Il n’a pas l’air rassuré, Peter, mais le fait de ne pas être aux commandes ne semble pas lui déplaire pour autant ; une chance quand on sait combien Alison peut prendre de la place. Parce qu’elle est trop sûre d’elle, Ali, et que sa confiance en elle n’est jamais dissimulée sous le tapis au profit d’une quelconque bienséance sociale : elle sait qu’elle a une belle gueule, tout comme elle sait qu’elle est bouclement douée dans ce qu’elle fait, et qu’elle ne cherche nullement à diminuer ce qu’elle sait être sa personnalité, n’en déplaise à ceux qui la taxent de narcissique. Être conscient de ses atouts ne devrait pas être un défaut, et si tel est le cas, autant dire qu’elle n’en a rien à faire. Ce qui lui déplairait, en revanche, c’est qu’on la prenne en pleine fuite alors qu’elle tente l’escapade nocturne avec le Gardien qui, par bonheur ou inconscience, la suit sans trop poser de questions… Lui ferait-il déjà confiance ?
Un regard vers la gauche, un regard vers la droite… La voie est libre. Un sourire satisfait aux lèvres, la blonde tourne son menton en direction de Peter avant de pousser la porte de secours, qui donne sur un escalier menant au parking ; heureusement, puisqu’elle a sa main dans la sienne, elle peut aisément l’entraîner avec elle dans les escaliers, en laissant entendre son rire gracieux tandis qu’elle descend les premières marches. - Où m'emmènes-tu comme ça ? Tenant toujours sa main, elle entrelace leurs doigts en se retournant vers lui et, étant quelques marches en dessous, elle lève légèrement le menton pour le regarder avec un sourire enjoué. « Je suis sûre qu’on ne te fait jamais de surprise, Peter… Laisse-moi t’en faire une, ce soir. » Inclinant légèrement son menton vers le bas, elle plante ses yeux dans les siens en faisant danser ses sourcils sur son front, avant d’exercer une petite pression sur sa main. « Faut qu’on se tire ! Mes gardes du corps n’apprécieraient pas que je me barre comme ça. » Elle l’annonce avec une légèreté absolue et sans la moindre inquiétude dans la voix, si bien qu’elle ne cille même pas lorsqu’elle descend les étages avec une aisance surprenante malgré les talons qu’elle porte, preuve qu’elle est trop habituée à vagabonder avec. « Il te suffit de me faire confiance, même si on ne se connaît pas. » En arrivant sur le parking, Alison réitère son repérage des lieux avant de s’avancer jusqu’à une voiture qu’elle connaît fort bien, puisque c’est celle de son chauffeur. Personne n’est censé avoir accès à ce parking privé — personne d’étranger à l’équipe du moins, ainsi, elle sait que les clefs de la voiture sont dans la portière. « Je conduis ! » Libérant sa main pour lui permettre de monter côté passager, la blonde s’installe confortablement derrière le volant, en réglant la hauteur du siège mais également le rétroviseur ; il est trop grand, son chauffeur ! « Accroche-toi, Peter. » Lui lançant un sourire malicieux, elle hausse ses sourcils en l’observant d’un regard appuyé, avant d’appuyer le bout de son talon contre l’accélérateur et quitter le parking en trombe, dans cette voiture luxueuse. La vitesse de l’engin et le moteur qui gronde ne l’effrayent point, si bien qu’elle maintient une posture sereine et un sourire espiègle en fixant la route, les deux mains sur le haut du volant. La voiture s’éloigne rapidement de la ville mais la jeune femme ne communique aucunement sa destination, préférant en savoir plus sur son passager pour l’instant. « Dis-moi, Peter, tu es avec quelqu’un en ce moment ? » Toujours savoir si le terrain est conquis ou non avant de l’investir.
crédits/aiwenore
HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE ᭸ he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
Elle a ce petit quelque chose que je n'arrive pas à sonder. Elle est pleine de surprises, c'est certain. Mais ai-je eu raison de lui faire confiance ? Partenaire dans le crime. Quelque chose me dit que ce n'est pas la meilleure chose à faire, mais il est sûrement un peu tard. Et puis que serait la vie sans un peu d'audace. Je connais ça mieux que n'importe qui. Mais c'est bien la première fois que je suis la victime au lieu d'être celui qui entraîne. C'est une impression étrange.
- On risque des ennuis à se sauver comme ça, non ?
Je crois que peu importe ce que je vais pouvoir dire, la belle est décidée et elle me demande même si on m'a déjà fait des surprise. Ce genre de surprise, pas du tout. C'est plutôt moi qui aurait l'habitude de faire ce genre de surprise. Alors ai-je peur de faire une bêtise ? Ce serait mentir que dire oui. En fait, c'est juste surprenant et je me laisse porté. Je ne sais pas ce qui m'attend, mais je me laisse tenter.
- Faut qu’on se tire ! Mes gardes du corps n’apprécieraient pas que je me barre comme ça.
Alors dis comme ça, c'est un peu comme si on était des tolards qui veulent se faire la belle. Mais cela ne l'effraie pas plus que ça en vérité. On dirait même que cela l'amuse. Je suis persuadé de faire quelque chose de mal, comme un enfant qui serait prêt à se faire prendre la main dans le bocal de confiseries. Mais ça m'amuse en même temps. Braver les interdit à une saveur particulière et je redécouvrir ce plaisir, longtemps oublié avec elle. Mais est-ce vraiment judicieux ? Que tente-t-elle de faire au juste et à quoi dois-je m'attendre au juste ? Est-elle vraiment de me draguée ou est-ce seulement un jeu ? Je ne sais pas, je ne sais plus, mais il est trop tard maintenant, je n'ai pas d'autre choix que de suivre pour voir... Sa main dans la mienne, je suis un enfant qu'on entraîne dans une bêtise malgré lui, incapable de refuser et incapable d'y échapper. Est-ce de la faiblesse ? Oui, mais pas faiblesse malsaine, c'est juste que je préfère me laisser guider, pour une fois et laisser le hasard faire.
- Il te suffit de me faire confiance, même si on ne se connaît pas.
Alors quand on dit ça, c'est que les choses sonnent étrangement. Mais bon, que faire maintenant. Je n'ai pas d'autre choix que lui faire confiance. Et puis qu'ai-je à craindre d'une jeune artiste frêle et délicate... J'aurais le dessus en un rien de temps. Et pourquoi me faire confiance ? Je pourrais être un maniaque, elle n'en sait rien. La confiance marche donc dans les deux sens. Elle ne veut pas de mal, c'est certain, tout comme je ne lui en veux pas. On est un peu comme deux enfants qui se sauveraient en cachette pour aller faire dieu sait quelle bêtise. Et c'est amusant, dans une certaine mesure. Les dédale de couloirs plus ou moins faiblement éclairé est comme un labyrinthe ou je me serais perdu, mais elle se dirige avec aisance, comme si elle avait un GPS intégré. Et en rien de temps on est se retrouve dans la parking. Il est désert, personne ne semble se trouver dans les parages, mais elle regarde bien partout pour être sûre qu'on ne nous voit pas. Le véhicule nous attend. Elle le connait, et elle se glisse à l'intérieur. On est allés trop loin pour reculer, il faut monter et suivre. Elle se place au volant et je prend donc place sur la place passager.
- Je conduis !
Ai-je peur tout d'un coup ? Un peu, je ne sais pas si on est pas allés trop loin. Ca sent les ennuis à plein nez mais je me laisse emporter, plus le choix. Mais si on nous prend, je ne sais pas ce qui va m'arriver. J'aurais du peut-être y réfléchir un peu. Elle est connue, on pourrait m'accuser de l'avoir influencé, de l'avoir forcé à faire ce qu'elle fait maintenant... ou pas. Allez savoir, mais trop tard pour reculer et elle met le contact. Les gestes sont sûrs et elle enchaîne pour se mettre à son aise derrière le volant. Je pense à m'attacher - plus prudent - vu qu'on est sensé s'échapper, ça promet une conduite sur le chapeaux de roues.
- Accroche-toi, Peter.
Et nous voilà partis. Je sens une légère sueur froide me couler le long de la colonne. "Peter dans quelle embrouille tu t'es encore fourrée ?" Je suis complice et je n'ai plus moyen de reculer. Cela pourrait être amusant. L'interdit à toujours une saveur particulière. Il n'y a qu'à regarder Alison. Elle a l'air d'en savourer chaque seconde. Pour ma part, je suis plus modéré. Je ne me suis jamais retrouvé dans le rôle du complice. C'est une impression étrange de se sentir comme piégé et de devoir attendre à quoi s'attendre. Est-ce vraiment une grosse bêtise ? Le temps me le dirait. Sûre d'elle, elle contrôle la situation, c'est un fait. Je revois souvent mon assurance dans cette situation. Mais les rôles sont inversés et je me retrouve un peu décontenancé. Pourtant je me dis que c'est sûrement ce que j'aurais fait moi-même. C'est une sensation vraiment étrange de voir ce qu'on ressentir dans ce genre de situation. Et tout en souriant, elle me regarde brièvement et me pose la question, le plus naturellement du monde, comme si nous étions simplement partis en balade...
- Dis-moi, Peter, tu es avec quelqu’un en ce moment ?
C'est plutôt direct. Mais cela ne me surprend pas vraiment. Je ne la connais pas encore, mais il semble que rien ne l'arrête. C'est soudain tout de même et j'avoue qu'il me faut essayer de trouver les mots juste, pourtant, je ne sais pas si je dois m'étaler sur le sujet. Mes histoires amoureuses ont été un peu compliquées. Même dernièrement, la faiblesse de mes sentiments est une chose que j'aimerais ne pas afficher, mais comment ? Alors je ne sais ce que je dois répondre vraiment. Alors restons bref et essayons de ne pas trop en dire ou en montrer. Je ne veux pas lui mentir non plus. Pris de cours un peu aussi, je répond seulement un mot.
- Non.
Essaye-t-elle vraiment de me draguer ? Je ne sais plus quoi en penser. Je suis comme un gosse qu'on entraînerait malgré lui dans une situation qu'il ne contrôle pas et je suis enfermé dans mon incapacité à faire quoi que ce soit d'autre que de suivre sans dire un mot. Je subis en espérant ne pas avoir pris la mauvaise décision, si cela ressemblait à un semblant de décision. Je reste assis, pensif, et je ne sais plus quoi penser de la situation. Je pose la question qui semble la plus sensée à ce moment précis.
- Mais où va-t-on ?
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
’’On risque des ennuis à se sauver comme ça, non ?’’ C’est qu’il aurait presque l’air d’un enfant craignant de se faire surprendre en pleine bêtise par l’un de ses parents sévères, et cet air effarouché amuse grandement la plus volubile des yeux, qui fait glisser sa paume contre la rambarde de l’escalier en tournant son menton sur le côté, lançant un regard joueur en direction de Peter par-dessus son épaule. ’’Raison de plus pour le faire, non ?’’ Si elle pose la question en rehaussant son épaule d’un air taquin, c’est purement par une rhétorique malicieuse car elle n’attend aucune réponse avant de poursuivre son chemin, dans lequel il est forcé de la suivre. Ils descendent ainsi tous deux les escaliers à une vitesse éclair, pressés par la crainte de voir surgir un membre du personnel derrière une porte dérobée, avant de passer du délit de fuite à celui de vol, puisqu’ils empruntent la voiture de son chauffeur personnel, sans nul doute parti prendre sa pause en attendant que la passagère soit prête. Celle-ci s’improvise conductrice et, là encore, Peter ne trouve rien à redire : sans nul doute a-t-il déjà compris qu’il ne servait à rien de négocier avec Alison !
La voiture, qui roule sans véritablement se soucier des limitations de vitesse, s’éloigne rapidement du décor urbain de New-York pour découvrir un décor davantage boisé et naturel, qui permet aux étoiles de scintiller davantage, nullement obnubilées par les lumières artificielles de la ville. Elle est d’une humeur légère, Alison, puisqu’elle ne se soucie que rarement des retombées de ses actes inconsidérés : elle a honoré son contrat en faisant un glorieux concert — Peter peut en témoigner, mais le reste de la soirée lui appartient, leur appartient. C’est donc sans perdre son sourire jovial et sans déloger ses yeux de la trajectoire devant elle qu’Alison prend la parole, pour en apprendre plus sur la vie sentimentale de Peter — un point crucial, elle a des principes, Ali, et elle ne chasse pas une proie déjà marquée. ’’Non.’’ Satisfaite de la réponse, elle se contente d’un regard malicieux lancé en sa direction avant de redresser sa nuque pour contempler la route déserte, sans dodelinant légèrement de la tête avec complaisance, ses ongles manucurés tapotant légèrement le volant. ’’Mais où va-t-on ?’’ - ’’Tu n’as pas une petite idée ?’’ Arquant l’un de ses sourcils, elle presse ses lèvres l’une contre l’autre avant d’enfoncer un peu plus l’accélérateur, comprenant son passager est empressé. ’’La patience n’est pas ton fort, de ce que je vois.’’ dit-elle d’un ton amusé en se rapprochant du volant pour zieuter à travers le pare-brise les astres qui scintillent dans le ciel, formant un paysage grandiose qui la force à sourire avec une étonnante douceur. ’’On est presque arrivés.’’ La voiture s’engage dans un petit chemin de terre qui grimpe dans la colline, et ce n’est que lorsqu’ils sont au sommet qu’elle coupe le moteur. ’’Allez, viens ! Je ne vais pas te manger, je te l’ai déjà dit.’’ Faut qu’il se détende un peu, le Peter !
Décrochant sa ceinture, elle s’extirpe de la voiture en levant le nez vers le ciel pour l’admirer quelques secondes, les mains appuyées sur ses hanches. Sur leur gauche, malgré la pénombre, ils peuvent discerner un petit chalet cosy en bois, avec une porte entourée de deux larges fenêtres, ainsi qu’un perron rehaussé de trois marches. ’’Tu peux venir m’aider ? Avec mes talons, c’est pas facile dans la terre…’’ Faut tout lui dire ! Il pourrait être gentleman de lui-même, franchement…
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Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu cette impression bizarre de gamin qu'on entraîne pour faire la pire des bêtises. Quelque chose me dit que ce n'est pas son coup d'essai. Alors je la suis. Je ne suis pas spécialement rassuré, mais pour une seule raison, nous sommes sur Terre, un endroit que je ne connais pas au final. Je suis en terrain inconnu. Contrairement à la galaxie, je ne suis plus chez moi. Je redécouvrir chaque endroit. La galaxie est mon terrain de chasse. Je le connais bien mieux et je suis moins surpris. Mais là, c'est une planète où je suis né, mais où je n'ai pas grandi.
Cela l'amuse finalement beaucoup, cela se voit. Et pied au plancher, elle roule en s'éloignant de la ville. Mais où va-t-on ? Je n'en ai pas la moindre idée. Elle conduit mieux que moi, mais l'expérience est plus accrue. Je du apprendre à conduire sur un planète qui n'était pas la mienne, avec un véhicule un peu différent... bref, j'ai du tout réapprendre en revenant sur ma planète d'origine. Et l'apprentissage, quand on est enfant, est sûrement plus facile que lorsqu'on est adulte. Et même si je suis ouvert à de nouvelles découvertes, je préfère de loin contrôler la situation. C'est loin d'être le cas ici et je ne connais pas la créature assise à mes côtés. Elle pourrait tout aussi bien vouloir m'étriper façon Jack l'Eventreur. N'oublions pas que je ne suis pas armé !
On s'éloigne de la ville, les lumières derrière nous, pour arrivée sur un chemin plus sauvage, boisé et qui reflète le ciel étoilé de la nuit claire. J'essaye en vain de savoir où l'on va. Mais je devrais avoir une idée ? Heu ben je suis un peu nulle ne devinette, donc, non, je ne vois pas. Et peut-être que le stresse se charge aussi de m'éviter de penser trop. Et quand on parle de patience... je dois avouer que je me découvre une certaine impatience dans certaines situations. Mais quand une fille joue mon rôle, c'est encore plus fort. Et enfin, on est presque arrivés. Mais ou ?
Le chemin monte entre les arbres sur une colline. Et le panorama se dévoile. On serait donc là pour observer les étoiles, les lumières de la ville au loin, et au calme ? Sûrement. Le véhicule se stoppe et on sort. Un genre de petite maison, pas très loin se découvre. Mais que souhaite-t-elle faire au juste ? Et à qui est ce petit chalet perdu dans la forêt, assez loin de la ville.
Mais elle me sort de mes songes en demandant mon aide. Elle semble avoir du mal à marcher dans ce terrain sauvage et ses talons s'enfoncent dans le sol. Alors sans broncher, je m'approche et elle s'appuis un instant, mais ce n'est pas vraiment l'idéal. Elle va sûrement être surprise mais je ne veut pas rester là à trainer dans l'air frais de la nuit. Il ne fait pas encore très chaud et le chalet se trouver encore à une bonne distance. Je la surprend en la prenant dans mes bras. Fine et élancée, elle n'est pas bien lourde et au moins, j'avancerais plus vite. Je me baisse à peine et glisse un bras sous ses genoux et l'autre se place dans son dos. Je la soulève et elle glisse un bras autour de mon coup. Je peux ainsi avancé plus rapidement.
Je la dépose sur le bord des quelques marche. Le perron étant en pierre, elle n'aura pas de difficulté à avancer. Et je peux reposer la question.
- Mais où nous as-tu emmené ? Ce chalet est-il le tien ?
C'est plus l'aspect infraction qui me chagrinerait que le fait qu'elle m'ait kidnappé pour m'emmener au milieu de nulle part, malgré moi. J'aurais préféré savoir, mais je pense que c'était peine perdue.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
Il est mignon, Peter, et Alison ne nierait probablement pas le fait qu’il est un homme au physique grandement avantageux, doté d’un visage gracieux et d’un corps divinement sculpté qui le rend désirable ; le problème vient, à ses yeux, quand le corps désirable se met à parler. Elle l’imaginait bien plus amusant et sauvage, c’est donc une vraie déception pour elle que de se rendre compte qu’il est désespérément sage, presque ennuyant dans la forme, incapable de se réjouir de l’inconnu et de la surprise mais s’attachant plutôt à des détails qui la font soupirer d’agacement tandis qu’elle regrette presque de l’avoir embarqué avec elle dans cette fuite. Est-ce qu’elle va garder cette déconvenue pour elle ? Probablement pas. ’’Je t’imaginais moins sérieux.’’ dit-elle en haussant ses sourcils avec un peu de dédain dans le regard, avant de réclamer son aide pour avancer sur le terrain incertain qu’est ce chemin de montagne menant au chalet ; elle s’agace également de devoir lui indiquer de le faire, puisqu’elle est davantage habituée à ce qu’on soit aux petits soins pour elle et, inutile de faire semblant, elle n’en attend pas moins des hommes qu’elle côtoie. Peter, elle sait déjà qu’elle ne va pas le côtoyer de trop près : il est trop effacé, trop timide et incertain, si bien qu’elle se lasserait trop vite de l’avoir dans les pattes trop longtemps. Heureusement — pour lui ou pour elle, difficile de savoir, le Gardien prend les devants en glissant un bras sous ses genoux afin de la porter, et la belle ne se fait pas prier pour enrouler ses bras autour de sa nuque afin de se laisser porter contre son torse, bienheureuse qu’il ait ce geste galant tout seul — comme quoi, quand il veut, il peut.
’’Merci.’’ dit-elle sobrement en reposant ses talons sur le plancher en bois, gravissant les premières marches en sortant son téléphone portable pour activer la lampe de poche, qu’elle incline vers le sol afin de suspendre la lumière au-dessus des nombreuses plantes soigneusement entretenues. ''Mais où nous as-tu emmené ? Ce chalet est-il le tien ?’’ Toujours des questions, pense-t-elle tout bas, ne relevant pas le menton vers lui en se formulant l’idée que, parfois, il est préférable de garder une image idéalisée des super-héros. '’Peter, regarde-moi bien’’ dit-elle plus sèchement en appuyant sa main contre la rambarde du chalet, plantant ses iris émeraudes dans les siens malgré la pénombre ’’J’ai l’air de faire des cambriolages sur mon temps libre ?’’ Arquant l’un de ses sourcils en écarquillant légèrement les yeux, elle n’attend pas de réponse de sa part avant de se remettre à fouiller dans les plantes, avant d’en sortir un épais trousseau de clefs, qui vient illuminer son visage d’une grande satisfaction. ’’Ce n’est pas le mien mais c’est tout comme, maintenant, si tu veux partir, je ne te retiens pas. Les clefs de la voiture sont encore dedans.’’ Sans le regarder, elle se retourne pour s’avancer vers la porte et l’ouvrir sans hésiter sur la clef à employer pour se faire, en refermant la porte derrière elle puisque, de toute évidence, l’homme qui l’accompagne manque cruellement de fantaisie — du moins, c’est ce qu’elle pense en cet instant.
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Alors oui, je suis d'ordinaire moins sérieux que ça, mais d'ordinaire je suis celui qui fait et pas celui qui subit. Mais bon voilà, j'ai trouvé mon maître semble-t-il ! Alors je subis de façon sobre et j'attend de savoir à quelle sauce je vais être mangé. Mais curieusement je sais un peu ce qu'on ressent maintenant. Je me dis qu'il est temps de jouer les mecs matures, même si je n'en ai pas toujours envie, en gardant mon charme habituel, mais sans trop en faire. Mais voilà, la belle, elle, voulait sûrement voir le charmeur invétéré que j'étais avec mon humour discutable. Je me demande d'ailleurs comment elle aurait pu en entendre parler... Mais bon, on va mettre ça sur le compte du stress et on va essayer de pas trop agir comme un rabat-joie.
- Ben disons que normalement, c'est plutôt moi qui mène la danse. Donc je suis peut-être un peu surpris et je dois m'adapter. Mais je suis pas comme ça d'habitude.
Sauf qu'elle aurait voulu voir ce gars là, la demoiselle ! Alors Peter, secoues toi un peu et essaye au moins de faire un peu d'humour !
Une fois qu'elle a pu se rechausser, je peux demander si le chalet est le sien. J'aurais pu faire une remarque sarcastique amusante, mais là, sur le coup, rien ne me venait. Je devais vraiment apparaître comme un mec sans intérêt et c'était franchement pas mon genre. Mais que voulez vous, c'est quand on est confronté à une situation anormale qu'on se surprend à en devenir bien plus banal.
- Peter, regarde-moi bien.
Heu... Ca sent les emmerdes là ! Mais je l'aurais mérité. Quelle question ?
- J’ai l’air de faire des cambriolages sur mon temps libre ?
- Pas faux.
Je tire la grimace. Je suis grillé ! Mais bon, elle me fournis une petite explication tout de même...
- Ce n’est pas le mien mais c’est tout comme, maintenant, si tu veux partir, je ne te retiens pas. Les clefs de la voiture sont encore dedans.
Bon, ben, je l'ai cherché. Je suis un crétin sur ce coup, mais bon, je ne peux m'en prendre qu'à moi. Elle a du caractère la petite ! Allez Peter, secoues toi un peu et trouve quelque chose à dire !
- Ben je me doute que c'était pas ta vocation première. Mais j'ai été un ravageur, donc, on va mettre ça sur le coup de mon passé douteux. Mais c'est un petit coin pas mal. Pour une retraire à l'abri des regards, c'est charmant !
Je sais pas si ça va la rassurer, ou même me rassurer, mais bon, je choisis de rester. Je crains le pire. Cette fille semble imprévisible et semble aussi mener la danse. Je dois peut-être prendre les choses en mains ? Mais faire quoi ? C'est que j'ai un peu perdu la main depuis. Et j'avoue que c'est ce qu'elle attend, je le sais. Alors j'essaye de trouver, mais là, rien en stock. Je ne fais que la suivre et j'attend de savoir ce qu'elle compte faire.
Je découvre en même temps. Un endroit boisé, avec des odeurs de bois brûlé, de végétation, de brume de rosée, je ferme les yeux un moment et profite du silence. Cet endroit aurait un côté magique, seul, au milieu de nul part, entouré de la forêt, des rayons du soleil passant entre les feuillages, et la nuit, les étoiles en toile de fond. Un endroit vraiment reposant. Peut-être un lieu de retraite qui m'aurait bien été utile lorsque j'ai perdu Gamora...
Mais est-ce que je suis près à replonger ? Oui, c'est d'ailleurs déjà arrivé. Je testais ma capacité à passer à autre chose. Mais le fait de séduire et de passer d'une fleur à une autre n'était plus ce que je recherchais vraiment. Je sais profiter, évidemment, mais voilà, je suis plus dans une recherche de stabilité, donc voilà pourquoi mes instincts de chasseur semble s'estomper pour laisser place à une homme plus posé. Je le vois avec Alison. Et même si je la laisse faire, je ne sais pas encore si je dois la laisser terminer... Je me laisse simplement guider et je joue le jeu.
MALICE
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’’Ben disons que normalement, c'est plutôt moi qui mène la danse. Donc je suis peut-être un peu surpris et je dois m'adapter.’’ L’explication fournie rehausse le coin de ses lèvres avec amusement, si bien qu’elle lève ses grands cils en sa direction pour le regarder d’un air à la fois satisfait et espiègle, réjouie de lui provoquer un tel sentiment d’instabilité mais regrettant d’en subir l’ennui qui en découle. Elle a l’habitude de mettre les hommes dans une posture à laquelle ils ne sont pas habitués ; il n’y a rien de surprenant là-dedans, puisque dès l’enfance on apprend aux enfants que les petites filles sont des princesses en détresse et que les petits garçons sont des chevaliers sans peur qui doivent aller sauver la malheureuse… Il est étonnant de voir que, dans le cas présent, la princesse est bien plus audacieuse que le chevalier. ’’Mais je suis pas comme ça d'habitude.’’ Curieuse, elle lève un sourcil en rétorquant presque aussitôt à la suite ’’Et tu es comment, d’habitude ?’’ Lascive, elle se penche légèrement en avant pour qu’il puisse avoir une vue plongeante dans son décolleté, murmurant alors d’une voix câline ’’J’aurais adoré voir celui que tu es d’habitude, j’en suis sûre…’’ se redressant, elle reprend une voix de déception pour rajouter ’’Mais il est loin d’ici, visiblement.’’
Il reconnaît qu’il n’aurait pas dû poser une question aussi stupide et elle fronce le milieu de son nez pour lui répondre, ne prenant pas la peine d’être hypocrite en excusant son comportement de mec qui n’a jamais côtoyé une femme ; elle est impressionnante et elle le sait, Alison, elle est juste déçue de constater qu’il n’est pas à la hauteur de ses espérances. ’’Ben je me doute que c'était pas ta vocation première. Mais j'ai été un ravageur, donc, on va mettre ça sur le coup de mon passé douteux.’’ Elle aime bien les mauvais garçons, Ali, mais en regardant la silhouette de Peter, elle a un peu de mal à l’envisager comme un rebelle, lui qui paraît si sage. ’’Mais c'est un petit coin pas mal. Pour une retraire à l'abri des regards, c'est charmant !’ - ’’On est trop jeunes pour penser à la retraite !’’ clame-t-elle sans se retourner vers lui, constatant qu’il a décidé de rester avec elle malgré la dureté de ses précédentes paroles ; pourquoi ? elle l’ignore, mais elle ne prend pas vraiment le temps de chercher à comprendre. Après avoir appuyé sur l’interrupteur pour illuminer la pièce principale d’une douce lueur orangée, elle sort son téléphone de son petit sac-à-mains pour constater qu’elle a une tonne d’appels en absence… Un sourire amusé naissant sur ses lippes maquillées, elle recule légèrement le menton en tapant rapidement un sms à l’attention de Rhett, pour le prévenir que tout va bien et qu’ils se retrouvent comme convenu demain matin pour la séance photo. ’’Alors, Peter…’’ elle range son téléphone dans son petit sac griffé d’une marque de luxe avant de s’asseoir au bord de la table de la salle-manger, croisant ses jambes d’une manière élégante et remuant légèrement ses pieds dans le vide en posant un regard charmeur sur l’homme qui lui tient compagnie, presque sans même s’en rendre compte. ’’Je crois que je te fais peur, mais je te rassure… Je n’ai jamais abusé de personne.’’ Est-ce qu’elle est vraiment en train de lui dire qu’elle n’a jamais violé un homme ? Il semblerait qu’elle soit obligée d’en venir à ce point pour qu’il cesse de la regarder avec crainte, et elle ne sait pas si elle est atterrée ou amusée de la situation. ’’Tu garderas tes vêtements et moi aussi. Tu ne sais pas ce que tu rates, mais bon…’’ Appuyant ses mains sur le rebord de la table, elle courbe ses épaules vers l’avant en croquant dans le coeur de sa lèvre, taquine. ’’Puisque tu sais que je ne vais pas te déshabiller dans ton sommeil, je pense que tu peux te détendre.’’ Redressant ses épaules en attrapant son petit sac, elle sort un miroir de poche ainsi qu’un gloss à paillettes, qu’elle vient badigeonner sur ses lèvres charnues en observant son reflet dans le miroir ’’Qu’est-ce que tu veux faire ? On peut aller observer les étoiles mais je crois que tu les connais déjà, sinon il y a une piscine intérieure.’’ Frottant ses lèvres l’une contre l’autre pour étaler uniformément la matière brillante, elle referme son miroir de poche dans un claquement afin de reposer ses yeux sur le charmant Gardien. ’’Sinon peut se regarder dans le blanc des yeux jusqu’à demain matin, mais ça risque d’être long. Et chiant.’’
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La réponse à mon "Je suis pas comme ça d'habitude" est plutôt directe. Mais je suis sensé répondre quoi ?
- Et tu es comment, d’habitude ?
Alors pourrais-je dire exactement ? Difficile à dire. Mais je souris, sa répartie est plutôt amusante. Mais est-ce que je dois répondre ? Allez soyons honnête, même si je suis presque sûr qu'elle ne me croira pas.
- Moins distant et intimidé. Je suis surpris de voir qu'une femme puisse me clouer sur place.
Je sais que je l'amuse beaucoup. Mais je préfère croire que c'est justement le fait que je ne sois pas dans mon meilleur jour.
- J’aurais adoré voir celui que tu es d’habitude, j’en suis sûre…
Je ne suis pas sûr qu'elle apprécie le genre de dragueur looser que je pouvais être. Mais je n'ai pas encore perdu de ma superbe et je peux encore la surprendre.
- Mais il est loin d’ici, visiblement.
Peut-être qu'elle a raison. J'ai beaucoup changé et j'avoue que courir les filles, c'est plus ma raison de vivre. C'est ce qu'on appelle murir sûrement. Mais comment alors lui montrer ce que je suis capable d'être. Elle semble connaître celui que j'ai pu être mais celui que je suis devenu.
Elle blague sur la retraite, je me doute qu'elle joue sur les mots. Sourire aux lèvres, ce la m'amuse et cela me rappelle à moi même encore une fois. Mais passons pour la revue rapide du chalet. Il est vraiment typique et la lumière allumée, la sensation de chaleur est encore plus présente. C'est un endroit reposant à souhait. J'imagine les soirées au coin du feu et les nuit étoilées à observer les étoiles. Les étoiles m'ont toujours fasciné d'aussi loin que je me souvienne. Même si je voyage à travers ces mêmes étoiles qui ont toujours fait partie de ma vie. C'est une chose qu'on ne m'enlèvera pas.
- Alors, Peter…
Qu'a-t-elle prévu au final ? Je me sors de mes doux songes et je la regarde droit dans les yeux.
- Je crois que je te fais peur, mais je te rassure… Je n’ai jamais abusé de personne.
Ah, encore un trait d'humour qui me ramène à ma manière de penser. Je n'ai jamais abusé non plus de mes charmes pour obtenir ce que je voulais. Mais c'est intéressant de voir ce trait chez une autre personne que moi-même.
- Tu garderas tes vêtements et moi aussi. Tu ne sais pas ce que tu rates, mais bon…
Elle m'arrache un sourire tant c'est exactement le genre de discours que j'aurais tenu si j'avais été à sa place. Mais je savais comment cela se terminait à chaque fois et peut-être qu'elle a raison en disant que je ratais quelque chose. Mais la soirée était loin d'être finie...
- ...Puisque tu sais que je ne vais pas te déshabiller dans ton sommeil, je pense que tu peux te détendre.
"Ah parce que je suis pas détendu là ?" Coincé, à la rigueur, mais pas tendu. Mais soit, je la laisse poursuivre.
- Qu’est-ce que tu veux faire ? On peut aller observer les étoiles mais je crois que tu les connais déjà, sinon il y a une piscine intérieure.
Elle a tout de même une idée derrière la tête. Mais visiblement, j'aurais pu croire qu'elle aurait voulu passer une soirée torride, mais je pense qu'elle cherche en fait un peu de tranquillité, dans un endroit au calme et en bonne compagnie.
- Sinon peut se regarder dans le blanc des yeux jusqu’à demain matin, mais ça risque d’être long. Et chiant.
Ah ! Encore une fois, je souris. Voilà le genre de chose que je pourrais encore dire. Dans d'autres termes, mais on y est. Alors que dois-je décider ? Et bien la piscine me tente assez... mais a-t-elle dit qu'il y avait une piscine ?
- Il y a une piscine ici ?
L'idée d'une baignade et d'une contemplation au clair de lune est plutôt sympathique. C'est même vachement romantique. Et j'aime beaucoup cette idée. Peu importe ce qu'il peut se passer ensuite...
- J'avoue qu'une petite baignade, c'est sympa et contempler les étoiles, même si je les connais déjà, c'est plutôt plaisant. Et qui sait, je pourrais t'en apprendre au sujet des étoiles.
MALICE
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
’’Moins distant et intimidé. Je suis surpris de voir qu'une femme puisse me clouer sur place.’’ Elle le prend comme un compliment, Ali, et elle s’en amuse même en faisant danser ses sourcils sur son front, plissant le milieu de son nez tout en levant légèrement le menton comme si elle était fière de réussir cet exploit : elle le cloue sur place, ce qui explique pourquoi il est incapable de réagir, mystère résolu ! ’’Ok’’ lâche-t-elle pour conclure cette passade, avant de se lancer dans un monologue qu’elle n’aurait jamais cru tenir avec qui que ce soit : celui de sa non-culpabilité concernant l’abus d’autrui. Elle s’étonne de devoir notifier à voix haute qu’elle n’est pas une violeuse mais, son interlocuteur est tellement coincé qu’elle a l’impression de devoir le rassurer sur le fait qu’il ne va pas finir attaché dans une cave d’ici quelques heures. Il la croit ? Elle l’espère, puisqu’elle ne compte pas passer la soirée à devoir rassurer un mec qui fait trois têtes de plus qu’elle et probablement le double de son poids. ’’Il y a une piscine ici ?’’ Il sourit, Peter, ce qu’elle interprète comme un bon présage ; peut-être qu’il fallait simplement qu’elle le rassure sur ses intentions pour qu’il décrispe ses traits et considère le moment tel qu’il est : une parenthèse dans le tourbillon de leurs vies. ’’Il y a une piscine ici.’’ répète-t-elle d’une voix mutine pour accroître son intérêt, en penchant légèrement son buste en avant pour descendre la fermeture éclaire de ses bottes, dont elle se délasse dans des gestes délicats. ’’J'avoue qu'une petite baignade, c'est sympa et contempler les étoiles, même si je les connais déjà, c'est plutôt plaisant.’’ Enfin de la bonne volonté, se dit-elle en penchant son menton sur le côté, satisfaite de constater que l’atmosphère change pour le meilleur. ’’Et qui sait, je pourrais t'en apprendre au sujet des étoiles.’’ Ses mains accrochées au bord de la table, elle coulisse ses fesses sur cette dernière afin de retrouver le carrelage froid, ses petits pieds heurtant le sol tandis qu’elle est désormais obligée de lever le menton pour soutenir le regard de Peter, puisqu’elle a perdu une dizaine de centimètres en enlevant ses bottes et qu’elle avoisine à présent le 1m60 contre 1m88 pour le Gardien. ’’J’en serai ravie.’’ dit-elle avec douceur en lui octroyant un sourire chaleureux, avant de pivoter sur ses jambes, ses talons légèrement relevés, tout en disant ’’Allez, suis-moi !’’ Sans perdre de temps, la blondinette, vêtue d’une courte jupe en jean et d’un t-shirt blanc qui laisse entrevoir la peau de son ventre, emprunte un couloir dont les murs sont en bois, et qui comporte quelques portes fermées. ’’Après, si tu as faim, je pourrai te faire quelque chose ! Je ne suis pas trop douée en cuisine mais, si tu n’es pas difficile, ça se tente.’’ Elle n’est pas douée mais elle est aventurière : les échecs culinaires ne l’empêche pas de réitérer l’expérience, et peut-être que Peter pourra le découvrir par lui-même ?
Grimpant les escaliers sur la pointe des pieds, la belle entraîne le blond jusqu’au dernier étage, en se retenant de lui prendre la main par habitude parce qu’elle est tactile mais, craignant de l’effrayer de nouveau, elle s’abstient. Finalement, le duo arrive dans une vaste salle aux murs blancs, rendue chaleureuse par les notes de bois et les plantes entretenues, et dont le plafond est soutenu par quelques colonnes tout aussi immaculées qui entrecoupent de larges fenêtres permettant de profiter de l’éclat argenté de la nuit. La piscine, de forme rectangulaire, fait face à des baies vitrées qui donnent sur un balcon et, au-dessus de ladite baie vitrée, un toit en verre permet d’observer les étoiles qui scintillent. ’’Je propose qu’on n’éclaire pas la lumière… Sinon, on ne verra plus les étoiles.’’ Penchant son menton sur le côté pour lui adresser un sourire, la moitié de son visage masqué par la pénombre, Alison s’éloigne de quelques pas afin de se délester de son t-shirt et de sa jupe, qu’elle abandonne sur une chaise longue en bois ; elle n’a évidemment pas emporté de maillot de bain pour cette escapade, et c’est donc en sous-vêtements qu’elle compte se baigner : ces derniers sont en dentelles noires, qui épousent parfaitement les formes de la demoiselle, sublimant les contours de sa poitrine, de ses hanches et de son fessier, mais contrastant avec la pâleur de sa peau. ’’Normalement, elle est chauffée…’’ Envoyant une main à sa nuque pour ramener tous ses cheveux sur son épaule gauche, elle s’avance la première afin de descendre les quelques marches du bassin, jusqu’à ce que la hauteur de l’eau atteigne ses cuisses. ’’Tu viens ?’’ demande-t-elle d’une voix joyeuse en se retournant vers lui, discernant sans mal sa silhouette malgré l’obscurité.
crédits/aiwenore
HEART LIKE ICE, SOUL LIKE FIRE ᭸ he calls me the devil, I make him wanna sin every time I knock, he can't help but let me in ‘cause I’m hot like hell. does it burn when I'm not there ? and you're by yourself, am I the answer to your prayers ? I'm giving you that pleasure heaven and I'll give it to you hotter than hell.
Cela peut être difficile à croire quand on me connaît, mais voilà, j'ai été pris au dépourvu par cette jolie blonde pleine d'assurance. Et les choses ont aussi beaucoup changé dans ma vie et je n'use plus autant de mes charmes que je le faisais avant aussi. Mais elle ne le sait sûrement pas. J'ai eu un long passe de séducteur, et je cumulais les histoires comme on collectionne les timbres. Mais ce temps là est révolu. Mais cela a l'air de l'amuser et c'est sûrement une bonne chose. Un sourire, l'œil pétillant, elle accueille mon désire de me baigner. Et j'avoue que cela fait une éternité que je n'ai pas profiter d'une baignade.
Installée sur la table, elle se penche tout en me parlant pour retirer ses bottes. Elle est gracieuse et harmonieuse dans sa façon parler, de me regarder et de se mouvoir. Et quand elle se décide à me m'emmener avec elle, elle se laisse glisser sur le sol tel un chat, en marchant doucement sur la pointe des pieds et pivote gracieusement vers moi.
- Allez, suis-moi !
On suit un couloir de bonne taille en bois entretenu. Le chalet est confortable, et vraiment très bien entretenu, ça ce voit. C'est un endroit cosy et charmant. Je le suis en regardant tout autour de moi. Les portes fermées donnent surement sur des cambres et des salle de bains, peut-être un sauna...
- Après, si tu as faim, je pourrai te faire quelque chose ! Je ne suis pas trop douée en cuisine mais, si tu n’es pas difficile, ça se tente.
Elle essaye de se montrer bonne maîtresse de maison et fait ce que n'importe quelle maîtresse de maison ferait. Je me moque bien de manger de la mauvaise cuisine, je ne suis pas meilleur cuisinier qu'elle. Je suis même prêt à parier que j'apprécierais sa mauvaise cuisine et peut-être sait-elle cuisiner après tout, même si elle peut avouer le contraire.
Je la suis dans ce grand chalet silencieux, montant des marches pour rejoindre le sommet de la maison de bois douillette et chaleureuse. Et là j'entre dans une vaste pièce lumineuse, avec quelques boiseries. C'est joliment décoré, quelques plantes. L'endroit est vaste, immaculé, propre et entretenu. Une douce odeur de chlore flotte dans l'air. La piscine est large, rectangulaire et fait face à une grande baie vitrée qui monte en biseau pour dévoiler le ciel sur une bonne portion de la piscine. Sur les cotés, de belles fenêtres arrondies à leur somment donnent encore plus de lumière. Les murs blanc retiennent un maximum de lumière. Et malgré l'obscurité, la lumière extérieur permet de voir plutôt bien.
- Je propose qu’on n’éclaire pas la lumière… Sinon, on ne verra plus les étoiles.
Plutôt bonne idée. Je ne m'imagine pas me baigner à la lueur des étoiles. Mais c'est une idée très romantique même si on n'est pas vraiment un couple. Une idée fort séduisante. Tout en s'avançant elle dévoile ses formes et ses sous-vêtement de dentelles. Elle est vraiment séduisante. Je ne peux pas dire le contraire. Elle n'a pas peur de dévoiler. Elle dépose rapidement ses vêtements sur une des chaises longue en bois proche du bassin.
- Normalement, elle est chauffée…
Elle descend alors lentement, envoyant tout d'abord ses cheveux sur un côté cascadant sur buste. Elle descend jusqu'à avoir de l'eau à hauteur de cuisses.
- Tu viens ?
Je regarde d'abord autour de moi. L'endroit est incroyable. Et je quitte enfin mes vêtements pour les laisser sur la chaise longue, près des siens. Et je m'avance lentement, en boxer short pour entrer dans l'eau chaude. Elle est vraiment bonne, et je suis celle sui m'invite à prend un bain nocturne.
Je m'avance et je me laisse glisser dans l'eau pour commencer à nager. Je profite de la température de l'eau et glisse doucement vers la partie dévoilée qui montre un ciel sans nuages. Et là se dévoile un ciel sans nuages où les étoiles se tiennent telle des lucioles immobiles et éblouissent la toile sombre de leur beauté nue. Je me met alors sur le dos et commence à observer la toile pour y reconnaître les groupes que je connaissais, souvenir de mon enfance passée avec ma mère à observer le ciel les nuit d'été. Je me laissais porter par la magie du moment, oubliant un court instant que je ne suis pas seul. Mais la belle va vite me ramener à la réalité, j'en suis sûr... ou peut-être pas complètement.
MALICE
HRP:
Désolé pour l'attente, j'étais persuadée d'avoir posté, mais il semble y avoir eu un beug... Merci Rocket de m'avoir prévenue du coup.
PETER QUILL Starlord, le rebel, le hors-la-loi légendaire, Starlord !
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