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 at the storm's end — (Shufen)

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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyMar 26 Mar 2024 - 15:58


AT THE STORM’S END


lundi 17.02.25, duplex d’Ezekiel
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Il va mieux, Ezekiel, et s’il tente de s’en convaincre ce n’est pas seulement parce qu’il est de nouveau capable de se téléporter à sa guise, ni parce qu’il peut enfin se mouvoir à sa convenance, et encore moins parce que les hématomes parsemant son corps commencent à devenir des auréoles amorçant une teinte bleutée, signe que le processus de guérison est à l’oeuvre : les ecchymoses tendent déjà à se fondre dans le velours de sa peau laiteuse, mais le reflet qu’il peut observer dans le miroir disloque quelque peu cette certitude, à laquelle il se raccroche pourtant. Le russe peut aisément mentir aux autres mais il lui est plus difficile se tromper lui-même ; non, ça ne va pas, et quand bien même travaille-t-il avec acharnement pour tenir ce rôle à la perfection, le costume est visiblement difficile à tenir sur la durée.

Les paumes appuyées sur le meuble de sa salle-de-bain, il baisse le menton en prenant une fine inspiration, essayant de détendre les muscles contractés de son dos, pendant que l’eau qui s’écoule du robinet produit un bruit de cascade qui vient curieusement apaiser ses pensées ballottées par l’angoisse ; il ferme les yeux, juste quelques secondes, en ayant l’impression d’entendre les battements de son coeur qui résonne comme un tambour dans son esprit, traversant la barrière de son front comme un vertige. Ce n’est pas le manque, il a pris sa dose. Ce n’est pas un malaise non plus. Alors quoi ? Ça ne va pas mais ça va aller se murmure-t-il en redressant les épaules, ses mains tremblantes partant récupérer un peu d’eau pour asperger son visage, essayant peut-être de défroisser son visage autant que les pensées qui tournoient avec frénésie, et qui ne cessent de lui renvoyer des images tortueuses. La preuve qu’il n’a pas besoin d’aide pour être blessé : il le fait très bien tout seul.

La sonnerie de la porte d’entrée résonne jusqu’au premier étage, le faisant presque sursauter dans la torpeur de sa solitude. Ça ne va pas mais ça va aller Ezekiel essuie son visage puis ses mains avec une serviette propre disposée à côté de lui, avant de se téléporter devant la porte, vérifiant d’abord qui se trouve derrière celle-ci avant de se risquer à ouvrir le panneau de bois — non pas qu’il craint une mauvaise surprise mais, disons plutôt qu’il a eu son quota pour l’instant. « Salut vous deux. » Partageant son regard entre sa belle-soeur et son neveu, sur lequel il s’attarde davantage, il leur décroche un sourire suave avant de se décaler sur le côté pour libérer le passage, leur permettant de rejoindre l’intérieur aussi luxueux que spacieux. « Comment il va ? » Demande-t-il à Shufen pendant que Luhan part déjà dans le salon, attiré par la télévision qui affiche un quelconque dessin-animé. Mordillant le coin de sa lèvre, le bouclé referme la porte de son appartement avant de se diriger vers la brune, visiblement soucieux de l’état de son neveu qui est la principale victime de cette histoire. Les enfants ont une capacité d’adaptation extraordinaire et il est bien placé pour le savoir mais, tout de même, il ne peut s’empêcher d’être inquiet le concernant.
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MessageSujet: Re: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyMar 26 Mar 2024 - 19:04

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17 février 2025

Assise à l’arrière de la limousine, j’observais à travers la vitre teintée le paysage urbain de Manhattan, les immeubles qui défilaient alors que la voiture progresse dans les limites de vitesse. Dimitri au volant, il jette des regards dans le rétroviseur. Son regard sur moi me pousse à détourner mon attention de la vitre. Je lui souris, avec un signe de tête, message silencieux : Tout va bien. Il était là, ce jour-là. Il a vu ma détresse et ma panique, il m’a empêché d’agir sur mes sentiments, il m’a recentré sur ce qui importait : trouver Luhan. Mon petit garçon… Mes pensées convergent en un même sujet : mon fils. Elles se concentrent sur mon inquiétude, pour ne pas penser à moi. A ce qu’il s’est passé, ce soir-là. Ma tête pivote légèrement pour regarder mon fils, assis sur la banquette à côté de moi. Il tient tout contre lui sa peluche, comme si sa vie en dépendait. C’était cette même peluche qu’il avait ce jour-là, quand on l'a sorti des griffes de… de ce monstre. Il ne l’a pas lâché depuis. Inquiète de le voir si silencieux, je passe avec douceur une main dans ses cheveux. Il semble soudain sortir de ses pensées, levant ses petites mirettes en ma direction. “Elle est vraiment chouette la voiture de Tonton…” Rassurée de l’entendre enfin, je souris. “Oui, je savais qu’elle te plairait. C’est comme dans les films d’action que tu regardes avec tes cousines.” Il n’était pas rare, lorsque Emma et Alice se chargeaient de garder Luhan lors de trop longs services, que je les retrouve tous les trois endormis sur le canapé, devant la télévision. “C’est vrai…” Un silence s’installe à nouveau, alors que le petit garçon baisse les yeux vers le tapis qui recouvre le sol de la limousine. Je mordille ma lèvre inférieure, soucieuse de voir qu’il ne rebondit pas là-dessus. Aies-je, sans le vouloir, rappelé de mauvais souvenirs ? Après tout, il a peut-être vu toutes les blessures d’Emma, ce jour-là… Incertaine, ma main quitte les cheveux de mon fils. C’est avec soulagement que j’apprends, par Dimitri, que nous sommes arrivés.

J’aide mon fils à descendre et je remercie Dimitri, lui signalant que je l'appellerais si besoin. Il remonte en voiture, mais ne démarre pas : la menace de Vladimir ne pèse peut-être plus au-dessus de nos têtes, mais se savoir sous protection malgré tout était rassurant. La petite main de Luhan dans la mienne, je sonne à l’entrée. Il ne faut pas attendre longtemps pour que la porte s’ouvre, laissant apparaître le maître des lieux. « Salut vous deux. » Je lui adresse un sourire tendre en réponse au sien, tout en entrant avec le petit garçon. “Salut, Eze.” Luhan, le menton levé pour regarder son oncle, écarte légèrement sa main de son nounours pour le saluer sans lâcher la peluche. Distrait ensuite par la télévision dans le salon, il lâche ma main pour trottiner vers le salon. « Comment il va ? » s’enquiert alors Ezekiel .Je suis Luhan des yeux alors qu’il grimpe sur le canapé, tout en mordillant à nouveau ma lèvre pour trouver les mots. “Mieux. Mais pas tout à fait bien…” Mes doigts glissent vers la mèche rebelle qui chatouille ma joue, la remettant derrière mon oreille. "Il est bien trop silencieux et calme. Je veux dire... Il n'est pas turbulent habituellement, mais il est moins... Enjoué. Curieux. Il est moins... Il est moins lui."

Je détache finalement mon regard de mon fils pour le diriger vers mon beau-frère. Ma main vient à la rencontre de son épaule, la caressant doucement. "Et toi ? Tes blessures vont mieux.. ?" Il a l'air d'aller mieux, oui. Mais ça ne veut pas dire que c'est le cas. J'aborde d'abord la question du physique, peut-être plus simple à admettre pour le russe.


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MessageSujet: Re: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyVen 5 Avr 2024 - 17:06


AT THE STORM’S END


lundi 17.02.25, duplex d’Ezekiel
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Dans le chaos de ses pensées, Ezekiel ne sait pas s’il doit bénir ou maudire la venue de sa belle-soeur ou de son neveu ; il sait, au fond de lui, que la présence solaire de Shufen va l’apaiser et l’éloigner des ombres qui dansent derrière ses paupières, mais il ne sait pas s’il a le courage et la force de les repousser pour qu'ils ne les voient pas. Il ne veut pas, lui, qu’on distingue les démons qu’il traîne depuis bien trop longtemps, et qui sont de plus en plus nombreux. « Salut, Eze. »  Elle lui parle avec douceur, accompagnant ses paroles d’un sourire qui l’est tout autant, et il accole sa tempe contre le montant de la porte en pressant ses lèvres dans une expression de tendresse, sincère dans la réjouissance qu’il met à les accueillir. Baissant les yeux pour observer la petite main de Luhan qui se balance dans le vide pour le saluer, le russe accentue son sourire en lui répondant de sa main libre, avant de se décaler pour les laisser entrer dans l’appartement, la porte se refermant après leur passage. Le petit garçon ne perd pas de temps avant de s’enfuir vers la télévision, grimpant sur le canapé avec ses jambes courtes pour s’y installer, tandis que le bouclé questionne son état auprès de sa mère, qui semble chercher ses mots… Évidemment, elle doit avoir envie de prétendre qu’il va bien pour s’en convaincre, mais peut-être la vérité est plus nuancée qu’elle ne le voudrait. « Mieux. Mais pas tout à fait bien… » Il mordille le coin de sa lèvre à son tour, en se glissant devant le comptoir de la cuisine afin de grimper sur un tabouret, apposant son coude sur la surface froide en marbre tout en soupirant. « C’est-à-dire ? » - « Il est bien trop silencieux et calme. Je veux dire... Il n'est pas turbulent habituellement, mais il est moins... Enjoué. Curieux. Il est moins... Il est moins lui. » La dernière phrase lui fait baisser le menton en même temps que les cils, si bien qu’il prend une fine inspiration en essayant de trouver les mots adéquats pour la rassurer, le bout de ses doigts tapotant sur le comptoir pour troubler le court silence qui s’impose. « On devrait peut-être l’emmener voir un pédopsychiatre… » Il suggère l’idée en ne sachant pas quelle est le positionnement de Shufen à ce sujet, son regard passant sur le visage de cette dernière avant de voguer vers le petit garçon qui, le dos appuyé dans le canapé, câline sa peluche sans quitter la télévision des yeux. En apparence, il semble être parfaitement paisible mais… Qui sait ce qu’il se passe derrière sa peau ? Il est bien placé pour savoir que les apparences peuvent être trompeuses, ayant suffisamment dû jouer la carte de la bonne figure pour en être devenir maître aujourd’hui. « Ce n’est pas rien, ce qu’il a vécu. » Rester évasif est plus facile que de nommer explicitement ce que l’enfant a vécu, mais Ezekiel craint de raviver des souvenirs en posant des mots concrets sur ce qu’il a subi. Une erreur, peut-être ?

La main câline qui vient se hisser jusqu’à son épaule le sort de ces questionnements, et il détache enfin son regard émeraude de l’enfant pour venir le déposer sur le visage de sa belle-soeur, en lui adressant un frêle sourire qui se veut réconfortant. « Et toi ? Tes blessures vont mieux.. ? » - « Je vais mieux. » Mieux mais pas bien, la nuance est maigre mais elle permet de rassurer Shufen tout en lui épargnant de devoir mentir, parce qu’il n’a nullement envie de s’abaisser à une telle chose avec elle. Un compromis confortable pour les deux, qui lui permet d’agrandir son sourire de quelques degrés tandis qu’il lui retourne l’intérêt, redressant sa nuque pour observer la brune avec un oeil soucieux. « Et toi, comment tu te sens ? Difficile de ne pas regarder par-dessus ton épaule, j’imagine… » Même si des membres du Club veillent sur elle et Luhan, Ezekiel n’est pas naïf au point de croire que toutes les inquiétudes et angoisses de Shufen peuvent disparaître aussi facilement ; aussi, il maintient le contact visuel en tentant de la rassurer davantage, si elle en éprouve le besoin : « Mais si tu veux, je peux mettre encore plus de personnes autour de vous deux. Tu n’a qu’à demander. »
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MessageSujet: Re: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyMer 17 Avr 2024 - 23:32

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17 février 2025

Une douce expression vient caresser mon visage face à l’échange de gestes entre mon fils et son oncle. La tendresse de l’un envers l’autre me touche profondément et, pendant un instant, je suis à nouveau dans ce bureau, le soir où Ezekiel nous a recueilli, le soir où Luhan a rencontré le reste de la famille de son père. On en a fait du chemin, en presque deux mois… J’ai l’impression que le Nouvel An remonte maintenant à des années. La blessure dans mon coeur, cependant, me rappelle à quel point c’est récent. Deux paires de pieds foulent le sol pour entrer dans l’appartement. Aussitôt, l’une des paires fuit vers le canapé. C’est maintenant deux paires d’yeux qui observent le garçon serrer sa peluche dans ses bras. Ezekiel me questionne sur son état, et c’est inquiète que je lui réponds. L’entendant s’asseoir sur l’un des tabourets, je l’imite machinalement tout en répondant, quittant finalement mon fils du regard. « On devrait peut-être l’emmener voir un pédopsychiatre… » Je baisse le regard sur les doigts de mon beau-frère et leur chemin sur le comptoir, préoccupée. Mordillant ma lèvre, j’hoche finalement la tête. “Oui… Tu as raison. Oui, ça avait aidé ma soeur, à l’époque.” En tout cas, elle avait semblé aller mieux, peu à peu. Voir un pédopsychiatre était clairement une idée judicieuse. Moi-même, parfois, je me disais que ça ne me ferait pas de mal… Avant de soigneusement ranger cette idée dans un tiroir et de jeter la clé. « Ce n’est pas rien, ce qu’il a vécu. » Je pince mes lèvres, tournant la tête vers Luhan. Je me souviens de son hurlement, lorsque… Lorsqu’il a découvert le vrai visage de son grand-père paternel. Parfois, je l’entends encore, dans ma tête, lorsque j’ai des insomnies. Respirant profondément, je tente d’enfouir l’angoisse qui s’empare de moi, alors que les souvenirs de ce soir-là remontent à la surface. “Non…” Je me force à détourner le regard de mon fils, pour le concentrer sur mon interlocuteur. “... Non, ce n’était pas rien.” En posant le regard sur Ezekiel, je pense à ce que lui a vécu, aux marques de torture sur son corps, à toutes ses blessures que j’ai pu observer sur le chemin du retour. Ma main se glisse sur son épaule, dans un geste tendre. Je ne peux m’empêcher de le questionner sur son état. « Je vais mieux. » Mieux… C’est rassurant. S’il dit la vérité, en tout cas. Dans le cas contraire, je ne lui jetterai pas la pierre. Je lui adresse un petit sourire, acquiesçant, comme pour dire “ça me suffit pour l’instant”.

L’instant d’après, c’est à moi d’être questionnée sur mon état. Contrairement aux autres, à la fin de cette mission de sauvetage, je n’étais pas blessée. Mise à part quelques bleus et égratignures, je m’en sortais très bien. Des douleurs musculaires, des crampes peut-être, c’était tout ce que j’avais eu à endurer physiquement. Quelque part, j’ai presque l’impression d’avoir été inutile. Comme si j’avais été spectatrice, pendant que tout le monde s’évertuait à sauver Ezekiel et Luhan, tout en me protégeant au final. Je sais que je ne suis pas une combattante, bien sûr… Mais je me pensais capable de plus, je crois. Mais ces pensées, il est hors de question que je les partage. Je me raccroche à la perche tendue, une autre de mes pensées sombres, plus facile à exprimer. “Je dois avouer que je commence à peiner à… à respirer. A me dire que Luhan et toi, vous êtes en sécurité… Que je suis en sécurité. Qu’il est…” Qu’il est mort. Mais je ne finis pas ma phrase, baissant les yeux en posant mes bras l’un sur l’autre, sur le comptoir. Mon pouce, sur la main du dessus, gratte doucement le tissu de mon vêtement. “N’embête personne, non. Ca va aller.” Je fais une pause, soucieuse. ”Même si je dois avouer que je crains des représailles de certaines personnes trop loyales de son gang, c’est vrai…”

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MessageSujet: Re: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyJeu 18 Avr 2024 - 21:17


AT THE STORM’S END


lundi 17.02.25, duplex d’Ezekiel
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Est-ce que les enfants ont un don particulier pour chasser les nuages qui obscurcissent les esprits tourmentés ? Ezekiel n’a jamais été du genre à s’attendrir devant un bambin — et il pourrait jurer avoir maintes fois affirmé qu’il ne pouvait endurer leur présence sans être agacé, mais il est pourtant prompt à poser un regard tissé de douceur sur celui qui partage son sang — presque le seul parmi ceux qui portent son nom désormais. Il l’observe, se réjouit de ses mimiques profondément sincères, puisque les enfants ne peuvent mentir, eux, en ayant l’impression de retrouver un souffle qu’il ne savait pas avoir perdu. « Oui… Tu as raison. Oui, ça avait aidé ma soeur, à l’époque. » Décrochant ses iris émeraudes de son neveu, il reporte toute son attention sur sa belle-soeur en pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air désolé, dans ce malaise silencieux qu’ils partagent tous deux ; rien d’étonnant puisque, après une telle épreuve, il est peut-être trop difficile de raccorder les fils pour prétendre qu’il ne s’est rien passé, et qu’on peut reprendre sa vie là où on l’avait laissée. En ce sens, il fait de son mieux pour prétendre que c’est possible. « On en cherchera un, si tu veux. J’suis sûr qu’il y en a de très bons à New-York. » Une voix lucide dirait sans nul doute qu’ils en tous besoin ou presque, mais aucun des deux adultes n’est prompt à se formuler cette pensée de vérité comme la marche à suivre. Ils devraient pourtant, et s’il hésite un instant à rajouter qu’il peut également trouver l’adresse d’un psychologue pour elle, il se garde bien de se suggérer à lui-même de l’accompagner.

« Non… Non, ce n’était pas rien. » Le russe soutient son regard en soupirant, ses mains rendues nerveuses venant s’apposer ensemble, paumes contre paumes, tandis qu’il appuie ses coudes sur le comptoir en tournant son torse vers ce dernier. « Mais ça va aller. » C’est un mensonge aussi illusoire que confortable, et il y croit tellement, à son mensonge, qu’il se permet même de dire qu’il va mieux. Cette formule n’est pas totalement fausse, puisque son état physique s’est considérablement amélioré depuis l’incident, et c’est bien ce qu’elle a demandé : Shufen l’a questionné concernant ses blessures, et il est donc aisé de considérer que seules celles qui sont physiques étaient au coeur du sujet. « Grâce à Aza’, j’sais pas ce qu’il y avait dans ses perfs mais ça marche du feu de Dieu. » Il hausse ses sourcils en laissant un sourire amusé prendre place sur ses lèvres, tandis qu’il allonge ses avants-bras sur le comptoir en tournant son menton vers elle, n’attendant qu’un bref instant avant d’aborder les angoisses dont il devine l’existence. Elle doit craindre pour sa vie, bien sûr, puisque c’est une peur primaire et instinctive, mais ne redoute-t-elle pas davantage de perdre une nouvelle fois son fils ? « Je dois avouer que je commence à peiner à… à respirer. A me dire que Luhan et toi, vous êtes en sécurité… Que je suis en sécurité. Qu’il est…» - « Mort. » Il n’hésite pas à le dire, lui, et étrangement le formuler à voix haute recèle quelque chose de terriblement satisfaisant : cette ordure est six pieds sous terre et ne pourra donc plus faire de mal à personne. Son seul regret est de ne pas avoir participé à la vengeance des siens. « Dommage que je n’étais pas là. » Dire qu’il était sur un parking d’hôpital à cause d’Aurelio… C’est une façon très biaisée de considérer l’évènement, puisque le malheureux s’est fait tirer dessus à de multiples reprises, mais Ezekiel n’est pas connu pour sa grande clémence. Au contraire. « Au fait, t’as des nouvelles de ton italien ? » Bien qu’attendant la réponse par pure curiosité, il remarque bien vite le geste nerveux du pouce de Shufen, et il lui adresse un bref sourire avant de tendre l’une de ses mains pour saisir la sienne, avec douceur. « N’embête personne, non. Ca va aller. » Il connaît cette formule pour l’avoir utilisé quelques minutes plus tôt, mais il ne peut que difficilement la remettre en cause. « Même si je dois avouer que je crains des représailles de certaines personnes trop loyales de son gang, c’est vrai… » Une inquiétude légitime, qui n’effleure guère le russe ; il hoche cependant son menton de haut en bas en signe de compréhension, désireux de rapidement dissiper les angoisses de sa complice. « Il n’y avait aucun survivant et les locaux ont été détruits, il n’y a donc aucune trace. S’il reste des partisans de mon père… Je doute qu’ils viennent réclamer justice. Ils sont sans doute déboussolés sans leur chef. Et même s’ils remontent jusqu’à nous, nous saurons réagir, ne t’en fais pas. Fais-moi confiance. » Jusqu’ici, elle a eu raison de le faire, non ?
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MessageSujet: Re: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyMar 30 Avr 2024 - 19:29

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17 février 2025

J’observe mon petit garçon, jouant distraitement avec sa peluche tout en regardant le dessin-animé. Rien que l’avoir près de moi, que de le voir assis sur ce canapé, en sécurité, apaise mon coeur et ses inquiétudes, au moins un peu. Mais un peu seulement. Je sais bien à quel point il est différent, depuis ce qu’il s’est passé. Il aurait déjà demandé un chocolat à son oncle et raconté que Dimitri avait grillé un feu rouge sur la route, normalement. Comme Ezekiel s’enquiert de son état, je lui fais part de la situation. De son comportement inhabituel. Inquiet à son tour, il me glisse l’idée d’aller voir un pédopsychiatre, une idée que j’accepte assez facilement… Même si de me dire qu’il en a besoin me serre le coeur. Comme si je n’avais pas été assez forte pour le protéger des horreurs de ce monde, au final. Je n’exprime pas ces pensées, écoutant Ezekiel qui reprend la parole. « On en cherchera un, si tu veux. J’suis sûr qu’il y en a de très bons à New-York. » J’acquiesce doucement, avec un faible sourire. “Merci, Eze.”

Chassant de mon esprit mes inquiétudes à propos de Luhan, je m’occupe à présent de l’état de mon beau-frère. Il m’affirme qu’il va mieux, Je ne pose pas plus de questions, lui adressant un sourire, et c’est finalement lui qui reprend la parole. « Grâce à Aza’, j’sais pas ce qu’il y avait dans ses perfs mais ça marche du feu de Dieu. » J’imite son sourire amusé et je secoue la tête. “Que veux-tu ? On dit qu’un magicien ne révèle pas ses secrets; c’est peut-être la même chose pour les infirmières.” La légèreté de l’instant est balayée par une question sur mes propres angoisses, et même si je dois avouer que je préférais parler des talents de ma belle-soeur, je réponds malgré tout. Il doit s’inquiéter pour moi, tout comme je m’inquiète pour lui. Des hésitations, surtout à dire à haute-voix ce qu’il s’est passé… Ezekiel, lui, n’en a pas. Je détourne le regard quand il prononce le mot, le souvenir à la fois libérateur et profondément irréel, angoissant de la mort de Vladimir s’imposant à moi. C’est comme si, tel un fantôme d’une vieille légende, dire ce qu’il était arrivé à ce monstre le ferait revenir nous hanter. Je ne me savais pas aussi superstitieuse… Mes angoisses, exprimées par mon corps via mon pouce qui frotte ma main, sont apaisées par la douceur du contact de la main d’Ezekiel sur la mienne. Je lève les yeux vers lui, lui rendant son sourire.

Alors qu’il propose d’assigner d’autres hommes à ma protection et celle de Luhan, je refuse doucement. Dimitri est tout à fait compétent, et la plupart de mes angoisses sont explicables, mais pas vraiment rationnelles, je le sais. Malgré tout, j’évoque le risque de représailles, qui me taraude depuis ce soir-là. Ezekiel a vite fait de me rassurer. « Il n’y avait aucun survivant et les locaux ont été détruits, il n’y a donc aucune trace. S’il reste des partisans de mon père… Je doute qu’ils viennent réclamer justice. Ils sont sans doute déboussolés sans leur chef. Et même s’ils remontent jusqu’à nous, nous saurons réagir, ne t’en fais pas. Fais-moi confiance. » Je souris doucement, venant ajouter ma main au dessus de celle qu’il a posé par dessus l’autre. “Evidemment, Ezekiel. Je te ferais toujours confiance.” Je prends une profonde inspiration, avant de me reculer un peu, dégageant sans animosité la main d’Ezekiel. “En revanche…” Je pose un regard soudainement plus sévère sur mon aîné, tout en pivotant sur mon tabouret. “Tu ne pensais pas t’en sortir si facilement pour t’être jeté dans la gueule du loup comme un idiot, Ezekiel ?” Comprendre pourquoi il l’a fait - il était aussi inquiet pour Luhan que moi, je le sais- n’efface pas la stupidité d’avoir foncé dans le piège et manquer de mourir.

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MessageSujet: Re: at the storm's end — (Shufen) at the storm's end — (Shufen) EmptyVen 3 Mai 2024 - 18:44


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Shufen est la mieux placée pour jauger de l’état mental de son fils, mais même Ezekiel, qui ne le côtoie que depuis quelques semaines à peine, voit bien que son neveu n’a pas les mimiques ou l’attitude qu’il arbore d’ordinaire. Si l’enfant a daigné sourire en arrivant, il est désormais silencieux, mollement allongé dans le canapé qui fait face à la baie vitrée, les yeux posés en direction de la télévision, ses petits doigts fermement accrochés à sa peluche… Il en a conscience, Ezekiel, il sait que la détresse de son neveu s’exprime dans ses non-dits et son apparence effacée, mais il se sait trop maladroit avec les mots pour briser cette carapace forgée par le traumatisme, craignant de faire davantage de mal que de bien malgré toute sa bonne volonté. Décision est donc prise de faire intervenir un psychologue pour aider Luhan a digérer ce qu’il a vécu, et le russe hoche lentement son menton de haut en bas pour répondre aux mots de gratitude qu’elle lui renvoie, puisqu’il considère que c’est son rôle de prendre soin des siens désormais. Est-ce qu’il le fait correctement ? La négative s’impose durement dans son esprit, puisqu’il ne peut s’empêcher de songer que si c’était le cas, son neveu ne serait pas dans cet état.

Mais comme il ne peut pas changer les événements passés, il se promet de rectifier ses erreurs dans le présent ; il aurait eu besoin, lui, de parler des psychologues lorsque sa jumelle a disparu, et si l’éducation rigoureuse de ses grands-parents lui a longtemps imprimé l’idée que la faiblesse ne doit pas se voir chez les hommes, il est bien décidé à y remédier. “Que veux-tu ? On dit qu’un magicien ne révèle pas ses secrets; c’est peut-être la même chose pour les infirmières.” Son sourire prenant des accents amusés, il hausse mollement ses épaules en répondant d’une voix un peu plus détendue ’’Je préfère ne pas savoir, de toute façon…’’ il grimace ne prononçant les trois derniers mots, ce qui est ironique quand on sait toutes les choses perfides qu’il s’envoie dans les veines pour trouver un peu de quiétude intérieure ’’…Je pense que Sif en a eu besoin aussi, de sa magie. Paraît que j’ai été chiant, tu le crois ça ?’’ Il lève légèrement le menton en prenant un air tout à fait innocent, qu’il sait vain puisque même Shufen, qui vit à ses côtés depuis peu, doit savoir qu’il est particulièrement doué pour être un emmerdeur et qu’il se plait à répandre son talent à tout va.
      Mais puisque sa belle-soeur lui confie ses angoisses, il perd rapidement son air mutin pour un visage plus grave et sérieux, se targuant même d’un geste affectueux à son égard en venant déposer sa fine main sur la sienne. Il tente de la rassurer, puisqu’il ne peut décemment pas fermer les yeux sur l’anxiété et le cauchemar éveillé que vit la brune, mais ses mots sont-ils suffisants pour faire taire les démons de la peur ? Elle lui sourit en retour, et s’il n’espère pas avoir apaisé sa douleur, au moins pense-t-il avoir réussi à la convaincre qu’il faisait de son mieux pour les protéger. “Evidemment, Ezekiel. Je te ferais toujours confiance.” L’entendre dire que sa confiance est toujours acquise le soulage d’un poids qu’il n’avait pas conscience de porter, si bien qu’il relâche ses épaules en soufflant lentement par le nez, sentant une drôle d’émotion partir du ventre et remonter jusqu’à sa gorge. ’’Merci…’’ - ’’En revanche…” Arquant l’un de ses sourcils sous l’air sévère qu’elle arbore, il attend la sentence en étant un brin fébrile ’’Tu ne pensais pas t’en sortir si facilement pour t’être jeté dans la gueule du loup comme un idiot, Ezekiel ?” Il n’ose pas répondre que ‘’si’’, mais puisqu’il sourit lentement en baissant les paupières et le menton, on peut considérer que c’est un aveu échappé. ’’Je ne répondrais qu’en présence de mon avocat et, pour l’instant…’’ Sauvé par Luhan étant miraculeusement venu à sa rencontre au moment opportun, il se lève de son tabouret pour l’attraper les hanches et le remonter contre son torse, entreprenant de faire le tour du comptoir de sa cuisine avec son neveu dans les bras ’’Nous avons un gâteau à faire, pas vrai ?’’ - ‘’Au chocolat ?’’ Demande l’enfant, soudainement intéressé par cette perspective ; son oncle pousse ses lèvres en avant dans une petite moue victorieuse, déjà heureux de constater que son neveu est encore capable de sourire d’une façon aussi sincère et spontanée. ’’Bien sûr au chocolat, mais on va avoir besoin de l’aide de maman si tu ne veux pas qu’il soit cramé…’’ Lui ayant confié ces mots sur le ton de la confidence, il fait courir ses doigts contre ses hanches pour le chatouiller, obligeant l’enfant à se tortiller contre son épaule en riant aux éclats. ’’Est-ce que tu penses que ta maman est d’accord pour nous aider ?’’ Pour tenter d’attendrir celle qui avait un regard sévère, les deux gosses se tournent vers Shufen en faisant une moue attristée et en affichant un regard larmoyant…
crédits/ahsung



TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
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