ça !

Les gens protestent mais le groupe finit par s’éparpiller, sauf un vieux monsieur habillé avec un complet-veston élimé et un chapeau à large bord.

Monsieur…, commence la policière d’une voix menaçante.
Il n’est pas drogué, fait le vieil homme d’une voix douce. Il fait une crise de panique.

La policière jette un regard circonspect au garçon.

Vous pensez ?
Je peux…?

Elle hésite encore mais finit par faire un pas de côté. Le vieux monsieur s’approche, pose péniblement un genou à terre, appuyé sur sa canne, et se met à parler doucement au garçon.

Genesis entend une voix qui perce les brumes de son esprit. Une voix qui lui dit qu’il est en sécurité et qu’il peut revenir à un endroit plus calme. Alors il se concentre sur la voix. Ralentir sa respiration, c’est ça qu’on lui conseille. Inspire. Expire.

Genesis déglutit péniblement.

Je suis désolé…, murmure-t-il.

La policière lui tend la main pour l’aider à se relever et elle le sonde d’un regard inquisiteur.

Vous avez consommé quelque chose ?
Ben… Un donut. Tout à l’heure.
De la drogue, je veux dire.
Mais… Mais bien sûr que non.
Bon… Et… Vous n’allez agresser personne, n’est-ce pas ?
Ben… Non…
Vous n’avez pas l’air trop sûr.
Mais si, je suis sûr !
Bon…

La policière jette un coup d’oeil par-dessus son épaule. Des gens ont commencé à se disputer un peu plus loin, et eux ont l’air sérieusement avinés.

Allez-y, allez-y, fait le vieux monsieur.

Quelques secondes plus tard, ils se retrouvent seul à seul.

C’est… La ville. Le métro. Y a trop de… Trop. De gens, de choses.
Ne vous inquiétez pas. Ça arrive très souvent. New York est une fourmilière, et tout le monde n’est pas fait pour vivre en fourmi.

Pendant toute la journée, Genesis retourne cette phrase dans son esprit. Est-ce que c’est ça ? Vivre en fourmi, entourer de gens ? Beaucoup d’élèves de l’Institut ne semblent rêver que du week-end où ils pourront arpenter les rues de la mégalopole à quelques kilomètres de chez eux. Les centres commerciaux, les théâtres, les salles d’arcades, les cafés.

À chaque fois, Genesis a l’impression de se jeter dans la gueule du loup. Les routes désertes lui manquent, les forêts sauvages, les grandes étendues inhabitées. Parfois, l’envie de fuir le saisit. Reprendre la route et traverser le continent. Seul avec la nature et ses pensées.

Ce jour-là, son chemin le ramène vers le parc de l’Institut. Comme toujours ou presque. Ce n’est pas tout à fait les immensités sauvages de l’Afrique ou des Amériques, mais malgré tout, il s’y sent plus à l’aise que dans le métro bondé et les rues envahies par la foule. Il s’y promène pendant de longues heures pour conjurer son envie de fuguer. Il apprivoise l’Institut comme l’Institut l’apprivoise.

Une heure après le début de sa déambulation, il aperçoit la silhouette d’une jeune fille accroupie qui examine le sol. Le premier instinct de Genesis est de tourner les talons pour préserver sa solitude. Mais il inspire profondément. Impossible de prétendre à faire des progrès s’il ne se force pas à interagir avec les autres.

Alors il s’approche. Les mains enfoncées dans les poches, l’air fermé.

La jeune fille — est-ce une élève ? quel âge peut-elle avoir ? — est en train d’examiner un oisillon qui semble mal en point.

Tombé du nid, diagnostique Genesis sans autre forme de procès.

Il croise le regard de l’élève et pose un genou à terre.

Je peux…?

Il tend les mains et en couvre l’oiseau. Pendant quelques secondes, rien ne se passe, mais il est évident à son expression qu’il se concentre. Puis il retire ses mains et l’oiseau à la patte cassée se redresse, les considère tour à tour, étend ses ailes et s’envole.

Genesis le suit du regard. Désormais, il se sent mieux.
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Earwen Baskerville
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MessageSujet: Re: La solitude des arbres La solitude des arbres EmptyDim 21 Avr - 17:39

Genesis
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Earwen
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La solitude des arbres

28 fevrier 2025
 
Après avoir passé tout son dimanche clouée au lit a souffrir le martyre, ses douleurs aux ventres avaient finit par se calmer, ou du moins, a devenir assez supportables pour qu'elle parvienne a suivre ses cours et continuer sa vie d'étudiente a l'institut.

Alors que les cours venaient de finir, la jeune fille profitait d'une pause bien  mértié dans la tranquilité du parc, quand un petit piallement plaintif en direction du sol attira son attention. Posant alors son regard sur la source du son, elle ne pu que s'attendrir d'y trouver un oisillon qui semblait en detresse. S'agenouillant doucement elle commenca a l'examiner, avec la crainte de l'effrayer d'aventage ou de lui faire mal. "Tombé du nid"

Sursauttant légèrement, elle n'avais pas vu le jeune homme arriver derrière elle, mais qui lui, semblait beacoup plus qu'elle comment agire dans ce genre de situation. "Je peux…?" Earwen lui répondit par un petit signe de tête et le laissa observer le petit blessé, posant ses mains sur ce dernier, sous le regard perplexe de la jeune fille. C'est seulement après que l'oisillon se soit envolé qu'elle comprit  le miracle qu'il venait d'accomplire et se mit a lui sourire sincèrement, avec un regard admiratif:

"Ouah! Merci... C'est vraiment géniale ca comme pouvoir!"

Dit elle en se redressant, attendant que le guerisseur fasse de même, puis, remarquant qu'il ne semblait pas particulièreent a l'aise, elle se présenta en premier:

"Je m'appelle Earwen et vous?"

Voyant qu'il semblait plus agé qu'elle, voire bel et bien mageur, elle prit naturellement l'initiative de le vouvoyer, même si il lui paraisait tout de même un peu jeune pour être professeur.


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